Commentaires : Viva Las Vegas (récit très court)

Pour mon premier post, je vous partage un récit très court, sûrement le plus court que j'ai mais l'un de mes préférés, tiré du recueil de Nouvelle que j'écris (Le Milk Bar)

Mon premier récit posté sur le forum à besoin de tous les avis possible et imaginable !
Merci d'avance pour le temps passé à rédiger quelques lignes

https://ecrire.forumactif.org/t5509-viva-las-vegas-texte-court

Alors je préviens d'emblée : comme c'est bon, j'ai relevé tout ce que je pouvais. Pas de panique.

Texte commenté:

Commentaires généraux : tu te compliques parfois un peu la vie, avec des phrases qui pourraient être plus courtes en gardant le même impact. N'hésites pas à épurer un peu (ou au contraire à rajouter des détails, tant qu'ils apportent quelque chose). C'est dur, mais ça vaut le coup. Parfois, tu gagnerais à changer un peu l'ordre des mots dans la phrase, comme avec l'hôtel huppé. Le sens reste le même, mais c'est plus simple, plus fluide.
J'ai eu un peu de mal à imaginer les scènes, c'est clair quand tu l'écris mais pour le lecteur c'est tout neuf. En relisant, le "trajet" du personnage principal est bien indiqué, mais l'univers fait un peu "coquille vide", ça manque de détails, de petites esquisses de descriptions qui peuvent aider le lecteur à imaginer le reste.
Tu ne serais pas d'une région où on prononce "serai" comme "serais" ?

Au final : j'imagine que tu écris depuis un moment, il ne manque pas grand chose pour que le style soit vraiment nickel. Bon, l'histoire ne m'a pas transportée parce que j'aime pas les histoires de gangsters et cie., et tout était "attendu" (exprès ?) mais ça se lit quand même, et le texte est soigné, ce qui fait toujours plaisir au lecteur

Si tu modifies le texte, je serai ravie de commenter la deuxième version.

Edit : Cerise aime bien le "tiens" de fin. Je trouvais important de le préciser

Merci pour vos réponses si rapide ! Je vais répondre au mieux à vos interrogations

J'ai corriger les fautes de frappes, les fautes d'inattention et je penses avoir réussi à remettre tous les "s" manquant. On ne s'aime pas trop les "s" et moi ^^
J'ai aussi changer quelques tournures et modifier certaines phrases, je vais continuer et je reposterai (directement sur le sujet ?)

Alors, passons maintenant aux interrogations :

D'abord, 147 :

"Je profite de ce moment de répit pour me recoiffer. Les miroirs de l’ascenseur sont tout éclaboussés de sang mais j’arrive à trouver un petit coin épargné pour me regarder. Dommage, j’aimais bien ces lunettes : je les jette par terre. [pas trop compris pourquoi il jetait les lunettes à ce moment-là... ?]"

En gros, avant, même si ses lunettes cassées le gênent quand il regarde vers le soleil, il se rend vraiment compte qu'il a l'air ridicule qu'une fois s'être vu dans le reflet du miroir

"Avec ses hauts talons [je sais qu'elle est censée être sexy, mais les hauts talons dès qu'il y a un peu d'action, c'est la mort assurée, et ça me donne l'impression qu'elle est décérébrée... à toi de voir, c'est une question de ton]"

Pour les talons haut, c'est totalement voulu, je sais que c'est absolument pas pratique mais c'est pour donner un ton et une image au récit en fait, un peu (beaucoup ?) décalé. C'est aussi pour ça que je décris très peu et ne donne aucune indication temporel, géographique etc etc Etant très visuel, j'ai une image très précise de ce texte (à la frontière entre True Romance et Doggy Bags pour ceux qui connaissent), qui sera d'ailleurs illustré prochainement si tout se passe bien par un ami à moi

"Elle m’a toujours aidé depuis que tout ce bordel a commencé mais je tenais à finir ça tout seul. Me venger, l’étriper, buter sa famille, ses proches et ses chiens. [à la relecture je comprends, mais au début j'ai cru que le personnage principal parlait de Suzy et de sa famille - un "lui" bien placé doit pouvoir arranger ça]"

Je vois ce que tu veux dire, et en relisant rapidement je comprends tout à fait...J'essaye de retravailler ça mais j'avoue avoir du mal.

