La Maison du Vampire Armstrong

Première page du dernier journal d'Arius.

Moi qui ai servi les morts durant des milliers de lunes, je m'estime en droit de planifier mon départ. Avant que la matière ne s'efface, il est important de laisser la dernière trace en guise de testament. Et de toutes les choses qui ont traversé ma vie ou ma mort, il y en a une qui ne doit pas être oubliée, en particulier de ce monde que peuplent les hommes, où la vue ne dépend pas de ce qui existe, mais dépend de notre volonté à tous. Notre univers n'est ni homogène, ni entier. Il est comme une rose qui se déplie à l'infini, en expansion constante. Si vous apercevez un trait blanc loin sur l'horizon, cela vous prendra encore quelques kilomètres de marche pour vous rendre compte qu'il s'agit d'une colonne avec sa forme, sa matière et son diamètre propre. Encore faut-il vouloir faire ce voyage. Ce que les yeux ne voient pas fait partie de notre facette de l'existence, celle des disparus qui ont affronté la mort en duel et qui l'ont vaincue, puisque l'on ne perd pas tous face à la chair froide et aux vers. Ou peut-être alors, est-ce la mort qui nous trouve indigestes ? Nous sommes conditionnés par elle et mieux que quiconque, nous savons la valeur et la pureté de la mémoire. En somme, la nôtre est plus fragile que du cristal. L'histoire que je désire laisser ici est un souvenir perdu, que son propriétaire a égaré au bord du chemin. Ne sachant plus d'où il venait, il se perdit dans sa propre demeure, dans le gouffre de ses propres créations.

Ici sont retracées les expériences du nécromancien Armstrong, qui, comme tous ceux qui arrivaient dans la profession, dut faire ses preuves auprès de la communauté. Il laissa ainsi présager de l'immense talent dont il était le maître.



Donc, voici les premières ligne du projet sur lequel je travaille en ce moment. En gros, il y a deux histoires, l'une se déroulant dans le passé, l'autre, de nos jours. Elles ont un point commun, leur personnage principal, tout deux nommés Armstrong...

CHAPITRE 2

Grand-mère Rosette est morte, elle est partie, envolée. On charge les vieilles trotinettes rouillées dans le coffre de la voiture, dont le capot va se refermer sur les cartons récupérés dans le garage. La petite famille ne s'était plus réunie depuis longtemps. Pierre est venu avec son père, puisque "Maman bosse".
Sa cousine de treize ans, Charlotte, est toujours en pleurs dans le jardinet à côté de la porte fenêtre. Ses parents sont tout deux venus et discutent avec l'agent immobilier. Les volets de la maison sont fermés, tachetant la façade d'un marron morose, la cour est vide, mis à part les deux voitures garées devant la porte. Les pots de fleur ont disparu et les quelques nuages gris sur le ciel semblent déteindre sur ce lieu que l'on s'apprête à abandonner. Pierre observe du coin de l'oeil la chevelure blonde renversée de l'ange attristé, accroupie dans la terre. On avait enterré grand-mère trois semaines avant mais les larmes n'avaient pas cessé de couler.

"On était pas obligé de vendre la maison, on avait les moyens de la garder", avait glissé Pierre au visage fermé de son père dont la main distraite allait refermer le coffre de dans un claquement un peu sec.

"Je te l'ai déjà dit, on ne peut pas garder un truc pareil."

"Mais si on se partageait les frais avec les parents de Charlotte on pouvait la garder."

"Elle est trop loin Pierre, on n'aura plus jamais l'occasion de revenir ici et, de toute façon, ton oncle et ta tante vont déménager. Ce serait un fardeau plus qu'autre chose. Et puis, ils viendront à la maison."

"Mais tout va changer", avait pensé le garçon.
La maison de Grand-Mère Rosette avait été le quartier général de la famille Néry-Hariot depuis plus d'une décennie.
Aussi longtemps que leurs enfants puissent s'en rappeler, tous les Noëls, ainsi que tous les Week-ends de Pâques avaient pris place dans l'ancienne demeure familiale. C'était le refuge des enfants trop longtemps séparés. C'était la joie, c'était l'union. C'était ces deux familles qui au final n'en faisaient plus qu'une à chaque mois de décembre. Le sapin brillant de magie près de l'escalier de bois dans le salon, face à l'ancien bureau du grand-père. C'était les oeufs en chocolat avec les hippopotames. C'était les nouvelles, les repas, les premières coupes de champagne, la première cravate, le saxophone de l'oncle Jacques que l'on ne voyait qu'à cette occasion. C'était les vieux quarante cinq tours, le jardin intérieur plein de mystères. L'odeur des gâteaux qui rappelait les enfants à l'intérieur, les cadeaux que l'on déshabille du regard. Les dons de voyance sont accrus, les paquets, ça se secoue, ça se pèse, ça se mesure. On appréhende, c'est tellement mieux de savoir à l'avance et ça rend le temps moins long.

Les lumières dorées des chandelles teintaient d'une chaleur gourmande l'imposante table décorée, ainsi que le chocolat caché par les jeunes gens. Nappe blanche, serviettes assorties, paillettes d'argent et verres de cristal. Il pouvait faire nuit noire, les reflets du salon étaient toujours flamboyants. Le gros chat souvent perché en haut d'un meuble, balayant ce petit monde des yeux avec dédain, s'irritant presque de voir les enfants courir en tout sens et faire des batailles de coquilles de noix, alors que d'autres s'activaient au fourneau. On voyait une ampoule brasiller dans la crèche, lui donnant d'un coup un certain affolement. Les voix des hommes ne semblaient pas rappeler à la vie ces figures immobiles.

La maison n'était que fête. L'année valait le coup d'être vécue juste pour revenir une fois de plus. Pierre avait la sensation d'avoir vendu toute la beauté du monde. La cour vide n'avait plus d'âme, elle était froide.

"Je sais ce que tu ressens, moi aussi j'ai passé mon enfance dans cette maison. On n'a pas le choix malheureusement."

Les parents disent tous ça, on se demande parfois s'ils se rendent compte. Il n'y aurait plus de course de trotinette dans la pente en sortant du garage. Pierre savait que de toute façon il était trop vieux pour ça. Il n'en faisait plus depuis longtemps. Pourtant, l'idée qu'elles n'auraient plus jamais lieu, en aucun cas, cette impossibilité totale devenait une douleur dévorante. En ce jour, les lumières avaient disparu et l'endroit semblait s'être glacé comme le marbre. Amer, Pierre retourna aux côtés de Charlotte.

La petite pleurait là depuis presque une demi heure. Il n'y avait pas grand chose à faire, la décision ne reposait pas entre leurs mains. Les deux plus jeunes restèrent côte à côte en silence. Ce fut la seule fois où les deux cousins se rencontrèrent l'année des quinze ans du garçon.

L'année reprit son cour dans toute sa monotonie. Le lycée pour certains, le collège pour les autres et puis le reste. Il y eut un long silence radio entre les deux parties de la famille.
Charlotte Néry, qui en voulait beaucoup à ses parents de ne pas l'avoir autorisé à venir à l'enterrement, s'était renfermée sur elle même, tout du moins à la maison. C'était injuste que Pierre ait pu y aller et pas elle. Elle se levait, pour tromper son ennui en regardant ses films préférés, tard dans la nuit, sans que personne ne s'en aperçoive. Du petit film fantastique aux happy ends, elle allait doucement passer à des films plus adultes, loués avec de l'argent mis de côté. Et si ses parents, en rentrant du travail, trouvait leur fille devant la télé à une heure indéfinissable de la soirée, elle se contentait de dire:

"Oh, mais j'avais tellement envie de vous voir...", à tout les coups ça marche.
Elle déménagea durant l'été, comme prévu, dans une ville plus proche de l'autre moitié du clan. Ce n'était pas pour autant que les deux cousins pouvaient se voir plus souvent, au contraire. Le Noël de cette année s'était déroulé tout à fait différemment. Charlotte avec ses parents et des amis, Pierre, du côté maternel de sa famille. L'unification était bel et bien morte. Loin de là, la maison de Grand-Mère fut vendue à de nouveaux propriétaires, "une famille d'artistes" disait la rumeur, avec deux enfants, un garçon et une fille.

Pierre, de son côté, n'avait plus beaucoup de temps à laisser en pâture au bourdon ou au regret. La première année du Bac approchait à grand pas, la rentrée avait été mouvementé et ses collections d'objets glanés sur le net ne faisaient que gonfler de jour en jour. En quelques mois, il avait pris pas mal de centimètres, et comme le lycée et le collège trônaient côte à côte, il commençait à faire des ravages auprès de filles bien plus jeunes, qui semblaient l'attendre à chaque coin de rue, le matin, depuis début septembre. Un vrai fan club. Il en avait même surpris une traînant devant la porte de sa maison, une gamine de onze ans aux cheveux clairs attachés en couettes. Elle portait de larges lunettes de vues qui lui donnait un air timide de rat de bibliothèque.

Pierre avait appris bien plus tard qu'elle se prénommait Catherine et qu'elle n'était en fait, que la fille d'un collègue de travail de ses parents. Pourtant, le garçon avait l'affreuse sensation que la gamine le suivait partout, comme une ombre. En temps normal, il n'y aurait même pas prêté attention, pourtant cette présence le mettait sur les nerfs, sans vraiment qu'il sache pourquoi. Ironiquement, sa mère l'avait baptisé le "Don Juan du bac à sable", ce qui n'avait pas amélioré son agacement.

La vie coulait dans son plein droit, jusqu'au jour où, un matin, l'année des seize ans de Pierre, son père ouvrit le journal. Un geste insignifiant et quotidien qui allait pourtant remettre en cause la tranquillité de la routine établie...

A vrai dire j'aime beaucoup ton style, je trouve le début très prometteur, même si il ne fait que mettre l'histoire en place...
en bref j'espère qu'on aura droit à la suite :p

C'est super, j'ai vraiment envie d'en savoir plus!!

Je suis d'accord avec lilabelle. je retrouve ton style un peu poétique de .... l'autre texte de l'été dernier au nom imprononçable ^^ et j'aime toujours autant.
l'histoire est d'autant plus prenante que je ne vois aucun rapport pour le moment avec un vampire,donc j'ai hâte d'avoir la suite

Oui, j'ai toujours eu un style un poil barroque sur les bords... Là pour moi c'est méga super ultra sobre! XD

Je suis très heureuse que ça vous plaise! Au moins ça m'encourage... Je rapelle d'ailleurs qu'un tuteur est demandé pour ce texte... X3

Si vous voulez je peux poster la suite bientôt! ^^^

Zé tout luuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!! XD

Avec un réel plaisir, je dois dire. J'ai notamment adoré ta mini introduction, en italique, très bien écrite et qui est tout à fait mon genre. ^^

Ceci étant, dans le reste du texte, tu as toujours ce style que j'adore et le fond est tout aussi prenant. En résumé, des fois que t'aurais pas compris, j'ai super bien accroché et je serais assez curieuse (d'accord, trèèèèèèèèès curieuse) de découvrir la suite....

*encouragement, Nighty mode pom-pom girl ON*

^^

Chère Nighty, je croyai que tu voulais attendre d'avoir fini tes chapitres avant de lire... VA BOSSER!!! XDDDD
Je rigole... Ca avance de ton côté ?

En tout cas je suis ravie que mon style te plaise toujours autan. En fait, le passage en italique correspond à un narrateur qui va conter l'une des deux histoire, donc tu le reverras souvent.

Une histoire de vampires chouette! Et hop dans ma liste, critique sanglante dès demain.

Bon, pour les gens impatients, voici un petit bout de la suite.



Titré en noir sur papier blanc crasseux, la phrase qui n'aurait jamais dut figurer sur aucun de ces médias. "Un enfant disparaît dans un petit village du Sud de la France".

"Bon sang !" s'était écrié l'homme, assis devant son petit déjeuner, "c'est le gamin des Girel !"

Pierre eut un instant de doute total, comme si quelque chose venait de se fracturer dans son esprit. Girel ? Où avait-il entendu ce nom déjà ? Il remua sa cervelle deux ou trois fois dans tous les sens de sa boîte crânienne. Mais bien sûr! C'était la famille qui avait racheté la maison ! La maison ? La maison ! Conscient de ce que cela impliquait, il se rua sur l'article, le lisant à toute allure par dessus l'épaule de son père.

L'histoire avait de quoi intriguer. L'enfant âgé de neuf ans avait été envoyé au lit par ses parents vers 21h30, sa chambre se situant au premier étage. Le lendemain, vers 7h, lorsque sa mère voulut le réveiller, elle ne le retrouva nulle part dans la demeure. Plus de nouvelles depuis, on pensait à une fugue mais ça n'était pas certains. Sa grande soeur n'avait rien entendu, il aurait dût avoir un double des clefs pour pouvoir sortir. Les recherches se poursuivaient sans grand résultat.

Sans vraiment savoir pourquoi, le premier réflexe de Pierre fut d'appeler chez Charlotte. C'était un mercredi, il n'y avait cour que le matin. Mais personne ne décrocha. Ils avaient encore dû perdre le téléphone sans fil derrière les coussins du canapé.

Il n'y eu aucun signe de vie jusqu'au samedi suivant où une étrange volonté avait fait que les parents de Pierre ne travaillèrent pas.

Plutôt inhabituel, vu que les Week-ends sont toujours surchargés. Sur les coups de 14h30, une voiture blanche vient se garer devant le portail. Voilà un conducteur sans gêne, s'arrêter devant une sortie de véhicule ! Au travers de la fenêtre, les yeux de Pierre s'arrondissent. Une jeune femme aux cheveux coupés courts apparaît soudain et sonne à la porte. C'était impossible. Il devait être en train de rêver ou peut-être avait-il confondu, il ne savait pas. Ca ne pouvait pas être elle.

Pierre descendit les escaliers d'une traite, filant comme l'éclair pour se saisir de la poignée et ouvrir la porte.
"Bonjour Pierre !"




La suite... coming soon... XD

Rooooh, suite! suite!
parce que la je reste sur ma faim (c'était fait exprès, t'es sadique en fait!)

*saute sur Yon pour l'empêcher de partir*
tu vas nous la poster, cette suite, hein ? je veux savoir moi aussi !!

(et j'ai repéré une petite faute : "mais ça n'était pas certains" => certain)

Ah, merci pour la correction... ^^^

Ben j'hésite à poster, si sombretoile veut lire et qu'il se retrouve avec un texte de dix pieds de long...

il pourra lire par zépisode...
égoïste, moi? bon, d'accord, j'attendrai patiemment...

Heu.... Juste une petite remarque sur un point qui m'a légèrement perturbée mais peut-être était-ce voulu.... ^^

Le passage brutal des temps passés au temps présent.

Enfin sinon, toujours du style que j'aime, le fond prenant, j'attends aussi la suite ! ;-)

Oui, j'ai choisi de mettre certains moments au présent en effet, ceux où on est vraiment dans la tête du perso et où ce n'est plus vraiment le narrateur qui raconte... Si tu regarde bien j'ai fait pareil au début du chapitre 2...

Je vais faire ma rabat-joie, pour pimenter un peu ce que je viens de lire
La ponctuation est parfois inexacte, certaines phrases, qui se veulent spontanées et cherchant sûrement à donner du ryhtme au texte, sont ampoulées et maladroites.
Et pour finir ça me rappelle les textes de ma jeunesse ( hé oui ! Pas si jeune, Mamie Januel .)
Mais l'histoire semble prometteuse !
Disons que la correction de textes, c'est un peu mon métier.... Pardon d'être moins optimiste que les copains :(

Je comprend pas ce que tu apelle "ampoulées"...

EDIT: Je déteste les critiques trop vague, on peut pas revoir le texte... ça me frustre!!! XD

Bon j'ai lu.

Je me suis dit : "Tiens une histoire de vampire !", aprés les épisodes Anne Rice, j'y ai pris sacrément goût, alors autant ne pas manquer ton histoire ...

Désolé si je dis pas grand chose (ou que ce soit trop vague ^^'), mais c'est un peu court pour que j'élabore une critique assez digne? ...

J'ai beaucoup aimé ton style que je trouve assez spirituelle, poétique et reveur. J'ai l'impression que quand tu as écrit ton texte, tu étais un peu dans le vague, complètement prise par la plume. Et le passage des temps passés aux temps présents ne pas si gêner.

Aprés, pour ce qui est de l'histoire (éternel curieux que je suis) évidemment qu'il ne faut pas en dire trop (la suite !!), et elle semble trés prometteuse : tu aurais du en mettre un peu plus que l'on puisse mieu juger, aprés c'est toi qui vois (notamment avec les problèmes d'édition, je comprends).
J'ai certes aimé ton texte, mais il m'en faut plus pour dire vraiment ce qu'il m'inspire.

Alors voilà, la suite !

Ben je vais surement poster un peu plus, de toute façon je cherche des gens pour donner leur avis... Si ça te botte, je t'enverrai le reste par mail... ^^^

Aucuns problèmes !

Je crois avoir indiqué mon mail sur mon profil, mais je te l'envois en mp si il le faut.

Alors, par où commencer?
Avant toute chose, il n'est pas facile de juger car l'extrait est trop court. J'espère simplement que tu apportes une originalité, parceque les histoires de vampires, ont tendance toute se ressembler.

Concernant le début d'histoire.

1° Il est trop court. Ok, il s'agit d'une présentation rapide, mais si tu fais un roman, faut être un peu plus "explicative" et pourquoi pas commencer à ménager un petit suspens.

Pour seul exemple: les grands parents sont morts. De quoi? J'imagine que cela fait parti de l'intrigue de l'histoire. Alors pourquoi ne pas amener le lecteur à la réflexion. Mais pourquoi ou de quoi sont ils morts.

Toujours pour cette longueur du roman. Un certain nombre d'années sont passés entre la mort des grands parents et les 16 ans du personnage. Le tout expédié en même pas 02 pages words, c'est vraiment peu. Et pourtant je ne suis pas adèpte des
bout d'histoire sans intêret, mais là ça va vraiment trop vite.

2° J'apprécie que tu écrives ton histoire en FRANCE. J'espère que cela continuera ainsi. Car là encore, ce genre d'histoire est toujours "américanisé".

Ton style d'écriture.

Tu as un phrasé trés poétique, façon Anne Rice (puisque je ne peux pas m'empêcher de faire des comparaisons et que je ne trouve pas d'équivalent dans se domaine en auteur français).
Cela implique d'être encore plus rigoureux que des auteurs plus classiques. Car on s'attend à retrouver ce côté "merveilleux" à chaque page. Et par exemple ce genre de paragraphe

"Plutôt inhabituel, vu que les Week-ends sont toujours surchargés. Sur les coups de 14h30, une voiture blanche vient se garer devant le portail. Voilà un conducteur sans gêne, s'arrêter devant une sortie de véhicule ! Au travers de la fenêtre, les yeux de Pierre s'arrondissent. Une jeune femme aux cheveux coupés courts apparaît soudain et sonne à la porte. C'était impossible. Il devait être en train de rêver ou peut-être avait-il confondu, il ne savait pas. Ca ne pouvait pas être elle."

dénote avec ce que tu avais écrit dans le premier chapitre. Cela me donne l'impression qu'il a été écrit pas une autre personne.

Je te dit un grand bravo pour la description de l'ambiance de la maison familiale. Je me revoyais plus jeune avec mes cousins chez ma mamie. Tu vois là, tu es poétique, sans lourdeur, avec des mots justes et sincères.

J'attends de voire la dimension fantastique de ton roman. Et où donc est passé ce bout de choux de 09 ans.

Oula, alors là j'ai beaucoup de chose à dire... XD

D'abord, merci d'avoir lu Sombretoile et d'avoir pris le temps d'écrire ta critique. ^^^

Tu me dis par exemple que l'écriture du deuxième chapitre donne l'impression qu'il n'a pas été écrit par la même personne que le premier... MAIS C'est le cas! Le premier est un extrait de journal (première personne), le deuxième est raconté par un narrateur omniscient (troisième personne), donc, évidement le style n'est pas du tout le même.

Ensuite, le pourquoi les grands parents sont morts n'a aucune importance, ce qui sera important c'est le fait que la maison va brutalement changer de famille (ce qui va entrainer un certains nombre de catastrophes... XD) Je ne suis pas sure qu'en rajouter sur ce point soit utile... Surtout que le rôle de la grand mère n'est pas encore connu à ce moment là.

Ensuite, je donne une indication par rapport à l'âge de Pierre. Il n'y a pas des années qui s'écoulent en trois pages, il y a moins d'un an. (je n'ai pas voulu le mettre explicitement mais en fait il y a 6 mois) Je ne vais pas détailler des évênements sans importance pendant dix pages, sinon, à la fin, mon bouquin sera plus gros que le dictionnaire. Je sais ça peut sembler rapide, mais les évênements qui vont suivre vont être suffisement longs et complèxes pour ne pas en rajouter. Sans compter le fait qu'il y a deux histoires à raconter en paralèle... J'aimerai que ce roman ne soit pas un pavé comme j'ai écrit l'an dernier.

Disons que je me suis concentrée sur l'essentiel, sans mes fioritures habituelles, mais ce serait un erreur je pense de faire autrement. Après je me trompe peut-être... Vous me le direz en lisant la suite. ^^^
(si vous accrochez toujours >.<)

Ensuite, l'histoire se déroule en france! Et oui! XD
Par contre, l'histoire contée par Arius se déroule à Londres au XVIIIe siècle pour des raisons de cohésion de l'histoire. Mais Pierre ne sortira pas du sud de notre bon vieux pays.

J'ajouterai à tout celà que c'est bien parce que toutes les histoires de vampire se ressemblent de nos jours que j'ai envi de mettre mon grain de sel! XD
Merci sombretoile de partager mon avis sur ce point! Yihaaa! XD
Rassure-toi, j'ai tout fait pour essayer de rendre ça le plus personel possible. J'ai vraiment envi d'offrir une vision du vampire bien différente.

Voilà voilà, je crois que j'ai fait le tour. ^^^
Je suis contente que la description de la maison t'ai plu, c'était vraiment le but. J'espère pouvoir continuer sur cette ligne là avec ce qui va suivre...

Quant au bout de choux, ils ont pas fini de courir après! XD

Celà étant dis, comme tout le monde trouve mon extrait trop court........ Qui veut la suite ? XD

EDIT: Par contre, continuez à donner votre avis sur le suspens, c'est quelque chose qui risque de devenir rapidement dur à gérer... Missi.

sombretoile a écrit:

Ton style d'écriture.

Tu as un phrasé trés poétique, façon Anne Rice (puisque je ne peux pas m'empêcher de faire des comparaisons et que je ne trouve pas d'équivalent dans se domaine en auteur français).

C'est un peu ce que j'ai voulu dire en haut
Anne Rice m'a donné le gout des histoires de vampires, et si la tienne a autant d'éclat que ses petiots, je te jure de te tirer 1000 chapeux
En plus, j'aime les histoires qui sortent de l'ordinaire, ta conception personnelle promet des choses vraiment interressantes ...

Ensuite, fidèle au boulet que je suis, je n'avais pas vu le petit bout de suite ... Et je le trouve trop confus (peut etre est-ce l'effet de l'heure, bah ...), trop rapide.

Voilà, moi je veux la suite à tout prix !

veux la suite, veux la suite!

Ok, je vous enverrez ça jeudi ou vendredi par e-mail. C'est aussi valable pour Nighty si ça l'interresse!
(Et d'ailleurs, si qui que ce soit d'autre se sent, zavez ka demander! ^^^)