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 Le cercle du Dragon

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MessageSujet: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 15:45

Voici une de mes première tentatives d'écriture plusieurs fois relu mais loin d'être parfait. Qu'en pensez-vous Question
Oulà, je me suis relu et je me trouve un peu "léger" (naïf ?) dans le style, mais bon, ça a été mon style. Aujourd'hui encore je dois le renfermer alors n'hésitez pas à critiquer.


Prologue.
Mise à mort.

Cette nuit là, le ciel était vierge de tout nuage. La pleine lune qui illuminait la vallée, n’avait rien à envier à l’astre du jour. Toute la plaine semblait vibrer au son de la brise nocturne. Tel un spectre, et se mouvait avec allégresse, caressant l’herbe des prés, et faisant osciller l’inquiétante cime d’arbres isolés. Sur l’un d’entre eux, les yeux exorbités, une chouette guettait le passage de son repas. Alors qu’une souris fit irruption dans son champ de vision, un martèlement sourd mit en fuite le prédateur et sa proie.
Les cavaliers avançaient au galop, tels des spectres flottants au dessus du sol. Ils se dirigeaient vers une lumière que seuls les animaux semblaient ignorer. La lueur grossissait au fur et à mesure de leur avance pour finalement se révéler être un grand feu, autour duquel une vingtaine d’homme campait.
Les cavaliers firent stopper leurs montures, mirent pied à terre et retirèrent leur cape. L’imposante étoffe une fois retirée, laissa place à une étincelante armure rouge et or sur laquelle un dragon en ivoire était gravé. Parmi les hommes postés autour du feu, un s’avança vers les nouveaux arrivants.
_ « Vous êtes les derniers. On va pouvoir commencer. » Sa barbe blanche reposait elle aussi sur un poitrail décoré d’un dragon d’ivoire. Les vingt-quatre chevaliers prirent place autour d’un pentacle tracé sur le sol dont le centre concentrait de grandes flammes. Ces dernières projetèrent les longues ombres des hommes sur la prairie bleutée alentour.
Tous sortirent leur épée et, la prenant à deux mains, prononcèrent un chant semblant sortir de la nuit des temps. Le son résonna dans la pleine jusqu’à ce que le feu grossisse. Ses longues flammes valsèrent plusieurs minutes, avant de prendre la forme d’un animal à quatre pattes. Cet animal grossit encore et des ailes naquirent de son corps. L’être de feu avait atteint la taille respectable de vingt mètres de long, les quelques hommes qui se trouvaient autour, semblaient ridiculement petits. L’animal maintenant achevé, occupait tout le pentacle. Malgré sa masse imposante, il se déplaça avec la fluidité du vent. Le dragon de feu inclina sa tête de plus de deux mètres de long vers celle de l’homme à la barbe blanche, avant de prononcer :
_ « Pourquoi faites-vous ça ?
_ Nous ne sommes pas prêt. »
Sur ce bref échange, les vingt-quatre chevaliers plantèrent leur épée dans les flans de l’animal. Celui-ci, sous la puissance des armes perforant sa chair, s’écroula.
Pendant quelques instants le dragon flamboyait sous le regard de ses assassins. Les yeux de l’animal brillèrent d’une dernière lueur de peine avant de s’éteindre à jamais. L’instant d’après, le dragon et les vingt-quatre hommes disparurent dans un éclair aveuglant, sous le regard impassible de la lune, reine de la nuit.
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 19:10

j'ai lu en diagonal...pour l'histoire.
Début pas mal...un peu rapide
Répétition "tel un spectre"..."tels des spectres"

désolé pour la réponse courte j'ai aps le temps Smile
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 21:10

J'ai lut rapidement.

Citation :
Les cavaliers firent stopper leurs montures

J'aurais mit "stoppèrent" simplement...

Citation :
L’imposante étoffe une fois retirée, laissa place à une étincelante armure rouge et or sur laquelle un dragon en ivoire était gravé.

Citation :
un poitrail décoré d’un dragon d’ivoire.

Je suis désolé mais j'ai tiquer sur ses deux phrases. Surtout sur la première. Elle mal tourné à mon avis... tu pourrait mettre par exemple : "une étincelante armure rouge et or frappé d'un dragon d'ivoire" ou "une étincelante armure rouge et or orné d'un dragon d'ivoire". J'ai mit "d'ivoire" mais tu peut très bien laissé "en ivoire" même si à mon avis cela alourdit la phrase...
Pour la deuxième décoré me dérange... ce n'est pas mauvais mais pas... adapté dans ce cas (a mon humble avis... Razz )...

Citation :
dont le centre concentrait de grandes flammes.

J'avoue que je ne suit pas sur d'avoir comprit... Embarassed

Citation :
chant semblant sortir de la nuit des temps.

Semblant me gêne... tu pourrais mettre : "qui semblait"...

Citation :
L’être de feu avait atteint la taille respectable de vingt mètres de long

Juste une chose qui ma interpelé : le pentacle doit être super grand! Sinon le dragon dépasserait non? Je sais c'est pas une remarque très profonde mais ça m'a fait bizarre... Razz

Citation :
Pendant quelques instants le dragon flamboyait sous le regard de ses assassins.

Flamboya... sinon c'est incorrecte...

Il y à plein d'autre petit truc que tu pourrais arrangé... L'histoire est bien : j'attends la suite!
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeDim 28 Sep 2008 - 9:48

Merci pour vos conseils, je vais arranger ça.

Pour vous répondre :
"dont le centre concentrait de grandes flammes." au centre du pentacle se trouve un grand feu "de joie" si tu préfères, mais si ce n'est pas clair, c'est à moi de faire des efforts de compréhension et pas au lecteur de passer son temps à tout décoder...

