Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 La femme qui regardait par la fenêtre

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



La femme qui regardait par la fenêtre Empty
MessageSujet: La femme qui regardait par la fenêtre   La femme qui regardait par la fenêtre Icon_minitimeDim 5 Jan 2014 - 11:18

Bonjour et bonne année!
Pour commencer 2014, voici le début d'une nouvelle qui pourrait s'appeler tout simplement Maggie.


La femme qui regardait par la fenêtre


Il m'arrive parfois, bien malgré moi, de lever les yeux sur les fenêtres des rues où je me promène.
Les années s'effacent alors, et me ravissent au présent. Je retrouve la Corniche au-dessus du port, les matins de novembre quand la pluie cingle, l'immeuble accosté sur l'arsenal.
Là-haut, derrière la vitre elle regarde, mais ne me voit pas, semble questionner l'horizon. Elle est là du matin jusqu'au soir, accordant seulement à la nuit un repos que j'imagine érodé d'insomnies.
On dirait qu'elle attend. Ou plutôt qu'elle a cessé d'attendre.
Je cherche à comprendre, à travers le voile des rideaux, rendus ternes par la pâleur du fantôme. Est-ce un homme dans ses pensées, un enfant ? Peut-être n'y a-t-il personne, au cœur d'une solitude qui dérive.
Mais c'est moi le fantôme.
Je ne crois pas qu'elle eut un jour remarqué ce garçon sur le trottoir d'en face, que subjuguait sa fragile apparition.
Dont je n'ai jamais su le nom.
Que je n'ai jamais su oublier, même l'ayant perdu pour toujours.



Maggie venait tout juste de fêter ses quinze ans.
Dom en avait dix-huit. Il entamait une carrière de soudeur dans le port de guerre, introduit par son père.
Maggie terminait son collège, que le sien, de père, n'avait pas commencé, lui qui espérait pour elle un avenir plus rose que la misère entretenue au zinc.
Chaque soir Maggie le ramenait du bar à la maison, avant qu'on jase, ce qui n'empêchait pas de jaser. Il était trop lourd pour qu'elle put le porter seule, et Dom, qui fréquentait les lieux en dehors des heures d'atelier, l'aidait à traîner le corps  jusque rue des Quatre Pompes. Après trois rues et cinq étages, ils le mettaient au lit devant la mère les larmes depuis longtemps versées, la soupe déjà froide éclaboussant dans l'évier.
Au moins il n'était pas en état de cogner.
Dom restait pour sa canette, qu'on lui gardait au frais, repartait au bar.
Jusque là, Dom n'avait jamais vu davantage en elle qu'une gamine, la fille unique d'un collègue de travail, un vieil ami de son père.
Ses quinze ans la révélèrent pour ainsi dire à ses yeux, comme sous la magie du noir dont elle s'encoignait les yeux, d'un maquillage détourné au Carrefour lors d'une virée entre copines.
Ses copines, elles, ne la reconnaissaient plus.
Elle avait changé. C'est qu'elle était amoureuse, maintenant, de Dom naturellement, qui mit bien des mois avant de se douter de quoi que ce soit.
Elle avait troqué ses survêts et ses jeans contre des appâts plus en rapport avec son état, offrant son regard brillant paillettes à l'indien. Dom, par-dessus la tête du père saoul une fois de plus, perdait la vue sous le tissu d'une robe. L'ombre d'une naissance annonçait qu'une femme était en train d'éclore, dans l'éveil prometteur des formes qui ne sont pas encore.
Son sang au garçon se précisa. L'indien avait trouvé sa squaw. Elle avait planté sa flèche dans le totem et il ne pensait qu'à déterrer la hache qui patientait sous l'herbage.
Revenir en haut Aller en bas
sombrefeline
Héros Légendaire
sombrefeline


Féminin Nombre de messages : 2284
Age : 38
Localisation : Le Grand Nord
Loisirs : Ecrire, dessiner, coudre et taquiner ses semblables avec des bouts de métal coupant
Date d'inscription : 21/04/2012

La femme qui regardait par la fenêtre Empty
MessageSujet: Re: La femme qui regardait par la fenêtre   La femme qui regardait par la fenêtre Icon_minitimeLun 6 Jan 2014 - 21:26

