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 Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)

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MessageSujet: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeJeu 13 Mai 2010 - 18:26

Salut, ça fait un moment que je dois réécrire le début de ce récit, alors voila, c'est partie.
Je vais évidemment commencer par le commencement, c'est à dire le prologue, dessus j'ai voulu tenter de versifier le début, mais vu que je suis ni très doué, ni très objectif, je n'arrive pas à savoir ça rend bien.
Merci d'avance pour toutes vos critiques Very Happy (en espérant qu'elles soient nombreuses ^^) et n'hésitez pas à être méchant :


Prologue :

Les jours s'enchaînaient, tristes et sans vie,
dans cette sombre prison.
Vielle battisses aux pierres usées et noircies
où mort rime avec libération.

L'air empestait le sang, la sueur, la pisse,
et la crasse, et la mort.
Respirer était un véritable supplice
qui se répétait, encore et encore.

Dans les murs de cet obscure bâtiment,
des cris résonnaient sans répit.
Plaintifs et stridents hurlements
synonymes d'une lente et douloureuse agonie.

On dit que l'espoir fait vivre,
mais ici l'espoir n'existait pas.
Les occupants se contentaient de suivre
la mort qui précédait nos pas.

Ils se traînaient comme des fantômes,
dont l'âme aurait été aspirée,
puis broyée, devenue poussière,
ne laissant qu'une enveloppe décharnée.

Tous rêvaient de quitter cet enfer,
et la solution était limpide,
il suffirait juste d'appliquer ce baume
mortifère, qu'est le suicide

Mais, hélas, ils n'avaient ni la volonté,
ni le courage nécessaire,
pour faire le geste, le dernier,
et mettre fin à leur calvaire.

J'étais dans une petite salle sombre, sans fenêtre ni bougie.
Le peu de lumière qui me parvenait, provenait d'une petite trappe barreautée située sur la porte de ma cellule.

Cette imposante porte de chêne était munie de deux vieux gonds rouillés grinçants, grondants, grognants, hurlants à chaque ouverture.
Je me suis finalement habitué à cette obscurité constante, bien plus que je n'aurais pu le croire d'ailleurs, je peux maintenant lire et écrire malgré le manque de lumière.

Ma couchette occupe la moitié de la surface de ma « chambre », enfin quand je dis « couchette » je devrais plutôt dire planche de bois de 1m60 sur 80cm.
Le sol est en pierre.
Il est recouvert de poussières, de crasses, d'insectes crevés voir de dents humaines.
Ici et là, on peut remarquer une tâche de sang.
Les murs, eux semblent réellement accuser le poids de l'âge, on perçoit de nombreux trous creusés par des prisonniers désespérés qui n'avaient même plus d'ongles à force de tenter de tenter de l'ébrécher , plus de dents non plus j'imagine.

Mais à l'évidence, aucun n'a pu terminer son œuvre, peut-être les a- t-on pris sur le fait, a moins qu'ils aient perdu tout espoir de s'évader et aient laissé tomber d'eux-mêmes cette tâche impossible.

En Ertickos, la justice est assez simple à comprendre, à la moindre infraction de la loi, on gagne un aller simple pour les cachots... Cependant, en ce qui me concerne, cette incarcération semblait plutôt justifié, en fait un certain nombre de pays m'aurait même fait exécuter pour ce que j'ai fait. Mais pas l'Ertickos. Ici les personnes comme moi sont monnaies courantes, officiellement nous sommes hors-la-loi, la preuve étant que j'ai finis en prison, mais officieusement, nous sommes acceptés, nous faisant partie intégrante de la vie ertickienne, nous sommes presque une tradition. Nous ne risquons donc pas la peine capitale, du moins pas celle que l'état administre.

Il faut croire que leur système pénal est suffisamment dissuasif, car il n'y a aucun problème de surpopulation carcéral.
On peut aussi soupçonner que cette faible occupation soit due au taux de mortalité pénitencier, mais je n'y suis pas resté assez longtemps pour en être sûr.
Comme beaucoup de monde ici, je n'ai guère plus d'espoir d'évasion ou de libération salvatrice,
je me contente de vivre au jour le jour, ayant pour seul but de survivre le plus longtemps possible.

En arrivant dans ma cellule j'ai trouvé un encrier plein, une plume et un manuscrit vierge.
Je soupçonne nos tortionnaire de vendre ces livres à notre mort afin d'arrondir leurs fins de mois.
En effet, ce genre de livre est assez populaire en Ertickos, la population en raffole, se nourrissant du désespoir et de la souffrance des prisonniers avec délice, se rappelant ainsi que leur vie pourrait être pire.

On dit que l'isolement peut rendre fou et que le seul moyen de rester sain d'esprit est de toujours garder un contact avec la réalité.
Afin de ne pas finir à moitié fou en train de me bouffer une jambe, j'ai décidé d'écrire un journal de bord, ce journal de bord.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeJeu 13 Mai 2010 - 22:57

Je suis une bouse en poésie, donc je ne vais pas pouvoir te donner d'avis profond ou de conseils sur l'introduction. Juste ça se lit correctement et agréablement.

C'est un bon début, la cellule est bien vivante, la personnalité de (on ne sait pas encore son nom Wink je me demande qui ça peut bien être ) déjà sympa.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeVen 14 Mai 2010 - 11:56

Super ce prologue tout en vers.
Par contre j'ai eu un peu de mal à retrouver le rythme dans les deux dernières strophes. Ce n'est que ce que l'impression que j'ai eu en le lisant, je ne suis pas une pro.

En ce qui concerne le fond, c'est prenant, vivant, horrible, intriguant. J'aime beaucoup.
L'idée est vraiment bien, le journal d'un prisonier.
Au fond, je dois être comme le peuple d'Ertickos, avide de savoir ce qu'il arrivera au pauvre homme dans sa cellule.
C'est horrible, hein^^
J'éspère pouvoir suivre ce récit jusqu'au bout.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 13:00

Malheureusement, je suis totalement inculte en matière de poésie.
Cependant j'ai lu ton texte sans trop de difficultés, excepté les strophes 5 et 6 en raison du changement des rimes.
Avant c'est 1 - 3 et 2- 4, puis fantome ne rime pas avec poussière et enfer avec baume .....là je suis restée perplexe.

Sinon, parfois tu dis "les occupants", "ils", "leur" puis tu écris "nos pas"......

Il faudrait aussi une petite explication au fait qu'une partie soit en vers et l'autre pas.
Mettre un titre au poème, dire que c'est la charte du prisonnier...

Citation :
Il est recouvert de poussières, de crasses, d'insectes crevés voir de dents humaines.
Enlever le mot "voir"

Citation :
de tenter de tenter de l'ébrécher
Est-ce voulu la répétition ?

Citation :
plus de dents non plus j'imagine.
Doit-on imaginer que les prisonniers ont gratté les murs avec leur dents ? Si oui, j'ai du mal.

Citation :
mais je n'y suis pas resté assez longtemps pour en être sûr.
Cette phrase ne colle pas, car il semblerait que ton personnage soit toujours dedans puisqu'il se lance dans l'écriture d'un journal de bord....de plus il n'a plus d'espoir d'en sortir ...

A la fin répétition du mot fou....a revoir

Voili voilou ...ce n'est que mon avis, bien sur.

J'attends la suite.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeLun 17 Mai 2010 - 12:16

J’aime bien. Maintenant, je te préviens avant de commencer ma critique que je m’accroche au petit détail qui pourrait passer pour insignifiant.


d'une petite trappe barreautée située sur la porte de ma cellule
barreaudée
Outre ça, une trappe est censée se trouver au sol pas sur une porte.


_bien plus que je n'aurais pu le croire d'ailleurs
Ce n’est que mon avis, mais je trouve que « bien mieux » sonnerai mieux que « bien plus ». Bon d’accord c’est un détail insignifiant.

_ Ma couchette occupe la moitié de la surface de ma « chambre »,
Même si les guillemet me laisse à penser que c'est une façon de parlé voir de l'ironie, je te suggére de remplacer le mot "chambre" "par "cellule"
_ Le sol est en pierre.
Selon moi, tu devrais virer cette phrase. C’est une description inutile puisque evidente.
_ Il est recouvert de poussières, de crasses, d'insectes crevés voir de dents humaines.
Pour évité les il intempestif et gagner en fluidité je te conseil de fusionner cette phrase avec celle qui la précede.
EX : Le sol était recouvert de poussières, de crasses et d'insectes crevés voir de dents humaines.
Ce n’est qu’une suggestion.