"Juste une chose qui ma interpelé : le pentacle doit être super grand! Sinon le dragon dépasserait non? Je sais c'est pas une remarque très profonde mais ça m'a fait bizarre..."
effectivement c'est un "big" pentacle, je devrai mieux préciser ses dimensions

Oui, pour le flamboya je suis totalement d'accord avec toi... Shame on me... Embarassed

Effectivement Alfred, c'est un peu rapide ou léger, je compte bien y remédier génial
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeDim 28 Sep 2008 - 16:05

Spectre est un mot qui te plait. Tu l'utilises aussi pour Eddy. C'est la brise le spectre?
Voyons si j'ai compris. Des hommes par magie font apparaître un dragon de feu. Qu'il s'empressent de tuer pour quelques obscurs raison. Ce dragon a de la peine. Hein?
"la puissance des armes" a priori ce ne sont que des épées pas des bombes atomiques. C'est la puissance du bras de l'homme qui en fait une rame redoutable ou non. A moins que ce ne soient des épées magiques.
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeDim 28 Sep 2008 - 20:19

J'aime bien l'idée, l'ambiance, le début avec les cavaliers.

Quelques maladresses déjà relevées par Warner, mais aussi :

On va pouvoir commencer ne me plait pas trop, il casse un peu l'ambiance en tobant trop dans la familiarité. J'aurais plutôt vu " Nous allons commencer, nous pouvons commencer"

Alors qu’une souris fit irruption dans son champ de vision, un martèlement sourd mit en fuite le prédateur et sa proie.

En français correct tu dois mettre "alors qu'une souris faisait irruption", si je ne me trompe pas.

La lueur grossissait au fur et à mesure de leur avance pour finalement se révéler être un grand feu, autour duquel une vingtaine d’homme campait.

Problème de temps pour grossissait, si je me trompe pas tu dois mettre grossit, mais j'aurais du mal à l'expliquer.
Ensuite tu répète trop le ce verbe, qui ne va pas vraiment avec l'esprit chevaleresque de ton texte.

C'est tout.

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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeLun 29 Sep 2008 - 21:01

Victor a écrit:


Alors qu’une souris fit irruption dans son champ de vision, un martèlement sourd mit en fuite le prédateur et sa proie.

En français correct tu dois mettre "alors qu'une souris faisait irruption", si je ne me trompe pas.

Tu a raison Victor... Wink

Victor a écrit:

La lueur grossissait au fur et à mesure de leur avance pour finalement se révéler être un grand feu, autour duquel une vingtaine d’homme campait.

Problème de temps pour grossissait, si je me trompe pas tu dois mettre grossit, mais j'aurais du mal à l'expliquer.

En fait la tournure est maladroite : si tu met "Au fur et a mesure qu'ils avançaient la lueur grossissait" c'est juste... mais si tu laisse "pour finir" derrière tu dois mettre grossit...
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeMer 1 Oct 2008 - 10:52

Voici la version corrigée en fonction de vos différentes remarques et d'une relecture de ma part. Je posterai la suite ce week-end.

Une deuxième correction a été ajoutée à ce passage.


Cette nuit là, le ciel était vierge de tout nuage. La pleine lune illuminait la vallée de ses reflets ambrés. L'immense plaine vibrait au son de la brise nocturne. Elle se mouvait avec allégresse, caressant l’herbe des prés, et faisant osciller l’inquiétante cime d’arbres épars. Sur l’un d’entre eux, une chouette aux yeux exorbités, guettait le passage de son repas. Une souris fit alors irruption. Le rapace contracta sa pupille et plongea sur sa proie, imaginant déjà le goût suave de ce met. Au même moment, le martèlement sourd de chevaux au galop mit en fuite prédateur et proie.
Les cavaliers poussaient leur monture à accélérer. Tels des spectres, avançant au milieu des herbes hautes, ils semblaient flotter au-dessus du sol. Les cavaliers s'arrêtèrent en vue d'une lueur. Ils la scrutèrent, la jaugèrent et vérifièrent de ne pas avoir été suivis avant de reprendre leur course.
Déjà, la lumière grossissait. Après plusieurs minutes de chevauché effrénée, les cavaliers arrivèrent près du grand feu. Une vingtaine d’hommes les attendait.
Les cavaliers firent stopper leurs montures, mirent pied à terre et retirèrent leur cape. L’imposante étoffe une fois retirée, laissa place à une étincelante armure rouge et or. Sur le métal, un dragon en ivoire bleu était gravé. Un homme vêtu de la même manière s’avança vers eux.
_ « Tout est prêt. »
Sa barbe blanche reposait elle aussi sur un poitrail orné d’un dragon d’ivoire. Les vingt-quatre chevaliers prirent place autour d’un pentacle tracé à même le sol. Le dessin s'étalait sur une trentaine de mètres. En son centre, de grandes flammes dansaient et projetaient les ombres des hommes comme autant de tentacules sur la prairie bleutée alentour.
Sans un mot, ils se placèrent au sein du pentacle. Ainsi positionnés, ils sortirent leurs épées. Les prenant à deux mains, ils prononcèrent un chant. Le son semblait sortir tout droit de la nuit des temps. Il résonna dans la pleine jusqu’à ce que le feu grossisse, animé d'une force qu'ils tenteraient ce soir de maîtriser.
Les longues flammes valsèrent plusieurs minutes, avant de s'immobiliser, prenant la forme d’un animal à quatre pattes. Celui-ci grossit et de son corps naquirent d'immenses ailes. L’être de feu ayant atteint la taille respectable de vingt mètres de long, les quelques hommes qui se trouvaient autour semblaient ridiculement petits. L’animal maintenant achevé, occupait tout le pentacle. Malgré sa masse imposante, il se déplaça avec fluidité et grâce. Le dragon de feu inclina sa longue tête vers celle de l’homme à la barbe blanche, avant de prononcer :
_ « Pourquoi faites-vous ça ?
_ Nous ne sommes pas prêt. »
Sur ce bref échange, les vingt-quatre chevaliers enfoncèrent leurs épées dans les flans de l’animal. Celui-ci, sous la puissance des armes perforant sa chair, s’écroula.
Pendant quelques instants le dragon flamboyait sous le regard de ses assassins. Les yeux de l’animal brillèrent d’une dernière lueur, empli de peine, avant de s’éteindre à jamais. L’instant suivant, le dragon avait disparu, sous le regard impassible des hommes et de la Lune.