"comme tout à l’heure [tout à l'heure ? ça n'est pas dans le texte, si ? du coup il faudrait peut-être l'expliciter, voire simplement l'enlever, le texte n'y perdra rien]."

Sur le toit, lorsqu'il est sur le canapé, il regarde vers le ciel et précise que le soleil tape dur à midi.

"Tiens. Il fait noir. [une dernière pour la route : le "tiens" m'a un peu ennuyée, je trouve que ça réduit l'impact de "Il fait noir" sans rien apporter, et que ça sonne un peu faux]"

Le "tiens" est là pour marqué le fait que là, à ce moment présent, il meurt. Avant il dit qu'il voit le ciel etc, il a encore les yeux ouvert. Au moment du "tiens" c'est finit, il se laisse aller.

Maintenant, Cerise :

"Les miroirs de l’ascenseur sont tout (tous?) éclaboussés de sang"

L'envie de mettre "tous" est volontaire car c'est la première prononciation qui vient, mais je veux bien dire "tout" car ils sont "tout plein d'éclaboussures"

"Suzy. Ma Suzy. (Je trouve ce petit passage un poil lourd et insistant. Ca serait mieux je pense si tu passais directement à "Ma Suzy" après "Mon étoile". En plus ça te ferais un joli rythme ternaire.)"

Pas faux, j'ai changer et ça passe mieux, merci

"Elle m’attend, dans son joli chemisier blanc à pois bleu, et sa petite jupe couleur zèbre (Un peu surprenant comme expression)"

J'ai changé, j'ai mis simplement "jupe zébrée", j'avoue ne pas savoir pourquoi avoir mis ça ni comment j'ai pu le laisser après tant de relecture...


Si vous avez d'autres questions

Un retour, super Merci d'avoir pris le temps.

La jupe c'est justement parce que tu as tellement relu, ça s'est gravé dans ton esprit et c'est devenu une expression comme les autres.


Quand il jette les lunettes : en lisant, je me suis dit qu'il les enlevait parce qu'elles le gênaient. Je pense que si tu peux préciser que c'est une question d'apparence, ça renforcera ce côté décalé dont tu parlais. Tu peux parler des lunettes en même temps que la coiffure par exemple. Puisque le texte se veut décalé, joue-le à fond, tu peux te le permettre. En fait, dans mon premier message j'allais te conseiller d'être un peu plus audacieux, mais c'était plus un ressenti qu'autre chose. Finalement, j'avais peut-être mis le doigt sur quelque chose. Fais-toi confiance.

Du coup les talons, je ne discute pas, au contraire.

Pour "tout à l'heure" et le soleil, mea culpa

Le "tiens" me paraît toujours redondant Pour moi le "il fait noir" contient tout le sens nécessaire : il fait noir, il est mort. Faire traîner sa mort ça me paraît un peu artificiel (à moins d'en faire un exercice de style, l'instant de la mort, c'est un instant, et ça a d'autant plus d'impact). Après, puisque Cerise a particulièrement apprécié le "tiens", c'est peut-être moi qui analyse un peu trop ce petit mot.

Quelque chose dans ce goût là pour les lunettes :

"Je profite de ce moment de répit pour me recoiffer. Les miroirs de l’ascenseur sont tout éclaboussés de sang mais j’arrive à trouver un petit coin épargné pour me regarder. Mes cheveux remis en ordre, j’ai l’air ridicule avec un verre d’un côté et un œil de l’autre, dommage, j’aimais bien ces lunettes : je les jette par terre."

