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 Le troisième oeil

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MessageSujet: Le troisième oeil   Le troisième oeil Icon_minitimeMer 31 Juil 2013 - 23:04

Avant-propos :

L'idée de ce roman m'est venue d'un détail dans un jeu, qui m'a inspiré une nouvelle (Heartfelt Fancy) qui m'as inspiré plus que ça finalement ^^.
Ce roman reprend donc les personnages et l'univers de la nouvelle mais la lecture de celle-ci n'est que facultative, j'ai normalement fait en sorte d'écrire ce roman pour sa lecture indépendante à la nouvelle.

J'ai conscience d'avoir énormément de progrès à faire en écriture, je trouve que je raconte trop vite, que je ne donne pas assez de détails,  alors n'hésitez pas à commenter, sur ce je vous souhaite une agréable lecture, en espérant que ce que j'écris vous plaira ^^.


Chapitre 1
Elle arriva au lycée, une fois de plus. Le banal quotidien reprenais son cours. Après quoi, en définitive ? Les quelques événements un poil hors du commun dataient déjà de plusieurs semaines.

Elle aperçut un visage familier dans la foule si bruyante, qui s'éclaira en la voyant approcher.
—Bonjour Mio ! lança la fille au visage rayonnant d'un ton enjoué.
—Salut Lorelei.
Elles avaient beau se connaître depuis un petit temps déjà, Mio ne se faisait pas à ce brusque changement de caractère en sa présence : la timide jeune fille qu'était Lorelei paraissait soudain joyeuse et épanouie.
—Quelque chose ne va pas ?
—Ah, euh, non, c'est rien, bafouilla Mio.
La sonnerie choisit ce moment pour retentir. Les deux amies furent emportées par la foule dans laquelle elles se fondirent, êtres humains parmi tant d'autres.

Les cours suivirent, toujours aussi ennuyeux, rien n'avait changé de ce coté. Mêmes professeurs, mêmes élèves, mêmes pensées.

Alors que cette lassante journée touchait à sa fin, les deux jeunes filles se retrouvèrent à la sortie de l'établissement devant lequel elles se séparaient chaque jour.
—Alors ? demanda Lorelei, visiblement impatiente.
—Alors quoi ? l'interrogea Mio.
—Je peux venir chez toi demain ?
Le lendemain était le douzième jour de la semaine, jour de congé hebdomadaire des étudiants.
—Oui, si tu veux, répondit Mio qui voyait bien que son amie ne le voulait pas, elle le désirait plus que tout.
—A demain alors ! s'exclama joyeusement Lorelei avant de s'éloigner.
Mio poussa un petit soupir résigné, avec une pointe d'affection, avant de partir à son tour sur le chemin du retour.

Au début, devant le lycée, les élèves nombreux faisaient un brut assourdissant, puis le calme revenait petit à petit en s'éloignant, les passants se faisant rares à cette heure. La vie de Mio était plus bruyante que celle des autres : en plus d'entendre les paroles des autres, elle entendait leurs pensées. En apparence, c'était une chance, mais Mio ne trouvait pas ça amusant du tout.
—Je suis rentrée.
Elle s'amusait à lancer cette petite phrase chaque soir en rentrant dans la maison vide.

Comme à son habitude, elle se prépara une tasse de thé et s'assit dans le canapé, en face de la télévision. Cependant, contrairement à son habitude, elle n'alluma pas cette dernière. Les fictions se ressemblaient toutes dans les grandes lignes et les journalistes parlaient toujours des mêmes genres d'histoires. Elle en avait assez. Ça avait été une source de divertissement mais elle avait à présent quelque chose de bien plus intéressant : elle avait rencontré une fille exceptionnelle. Et dire qu'elle était restée là à écouter l'écran radoter alors qu'elle ne supportait pas l'uniformité des pensées des autres... Elle se trouvait vraiment pathétique. Et pourtant, elle avait espéré que le poste la surprenne, ça aurait été facile, elle ne pouvait pas lire dans les pensées des gens derrière l'écran et elle était tellement habituée à son monotone quotidien, elle en était sûre : un petit rien suffirait à la surprendre. Heureusement  qu'elle avait fait la connaissance de sa nouvelle et unique amie : Lorelei Dubois, la seule chose qui égayait le quotidien. Elle possédait quelque d'unique. Son intelligence était supérieure à la moyenne, certes, mais elle avait autre chose, quelque chose que Mio n'avait jamais vu ou ressenti avant, quelque chose d'indescriptible et d'assez intriguant, mais tellement bien...