Dernière édition par Austin le Sam 4 Oct 2008 - 16:49, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeMer 1 Oct 2008 - 11:09

son repas ce repas pour le deuxième tu pourrais dire festin, met de choix, dîner ou autre
ILes cavaliers .
un I en trop.

ILes cavaliers s'arrêtèrent en vue d'une lueur.
étrange "en vue d'une lueur" tu veux dire à la vue de la lueur du feux de camp?

avant de s'y précipiter de plus belle
veut dire litteralement aller à l'intérieur hors dans ce cas ils vont vers pas dans.

Déjà, la lueur grossissait.
pour éviter la répétition de lueur tu pourrais dire lumière peut-être

Après plusieurs minute
minuteS

près d'un un grand feu
un en trop

Une vingtaine d’homme
je pense qu'homme prend un S

mirent pied à terre et retirèrent leur cape
c'est plus léger si tu dis
en retirant leur cape mais ça c'est perso
L’imposante étoffe une fois retirée, laissa place à une étincelante armure rouge et or.
Aïe, tu sautes un passage. On ne comprend pas d'ou elle vient cette imposante étoffe. Si tu penses aux capes c'est pas clair du tout

de trente mètre de long
métreS

prononcèrent un chant
on prononce une incantation mais pas un chant. On psalmodie un chant

des temp.
tempS

Voilà. Pour le reste j'attends la suite cheers
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeMer 1 Oct 2008 - 11:15

Mon Dieu, mon Dieu ! Que de fautes, que de fautes... je rétablis tout ça. (la prochaine fois j'utilise word lol!
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeJeu 2 Oct 2008 - 11:01

Ok,alors en lisant le premier passage j'avais préparé un bon condensé et voilà que je trouve une version améliorée ! ^^

bon,alors : pour ce qui est de l'introduction du passage avec la chouette et la description de la plaine, j'ai préféré ton premier jet. Tu avais fait moins d'effets de style et j'ai trouvé ça plus léger.

Ensuite,voilà ce que j'ai pu relever dans la seconde version :

- mirent pied à terre et retirèrent leur cape. L’imposante étoffe une fois retirée => "l'imposante étoffe" ça fait vraiment lourd (c'est le cas de le dire^^) dans la formulation. Tu essayes de faire quelque chose de bien pour rendre la majesté de la cape je présume,mais tu devrais trouver autre chose parce que ça rend assez mal.

- L’être de feu avait atteint la taille respectable de vingt mètres de long. Les quelques hommes qui se trouvaient autour semblaient ridiculement petits. => le passage direct à une autre phrase est dommage. Il n'y a pas de liaison entre les deux et la cassure brise le rythme de ton texte. La solution la plus simple pour moi est d'utiliser un participe présent. exemple : "L'être de feu ayant atteint la taille respectable de vingt mètres de long,les quelques hommes qui se trouvaient autour du feu semblaient ridiculement petits".

- taille respectable de vingt mètres de long/inclina sa tête de plus de deux mètres de long => juste une petite répétition. je sais bien que les deux occurrences ne sont pas très rapprochées mais je l'ai remarqué de suite personnellement, donc bon,à toi de voir pour ça ...

sinon,l'histoire est sympa. un peu courte mais c'est une bonne accroche,le genre qui donne envie de savoir la suite parce qu'il y a un sacré mystère qui nous échappe et qu'on a pas tout compris ^^
je t'encourage donc dans cette voie, ton style est plutôt bon malgré deux trois fautes,aussi la suite sera-t-elle la bienvenue Wink
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeSam 4 Oct 2008 - 10:41

Hop... Lu tes deux versions de ce même passage, j'arrive aussi avec mes gros sabots de critique. ^^ Bon, déjà, quelques remarques personnelles :

"Telle un spectre, elle se mouvait avec allégresse"
=> Ce qui me dérange dans cette expression, très jolie en soi, c'est que tu donnes l'impression qu'on voit vraiment la brise. Or, c'est invisible et ce qu'on voit, c'est l'herbe qui ondule sous sa caresse. J'aurais plutôt tourner la chose comme ça :
"L'herbe des près ondulait sous la caresse de la brise, son souffle faisant également osciller la cime inquiétante des arbres éparses".
Quelque chose dans ce goût là, ce qui te permet de libérer le terme "spectre" pour l'utiliser ensuite en parlant des cavaliers. Car personnellement, je le trouve plus adapté à qualifier les cavaliers que la brise. ^^ Bien sûr, c'est toi l'auteur, c'est à toi d'en juger et de trancher.

"Sur l’un d’entre eux, les yeux exorbités, une chouette"
=> Ici, j'ai juste été un peu dérangée par la tournure parce que j'ai cru avoir manqué un élément... En lisant "les yeux exorbités" avant la chouette, je pensais que tu parlais d'autre chose que j'aurais zappé avant. Donc simplement, j'aurais plutôt mis :
"Au sommet de l'un d'entre eux, une chouette aux yeux exborbités guettait le passage de son repas"

"et plongea imaginant déjà le goût de ce met"
=> Problème de ponctuation ou de tournure, c'est le "plongeant imaginant déjà" que je trouve très maladroit.
Préfère quelque chose du style :
"et plongea sur sa proie, imaginanant déjà le goût suave de ce met".

Conernant la forme, le style est bon. Quelques maladresses, quelques fautes de français parfois, la ponctuation qui demanderait peut-être à être vérifiée, mais l'ensemble reste agréable à lire.
Sur le fond, l'histoire me paraît intéressante, bien qu'il y en ait peu pour en juger réellement. Il y a juste un élément qui me chiffonne : tu parles d'un dragon de feu, d'un être de feu etc... Mais les cavaliers enfoncent leurs lames dans la "chair". Donc j'avoue être un peu perdue, perplexe. C'est un dragon de feu ou de chair et d'os ? T_T

Enfin voilà pour mes commentaires. Tâche de continuer sur cette voie et de ne pas te laisser abattre, hein ! ^^ L'ensemble reste bien correct.
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeSam 4 Oct 2008 - 16:40

Merci de votre lecture attentive, j'ai reporté vos remarques dans la version postée le 1 Octobre. J'édite maintenant la suite.

Voilà, je viens de corriger cette première partie du chapitre (30 Oct).