Il faut encore que je retravaille le passage de quiproquo, réussir à montrer qu'il ne veut pas étriper Suzy mais l'un des cadavres tout en haut

J'aime beaucoup ("un verre d'un côté et un oeil de l'autre" haha !). Comme les mocassins.

I like it !

J'aime beaucoup ton style, ce coté décalé est très plaisant. Je ne peux malheureusement pas corriger les fautes mais la plupart des tournures de tes phrases sont sympathiques.

Mais je ne suis pas venu ici avec pour seul commentaires ces deux phrases et ma présence ici est due au fait que je veux donner mon avis (Pour changer..Oh, mais tait toi donner son avis est tout à fait courtois..Mais oui, rassures toi comme tu peux..) sur la question du "Tiens". Pour moi, il n'est pas nécessaire, mais il est utile. Je m'explique :
D'abord, il accentue le coté " subjectif " et le "il fait nuit" m'aurait trop fait penser à une didascalies (même si le terme exact en temps normal est "noir"); ensuite Épinards (vraiment perturbant, ce pseudo..) continues avec ce mot à construire son personnage comme un homme détaché, même vis-à-vis de la mort.

Fin' cet avis est tout à fait personnel et comme je me plait à le dire "tout n'est question que de ressentis".
Je réalise soudain que ce message est tout à fait inutile.. Tant pis ! ^^

Je me permet de faire un second poste pour y mettre une version retravaillé de la nouvelle grâce à ce que vous m'avez dit :)J'ai ajouté quelques espaces pour rendre ça plus clair et moins gros bloc.






Jamais je n’aurais cru que la musique du King serait appropriée à ce genre de carnage. Enfin, pas vraiment appropriée, plutôt douce pour mes oreilles.
Les hauts parleurs hurlent, ils couvrent les gémissements et les pleurs de tous ces putains de ritals allongés par terre, de leurs femmes et de leurs marmots.

Viva Las Vegas ! Viva Las Vegas !

Je suis avachi sur un canapé, entre deux cadavres en costume et bien coiffés. Ça fatigue, les fusillades. La tête en arrière, je regarde le ciel en écoutant le King chanter. Je suis obligé de fermer un œil, mes lunettes n’ont plus qu’un seul verre, l’autre a volé en éclat, et le soleil tape dur à midi. Il ne faut pas que je m’attarde : on aurait pu trouver plus discret qu’une fusillade au sommet de l’hôtel le plus huppé du coin.

Viva Las Vegas ! Viva Las Vegas !

Je me redresse en grognant : l’un de ces salauds m’a tiré dans la cuisse. J’ai l’air fin avec tout ce sang, l’un de mes mocassins est blanc, l’autre tout rouge. Avant de me lever, je prends l’arme de l’un de mes voisins. Je sais pas où j’ai foutu mon flingue et, de toute façon, je n’avais plus de balles.

Viva Las Vegas ! Viva Las Vegas !

Je cale son pistolet dans mon jean, je respire un grand coup et je me lève. Putain, ça fait mal. Je me fraie un chemin entre les corps ensanglantés, droit vers l’ascenseur. Un cadavre bloque la porte, je le pousse et presse le bouton du rez-de-chaussée.

Viva Las Vegas ! Viva ! Viva Las Vegas !

Ding.
Je profite de ce moment de répit pour me recoiffer. Les miroirs de l’ascenseur sont tout éclaboussés de sang mais j’arrive à trouver un petit coin épargné pour me regarder. Mes cheveux remis en ordre, j’ai l’air ridicule avec un verre d’un côté et un œil de l’autre, dommage, j’aimais bien ces lunettes : je les jette par terre.
Ding.

Je suis arrivé au rez-de-chaussée. Le hall est vide, si on ne compte pas les morts étalés sur le parquet fraîchement ciré. Il n’y a qu’une personne, là, accoudée au comptoir.
Une étoile solitaire. Mon étoile.
Ma Suzy.

