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 En Enfer Mon livre quoi

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En Enfer    Mon livre quoi Empty
MessageSujet: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeSam 17 Mar 2007 - 17:51

Bon voila. Ce que je voudrai ce n'est pas que vous me corrigiez le tout mais juste que vous me donnez les passages qui foirent au niveau syntaxe et au niveau style. Je n'ai que 14 ans donc soyez le plus sévères possibles !!!!!






Chapitre Premier :


L’Attentat



Toute la cour observait Braam d’un œil attendrit, impatient, ou moqueur. Celui-ci leva les yeux et vit le roi des terres d’Orin, Bralshâk, avec son long manteau rouge sombre et vert lui tendre son épée et la déposer sur le plus haut de ses vertèbres.
- Je jure allégeance a mon roi.
- « Je jure allégeance a mon roi », répéta Braam.
- Par le sang, la pauvreté et la fidélité je jure de servir mon roi.
Braam répéta à nouveau d’une voix tremblante.
- Je ne contesterai aucun ordre provenant de mon roi.
- « Je ne contesterai aucun ordre provenant de mon roi. »
- Je sert les terres d’Orin.
- « Je sert les terres d’Orin. »
- Tu vas maintenant me prouver fidélité par le sang.
Le roi tendit la longue et superbe épée qu’il tenait à la main à Braam qui s’en saisit.
- Je prouve fidélité par le sang, dit-il.
Il éleva l’épée et coupa délicatement et lentement la longueur de son ventre, du mamelon à l’aine.
Du sang coula et tacha le sol de pierres grisâtres. Ses mains se portèrent vers la plaie et il y plaça le tissu propre que le roi lui tendait. Sa blancheur fut rapidement balafré d’une épaisse et longue trace rouge.
- Tu est maintenant mon chevalier, Sire Braam, dit le roi Bralshâk avec un sourire.
- Je… te servir est pour moi désormais le sens de ma vie et je te suis entièrement dévolu , souffla Braam.
Au milieu des applaudissements enthousiastes de la cour, le roi chuchota à l’oreille de Braam qu’il allait faire venir un médecin.
- Ce n’ai pas la peine, j’ai juré de te servir par le sang et je le fais.
Un vieil homme arriva et emmena Braam à l’écart de la court puis pansa le jeune chevalier qui tremblait. Ensuite, le roi amena Braam dans une grande salle où quelques personnes que Braam avait vu au château mais à qui il n’avait jamais eu l’honneur de parler l’attendaient . Ceux-ci vinrent saluer le jeune homme pendant que le roi les présentaient.
- Le Ryue Maffor , chef de la maison du rang, dit Bralshâk alors qu’un homme entre deux âges s’avançait et lui serrait la main.
Le Ryue était l’homme qui s’occupait de l’instruction magique et mystique des hommes, dans la maison du rang . Peu nombreux étaient les hommes tentés par la magie car les sacrifices pour la pratiquer étaient grands : la perte d’un bras, la chasteté et une espérance de vie beaucoup plus courte que celle des gens qui ne pratiquaient pas la magie. Ces trois sacrifices assuraient néanmoins selon les dires des maîtres de la magie , les Ryues, une place dans un monde après la mort où tout n’était que perfection.
- Je me suis permis de vous amener un présent, dit Le Ryue Maffor, qui titubait quelque peu, car il lui manquait son bras gauche.
- Je vous remercie, dit poliment Braam.
Un jeune serviteur entra dans la pièce portant une magnifique ceinture de cuire et d’acier. Braam s’inclina obligé devant le présent de Le Ryue Maffor.
- Je t’offre ce présent au nom de la maison du rang, dit il. Tâches d’en faire bon usage
- Je remercierai la maison du rang de la plus chaleureuse façon que je pourrai.
- La meilleure façon qu’il soit de remercier la maison du rang est d’en faire partie. Mais tu es chevalier et tes premières années seront les plus difficiles.
- J’y réfléchirai, dit Braam en feignant d’être enthousiaste. Mais je crois que mes nouvelles activités de chevalier ne me laisserons pas beaucoup le temps d’y penser, c’est vrai.
Une deuxième homme s’approcha de Braam. Il était plus jeune que le Ryue, et avait un certaine classe. Ses cheveux bruns étaient coupés mi longs, son front était assez haut, creusé par deux rides profonde qui surmontaient ses yeux marrons. Son nez était fin et entouré de deux pommettes hautes et pâles. Un petit bouc entourait ses lèvres pincées mais ses joues étaient dénuées de poils.
Il tendit sa main à Braam qui la serra. Il se rendit compte que la poigne de l’homme qu’il avait devant lui était particulièrement forte.
- Capitaine Maurbar, je serai votre commandant dans vos missions et c’est à moi que vous ferez vos rapports que je transmettrai à sa majesté. Vous n’accepterez que les ordres venant de notre souverain et de moi même. Etant votre capitaine, j’ai pensé que se cadeau vous serrait utile.
Il sorti d’un grand sac de toile un grand arc et un carquois.
- L’arc est d’if et la corde est puissante. C’est un très bon arc.
- Je ne sait comment vous remercier, répondit Braam. De plus mon arc est cassé et j’avais l’intention – mais pas les moyens – d’en acheter un autre. Je vous suis vraiment reconnaissant.
Braam s’inclina le plus bas qu’il put.
- Ce n’est rien, assura Maurbar en serrant de nouveau la main de Braam. Je vous souhaite la bienvenue dans l’ordre des chevalier d’Orin, et la dignité qui va avec.
Le capitaine alla rejoindre le Ryue et le troisième des quatre personnes qui s’avança était plus vieux que les deux précédants.
- Bonjour à toi, je suis ce que certains appellent un sage et je n’ai d’autres offrandes pour toi que cette bourse bien peu garnie.
- Je n’en réclame pas d’autres, l’assura Braam. Cependant j’aimerai connaître ton nom.
- Bien sur, à quoi pensais-je. J’ai plusieurs noms mais celui sous lequel je suis connu ici est vieux radoteur – il se retourna vers le roi – ou Branselback.
- Et bien, maître Branselback, sache qu’un chevalier prend toujours garde aux avertissements ou aux conseils des sages.
Branselback tendit une bourse à Braam. Celui-ci la soupesa et se rendit compte qu’il n’avait jamais eu autant d’argent en sa possession.
- Et bien maître, dit le jeune chevalier, tu as du te tromper de bourse car tu m’as dit que celle qui m’es destiné était bien peu remplie.
- Tu es beaucoup trop poli, dit le vieil homme avec un sourire. Cette bourse t’es destinée.
Braam le remercia à nouveau.
- Si je peu me permettre…
- Oui ?
- Que vas tu acheter avec cet argent ?
Braam réfléchit un instant et dit finalement qu’il allait probablement s’acheter un destrier car sa bête de somme ne lui suffirai plus.
- Si je peu me permettre, dit la dernière personne qui désirait parler à Braam.
Celui-ci se retourna et vit une superbe femme, richement vêtue s’approcher de lui. Elle avait de long cheveux longs et roux détachés qui ne couvraient pas son petit front qui surmontait de beaux, profonds et intrigants yeux marrons.
- Je m’appelle Varia et je suis une sorcière.
- Je croyais que la magie était réservé aux hommes. N’est-ce pas ?
- La magie oui, mais la sorcellerie n’est pas réservé aux hommes et nous ne devons pas faire de sacrifice. J’ai mes quatre membres, je ne suis pas vierge et je vivrai probablement aussi longtemps que toi.
Le Ryue Maffor fit une grimace.
- Et… En quoi consiste la sorcellerie ? demanda Braam vraiment intéressé.
Varia expliqua à Braam qu’un sorcier connaissait l’art de concevoir des potions qui avaient diverses pouvoirs, savaient se servir des plante, maîtrisaient la métamorphose animale et que les plus puissants sorciers arrivaient à distinguer le mensonge. Elle dit aussi que c’était son cas.
Braam était très impressionné par la jeune femme. Il remarqua les lèvres de la jeune femme. Elles étaient rouge vif, épaisses et d’elles émanaient en quelque sorte un mystère que Braam ne pu éclairer. Il lui demanda si, s’il le voulait, il pouvait devenir sorcier.
- Non, rétorqua elle radicalement. Il faut avoir suivit une formation dans une université pendant dix années durant lesquelles il faut travailler très dur et seul une dizaine de sorcier achèvent leur formation. Mais je vais maintenant te donner ton présent d’adoubement. Je t’offre une potion pour soigner tes blessure. Tu n’en as cependant qu’une petite quantité et il faudra en faire bon usage.
- Vraiment ? dit Braam pantois. Je ne puis accepter votre cadeau car il est d’une valeur trop importante.
- Je te rassure, je ne paye pas ton cadeau avec ma fortune, dit Varia relevant son étroit menton, tout comme le Ryue Maffor a payé ton armure avec la fortune de l’ordre de la maison du rang, tout comme Maître Branselback t’as donné une bourse du l’ordre des sages, tout comme le capitaine Maurbar a payé ton arc avec les sous de l’ordre des chevaliers.
- Et bien, en plus de vous remercier je remercie vos ordres respectifs pour ces magnifiques présents.
Le roi proposa de sortir visiter les jardins.
- Ainsi, chacun pourra faire plus ample connaissance avec toi, et toi avec eux, ajouta-t-il à l’intention de Braam.
Braam acquiesça.
Tous les six quittèrent la pièce et sortir dehors où le soleil brillait. Un grand et fort destrier les y attendaient.
- Voici mon cadeau, dit Varia.
Elle sortit de la gibecière une fiole sombre qui contenait un liquide brun.
- Allons nous promener, repris le roi.
Braam prit la bride de son cheval et suivit les autres.
- Quand aura lieu ma première mission ? demanda le jeune chevalier.
- Très prochainement je te l’assure, réplique le roi. Certainement plus tôt que tu ne le penses.
Ils marchèrent un instant avant de rentrer dans la petite forêt du roi.
Soudain, une flèche siffla et alla se planter dans un tronc, à côté du roi.
- Baissez vous ! ordonna Braam.
Le roi se coucha à terre juste à temps pour éviter une seconde flèche qui provenait d’un bosquet sombre.
Braam couru en sa direction et plongea sur la terre sèche juste à temps pour éviter une nouvelle flèche. Il se dégaina son épée et rampa en direction du bosquet. Lorsqu’il y fut, un petite créature l’attaqua avec un couteau mai il faisait trop sombre pour voir de quoi il s’agissait. Mais Braam fut sur que cette chose avait quatre membres. Il reçu le couteau de son adversaire dans la cuisse il attaqua droit devant lui mais la pointe de l’épée ne rencontra que de la végétation.
La créature se mit à courir avec toute la force de ses petite jambes et Braam, qui boitait ne put la poursuivre. Il rengaina son épée et encocha une flèche sur son arc qu’il banda. La créature était à contre jour, et il ne voyait toujours pas clairement son agresseur.
- Non ! hurla Branselback alors que la flèche partait.
Cependant, sa flèche ne toucha pas la chose et celle-ci se dirigea en courant en direction du roi. Elle sorti son couteau et s’apprêta à l’abattre sur Bralshâk.
Mais le couteau ne l’atteins pas car une chienne venait d’attraper le poignet de la chose dans sa gueule. Braam s’approcha et découvrit que son ennemi était un enfant d’une dizaine d’années.
- Qui es-tu ? demanda Braam.
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeSam 17 Mar 2007 - 17:52