Je viens commenter dès que j'ai le temps, promis. Les autres, ne soyez pas timides !
Revenir en haut Aller en bas
sombrefeline
Héros Légendaire
sombrefeline


Féminin Nombre de messages : 2284
Age : 38
Localisation : Le Grand Nord
Loisirs : Ecrire, dessiner, coudre et taquiner ses semblables avec des bouts de métal coupant
Date d'inscription : 21/04/2012

La femme qui regardait par la fenêtre Empty
MessageSujet: Re: La femme qui regardait par la fenêtre   La femme qui regardait par la fenêtre Icon_minitimeJeu 9 Jan 2014 - 12:51

Alors, chose promise chose due !

Quelques remarques en préambule :

Citation :
Il était trop lourd pour qu'elle put le porter seule
Pour qu’elle puisse, plutôt.

Citation :
corps jusque
espace superflue

Voilà, sinon j’ai bien aimé l’écriture du texte, je trouve ça assez musical et fluide. Par contre, je suis un peu restée en dehors de l’histoire, pour moi, la narration reste un peu en dehors des personnages, du coup, j’ai eu du mal à leur trouver une réalité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



La femme qui regardait par la fenêtre Empty
MessageSujet: Re: La femme qui regardait par la fenêtre   La femme qui regardait par la fenêtre Icon_minitimeVen 10 Jan 2014 - 7:18

Oui, c'est bien ce que je craignais avec un récit rapporté de cette manière, il faudrait peut-être que je me rapproche des personnages; scènes plus concentrées, dialogues...à voir. Je mets une partie de la suite:

------------------------------------------------------------------------------------------------

