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 le mur - Nouvelle

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MessageSujet: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 23 Sep 2007 - 13:11

J'ai enfin fini la nouevlle que je dois écrire pour l'école sur "comment je vois la Belgique en tenant compte du problème politique actuel"

J'accepte tout commentaire et remarques acr c'est la toute première histoire que j'écris

Pour ceux qui ont le courage de le lire
-------------------------------------------------------------------------------------
Le mur


Les affaires sont prêtes, les adieux sont faits, c’est dimanche et il est temps pour nous de quitter cet endroit bien agréable après ce week-end riche en découvertes et en repos pour regagner notre cher foyer Bruxellois. Nous quittons à regret ce petit village d’Overijse. Demain, lundi, c’est le début d’une nouvelle semaine de travail pour toute la famille.
Tout est dans la voiture, nous partons enfin. Il fait beau, les oiseaux chantent et la bonne humeur règne tout autour de nous.
- Ils ont annoncé du beau temps pour toute la semaine, annonçe maman l’air rayonnant malgré l’approche du stress habituel accompagnant le commencement de la semaine.
Papa fredonne doucement au volant de notre bonne vieille Renault Espace.
- Nous sommes presque arrivés, déclare-t-il entre deux sifflotements.
- Ouais et l’école aussi arrive malheureu….
Un freinage brutal inattendu m’empêche de terminer ma réflexion. Sans trop comprendre ce qui se passe, je jette un coup d’œil par la fenêtre et j’aperçois des policiers, révolvers à la ceinture nous barrant la route.
- Que se passe-t-il ? demandai-je, inquiète
- Je n’en sais rien, on dirait qu’ils sont décidés à ne laisser passer personne, dit mon père, agacé
- Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’on a fait nous ? On a rien fait nous. Hein maman ? interroga mon frère.
- Arrête de geindre trouillard ! le taquinai-je
Je dis ca mais je ne suis pas non plus très rassurée en voyant ces hommes armés jusqu’aux dents. Je vois même des hélicoptères de l’armée Belge survoler cette espèce de frontière impénétrable. Mon père sort de la voiture sous l’ordre d’un militaire au crâne rasé et au regard meurtrier. J’en ai froid dans le dos. L’homme parle et mon père proteste sans se soucier des armes prêtes à être utilisées qui pendent à la ceinture du militaire.
- Pourquoi ils ne nous laissent pas pass…
- Chut !
Mon frère se tait directement. Je viens d’apercevoir l’homme au revolver retirer l’arme de sa ceinture et appuyer sur la gâchette.
- Non !
Mais c’est trop tard ! La balle a quitté le canon de l’arme pour aller se loger dans la poitrine de mon père. Des cris, des pleurs. Le noir autour de moi. Tout est au ralenti. Que se passe-t-il ? Je vois mon père, aux pieds de l’homme chauve dans une flaque de sang. Ce sang, c’est celui de l’homme qui m’a vu naitre, l’homme qui m’a vu grandir. Tout va trop vite. Sans quitter le corps inerte des yeux, je sens qu’on me tire en dehors de la voiture. Cela doit être ma mère.
Nous courrons dans la forêt, nous ne nous lâchons plus, pour ne pas se perdre, pour avoir de la force.
Une fois à bonne distance de cette frontière, nous nous accordons une pause pour reprendre nos esprits. C’est là que nous réalisons que nous venons de perdre un mari, un père, un être qui nous est cher. Comment vivre avec cette idée ?
Il faut trouver un moyen de rentrer à la maison, pour ne pas mourir de faim, de froid.
- On a de l’argent ? demandai-je à ma mère, qui pleure encore
- Oui, un petit peu. On peut vivre deux ou trois jours grand maximum avec ca, me répond-elle avec grande peine.
- C’est déjà ca. Il faut trouver une ville et acheter un maximum de vivres. A combien de kilomètres est la commune flamande la plus proche ?
Aucune réponse…ma mère recommence à marcher.
- Maman, où vas-tu ?
Toujours pas de réponse…
Je prends mon frère par la main et m’élance à sa suite.
- Tu peux peut-être nous expliquer où tu comptes aller comme ca… m’écriai-je