—Lorelei, on mange !
—J'arrive !
Lorelei descendit l'escalier pour arriver dans la salle à manger où son petit frère, déjà assit à table, s'était lancé dans le récit détaillé de sa journée, comme tous les soirs. Elle prit place et attendit patiemment que son frère ait fini de piailler pour se servir, ce qui, elle l'espérait, donnerait au reste de la famille l'illusion qu'elle écoutait attentivement.
—Et après je suis rentré à la maison !
—Bien. Et toi Lorelei comment c'est passée ta journée ?
—Comme d'habitude...
Lorelei n'aimait pas raconter à sa famille toute sa vie en détail. C'était sa vie à elle, ce n'était pas drôle s'ils en savaient tout ! Et ses parents, qui étaient enchantés que leur fille se soit fait une amie, seraient horrifiés de découvrir que Mio était tellement hors du commun.
—Est-ce que... tu t'es fait des nouveaux amis ?
—Non...
Ce point tracassait particulièrement la mère de Lorelei. Elle l'avait même entendue un soir gémissant :
—Ma fille est une associable... Est-ce que j'ai été une mauvaise mère ? J'ai tellement honte d'elle...
Alors que les parents des autres leur reprochaient leurs mauvais résultats scolaires, les parents de Lorelei, qui en avait d'excellents, lui reprochaient d'être seule. Était-ce l'illustration du proverbe ''Personne n'est parfait'' ? La différence était-elle un défaut ? La différence par rapport à quoi ?

Lorelei remonta dans sa chambre après le repas. Une fois assurée que personne ne viendrait la déranger, elle sortit de sous son lit un objet qui lui était très précieux. Elle se souvenait encore du jour où elle en l'avait trouvé.

Alors qu'elle accompagnait sa famille avec qui elle rendait visite à des proches, elle s'était perdue dans la grande ville. Ne cherchant nullement à revenir vers ses parents, elle avait marché dans la ville, jusqu'à ce qu'une petite maison attire son attention. Elle semblait vieille et passait inaperçue. En s'approchant de plus près, elle s'était aperçue que c'était un commerce. Elle était alors entrée et avait été accueillie par une dame agée.
—Bienvenue... Oh ? Eh bien, qu'est-ce que tu fais sans tes parents ma petite ?
Lorelei avait été bien trop timide pour simplement dire qu'elle était perdue et qu'elle était entrée ici par hasard, poussée par une curiosité enfantine.
—Et si tu les attendait ici ? proposa la gentille vieille dame.
Lorelei s'était contentée d'un petit mouvement de la tête, trop timide pour refuser ou prononcer la moindre parole.
—Y'a pas mal de bazar ici, plus rien qui se vende, mais j'suppose que ça peut plaire à tes p'tits yeux d'enfant. Tu peux fouiller si ça te chante.
La petite fille avait suivi le conseil de la vieille dame et en reposant un objet insolite, comme la plupart de ceux qui trônaient sur les étagères et qui l'émerveillaient, elle en avait fait tomber un autre qui était plus haut sur le meuble. La vieille dame, alertée par le bruit, s'était précipitée vers elle aussi vite que son age avancé le permettait.
—Attention ! Tu n'as rien ?
L'enfant avait secoué la tête négativement.
—Tant mieux, avait dit la femme, soulagée, avant de ramasser l'objet qui avait chu.
Les yeux de Lorelei le fixèrent eux aussi. Voyant cela, un sourire se dessina sur le visage de la vieille dame.
—Eh bien, ne le regarde pas ainsi, tu sais qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture ? Et si tu regardais à l'intérieur ?
Elles s'étaient alors assises autour d'une table et Lorelei avait pu contempler le livre sous le regard bienveillant de la vieille dame. Ce n'était pas un livre ordinaire avec des pages blanches sur lesquelles il n'y avait que des mots noirs, ce livre avait des pages colorées avec de jolis dessins, colorés eux aussi, et accompagnés de quelques phrases qui arrivaient à se détacher pour être lus. Lorelei ne savait pas encore très bien lire à l'époque, mais qu'importait, les dessins colorés faisaient son bonheur.
—Ça te plaît ?
La petite fille acquiesça du chef.
—T'es certainement la dernière personne qu'entrera ici, alors tu peux le garder si tu veux.
Lorelei aurait voulu exprimer sa gratitude mais sa maladive timidité l'en empêchait.

La vieille dame l’emmena faire un tour de sa petite échoppe, s'arrêtant çà et là pour raconter l'histoire de tel ou tel objet, que Lorelei écoutait attentivement, jusqu'à ce qu'un bruit leur parvienne de la rue.
—Lorelei ! Lorelei !
La vieille dame baissa les yeux sur elle.
—Est-ce que ce serait ton prénom ça ?
L'enfant acquiesça une fois de plus avec sa tête.
—Alors il est tant pour toi de me quitter, dit doucement la vieille dame avec une pointe de regret dans la voix.
Lorelei se dirigea ainsi vers la porte de la boutique et avant de sortir se retourna et bafouilla :
—Euh... Merci.
—De rien ma petite !

Lorelei n'ouvrit pas le livre, elle sa contente de la contempler en se remémorant cette journée avant de le serrer contre elle, allongée sur son lit, fixant vaguement le plafond. Cette dame dans la petite maison, le livre, et maintenant Mio... Décidément, elle avait un goût particulier pour ce qui sortait de la norme.