Chapitre 1

Le chevalier.

La chose lui tournait le dos. Elle était recouverte d’une cape sombre. De ses mains elle maintenait fermement le cou d’un homme et d’une femme contre un mur ébranlé. Dans un bruit d’ossement écrasé, l’assassin ôta la vie à ses deux pantins d’un instant. Lourdement, les deux corps inanimés retombèrent sur le sol en un bruit mat.
La chose sentait la chair transpirante. Quand elle se retourna, ce n’est pas le visage d’un humain qu’Ewin découvrit, c’était celui d’un démon. Ses yeux étaient dénués de toute expression. Dans sa mâchoire, ses dents étaient de longues canines affûtées. C’est dans un cri insupportable qu’il fonça sur le jeune garçon, spectateur d’une terrible mise en scène.
Ewin se réveilla en sueur. Ce rêve, il ne cessait de le faire depuis qu’il était arrivé ici. A sa grande surprise, le garçon était pelotonné sur lui-même à la manière d’un chat. Sa couche de paille et de bois était trempée. Il en serait quitte pour faire sécher le seul drap qui lui procurait un semblant de confort. Pour une fois, il ne s’était pas réveillé sur le sol.
De ce rêve, Ewin en connaissait les moindres détails et le visage de la bête lui fonçant dessus le terrifiait toujours autant.
Il faisait encore nuit lorsqu’il sauta du lit et s’étira pour réconforter ses articulations. Le froid leur menait la vie dure. Pour lui la journée devait commencer. Il plongea ses mains dans un seau d’eau et s’aspergea le visage. L’eau glacée finit de le réveiller. Ewin se dirigea ensuite à la cuisine commune où il prit une galette de pain ainsi qu’un bol de lait que préparait Navya, la gouvernante de l’écurie.
Pour lui, elle était plus une grande sœur qu’une mère adoptive. Mais il en ignorait les raisons il mesurait toujours l’affection qu’il lui portait. Ewin la respectait car elle avait à sa charge quatre orphelins et qu’en plus, elle devait s’occuper de la gestion de l’établissement.
Ewin avait entendu dire qu’il appartenait à un riche négoce. Il ne l’avait jamais vu depuis les sept ans et demi qu’il travaillait là. Son rôle semblait se limiter à encaisser les gains rapportés par la location de box à d’autres notables de la ville. Il devinait le caractère méprisant que devait avoir ce genre d’homme pour leurs employés et tout ce qui touchait à une échelle sociale moindre.
Mais Ewin n’avait que douze ans. Et bien qu’il soit assez mûr d’esprit, ces tracasseries de la vie des adultes ne le perturbaient jamais très longtemps. Son travail qui l’accaparait et qui ne lui permettait pas d’avoir de longues réflexions philosophiques, lui permettait en échange d’avoir un toit et une couche pour dormir. Il évitait de se plaindre car beaucoup d’orphelins comme lui n’avaient pas sa chance et devaient mendier en ville pour espérer survivre. C’est pour cette raison qu’il serait éternellement reconnaissant à l’étranger qui l’avait amené devant le pallier de Navya, ainsi qu’à elle-même.
Ewin ignorait tout de ses parents, mais le plus étrange était qu’il ne se rappelait de rien précédant l’âge de ses cinq ans. La seule chose qu’il conservait de cette époque était un médaillon en argent comportant un drôle de symbole. Il avait voulu le vendre un jour, pour gagner un peu d’argent et soulager les finances du foyer, mais Navya s’y était fortement opposé. « Tant que nous ne sommes pas en train de mourir de faim, je te défends de vendre ce qui est le seul témoignage de ton passé. » lui avait-elle dit.
Sa vie se résumait donc à l’entretient et au nettoyage des box. Il aidait Alcapo pour nourrir les chevaux. En réalité, il se contentait d’apporter le foin, Alcapo se réservait l’honneur de nourrir les nobles montures. Ce dernier, du haut de ses quinze ans le dominait largement en force. C’était une des raisons pour laquelle il ne s’entendait pas bien avec lui. Heureusement que les deux autres orphelins pris en charge par la gouvernante étaient plus amicaux.
Après avoir avalé son repas il prit un seau et descendit dans l’écurie. Sa mission, comme tous les matins, était de nettoyer le purin déposé par les fiers destriers. Le travail devait être fini avant l’arriver des premières clients.
Avec lui, travaillaient Dogan, âgé de treize ans et Kévys, d’à peine plus de dix ans. Ils n’avaient pas beaucoup de temps pour bavarder car en présence de nobles, il ne valait mieux rein dire. Seuls les remerciements et les signes de servitude étaient tolérés.
Après avoir récuré le sol des six box, c’était au tour des soigneurs d’entrer en scène. Ils étaient trois dont Alcapo et deux autres qu’Ewin ne connaissait pas. C’était des nouveaux très distants et il ne se mêlaient pas à eux car embauchés spécialement par le propriétaire de l’écurie.
Le peu de temps de repos qu’on lui accordait il le passait à rêver. Il rêvait de monter à cheval. Il s’imaginait souvent, les cheveux dans le vent, sur le dos de cet animal mythique. Il maintiendrait fermement la bride et se laisserait emporter par le rythme effréné du galop. De plus en plus vite lui et sa monture traverseraient des paysages somptueux. Alors, il ne ferait plus qu’un avec l’animal et oublierait tout, se contentant d’apprécier l’instant présent. Malheureusement, monter était l’apanage des nobles et il était certain de ne jamais le devenir. Tout au plus il pourrait soigner les chevaux comme Alcapo. Tel serait son avenir.
Sa tâche suivante était de trimballer des bottes de foin de la réserve au local principal. Avec ses camarades ils se lançaient des défis comme porter la plus grosse charge. Ewin avait tenu avec ses 18 kilogrammes, mais Dogan plus âgé, avait réussi le transport de 23 kilogrammes pulvérisant tous leurs précédents records.
Ewin se rappelait encore le jour où Navya les avait surpris, ils n’eurent pas le temps de détaler que la correction s’était faite douloureuse. Elle les avait sermonnés, leur disant que ce n’était pas de cette manière qu’ils feraient de vieux os. Mais vivre vieux n’était pas leur premier souci, car leur place dans la société ne permettrait jamais d’extravagances. S’ils atteignaient le vénérable âge de quarante ans ce serait un miracle.
Un soir, alors qu’ils avaient fini leur journée, Dogan leur parla de quelque chose d’extraordinaire. Le jeune garçon avait en effet entendu parler de magie.