_ Les murs, eux semblent réellement accuser le poids de l'âge
Dans la mesure ou tu parle d’une chose et pas d’un être vivant je te suggère de remplacer « le poids de l'âge » par « le poids du temps »

- En arrivant dans ma cellule j'ai trouvé un encrier plein, une plume et un manuscrit vierge.
Je soupçonne nos tortionnaire de vendre ces livres à notre mort afin d'arrondir leurs fins de mois.
Nos tortionnaires
Je trouve se passage vraiment bizarre. Les gardiens vendent des livres écris par les prisonniers. J’ignorais que les repris de justice avaient des qualités d’artiste. Et puis qui s’intéresserait au lamentation d’un prisonnier. Peut-être pourrais-tu expliquer la présence du papier et de l’encre dans la cellule en disant qu’ils étaient destinés à l’éventuelle rédaction d’aveux. Je pense que se serais déjà beaucoup plus crédible.

Voila c’est tous ce que j’ai relevé. J’espère que quelque une de mes remarques d’aideront.


Dernière édition par Ajran le Lun 17 Mai 2010 - 12:37, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeLun 17 Mai 2010 - 12:19

désolée , j'ai fait un double post ma connexion est un peu lente.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeMer 19 Mai 2010 - 16:38

Salut et merci pour vos critiques

Sophinette : le "nos pas" signifie que la mort precede les pas de tous et pas que des prisonniers (et puis je trouvais que ça sonnait mieux^^)

Et pour le "mais je n'y suis pas resté assez longtemps" j'ai oublié de mettre un "encore" avant "resté"

Et oui ils grattaient avec leur dents ^^ (moi j'arrive à imaginer...)


Arjan : pour l'encrier et le livre, n'oublie pas que ce n'est qu'une supposition de la part du narrateur et certainement pas une choses certaine ^^ donc oui, c'est une justification moyennement crédible, mais c'est la mieux qu'il ai trouvé... Et non ce n'est pas la vrai justification.

Voila, sinon vous avez été nombreux à pointer du doigt le pénultième et l'antépénultième strophes, dont le shema de rimes change du reste : on passe en A-b-c-b-c-d-a-d
Je vais voir si je peux pas faire mieux

Voila, encore merci pour vos critiques, et voici la suite, en espérant que vous soyez toujours la^^



Chap. 1

J'étais allongé sur la simple planche de bois qui me servait de lit. En y réfléchissant, dormir par terre ne serait pas moins confortable, au contraire, la couche de crasse et de poussière qui recouvre le sol ferait l'effet d'un matelas moelleux. Mais d'un, dormir dans la crasse, c'est pas mon truc, et de deux le sol est trop froid. D'ailleurs, ça fait un moment que j'envisage de nettoyer ma cellule, c'est pas parce que je suis en prison que je devrais me relâcher... Et puis je n'ai pas grand-chose d'autre à faire. En fait, j'avais déjà décidé de le faire une fois, n'ayant pas de balais j'avais résolu de pousser toute la saleté avec mon pied et de l'entasser dans un coin de la pièce. Mais, à peine avais-je commencé, que des nuages de poussières se soulevaient, rendant l'air irrespirable. J'avais passé les dix minutes suivantes, assis sur ma planche, la main devant la bouche à tenter de respirer le moins possible de ces désagréables particules. La pièce n'ayant qu'une seule voie d'aération (la trappe sur la porte), la poussière n'était pas sortie de ma cellule et j'avais dû attendre que le nuage retombe. Depuis, j'avoue que je suis moins chaud pour tout nettoyer. Peut-être qu'en poussant la poussière délicatement je pourrais limiter les dégâts, mais le souvenir des dix minutes suivants ma première tentative est encore trop présent.
J'étais donc allongé sur ma planche, j'observais une petite araignée aux longues pattes qui grimpait sur une des parois rocheuses de ma cellule. Je n'aime pas les araignées. Je ne pense pas en avoir peur... Mais j'ai tout de même un certain dégout pour ces créatures. C'est moche, c'est vivant, et ça pique... En fait je n'aime pas les insectes tout court... Je me tâtais pour savoir si je devais me lever pour l'écraser, ou si je devais rester allonger et me reposer, le choix était difficile.

Alors que l'arachnoïde changeait tant bien que mal de pierre, des bruits de pas provenant du couloir me firent tendre l'oreille. Étant donné l'heure (ou du moins l'heure que je pensais qu'il était, ce qui n'a au final rien de très fiable), et étant donné le jour (ou du moins, encore une fois, le jour que je pensais qu'il était...) les gardes ne venaient pas ouvrir les portes pour faire sortir les prisonniers (ça arrive une fois par semaine, mais j'y reviendrais peut-être plus tard ( par exemple au moment ou arrivera cet événement)). Donc, les gardes ne pouvaient pas venir ouvrir aux prisonniers. Or, il n'existe pas cinquante raisons pouvant faire venir les gardes dans cette partie de la prison... La plus ignoble, et, hélas, la plus courante, est leur recherche de distraction... Cette prison agit négativement sur le morale de tous ses occupants, pas que ses prisonniers... Les gardes tentent donc tant bien que mal de se remonter le moral, et les meilleurs moyens qu'ils aient trouvés pour ce faire, sont tous au détriment des prisonniers : Viol (de femmes comme d'hommes), torture (physique, comme psychologique), et autres activités cruelles que, n'en ayant pas été témoins, je ne connais pas... Remarquez, on ne peut pas vraiment leur en vouloir, en une telle situation, bien des hommes auraient agi de façon similaire.

Je me suis raidi, les pas s'approchaient de ma cellule. Comme je viens de le dire, je n'avais encore jamais participé à ces petites séances de distraction privée, et j'avais peur que ma chance est tournée.
Les pas continuaient à se rapprocher, j'avais suspendu ma respiration pour mieux les entendre. D'un rapide coups d'oeil, j'ai balayé ma cellule, que je connaissais pourtant par coeur, à la recherche d'une cachette, d'une sortie, ou d'une arme que je n'aurais pas encore repéré. Il y avait bien ma planche, mais elle n'était pas très maniable. Je me suis donc levé et me suis placé près de la porte, de façon à être dissimulé par elle, si elle s'ouvrait. Comme ça, je pourrais bénéficier de l'effet de surprise, ce qui ne serait pas de refus pour assommer à mains nues au moins deux gardes armés. Mais je me défends bien au pugilat, enfin, je trouve. Les pas continuaient de se rapprocher, lentement, ralentissant, ils allaient bientôt s'arrêter. « Arg » les pas étaient devant ma porte.
Bon, j'ai ralenti ma respiration, il fallait que je reste calme. Une fois qu'ils seraient entrés, je n'aurais qu'une ou deux secondes pour analyser la situation avant d'être repéré, il fallait donc que je sois prêt.
Et finalement, le bruit d'une serrure qu'on ouvre, le cliquetis de la clef qui tourne lentement, activant l'ingénieux mécanisme régissant l'ouverture des portes. Que ce bruit était agréable, doux, diffus, et si superbement lointain. Quoi que les gardes soient venus faire ici, ça ne me concernait pas... Enfin, parfois le sort à un drôle sens de l'humour, le genre d'humour vicieux qui ferait que les gardes se seraient trompés de porte et qu'ils ouvrent finalement la mienne afin de me torturer... Mais bon, ça n'a pas été le cas, pas cette fois, pas encore, en espérant que ça n'arrive jamais.

Soulagé, j'ai entrepris de retrouver l'araignée de tout à l'heure, j'étais debout et il fallait que j'évacue ma tension... Elle était la cible toute choisie. Mais je ne l'ai pas trouvé. Je suis donc allé me rallonger, tout en prêtant une oreille distraite aux bruits venant de la cellule voisine (cellule dont la porte avait été ouverte). La porte a été refermée, la serrure verrouillée, puis les bruits de pas se sont éloignés.

« Boum Boum »

Le bruit provenait de la cellule gauche. Je ne sais pas combien de temps c'était écoulé entre le départ des gardes et ce nouveau bruit, mais ça devait faire un moment

« Boum Boum »

Chaque coup faisait vibrer le mur et s'envoler quelques nuages de poussières, si je ne réagissais pas vite, j'allais mourir asphyxié... Avec regret j'ai entrepris de me relever.

