Edwina F. Emerson Je commence à m'habituer
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| Sujet: Pandore - La Saga des Nomades Jeu 10 Déc 2020 - 2:38 | |
| Hello je poste ici le premier chapitre de La saga des Nomades, Si vous souhaiter un resume il faudra attendre mais vous pouvez toujours consulter le 4eme de couverture! (Je met ca en lien ici) Je m'occupe de corriger grammaticalement mon texte donc ca me prends du temps (du a mon clavier anglais, donc un peu d'indulgence svp ) Pour ceux qui ce se posent la question: oui le roman Pandore dans mon profil est bien du meme univers, cependant La Saga des Nomades se passe 1000 ans avant! Bref sur ce je vous laisse devorer le 1er chapitre, Bonne lecture! Ah et les commentaires c'est par la- La Saga des Nomade Chapitre I:
Nous sommes en l'an 815 en Norvège, dans une petite ville de guerriers vikings. Cela fait 22 ans que les raids sur l'Angleterre ont commencé et une migration lente vers les terres fertiles de Northumbrie a été constaté par les tribus scandinaves n'ayant pas effectué la migration.
Parmi ces braves gens se trouve Magnus un homme dans la trentaine, anciennement raider, il décida de poser ses armes pour prendre soin de sa famille grandissante ; a ses cotes sa femme Ingrid, portant en elle leur 4ᵉ enfant, derrière elle deux timides visages pointent leur nez ; un garçon surement entre cinq et six ans, il s'appelle Ulfr. Accrochée a la robe de sa mère une fillette de trois ans surement, me regarde étrangement. Sa mère me dit qu'elle s'appelle Torvi.
Dehors j'entends des bruits de lames de bois s'entrechoquer, je me retourne donc pour apercevoir un duel amical ; père contre fils, Magnus contre son fils, Oteren. Ce jeune garçon a quatorze ans et donc presque l'age pour participer aux raids, mais nous sommes en hiver donc les raids attendront le printemps me dit Ingrid.
Le duel se finit avec un coup assène par Magnus qui met fin a l'entrainement du jour, les deux se dirigent vers moi et Magnus ébouriffe mes cheveux en passant près de moi, son fils fait de même et les deux s'apprêtent aux taches de la maison.
Bren, vient aider ma femme a la cuisine
Oui, Magnus.
Je suis interpellé donc mon devoir d'esclave m'oblige a aider mon maitre.
J'aurais pu devenir tellement de choses si mon monastère n'avait pas été sacqué par Bjorn Cotes de Fer. Mais Dieu décida que je sois ramené vivant dans le village de Magnus. J'ai de la chance, mon maitre n'est pas violent envers moi. Comme Ragnar Lothbrok, Magnus cherche à comprendre ma langue et mon pays. “Plutôt ingénieux de kidnapper des moines !”pensais-je.
Cela fait un mois, un mois que je dois éviter les regards étonnés, les remarques insultantes et le rabaissement des citoyens lorsque Magnus me prends avec lui. Leur langue est étrange. Mais j'ai de la chance depuis mon entrée au monastère, il est devenu coutume d'apprendre la langue des nordiens pour espérer négocier, ce qui reste rare car cela se solde avec des têtes décapitées et notre argenterie pillée ! Magnus ne s'inquiète pas parce que j'ai le même âge qu'Oteren. À quelques différences notables, Magnus me considère presque comme un fils, cependant il veut apprendre plus sur mon pays et ses coutumes, pour un jour espérer s'installer et prospérer là-bas car les landes autour de son village restent infertiles.
Donc je ne m'inquiète pas, je reverrais ma terre natale si Dieu me garde en vie. Je dois survivre, m'intégrer, apprendre leurs traditions si je veux vivre. Je m'agenouille sur mon lit pour faire une prière discrète
“Seigneur pardonne-moi les péchés que je m'apprête a faire, garde-moi près de toi, ne m'abandonne pas. Car je reviendrais un jour a tes cotes... ”
Le son de la corne interrompt ma prière. J'entends des gens qui s'affolent et courent de toutes les cotes.
“Lève-toi moine, il faut se battre, nous sommes sous attaqués !” s'exclame-t-il dans ma direction
Ce dernier me colle une hache dans les mains, tandis que leur mince porte se fait détruire par un attaquant. Mon corps agit de lui-même, je me retrouvais avec ma tenant une hache dans le crane de l'individu.
“Seigneur qu'ai-je fait ?”