- Où je vais ? explose-t-elle. Où ? Figure toi que je n’en ai pas la moindre idée ! Je sais juste qu’on ne pourra peut-être jamais retourner chez nous et qu’on est coincé chez des flamands… Pourquoi est-ce juste maintenant que les flamands tracent des frontières ? Pourquoi ? Ils ne pouvaient pas attendre une semaine ? Pourquoi faut-il que cela tombe sur nous ? Et en plus, votre père est ….
Elle fond en larmes.
- On va s’en sortir…Je te le promets, fais-je pour la rassurer malgré ma crainte de ne pouvoir tenir cette promesse. Il y a sûrement une faille dans leur système. Ils n’ont quand même pas érigé cette frontière en deux jours afin de ne laisser rentrer ou sortir personne ! Il y a certainement un moyen ! Je ne peux me résoudre à passer le reste de ma vie sur une terre qui m’est presque inconnue. Je ne veux pas tout recommencer. La vie d’une adolescente n’est-elle pas déjà assez dure comme ca ? Revèrai-je l’endroit qui m’a vu grandir, la maison remplie de mes souvenirs d’enfance ? J’en doute.
Sur ces mots, nous nous remettons en route sans trop savoir où nous allons.
- Mais bien sûr ! m’écriai-je. Si nous avons été arrêté à la frontière linguistique, nous sommes alors, si je me souviens bien de mon cours de géo, au cœur de la forêt de Soignes ! Comment n’ai-je pas reconnu cet endroit ? Donc, nous ne sommes pas si loin de chez nous et il y a une commune tout près, Hoeilaart non ?
- Oui, c’est vrai, dit mon frère. Mon copain Mike habite là, je pense !
- Et …
Je n’ai pas le temps de continuer, un avion de l’armée survole l’endroit où nous nous trouvons.
- A terre ! ordonnai-je par instinct.
Ils s’exécutent et s’aplatissent sur le sol comme poussés par une force inconnue. On écoute le bruit du moteur s’éloigner jusqu’à ne plus l’entendre du tout. Plus un bruit. Je me relève ainsi que mon frère et ma mère quand on entend quelqu’un venir vers nous. A nouveau le nez dans la terre, j’écoute le pas lourd écraser le tapis de feuilles mortes. C’est peut-être le militaire chauve qui nous a vus nous enfuir et qui veut en finir avec notre famille. Comment le savoir ? Ca va être au destin de choisir. Je lève la tête en m’apercevant que le bruit de pas a cessé. Un homme nous regarde de toute sa hauteur en nous interrogeant du regard. Voyant, à mon grand soulagement que ce n’est pas le meurtrier de mon père, je me lève, tout en gardant mes distances. Mon frère et ma mère font de même. Je veux lui demander ce qu’il veut mais ma mère me devance :
- Qui êtes-vous ?
- Je me posais exactement la même question à votre sujet, déclare-t-il avec un accent néerlandophone. Je suis bucheron et j’habite non loin d’ici. Mais dites-moi ? Vous êtes wallons ? Vous devriez être de l’autre côté non ? Et que faites-vous en plein milieu de la forêt ?
- En effet, nous sommes wallons et nous cherchons un moyen pour rentrer chez nous. Mon mari s’est fait tué par vos hommes alors que nous rentrions simplement d’un week-end culturel. Je ne sais pas trop ce qui a décidé les flamands à faire une frontière pareille mais c’est honteux, s’emporte ma mère.
- Les flamands ? Faire une frontière ? Mais ma petite dame, ce ne sont pas les flamands qui ont fait ça ! Figurez-vous qu’on aurait pris Bruxelles si on avait eu le choix.
- C’est vrai que vous auriez du prendre Bruxelles avec la Flandre, ça aurait été plus logique, pensai-je tout haut.
- Mais nous, on a rien pris du tout ! Je viens d’apprendre ce matin que les wallons avaient pris leur indépendance et tracé une frontière autour de leur région et de Bruxelles. Ils ont aussi conquis Rhode-St-Genèse pour avoir un lieu de passage entre la Wallonie et la capitale.
- Je ne vous crois pas ! dit-elle au bord des larmes.
- Vous ne me croyez pas ? Venez, vous me croirez !
Il se retourne et marche suivi de ma mère, mon frère et moi-même. Où nous emmène-t-il ? Peut-être est-ce un traitre ?
Nous marchons dans la direction fuie dix minutes auparavant. Après cinq minutes, je crois vraiment qu’il nous livre aux wallons afin de nous exécuter comme notre père.
Mais ma crainte s’apaise vite quand je vois qu’il s’arrête devant un grillage marquant la limite à ne pas franchir. Sur ce grillage est affiché :