« Boum Boum »

Ouai c'est bon, j'arrive, pas la peine « d'inonder » ma chambre de poussières. J'ai frappé la paroi me séparant de l'autre cellule d'un coup sec, un nouveau nuage a jailli du mur, me laissant une odeur âcre au fond de la gorge.
Une voix étouffée m'est alors parvenu

« Écoutez je dois impérativement quitter cette prison, si vous m'aidez, vous serez grandement récompensé. »

J'ai répondu d'un grognement interrogatif, la fatigue et la surprise n'influaient pas de façon positive sur ma rhétorique.
L'étranger a continué.

« De plus, je peux éviter que vous vous fassiez reprendre par les autorités locales »

J'ai grogné quelques mots, il n'a pas compris.
D'ailleurs je ne suis pas sûr que ces mots aient eu une quelconque signification.

« Vous acceptez ? »

Cette fois je me suis raclé la gorge et ai répondu d'une voix sûr.

« Oui, je vous tiens au courant. »

Je suis ensuite retourné sur ma couchette, m'efforçant de respirer avec le nez afin d'éviter d'avaler la poussière qui continuait de tomber... Dire que ma dernière tentative de nettoyage était presque assez lointaine pour que je trouve le courage de m'y remettre, je venais de reprendre assez de poussières dans la gueule pour reporter ça à dans deux mois... Au moins deux mois de plus à vivre dans cette m***e ambiante... super... Raison de plus pour s'évader. Enfin, je dis ça, c'est plus une plaisanterie qu'autre chose... J'ai déjà tenté de m'évader, je ne vois pas pourquoi cette fois ça marcherait... Je vais quand même réessayer, on sait jamais, au pire la planification et la préparation de l'évasion me distrairont pendant quelques temps... Au mieux je finirais loin d'ici... Mais franchement, je ne me fais pas trop d'illusion, ce genre de truc est courant, mais au final ça marche jamais.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeMer 19 Mai 2010 - 18:08

J'aime beaucoup ton texte, autant ton prologue que ton premier chapitre.
Par contre, il y a une phrase que je n'ai pas comprise:

Citation :
j'avais peur que ma chance est tournée.
Est-ce que tu as voulu vraiment mettre "est"?

Sinon, je suis impatient de lire la suite.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeJeu 20 Mai 2010 - 13:15

Bonjour,

Merci pour tes explications.

Voici mes commentaires, a toi de prendre ce qui te convient :

Citation :
J'avais passé les dix minutes suivantes, assis sur ma planche,
Pourquoi ne pas le mettre debout sur sa planche, ainsi il est plus éloigné des nuages de poussière. Et je l'imagine bien relevant la tête cherchant un semblant d'air pur vers le haut ....

Citation :
mais le souvenir des dix minutes suivants ma première tentative est encore trop présent.
Cette phrase est un peu lourde. Mais le souvenir de ma première tentative est encore trop présent. non ?

Citation :
des parois rocheuses de ma cellule

J'aime l'idée des parois rocheuses par contre entendre les "boum boum" et la voix de quelqu'un au travers de ce genre de mur....c'est pas un peu tiré par les cheveux ? Pour moi c'est plus plausible qu'ils se parlent via la trappe de la porte.


Citation :
(ou du moins l'heure que je pensais qu'il était, ce qui n'a au final rien de très fiable),
Concordance des temps : je pensais / n'a mais je pense que cette partie de phrase n'est pas française : n'a au final rien de très fiable .....
Ou du moins l'heure que je pensais qu'il était, supposition qui au final , n'était pas très fiable

Citation :
( par exemple au moment ou arrivera cet événement
La présence de cette remarque m'échappe.... devil2

Citation :
pas que ses prisonniers
pas uniquement celui des prisonniers.

Citation :
et autres activités cruelles que

Qui à la place de que

Citation :
D'un rapide coups d'oeil, j'ai balayé ma cellule
Plutot : D'instinct, j'avais balayé ma cellulle ......car on suppose qu'il est dans cette prison depuis assez longtemps pour avoir largement fait le tour de sa planche et des quatres murs ....par contre la peur te fait agir instinctivement, on pourrait alors imaginer cette scène ...oups j'éspère être clair...

Citation :
ce qui ne serait pas de refus
revoir le mot "refus" : pas du luxe, pas superflus....

Citation :
Mais je me défends bien au pugilat
Car à la place de Mais

Citation :
Et finalement, le bruit d'une serrure qu'on ouvre
Vint soudain, le bruit d'une serrure qu'on ouvre ...

Citation :
vibrer le mur
Un mur rocheux qui vibre ... affraid et ne vient pas dire que je manque d'imagination hein ? Very Happy

Citation :
« Oui, je vous tiens au courant. »
lequel des deux doit tenir l'autre au courant ? Question

Voilà en gros. Je trouve un peu exagérée l'histoire de la poussière...si il y en a sur le sol au point d'avoir un matelas crasseux....à chaque pas qu'il fait un nuage doit se soulever ..donc il vit quasi en permanence dans un nuage.... d'autant plus si il y en a aussi sur les murs....Si tu veux insister sur un envirronement crado : il y a en plus du sang et des dents, l'odeur de pisse, celle de la transpiration, les restes de nourriture, les poils et cheveux, la terre ou le sable venu de dehors lorsqu'il revient de "sortie"....

j'ai vu passer quelques fautes d'hortographe, mais là je ne suis pas douée ... 🇳🇴 Je t'invite aussi à relire ton texte à haute voix pour te permettre d'améliorer le rythme de certaines phrases.

Au plaisir de lire la suite. bounce
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeLun 24 Mai 2010 - 21:48

alors, en ce qui concerne le fait qu'ils ne puissent pas communiquer à travers le mur, tu as raison, je vais modifier.

Sinon, n'oublie pas que la narrateur dit ce qu'il veut : en d'autre terme il peut exagérer : en ce qui concerne le matelas de poussières, bon déja c'était dit de façon assez ironique et surtout il peut tres bien éxagéré, de même le nuage de poussiere qu'il a eu en balayant la salle était certainement moins épais que ce qu'il dit...

Apres, en ce qui concerne le mur qui vibre c'est une façon de parler, évidemment les murs ne se mettent pas vraiment à vibre, mais le fait de frapper dessus crée de micro secousse (presque indécelable à l'oeil nue... mais qui suffise à faire bouger la poussière)

Voila, merci pour ta critique complète et intéressante ^^
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeLun 24 Mai 2010 - 22:48

Salut Tekmerak,

J'adore ta réponse, en particulier les micro-secousses ! devil
Bien vu !

Je suis 100% d'accord avec toi , le narrateur raconte ce qu'il a envie....serai-je parfois trop terre à terre.?... Suspect

Je préfère te dire tout ce que je pense ...a toi de faire le tri hein ?

J'attends donc de lire la suite.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeMer 26 Mai 2010 - 17:19

C'est super que tu aies encore repris le début, et, je suis enthousiaste après la lecture car les détails de la vie de prisonnier sont assez croustillants. Le tout début versifié est une heureuse surprise, c'est une idée tout à fait originale et que tu as bien mise à profit.
Citation :
Dans les murs de cet obscure bâtiment,
des cris résonnaient sans répit.
Plaintifs et stridents hurlements
d'une lente et douloureuse agonie.
Je viens de retirer synonymes pour que les vers soient vraiment de même longueur; sur d'autres vers, il y a là encore ce petit souçi, mais en se penchant un tout petit peu dessus, on pourrait le revoir ensemble très facilement ::rolling::
A bientôt
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeLun 31 Mai 2010 - 19:41

Salut, merci pour les critiques ^^

la suite :

Chap. 2


« Clic Clac »

Enfin ! C'était le jour de la sortie, jour bénit parmi tous, unique moment de la semaine où nous pouvions quitter nos cellules et goutter aux joies de la vie en société. La sortie durait, seulement trois/quatre heures, mais c'était déjà ça...
J'ai ramassé le sceau en fer qui me servait de toilette le reste de la semaine... On me l'avait « offert » à mon arrivée en prison, tout en me demandant d'en prendre soin, car on ne me donnerait pas de nouveau « pot de chambre » avant dix ans... Le problème c'est que le fer, ba ça s'use... L'urine ronge le fond du sceau et au bout de quelques années le fond se détache du reste... Pour retarder l'échéance, et surtout limiter la propagation des odeurs, je mets dans le sceau de la poussière, de la crasse et du papier... Mais ce n'est pas parfait... J'ai aussi réussi à tirer la chemise d'un autre détenue (l'inconscient se lavait et n'avait pas gardé ces vêtements à porter de mains...), je l'utilise pour couvrir le pot ça diminue la propagation des odeurs...
J'ai donc ramassé mon sceau (qui était plein), ainsi que ma chemise couvre sceau (que je dois laver toutes les semaines, sinon elle pue autant que ce dont elle est sensée me protéger), et mes vêtements de rechange (on ne nous donne qu'un seul ensemble à l'arrivée en prison, or après avoir lavé mes vêtements il faut que j'attende qu'ils sèchent pour les mètres... alors j'ai aussi tiré un ensemble à un pauvre type qui se lavait...), puis j'ai rapidement quitté ma « chambre ».