Le corps tombât raide devant moi, le bouclier toujours au bras. Je ne reconnus pas le blason, ce qui me rassura. Des cris féroces se rapprochèrent. Une main m'attrapa l'épaule et une autre étouffa mon cri en me trainant dans la chambre de Magnus.
“Pas un mot.”
“Hmpf!” émis- j’en reconnaissant la voix de Magnus.
Le silence s'installa. Nous écoutions les pas agités et les guerriers s'agiter, a cote de moi Magnus ouvrit une trappe qui me dans les fondations de la maison. Il me fit signe de m'y glisser, quelle ne fut ma surprise, quand je découvris Ingrid, et ses enfants blottis l'un contre l'autre a cote de leur mère.
“Ingénieux système pensais-je”
Mon maitre referma doucement la trappe en prenant soin de prendre son épée, il chuchota ;
“ Bon écoutez il faut profiter de cette nuit pour rejoindre le prochain village, c'est a 4 heures de marches. Si nous voulons espérer retrouver un logement il faut absolument avertir le jarl et lui expliquer ce qui vient de se passer.
“Qui sont ces guerriers, père ?” demanda Oteren visiblement inquiet
“Un clan rival, nous en parlerons plus tard quand sommes a l'abri. Pour l'instant rejoignons la rive près de la maison, il faut profiter de cette agitation pour sortir du village.”
Magnus se faufila devant indiquant la direction à suivre, suivi de sa famille. Je leur emboitai le pas. Une fois dehors deux chevaux près des écuries d'une maison voisine hennirent. C'était notre seule chance de pouvoir atteindre le village suivant sans crainte d'être traqués.
Une fois dehors, nous remarquâmes, que le village était silencieux. Le raid avait donc pris fin, mais des guerriers rodaient et mettaient a sec les maisons avoisinantes. Magnus prit les devant et jeta un coup d'œil en faisant attention à ne pas attirer l'attention des rôdeurs. Arrivé auprès des chevaux il fit signe a sa femme, Ingrid de l'aider à seller les montures. Il me fit signe d'attendre avec ses enfants et me fit un clin d'œil malin.
Derrière moi Torvi choquée par l'assaut se cramponnait à son frère en me lançant des regards inquiets. Je la comprenais. La petite venait de me voir planter une hache dans un homme devant elle.
Son frère s'adressa a moi:
“Tu es brave moine, je ne t'aurais jamais cru capable”
“Je-- Mon corps a bougé de lui-même... ”
“Tu sais tu seras bien obligé de prendre la hache si tu restes avec nous, mon père ne toléreras pas que tu fuis le combat indéfiniment.”
Je soupirais, il ne pouvait pas comprendre le péché que je venais de commettre, je baissais la tête en signe de honte. Une main ferme se posa sur mon épaule,
“Ce n'est pas grave Bren. Tu apprendras que parfois ton corps prends des décisions de lui-même, ce n'est pas l'acte d'un dieu, c'était juste ta destinée d'être le bourreau de cet homme, que tu l'aies voulu ou non. Ne te lamente pas ce qui est fait est fait. À présent il faut nous mettre a l'abri. M'aiderais-tu à aller chercher des provisions et couvertures dans la maison ?”
“Je- Désolé, je ne pense pas être sur de vouloir retourner dedans je ne pourrais jamais faire face au cada--”
Il posa sa main sur ma bouche en lançant un coup d'œil sur sa fille et son fils.
“Ulfr, Oteren venez m'aidez alors, Bren prends Torvi et amène-la à sa mère nous devons vite partir met la en selle avec Ingrid.”
Je hochais de la tête et pris la petite fille dans mes bras, elle se blottit contre moi. Touché je souris ému par l'attachement de la petite fille. Je n'avais vécu qu'un mois dans ce village aux coutumes étranges que je sentais déjà des liens se tisser entre cette famille et moi. Je déposais Torvi près de sa mère qui la prit dans ses bras et l'étreignait en la berçant, chose faite elle mit sa fille un cheval brun a la crinière noire. Elle me demanda timidement de l'aider de se mettre en selle. Chose faite, je pris les reines des deux chevaux restant en attendant Magnus et ses fils. Quelques instants plus tard ils sortirent et se mirent en selle. Je fus assigné comme guet pour s'assurer que personne ne nous suivent. Nous commençâmes donc notre petit voyage vers Grimsdalr, le village ou nous devrons demander audience au jarl, qui était la seule personne capable de nous offrir un nouveau départ.
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