Dernière édition par Austin le Jeu 30 Oct 2008 - 15:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeSam 4 Oct 2008 - 18:02

L’homme lui tournait son dos recouvert d’une cape sombre"
lui tournait son dos n'est pas une construction judicieuse je te propose de revoir tout le début de ton texte.
style, face à lui une haute silhouette recouverte d'une cape sombre maintenait...

L’homme sentait la chair transpirante"
la chair transpirante curieux comme expression d'autant que tu dis plus loin que ce n'est pas un homme mais une bête

devait s’expliquer par la lassitude de ce rêve."
qu'est-ce que tu racontes? Comment peut s'installer une lassitude si vraiment se rêve le térrifie. Au contraire il devrait être usé, ne plus vouloir dormir, être toujours sur le qui vive. enfin ce que j'en dis...

Il la respectait car elle avait à sa charge quatre orphelins, et devait s’occuper en plus de la gestion de l’établissement.
Ah je viens de comprendre c'est l'écurie l'établissement? Essaye de trouver un autre nom. Style relais tu sais là où on changeait de cheval en voyage. Ou sinon peut-être que tu peux m'expliquer ce que tu imagines.


Il faisait encore nuit lorsqu’il sauta du lit et s’étira pour réconforter ses articulations bloquées durant la nuit"
Tu as déjà dit nuit inutile de se préciser une deuxième fois.

a gouvernante de l’écurie"
Je n'ai jamais entendu parler de ce genre ded fonction et c'est peu crédible du reste.

Pour lui, elle était plus une grande sœur qu’une mère adoptive, mais de toute façon l’affection n’était pas au centre de leurs relations."
Mais qu'est ce qui se passe dans ta tête. Je lis ton texte et je dois faire des efforts considérables pour te suivre. Si tu penses que tu considéère quelqu'un comme une grande soeur sans qu'il soit question d'affection alors là je démissione.

assez mûr d’esprit,
drôlement dit:scratch:

la deuxième partie de ce texte est trop rapide à mon goût.geek

Smile
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeSam 4 Oct 2008 - 21:15

Ah !
J'avais lu ton texte il y a quelques siècles, tu as écrit la suite et j'en suis content.
Mais je dois avouer, ce passage me plait bien moins que ton joyeux dragon de flammes.
J'ai l'impression que tu réussis plus dans le style épique que dans celui : j'introduis mon personnage principal en expliquant que sa vie est banale et sombre, qu'il n'a pas de parents et que tout ça va bientôt changer car comme le prouve le rêve, le héros détient un fort potentiel.

Mais...je critique et je n'apporte rien. Qui, en fantasy, échappe à ce poncif ? Ni toi ni moi, en tout cas. Simplement, ton prologue était beaucoup plus original et c'est pour cette raison qu'il m'avait accroché.
Si tu tombes dans la banalité, alors...

Pour ce qui est de la forme, je repasserai.

_________________


"You can always find me in the drift"
Pacific Rim

"To hell with circumstances; I create opportunities."
Bruce Lee

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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeDim 5 Oct 2008 - 16:53

En réalité, ce texte est écrit depuis longtemps, très longtemps. Ce que je poste est une de mes premières écritures. Le scénario en lui-même n'est pas encore bloqué, ni terminé d'ailleurs. Si le style, les phrases et tout ça vous paraissent si éloignés de ce que je peux écrire quand... je suis en transe (on va dire ça) c'est normal. J'étais jeune à l'époque mdr !

Sinon Victor, je suis curieux de savoir comment tu as interprété le rêve...

Encore merci pour votre vigilance, je corrigerai un peu plus tard.
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008 - 16:01

Voilà la suite de l'histoire...

_ « De la magie ? C’est quoi ? » répondirent en cœur Ewin et Kévys.
_ « Je ne sais pas vraiment. Mais apparemment cela permettrait de voler, d’avoir des ailes ! Vous rendez-vous compte ?! On pourrait fuir d’ici et trouver une vie meilleure ! »
Depuis ce jour, Ewin méditait sur les paroles prononcées par l’aîné.
Il existerait alors un moyen de s’enfuir ? D’avoir peut être une meilleure enfance, voir de devenir noble…
Des heures durant, Ewin rêvait allongé. Se voyant voler avec un cheval et sauver tous les enfants qui mendiaient dans la rue. Tous fonderaient une petite société dans un lieu tenu secret. Ils pourraient s’amuser à longueur de journée sans avoir à travailler. « Se serait si merveilleux… » pensa-t-il. Mais si Dogan ne savait pas ce qu’était la magie, Navya, saurait sûrement. Les adultes savent toujours tout.
Après quelques jours de rêveries, il décida de la questionner à l’heure du déjeuné. Mais de toutes les réponses qu’il s’était préparé à entendre, celle qui atterri dans ses oreilles le glaça.
_ « La magie ?! Qui t’a raconté ça ?! Non, ça n’existe pas ! … »
Il n’avait pas entendu la suite, son cerveau s’était bloqué sur ces premières paroles qui se répercutaient indéfiniment dans les coins de son crâne. Tout s’était écroulé en un instant : ses rêves et son seul espoir s’étaient évanouis. Etalé sur sa paillasse il pleurait.
N’y aurait-il jamais la possibilité de concrétiser ses rêves ?! Les adultes ont oubliés leurs rêves d’enfants. Ils ne se rendent même plus compte de la souffrance qu’ils sèment avec leurs mots. Il en voulait à la gouvernante de lui avoir avoué la chose de cette façon. Il en voulait même à Dogan de lui avoir parlé de quelque chose sans en être sûr. Finalement, il s’en voulait d’avoir cru, d’avoir espéré, d’avoir voulu réaliser son rêve. Il fit la tête durant quelques jours, blessé au plus profond de son être.
Puis, comme toute blessure, elle cicatrisa. L’expérience qu’il avait vécue faisait parti de l’enseignement de la vie, il fallait passer par là. Il pardonna à tous, y compris à lui-même et sa vie reprit son cours avec ses tracas habituels : nettoyage de purin, qui semblait bien s’amuser à s’incruster entre les pavés, transport de paille qui finissait elle aussi par s’infiltrer dans les vêtements.
Un jour, alors qu’il descendait des seaux afin de récupérer le lait de la traite des chèvres, un homme l’interpella :
_ « Eh ! Gamin ! » Lorsque Ewin fut face à l’homme il se figea. C’était un chevalier. Son armure qui le recouvrait de la tête aux pieds, était mise en valeur par le corps athlétique du seigneur tout en bleu et blanc. Son poitrail étincelant, était orné d’un animal qu’Ewin ne connaissait pas. Derrière lui, une longue cape épaisse traînait sur le sol. Il tenait son heaume dans l’une de ses mains gantées de métal argenté et une fine lame pendait à sa ceinture de cuir richement décorée.
_ « Et bien ? Te sens-tu bien gamin ? On dirait que tu as vu un monstre. » Ewin sortit de sa torpeur.
_ « Non, non seigneur…je…c’est la première fois que je vois un chevalier…
_ Tu me flattes. Cependant peux-tu me dire s’il reste un box à louer ?
_ Je vais demander seigneur. » Il laissa ses seaux et courut chercher Navya.
_ « Navya ! Navya ! Un chevalier désir louer un box. Il veut te voir.
_ Très bien j’arrive. » Ewin la suivit.
_ « Bonjour noble seigneur.
_ Bonjour. Auriez-vous un box de libre ?
_ Bien entendu, il nous reste celui-là.
_ Il ne m’a pas l’air trop mal. C’est combien pour les soins ?
_ Sept écus par mois, nourriture et soins compris.
_ Très bien. Mon cheval s’appelle Bradok, il est assez calme la plupart du temps. Vous n’aurez pas de problème avec lui. Est-ce ce jeune homme qui va s’en occuper ?
_ Ewin ? Non seigneur. C’est Alcapo, un soigneur exemplaire. Il est très consciencieux, votre cheval sera entre de bonnes mains. »
L’homme resta un instant à contempler le jeune garçon. Quelque chose dans son attitude l’interpelait. Il décelait dans son regard une lueur dont émanait de la curiosité, de la sagesse et une grande force intérieure, qu’il eut du mal à définir. Le tout saupoudré d’une légère détresse qui s’effacerait avec le temps. Il voyait dans ce garçon quelque chose qui méritait peut-être mieux que cette vie.
_ « Vous désirez autre chose seigneur ? » demanda Navya.
_ « Oui. Est-ce que ce gamin sait lire ?
_ Lire ? Non seigneur. Il a perdu ses parents étant petit et mes moyens ne me permettent pas de l’éduquer. Mais je fais de mon mieux.
_ Je n’en doute pas. » Puis, s’adressant à l’intéressé :
_ « Voudrais-tu apprendre à lire jeune garçon ? »
Apprendre à lire ?! Ewin ne savait quoi dire. Pour lui, lire était un savoir si grand qu’il n’avait jamais osé en rêver.
_ « Avec plaisir seigneur. C’est me faire grâce que de vouloir me faire lire, mais je travail ici et madame a besoin de mon aide.
_ Je vous dédommagerais financièrement madame, n’ayez crainte. Je paierais le travail qu’il ne pourra plus effectuer.
_ Sire, je ne sais quoi dire… Merci mille fois, que Dieu vous bénisse. Nous vous sommes si redevables… » Elle s’inclina, Ewin fit de même.
_ « Donc si nous sommes d’accords je viendrais te chercher dès demain matin. Nous étudierons en ville, j’ai une chambre pas très loin. Au fait, comment t’appelles-tu déjà ?
_ Ewin, seigneur.
_ Très noble nom. Moi c’est Galdeüs. A demain alors. »
Sur ce, le chevalier sortit. Quand à Ewin et la gouvernante ils n’en revenaient pas. Pour la première fois Ewin vit un large sourire sur les lèvres de sa mère adoptive qui partit prier Dieu. Elle était très croyante mais n’avait pas imposé à ses enfants de pratiquer. Pour elle, Dieu ne s’occupait pas que de ses fidèles dévots, mais de tous les hommes présents sur terre.
Ewin lui, pensait peut être avoir trouver ce qu’il cherchait. La magie n’existait pas, mais le cadeau qu’on venait de lui faire valait toutes les magies du monde.
_ Tu vas apprendre à lire ?! s’estomaqua Dogan.
_ « Oui. » Ewin avait raconté son histoire à ses deux frères adoptifs qui ne savaient quoi penser.
_ « Mais c’est fantastique ! Nous apprendras-tu à lire à nous aussi quand tu sauras ? » fit le petit Kévys.
_ « Oui, je vous le promets.
_ Merci, tu es un véritable frère pour nous. »
Ce soir là, quand Ewin, Dogan et Kévys se couchèrent, ils nourrissaient enfin des rêves à la hauteur de leur imagination.
Le lendemain matin Ewin était tout excité. Il se lava, ce qu’il avait tendance à négliger d’habitude. Il nettoya comme il put ses vêtements. Et alors qu’il se préparait, il fut pris d’un doute qui le cloua sur place : « Et si le seigneur lui avait menti ? Et s’il s’était moqué de lui ? » Ce ne serait pas la première fois qu’un adulte lui mentirait. Il sentit tout à coup une tristesse intérieure le submerger. N’avait-il pas lu dans les yeux de l’homme une réelle sincérité ? Il doutait, mais comme il n’avait pas refait de cauchemar et qu’il ne croisa pas Alcapo et ses railleries, la bonne humeur lui fit oublier ses dernières pensées.
Il n’y avait pas de raison qu’il ne puisse pas avoir droit lui aussi, à sa part de chance dans ce monde injuste.
_ « Alors es-tu prêt ? » demanda Kévys l’ayant croisé.
_ « Oui, enfin je crois. »
De quelle genre de préparation aurait-il eut besoin ? Il l’ignorait.
Une heure était passée, lorsque le chevalier arriva. De sa petite taille, Ewin comprit pourquoi il fallait manger sa soupe. Le mètre quatre-vingt de l’homme devait être parfait pour affirmer sa liberté.
_ « Alors, as-tu bien dormi ? Si cela ne te dérange pas nous allons à cheval. »
Il allait monter à cheval… Son rêve le plus cher se réalisait alors qu’hier encore il n’osait y croire !
_ « Non, avec plaisir. Par contre ce sera la première fois…
_ Tu m’étonnes gamin. Tu as autour de toi pas mal de montures.
_ Oui, mais c’est interdit. Si jamais je devais toucher à un de ces chevaux la réprimande pourrait être sévère sire. »
L’homme resta un instant perplexe, puis murmura :
_ « On m’avait bien dit que dans cette ville, le seigneur ne respecte pas tous ses engagements… Et bien, sache que je t’autorise à monter sur mon cheval. Tu n’as rien à craindre. Aller, monte ! » Il souleva le garçon et le posa sur la selle.
_ « Tu peux aussi tenir les rennes si cela te plaît. »
Lorsque Ewin fut hissé, son regard portait beaucoup plus loin. Il avait l’impression d’être un géant que rien ne pouvait arrêter. Il sentit le cheval tressaillir sous le poids du chevalier et de son armure, mais il tint bon et les entraîna tous les deux, grâce à sa puissante musculature, dans le rue. Dehors, Ewin surplombait la quasi-totalité des passants. Ce qui le surprit était qu’aucune personne n’osait lever les yeux vers le cavalier, sauf quelques riches marchants ça et là, qui jaugeait en un coup d’œil d’expert le rang du chevalier, avant de se replonger dans leurs affaires.
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeLun 3 Nov 2008 - 17:43