Elle m’attend, dans son joli chemisier blanc à pois bleu, et sa petite jupe zébrée. Avec ses hauts talons, ses lunettes et son foulard. Et son fusil.
Elle m’a toujours aidé depuis que tout ce bordel a commencé, depuis que je l’ai sauvé des sbires de cet enfoiré, mais je tenais à finir ça tout seul. Me venger, l’étriper, buter sa famille, ses proches et ses chiens. Tout est fini maintenant.

Suzy me saute dans les bras et m’embrasse. Ce genre de baiser qui semble durer une éternité et une seule seconde à la fois.
Main dans la main, on quitte l’hôtel. Elle rêve d’amour et d’aventure, je rêve d’un verre de Scotch et d’une bonne douche brûlante. Mais je l’aime quand même et l’aventure avec ma Suzy vaut bien mieux que l’aventure sans ma Suzy.

Dehors le soleil m’agresse. Mes yeux tentent de s’habituer à la lumière éclatante et je discerne comme des ombres noires devant nous, des petites et fluides qui se pressent derrière d’autres, plus grandes et immobiles.
Enfin, je peux les voir. Les rabats joies, ceux qui vont mettre fin à tous nos rêves, toutes nos espérances et toutes nos envies.
Ils sont là, bien à l’abri derrière leurs voitures, leurs flingues pointés droit vers nous. L’espace d’une seconde, je suis tenté de me rendre, peut-être essayer de me faire passer pour une victime, mais non, ce ne serait pas rock’n’roll.
Suzy lâche ma main pour agripper son fusil. Je sors de mon jean le pistolet que j’ai récupéré tout à l’heure.

Je ne sais pas qui a tiré en premier : eux, ou nous ? Mais je sais que je regarde le ciel maintenant, comme tout à l’heure, sur le canapé.
Je suis fatigué. J’entends Suzy murmurer qu’elle m’aime. J’aimerais lui dire que moi aussi je l’aime mais je n’y arrive pas à cause de cette foutue balle qui m’a bousillée la mâchoire. J’aimerai lui prendre la main, lui caresser les cheveux mais ça non plus, je ne peux pas, je ne contrôle plus rien...

Tiens. Il fait noir.

A propos de la 2e version :

Citation :

depuis que je l’ai sauvée des sbires de cet enfoiré

Citation :

Mes yeux tentent de s’habituer à la lumière éclatante et je discerne comme des ombres noires devant nous, des petites et fluides qui se pressent derrière d’autres, plus grandes et immobiles.

Je pense que c'est mieux, mais ça manque peut-être encore de naturel. (je me sens un peu responsable du coup, vu que c'était mon commentaire )

Dernier pinaillage :

Citation :

Je ne sais pas qui a tiré en premier : eux, ou nous ? Mais je sais que je regarde le ciel maintenant, comme tout à l’heure, sur le canapé.

En fait, tant qu'à faire, tu peux peut-être transformer ce qui a l'air d'une anecdote assez banale en une référence à la façon dont sa situation s'est retournée. Sur le canapé, il est assis entre deux cadavres, et on a l'impression que tout va bien, il faut qu'il déguerpisse mais le danger n'est pas immédiat. Et puis on le retrouve gisant dehors, presque mort. Donc tu peux peut-être allonger la phrase : tout à l'heure, sur le canapé, et puis une référence à tout qui se passait bien/Suzy qu'il allait enfin retrouver. Bref, tu boucles la boucle.

Sinon, je suis impressionnée du boulot que tu as fait, et de la façon dont tu as tenu compte de tous nos commentaires. J'étais assez neutre quand j'ai lu le texte, comme je l'avais dit ce n'était pas mon thème préféré, mais là je trouve le texte vraiment attachant.

Et comme ça, est-ce que ça passe mieux :

"Dehors le soleil m’agresse. Mes yeux tentent de s’habituer à la lumière éclatante et je discerne comme des ombres noires devant nous, elles se pressent les unes derrière les autres."