—Salut ! lança Lorelei.
—Salut, lui répondit Mio.
Elle referma la porte derrière son amie et elles allèrent s'asseoir dans le vieux canapé du salon, devant lequel du thé et des petits gâteaux les attendaient sagement sur une table basse.
—Je suis toujours aussi heureuse de te revoir, pensa Lorelei très fort, son expression faciale confirmant ses propos.
—J'apprécie beaucoup d'être avec toi aussi, mais je préférerai qu'on se parle vraiment, à voix haute, d'accord ?
—Ah bon... dit Lorelei, oralement cette fois.
—Oui, tu sais, je n'aime pas trop lire dans les pensées volontairement, justifia Mio d'une voix douce de peur d'avoir vexé son amie. Et puis ça t'énerve pas d'être avec quelqu'un qui peut savoir tout ce que tu penses ?
—Non, pas du tout ! la rassura Lorelei.
Elle se servit une tasse de thé et en but une petite gorgée avant de s'exclamer avec un grand sourire :
—Il est délicieux ! Les gâteaux ont l'air appétissants aussi. C'est toi qui les a faits ?
—En fait j'ai triché, avoua Mio en riant, je les ai achetés tout prêts et je n'ai fait que les décorer.
—C'est joli ce que tu as fait, commenta Lorelei avec enthousiasme. On ne trouve pas d'aussi jolies choses dans le commerce. Alors comme ça, tu fais un peu de pâtisserie ?
—Oui, je me débrouille toute seule pour pas mal de trucs, confirma Mio. Je m'occupe même de mes vêtements, je fais de la couture.
—C'est vrai que t'as un style vestimentaire spécial ! C'est... gothique c'est ça ?
—Gothic lolita, rectifia Mio. J'achète des fringues toutes noires et toutes tristes et j'y ajoute des petites touches de couleur. Ça vaut quand même mieux que pas de couleurs du tout, non ?
—C'est sûr ! approuva Lorelei.
Elle regarda ses propres vêtements, qui étaient on ne peut plus banals.
—Ça ne ferait pas de mal aux miennes, un peu de couleurs.
Mio sembla alors se figer, puis, après ce qui parut un moment de réflexion, un petit sourire se dessina sur son visage.
—Attends-moi ici, je reviens ! dit-elle à Lorelei qui n'osa pas bouger.  Quelques minutes plus tard, elle revint, tenant dans ses bras une robe rose avec plein de petites décorations très détaillées.
_Essaie ça ! la pria Mio, son visage éclatant de joie.
_Euh... Où est-ce que je peux me changer ?
_Dans ma chambre. Viens, je t'y accompagne.

En attendant son amie, Mio retourna s'asseoir sur le canapé et but une tasse de thé, qui était effectivement savoureux. Après quelques minutes qui lui parurent interminables, Lorelei la rejoignit enfin.
—Est-ce que... ça me va ? demanda-t-elle, retrouvant sa timidité naturelle.
—T'es trop mignonne ! s'exclama Mio.
Elle bondit hors du canapé pour prendre Lorelei dans ses bras.
—Je l'avais fait entièrement moi-même, mais même si j'étais satisfaite du résultat je trouvais qu'elle ne m'allait pas, je suppose que c'est pas mon style.
Elle desserra son étreinte et contempla son amie les mains sur ses épaules.
—Mais à toi elle va trop bien, je suis si heureuse que ce soit ta taille, t'es tellement mignonne !
—Je peux me voir dans un miroir ? questionna Lorelei.
—Bien sûr, lui répondit Mio avant de l'emmener devant un miroir.

En voyant son reflet dans la psyché, Lorelei fut émerveillée, le même genre d'émerveillement qu'elle avait pu ressentir lorsqu'elle n'était qu'une enfant.
—Tu pourras la garder si tu veux, lui proposa Mio, satisfaite. Je pense que je ne la mettrai pas, je suis beaucoup moins adorable que toi avec.
—Vraiment ?! Merci beaucoup ! Je vais remettre mes vêtements pour l'instant, je voudrais pas l'abîmer !

Une fois Lorelei changée, les deux filles se mirent en quête d'un sac assez grand pour contenir la volumineuse robe puis plièrent soigneusement celle-ci et l'y placèrent.
—Tu en as d'autres comme ça ? demanda Lorelei. C'était amusant, ajouta-t-elle.
—Non, mais je compte bien en faire d'autres, juste pour te voir aussi adorable !
Lorelei eut un petit rire, qui laissa une expression perplexe sur le visage de Mio.
—C'est la première fois que je te vois comme ça ! expliqua Lorelei.
—Je crois bien que c'est la première fois que j'ai été si joyeuse, avoua Mio
Les deux filles restèrent un moment muettes, songeuses. Lors de leur rencontre, Mio avait confié à Lorelei à quel point la monochromie du monde dans lequel elles vivaient était pesant pour elle. Lorelei était fière d'avoir pu distraire son amie et de l'avoir vue sourire et ressentir des émotions aussi prononcées, elle qui avait toujours l'air blasée.