Chapitre Second


Le dernier espoir


Croucar leva les yeux sur la haute tour du poste avancé. Le soleil levant lui donnait une allures poétique. Les nuages de toutes formes et d’une palette de couleur allant du rouge le plus vif au orange le plus sombre défilaient à une grande vitesse, poussé par le vent fort.
Croucar remarqua un nuage plus bas que les autres. Il était plus gris également. Le garçon, seize ans seulement baissa un peu la tête et se rappela que ce nuage gris vendre était en fait la fumée qui s’élevait de la palissade, un cinquantaine de mètres en avale. Une centaine d’individus encapuchonnés mettaient feu à ce qu’il restai de la palissade et commençaient à monter en direction du poste avancé.
Croucar monta rejoindre son père qui y était posté en observation.
- Père, fit Croucar, que se passe-t-il ?
Il regarda en direction des assaillants et dit :
- Je ne sais pas, mon fils. Je ne sais pas qui nous attaque et je ne sais pas combien de temps nous pourrons tenir. Deux jours, peut-être. Nous ne sommes qu’une soixantaine ici.
- Nous allons mourir, n’est-ce pas ?
Croucar trouva sa question très naïve. Bien sur qu’ils allaient tous mourir. A cause de qui ? De quoi ?
Son père répondit malgré tout :
- Non, nous n’allons pas tous mourir.
- Mais nous sommes encerclés, argumenta Croucar.
- Certes mais nous pouvons aller chercher du renfort.
- Comment ? demanda Croucar, un brin d’espoir dans la voix.
- Tu vas passer par la cave. Tu sais, il y à un passage souterrain qui débouche dans la forêt, lui répondit doucement son père.
- Mais quand bien même j’y arriverais, je serrais le seule survivant !
- Pas si tu vas a temps à a cité du roi chercher des renforts.
- … Je pourrais mais la cité du roi est à dix lieues…
- Donc il faudra te dépêcher.
- Pourquoi moi ? interrogea Croucar.
- Car je ne suis pas certain qu’un autre pourrai passer dans le tunnel mon fils.
Croucar se regarda. Effectivement, malgré ses seize ans, il n’était pas très grand et tout maigrichon.
- Je suis un homme, affirma Croucar. Je veut me battre.
- Ne fais pas l’enfant, lui répondit son père. Je veut que tu y aille parce que tu es mon fils et que je t’aime. Je ne veut pas que ta vie se termine si tôt. Tu as encore tant de chose à découvrir, mon fils. Alors vas, fais le pour moi.
Une larme roulèrent sur les joues de son père et Croucar sentit ses yeux s’inonder et sa gorge se nouer. Il se souvint alors de tous les moments qu’il avait passé avec son père.
- Je t’aime aussi, père, tenta-t-il d’articuler.
- Je suis fière de mon fils.
Croucar se fit mener aux caves par son père. Le passage souterrain était bien caché et on ne pouvait le découvrir, dans ces ténèbres si l’on ne le connaissait pas.
- Bonne chance, père, dit Croucar détournant ses yeux humides.
- Bonne chance à toi mon fils.
Il l’embrassa sur le front.
- Tu es notre dernier espoir.
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeSam 17 Mar 2007 - 17:53

Chapitre Trois


Le couteau noir


L’enfant porta son couteau à sa gorge et la trancha.
Tous restèrent silencieux. Varia passa de sa forme de chienne à sa forme humaine, et le roi se releva.
- Qui est-ce ? murmura celui-ci.
- Je l’ignore…
- Qu’es ce qui peu amener un enfant à se suicider ? souffla Varia.
- La question serai plutôt qui ? affirma le capitaine.
Tous restèrent silencieux devant le petit cadavre.
- Sire Braam ? fit le roi
- Oui ?
- Je crois que vous avez la votre première mission.
- Et en quoi consiste elle ?
- Vous aller me dire pourquoi cet enfant à essayé de me tuer !
- Bien.
Varia prit la parole :
- J’aimerai beaucoup faire partie de la mission et aider sire Braam.
- Du moment que vous êtes efficace je n’y vois pas d’inconvénient. Vous commencerez dès demain.
Ils marchèrent tous en direction du château et lorsqu’ils arrivèrent, le roi alla s’enfermer dans ses appartements.
- Et bien, dit le capitaine Maurbar. Je vois que votre chevalerie commence très vite. Je ne pourrai pas vous aider dans cette mission, je le crains…

Ce soir là, Braam ne pu pas dormir. Qu’est-ce qui avait pu pousser cet enfant au suicide ? Il voyait encore sa gorge largement ouverte, son combat…
A l’aube, Braam et Varia se retrouvèrent comme convenu devant le château.
- Bien dormi ? demanda-t-elle.
- Non, l’image de cet enfant égorgé m’a empêché de dormir. Mais n’en parlons plus.
- Au contraire ! C’est notre mission ! Il faudrait que nous sachions le nom de ce garçon. Ta cuisse va mieux ?
- Oui, assura Braam. Où est le cadavre ?
- Nous l’avons mis dans une grange, répondit Varia. Il est lavé et habillé.
- Allons devant la muraille et renseignons nous sur la disparition d’un garçon.
- Comment faire ? Fit Braam sceptique.
- Nous pourrions nous promener avec le cadavre sur un brancard et voir qui réagi.
- Ce n’est pas très… sympathique pour les parents de l’enfant mais je ne crois pas que nous ayons le choix.
Ils allèrent à la grange dans lequel le corps reposait. Braam posa sa main sur le front de l’enfant. soudain pris d’agitation, il mis deux doigts sous le coup de l’enfant.
- Il vit !cria-t-il. Vas vite chercher un médecin.
Varia couru en direction du château et revint cinq minutes plus tard avec un médecin.
- Amenez le petit dans mon bureau, vite !
Braam prit l’enfant dans ses bras et l’amena au bureau du médecin pendant que Varia semblai chercher quelque chose dans sa gibecière.
Elle déposa une poudre couleur or sur la plaie du garçon qui ne saignait plus.
Pendant ce temps, Braam fouilla le vêtements du garçon. Il ne trouva rien dans ses hauts mais s’aperçut de la présence d’un petit papier dans la poche du pantalon. Braam le déplia et lut :

Aram, tu achèteras du pain, du poisson et des patates.
N’en profite pas pour acheter un gâteau !
Maman.

- Il s’appelle Aram, dit Braam.
- Je connais un Aram, fit Varia se tournant vers lui. C’est le fils d’une amie, mais je ne l’ai pas revue depuis qu’il était bébé.
- Sais tu où elle habite ?
- Je sais juste qu’elle s’appelle Rose Deroy.
- Hum… Allons dans la ville basse, nous la trouverons peut être.
Ils marchèrent en direction des maisons qui étaient alignées devant la muraille et y arrivèrent en une dizaine de minutes. Braam sentit le poisson.
- Allons voir le poissonnier.
Mais une flèche vint se ficher dans l’épaule gauche de Varia.
- Vient, cria Braam, dans la maison.
Ils coururent s’abriter avant que leur invisible adversaire ai pu encocher une nouvelle flèche. Mais lorsque celle-ci siffla à l’oreille de Braam, il vit d’où elle provenait. C’était une silhouette féminine qui se découpa à quelques pas de l’habitation dans la quelle ils étaient cachés.
- Vous l’avez tué ! Hurla sa voix éraillée.
- Il n’est pas mort, il peut survivre mais il faut l’aider ! cria Braam.
La voix de la femme fit un étrange decrescendo puis elle éclata en sanglots. Braam et Varia sortirent de la maison sous une centaine de regards incrédules. Braam porta la femme et l’assis sur une table de la maison dans laquelle ils s’étaient cachés. Elle continua à pleurer quelques instants puis dit :
- Il ne va pas mourir, n’est-ce pas ?
- Il devrai être mort, Rose.
Celle-ci releva la tête.
- Varia ?
- Oui, c’est moi…
Rose lui prit la main et chuchota, les larmes roulant sur ses joues roses que son fils n’était pas un assassin.
- Mais non… Mais comment savez-vous que votre fils à fait quelque chose de répréhensible ?
- Ce sont eux qui me l’ont dit.
- Qui « eux » ?
Elle voulut répondre mais seul un hoquet parvint à sortir de sa bouche. Ses yeux tournèrent et elle cracha du sang. Elle tomba à la renverse. Une flèche était planté à l’arrière de son crâne.
- Démon ! réussit-elle à articuler avant de soupirer.
Varia se releva et regarda le cadavre de son amie.
- Démon répéta-t-elle.

- Et bien, dit Braam le lendemain. Notre enquête en à pris un coup.
- Oui, et en plus le garçon est mort.
- Quand cela ?
- Dans la nuit, alors que j’étais allé me faire penser l’épaule. Le médecin n’a pas compris de quoi il est décédé. Moi non plus d’ailleurs
Braam su tût.
- Il avait un couteau noir planté dans le cœur, ajouta Varia.
- Les monstres…
- Non, corrigea Varia. Les démons.
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeSam 17 Mar 2007 - 17:55

Chapitre Quatre


Le passage souterrain


Croucar fit une dizaine de pas dans le souterrain et la lumière s’évanouit. Il continua, tâtonnant le mur de droite avec sa main. Il se mit à courir. Pendant au moins deux heures, il couru aussi vite qu’il le pouvait. Parfois, il était contraint d’arrêter sa course et de marcher tant il était essoufflé. Des flaques de sueur envahissaient son visage et ses aisselles mais ne s’en préoccupait que lorsque ces gouttes lui piquaient les yeux.
Au bout d’un long moment, sa tête heurta le haut du tunnel. Il hurla. Sa main se porta au haut de son crâne et fut trempée d’un liquide un petit peu gluant. N’y voyant rien, Croucar lécha le bout de ses doigts. Il saignait abondamment de la tête. Sa main gauche essaya de stopper l’hémorragie mais il continua toujours à marcher. Après seulement quelques minutes, sa main tourna à droite et le tunnel changea radicalement de direction.
- Si mes souvenirs sont bons, la forêt et plus à l’ouest, dit il à voix haute pour se donner du courage. Il faudrait que je tourne à gauche.
Il tâtonna et enleva sa main gauche qui était maintenant accroché à ses cheveux pleins de sang coagulé. Il trouva un autre boyau de terre partait sur la gauche et se remis à courir comme un dément. Il ne courut cette fois que pendant un dizaine de minutes mains celles-ci lui parurent durer des heures.
Finalement, Il vit un tout petit point lumineux à quelques dizaines de mètres de lui.
Il couru de plus belle et arriva devant une mare. Le pale soleil d’automne l’éblouis.
Soudain, il entendit des sabots approcher.
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeSam 17 Mar 2007 - 17:56