Comme ils s'avéraient tout aussi timides l'un que l'autre la situation resta sans changement des semaines des mois durant. Dans le dos du père quand ils le trimbalaient sous les quarantièmes vomissants des nuits, leurs mains parfois se touchaient, profitant des hasards. Dans ces moments là plus un mot, ils perdaient conscience du corps entre eux pour s'imaginer seuls, comme deux amants qui se baladent au clair.
Une gêne, vite dissipée, s'installait quand à regret on relâchait le paternel. La mère les laissait dans la cuisine, absente au ballet des regards. Tout n'était d'ailleurs plus qu'absence chez cette femme fatiguée, burinée par la vie, qui en avait quitté les rivages sans espoir de retour.
Ils s'asseyaient l'un en face de l'autre, goûtant le silence et lui la bière, à petits coups, pas pressés, ces minutes là étaient plus torrides que des nuits d'amour, toutes à l'attente du désir, au désir de l'attente. Longtemps, chaque jour, emportant le père comme une fleur à un rendez-vous, ils effleuraient leur bras, levant des chaleurs, des orages qu'on n'entendait, ne voyait pas.
Au cours des mois les doigts s'accoutumèrent, dans les obscurités, glissaient le long d'un bras, d'un coude, cherchaient dans l'incident d'escalier le prétexte à de fortuites explorations, frôlant un tissu, une peau, une raideur, suivant la courbe, découvrant avec un effroi délicieux que de l'autre côté, on cherchait également.
Maggie donnait à ses copines le rapport de ces aventures nocturnes, grossissant le trait, rajoutant des avancées qui n'existaient qu'en projets, mais butant toujours sur l'essentiel, n'ayant pas l'imagination de ce qu'elle n'avait pas connu.
Un soir, entre deux étages, en rattrapant le vieux qui s'affaissait, Dom heurta un obstacle inhabituel, plein comme un trésor. Loin d'en paraître offusquée, Maggie affronta la main, vibrant comme la corde d'un navire, ne demandant qu'à lâcher les amarres. Ils flanquèrent le colis dans ses couettes, et rattrapèrent leur retard de devoirs d'amour. Cette nuit là ils le firent, enfiévrés par ces effleurements.
Le lendemain, à l'école, elle s'empressa d'annoncer la nouvelle, mais au moment d'explication tourna sur les détails, comme un secret dont la révélation aux yeux communs en éroderait le charme.
Du reste les coquelicots ne dissimulaient rien de leur idylle, bien que Dom eut craint pour la différence d'âge. Mais personne ne risquait de leur pianoter une morale, le père de Maggie ne décollant pas des seuls intérêts de son verre et la mère n'étant pas prête d'ouvrir le train d'atterrissage. Quant aux parents de l'apache, ceux là s'estimaient heureux d'avoir une bouche de moins à nourrir depuis qu'il payait son propre appartement, sa vie sexuelle étant le cadet de leurs soucis, ayant eux même deux gamins turbulents et un chômage en cours, cause divergence de point de vue avec chef d'atelier, douze points de suture et deux mois d'incapacité.
Ils officialisèrent au réveillon du nouvel an, devant les familles réunies aux Quatre Pompes, se fiancèrent le jour du printemps suivant, selon le désir de l'adolescente.
Ils fêtèrent l'événement en remplissant le bar d'une innocente allégresse, jusqu'à la fermeture, trois jours plus tard.
Elle marqua ses seize bougies en quittant l'école et accrocha ses robes chez Dom, route de la Corniche.
Par la fenêtre de la chambre, qui voyait sur l'arsenal, elle pouvait chaque matin suivre son apache partir pour l'embauche, avant de se remettre au lit prolonger la chaleur de l'absence.
La silhouette, reconnaissable par ce léger écart entre les jambes, traversait la porte Caffarelli, descendait la rampe vers les baraquements en oscillant comme une quille, puis disparaissait, se mêlant à la foule des bleus de travail. Bordant les cabanes de tôle, les immeubles en béton, les quais retenaient les navires de guerre qu'une armée d'ouvriers rafistolaient à bouts de chandelles.
Elle entretenait ce plaisir de femme mariée jusqu'au fond de la mâtinée, dévorant les dessins animés, les séries à la gloire de l'amour. Puis elle tombait la nuisette, sortait, usait la galerie Carrefour en rêvant des achats qu'elle ferait. L'après-midi elle allait rue des Quatre Pompes, échangeait un café dans le silence de la mère et rentrait avant Dom pour l'accueillir. Elle l'attendait derrière la porte, revêtue de sa nuisette, comme une femme attend son marin après les mois d'absence. Ils s'aimaient dans le couloir, à même le sol, ou contre le meuble à chaussures, cassèrent trois fois le miroir pendu au placard du chauffe-eau.
Le mercredi elle rendait visite aux anciennes copines, leur jouait parfois l'épouse modèle lors de réceptions, offrant thé, café et bonbons fraise, avant d'ouvrir la bière avec Dom.
Le soir les deux amoureux reprenaient le vieux, le transbahutant sous les réverbs pisseuses des lampadaires, remerciaient l'escalier d'une danse d'indiens.