CE GRILLAGE NE PEUT ETRE FRANCHI SOUS AUCUN PRETEXTE SOUS PEINE DE MORT.
L’armée Wallonne d’occupation

Je lève la tête et je vois des avions patrouiller au-dessus de la frontière pour signaler toute infraction. Ca fait peur. La Belgique n’existe plus. Vont-ils construire un mur comme à Berlin…


Dernière édition par le Dim 23 Sep 2007 - 14:21, édité 3 fois
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Iron
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 23 Sep 2007 - 13:30

Asahi a écrit:

Le mur

Les affaires sont prêtes, les adieux sont faits, c’est dimanche et il est temps pour nous de quitter cet endroit bien agréable après ce week-end riche en découvertes et en repos pour regagner notre cher foyer Bruxellois. Nous quittons à regret ce petit village d’Overijse. Demain, lundi, c’est le début d’une nouvelle semaine de travail pour toute la famille.
Tout est dans la voiture, nous partons enfin. Il fait beau, les oiseaux chantent et la bonne humeur règne tout autour de nous.
- Ils ont annoncé du beau temps pour toute la semaine ;(ici, ne mets pas ";", une simple virgule suffit) annonça (annonce (si tu fais ton récit au présent, alors tu dois mettre ça au présent)) maman l’air rayonnant malgré l’approche du stress habituel accompagnant le commencement de la semaine.
Papa fredonnait (pareil...mets "fredonne") doucement au volant de notre bonne vieille Renault Espace.
- Nous sommes presque arrivés ; (remplace par une virgule) déclara-t-il (déclare-t-il) entre deux sifflotements.
- Ouais et l’école aussi arrive malheureu….
Un freinage brutal inattendu m’empêche de terminer ma réflexion. Sans trop comprendre ce qui se passe, je jette un coup d’œil par la fenêtre et j’aperçois des policiers, révolvers à la ceinture nous barrant la route.
- Que se passe-t-il ? demande-je, inquiète (remplace "demande-je" par "demandai-je")
- Je n’en sais rien, on dirait qu’ils sont décidés à ne laisser passer personne ; (mets une virgule, et non un point-virgule) dit mon père, agacé
- Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’on a fait nous ? On a rien fait nous. Hein maman ? interroge mon frère.
- Arrête de geindre trouillard ! le taquine-je (le taquinai-je)
Je dis ca mais je ne suis pas non plus très rassurée en voyant ces hommes armés jusqu’aux dents. Je vois même des hélicoptères de l’armée Belge survoler cette espèce de frontière impénétrable. Mon père sort de la voiture sous l’ordre d’un militaire au crâne rasé et au regard meurtrier. J’en ai froid dans le dos. L’homme parle et mon père proteste sans se soucier des armes prêtes à être utilisées qui pendent à la ceinture du militaire.
- Pourquoi ils ne nous laissent pas pass…
- Chut !
Mon frère se tait directement. Je viens d’apercevoir l’homme au revolver retirer l’arme de sa ceinture et appuyer sur la gâchette.
- Non !
Mais c’est trop tard ! La balle a quitté le canon de l’arme pour aller se loger dans la poitrine de mon père. Des cris, des pleurs. Le noir autour de moi. Tout est au ralenti. Que se passe-t-il ? Je vois mon père, aux pieds de l’homme chauve dans une flaque de sang. Ce sang, c’est celui de l’homme qui m’a vu naitre, l’homme qui m’a vu grandir. Tout va trop vite. Sans quitter le corps inerte des yeux, je sens qu’on me tire en dehors de la voiture. Cela doit être ma mère.
Nous courrons dans la forêt, nous ne nous lâchons plus, pour ne pas se perdre pour avoir de la force. (petite maladresse, ici)
Une fois à bonne distance de cette frontière, nous nous accordons une pause pour reprendre nos esprits. C’est là que nous réalisons que nous venons de perdre un mari, un père, un être qui nous est cher. Comment vivre avec cette idée ?
Il faut trouver un moyen de rentrer à la maison, pour ne pas mourir de faim, de froid.
- On a de l’argent ? demande-je (demandai-je) à ma mère, qui pleure encore
- Oui, un petit peu. On peut vivre deux ou trois jours grand maximum avec ca.(mets une virgule au lieu du point) me répond-elle avec grande peine.
- C’est déjà ca. Il faut trouver une ville et acheter un maximum de vivres. A combien de kilomètres est la commune flamande la plus proche ?
Aucune réponse…ma mère recommence à marcher.
- Maman, où vas-tu ?
Toujours pas de réponse…
Je prends mon frère par la main et m’élance à sa suite.
- Tu peux peut-être nous expliquer où tu comptes aller comme ca… m’écrie-je (m'écriai-je)