Chapitre Cinq


Les Mardars


Braam et Varia avaient décidés d’aller rendre visite au roi pour lui parler des étrangetés qu’ils avaient découverts. Le roi des terres d’Orin les reçut dans la salle où il tenait cour. Il pianotait sur les accoudoirs du haut trône de bois et de cuire épais sur lequel il était assis. La salle était froide à cause de sa taille et de l’attitude du roi.
- Et bien vous avez de bonnes nouvelles à m’apporter…, fit il daignant lever les yeux des fresques accrochées au mur.
Celles-ci devaient dater de plusieurs centaines d’années car la plupart tombaient en lambeaux. Braam s’approcha d’elles. Certaines représentaient le monde dans le quel vivait le roi : un château, de l’or, de jolies femmes, un oreiller et un trône. Mais en tournant son regard, il vit une fresque tout à fait différente des autres. Elle représentait une scène pour laquelle le roi pourrai être accusé d’hérésie : un monstre un peu plus grand qu’un humain, avec des lambeaux de cuire déchiquetés et un capuchon, parfois doublés de métal noir, tenait ses yeux dans sa main droite et les plaçait dans les orbites vides d’un garçon.
- Et bien… , dit doucement Braam, je crois que notre enquête progresse…
- Qui à donné l’ordre au garçon de me tuer ?
Varia vint à côté de Braam. Elle examina elle aussi la fresque et tourna sa tête vers Braam, l’interrogeant du regard. Braam agita négativement la tête et Varia sembla comprendre. Un silence pesant s’installa dans la pièce.
- Et bien, qu’y a-t-il ?
Les deux autres ne répondirent toujours pas et Braam fit le tour de la pièce tandis que Varia feignit de s’intéresser à l’énorme porte de pin, orné de motif en métal.
- J’attend, s’impatienta le roi.
- Qu’est ce que ce tableau, demanda Braam en montrant celui du démon.
Le roi paru gêné et ne répondit pas. Après quelques minutes de pianotage intense pour le roi, il frappa l’accoudoir droit de son trône avec sa main osseuse.
- Je crois que je vais offrir cette mission à quelque de plus coopératif…
- …Et de plus naïf, acheva Varia.
Le silence s’épaissit à nouveau et la pièce parut se refroidir à nouveau. Le ro tapota du pied sur le sol.
- C’est un étranger qui me l’a offert. Il m’a dit que cette peinture me protégerai du démon.
- De quel démon ?
Le roi allait répondre lorsque la porte s’ouvrit. Le quatre gardes de la porte et le capitaine Maurbar entrèrent. Ils fermèrent et verrouillèrent le porte.
- Une attaque, haleta le capitaine.
Varia et Braam échangèrent un regard.
- Combien sont ils ? demanda le roi Bralshâk.
- Une douzaine, répondit un garde. Ils ne sont pas plus de douze.
Une détonation se fit entendre et la porte explosa. Onze des créatures qui étaient représentées sur le tableau apparurent. Elles avaient cependant retirées leur capuchon et laissaient apparaître leurs visages. Ceux-ci étaient rouges et leurs cheveux mi longs violacés coulaient sur leur fronts creusés. Tous avaient deux orbites énormes avec deux yeux gris tous justes posés dedans. Leur nez étaient aplatis mais très longs et se finissaient à vif, comme si on leur avait coupé son bout. Ces créatures n’avaient pas réellement de bouche. C’était plus une ouverture béante d’où sortait une langue étroite, longue et pointue. Leurs long cous, rouge terre eux aussi étaient terminés par de larges épaules. Leurs bras étaient humains mais de longues tentacules sortaient de sous leurs coudes. Braam ne put voir leur torses et leur ventre mains leurs jambes étaient arquées.
- Qui êtes vous ? souffla Braam dans un murmure à peine audible.
La tête du plus grand de ces créatures se tourna vers lui et le regarda dans les yeux. A ce moment, Braam remarqua le lueur jaune qui illuminait ses yeux qui n’était présente chez aucun de ses compagnons.
- Pauvre m***e d’humain. Cracha-t-il avec une voix gutturale et accent dont Braam ne connaissait pas l’origine. Tu ne reconnais même pas les Mardars ! Nous sommes vos maîtres ! Chiens !
- Pas le mien, dit Braam. Pas le mien…
- Donnez-nous le roi et nous vous laisserons peut être vivants.
Braam dégaina lentement son épée alors que Varia se métamorphosait en ours.
L’un des Mardars dégaina sa propre lame, auparavant cachée par ses lambeaux noirs et attaqua l’un des gardes qui para. Les autres Mardars l’imitèrent. Braam, n’attendant pas d’être attaqué chargea la plus proche des créatures qui esquiva. Après quelques moulinets, Braam feinta à la tête et, voyant que le Mardar allait parer, il stoppa sa lame et l’enfonça profondément dans la poitrine de son adversaire. Braam vit du coin de l’œil l’ourse Varia attaquer plusieurs Mardars à elle seule. Les quatre gardes étaient déjà tombés. L’adversaire de Braam retira la lame de sa poitrine. Le roi dégaina son épée et couru vers ce qui avait été quelques instants auparavant une porte. Un Mardar lui barrait la route. Bralshâk leva son arme et trancha la tête de celui-ci qui tituba un instant puis tomba à la renverse. Braam feinta à gauche puis couru à toute jambe pour trouver la nuque de son adversaire et séparer sa tête de son crâne. Il rejoint le roi vers la porte et haleta qu’il ne fallait pas qu’il parte tout seul car il pouvait y avoir d’autres Mardars cachés dans le château. Avant que le roi n’ai pu protester, Varia vint auprès d’eux, repoussant un Mardar. Elle n’était plus changé en ourse mais en taureau.
- Partez, cria-t-elle, je couvre vos arrières !
Soudain, Varia repris sa forme humaine et lança une poudre sur six des neuf assaillants restants. Il n’y avait plus que deux Mardars et leur chef.
- Attrapez et tuez les deux idiots, souffla celui-ci. Je me charge du roi.
- Bien, maître.
Les deux Mardars s’élancèrent respectivement sur Varia et Braam. Ceux-ci parèrent et esquivèrent les coups de leurs ennemis. Tandis qu’il tranchait une jambe à son ennemi qui s’effondra, Braam cria au roi de ne pas fuir.
Mais c’était trop tard. A près avoir mis la tête de son ennemi dans sa gueule qui était de nouveau celle d’une ourse et l’avoir arrachée, elle parti derrière le roi qui était déjà pris en chasse par le chef des Mardars.
Braam fatiguait. Il donna un coup faible et prévisible au dernier Mardar qui para avec légèreté et contre-attaqua avec force et malignité sur le flanc gauche de Braam qui s’ouvrit largement. Braam tomba à terre et en profita pour porter sa lame aux pieds du Mardar. Elle ne rencontra que du vide. Braam leva les yeux juste à temps pour découvrir son ennemie tenir sa longue épée comme un pieu et l’abaisser en direction de sa poitrine. Braam roula sur lui même et se retrouva derrière le Mardar. Avant que celui-ci n’ai pu faire quoi que ce soit, il se releva en un on soudain et le décapita.
Braam couru dans la direction où il avait vu Varia courir avec l’apparence d’un cheval.
Varia arriva juste à temps pour voir la créature bloquer le roi à l’endroit où deux murs formait un angle droit.
- Tu n’as pas respecté notre marché…, fit le chef des Mardar D’une Voix plus rauque et plus grave que d’habitude.
- … Le moment n’était pas venu… sanglota désespérément Bralshâk, d’une voix beaucoup plus aiguë qu’a l’accoutumée.
- Oh si… Et tu le savait très bien…
- V… vous n’allez p… pas me t… tuer, dit le roi en regardant aux alentours pour chercher une aide qu’il ne vit pas.
Braam arriva à coté de Varia sujet à des vertiges. Il était très pale. Il n’eut pas le temps de l’expliquer à Varia car le chef des Mardars Répondait à Bralshâk :
- Non, je ne vais pas te tuer je vais te rapporter avec moi… Ma maîtresse sera ravie de te voir.
- Non… pitié… je vais ouvrir le passage… je vous le jure…
- Il est trop tard pour pleurer ! dit la créature de sa voix doucereuse. Mais qui sais ma maîtresse est très gentille tu sais ? Peut être te laissera-t-elle une seconde chance ?
- Pitié monsieur…
- Monsieur ? ricana-t-il. Il est vrai que je ne me suis même pas présenté… On m’appelle Irrafël.
Il prit le roi sous son bras comme si il s’agissait d’un sac de légumes et récita :
- Ibraam da shargor deee della… Sarfag mailla… Sorfig tyur !
- On y va, chuchota Braam à Varia.
Ils s’élancèrent silencieusement derrière Irrafël mais ce qu’ils virent les stupéfia. Un ovale découpé dans le vide se forma. Il était remplis de ce qui semblait être un liquide, de couleur rouge.
Le monstre le passa et disparut.
- Vite, hurla Braam. La porte se rétrécie !
Ils coururent tous deux en direction de l’ovale qui ne faisait maintenant plus qu’un mètre de largeur.
Braam et Varia s’élancèrent dedans en même temps.
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeSam 17 Mar 2007 - 17:57