Le silence dans la pièce souleva une question qui depuis peu brûlait les lèvres de Lorelei.
—Mio, tes parents, est-ce qu'eux aussi...?
—J'ai été adoptée, je n'ai jamais connu mes parents biologiques et je vis seule ici, je ne vois mes parents adoptifs que rarement.
_Ah, je vois...
Une enfant adoptée ! Elle aurait dû s'en douter, ça aurait été trop simple, trop simple d'aller voir les parents de Mio, de penser à toutes les questions qui la hantaient, d'attendre leur réaction pour savoir s'ils avaient les mêmes dons que leur fille, trop simple de les écouter parler de ces capacités, dévoilant peut-être un univers inconnu de Lorelei et sûrement fascinant, peut-être même onirique, dans ce monde si gris...
—Tu es bien curieuse, Lorelei.
—Je croyais que tu n'aimais pas lire dans les pensées des autres.
—Je croyais que ça ne te dérangeais pas du tout de savoir que je peux connaître tout ce que tu sais.
—Hi hi, c'est vrai, dit Lorelei en riant gaiement.
Elles reprirent ainsi leurs conversations, faisant passer le temps qui s'écoulait inéluctablement, emmenant la journée vers son terme.
—Je vais devoir rentrer, mes parents vont s'inquiéter, annonça Lorelei avec regret.
—A demain alors.
—Oui, à demain, répondit Lorelei en tentant un sourire.
Elle retrouva ce sourire, son ombre au moins, en se saisissant du sac contenant la précieuse robe.

Une fois son amie partie, Mio resta un moment sur le canapé, une tasse de thé à la main, pensive.
—Des parents qui s'inquiètent...  
Elle soupira de dégoût.
—C'est bien un truc qui risque pas de m'arriver.


Dernière édition par Suirika le Dim 4 Aoû 2013 - 17:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le troisième oeil   Le troisième oeil Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 2:04

Bon je me lance, je te prévient je n'ai pas du tout l'habitude de commenter du fantasy. Premiére chose qui me choque se sont trait de dialogue qui ne sont pas bon. alt0151 —

Ton début d'histoire me fait penser à un manga pour fille. J'aime pas la façon que tu as de balancer des les premières du chapitre comme quoi l'événement surnaturel s'est déjà passé sans plus développer que ça.
On ne sais pas non plus ou se passe l'histoire, puis je trouve aussi qu'il y a trop de dialogue qui sont très banale et décrit plus tes lieux, personnage etc...

Bonne chance pour la suite, n'oublie pas écrire un roman peut être un vrai marathon.




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MessageSujet: Re: Le troisième oeil   Le troisième oeil Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 13:39

Salut !

C'est vrai que ça manque de descriptions, de détails, de sentiments.

Sinon le début est sympa, mais tu devrai developer selon moi l'événement surnaturelle qui a déjà eu lieu, pas juste nous dire "y a eu un truc".

Même si tu nous dis pas tout, fais monter le suspens, en lâchant quelques indices, a différents moments du texte.

Tu devrai séparer le changement de point de vue (quand tu passes de Myo à Lorelei, et inversement ) par un saut de ligne, j'ai du relire pour comprendre qu'on était plus chez Myo mais chez son amie.

Quelques fautes par ci par là, rien de méchant. J'ai envie de savoir pourquoi Lorelei est si exceptionnelle.

Par contre, je vois pas (pour l'instant) de fantasy, je l'aurai mis en fantastique plutôt.

Bon courage Wink

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MessageSujet: Re: Le troisième oeil   Le troisième oeil Icon_minitimeDim 4 Aoû 2013 - 11:17

Hey !

D'abord, même remarque que Kido, les tirets de dialogue ne sont pas les bons, ce sont ceux-ci: — (alt + 0151).

Spoiler:

Attention aux répétitions:
46 fois "lorelei".
33 fois "était".
30 fois "avaient".
29 fois "avait".
25 fois "dans".
22 fois "étaient".

Tente de remplacer un maximum les "avoir" et "être" qui sont des verbes faibles. Plus d'infos, ici: https://ecrire.forumactif.org/t4753-verbes-forts-verbes-faibles .

C'est vrai que les dialogues sont assez banals, ça pourrait coller au style, néanmoins mais il va falloir créer le suspens. Pour le moment (et comme l'a dit Dukounet) on sait simplement qu'un truc s'est passé. Mais tu l'écris juste au tout début puis plus rien donc on l'oublie presque... essaie de raviver l'envie de savoir chez le lecteur en glissant des indices, en expliquant certains points, etc.
Si tu veux accrocher le lecteur, avec ce style, il me semble que l'action doit commencer assez vite. As-tu déjà écrit la suite ?

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MessageSujet: Re: Le troisième oeil   Le troisième oeil Icon_minitimeDim 4 Aoû 2013 - 17:26

Manga pour fille ? Je suis tombée aussi bas ._. ? Je ne savais pas pour les traits de dialogue, j'y prêterai attention à l'avenir.

The duke a écrit:
Même si tu nous dis pas tout, fais monter le suspens, en lâchant quelques indices, a différents moments du texte.

Merci beaucoup, très bon conseil !

Quant à ce problème de sauts de ligne, j'aurais du relire plus attentivement avant de poster, du coup les paragraphes que j'avais découpés ne se sont pas affichés correctement.

Pour ce qui est du genre du roman, j'avoue que j'hésite entre les deux genres :/

Par "As-tu déjà écrit la suite" est-ce que tu me demande si j'ai commencé le prochain chapitre ou si j'ai déjà imaginé le scénario jusqu'à la fin ? Dans les deux cas oui, j'ai débuté le chapitre deux et j'ai un résumé de l'histoire dans les grandes lignes quelque part.

En tout cas merci beaucoup pour vos commentaires, ils sont constructifs et m'aideront beaucoup pour la suite ^^
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MessageSujet: Re: Le troisième oeil   Le troisième oeil Icon_minitimeDim 4 Aoû 2013 - 21:08

Le côté shojo ne le choque pas. Ça me plait assez même.