- Où je vais ? explose-t-elle. Où ? Figure toi que je n’en ai pas la moindre idée ! Je sais juste qu’on ne pourra peut-être jamais retourner chez nous et qu’on est coincé chez des flamands… Pourquoi est-ce juste maintenant que les flamands tracent des frontières ? Pourquoi ? Ils ne pouvaient pas attendre une semaine ? Pourquoi faut-il que cela tombe sur nous ? Et en plus, votre père est ….
Elle fond en larmes.
- On va s’en sortir…Je te le promets ; (mets une virgule au lieu du point virgule) fais-je (pas "fais-je" mais "fis-je") pour la rassurer malgré ma crainte de ne pouvoir tenir cette promesse. Il y a sûrement une faille dans leur système. Ils n’ont quand même pas érigé cette frontière en deux jours afin de ne laisser rentrer ou sortir personne ! Il y a certainement un moyen de passer ! Je ne peux me résoudre à passer le reste de ma vie sur une terre qui m’est presque inconnue.
Sur ces mots, nous nous remettons en route sans trop savoir où nous allons.
- Mais bien sûr ! m’écrie-je. (m'écriai-je) Si nous avons été arrêté à la frontière linguistique, nous sommes alors, si je me souviens bien de mon cours de géo, au cœur de la forêt de Soignes ! Comment n’ai-je pas reconnu cet endroit ? Donc, nous ne sommes pas si loin de chez nous et il y a une commune tout près, Hoeilaart non ?
- Oui, c’est vrai. (remplace le point par une virgule) dit mon frère. Mon copain Mike habite là, je pense !
- Et …
Je n’ai pas le temps de continuer, un avion de l’armée survole l’endroit où nous nous trouvons.
- A terre ! ordonne-je (ordonnai-je) par instinct..
Ils s’exécutent et s’aplatissent sur le sol comme poussés par une force inconnue. On écoute le bruit du moteur s’éloigner jusqu’à ne plus l’entendre du tout. Plus un bruit. Je me relève ainsi que mon frère et ma mère quand on entend quelqu’un venir vers nous. A nouveau le nez dans la terre, j’écoute le pas lourd écraser le tapis de feuilles mortes. C’est peut-être le militaire chauve qui nous a vus nous enfuir et qui veut en finir avec notre famille. Comment le savoir ? Ca va être au destin de choisir. Je lève la tête en m’apercevant que le bruit de pas a cessé. Un homme nous regarde de toute sa hauteur en nous interrogeant du regard. Voyant, à mon grand soulagement que ce n’est pas le meurtrier de mon père, je me lève, tout en gardant mes distances. Mon frère et ma mère font de même. Je veux lui demander ce qu’il veut mais ma mère me devance :
- Qui êtes-vous ?
- Je me posais exactement la même question à votre sujet.(virgule au lieu du point, et enlève la majuscule après) Déclare-t-il avec un accent néerlandophone. Je suis bucheron et j’habite non loin d’ici. Mais dites-moi ? Vous êtes wallons ? Vous devriez être de l’autre côté non ? Et que faites-vous en plein milieu de la forêt ?
- En effet, nous sommes wallons et nous cherchons un moyen pour rentrer chez nous. Mon mari s’est fait tué par vos hommes alors que nous rentrions simplement d’un week-end culturel. Je ne sais pas trop ce qui a décidé les flamands à faire une frontière pareille mais c’est honteux ; (mets une virgule au lieu du point virgule)s’emporte ma mère.
- Les flamands ? Faire une frontière ? Mais ma petite dame, ce ne sont pas les flamands qui ont fait ça !! Figurez-vous qu’on aurait pris Bruxelles si on avait eu le choix.
- C’est vrai que vous auriez du prendre Bruxelles avec la Flandre, ça aurait été plus logique ; (enlève le point virgule, mets une virgule) pense-je tout haut. (pensai-je tout haut)
- Mais nous, on a rien pris du tout ! Je viens d’apprendre ce matin que les wallons avaient pris leur indépendance et tracé une frontière autour de leur région et de Bruxelles. Ils ont aussi conquis Rhode-St-Genèse pour avoir un lieu de passage entre la Wallonie et la capitale.
- Je ne vous crois pas ! dit-elle au bord des larmes.
- Vous ne me croyez pas ? Venez, vous me croirez !
Il se retourne et marche suivi de ma mère, mon frère et moi-même. Où nous emmène-t-il ? Peut-être est-ce un traitre ?
Nous marchons dans la direction fuie dix minutes auparavant. Après cinq minutes, je crois vraiment qu’il nous livre aux wallons afin de nous exécuter comme notre père.
Mais ma crainte s’apaise vite quand je vois qu’il s’arrête devant un grillage marquant la limite à ne pas franchir. Sur ce grillage est affiché :