Chapitre Six


La Compagnie


Croucar se cacha à l’abris d’un bosquet et attendit, retenant sa respiration du mieux qu’il pouvait. Il attendit quelques secondes seulement avant de voir les cavaliers. Ils étaient douze. Tous grands, armés de longues épées à deux mains ou d’arcs et couverts de mailles. Croucar n’avait encore jamais vu d’aussi belles cotes de mailles. Elles avaient l’air légères mais extrêmement résistantes. Elles n’étaient pas faîtes de métal mais d’écailles rouges, d’après ce que pu en voir Croucar encore éblouis par le soleil automnal. Mais quelque poussière s’introduit dans son nez. Il fit tout pour se retenir d’éternuer mais n’y parvint pas.
- Qui est la, Demanda une voix grave et suspicieuse.
- Montre toi, braconnier, en ajouta une autre
Croucar hésita mais sorti finalement de son buisson.
- C’est un gamin.
Croucar vit alors le premier des cavaliers. Il était très grand et avait une carrure impressionnante. Croucar ne vit tout d’abord ne vit tout d’abord pas que ses chausses de fer. Elles étaient faîtes de plaques d’acier pointues en leurs exterminées et des éperons dépassaient sur les côtés, en contact avec les flancs de sa monture. Croucar leva les yeux et vit le long de sa jambe gauche d’épaisses plaques de métal, liées entre elles par des cordons de cuire. Le bassin du cavalier était encerclé par une large ceinture de cuire à laquelle pendait un large fourreau empli d’une longue épée. Son pommeau serti d’un rubis reposait la main de son propriétaire. Croucar remarqua que l’épée pendait sur le côté gauche du cavalier. Il en déduit que l’homme se servait de cette main pour se battre. En levant encore un peu les yeux, le garçon s’aperçut que l’homme portait un bouclier sur son flanc droite et que la plaque d’acier qui recouvrait son corps était enfoncée au niveau de sa poitrine.
- Et bien, demanda-t-il en enlevant son heaume. Que fait un jeune garçon errant seul dans la forêt, la tête couverte de sang ?
La tête du cavalier était particulièrement maigre. Ses cheveux bruns coupés très courts accentuaient la forme ovale de son crâne. Son front large et plat surmontaient des sourcils dont les poils courts et clairsemés avaient du mal à retenir les gouttes de sueur qui ruisselaient jusque dans ses yeux bruns et profondément enfoncés dans leur orbites.
- Le poste de Weldinrass ! Il est attaqué !
- Il est au courant, les gars, fit l‘un des hommes équipé d’un arc.
- Ferme la, Raslik, repris le cavalier. Que sais-tu, mon garçon ?
Croucar n’aimait pas le ton doucereux, presque menaçant qu’employait cet homme.
Il ne répondit pas.
Le cavalier qui avait parlé à Croucar orrdonna d’une voix ferme et froide :
- Abats le, Raslik.
Le cœur du garçon fit un bond dans sa poitrine lorsqu’il entendit l’ordre du cavalier, et un deuxième bond quand il s’aperçut que le dénommé Raslik tendait la corde de son arc.
Il ne réfléchit pas plus et s’enfuit à toutes jambes en direction de l’épaisse forêt mais une flèche puissante l’atteint à l’épaule. Il tomba face contre terre, une douleur intolérable à l’omoplate. Il put néanmoins se retourner et resta allongé sur le flanc, au bord de l’évanouissement. Il vit ainsi la compagnie partir, changeant d’apparence. Ils prenaient la forme des assaillants du poste avancé de Weldinrass, où il avait laissé son père.
Croucar voulut crier mais n’y parvint pas. Il perdit connaissance.
Lorsqu’il revint à lui, il était dans une petite, charmante et enchanteresse clairière. Les oiseaux gazouillaient dans les arbres, au dessus de sa tête, et les bruns d’herbe lui chatouillaient les joues. Il essaya de se relever mais retomba au sol dans un grognement, une douleur fulgurante dans l’épaule droite. Après quelques minutes d’efforts et de douleur, il arriva tout de même à s’asseoir en tailleur. Il vit, droit devant lui, le fond de la clairière bordée par de longs et beaux pins. Il n’était plus dans la partie de la forêt où il s’était évanouis car les arbres étaient là bas des chênes. Croucar tourna la tête et il vit un homme accroupis et penché sur une casserole dont l’eau qu’elle contenait débordait presque en bouillonnant. L’homme avait une capuche qui terminait un très long manteau gris. Il inspira confiance à Croucar.
- Et bien, tu t’es réveillé, constata il à voix basse
- Sommes-nous en sécurité ? fit Croucar paniqué. Il faut aller à Weldinrass ! Il est attaqué, il y a ces faux hommes… Mais Croucar dit soudain : mais qui es-tu ?
L’homme se retourna et repoussa son capuchon en arrière. Il n’avait que quelques rides sur son front et autour de ses yeux vif et inquiets. Son nez surmontait une bouche fine entourée d’un bouc noir.
- Je suis Vrinfield. Je suis l’envoyé de la Guilde.
Avant que Croucar n’ai pu poser la question qui lui brûlait les lèvres, Vrinfield posa un doigt sur ses lèvres.
- Je ne suis pas certains que nous soyons en sécurité ici, chuchota-t-il.
Il se retourna vers la casserole et l’apporta à Croucar qui fut parcouru d’une idée.
Et si cet homme était l’un de ceux qui avaient cherchés à le tuer ?
- Que voulez-vous dire par « guilde » ? demanda-t-il.
- Ce n’est pas étonnant que tu ne connaisses pas la Guilde. C’est en fait une organisation qui a un rôle extrêmement important dans les terres d’Orin mais nous restons très secret.
Croucar regarda l’homme d’un œil étrange et celui-ci dû le remarquer car il lui chuchota qu’il lui en dirait davantage lorsqu’ils serraient en sécurité. Vrinfield proposa à Croucar de la nourriture qu’il n’eut pas le courage de refuser. En dégustant la tranche de pain et le fromage que lui donnait Vrinfield, Croucar repensa aux met savoureux qu’il avait l’occasion de goûter quand le poste de Weldinrass était ravitaillé il y avait de cela quelques années. Mais ces derniers temps, avec un été trop sec et un hiver beaucoup trop froid qui se préparait, les récoltes des paysans n’avaient pas été très abondantes et les guerriers du poste n’avaient plus le droit qu’a quelques tranches du gibier laissées par la cour et les quelques pommes de terre de ration.
- Peut tu marcher ? questionna Vrinfield.
- Je pense que oui mais il faudra que vous m’aidiez à me lever.
Vrinfield porta ses mais sous les épaules de Croucar et le remit sur pieds avec une force étonnante. Ils allèrent vers l’eau bouillante et Vrinfield y déposa des herbes longues. L’eau prit une teinte verdâtre et l’homme prit la casserole dans son épaisse main droite et la porta aux lèvres du garçon.
- Sa va me brûler, je ne peut pas boire sa tout de suite.
- Pourtant il le faut, nous devons partir tout de suite tu es en danger ici.
Vrinfield porta sa main au dessus du bouillon et marmonna quelque chose que Croucar ne put saisir. Croucar but et sa langue ne protesta pas. Le liquide était chaud mais buvable. Il passa dans le corps de Croucar, miellé, réchauffant ses tripes, le consolant et atténuant la douleur qui enflammait sa cuisse.
- Allez suis moi maintenant, chuchota Vrinfield. Et pas un mot, soit discret.
Croucar acquiesça et suivit Vrinfield qui lui ouvrait la voie sans le moindre bruit si bien que Croucar se demanda si il n’était pas devenu sourd, mais le chant d’un oiseau le rassura. Le bruit de sabots, par contre l’inquiéta.
Vrinfield le mena travers les hautes fougères du sous bois, sans un bruit mais ouvrant une route à travers la végétation, ce qui rendait leur poursuite facile.
Lorsque Croucar s’en inquiéta, Vrinfield lui montra à une centaine de mètres devant lui deux chevaux sellés et harnaché. Ils coururent en leur direction, Croucar boitillant. Vrinfield le tira jusqu’au chevaux et l’installai sur le plus petit lorsqu’une flèche jaillit de nul part, se fichant dans le dos de Vrinfield qui tomba à terre. Croucar hurla. Mais le cheval détala, sans que Croucar ne pu en détourner la course. Il filait à travers les arbres dont les feuillages lui fouettaient le visage lorsqu’il vit le cheval de Vrinfield à ses côtés, monté par un corps inerte.
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeSam 17 Mar 2007 - 17:57

Chapitre Sept


Après Le portail


Des Points rouge vif planaient lentement devant Braam. Il essayai de les toucher mais sa main était lourde et les points refusaient de se laisser toucher. Au prix d’un grand effort, son il leva son buste et s’assit par terre, les jambes étendues. Varia était près de lui. Sa main touchait la sienne et il aimait se contact. Elle était froide et légère. Il serra sa main et referma les yeux, puis tourna les yeux vers sa compagne. Elle était belle dans l’obscurité de la grotte dans laquelle ils se trouvaient. Ses cheveux longs et fins étaient étalées derrière elle, rivière sombre. Braam regarda sa poitrine. Elle n’avait pas le mouvement régulier de la respiration. Braam trouva tout d’abord charmant puis fut horrifié : Varia ne respirait plus.
Braam agita son épaule sans parvenir à obtenir une quelconque réponse. Des larmes roulèrent le long de sa joue, alors qu’il refusait de lâcher sa main maintenant glaciale. Le beau visage de la femme était pale mais avait plus de charme que jamais. Il rappela à Braam une adolescente qu’il avait aimé quand il avait une quinzaine d’années. La seule fille pour laquelle il n’avait jamais ressenti se genre de sentiments. Il avait osé le lui dire et en avait été récompensé. Il n’était pas encore aussi timide quelques années auparavant.
Il resserra la douce main qu’il tenait dans la sienne et sentit une pression. La main de Varia serrait la sienne presque assez pour lui faire mal. Varia ouvrit les yeux. Le doux vert qui les avait auparavant habité n’était plus. Il avait viré au gris.
- Que fais tu là, Braam ? Demanda-t-elle.
Braam ne trouva bizarrement rien à répondre. Que faisait il ici ? Il cherchait le roi, le traître, celui qui pactisait avec un être malsain et sa maîtresse.
- La place des vivants n’est pas en ce lieu, reprit elle. Il faut que tu partes.
- Tu veux dire que… que tu es morte ?
Varia acquiesça gravement.
- Mais pourquoi suis-je vivant alors ? Tu ne peux pas être morte.
- Bien sur que je suis morte, il n’y en a aucun doute . Mais toi tu n’es pas mort, tu regorges de vie et ta place n’est pas là. Tu dois trouver le moyen de rentrer chez toi, on à besoin de toi là bas.
Braam resta silencieux, cherchant un prétexte pour rester auprès d’elle.
- Le roi… Il faut que je retrouves le roi.
- Ce traître, ce fourbe. Il ne mérite pas que tu le retrouves. Quand bien même tu y arriverai, tu ne pourrais sans doutes plus rien pour lui. Ce démon l’a déjà apporté à sa maîtresse, j’en suis certaine.
- Alors il faut que je les retrouves tous les trois. Je ne suis pas convaincu que son marché avec le chef des Mardars était bénéfique pour les vivants.
- Tu es brave, chuchota Varia. Si j’étais vivante, je te serrerais dans mes bras. Vas mais fais vite car je présent maintenant que tu as raison et qu’il faut que tu te dépêches. Mais ne reste pas trop longtemps ici ; la mort pourrait te rattraper.
Braam se leva, les joues sèches.
- Une dernière chose, fit Varia d’une voix lointaine. Essai de m’oublier, je vais me décomposer peu à peu, comme mon cadavre, dans le monde des vivants.
Braam se sentit poussé vers l’avant et marcha dans la direction opposé de Varia. Il marcha, se demandant pourquoi il n’allait pas vers Varia, lui dire qu’il l’aimait, qu’il s’en rendait compte maintenant et qu’elle n’était pas morte. Il voulait vivre son existence de chevalier, simplement au service de son roi, débarrassant sa contrée des bandits comme il le souhaitait.
Il se sentit soudain loin, très loin de chez lui. Même s’il n’avait jamais vraiment eu de chez lui. Il se souvenait vaguement du visage de sa mère, cette simple dame de la cour qu’il avait quitté à l’âge de dix ans pour entrer dans cette caserne. Sa mère. Comme le plus fragile des enfants seul, le visage de sa mère lui revint. Il n’avait jamais été aussi claire. Un visage jeune, doux et triste. Triste comme quand il lui avait annoncé qu’il voulait la quitter, comme le lui avait proposé son oncle, un régent qui connaissait le roi, pour aller perdre les années de son adolescence enfermé dans une caserne.
Pourquoi avait-il renoncé à sa mère ? Sans doutes pas pour se retrouver dans ce lieu sinistre.
Des marais. Voilà où il se trouvait. Une odeur de pourriture émanait des flaques visqueuses dans lesquels il marchait. Des plantes rugueuses, gluantes ou saturées d’eau le faisait trébucher à chaque dizaine de mètres. Une brume épaisse émanait de cet endroit. Braam se remit en marche et le bruit de succion que provoquait à chaques pas ses chausses de cuire sur les hauts-fonds puants et instables lui devint vite insupportable.
- Quel endroit épouvantable, prononça-t-il à haute voix pour se donner du courage.
Ces mots eurent l’effet inverse. Sa voix était rauque et l’inquiéta presque.
De plus, ils lui rappelèrent que son gosier était maintenant désespérément sec.
Après plusieurs centaines de mètres, Braam se demanda enfin pourquoi il continuait de marcher. A quoi cela l’avançait il de marcher dans ce lieu qui lui était inconnu ? Il tenta de s’asseoir mais le sol était tellement instable et détrempé qu’il manqua de se noyer. Il luta un moment avec les plantes qui le retenaient la face contre l’eau et se dégagea finalement.
Braam se releva épuisé et vit une pierre plate à seulement quelques pas de lui. Il s’assit et prit sa tête entre ses paumes. Il resta ainsi longuement, désespéré, jusqu'à ce que la pression qui lui avait fait quitter Varia deviennent insupportable. Ses tripes lui hurlaient de toutes leurs forces de partir, si bien qu’il en avait mal au ventre. Il reparti, une nouvelle larme menaçant de déborder de ses yeux. Mais qui le verrait ici ? Qui verrait le courageux Sir Braam se laisser aller au désespoir ? Il pleura et but ses larmes, se souvenant du bercement de sa mère lorsqu’il se faisait mal.
Braam leva ses yeux embués et regarda droit devant lui. Une chaîne de montagnes d’y dressait. Le jeune homme sut à cet instant que c’était là-bas qu’il fallait qu’il se rende, sans qu’il n’en connaisse la raison. Il repris sa route, progressant lentement, levant les pieds au dessus de l’eau plutôt que de la pousser. Pour penser à autre chose qu’a sa fatigue, il regarda avec attention le paysage alentour. Il était sinistre. Le ciel était rouge sang, noir par endroit et ne contrastait pas du tout avec les montagne gris marron qui s’élevaient en face de lui. Celles-ci étaient déchiquetées et les crêtes visibles paraissaient aiguisées comme des épées.
Le marrais putride dans lequel il s’était enfoncé s’étendait jusqu’au pieds des monts.
Braam avait marché plusieurs heures et ses jambes refusaient de le porter plus loin. Il leva ses yeux de ses pieds et vit non loin un chemin pavé. Il le rejoignit tant bien que mal et se laissa tomber sur les dures pierres plates. Il tomba dans un sommeil léger et agité, dans lequel il rêvait d’une pierre, qui apportait mal et souffrance. Elle n’était pas loin de lui, à seulement quelques pas mais il ne pouvait la saisir. A chaques fois qu’il tendait la main, cette pierre s’éloignait mais sans jamais s’effacer de son esprit. Puis il vit le visage de Varia, puis celui du roi qui riait aux éclats, petit, pleurant de peur et tremblant.