Ma cellule était située dans l'aile Ouest. Les autres cellules étant dans l'aile Sud. La Nord était celle des gardes, et l'aile Est contenait tout ce qui étaient réfectoires, sanitaires, temples, bibliothèques... C'est donc vers elle que je me dirigeais.
J'ai rapidement rejoints le long couloir de pierre qui y menait, des centaines d'autres prisonniers longeaient ce couloir. On aurait pu s'attendre à ce que, heureux de jouir d'un peu de liberté et de retrouver d'autres humains, les taulards parlent, rient, chantent, hurlent, et je ne sais quoi d'autre... Me donnant des raisons de maudire les pauvres types des cellules d'isolements... Mais ce n'était pas le cas, les prisonniers ne riaient pas, les prisonniers ne hurlaient pas, ils ne parlaient même pas, ils se contentaient de marcher, droit devant, la tête basse.

Les bruits de pas résonnaient dans le long corridor, rajoutant à l'ambiance déjà lourde et pesante qui y régnait.
Je me suis d'abord rendu aux sanitaires, je n'avais aucune envie de me trimballer mon sceau pendant quatre heures. Ce n'est pas très grand, il y a deux cabines de toilettes, et deux cabine de bain (et oui, ils avaient décidé de mettre des cabine pour satisfaire notre pudeur...), c'était franchement peu, mais au final il n'y avait jamais de queux, en fait très peu de personnes se lavait et vidait leur sceau... En effet au bout d'un ou deux mois, la plupart des prisonniers ne prennent plus la peine de chier dans leur sceau...Et à ce niveau là, se laver n'a plus aucun intérêt... Enfin, c'est aussi bien, attendre n'est pas une de mes plus grandes passions.

Il y avait cinq personnes quand je suis rentré, trois me dévisageait, les bras croisés, le regard menaçant. Un autre était à genoux par terre, hurlant, pleurant, le visage en sang, avec, derrière lui, un cinquième personnage qui s'agitait d'avant en arrière... Je pense que vous avez compris ce qui ce passait. C'est encore une autre raison au peu de fréquentation dont bénéficiait les sanitaires : Plusieurs mecs du gang du serpent « s'amusent » à violer les quelques types qui décident de se laver...
La scène aurait pu prêter à rire : moi avec mon sceau plein de m***e, et... trois types baraqués au regard méchant avec au fond un type qui se fait violer...

« Salut les gars ! » Ai-je dit en souriant à l'adresse des trois malabars qui montaient la garde.
« Salut Tekmerak.
-Ouai, salut.
-Vous pourriez vous décaler un peu, que je puisse accéder aux toilettes ?
-Bien sûr. »

Ils peuvent être civilisés quand ils le veulent, et avec moi ils le voulaient. Je suis allé vider mon sceau dans la fosse qui servait de toilettes, pendant ce temps l'autre continuait de hurler, il avait une bonne excuse, mais c'était tout de même agaçant... Enfin, je suis ensuite entré dans une des deux cabine de bain, un petit meuble avait été prévu pour poser ses vêtements. J'ai rapproché ce meuble du baquet d'eau froide dans lequel on pouvait se laver. L'eau était mise au début de la journée et enlever à la fin... En d'autres termes, le premier à se laver avait droit à une eau froide, mais propre, le dernier avait lui une eau dégueulasse... Je me suis rapidement dévêtu et ai posé mes vêtements sur le meuble, ils étaient assez proches du baquet pour que je puisse les empoigner en cas de tentative de vole. C'est très désagréable d'être nue et d'entendre en même temps des hurlements masculins...
Une fois propre, j'ai mis mon deuxième ensemble de vêtements (identique au premier), puis j'ai entrepris de laver le premier dans la baignoire.
Pour finir, j'ai rempli mon sceau d'eau, je suis allé le vider dans la fosse (le remettre dans la baignoire aurait été salaud) ça plusieurs fois de suite pour qu'il soit bien propre, puis j'ai lavé la chemise couvre pot dedans (la laver dans la baignoire aurait aussi été salaud). Pendant que je faisais mes allez-retours entre la cabine de bain et la fosse, l'autre pauvre type continuait de se faire violer... N'allez pas croire que je m'en foute qu'il se fasse violer, disons juste que j'ai mes priorités, et que ma vie passe avant la sienne. Or actuellement, le gang du serpent ne me touche pas, ils ont déjà entendu parler de moi, ils savent pourquoi je suis ici, ils savent de quoi je suis capable, enfin ils pensent le savoir... J'ai toujours trouvé que ma réputation était un peu excessive en ce qui concerne mes capacités guerrières... Mais tant mieux, ça simplifie la vie... Toujours est-il que ma réputation les empêchent de s'en prendre à moi sans raison valable, je fais donc tout pour qu'ils n'en aient pas.
Une fois tout ça finit, je suis retourné à ma cellule pour poser mon sceau et mes vêtements mouillés. Mon voisin de cellule, le nouveau qui veut s'évader, était sorti, mais je ne l'ai pas vu.

Je suis ensuite allé à la bibliothèque, prendre du papier pour m'essuyer après mes déjections (il n'est pas fournis par la prison...).

La bibliothèque pénitentiaire était une pièce de taille moyenne, contenant une dizaine d'étagères couvertes de livres plus ou moins ancien. Au centre de la pièce, il y avait cinq tables rondes garnies de chaises, c'était peu, mais suffisant, la plupart des taulards trouveraient déshonorant de ne serait-ce qu'entrer dans une pièce remplie de livres.

« Tekmerak ! »

Le petit homme qui prononçait mon nom était assis à une des tables, un livre ouvert posé devant lui. Il mesurait moins d'un mètre, souffrait de calvitie, avait de petit yeux (même en proportion à sa taille), et était à la limite de l'obésité. Sa peau était d'un blanc laiteux, faisant ressortir des dents jaunes, mais toutes intactes.

« Salut.
-Comment va l'ami de Kado ? »

Et oui, le petit homme parlant de lui à la troisième personne, se nome Kado. Une fois je lui ai demandé pourquoi il avait choisi ce nom (Je doute que ses parents l'aient appelé comme ça à sa naissance), il m'a répondu un truc du genre : « Kado se nomme ainsi, car c'est ce qu'il est », je n'ai pas cherché à aller plus loin.

« Aussi bien qu'hier, moins bien que demain. »

Cette phrase fait partie du salue rituel de Kado, si je n'avais pas répondu ainsi il l'aurait interprété comme un « Il y a un gros problème, mais on nous surveille alors fait comme si de rien n'était »

Tout en parlant j'étais allé chercher un livre pour arracher ses pages.
Une petite explication s'impose : vous vous demandez surement ce que fout une bibliothèque dans une prison, à moins bien sûr qu'à votre époque cela soit normale... Enfin, en tout cas, à l'époque où j'écris ce livre, les bibliothèques sont extrêmement rares, les livres sont très chers et seul les plus riches peuvent s'en acheter, alors qui dépenserait une fortune pour donner des livres à une bande de taulards, qui plus est majoritairement illettrés... Mais, cette prison a une bibliothèque, et l'explication est en fait assez simple : Elle a été offerte par un riche marchand Ertickien, ce dernier qui avait certainement de mauvaises actions sur la conscience, a voulu faire une bonne action, il a donc offert cette bibliothèque à la prison... Il n'avait pas réalisé qu'en prison presque personne ne savait lire et que donc c'était vraiment jeter de l'argent par les fenêtres que d'acheter des livres, même pour ce rabibocher avec sa conscience.
Enfin, le pire dans tout ça, c'est qu'il n'a offert que des livres de m***e, traitant de la rédemption, et d'un tas d'autres conneries religieuses...
J'ai pris un livre intitulé « La chanson de Dunrald », une des nombreuses balades de ce con de Yvel Herome, un gros prosélyte qui se prend pour un poète et qui nous a sorti une centaine de balades consensuelles, au style plus que pompeux, qui finissent toutes par une morale religieuse...