L'idée de l'invocation du dragon, et de sa mise à mort est singulière. C'est puissant un dragon, donc les hommes le sont aussi. Mais je trouve l'idée fortement évocatrice. Cette image est forte et demande vraiment une dorure autour, irréprochable.
La suite...je ne sais trop quoi dire, c'est une tout autre histoire, celle là me touche moins. Mais le tout jeune qui porte en lui un destin extraordinaire, je n'adhère pas. Mais d'une façon générale. Alors que les ventes de livres ayant ce genre de héros, se vendent bien. Alors...Alors...
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeDim 23 Nov 2008 - 11:38

Oulà, ça fait un petit moment que je ne suis pas venu...scratch

Bon et bien comme moi, tout le monde préfère la première scène, le suite, je l'avoue est un peu long, introduction oblige.
Je pensais, en mettant dans un premier temps une scène d'action que cela donnerai envie de lire la suite. Apparemment ça n'a pas trop l'air d'être le cas, tous vous me dîtes qu'après vous êtes déçus... Que penser...
Peut-on faire un texte composé uniquement de scènes épiques ? Sûrement, mais ici, c'est surtout le garçon et son évolution au cours du temps ainsi que son rapport aux forces du monde sur quoi je veux me focaliser.
De la même manière que le dragon n'est pas vraiment un dragon, c'est quelque chose de plus, je veux traiter dans cette histoire du rapport qu'aura le héros avec la magie.
Doué, fort, il le sera peut-être, mais en perpétuelle quête avec elle (la magie) que les Mages ne comprennent pas.
J'espère que l'idée plus tard développée, aura l'air moins classique. En attendant, je vous soumets la suite en espérant, malgré des déjà-vus, capter un minimum votre attention. génial
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeDim 23 Nov 2008 - 11:40