Désolé c'est un peu long .....
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeSam 17 Mar 2007 - 19:41

Ouahoo.

Là je suis scotché.

Tu dis avoir 14 ans ?

Je dois avouer que tu as une très bonne plume. Tu rédiges bien.

Je n'ai pas tout lu, j'ai juste passer le tout en diagonale, pour me faire une idée.

J'ai remarqué quelques fautes d'orthographe, mais c'est sans importance.

Sinon, point de vue rédactionnel, j'ai trouvé quelques lourdeurs. Tu pourrais simplifier certains passages, ôter quelques fois des adjectifs inutiles ou alors éviter des commentaires/descriptions pas toujours indispensables.

Sinon, je pense (mais c'est purement personnel), qu'il y a un tantinet trop de dialogues (pas tellement à la fin, mais le reste du texte en est rempli).

Ce n'est pas négatif, puisque les dialogues donnent vie au texte et rendent les choses claires.

En tous cas, ben je m'incilne, parce qu'à 14 ans...

Bravo, continues comme ça, et le futur de la fantasy est assuré Wink

_________________
C'est un crapaud je vous dis, un crapaud ! Pas une grenouille.
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeSam 17 Mar 2007 - 20:14

Alors là !

Je cherches des trucs négatifs, mais ça va paraitre vraiment.

J'aime beaucoup tes deux nouveaux chapitres. Je commence à bien m'attacher à Croucar, et la mort de Varia m'a faite un choc.

Le seul point négatif qui me gene vraiment c'est que tu écris bien mieux que moi ! lol!
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeDim 18 Mar 2007 - 9:31

Ellias a écrit:
Alors là !

Je cherches des trucs négatifs, mais ça va paraitre vraiment.

J'aime beaucoup tes deux nouveaux chapitres. Je commence à bien m'attacher à Croucar, et la mort de Varia m'a faite un choc.

Le seul point négatif qui me gene vraiment c'est que tu écris bien mieux que moi ! lol!



Bon sang sa fait plaisir!!! lol!

Bon pour les dialogues effectivement il faut que je revoi ca.
Sinon pour la mort de Varia, j'avais du mal a la rendre emotionel mais apparament c'est assez réussi! Mais je n'ai peut être pas assez insisté sur les sentiments de Braam dès le début...

En tout cas merci !!!



Ellias... Mais tu ne serrais pas le frêre vengeure par hazard???
Si c'est le cas tu te fous de moi en disant que j'écris mieux que toi !!
L'histoire que tu as posté chez les bragelonniens est super :!:
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeDim 18 Mar 2007 - 12:22

Si si, c'est moi le frère vengeur.

Ton compliment me touche vraiment. Et si tu le dis...^^ Mais par contre tu écris beaucoup plus que moi. Je ne dois même pas avoir 100 pages à mon compteur... quoique avec toutes mes versions ^^'
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeDim 18 Mar 2007 - 13:00

Ellias a écrit:
Si si, c'est moi le frère vengeur.

Ton compliment me touche vraiment. Et si tu le dis...^^ Mais par contre tu écris beaucoup plus que moi. Je ne dois même pas avoir 100 pages à mon compteur... quoique avec toutes mes versions ^^'


Je n'ai que 24 page pages word . Le reste c'est a la main.
100 pages word ?? Sa fait du boulot affraid
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeDim 18 Mar 2007 - 13:18

Non, non

Je dirais... 50 pages word de diffèrentes histoires et nouvelles, certaines sur le pc, d'autre sur le pda. Des pages de brouillons quand j'avais rien d'autre à faire en fin de ds. Et trois bouts d'histoire sur papier, minimum 20 pages chacune, 30 au maximum...

Et puis, je commence à taper rapidement sur le clavier maintenant.
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeLun 19 Mar 2007 - 15:33

Mais sinon la syntaxe, sa va ???
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeLun 9 Avr 2007 - 9:50

Braam se sentait seul. Il venait de se remettre en marche après une nuit tourmentée de visions d’horreur. Son esprit n’était plus claire et il marchait maintenant sans même se demander son but. Sa langue n’était plus qu’un bloc de terre cuite. Il n’avait ni bu ni mangé depuis maintenant deux jours. Il avait marché un moment dans l’espoir de trouver de l’eau potable mais n’en avait vu d’autre que celle qui stagnait à ses pieds. Il avait le matin même tenté de boire sa propre urine puis s’était ravisé. S’il devait mourir, il mourrait dignement.
Telle était sa vision des choses lorsqu’il vit devant lui une pierre parfaitement ronde et lisse. Elle avait une couleur rouge en surface et un vert émeraude profond et éclatant en son centre. Elle était agrippée par de nombreuses tentacules verdâtres qui la retenaient prisonnière. Braam s’approcha un peu plus et leva la main en sa direction. La sphère elle aussi eut un léger sursaut. La main de Braam tremblait tout en allant infiniment lentement de l’avant. Puis, sa main se refroidi. L’extrémité de ses doigts entra en contact avec la boule. Parfaitement lisse, souillée d’aucune rayure et froide. Si froide que Braam cru que son doigt allait geler. Des larmes lui montèrent aux yeux. Ce n’était pas vraiment de la douleur, mais une sensation qu’il n’avait jamais connue avant et qu’il apparentait vaguement à une puissance. Toute sa paume entra en contact et les tentacules se retirèrent lentement, sans même le soupçon d’un bruit. Son corps tout entier fut parcouru d’un frisson agréable mais froid et douloureux.
Ses yeux noirs ne se décolèrent pas de l’objet. Une lueur en émanait à présent et il ne voulait surtout pas détourner les yeux un seul instant. Il en oublia sa faim, sa soif, sa peine et même sa peur de mourir, sa peur de ne plus revoir âme qui vive. Il était paisible, et devinait même qu’une sagesse grandissait dans son esprit. Une petite lueur d’espoir l’envahit lorsque celle de la sphère jaillit, puissante et grandiose. Puis, alors qu’elle allait toucher son visage, elle se fit plus calme et lente. Elle le pénétra entièrement et chaque parcelle de son corps fut envahit de cette lumière jaune. Elle sortait de ses yeux, des sa bouche et de ses narines. Puis, plus rien. La lumière avait disparue bien que la sphère restait dans sa main dangereusement glaciale. Mais il se sentait changé. Au plus profond de lui, la ou rien ni personne n’était entré, la ou même lui n’avait jamais osé regardé, une porte s’était ouverte, une nouvelle énergie en était sortie.
Il était toujours dans cette état de transe lorsqu’il entendit une voix de vieillard derrière lui.