"Je ne sais pas qui a tiré en premier : eux, ou nous ? Mais je sais que je regarde le ciel maintenant, comme tout à l’heure, sur le canapé, quand nous avions encore un avenir."

?

"qui se pressent les unes derrière les autres" peut-être ? En tout cas, ça coule mieux. Par contre tu perds l'image des grandes ombres et des plus petites. Et du coup je me sens coupable :'(

J'aime beaucoup la deuxième.

Je vais devoir essayer de trouver quelque chose en gardant les grandes et petites ombres, pour faire penser aux voitures et aux policiers mais sans les nommés.

Il est vrai qu'on trouverait beaucoup plus souvent la tournure "qui se prennent les unes derrière les autres" mais justement, j'aime faire autrement xD

Un petit commentaire sur ton texte Epinards :
Je ne suis d'ordinaire pas un grand fan de ce genre d'ambiance, mais ton texte est direct et sympathique à lire. Pour m'immiscer dans le débat sur le "tiens" final, je pense qu'il a son importance, et que le supprimer enlèvera le côté blasé du narrateur. Son détachement serait moins perceptible, et cela donnerait une certaine gravité absente du reste du texte.

Epinards a écrit:

sur le canapé, quand nous avions encore un avenir."

Que penses-tu de "sur le canapé, où nous avions encore un avenir"  ? Le "maintenant" renvoie à "tout à l'heure", et le "où" renverrait à "canapé", ça créé un rythme binaire dans la phrase en accentuant l'opposition des lieux par une association "canapé-avenir"/"dehors-mort", mettant en confrontation l'intérieur et l'extérieur. Cela déplace aussi la notion d'avenir d'un moment vague (tout à l'heure) à un endroit précis (le canapé), ce qui pourrait donner un aspect plus concret et donc plus direct aux propos du narrateur.

Mhhh ouaip, ça sonne plutôt bien ! Passage modifié

Lecture de la deuxième version d’abord, mais j’ai aussi lu la première version ensuite pour comparer.
Sur ton style, il n’y a pas grand-chose à corriger, ton texte est fluide et se lit bien, et il y a très peu de fautes, ça mérite aussi d’être souligné, bravo.

Sur le fond, même si je ne suis pas trop fan de ce type d’histoire violente, je trouve que le texte se tient bien et qu’il coule du début à la fin.
J’ai un petit regret, de ne pas avoir plus de détails sur ce qui a conduit à cette situation, comment il a sauvé Suzy et pourquoi, ça me laisse un peu sur ma fin.

Concernant le « tiens », pour rejoindre le débat, personnellement je trouve qu’il colle bien au reste du texte et qu’il faut le garder.

Pour finir, les quelques corrections que j’ai relevées :

Citation :

Elle m’attend, dans son joli chemisier blanc à pois bleu, et sa petite jupe zébrée.

« à pois bleus » pour moi, puisque ce sont les pois qui sont bleus.

Citation :

Elle m’a toujours aidé depuis que tout ce bordel a commencé, depuis que je l’ai sauvé des sbires de cet enfoiré, mais je tenais à finir ça tout seul.

« je l’ai sauvée »

Citation :

J’aimerais lui dire que moi aussi je l’aime mais je n’y arrive pas à cause de cette foutue balle qui m’a bousillée la mâchoire.

« qui m’a bousillé »

Citation :

J’aimerai lui prendre la main, lui caresser les cheveux mais ça non plus, je ne peux pas, je ne contrôle plus rien...

« J’aimerais »

Pas mal ! Un récit noir bien mené et qui tient en haleine.

Le refrain Viva Las Vegas est bon, mais j'ajouterais à chaque fois un couplet de la chanson.

Peut-être aussi qu'elle pourrait lui donner le bras, vu qu'il a une bastos dans la jambe.