« Kado est heureux que tout aille pour le mieux, Tekmerak voudrait-il faire une partie ? »

En taillant des petits morceaux de roches et en gravant un quadrillage sur la table, Kado avait créé un jeu qu'il nommait « jeu de go ».
Un jeu que j'aurais pu apprécier si je gagnais de temps en temps.

« Pas cette fois.
-Tekmerak aurait-il peur de perdre face au rusé Kado ?
-Oui. »

Autant la jouer franc jeux.
Je me suis assis à sa table et ai entrepris d'arracher les nombreuses pages de ce livre... N'y voyez aucun manque de respect à la littérature, ou à la culture en général, mais bon là... A chaque fois que je supprime un des livres de cette bibliothèque je rends service à l'humanité... Et je le sais parce que qu'avant de les utiliser pour m'essuyer, je lis chacun de ces livres, pour être sûr que c'est bien des livres pourris... Et jusque là, je n'ai pas encore eu de bonnes surprises.

« Alors, Tekmerak serait il venue lui demander quelque chose ?
-Bein non, tu vois bien que je suis venu prendre un livre...
-Certes, mais Tekmerak n'aurait-il pas quelques-choses à demander à son ami Kado ?
-La comme ça... Je vois pas.
-Pourtant Tekmerak aurait bien besoin de l'aide de Kado.
-A oui, maintenant que tu me le dit, tu pourrais m'aider à arracher les pages de ce livre ?
-Kado pensait plutôt à quelque chose en rapport avec sa nouvelle voisine. »

Comment a-t-il su ?

« Voisin en fait.
-Kado s'incline les talents d'observations de Tekmerak visiblement supérieur aux siens.
-Bref, comme je te le disais...
-Tekmerak à parler avec sa nouvelle voisine, et ils ont besoin de l'aide de Kado.
-Ça ne te concerne pas.
-La voisine aurait-elle proposé de l'or à Tekmerak ?
-Non.
-Bien sûr que si... » Il a regardé à droite, puis à gauche, avant de rajouter sur le ton de la confidence « Kado le sait.
-Bon... Admettons, et alors ?
-Alors, pourquoi proposerait on de l'argent à Tekmerak ?
-Je sais pas... Pour que je lui fasse un massage ?
-Peut-être pour avoir un entretien avec Kado le grand ? A moins que... » Il a fait mine de réfléchir. « Hum hum hum... Kado croit que Tekmerak lui cache quelque chose...
-Moi ? Non...
-Heureusement pour eux, Kado est malin... Et il pense avoir deviné... Tekmerak envisagerait-il une évasion ?
-Comme tout le monde dans cette prison.
-La voisine... Non, le voisin de Tekmerak aurait-il promis de payer Tekmerak en échange de son évasion ? »

J'aurais pu-être surpris si ça ne faisait pas dix minutes qu'il tentait de me faire admettre ce projet d'évasion.

« Et ?
-Comment Tekmerak sait-il qu'il sera vraiment payé ? »

Bon, ça ne servait à rien de nier...

« J'en sais rien... Mais pour être honnête, m'évader, même sans argent à la clef, me conviendrais déjà bien.
-Kado a compris : Tekmerak veut s'évader, mais ne peut pas y arriver seul, alors il est venu demander l'aide de Kado.
-Pourquoi ? Tu pourrais m'aider ?
-Non, mais Tekmerak aimerait bien.
-Très drôle.
-Oui, Kado est drôle, mais Kado est aussi bien plus. Car en réalité, Kado peut aider Tekmerak.
-Vraiment ?
-Et oui : Kado peut aider tout le monde et tout le monde a besoin de l'aide de Kado, mais hélas Kado n'est pas partout.. Heureusement pour lui, Tekmerak est l'ami de Kado et Kado l'aidera donc. Mais pourquoi ne le demander que maintenant ?
-D'un, là je ne te l'ai pas demandé, et de deux je te l'avais déjà demandé cinq fois dans le passé.
-Kado ne s'en souvient pas... Toujours est-il que Kado va aider Tekmerak. En échange, Kado s'évadera bien entendu avec son ami, afin de pouvoir le protéger du monde extérieur. »

Son ami, c'était moi... Enfin, je crois.

« Bien, Kado va immédiatement travailler à préparer leur évasion.
-Besoin d'aide ?
-Oui, il apprécierait que quelqu'un se rende au réfectoire afin de commander à manger pour Kado , il en aura bien besoin après avoir préparé l'évasion. »
Sur ce il est parti, je me suis alors rendu au réfectoire attendre le petit homme.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeLun 31 Mai 2010 - 19:42

::love:: Voilà qui me permet de reprendre tranquillement ma lecture du journal de ce chère Tekmerak ( le retard accumulé sur la version précédente m'a terrassé )
donc pour l'instant, j'apprécie toujours autant. Particulièrement les petits détails constituants l'ambiance ( comme les nuages de poussières ) ainsi que les parenthèses et remarques de Tekmerak.

Il y a cependant un énorme changement comparé à l'ancienne version que j'apprécie particulièrement, le poème ::lol:

Je pense relire l'introduction, avec la version orale derrière ( à l'orale c'est difficile de voir que c'est un poème d'ailleurs )

voila

Edit : Le second chapitre a été posté durant ma réponse

Bon et bien, Kado est toujours aussi appréciable. Dès les premières lignes le personnage intrigue et devient intéressant ( difficile pour un être qui ne possède les atouts du personnage beau grand et musclé )

Le voisin est devenu voisine ( c'était un homme dans la version précédente si je me souviens bien ), c'est vrai qu'il n'y en avait pas avant ( pas directement en tout cas ) donc c'est un plus, je pense.

voilà, à nouveau, en attente Very Happy
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeVen 4 Juin 2010 - 22:27

Tek et son "bébé".

Bizarrement je me souviens bien de ta première version. Je peux te dire que le travail de réécriture est payant. Ton récit gagne en légèreté, en clareté. Puis il y a nettement moins de fautes qu'avant.

Bonne continuation.

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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeSam 5 Juin 2010 - 20:26

A deux anciens qui connaisse la version précédente ^^

"Le voisin est devenu voisine ( c'était un homme dans la version précédente si je me souviens bien )"

Non, rien n'a changé : Kado parlait déjà de voisine dans la première version et Tekmerak lui répondait déjà que c'était un voisin.

Merci à vous deux, et content de vous revoir la ^^

Sombri : un jour, j'espère, le bébé deviendras grand, et avancera de ses propres ailles (vers un éditeur) ^^ et merci

Ps : certains ne l'ont peut-être pas vu, mais je suis passé au chapitre deux ^^ donc j'attends toujours vos critiques... (ouai c'est moche de réclamer), après si cette non critique était volontaire (et c'est votre droit), excusez moi, je précisais juste parce que je sais que ça arrive de ne pas voir qu'un nouvel extrait du texte a été posté...
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeLun 7 Juin 2010 - 13:26

Voici ce que j'ai relevé...liste non exhaustive !

Citation :
La sortie durait, seulement trois/quatre heures, mais c'était déjà ça...
j'enlèverai la virgule après" durait"

Citation :
il faut que j'attende qu'ils sèchent pour les mètres
mettre

Citation :
deux cabine de bain
Citation :
ils avaient décidé de mettre des cabine
cabines

Citation :
queux
queue

Citation :
au peu de fréquentation dont bénéficiait les sanitaires

peu de fréquentations dont bénéficiaient

Citation :
trois types baraqués au regard méchant avec au fond un type qui se fait violer...
répétition" types/type..... est-ce voulu ?