* *



Des bruites de pas se firent sursauter Nedaim. Quelqu’un approchait. Quelqu’un qui la suivait depuis qu’elle avait vu.
Quelqu'un ?
Entre deux halètements, la jeune fille de seize ans se dit que le mot exacte serrait quelque chose.
Nedaim ferma les yeux et essaya d’apaiser sa peur, mais en fait, les paupières clauses, elle revit apparaître la scène qui la tourmentait depuis la veille.
« Elle était assise, embusquée derrière le plus épais des buissons qui bordaient le chemin forestier, comme à chaques fois qu’elle braconnais. Mais c’était à ca moment qu’ils avaient choisis pour arriver. Une compagnie d’une cinquantaine de ces créatures, montés sur d’impressionnants chevaux. Ils étaient tous de carrure humaine, même peu être un peu plus grands, et avaient les mêmes membres que le Hommes. D’autres- Nedaim en dénombra une quinzaine- étaient encapuchonnés dans des manteaux rouges sombres. Mais Nedaim pu voir le bas de leurs visages. De leur bouche, énorme et béante, jaillissait en plus de la bave des crocs acérés couleur neige. Plus bas, leur mentons était comme de petites touffes de poils noirs et bleus nuit.
Nedaim avait vu lorsque les créature s’étaient séparées. Une quarantaine continuaient à suivre le chemin tandis que quatre hommes et la plus grande des créature semblaient se diriger vers le bois. C’était alors que les quatre hommes qui l’accompagnait c’étaient eux aussi changés en créatures étrange mais différentes de celui qui semblait être leur chef.
Nedaim était paralysée par la peur et contemplait la créature qui enlevait son capuchon.
Le haut de son visage était au même niveau que ces arcades sourcilières, son crâne plat était régulièrement parcouru d’une oreille à l’autre par des cicatrices datant de plusieurs années ou bien encore saignantes. Ses orbites étaient Vides et profondes ; et son nez cassé plusieurs fois était tellement long qu’il cachait presque entièrement ses joues osseuses dont la peau arrachée ou inexistante laissait apparaître un petit filet de sang noir.
Nediam avait baissé les yeux et avait vu que sa main était faite d’os grisâtres et apparents. Aucune peau ne les couvraient. Cette main tenait une petite arbalète de bois, de métal et d’os à laquelle un carreau était encoché.
- Si je peux me permettre, maître, avait osé la voix aigre de l’un de ses compagnon. Nous ne devrions pas passer par la forêt, il y a toujours les bûcherons là-bas, au nord.
La créature avait tourné sa face effrayante vers celui qui avait parlé, et lentement, très lentement, avait levé son bras droit. Le carreau de son arbalète pointait son interlocuteur. Son doigt avait pressé la détente et l’arbalète avait libéré le projectile. Il était allé transpercer la tête de l’autre avant de s’enfoncer profondément dans le bois. Il avait rechargé son arme d’un nouveau carreau.
- Il vous faut manger, saloperies ! avait il fait d’une voix irréellement rauque et métallique.
Il avait remis sa monture en marche et, au pas, ses trois compagnons l’avaient suivi.
- Sa pue l’humain ici ! beugla l’un d’eux.
Leur chef n’avait rien dit, et, encore très lentement, avait tourné sa tête dans la direction de Nediam.
Il l’avait vu, elle n’en avait eu aucun doutes. Les autres monstres avaient regardés dans la même direction que leur chef.
L’un d’entre eux avait lancé son cheval au galop. Nediam s’était enfuie à toute jambes, poursuivie par le monstre.
Leur chef, dès qu’il avait vu partir son laquais, avait pressé la détente de son arbalète et l’avait abattu.
- Mais, maître, on ne va pas la laisser…
Il n’avait jamais terminé sa phrase. Cachée derrière un tronc d’épicéa, elle avait vu le monstre sortir une longue épée, abattre les deux laquais qu’il lui restait, rengainer et recharger son arbalète. Puis, au pas, humant l’air, il avait commencé sa traque.
Maintenant, Nediam était là, essayant de contrôler son souffle , entendant les cliquetis que son poursuivant laissait entendre à chaque pas. Elle ne connaissait pas bien cette partie de la forêt mais supposait que les bûcherons, son seul espoir, étaient de l’autre côté de la forêt.
Elle n’entendait plus maintenant les armes de la créature. Peut être avait elle perdue sa trace ?
Nediam écoutait encore quand quelque chose se posa sur son épaule.
« Se sont les os de la main de la bête ! »
- Alors, ma belle, dit une voix métallique. On essaie de s’enfuir.
Nediam se retourna paniquée, et vit que du fond des orbites de la créature, une lueur d’un noir d’encre profond l’ensorcelaient. Elle recula à pas lents. Après deux pas, son talon heurta une racine. Elle tomba sur le dos et sa tête cogna violemment une pierre et du sang jailli. Elle le sentait chaudement ruisseler sur ses longs cheveux bruns. Une douleur lui envahit tout le crâne et elle faillit perdre connaissance.
Son esprit étourdit ne put voir, mais en revanche, elle sentait. Elle sentait le pantalon qu’elle avait volé à un fermier pour braconner glisser, elle sentait la main osseuse remonter le long de sa cuisse, la bruyante respiration du monstre.
« Non, il ne faut pas », se dit elle.
Elle porta sa main à une pierre, l’attrapa, mais lorsqu’elle voulu la soulever, elle perdit connaissance.
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En Enfer    Mon livre quoi Empty
MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeLun 9 Avr 2007 - 9:51

- Il faut tout de suite y aller, on s’embrassera après, dit l’homme qui avait l’arc et le carquois. N’allez pas croire que vos poursuivants ont déjà perdu votre trace.
Comme pour confirmer ses dires, une flèche vint se planter dans la terre devant les pieds de Croucar. Il s’enfuit en direction de son cheval, évitant ainsi un deuxième trait. Il se remit en selle et suivit ses compagnons juste avant de voir leurs assaillants sortir des arbres derrière eux. Ils gagnaient du terrain sur eux rapidement et sûrement. L’un des compagnons de Croucar, celui qui avait l’arc, l’attendit tout en décochant une flèche . Croucar n’osa pas se retourner et continua sa course. Il avait du mal à suivre les autres mais les voyait encore à quelques mètre devant eux. Son père tourna sa tête et hurla quelque chose que Croucar ne put entendre.
Le vent et les branches d’arbre lui battaient le visage. Des larmes commencèrent à s’échapper de ses yeux et la douleur dans son épaule droite se réveilla. Il avait pourtant réussit à l’ignoré durant sa chevauchée.
Croucar avait maintenant réussit à rejoindre les autres mais il se douta en fait que s’était les autres qui avaient ralentis pour le protéger.
Une flèche toucha l’un des compagnons de Croucar mais celui-ci ne vit pas lequel car il faillit lui même tomber de sa monture à un virage serré.
Croucar sentit la vitesse de son cheval diminuer et il s’aperçut qu’il en était de même pour le autres qui sortirent leurs armes et se retournèrent pour faire face à leurs ennemis qui avançaient maintenant lentement.
- Donnez nous l’artefact et le gamin, grinça l’un d’eux qui avait une arbalète à la main et d’énormes cicatrices sur tout le visage. Un filet de sang coulait sa bouche dénuée de lèvres était.
- Nous ne savons pas ce que vous voulez dire ! fit l’homme au manteau gris d’un ton sec. Et maintenant passez votre chemin ou vous pourriez le regretter.
La bouche du monstre se fendit en ce qui devait être un sourire.
- Ne jouez pas au plus fort avec moi, vermines. Et passez moi l’artefact et l’enfant.
- On ne vous filera rien du tout, gronda le père de Croucar.
Il avait l’air vraiment impressionnant et la barbe de trois jours qui lui rongeait les joues lui apportait une sorte d’autorité naturelle.
Sans qu’il n’en ai donné l’ordre apparent, plusieurs de ses laquais s’avancèrent, armes dégainées. L’archer fut le premier à tirer et aussi à tuer. Croucar dénombra cependant une douzaine d’ennemis.
Il se mordit la lèvre assez pour la faire saigner lorsqu’il vit son père s’approcher du monstre le plus proche et lui ôter la tête.
Croucar sa rappela qu’il avait également un couteau à sa ceinture. Il le sortit et d’un coup, tous leurs ennemis attaquèrent en même temps. Le jeune homme esquiva le tranchant d’une longue épée et vit son adversaire sur sa droite. Croucar avança rapidement son cheval avant que l’autre n’ai le temps de lui donner un nouveau coup de sa lourde arme. Il donna un coup de dague mais son bras était trop court et il ne l’atteint pas. Sa monture se cabra et il tenta un nouveau coup. Sa lame entra un instant en contacte avec le bras de son ennemi mais celui-ci ne parut rien sentir, leva sa lame et l’abattu. Croucar para, mais la force avec laquelle la lame était lancée le surpris sa propre dague entailla profondément son épaule. Du sang jaillit et Croucar cria. Son père se retrouva à ses côtés. Son épée heurta celle de son ennemi qui para. Croucar en profita, malgré son étourdissement pour donner un coup à hauteur de sa tête. Il sembla tomber de sa monture, mais Croucar ne put pas bien voir car ses yeux ses fermèrent. Il les rouvrit pour voir un des monstres au dessus de lui. Sa peau était grise et ridée de toutes parts. Sa bouche empestait une odeur nauséabonde. Sa langue dépassait et il la passa lentement sur ses lèvres noirs. Il tenait une courte épée dans sa main. Soudain, il poussa un petit cri , vomit et tomba lourdement sur Croucar qui mit du temps à se dégager. Lorsqu’il arriva enfin à se relever, il était couvert du sang et du vomit de la créature. Il vit l’homme à la hache qui se battait contre le seul ennemi qui leur restait de vivant. C’était le chef. Croucar le vit sauter sur sa monture et se sauver au galop. Lorsqu’il fut hors de portée de l’arc, il se retourna et annonça d’une voix forte :
- Je vous retrouverais ! Je vous tuerais ! Je vous sacrifierais et je ferrais le rituel !
Il leva son arbalète et décocha une flèche. Le père de Croucar tomba au sol. Croucar courut vers lui et se pencha. Son père était inconscient. Il retourna son visage vers Le monstre, mais il était déjà partit.