D'ailleurs, ce que j'écris fait assez shojo magical girl. Mais j'assume !

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MessageSujet: Re: Le troisième oeil   Le troisième oeil Icon_minitimeDim 1 Sep 2013 - 22:39

Bon, alors, avec un mois de retard :
Suirika a écrit:
Avant-propos :

L'idée de ce roman m'est venue d'un détail dans un jeu, qui m'a inspiré une nouvelle (Heartfelt Fancy) qui m'as inspiré plus que ça finalement ^^.
Ce roman reprend donc les personnages et l'univers de la nouvelle mais la lecture de celle-ci n'est que facultative, j'ai normalement fait en sorte d'écrire ce roman pour sa lecture indépendante à la nouvelle.

J'ai conscience d'avoir énormément de progrès à faire en écriture, je trouve que je raconte trop vite, que je ne donne pas assez de détails,  alors n'hésitez pas à commenter, sur ce je vous souhaite une agréable lecture, en espérant que ce que j'écris vous plaira ^^.


Chapitre 1
Elle arriva au lycée, une fois de plus. (Cette phrase me choque, dès le début. Du fait de la construction et du temps choisi, j'ai l'impression de débarquer en pleine action, alors qu'il ne se passe rien. Peut-être qu'une phrase plus longue, à l'imparfait, poserait mieux la situation?) Le banal quotidien reprenais (reprenait) son cours. Après quoi, en définitive ? Les quelques événements un poil hors du commun dataient déjà de plusieurs semaines.

Elle aperçut un visage familier dans la foule si bruyante, qui s'éclaira (l'enchainement est un peu bizarre, comme si c'était la foule qui s'éclairait. De plus, avant qu'il ne se passe quoi que ce soit, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur "elle" pour qu'on commence à s'identifier à elle et à ses actions.) en la voyant approcher.
—Bonjour Mio ! lança la fille au visage rayonnant d'un ton enjoué. (la construction me parait bizarre. Au visage rayonnant + d'un ton enjoué, il y a un groupe de trop je trouve)
—Salut Lorelei.
Elles avaient beau se connaître depuis un petit temps déjà, Mio ne se faisait pas à ce brusque changement de caractère en sa présence : la timide jeune fille qu'était Lorelei paraissait soudain joyeuse et épanouie.
—Quelque chose ne va pas ?
—Ah, euh, non, c'est rien, bafouilla Mio.
La sonnerie choisit ce moment pour retentir. Les deux amies furent emportées par la foule dans laquelle elles se fondirent, êtres humains parmi tant d'autres.

Les cours suivirent, toujours aussi ennuyeux, rien n'avait changé de ce coté. Mêmes professeurs, mêmes élèves, mêmes pensées.

Alors que cette lassante journée touchait à sa fin, les deux jeunes filles se retrouvèrent à la sortie de l'établissement devant lequel elles se séparaient chaque jour.
—Alors ? demanda Lorelei, visiblement impatiente.
—Alors quoi ? l'interrogea Mio.
—Je peux venir chez toi demain ?
Le lendemain était le douzième jour de la semaine,(Oo ah oui quand même. Le fantastique débarque de façon assez inattendue!)  jour de congé hebdomadaire des étudiants.
—Oui, si tu veux, répondit Mio qui voyait bien que son amie ne le voulait pas, elle le désirait plus que tout.
—A demain alors ! s'exclama joyeusement Lorelei avant de s'éloigner.
Mio poussa un petit soupir résigné, avec une pointe d'affection, avant de partir à son tour sur le chemin du retour.

Au début, devant le lycée, les élèves nombreux faisaient un brut assourdissant, puis le calme revenait petit à petit en s'éloignant, les passants se faisant rares à cette heure. (C'est phrase est...incompréhensible. Au début fait référence à quoi? Qui s'éloigne de quoi? Quel rapport ont les passants avec le reste?) La vie de Mio était plus bruyante que celle des autres : en plus d'entendre les paroles des autres (répétition de autres), elle entendait leurs pensées. En apparence, c'était une chance, mais Mio ne trouvait pas ça amusant du tout.
—Je suis rentrée.
Elle s'amusait à lancer cette petite phrase chaque soir en rentrant dans la maison vide (tordue la fille. M'enfin on aimerait beaucoup en savoir plus du coup. Pourquoi tu ne nous dis rien?).

Comme à son habitude, elle se prépara une tasse de thé et s'assit dans le canapé, en face de la télévision (jusque là, à part les semaines de 12 jours, ce monde semble très proche du nôtre non?). Cependant, contrairement à son habitude, elle n'alluma pas cette dernière. Les fictions se ressemblaient toutes dans les grandes lignes et les journalistes parlaient toujours des mêmes genres d'histoires. Elle en avait assez. Ça avait été une source de divertissement mais elle avait à présent quelque chose de bien plus intéressant : elle avait rencontré une fille exceptionnelle. Et dire qu'elle était restée là à écouter l'écran radoter alors qu'elle ne supportait pas l'uniformité des pensées des autres... Elle se trouvait vraiment pathétique. Et pourtant, elle avait espéré que le poste la surprenne, ça aurait été facile, elle ne pouvait pas lire dans les pensées des gens derrière l'écran et elle était tellement habituée à son monotone quotidien, elle en était sûre : un petit rien suffirait à la surprendre. (répétition de surprendre, phrase beaucoup trop longue) Heureusement  qu'elle avait fait la connaissance de sa nouvelle et unique amie : Lorelei Dubois (Ah bon? Pourtant jusque là elle n'avait pas l'air de l'apprécier plus que ça. Elle m'a paru assez blasée en sa présence.) , la seule chose qui égayait le quotidien. Elle possédait quelque d'unique. Son intelligence était supérieure à la moyenne, certes, mais elle avait autre chose, quelque chose (Ah, au secour! Une attaque de choses!)que Mio n'avait jamais vu ou ressenti avant, quelque chose d'indescriptible et d'assez intriguant, mais tellement bien (Bien...tu trouve pas que c'est terriblement fade comme mot pour ce que tu essaye de faire passer...?)...

—Lorelei, on mange ! (Pas de transition? J'aurais mis une ou deux étoiles, quelque chose comme ça, pour marquer le changement de scène.)
—J'arrive !
Lorelei descendit l'escalier pour arriver dans la salle à manger où son petit frère, déjà assit à table, s'était lancé dans le récit détaillé de sa journée, comme tous les soirs. Elle prit place et attendit patiemment que son frère ait fini de piailler pour se servir, ce qui, elle l'espérait, donnerait au reste de la famille l'illusion qu'elle écoutait attentivement.
—Et après je suis rentré à la maison !
—Bien. Et toi Lorelei comment c'est (s'est) passée ta journée ?
—Comme d'habitude...
Lorelei n'aimait pas raconter à sa famille toute sa vie en détail. C'était sa vie à elle, ce n'était pas drôle s'ils en savaient tout ! Et ses parents, qui étaient enchantés que leur fille se soit fait une amie, seraient horrifiés de découvrir que Mio était tellement hors du commun. (horrifiés? C'est quoi ces parents là? J'ai une légère impression de redite avec le paragraphe précédent sinon. Elles se trouvent l'une l'autre exceptionnelle, c'est génial, mais on ne sait pas en quoi ni pourquoi, et si leurs histoires se ressemblent trop, on va finir par les confondre. C4est déjà mon cas en fait.)
—Est-ce que... tu t'es fait des nouveaux amis ?
—Non...
Ce point tracassait particulièrement la mère de Lorelei. Elle l'avait même entendue un soir gémissant :
—Ma fille est une associable... Est-ce que j'ai été une mauvaise mère ? J'ai tellement honte d'elle... (Eh bah purée! J'aimerais pas l'avoir comme mère!)
Alors que les parents des autres leur reprochaient leurs mauvais résultats scolaires, les parents de Lorelei, qui en avait d'excellents, lui reprochaient d'être seule. Était-ce l'illustration du proverbe ''Personne n'est parfait'' ? La différence était-elle un défaut ? La différence par rapport à quoi ?

Lorelei remonta dans sa chambre après le repas. Une fois assurée que personne ne viendrait la déranger, elle sortit de sous son lit un objet qui lui était très précieux. Elle se souvenait encore du jour où elle en l'avait trouvé.

Alors qu'elle accompagnait sa famille avec qui elle rendait visite à des proches, elle s'était perdue dans la grande ville. Ne cherchant nullement à revenir vers ses parents, elle avait marché dans la ville, jusqu'à ce qu'une petite maison attire son attention. (une petite maison, dans une grande ville? Il faudrait que tu nous décrive un peu ton monde et le genre de ville qu'on y trouve, parce que là je ne visualise pas du tout...) Elle semblait vieille et passait inaperçue. En s'approchant de plus près, elle s'était aperçue (répétition avec inaperçue) que c'était un commerce. Elle était alors entrée et avait été accueillie par une dame agée(âgée).
—Bienvenue... Oh ? Eh bien, qu'est-ce que tu fais sans tes parents ma petite ?
Lorelei avait été bien trop timide pour simplement dire qu'elle était perdue et qu'elle était entrée ici par hasard, poussée par une curiosité enfantine.
—Et si tu les attendait ici ? proposa la gentille vieille dame.
Lorelei (répétition de Lorelei) s'était contentée d'un petit mouvement de la tête, trop timide pour refuser ou prononcer la moindre parole.
—Y'a pas mal de bazar ici, plus rien qui se vende, mais j'suppose que ça peut plaire à tes p'tits yeux d'enfant. Tu peux fouiller si ça te chante.
La petite fille avait suivi le conseil de la vieille dame et en reposant un objet insolite, comme la plupart de ceux qui trônaient sur les étagères et qui l'émerveillaient, elle en avait fait tomber un autre qui était plus haut sur le meuble. La vieille dame, alertée par le bruit, s'était précipitée vers elle aussi vite que son age (âge) avancé le permettait.
—Attention ! Tu n'as rien ?
L'enfant avait secoué la tête négativement.
—Tant mieux, avait dit la femme, soulagée, avant de ramasser l'objet qui avait chu.
Les yeux de Lorelei le fixèrent eux aussi. Voyant cela, un sourire se dessina sur le visage de la vieille dame.
—Eh bien, ne le regarde pas ainsi, tu sais qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture ? Et si tu regardais à l'intérieur ? (donc c'est un livre? Non parce que, une description serait pas de refus en fait^^)
Elles s'étaient alors assises autour d'une table et Lorelei avait pu contempler le livre sous le regard bienveillant de la vieille dame. Ce n'était pas un livre ordinaire avec des pages blanches sur lesquelles il n'y avait que des mots noirs, ce livre avait des pages colorées avec de jolis dessins, colorés eux aussi, et accompagnés de quelques phrases qui arrivaient à se détacher pour être lus (lues). Lorelei ne savait pas encore très bien lire à l'époque, mais qu'importait, les dessins colorés faisaient son bonheur.
—Ça te plaît ?
La petite fille acquiesça du chef.
—T'es certainement la dernière personne qu'entrera ici, alors tu peux le garder si tu veux.
Lorelei aurait voulu exprimer sa gratitude mais sa maladive timidité (l'inversion n'est pas nécessaire ici je pense. Ça fait un peu lourd) l'en empêchait.

La vieille dame l’emmena faire un tour de sa petite échoppe, s'arrêtant çà et là pour raconter l'histoire de tel ou tel objet, que Lorelei écoutait attentivement, jusqu'à ce qu'un bruit leur parvienne de la rue.
—Lorelei ! Lorelei !
La vieille dame baissa les yeux sur elle.
—Est-ce que ce serait ton prénom ça ?
L'enfant acquiesça une fois de plus avec sa tête.
—Alors il est tant (temps, non?)pour toi de me quitter, dit doucement la vieille dame avec une pointe de regret dans la voix.
Lorelei se dirigea ainsi vers la porte de la boutique et avant de sortir se retourna et bafouilla :
—Euh... Merci.
—De rien ma petite !

Lorelei n'ouvrit pas le livre, elle sa contente (se contenta?) de la contempler en se remémorant cette journée avant de le serrer contre elle, allongée sur son lit, fixant vaguement le plafond. Cette dame dans la petite maison, le livre, et maintenant Mio... Décidément, elle avait un goût particulier pour ce qui sortait de la norme. (Je ne vois toujours pas très bien en quoi personnellement, même si l'histoire de la vieille dame était sympa. Je ne vois toujours pas où ça nous mène...)


—Salut ! lança Lorelei. (pareil que plus haut, les petites étoiles ne seraient pas de refus)
—Salut, lui répondit Mio. (Dialogue haut en couleur et en nouvelles informations...Dispensable?)
Elle referma la porte derrière son amie et elles allèrent s'asseoir dans le vieux canapé du salon, devant lequel du thé et des petits gâteaux les attendaient sagement sur une table basse.
—Je suis toujours aussi heureuse de te revoir, pensa Lorelei très fort, son expression faciale confirmant ses propos. (Cette phrase me parait déplacée sachant qu'elles se sont vu la veille et qu'elle se fréquente visiblement tous les jours à l'école.)
—J'apprécie beaucoup d'être avec toi aussi, mais je préférerai qu'on se parle vraiment, à voix haute, d'accord ?
—Ah bon... dit Lorelei, oralement cette fois.
—Oui, tu sais, je n'aime pas trop lire dans les pensées volontairement, justifia Mio d'une voix douce de peur d'avoir vexé son amie. Et puis ça t'énerve pas d'être avec quelqu'un qui peut savoir tout ce que tu penses ?
—Non, pas du tout ! la rassura Lorelei.
Elle se servit une tasse de thé et en but une petite gorgée avant de s'exclamer avec un grand sourire :
—Il est délicieux ! Les gâteaux ont l'air appétissants aussi. C'est toi qui les a faits ?
—En fait j'ai triché, avoua Mio en riant, je les ai achetés tout prêts et je n'ai fait que les décorer.
—C'est joli ce que tu as fait, commenta Lorelei avec enthousiasme. On ne trouve pas d'aussi jolies choses dans le commerce. Alors comme ça, tu fais un peu de pâtisserie ? (je croyais qu'elles se connaissaient depuis un moment? Ce n'est vraiment pas l'impression que tu donnes avec ce dialogue, ça embrouille le lecteur ><)
—Oui, je me débrouille toute seule pour pas mal de trucs, confirma Mio. Je m'occupe même de mes vêtements, je fais de la couture.
—C'est vrai que t'as un style vestimentaire spécial ! C'est... gothique c'est ça ?
—Gothic lolita, rectifia Mio. J'achète des fringues toutes noires et toutes tristes et j'y ajoute des petites touches de couleur. Ça vaut quand même mieux que pas de couleurs du tout, non ?
—C'est sûr ! approuva Lorelei.
Elle regarda ses propres vêtements, qui étaient on ne peut plus banals.
—Ça ne ferait pas de mal aux miennes, un peu de couleurs.
Mio sembla alors se figer, puis, après ce qui parut un moment de réflexion, un petit sourire se dessina sur son visage.
—Attends-moi ici, je reviens ! dit-elle à Lorelei qui n'osa pas bouger.  Quelques minutes plus tard, elle revint, tenant dans ses bras une robe rose avec plein de petites décorations très détaillées.
_Essaie ça ! la pria Mio, son visage éclatant de joie.
_Euh... Où est-ce que je peux me changer ?
_Dans ma chambre. Viens, je t'y accompagne. (Pour l'instant, je ne vois qu'un banal rendez-vous un peu guindé entre copines... On apprend pas grand chose de plus sur les héroïnes, pas assez à mon gout en tout cas. je suis peut-être trop pressée?)