Citation :
Enfin, en tout cas, à l'époque où j'écris ce livre, les bibliothèques sont extrêmement rares, les livres
idem avec livre

Citation :
à moins bien sûr qu'à votre époque cela soit normale...
normal

Citation :
les livres sont très chers et seul les plus riches
seuls

Citation :
Et je le sais parce que qu'avant de les utiliser pour m'essuyer
que/qu'avant
Citation :
Alors, Tekmerak serait il venue lui demander quelque chose ?

venu

Citation :
Certes, mais Tekmerak n'aurait-il pas quelques-choses à demander à son ami Kado
pas de trait d'union entre quelques et choses

Citation :
La comme ça


voilà en gros ! Very Happy

Sinon, l'ambiance est toujours aussi glauque Twisted Evil

le voisin/voisine dans le dialogue avec Kado m'a aussi perturbé.

Je ne l'aime pas ce Kado ..tu le rends détestable dès le début, c'est bien (enfin je crois !)

La scène dans la salle de bain est troublante, l'explication autour du sceau au tout début est pas mal.

Ce que je n'arrive pas a déterminer, c'est le temps que le héro a déjà passé en prison ....j'ai peut être loupé une info quelque part ...

Citation :
j'attends toujours vos critiques... (ouai c'est moche de réclamer)
Il y a beaucoup de récits à lire ....peut être beaucoup de lecteurs ...mais effectivement peu de commentaires et critiques...c'est dommage.

J'attends la suite du tiens devil2
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeMer 9 Juin 2010 - 7:49

J'ai lu et j'ai apprécié Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_razz . L'ambiance est posé dès le début, on croit au personnage (Il fait un peu déjà vue...Mais je ne m'attarderai point sur le sujet, puisque c'est un avis personnel basé sur une lecture qui me semble être approximativement la même que la tienne Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_cool .), les dialogues sont bien formés.
Pour ma part je trouve ça bon, je n'ai rien n'a redire sur l'orthographe, car moi je suis nul (si ce n'est à ***** Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_wink ) donc continu comme ça et ne change rien.
(A part ce qui ne convient pas, bien entendu Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_razz )
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeMer 9 Juin 2010 - 20:32

Yo les keumes, merci pour les critiques ^^

Amir : Le héro va s'avérer bien plus profond et complexe que ce qu'on voit de lui pour l'instant (enfin... normalement)

Sophinette : je ne cherche pas à orienter l'avis du lecteur concernant Kado, kado est... Kado, et puis c'est tout ^^
Pour la durée passée en prison, il le dit dans le passage qui viens

"Il y a beaucoup de récits à lire" je sais bien... j'ai d'ailleurs du mal à trouver le temps de tous les lires (hélas...)

Enfin, voici la suite et fin du chapitre 2 :

Chap. 2
Partie 2

Le réfectoire était une grande salle, remplie de longue table rectangulaire et de tabourets bancals. Dans un coin de la pièce, un « cuisiniers », ou plutôt un mec avec un tablier, une toque et une louche, servait des assiettes de « nourriture » aux prisonniers. Tout le monde faisait la queue patiemment, personne ne tentait de doubler, personne ne se bousculait. A chaques fois que je vois ça, cette organisation et cette passivité m'émerveille. Je me suis joint à la queue. Comme je l'ai dit précédemment, la plupart des prisonniers ne se lavent plus depuis des années, et, ne prenant même pas la peine de vider leur sceau, ils passent leur temps dans une cellule qui leur sert de toilette, ou plutôt de fosse à m***e. Âpres cinq minutes au milieu de cette queue, j'avais les yeux qui pleuraient et la gorge sèche. Parfois, je me dis que si j'arrêtais de prendre soin de mon hygiène comme je le fais, je sentirais comme eux, donc je serais habitué à cette odeur et elle ne m'incommoderait plus... Faut avouer que vu comme ça, c'est tentant... Mais je n'en suis pas là, pas encore.
Âpres une dizaine de minutes de souffrances, j'ai finalement atteint le mec déguisé en cuistot.

« V'la vot'bouff, mon gars »

Sans prêter attention à l'aspect de la... nourriture qu'il me tendait, j'ai pris l'assiette avant de lui dire d'une voix au timbre légèrement plus aiguë que ma voix normale (afin de lui donner un aspect plus sympathique).

« Est-ce-que je pourrais avoir une deuxième assiette ? Ça serait pour un ami. »

Après m'avoir adressé un clin d'œil complice, il me répondit d'une voix enthousiaste.

« Héhé c'qu'on a faim c'te jour, tiens, mais c'pas parce qu't'en as deux assiettes qu'tu dois manger vite, prend l'temps d'savourer, t'apprendra ça vec l'expérience. »

J'ai pris la deuxième assiettes qu'il me tendait puis suis allé m'asseoir dans un coin de table libre, je reconnais trouver assez amusant que le « chef » puisse penser que quelqu'un veuille savourer sa « bouf ».
« Heu.. pardon, est-ce que je peux m'asseoir là? »
J'ai dévisagé quelques secondes celui qui me parlait, c'était encore un gosse, peut être 15-16 ans, cheveux bruns coupés court, visage plutôt banal, corpulence assez moyenne quoi qu'un peu maigre. Sa tenue était encore propre, il ne devait pas être la depuis longtemps.

« Désolé, cette place est pour un... ami.
-S'il vous plait, je viens d'arriver, je ne connais personne et la plupart des gens puent tellement que je ne peux pas manger à côté d'eux sans vomir.
-Non, mais j'attends vraiment quelqu'un, ce n'était pas juste une excuse pour t'empêcher de t'asseoir.
-S'il vous plait.
-Ba... Va prendre un tabouret et met-toi là, si tu veux... t'a le droit de t'asseoir où tu veux...
-Merci. »

Ha, je déteste les gamins, j'arrive pas à les envoyer chier.
En attendant, j'ai balayé la salle du regard, c'était calme... Une certaine agitation commençait enfin à poindre, rien de très exubérant, mais les prisonniers parlaient entre eux, certain n'hésitaient pas à hausser le ton. On était encore loin de l'ambiance d'une taverne populaire, où les gens complètement bourrés dansaient, chantaient, se battaient et tout... Mais c'était déjà mieux qu'à la sortie des cellules.

« Ca fait longtemps que vous êtes la ? »

Le gamin était revenu avec un tabouret.
En y réfléchissant bien, c'est un peu déplacé que je l'appelle gamin, j'ai seulement trois-quatre ans de plus que lui.

« Tout dépend... Tu dis que tu viens d'arriver ?
-Oui.
-En quelle année sommes-nous ?
-Cinq-cent-vingt-six.
-Hum... Quelle saison ?
-Printemps, je crois.
-Vraiment ? Bon, ba ça fait un peu plus d'un an alors...
-Et comment vous faites pour vivre dans un endroit pareil ?
-On ne vit pas, on survit. »

Ça fait longtemps que je voulais la sortir celle la... Bon après, ça veut pas dire grand-chose si ce n'est que la vie n'est pas agréable ici... Mais vu sa question, il devait déjà le savoir ça... Donc je ne répondais pas vraiment à sa question...

« Pardon?
-Tu comprendra bien assez tôt. Dit moi, l'Alcare a-t-il été envahi par l'empire céleste ?
-Oui, ça fait déjà plusieurs mois. Depuis, nous sommes entrés en guerre avec l'empire » Le nous représentait l'Ertickos.
« Oh...
-Tekmerak se serait il fait un nouvel ami?
-Ha, Kado, je t'ai pris une assiette.
-Kado remercie son ami Tekmerak. Mais qui est ce jeune inconnu ?
-On m'appelle Bob la bricole. »

Afin de ne pas l'offusquer je me suis empêché de rire... Quel nom de m***e.

« Alors, Kado salut le sympathique Bob. »

Kado a ensuite pris l'écuelle que je lui avais pris, et a entrepris de la vider méticuleusement.
De mon côté, j'ai longtemps observé ma propre pitance, des morceaux de « viande » flottaient dans une sauce brunâtre et visqueuse au fumet capable d'achever un mort.
Une fois son assiette terminée, Kado a finis la mienne et celle de Bob la bricole. Kado semblait s'intéresser à Bob et lui posait pas mal de questions sur sa vie en prison (qui n'était pas bien longue), et sur plein d'autre truc.

« Bob voudrait-il aller rechercher une assiette ? Kado lui en serait reconnaissant.
-Bien sûr, m'sieur. »

Le gamin aurait été prêt à faire n'importe quoi pour nous, pensant ainsi gagner notre respect. Enfin, c'est comme ça que je l'interprète, après, je n'ai pas tenté de lui faire faire des trucs stupides, alors si ça se trouve...