Le vendredi soir, invariablement, Dom reprenait son quart de vigie près du baby, redevenait chef de clan, chef de tribu, glissant les heures parmi ses pareils, Nano, Ghislaine et les frères Calvez, experts en déménagements, mais sans les camions. Maggie aimait modérément se retrouver seule, la nuit dévoyée. Elle dînait devant quelque opus américain en mangeant de la glace à la banane, se couchait dans le creux formé par le corps absent.
Les week-ends, aux beaux jours, se passaient sur la côte, dans le mobile-home familial où Dom avait laissé son enfance, avec les parents, les frère et sœur, les cousins, les chiens. L'hiver on gardait la ville, dans les coups de griffe du vent, en attendant mieux.
Maggie et Dom s'aimaient, c'était beau comme dans les films qu'ils refaisaient dans chaque mètre carré de l'appartement, en cent pour cent acrylique.
Elle disait qu'il était son James Dean, lui l'appelait Marylin.
Elle avait dans la peau son style, travaillé sans relâche comme on respire, les genoux à l'écart, moulés dans le jean passé de mode, passé au soleil, passé à la machine, enfoncé dans deux bottes superbes enroulées au scotch, comme Don Johnson dans Harley Davidson et l'homme aux santiags. Dom l'avait vu plus de cent fois, voulait la même moto que Robert Malboro, mais noyait chaque sou de côté dans le fond ambré de son verre.
Elle voulut trouver un emploi, s'envisageait caissière, ou actrice. Dom, lui, ça ne l'emballait pas plus que ça, il pouvait gagner pour deux, mais la petite qui gérait le ménage voyait bien qu'avec un seul salaire on n'y arriverait pas, que les rêves de soie, les rêves à soi, une paye d'ouvrier ça n'y suffit pas.
Elle voyait grand.
Le bar et l'apéro sur la côte c'était son bout du monde, à Dom. Il ne connaissait, ne demandait rien d'autre, sauf la bécane à Robert Malboro et ses bottes en croco.
Maggie n'atteignait pas encore dix huit ans, elle réclama d'être émancipée, ses vieux donnèrent leur griffe, croyant signer des papiers pour l'appartement. La mère d'une copine qui pointait chez Carrefour joua les entremetteuses, on la prit à l'essai, à son désespoir, au remplissage des rayons alors qu'elle voulait la caisse.
Elle plut au chef, bâti comme une sangsue, qui finit par la coller au pain et au cul. Contente de sa place, elle ravala ses larmes, sans rien en dire à Dom, subissant les mains promeneuses, les allusions, les propositions. Peut-être émoustillé par l'insolente explosion de cette jeunesse, accusée par l'étroitesse des uniformes qu'il choisissait une taille au-dessous, il conçut pour elle une telle obsession que ses collègues, d'abord soulagées de le voir se désintéresser de leur cas, s'unirent, s'arrangeant pour ne la laisser jamais seule avec lui.
La première paye partit en Corse, cinq jours en hôtel trois étoiles pension complète face à la mer. Ils ne virent jamais la mer.
Au propriétaire ils laissèrent une forte impression, quand Dom péta deux dents au directeur venu leur demander de rembourser le robinet que l'indien croyait en or.
Deux années s'écoulèrent, la gloire sous les ongles.
Maggie toucha ses dix-huit ans, ils parlèrent mariage, ce qui réveilla un peu la mère des Quatre Pompes et alourdit le père tout à la joie de la future noce.
On se maria en juin, pour profiter du pied à terre familial, qu'on affubla de flonflons, de braseros et de caisses de canettes. La pluie fondit en bouillie les décos de crépon, inonda les braseros mais on se consola jusqu'au bout de la nuit sur la bière, fraîcheur garantie par la rosée inattendue.
L'adjoint au maire se trompa dans les prénoms, confondant les dix mariages qu'il venait de célébrer, mais on lui en tint pas rigueur, tant on était gai. Sans tenir compte de ses protestations on l'embarqua chez le curé qui procéda au sacrement, l'air pincé, pendant que le père de la mariée vomissait dans les fonts.
Pour le voyage de noce on évita la Corse, où il n'y avait rien à faire, on préféra la Tunisie, où il n'y avait rien à voir. Deux tas de pierres et trois souks plus tard, djellabas babouches et chèche dûment achetés, les époux commencèrent à s'ennuyer. Dom choisit l'exploration.
Le bar de la chambre n'ayant pas donné pleine satisfaction, il décida hilare de mener une expédition dans le restaurant de l'hôtel, démolit deux cuistots qui l'avaient surpris dans la cave à vin tandis qu'il dégustait des crus le plus tranquillement du monde. On accepta qu'ils terminent leur séjour sans régler les bouteilles consommées, s'ils promettaient ne plus remettre les pieds dans les établissement de la chaîne.
Maggie pleura, mais James Dom mit de nouveau le feu à la poudre magique. Mickey Rourke dans Neuf semaines et demi. Ils cassèrent le lit dans leurs travaux de reconstitution, mais reposant les morceaux, quittèrent les lieux sous l’œil noir du patron de l'hôtel.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