CE GRILLAGE NE PEUT ETRE FRANCHI SOUS AUCUN PRETEXTE SOUS PEINE DE MORT.
L’armée Wallonne d’occupation

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:pirat:

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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 23 Sep 2007 - 13:56

Merci beaucoup, c'est super cool ca !!

Et aussi non, le texte en lui même est bien ou pas?
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 23 Sep 2007 - 14:07

Il montre bien tes craintes.
J'aime bien la façon dont tu fais basculer les évènements.
Une famille rentre de vacances, simplement et 5 lignes plus tard, ce qu'il en reste fui dans les bois.

Petit détail sans doute : lorsque tu montres les craintes de ton héroïne ("Je ne peux me résoudre à passer le reste de ma vie sur une terre qui m’est presque inconnue"), je pense que tu pourrais aussi aborder des problèmes et des craintes plus intimes. Forcée de rester du mauvais coté de la frontière, c'est sa vie qu'elle va être obligée d'abandonner. Ses vêtements, sa maison, ses jouets, son école, ses amis, les membres de sa familles qui sont toujours de l'autre coté.....
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 23 Sep 2007 - 14:09

Oui, c'est vrai que c'est une bonne idée !

merci !
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 23 Sep 2007 - 14:14

Ben...le texte en lui-même est pas mal, même excellent. Il relate un futur qui serait vraiment catastrophique, ce serait le pire scénario possible pour la Belgique. Un scénario dans lequel l'ONU et l'UE interviendraient certainement, mais qui malgré tout reste possible (bien qu'effrayant).

A plus petite échelle (celle des personnages), je ne vois qu'un petit problème, lorsque le père meurt. Tu décris la scène très bien, et tu montres aussi le traumatisme qui s'installe chez les autres membres de la famille.

Mais te devrais retranscire ce traumatisme de manière plus dramatique tout au long du récit, presque dans chaque paragraphe. On voit bien que tu as tenté de le faire (en disant que la mère pleure et pleure encore, etc), mais tu as un peu minimalisé la catastrophe. La perte d'un père (ou de tout autre membre de la famille) est sûrement quelque chose d'atroce, d'impossible à surmonter, surtout en de tels circonstances. J'essayerais personnellement de renforcer ce sentiment de perte de courage et de volonté par plusieurs phrases bien soignée mais violentes, dans lesquels par exemple la petite fille voit le sang sur son T-Shirt ou sur ses mains et immédiatement son coeur chavire et le monde tout autour semble s'écrouler.