En attendant son amie, Mio retourna s'asseoir sur le canapé et but une tasse de thé, qui était effectivement savoureux. Après quelques minutes qui lui parurent interminables, Lorelei la rejoignit enfin.
—Est-ce que... ça me va ? demanda-t-elle, retrouvant sa timidité naturelle.
—T'es trop mignonne ! s'exclama Mio.
Elle bondit hors du canapé pour prendre Lorelei dans ses bras.
—Je l'avais fait entièrement moi-même, mais même si j'étais satisfaite du résultat je trouvais qu'elle ne m'allait pas, je suppose que c'est pas mon style.
Elle desserra son étreinte et contempla son amie les mains sur ses épaules.
—Mais à toi elle va trop bien, je suis si heureuse que ce soit ta taille, t'es tellement mignonne !
—Je peux me voir dans un miroir ? questionna Lorelei.
—Bien sûr, lui répondit Mio avant de l'emmener devant un miroir.

En voyant son reflet dans la psyché, Lorelei fut émerveillée, le même genre d'émerveillement qu'elle avait pu ressentir lorsqu'elle n'était qu'une enfant.
—Tu pourras la garder si tu veux, lui proposa Mio, satisfaite. Je pense que je ne la mettrai pas, je suis beaucoup moins adorable que toi avec.
—Vraiment ?! Merci beaucoup ! Je vais remettre mes vêtements pour l'instant, je voudrais pas l'abîmer !

Une fois Lorelei changée, les deux filles se mirent en quête d'un sac assez grand pour contenir la volumineuse robe puis plièrent soigneusement celle-ci et l'y placèrent.
—Tu en as d'autres comme ça ? demanda Lorelei. C'était amusant, ajouta-t-elle.
—Non, mais je compte bien en faire d'autres, juste pour te voir aussi adorable !
Lorelei eut un petit rire, qui laissa une expression perplexe sur le visage de Mio.
—C'est la première fois que je te vois comme ça ! expliqua Lorelei.
—Je crois bien que c'est la première fois que j'ai été si joyeuse, avoua Mio
Les deux filles restèrent un moment muettes, songeuses. Lors de leur rencontre, Mio avait confié à Lorelei à quel point la monochromie du monde dans lequel elles vivaient était pesant pour elle. Lorelei était fière d'avoir pu distraire son amie et de l'avoir vue sourire et ressentir des émotions aussi prononcées, elle qui avait toujours l'air blasée.

Le silence dans la pièce souleva une question qui depuis peu brûlait les lèvres de Lorelei.
—Mio, tes parents, est-ce qu'eux aussi...?
—J'ai été adoptée, je n'ai jamais connu mes parents biologiques et je vis seule ici, je ne vois mes parents adoptifs que rarement.
_Ah, je vois...
Une enfant adoptée ! Elle aurait dû s'en douter, ça aurait été trop simple, trop simple d'aller voir les parents de Mio, de penser à toutes les questions qui la hantaient, d'attendre leur réaction pour savoir s'ils avaient les mêmes dons que leur fille, trop simple de les écouter parler de ces capacités, dévoilant peut-être un univers inconnu de Lorelei et sûrement fascinant, peut-être même onirique, dans ce monde si gris... (c'est curieux qu'on passe au point de vue de Lorelei d'un coup...)
—Tu es bien curieuse, Lorelei.
—Je croyais que tu n'aimais pas lire dans les pensées des autres.
—Je croyais que ça ne te dérangeais pas du tout de savoir que je peux connaître tout ce que tu sais.
—Hi hi, c'est vrai, dit Lorelei en riant gaiement.
Elles reprirent ainsi leurs conversations, faisant passer le temps qui s'écoulait inéluctablement, emmenant la journée vers son terme.
—Je vais devoir rentrer, mes parents vont s'inquiéter, annonça Lorelei avec regret.
—A demain alors.
—Oui, à demain, répondit Lorelei en tentant un sourire.
Elle retrouva ce sourire, son ombre au moins, en se saisissant du sac contenant la précieuse robe.

Une fois son amie partie, Mio resta un moment sur le canapé, une tasse de thé à la main, pensive.
—Des parents qui s'inquiètent...  
Elle soupira de dégoût. (Pourquoi de dégoût? dans sa situation, j'aurais pensé à du regret plutôt...Ou alors il faut que tu nous explique.)
—C'est bien un truc qui risque pas de m'arriver.
Bon, pour l'instant je suis au regret de dire que je ne suis pas du tout convaincue. Je ne saisis pas du tout dans quel monde on évolue, je n'arrive pas à comprendre ce que tes personnages ont de spécial, et les scènes que tu nous présente appartiennent tellement au quotidien qu'elles ont du mal à éveiller ma curiosité. Ou est le fantastique, le fantasy? Qui sont tes héroïnes, quel est leur caractère? Où sommes nous, où allons nous? J'espère qu'on aura des éclaircissements bientôt!
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