La femme qui regardait par la fenêtre Empty
MessageSujet: Re: La femme qui regardait par la fenêtre   La femme qui regardait par la fenêtre Icon_minitimeLun 3 Fév 2014 - 23:33

Bonsoir !

Le titre m’a interpellé, du coup j’étais curieuse de voir ce qu’il y avait derrière. Very Happy

La femme qui regardait par la fenêtre (PREMIERE PARTIE ?)


Citation :
Je ne crois pas qu'elle eut un jour remarqué ce garçon sur le trottoir d'en face, que subjuguait sa fragile apparition.
Dont je n'ai jamais su le nom.
Que je n'ai jamais su oublier, même l'ayant perdu pour toujours.

Ce passage est bien mystérieux… Ok, il y a un garçon qui regarde une femme qui regarde par la fenêtre on ne sait pas quoi.
Après, je ne comprends pas le « Dont », s’il se rapporte à l’apparition ou au garçon. Bref, je capte pas s’il n’a jamais su le nom du garçon pourtant il dit ne l’avoir jamais oublié. AHHHAHH !!! J’ai rien compris !!!! Et le garçon, c’est lui, le fantôme ou c’est encore un 3e gars ? Un fantôme qui regarde un garçon qui regarde lui aussi une femme qui regarde son passé par la fenêtre ?



Citation :
Maggie venait tout juste de fêter ses quinze ans.
Dom en avait dix-huit. Il entamait une carrière de soudeur dans le port de guerre, introduit par son père.
Maggie terminait son collège, que le sien, de père, n'avait pas commencé, lui qui espérait pour elle un avenir plus rose que la misère entretenue au zinc.

Je dois dire que je voyais le texte dans un « après 2e guerre mondial », peut-être parce que le gars, il travaille direct à 18 ans et qu’on parle de chantiers navaux… (et que de nos jours, ben ça doit être dur d’avoir un travail là dedans…) Du coup, j’ai oupsé quand j’ai lu le « Carrefour » et le « survêt »

Citation :
Chaque soir Maggie le ramenait du bar à la maison, avant qu'on jase, ce qui n'empêchait pas de jaser.

Ben, vu le stade du père qu’il faut trainer, d’abord le vieux il ne tient pas l’alcool et ensuite elle vient le chercher trop tard. A ce niveau là, la famille devrait le laisser dormir et cuver au bar.
Citation :
 Après trois rues et cinq étages, ils le mettaient au lit devant la mère les larmes depuis longtemps versées, la soupe déjà froide éclaboussant dans l'évier.

Il ne manque pas une virgule avant « les larmes » ?
J’avoue que j’ai pas compris l’histoire de la soupe qui éclabousse dans l’évier… Avec le père rond qui dort, pourquoi ils ne mangent pas la soupe ? Pourquoi si c’est tous les jours pareils, la mère, elle ne fait pas la soupe plus tard comme ça elle est chaude quand rentre sa fille avec son mari bourré ?

Citation :
Dom restait pour sa canette, qu'on lui gardait au frais, repartait au bar.
-> Je suis désolée !!! Je ne comprends rien, je l’avoue encore… (je dois être une tache…). C’est quoi cette histoire de « canette » ? Pour dire « la fille » ? Mais qui la lui garde au frais ? En plus, on dit ensuite qu’il a rien compris qu’elle lui faisait du charme… On lui met du canard au frigo pour le remercier et il viendra chercher son manger après le bar ?
Citation :
Elle avait changé. C'est qu'elle était amoureuse, maintenant, de Dom naturellement, qui mit bien des mois avant de se douter de quoi que ce soit.

Ben, c’est pas un rapide, mais ça c’est pas grave. Cependant elle non plus, c’est pas une rapide, lol !

Citation :
Elle avait troqué ses survêts et ses jeans contre des appâts plus en rapport avec son état, offrant son regard brillant paillettes à l'indien. Dom, par-dessus la tête du père saoul une fois de plus, perdait la vue sous le tissu d'une robe. L'ombre d'une naissance annonçait qu'une femme était en train d'éclore, dans l'éveil prometteur des formes qui ne sont pas encore.