Mais après, la nouvelle est centrée sur la Belgique et par sur la perte du père, me diras-tu. C'est toi qui voit génial

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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 23 Sep 2007 - 14:18

Oui j'avoue que ca doit peut-être être soutenu tout au long du récit....
Je vai voir ce que je peux faire...

J'ai édité le texte
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 23 Sep 2007 - 15:42

Petite suggestion pour aller dans le sens de la remarque d'Iron :

Je modifierais ce paragraphe :
Citation :
Sur ces mots, nous nous remettons en route sans trop savoir où nous allons.
- Mais bien sûr ! m’écriai-je. Si nous avons été arrêté à la frontière linguistique, nous sommes alors, si je me souviens bien de mon cours de géo, au cœur de la forêt de Soignes ! Comment n’ai-je pas reconnu cet endroit ? Donc, nous ne sommes pas si loin de chez nous et il y a une commune tout près, Hoeilaart non ?

"Sur ces mots, nous nous remettons en route. Nous n'avons pas vraiment de destination. Simplement, il nous est impossible de rester sur place. Alors nous avançons.
Dans mon esprit, le coup de feu retentit encore et encore. L'émotion me submerge. J'ai peur. Je regarde mon frère qui me tient la main. Si fort.. Maman regarde autours d'elle. Elle cherche un point de repère sans doute. Les larmes continuent d'innonder ses joues. Mais elle veut nous sortir de ce guet-apen. Pour ne pas me laisser submerger par mes sentiments, je fais comme elle. Je cherche une solutions. Nous avons été arrêté près de la frontière linguistique, je crois. Que disait-ils déjà dans les cours de géo? Oui! je me souviens ! Nous sommes au cœur de la forêt de Soignes ! Comment n’ai-je pas reconnu cet endroit ? Donc, nous ne sommes pas si loin de chez nous et il y a une commune tout près, Hoeilaart non ?
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 23 Sep 2007 - 15:47

Oui, en gros, c'est exactement ça :pirat:

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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeLun 24 Sep 2007 - 13:45

J'aimerais bien modifier quelque chose pour que se soit parfait mais le problème c'est que mon texte doit faire deux pages.
Si je rajoute quelque chose, ca en fait trois !!! Et ca m'énerve !! mais aussi non, merci beaucoup pour vos conseils !
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 30 Sep 2007 - 17:47

Je ne suis pas d'accord avec les corrections sur la conjugaison apportées par Iron. Ton texte est au présent, il n'y a donc pas lieu de mettre du passé simple (à moins qu'une règle en français que je ne connais pas existe pour cela). Laisse donc tout au présent, comme tu l'avais fait initialement.

J'ai beaucoup aimé le début. L'écriture est mature. On se plonge bien dans l'histoire.

En revanche, je n'ai pas cru à la suite : les enfants et leur mère viennent de perdre l'homme de la famille, et l'adolescente-héroïne semble à peine ébranlée. Elle se remet de suite.

Comme l'a suggéré Iron, tu devrais t'étendre sur la tristesse de la perte du père (mais ce n'est pas facile étant donné que le sujet principal doit être la Belgique dans le futur), et enlever tout le passage "non crédible" qui suit. Je propose de faire courir la famille, apeurée, jusqu'à la frontière, où ils constatent que la Belgique n'est plus. Tu peux alors plus insister sur le sujet.
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 30 Sep 2007 - 20:22

Mon texte est rendu mais je modifierai peut-être mon texte et je pourrais même le continuer aussi ...


Merci beaucoup pour vos conseils !
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeSam 20 Oct 2007 - 20:37

Ca y est, j'ai les points...

J'ai eu 16/20 !! je suis super contente !!

Merci à vous tous !
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeSam 20 Oct 2007 - 20:47

La classe! Tu dois être bien fière!
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MessageSujet: Re: le mur - Nouvelle   le mur - Nouvelle Icon_minitimeDim 21 Oct 2007 - 10:51

Ouaich, bravo à toi !!! ^^
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