* *



- Et toi ! Que Fais-tu là ?
Braam entendit, lointaine la voix du vieillard. Maintenant que cette nouvelle porte s’était ouverte en lui, il se sentait beaucoup plus posé. Auparavant, il aurait sursauté en entendant cette voix inconnue le héler. Au lieu de cela, il se retourna lentement. Le vieillard n’était qu’a une dizaine de pas et Braam put l’observer de haut en bas.
Ses cheveux étaient rares sur son crâne, mal peignés mais d’une longueur impressionnante. Il lui arrivaient plus bas que la taille. Son haut front était parcouru de nombreuses rides qui surmontaient d’épaisses arcades sourcilières. Elles mêmes cachaient à moitié ses yeux noirs tant ils étaient enfoncés dans leurs orbites. Il avait le nez épais et les joues creuses typique d’un vieillard des terres d’Orin.
« Pourtant, nous ne sommes pas dans les terres d’Orin » se dit Braam.
Son corps maigre était recouvert d’une cape bleue nuit.
- Je… ne sait pas vraiment.
- Et bien, viens donc chez moi, j’ai une petite cabane tout près.
La fatigue de Braam ne repris pas le dessus, mais il se dit qu’un peu de repos et de confort serraient les bienvenus, et il repensa aux lits moelleux du château du roi. Et puis, après trois jours de solitude et de sombres pensées, quelqu’un à qui parler ne serrait pas de trop.
- Tu n’es pas…
- Non, le coupa l’homme. Je ne suis pas mort, et pourtant, j’aimerais bien l’être, parfois. Mais à ce que je vois, toi non plus, et tu es le premier être vivant que je rencontre ici. Je me nomme Zawalback. Allez, suis moi.
- Merci.
Braam Le suivit. L’homme avait du remarquer sa lassitude, bien qu’il n’en laissa rien paraître.
Il le suivit pendant une demi heure et, alors qu’il commençait à se demander si l’homme ne le menait pas dans quelque piège, il vit enfin la cabane. C’était une vieille masure faite de branches mortes et des pierres calcinées que l’on trouvait en abondance sur le sol.
Zawalback l’accompagna dans sa demeure et l’invita à s’asseoir à même le sol. Il prit lui même place et, en silence, regarda Braam qui se sentit mal à l’aise.
- Raconte moi ton histoire, s’il te plaît, demanda Zawalback.
Braam avait justement d’un confident. Il en profita pour se vider entièrement de ses souvenirs et raconta toutes ses aventures à son hôte.
Après un moment, le vieil homme hocha la tête.
- Ce que tu dis là est très intéressant. Es-tu sur que ceux qui ont enlevé le roi n’ont pas troublé le royaume par des attaques, saccageant tout sur leur passage ?
- Non, je ne pense pas. Mais pourquoi cette question ?
- Nous sommes au royaume des morts, mon ami. Ce n’est pas la place des vivant, ici.
En plus de ne pas aimer le ton grave et intrigant sûr lequel il avait prononcé ces paroles, il s’aperçut qu’elles étaient les mêmes que celles de Varia.
- Vous êtes vivants, vous, pourtant. Racontez-moi votre histoire, je vous en serrais reconnaissant.
- Oh… Cette histoire n’est pas des plus joyeuses, mon ami. Mais si t veux la connaître, tu la connaîtras.
Braam resta silencieux, commençant à regretter d’avoir demandé au vieil homme de lui raconter son histoire.
Zawalback toussota et reprit de sa voix grave :
- Il y à longtemps que je vis ici. Tu ne vas peut être pas me croire mais il y à plus de deux cent ans que j’habite ce monde. Au début, j’ai cherché à comprendre où j’étais. Je croyais que je faisait un mauvais rêve, mais non. Au bout de plusieurs mois de marche, je sus que j’étais au royaume des morts. Je crus alors que j’étais moi même décédé, mais au fil de mes recherches, j’apprit que non. Je suivit ces corps que sont les âmes à leur mort, et je les vit, peu à peu, pendant leur voyage, se transformer, se décomposer. Petit à petit, il ne restait plus que les os et quelques organes. Puis, vers la fin de leur voyage, ces cadavres, en fait les âmes des cadavres n’étaient plus que de fines traces blanche. Je devina que ces choses immatérielles et froides étaient les âmes des défunts. Et je les ai suivit, des jours et des jours. Jusqu'à ce qu’elles s’évanouissent complètement dans l’atmosphère étouffante de ce monde, pour reprendre une autre forme, plus colorée qui rejoignaient les montagnes, vers lesquelles tu te diriges, sans savoir pourquoi. Et oui, je le sait. Je les ai moi mêmes vues. Mais c’est là, au pied de ses montagnes, que je sus que je n’était pas destinées à suivre les âmes. A suivre ce que des hommes et des femmes, des animaux ou mêmes des végétaux allaient. Car je n’était pas mort. Je n’avait pas le droit de mourir. Je ne pouvait pas, même si je le souhaitait. Tu comprends à quoi je me suis condamné en priant toute ma vie et en suivant à la règle toutes les lois de la religion ?
Braam agita négativement la tête. Il était trop fatigué pour répondre et se mit à repenser à Varia. Son âme allait elle suivre le même chemin que les autres, pour se reposer, enfin ?
- Je me suis moi même condamné à la vie éternelle ! La vie éternelle.
- Qu’y a-t-il de si triste que cela, demanda Braam en voyant une larme couler sur sa joue fraîchement rasée.
- Ce qu’il y à de triste, je ne trouverai jamais le repos éternel, mais la souffrance éternelle, je la côtoie chaque jours, mon ami.
Braam l’observa et il comprit. Quel était ce rêve de fou que de convoiter la vie éternelle lorsque celle de tout les jours était un combat contre la souffrance. Il réfléchit un instant avant de proposer :
- Je vais aller à la montagne aux âmes. Je vais y aller et je vais trouver la solution à votre problème. Je retrouverai aussi le roi et tout s’arrangera.
- N’a tu pas compris où nous sommes, pauvre fou ? Nous sommes en enfer !
Ces deux mots résonnèrent aux oreilles de Braam comme si il les avait hurlé tout un jour près de ses oreilles.
- J’essaierai quand même, assura-t-il.
- Si tu y tiens.
- Mais avant j’aimerai connaître l’histoire de votre vie.
Zawalback marqua un temps d’arrêt.
- Tu est un mage, fit il enfin.
- Pas du tout, je suis chevalier. Et c’est votre histoire qui m’intéresse.
- Bon, mais tu me promets de me raconté pourquoi tu nie être magicien.
- Promit, fit Braam se demandant ce qu’entendait Braam par magicien.
- Bon… Quand j’était gosse, dans les terres d’Orin, j’ai vu un mage dans mon village qui faisait deux trois tours, et j’ai décidé de faire de même. Lorsque j’eus une quinzaine d’années, je décida de le rencontrer et de lui demander de m’aider à devenir un mage. Il m’a alors regardé gravement et m’a dit que j’en avait les moyens. Pendant dix ans, il m’a apris tous les trucs de la magie, toutes ses facettes. Et puis, il est mort, le jour du commencement de ma vingtième année. Sur son lit de mort, il m’a légué un objet qui accroîtrait mes pouvoirs magiques et qui me permettrait de communiquer avec les personnes mortes depuis seulement quelques jours. Il m’a également ce jour révélé l’existence du cercle de la vie, un regroupement des cinq plus grands mages des terres d’Orin qui servait à empêcher les que l’énergie magique ne se fasse trop rare. A l’époque, il y avait un tel essor de magicien… Et puis, l’irréparable à été commis. Non pas un meurtre, mais une résurrection. La résurrection d’un chevalier de légende, mort depuis tellement longtemps que personne ne savait si il avait réellement existé.
- Et, demanda Braam qui ne voyait pas où cette histoire allait le mener.
- Et cette personne avait avec elle toute la magie de la civilisation antique. Toute. Elle était largement plus puissante que tout les mages des terres d’Orin assemblés. Cependant, ce chevalier est mort. Mais il eu le temps de laisser un héritier. Après… deux ans si mes souvenirs sont exacts, j’avais beaucoup progresser en matière de magie et je croyais même être un sage. Les membres du cercle de la vie me proposèrent une place parmi eux pour combler l’absence de mon ex maître. Après toutes les cérémonies d’entrée, ma première mission fut de retrouver l’enfant du défunt car il avait certainement hérité des pouvoirs de son père. Ma première mission fut ma dernière et elle dura plus de quarante ans. Pendant quarante ans, je l’ai cherché, j’ai sondé les aléas magiques pour le localiser, j’ai remué ciel et terre. En vain. Peut être avait-il trouvé un moyen de se cacher de mes yeux mais en tout cas, il n’était pas mort. Je savait que s’il était mort, la puissance magique de tout le monde que tu connais se serrait effondrée. Personne ne connaît le besoin que la terre à de magie parmi le peuple.
Zawalback se tut un moment.
- Mais qui a ressuscité ce chevalier ?
Le vieillard ne répondit pas.
- Ce n’est tout de même pas vous ?
- La terre avait soif de forces magiques et je ne pouvait pas lui en donner autant qu’elle en avait besoin. En revanche, je pouvait donner celle de quelqu’un d’autre, plaida-t-il.
- Mais l’autre n’était pas très consentant…
- Parfaitement.
Braam se décida enfin à poser un question qui lui brûlait les lèvres.
- Mais étiez vous le premier à ramener quelqu’un à la vie.
- Je dois avouer que c’est moi qui ai réaliser le sort. Mais plus jamais je ne pouvait le refaire car je me suis servi de l’énergie magique du mort.
- C’est bien trop compliqué pour moi.
- Je ne crois pas. Tu dois être assez doué. Tu à pas mal d’énergie magique en toi. Je la voie. Une énergie toute récente dont tu ne sait même pas te servir.
Braam montra la sphère au vieil homme qui écarquilla les yeux.
- C’est peu être de là que ça viens, fit Braam.
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MessageSujet: Re: En Enfer Mon livre quoi   En Enfer    Mon livre quoi Icon_minitimeLun 9 Avr 2007 - 9:51