Certaines personnes saluèrent le seigneur qui leur rendit poliment leurs saluts. Ewin était aux anges. Voilà dix minutes qu’ils venaient de franchir le point le plus éloigné qu’il’eut jamais à franchir, au-delà tout lui était inconnu. C’était il y a deux ans, Alcapo n’était pas disponible alors Navya lui confia pour mission d’aller porter des fers à cheval au forgeron pour les réparer. A cette époque, la rue lui avait semblé être un vrai coupe gorge. Des mendiants pustuleux l’avaient abordés. D’autres hommes guères plus élégants, buvaient de l’alcool bon marché pour finalement le vomir aussitôt. Au sol, il marchait sur une bouillie dont l’origine lui échappait totalement, bien qu’il avait quelques idées à son sujet. Tous les passants toisaient de haut ce jeune garçon qui ne souhaitait qu’une chose : sortir de cet enfer. Il y avait aussi des vigils, mais en général, ils n’aidaient que les riches, laissant les pauvres s’entre tuer.
Aujourd’hui, la rue le ravissait. C’est aux abords d’une auberge modeste, que le chevalier arrêta sa monture pour mettre pied à terre. Il aida Ewin à descendre et attacha Bradok. L’homme poussa la lourde porte vermoulue de l’établissement laissant au jeune garçon l’honneur de le précéder. Ce qui marqua le plus Ewin fut l’odeur rance, l’odeur de renfermé, de fumée grasse et d’autres parfums aussi subtils que repoussants qui régnaient dans l’antre. C’était la première fois qu’il entrait dans ce genre de magasin où l’on vantait des boissons et autres mets culinaires insondables. Il se demandait comment un seigneur tel que Galdeüs pouvait loger ici. Des hommes buvaient, mangeaient et jouaient à toutes sortes de jeux de rôle. Lorsque le chevalier fit son apparition, tous sans exception, avaient cessés de prononcer le moindre mot. Dans ce théâtre silencieux, plusieurs dizaines de paires d’yeux étaient braquées sur l’armure étincelante, marquée d’un griffon ; symbole d’une des plus hautes castes de l’Empire. Cette scène finissait de tirer son étrangeté du fait que le chevalier fit comme s’il n’avait rien remarqué. Il se contenta de s’adresser au tavernier :
_ « Pourrais-je avoir une chambre pour une durée indéterminée ?
_ Bien entendu seigneur… Votre présence honore mon humble auberge. Voici les clefs de la meilleure chambre que je possède. » Le chevalier inclina légèrement la tête en signe de remerciement et prit la clef. Jusque là, personne n’avait porté d’attention sur le jeune garçon qui l’accompagnait. Lorsqu’ils le virent, c’est le patron qui fut le plus rapide :
_ « Eh gamin ! Cesse d’importuner ce seigneur.
_ Il est avec moi. » répondit le plus respectueusement, le prince étincelant. Lorsqu’ils eurent disparus à l’étage, tous reprirent leurs bavardages, relatant autant de commérages que le permettait la présence d’un seigneur impérial dans une si petite ville. Certain supposaient que le seigneur local ne payait plus l’impôt à l’Empire. D’autres pronostiquaient qu’une guerre était sur le point d’éclater. Et d’autres enfin, affirmaient que l’Empire était à la recherche de quelque chose de très précieux.
Ewin et son maître découvrirent une chambre de quinze mètres carré avec deux lits, une table pour deux et une fenêtre donnant sur l’arrière cour. Le parquet était mité, mais dans l’ensemble la pièce était propre.
_ « Vous m’aviez dit que vous aviez déjà une chambre, non ?
_ Oui. En fait, maintenant j’en ai une.
_ Vous ne préférez pas loger au château ?
_ Tu sais, être chevalier c’est aussi savoir se passer de draps de soi et des moulures en or. Mais pour être franc avec toi, j’ai un travail à effectuer en ville pour lequel je préfère ne pas être trop près du château. En plus, ma présence ici me rapproche de la population et me permet ainsi de juger de son état tout en affirmant le pouvoir de l’Empire. Mais assez parlé, je vais t’apprendre à lire. Car si sous cet habit j’ai l’air d’un guerrier, ma première formation était celle d’enseigner dans la célèbre école de la capitale Kartynia. Tous les guerriers devraient avoir enseigné, cela éviterait bien des problèmes… As-tu entendu parler de la capitale ?
_ Oui…un peu. On dit que ses murs sont si hauts qu’ils pourraient abriter une montagne.
_ Ah ?! Je l’avais oublié cette rumeur. Comme quoi, prendre du recul est instructif. C’est ce qu’on dit en effet. Mais toi, qu’en penses-tu ?
_ Je pense que cela doit être difficile de bâtir un mur si haut.
_ Oui, tu as raisons. Allons mettons nous au travail, je t’ai apporté des textes historiques sur notre Empire. Commençons par celui de la création de Kartynia il y a de cela plus de sept cent ans par les cinq fondateurs de notre société : Asramël, Tiban, Fréödé, Alynys et Nalgïa.
_ Nalgïa ? N’est-ce pas le nom d’une femme ?
_ Si en effet. C’était une personne hors norme parait-il. Mais d’autres ont aussi leurs petits secrets que je te conterai en temps voulu. Ces cinq personnes ont donc fondé Kartynia loin des tribus barbares du nord, des Etats fédérés au sud et de la puissante armée du grand Kan Irök à l’est, dont les vestiges de son royaume sont aujourd’hui en partie annexés au notre. Le reste étant partagé entre sept royaumes marchants. Et à l’ouest, il y avait l’océan et ses pirates qui se contentaient de comptoirs le long des côtes. »
Ewin buvait chaque parole de son maître, il ne voulait pas en perdre une seule miette. Ce savoir serait peut être la seule chose qui lui appartiendrait véritablement.
_ « Sais-tu ce que veux dire Kartynia ? » Le garçon secoua la tête.
_ « Cela signifie « Là où jailli l’eau ». A l’époque, sur ce vaste plateau des sources souterraines remontaient à la surface. Ce qui était idéal pour qu’une citée puisse résister à de longs sièges. Combien de cités extrêmement puissantes avaient abdiquée par simple manque d’eau ? La victoire tient parfois à une chose si infime, qu’on néglige trop souvent et à tord. Mais j’ai assez bavardé, maintenant ton apprentissage doit commencer. »
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeJeu 27 Nov 2008 - 23:48

L'idée de faire étudier l'enfant pour donner un cours sur l'histoire de ton monde est bien. sinon je trouve que le seigneur se lie d'amitié très rapidement avec le gamin.
Tu écris :
Des hommes buvaient, mangeaient et jouaient à toutes sortes de jeux de rôle
Il y a pas comme un décalage par rapport à l'époque?
Je trouve que le seigneur fait un peu trop "lave plus blanc que le blanc", vu ta description de l'auberge et de la rue.
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitimeSam 29 Nov 2008 - 21:47

Oserais-je te dire qu'on ne peut pas vraiment donner de date à l'époque en question: cela peut-être tout aussi bien le moyen-âge que les temps post-futuristes.
Je parle de millénaire et de siècles dans l'histoire de l'histoire (oulà, c'est pas facile à suivre ça scratch ) donc si je comprends bien le fait que cela rappelle évidemment le moyen-âge de notre planète, je pense qu'on peut estimer ne pas vraiment avoir de limite... Quant à savoir si des jeux de rôle existaient même au moyen-âge, je ne pourrai te le dire. Pourquoi pas ? Remplace les personnages virtuels par des statuettes en bois et tu obtiens beaucoup de possibilités. Super

Pour le seigneur je vois ce que tu veux dire, le décalage est trop... grand ? Je peux m'arranger en disant qu'à travers le narrateur on peut avoir le regard de l'enfant et donc, le contraste est meilleur. Cependant, je ne m'étais pas imaginé la scène avec une si forte bipartition. D'accord l'auberge n'est pas la plus luxueuse, mais ce n'est pas non plus une porcherie et le seigneur peut très bien avoir des taches de jaune d'œuf sur sa cape lol!

Je trouve néanmoins le contraste intéressant, cela n'évoque-t-il pas des questions chez le lecteur ? Et puis dans notre monde n'y a-t-il pas aussi de grands écarts ?

Merci pour tes remarques, j'ai vu que tu as posté un bon morceau d'histoire... je me prépare à l'entamer, juré ! génial
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MessageSujet: Re: Le cercle du Dragon   Le cercle du Dragon Icon_minitime

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