« Alors Kado, c'est réglé?
-En effet, Kado a les outils.
-Bien »

Il me les a donnés en les faisant passer sous la table.
Avant d'aller en prison j'étais un assassin, un tueur a gage efficace et bien payé. Ce métier n'était peut-être pas très honorable, mais il payait bien, très bien. Assez pour que je puisse me contenter d'exécuter un seul contrat par mois, passant le reste de mon temps à pratiquer mes deux activités favorites : Dormir et lire (ha, et manger et boire aussi).
En somme, une vraie sinécure.

Bref, un de mes anciens contrats concernait un pensionnaire de cette prison. Mon commanditaire m'avait fait entrer ici en me faisant passer pour un inspecteur gouvernemental en... inspection.
Lors de cette visite, j'avais profité de ma « fonction » pour inspecter les toilettes et y cacher une dague, une hache de lancer, une bourse remplit et un nécessaire de crochetage, au cas ou...

Le lendemain de mon arrivée en tant que captif, j'étais allé récupérer mes affaires, en vue d'une évasion prochaine. Mais une fois sur les lieux, j'avais compris que quelqu'un avait découvert ma cachette, pourtant mes affaires étaient cachées derrière une pierre du mur que j'avais celée avec une pâte végétale extrêmement efficace, on ne remarquait aucune différence avec le reste du mur, vraiment aucune.
Le pire est que j'ai finalement remarqué qu'un des gangs local (justement le gang du serpent) se baladait avec ma dague et ma hache... Je ne saurais certainement jamais comment ils ont pu trouver ma cachette.
Toujours est-il que Kado a réussi à les récupérer, et qu'il me les a donnés.

« Comment les a tu récupérés?
-En demandant gentiment. »

Tout en parlant, Kado me gratifia d'un superbe sourire.

« Le gang du serpent n'est pas du genre à donner quoique ce soit en échange d'un sourire.
-Pourtant, il l'a fait.
-Il ne te l'aurais jamais donné contre un sourire et le voler aurait été vraisemblablement impossible : J'ai bien examiné leur « quartier général » » La cellule de leur chef, en fait. « Il y a une seule entrée possible et elle est gardée en permanence.
-Le sourire de Kado est très convaincant.
-Allez, dis-moi comment tu as fait.
-Tekmerak insinuerait il que Kado ne dit pas la vérité?
-Oui.
-Tekmerak a de la chance que Kado ne s'offusque pas de telles accusations.
-Ouai... On passe à l'action ce soir?
-Tekmerak est-il prêt?
-J'imagine.
-Et bien alors Kado aussi.
-Je viendrais ouvrir ta cellule ce soir.
-Kado attend ce moment avec impatience.
-Vous parlez de quoi? »

Je l'avais pas vu revenir le gamin.

« Kado et Tekmerak parlait d'un livre que Tekmerak venait de donner à Kado et que Kado était pressé de lire.
-Quel livre ?
-Étude des légendes anciennes, par Gordo Fal. »

Il n'aurait pas pus choisir un livre que je connaisse ?

« Et c'est bien ?
-Kado ne sait pas, il ne l'a pas encore lu.
-Tekmerak, c'est bien ?
-Et bien... pour peu que tu t'intéresses à l'histoire, ce livre est passionnant.
-Je.. je n'aime pas l'histoire. »

Que voulez-vous que je réponde à ça ?
Heureusement (ou pas) Kado a changé de sujet.

« Tekmerak a-t-il déjà effectué son repérage ? Pour le prochain livre. »

L'évasion des joyeux gallurons, par Tekmerak ?

« Et bien, oui, je pense l'acheter très prochainement.
-Bien, Kado va se reposer afin d'être prêt pour sa lecture du soir.
-Au revoir Kado.
-Kado te dis au revoir également jeune Bob. »

Il s'est ensuite incliné vers moi puis est parti.

« Vous l'avez rencontré comment ? »

Perdu dans mes pensées, j'ai mis un moment avant de comprendre qu'il me parlait.

« Qui Kado ?
-Oui.
-Et bien, comme toi, je mangeais par là et il s'est invité à côté de moi. Il s'est alors mis à faire la conversation.
-Ca fait longtemps qu'il est la ?
-Plus longtemps que moi.
-Et il est toujours comme sa ?
-Non, des fois il est grand, blond aux yeux bleu et parle en vers. »

Commençait à me fatiguer avec ces questions.
Devant le ton brusque de ma réponse, il a baissé les yeux et c'est tut quelques minutes.
J'ai immédiatement regretté d'avoir été si peu patient.
Faut dire que j'étais un peu nerveux à cause de l'évasion de ce soir.
Mais finalement il est revenu à la charge.

« Vous avez des conseils à donner à un nouveau ? »

J'ai faillit lui répondre : « Un seul, évite de déranger les gens quand ils essaient d'être tranquille. »
Mais je me suis dit que je pouvais bien faire un effort pour être sympa, de toute façon c'est la dernière fois que je le vois.

« Et bien, tente de garder une hygiène de vie correcte, ça t'évitera pas mal de maladie... Mais fait gaffe, dans les sanitaires, le gang du serpent rôde et viole ceux qui passent, le tout c'est de passer alors qu'ils violent déjà quelqu'un, comme ça, ils te laisseront tranquilles. Et fait aussi gaffe quand tu te laves, certaines personnes s'introduisent dans les cabines pour voler les fringues... Et fait gaffe aux mecs qui viennent gentiment vers toi, la plupart d'entre-eux essaient de te faire sourire pour mieux te voler tes dents. »

Une expression que j'ai entendue quelque part et que je trouve marrante.

« Je tenterais de m'en rappeler. »

Ouai ouai.

« Bon, désolé petit, mais il faut que j'y aille.
-Au revoir.
-Ouai, salut»

Je suis retourné dans ma cellule, ai prévenue mon voisin que l'évasion se déroulerait cette nuit, puis me suis allongé.

Maintenant, j'écris ces quelques lignes afin de raconter ma journée, une fois ceci finit, je vais tenter de dormir pour être prêt à m'évader ce soir.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeMer 9 Juin 2010 - 20:52

Bref mais bon. Je n'ai pas le temps de détailler car je n'ai lu que les grandes lignes et que je vais pas tarder à me coucher, mais le repas me rappelle vaguement la nourriture qu'on me sers à mon self.
J'aime!
Sur ce, bonsoir!
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 17:05

heu... Up comme disent les djeunes
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 18:58

Hello Tek,

Désolée du retard, mais je vois que tu as la technique pour faire un rapel à l'ordre !

Voici donc ce que j'ai relevé :

Citation :
Dans un coin de la pièce, un « cuisiniers »
enlever le "s" a cuisinier

Citation :
cette organisation et cette passivité m'émerveille
m'émerveillent

Citation :
t'apprendra ça vec l'expérience. »
apprendras

Citation :
J'ai pris la deuxième assiettes
assiette

Citation :
cheveux bruns coupés court
brun coupé

Citation :
quoi qu'un peu maigre
en un seul mot il me semble : quoiqu'un

Citation :
-Tu comprendra bien assez tôt.
comprendras

Citation :
pris l'écuelle que je lui avais pris
prise

Citation :
Kado a finis la mienne et celle de Bob la bricole
fini

Citation :
et sur plein d'autre truc
autres trucs

Citation :
une bourse remplit et un nécessaire de crochetage, au cas ou...
remplie

Citation :
qu'un des gangs local
locaux

Citation :
« Comment les a tu récupérés?
as-tu

Citation :
Il ne te l'aurais jamais donné contre un sourire
aurait

Citation :
Kado et Tekmerak parlait d'un livre que Tekmerak
parlaient

Citation :
Il n'aurait pas pus choisir un livre que je connaisse ?
pu

Citation :
Kado te dis au revoir également jeune Bob.
dit

Citation :
Non, des fois il est grand, blond aux yeux bleu et parle en vers.
bleus

Citation :
J'ai faillit lui répondre : « Un seul, évite de déranger les gens quand ils essaient d'être tranquille. »
failli / tranquilles

Citation :
ai prévenue mon voisin que l'évasion se déroulerait cette nuit
prévenu

Il y a tellement de fautes que j'ai du en oublier .... fais tu une relecture de ton texte ?

Sinon pour le fond, on apprend qui est Tek, pourquoi il est là et à quelle période on se trouve. On peut lire qu'il a tout de même un peu de coeur.
Ce qui me parait étrange c'est qu'il envisage de s'évader la nuit même. Comme ça tout d'un coup. Depuis un an il poireaute ....et hop il va s'évader.

J'ai étais surprise que Tek puisse prendre deux assiettes...comme ça, dans un endroit aussi glauque j'imaginais des rationnements. Enfin c'est un détail.

Je n'ai pas très bien compris qui est Kado. Un prisonnier ? quelqu'un qui bosse là ?
Car il a accès a beaucoup de choses pour un prisonnier...il va même ouvrir la porte de Tek le soir même. Pour quelqu'un qui bosse là....pourquoi chercher a s'évader ...suis complètement dans le brouillard ...

Le style est toujours aussi .... cru
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 19:08

"fais tu une relecture de ton texte ?"

Ba... je croyais l'avoir faite... j'ai peut-être oublié... ou alors j'ai pas été très efficace...

Ba en fait, Tek dois bien partir un jour, pourquoi attendre une semaine ? D'autant que son plan était déja près, il lui manquait juste le moyen de sortir de sa cellule.

"J'ai étais surprise que Tek puisse prendre deux assiettes...comme ça, dans un endroit aussi glauque j'imaginais des rationnements."
Essaie de te mettre à la place du cuistot, ça fait 10 ans que tu bosse la-bas et pour la premiere fois, non seulement un client n'insulte pas ta bouf, mais en plus il te demande du rab... comment refuser ? c'est le plus beau jour de sa vie^^

Sinon, non Kado est un prisonnier, et il n'a pas accès à plus de choses que Tek (enfin, en principe)... D'ailleurs c'est Tek qui va ouvrir la porte de Kado, je vois pas ce qui t'a fais croire le contraire (j'ai pas eu l'impression d'être ambigüe... et je me suis relue la et je vois pas...).

Merci Very Happy
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 19:24

oups j'ai oublié que Kado parlait à la troisième personne...donc j'ai du inverser le dialogue a un moment ou a un autre...méa culpa devil2

Citation :
D'autant que son plan était déja près,

je dois avoir la tête persée parce que je ne me rapelle pas que tu le mentionne...et je n'avais pas compris que les outils étaient pour sortir de sa cellule....bon je rame un peu ! affraid

Enfin au plairsir de lire la suite !
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 19:36

Je crois pas que je le mentionne, mais j'en parle au chapitre suivant en fait ^^ (oui forcement, tu peux pas le savoir ducoups)
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 21:17

Bon j'enchaine avec la suite, un chapitre pas tres long

Chap. 3

Un an, un an à vivre dans cette prison, un an à chier dans un sceau, à bouffer de la m***e... Et voilà que d'un coup tout ce goupille pour que je puisse m'évader, en une journée Kado a fait plus que moi en un an... Comment ne pas avoir de doutes dans une telle situation ?
Pourtant, ce ne sont pas les doutes qui me gênent à l'heure actuelle, c'est plutôt l'impression d'être une vraie brèle, de m'être fait ridiculiser par Kado... C'est vexant quoi, je tente de m'évader depuis un an, je tente de récupérer mon matériel depuis un an, et la Kado se pointe comme une fleur, et il me donne tout... Et ce, en moins d'une heure !

Tant qu'il se contente de me défoncer au jeu de go, ça va, c'est son truc, pas le mien... Mais là, préparer, échafauder et exécuter des plans, c'est mon domaine, c'est là que je suis le meilleur. La preuve : comme je l'ai dit précédemment, j'étais un assassin, en fait il m'arrivait aussi d'être voleur, voir espion, les compétences nécessaires étant quasiment les mêmes je faisais ce qui rapportait le plus... Ce qui était souvent des assassinats... Bref, j'étais donc dans une branche nécessitant beaucoup de discrétion et tout... Pourtant qu'on se le dise, quiconque tend l'oreille m'entendra marcher, je mets deux fois plus de temps que mes « collègues » à escalader un mur, je ne maitrise pas vraiment les combats au corps à corps, je ne suis pas particulièrement souple, agile et rapide... En fait, a priori j'ai tout d'un assassin de seconde zone... Et pourtant j'étais un des, si ce n'est le, meilleur assassin de tout l'Ertickos. Et si c'était le cas, c'est parce que je compensais mes défauts par mon intelligence : les plans que j'échafaude sont ingénieux et sans failles, je pense toujours à tout, je trouve toujours une solution et une fois sur le terrain je suis capable d'analyser une situation et de réagir bien plus vite que n'importe qui d'autre... J'ai acquis une réputation d'ingéniosité et de vivacité d'esprit dont peu peuvent se vanter... Et là, un mec que personne ne connait se ramène et me permet de m'évader...

Parfois, je me surprends à espérer que l'évasion échoue, ce qui démontrerait que finalement Kado non plus n'arrive pas à s'évader... Et comme ça, ça me laisserait une nouvelle chance prouver que je peux réussir à préparer une évasion... L'avantage de cet état d'esprit, c'est que quoi qu'il se passe, je serais contents... Le défaut, c'est que quoi qu'il se passe, j'aurais une raison de ne pas m'en réjouir...
Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, je n'ai pas réussi à m'endormir... Enfin... En fait, je crois que j'ai réussis à m'assoupir une petite heure, mais n'ayant pas rêvé, je n'en suis pas sûr... Pour m'occuper, j'ai utilisé la dague que Kado m'avait donné, pour graver un message sur ma planche de bois qui me servait de lit. Ce message était évidemment destiné à mes gardes.
Et voilà ce qu'il disait :


« Et oui les gars, je me suis évadé.
Hahaha, je vous ai bien niqué »

Bon ce n'est ni très fin, ni très intelligent, mais ça m'a fait du bien. Depuis que j'ai écrit ça, je me sens plus serein. Et puis, faut bien que je m'occupe.

Enfin, je pense que je suis revenue dans ma cellule depuis un moment, et je n'ai pas entendu de garde depuis longtemps, en général ils ne font pas de rondes pendants un moment, et je crois qu'on y est.

Avant de partir, je vous fais un petit récapitulatif de ce que m'a donné Kado : Une dague en acier d'assez bonne qualité, hélas, elle est bien émoussée, la faute au gang du serpent qui l'a utilisé un paquet de fois... Je l'aurais bien aiguisée avec une pierre qui traînait dans ma cellule, mais le bruit aurait pu ameuter les gardes, ou réveiller les prisonniers, qui, lors de mon évasion, m'auraient suppliés de les emmener avec eux, faisant un raffuts que les gardes auraient forcement entendues...
J'avais aussi une hache de lancer, enfin, une hachette de lancer en fait, suffisamment légère et petite pour ne pas me gêner une fois accrochée à ma ceinture, mais suffisamment lourde pour ouvrir le crane de mes victimes, elle était parfaitement équilibrée.
Avec ça, j'avais une bourse remplie de pièces. Je ne suis pas con, je savais qu'une fois arrêté, je ne pourrais pas forcement remettre les pieds en Ertickos, j'avais donc rempli ma bourse avec des pièces de tous les pays voisins. Évidemment, ma bourse n'étant pas sans fond, je n'avais pas beaucoup de pièces de chaque pays... Mais j'en avais suffisamment pour survivre le temps d'en trouver plus, enfin, d'après mes calculs en tout cas... La frontière la plus proche étant celle entre l'Ertickos (forcement...) et l'Alcare, j'ai majoritairement pris des devises Alcarites, mais à l'époque où j'ai rempli cette bourse, l'Alcare semblait être au centre des plans d'expansions de l'empire céleste, j'ai donc aussi pris pas mal de monnaies de l'empire... Et à en croire Bob, j'ai eu raison de le faire.
Entonnement, la bourse est pleine, le gang du serpent ne l'a donc pas utilisée une seule fois...
La dernière chose que Kado m'a passée est évidemment, mon nécessaire de crochetage (je n'ouvre pas les portes avec des dagues, des hachettes, ou des bourses). Mon kit comprenait cinq entraineurs de tailles différentes, ainsi que vingt crochets palpeurs de tailles et de formes variables. Le tout ayant été fait sur commande par un des meilleurs artisans de tout l'Ertickos, du très haut de gamme. Dit comme ça, on dirait que j'essaie de vous le vendre...
Enfin, faut que j'y aille... J'emporte ce journal avec moi, et je pense continuer de le mettre à jour, enfin, on verra.
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