Croucar baissa les yeux et vit un mince filet de sang couler de la bouche de son père. Le carreau était fiché en plein dans son cou et Croucar comprit. Son père était mort. Lui qui l’avait aimé et aidé toute sa vie, qui l’avait protéger qui s’était sacrifié pour lui n’était plus. Croucar versa une larme, puis deux, puis éclata en sanglot. L’homme qui maniait la hache vint vers lui et s’agenouilla. Il respecta son silence un long moment et dit enfin d’une voix plutôt rauque :
- Allons. Faut pas traîner là.
Croucar aima l’intonation de sa voix et se leva.
- On ne peut pas le laisser là…
- Non, enterrons le, répondit il.
L’un des autres soupira et ajouta :
- Nous allons creuser avec nos mains sans doutes ?
- Ne fait pas semblant. Il faudra bien qu’il sache, un jour ou l’autre.
Croucar se demandait de quoi ils parlaient mais pensa qu’il y avait effectivement bien des questions auxquels il voudrait les réponses le plus vite possible.
- Qui êtes vous, demanda-t-il pour commencer.
- Aaram, pour te servir, répondit l’homme à la hache.
- Je suis Kornae, dit l’archer.
- Et moi, je m’appelle Ornal, annonça l’homme au manteau gris comme s’il s’agissait d’un exploit.
- J’ai quelques questions à vous poser, messieurs, fit Croucar entre deux sanglots
- Je ne crois pas que se soit bien le moment, Croucar, dit Aaram.
Croucar hocha la tête et resta à genou, devant son père, le regardant fixement, des larmes coulant sur ses joues. Lentement, de la terre grimpa sur le corps de son père. Elle lui entoura le crâne, puis les épaules et bientôt, tout son corps fut entouré de la tête au pieds. Puis, la terre commença son ascension et recouvrit les jambes de son père.
- Que se passe-t-il ?
- Et bien, j’enterre ton père.
Croucar se retourna et vit Ornal les doigts inclinés vers la terre et les mâchoires crispées par la concentration.
Son père fût rapidement ensevelit.
- Comment as tu fait cela ?
- Nous te l’avons dit, l’heure n’est pas aux questions ! Pour l’instant, filons d’ici avant que l’autre ne rapplique
Croucar aurait aimé poser toutes les questions qui lui tenaient à cœur mais il n’avait pas envie de se retrouver à nouveau face à face avec le monstre et il avait l’impression qu’au prochain mot qu’il dirait, il pleurerait de nouveau.
Il remonta sur son cheval et suivit ses compagnons au galop.
Ils chevauchèrent tout le reste de l’après-midi et lorsqu’il s’arrêtèrent, au coucher du soleil, ils étaient à l’orée de la forêt. Croucar remarqua que ses joues étaient sèches mais abominablement froides.
Il descendit de sa monture en même temps que la première goutte d’une averse qui devint rapidement torrentielle.
- On ne peut pas rester là, dit Croucar. Il n’y a pas de maisons ou de grottes par ici ?
- Les grottes sont habitées par des ours et les habitants n’ouvrirons jamais à quatre étrangers armés et trempés. Je sens que nous allons tous bien dormir.
Croucar se renfrogna. Il n’avait jamais imaginé qu’il allait passer une nuit sous la pluie et ses pensées divaguèrent vers une cheminée chaleureuse et un peu de pain. Peut être même un peu de viande ? Il n’avait pas mangé depuis la veille.
- Vous avez quelques chose à manger, demanda-t-il à ses compagnons.
- J’ai un peu du viande séchée, répondit Aaram. Mais il ne m’en reste pas beaucoup.
Il tendit à Croucar un sac qu’il ouvrit avidement. La besace contenait quelques tranches de porc salé que Croucar avala avidement. Il passa le sac à Kornae qui fit une moue en voyant ce qu’il restait de leurs provisions.
- Et maintenant, aurai-je des réponses à mes questions ?
- Tu les auras.
Croucar soupira puis demanda :
- Pourquoi avez-vous appelé mon père « maître » ?
- Tu commence par la plus compliquée, dit Aaram.
- Je crois que c’est à moi de lui expliquer cela, dit Ornal.
- Je le pense aussi, affirma Kornae.
- Et bien, il y à de cela plusieurs centaines d’années, un… enfin quelqu'un à réussit l’exploit de ramener quelqu'un à la vie. Cet homme était ton ancêtre, Croucar. Cet homme possédait une puissance m… bref, une certaine puissance. Il à eu un fils qui à acquit son pouvoir, qui l’a transmit à son fils… Et cet héritage c’est transmit jusqu'à ton père, même s’il ne le savait pas jusqu'à tout ressemant. C’est moi même qui le lui ai révélé. Il te l’a transmit Croucar, et nous avons besoin de toi, de ton pouvoir.
- Quel est ce pouvoir, le coupa sèchement Croucar.
- Ce pouvoir consiste à maîtriser… certaines choses. On crois tous que le monde est constitué d’air, de terre, d’eau et de feu. Mais il y a un dernier secret que la terre nous cache à presque tous. Le Moorf. C’est le fondement du monde, qui soutient comme un pilier le monde. Il flotte autour de nous en permanence. Le tout est d’arriver à le distinguer. Si tu le vois, tu peux l’apprivoiser, tu peux t’en servir pour maîtriser non seulement ce que tu vois, mais aussi ce que tu ne vois pas. Le Moorf t’ouvre une puissance presque infinie. Chaque personne à plus ou moins la capacité innée d’attirer cette force. Chez cet homme revenue de la mort, ce don était énorme, inimaginable ! Et il te l’a transmit. La guilde…
- Ah, revoilà cette fameuse guilde cette fameuse guilde, qu’est ce que la guilde ?
- La guilde est l’ensemble des personnes qui soutiennent le Moorf pour que le monde puisse continuer. Sans lui, plus d’humanité, plus de vie, même plus de néant. La mort.
Croucar réfléchit à ce qu’il venait d’entendre. Tout le monde qu’il connaissait était remis en question.
- Et aujourd’hui, repris Ornal, nous avons besoin de toi. Ces individus qui ont attaqués Weldinrass, seul toi peut nous aider à les vaincre, seuls, nous n’avons aucune chance. Je peux t’apprendre les rudiments de ce pouvoir, si tu le veux, si tu as le courage d’affronter ta responsabilité.
Croucar ne répondit pas. Il ne pensait pas que se soit vraiment sa responsabilité de s’attaquer à des monstres qui pouvaient démolir le post avancé du roi.
- Comment s’en est sorti mon père ? préféra-t-il demander.
- Tu sembla oublier qu’il avait lui aussi un grand pouvoir.
Croucar était trempé jusqu’aux os mais ne s’en souciait plus.
- Qui sont les monstres qui ont attaqués Weldinrass ?
- Oh, ceux-ci n’étaient pas bien méchant, dit Aaram. Tu n’as pas encore vu les plus horribles. Mais, tu l’as dit, ce sont des monstres. Nous ne savons pas vraiment d’ou ils viennent mais les membres de la guilde prétendent qu’il ne peuvent être contrecarrés que par une très forte puissance magique. Mais il y a de grande chances qu’il n’y ai que toi qui en soit capable.
- Et comment ce nomment ces monstres, demanda Croucar après plusieurs minutes de silence.
- Ils n’ont pas vraiment de nom, car nous ne les connaissons pas. Cependant, nous les avons baptisés Frasques, mot ancien qui voulait dire « démon ».
Au loin, un cris inhumain se fit entendre.

Lorsque Nediam revint à elle, elle était toujours au même endroit dans les bois, mais le monstre était partit. Elle était seule, nue et perdue. Elle grelotta et tira ses vêtements contre elle. Serrant ses haillons entre ses dents, elle pleura. Elle s’était faite violer par un monstre horrible et répugnant. Elle repensa soudain à ses parents, morts tous deux lors de la famine trois ans auparavant. Ils lui manquaient tout le temps, mais aujourd’hui plus que jamais. Elle aurait tant voulu les voir, leur confier son désarroi…
Nediam éclata en sanglots. Elle se revêtit et éclata en violents sanglots. Puis, après plusieurs minutes, se releva, tant bien que mal. Et regarda droit devant elle. Un énorme chien se dressait devant elle.
Il avait une mâchoire impressionnante, ouverte, de laquelle émergeaient des crocs, son corps était élancé et musclé. Il ne grogna ni n’aboya et, sans prévenir, se jeta sur Nediam.
Le chien la mordit à la jambe, puis à son pied nu. Nediam chercha à le dégager et le chien planta ses dents sur l’extérieure de la cuisses de Nediam. Elle tombât à terre et le chien haletant au dessus d’elle posa ses pattes sur sa poitrine. Il lui mordit a l’épaule et il allait à nouveau l’attaquer de ses crocs écarlates quand, ne sachant que faire, elle prit à pleine main la joue du chien qui ne pouvait la mordre. Elle réussit à se relever mais, pleurant à moitié et elle même soufflant presque aussi puissamment que la bête, ne savait pas quoi faire du chien féroce qu’elle tenait à bout de bras.
Elle lâcha prise et le chien trottina à côté d’elle, alors qu’elle était plaquée contre un arbre. La bête courra puis s’enfuie.
Nediam marcha dans la direction opposée mais son pied la faisait souffrir. Ses autres morsures étaient moins douloureuses mais sauf peut être son épaule qui la lançait.
« Il a la rage, pensa-t-elle. Il a la rage et c’est pour cela qu’il m’a attaqué. »
Elle ne voyait que cela de possible. Pourquoi l’aurait-elle attaquée si il n’avait pas la rage ?
Nediam, pleurant de tout son corps continua sa marche. Elle qui ta la forêt bien vite. Elle était plus près de l’orée de la forêt qu’elle ne l’avait cru.
Elle arriva bientôt en vue d’une ferme peu reluisant et Nediam se rendit compte qu’elle avait faim. Elle ne savait pas combien de temps elle était restée inconsciente et se sentit ridicule. Elle était dans un état pitoyable. Elle était à peine vêtue et ses vêtement étaient déchirés., son corps était toute en sang, elle était en larmes, avait faim, froid, soif et besoin de réconfort.
Malgré tout, elle osa frapper trois timides coups à la porte de la petite ferme. Elle entendit des pas approcher et se demanda si elle ne ferrait pas mieux de se cacher avant que quelqu’un n’ouvre.
La porte grinça puis s’entrebâilla.
Une vieille femme apparut. Ses cheveux neige pure assemblés en un chignon lâche et sa peau fripée lui donnait l’air d’une dame sévère. Lorsqu’elle vit l’état de Nediam, elle ouvrit de grands yeux.
- Entre donc, dit-elle d’une voix plaisante. Viens là et raconte moi.
Nediam se demanda si ses paroles étaient cessées l’apaiser, mais ce fut l’effet qu’elles lui furent.
Elle entra et n’eut qu’un demi regard pour la pièce lumineuse, meublée en tout et pour tout d’une chaise à bascule, d’une autre simple, d’une table et d’un buffet.
- Que t’es t il arrivé ?
Nediam sanglota et répondit :
- Un chien…
- Ne bouges pas.
La vieille femme quitta la pièce et revint quelques instant plus tard, portant un seau d’au tiède et plusieurs linges blancs.
Elle s’agenouilla devant elle et appliqua les tissus tièdes sur les blessures de Nediam qui avait enlevé son haut.
- Il faudrait que tu enlèves ton pantalon tu saigne de la cuisse, la blessure doit d’ailleurs être la plus sévère.
- Je le ferrait toute seule.
- Tu sais, j’en ai vu d’autres. J’ai eu quatre filles.
- Ce n’est pas… J’aimerai…
- C’est bon, mais tache de ne pas trop traîner, tu me raconteras après. N’est ce pas ?
Nediam acquiesça et l’autre partit.
- Attends, j’aimerai connaître ton nom avant.
- Je m’appelle Querla.
- Et moi Nediam. Merci, dit elle après un silence.
- Il n’y a vraiment pas de quoi, je n’allait pas te laisser mourir ! Si tu veux changer tes vêtements, il y a un robe de ma fille lorsqu’elle avait ton âge.
Nediam la regarda dans les yeux et, à travers ses larmes sourit.
- Merci, dit-elle.

Nediam se leva la figure et l’eau courant sur son visage lui fit le plus grand bien. Elle lava ses plaies mais l’eau la fit saigner. Elle les couvrit des linges mais la douleur ne s’atténua que peu. Puis, elle lava le reste de son corps et se sécha du dernier tissu qu’il restait. Elle se sentait presque propre, mais le souvenir du monstre revint à elle. Elle préféra mettre la robe de la fille de Querla. Elle lui allait à elle merveille. Elle se regarda dans le reflet de la fenêtre. Elle était belle. Nediam n’avait eu que rarement l’occasion de se regarder dans un miroir, mais jamais elle ne s’était trouvée jolie. Et aujourd’hui, en se regardant dans une vitre qui modifiait peut être légèrement ses formes elle trouvait ses traits surs mais agréable.
Querla revint peut de temps après et lui sourit.
- Tu me rappelle un peu mes filles, dit elle une note de mélancolie dans la voix. Mais assied toi maintenant et dit moi comment ce chien t’a attaqué.
Nediam lui raconta sa mésaventure avec le chien en omettant volontairement de parler du monstre
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