son état ? l’ombre d’une naissance ? elle est enceinte ??? où tu parles de sa poitrine ?
Et puis, c’est « les appas », l’autre c’est pour les poissons, lol !)
Son regard brillant de paillettes ?
Alors, sur le premier « indien », j’ai rien compris, parce que la métaphore est ensuite. (j’suis pas une flèche, décidément !)
Il perd la vue sous le tissu d’une robe ? help ! Je ne comprends rien… Il regarde par-dessus la tête du père saoul, et quand il regarde vers le haut, il voit sa petite culotte sous le tissu de la robe de la fille au-dessus de lui ? C’est pas plutôt « à la vue du tissu presque transparent de sa robe » ?
Et dire que c’est « l »ombre d’une poitrine naissante » ?
« dans l'éveil prometteur des formes qui ne sont pas encore » Maman… C’est ça que zieutent les garçons ? Pas étonnant que je ne les comprends pas ! C’est prometteur, mais ça ne ressemble à rien, et elle a des formes naissantes qui ne sont pas des formes… Je suppose qu’on est en plein fantasme… Moi, je te dirai de mettre des mots plus précis. Tu peux rester dans le poétique si ça te plait. Des histoires de monts, de courbes, de beaux fruits et tout le blabla habituel pour deux seins, quoi. Smile

Citation :
Son sang au garçon se précisa. L'indien avait trouvé sa squaw. Elle avait planté sa flèche dans le totem et il ne pensait qu'à déterrer la hache qui patientait sous l'herbage.

Bon, alors, je crois que je ne suis pas la bonne lectrice… Je crains d’être trop terre à terre pour comprendre la poésie. Que son sang ne fasse qu’un tour, rugisse de testo ou fasse n’importe quoi, je veux bien, mais ça veut dire quoi « se précise » ?
La dernière allégorie avec les indiens par contres est mignonne et sympa.

Bon, bon, bon
Ben, je ne sais pas trop quoi dire… J’aimais bien le premier début, mais le second me perd. La narration est extérieure et se veut avec un « ton », un peu comme une voix off qui te conte une histoire contemporaine.  Un ton un peu rude, avec deux ado un peu bourré d’hormones à allumage un peu lent. Je me demande vraiment si je suis le genre de lectrice qui correspond à cette histoire… Du coup, je te laisse voir si tu veux que je continue avec la partie suivante de l’histoire en sachant que pour l’instant je ne me sens pas très à l’aise avec ce texte.

Allez !!!! Cheese ! Hauts les cœurs et courage ! Toutes les lectrices ne sont pas des catas comme moi !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



La femme qui regardait par la fenêtre Empty
MessageSujet: Re: La femme qui regardait par la fenêtre   La femme qui regardait par la fenêtre Icon_minitimeDim 6 Avr 2014 - 9:08

Coucou,
Merci pour ta réponse January, (la mienne arrive avec un sacré retard, mais ça faisait un moment que je n'étais pas venu faire un tour par ici).
Pour l'aspect poétique, je constate que les allusions trop indirectes ne portent peut-être pas pour tout le monde! De toute façon le texte manque de pêche, donc il est prévu que je le réécrive, dès que j'aurai le temps.
Et il n'y a pas de lecteur cata, il n'y a que des écrivants catas!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



La femme qui regardait par la fenêtre Empty
MessageSujet: Re: La femme qui regardait par la fenêtre   La femme qui regardait par la fenêtre Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 22:38

Bonsoir Chriscar,

Il n'y a pas d'écrivains "cata"
Il y a juste des écrivains qui ont besoin de motivations. Very Happy (j'connais ça  Wink )

Comme je surveille ce topic, je découvrirai la réécriture avec plaisir.
A bientôt ? (si, si, j'en suis sûre ! cheeessse !!  cheers )
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



La femme qui regardait par la fenêtre Empty
MessageSujet: Re: La femme qui regardait par la fenêtre   La femme qui regardait par la fenêtre Icon_minitimeMer 16 Avr 2014 - 22:42

Motivations ! Motivations ! L'histoire est bonne, ça peut mener sur quelque chose de vraiment pas mal. Surtout en jouant le côté "mystère" ! Le titre est accrocheur ! Réécriture ? Super, mais ta prose est déjà plutôt réussi ! Bon courage.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La femme qui regardait par la fenêtre Empty
MessageSujet: Re: La femme qui regardait par la fenêtre   La femme qui regardait par la fenêtre Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
La femme qui regardait par la fenêtre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La fenêtre.
» par la fenetre
» Ma femme
» la femme en kit
» Ma Femme

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives contemporain/polars-
Sauter vers: