Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 la chronique des ateliers !

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeMar 21 Oct 2008 - 18:46

La chronique des ateliers

1) peintre, tu seras maudite !

Voilà, j’ai décidé de commencer une nouvelle chronique sur ce qui constitue ma vie hors référence à tout hôpital.
Oui, c’est possible, d’éviter ce type d’allusion.
Du reste à la naissance j’allais tres bien, j’espère être guérie à ma mort.
Car, je ne l’oublie pas, une maladie a un aspect transitoire dans la vie humaine, voir anecdotique ( du moins pour la rougeole) ( bon, à 6 ans je n’écrivais pas déjà sur mes médecins, je ne présentais pas de précocité particulière à ce niveau) ( ni aucun).

Donc j’ai décidé d’écrire sur ma vie de peintre.
En commencent par le début, dans un accès de logique relativement fabuleux.
Le commencement pour moi c’est le moment où la vocation naît :
Lorsque un pinceau vous apparaît la nuit dans vos rêves, beau comme un néon ou le sabre du Jedi et vous tiens ces propos :
Petite Anne, tu sera peintre, personne ne dit que tu deviendras célèbre, personne ne dis que tu seras argentée, personne même te dira comment payer ton loyer ou ton jambon beurre.
Mais voilà, tu as la vocation, tu es appelée, tu es une élue : tu rameras, sans savoir pourquoi, les deux pieds dans ta palette et le ventre affamé.

Ce pinceau m’est apparu j’avais 13, 14 ans et parfois je regrette qu’il n’est pas préféré le fils du voisin.

A l’époque j’avais derrière moi une belle carrière de cancre.
Une jolie dyslexie m’empêchait d’écrire à l’endroit, des hoquets nerveux survenaient devant toute addition, quelques absences subtilement placées au milieu des cours et mes interrogations complétaient l’état désastreux de mes carnets de notes.
Le zéro était la base, le 1 ou le 2, la variante.
J’évoluais, si on peux dire, entre le médiocre, le tres médiocre et le totalement nul.
Seules mes maladies infantiles empêchaient une totale bérézina concernant certains trimestres.

Bref, l’école était un truc, un lieu de présence, un endroit de dépôt pour la journée.
Hors j’avais mieux à faire : nourrir les poules du poulailler avec les vers que j’avais attrapés,
nourrir les araignées avec les mouches, nourrir mes chats avec les poissons rouges du bassin.
En somme je revenais à des taches ménagères en nourrissant ma ménagerie.
Apres je passais un disque de casse noisette et hop je m’envolais dans le salon.
Je faisais de la danse classique. Je voulais être danseuse étoile. Je dansais entre les tables, les chaises, dans les couloirs.
Je m’envolais, pas mes notes.
De sorte, mes parents prirent une décision cruelle, mes cours de danses furent supprimées.
Mais que faire de l’enfant le mercredi ? : ma vie de paysanne ne satisfait personne, nul ne voyait l’intérêt de mes études sur la vie des araignées, je fut inscrite dans un cours de dessin.
Je fréquentais cet atelier 3 ans et reçut au final la visitation du pinceau dans la nuit.
Ma décision était prise, j’oubliais une carrière de danseuse étoile qui m’eut obligée à d’affreux régimes pour une vie de peintre, libre et sans contrainte.
Choix fait sans aucune difficulté.
Car passer de la danse à la peinture n’eut naturellement aucune influence sur mon carnet de notes, sauf peut-être qu’au fil du temps il devint plus coloré et mes parents un peu plus blancs à sa lecture !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeJeu 23 Oct 2008 - 22:01

C'est un texte très prenant. Plein d'humour et très imagé. J'ai beaucoup aimé. Tu as adopté un vrai ton (comme toujours, mais d'habitude, ce ton accompagne un contenu souvent trop délirant ou absurde pour moi,ce qui n'est pas le cas ici). Les mots étaient justes, parlants, ils se sont adressés avec une grande facilité à ma personne. Il y a plein de petites histoires imbriquées. De très bonnes constructions aussi dans les idées.

Ce que j'ai le plus apprécié, je pense, c'est l'authenticité du récit. J'y ai cru, et c'était d'autant plus délicieux qu'il y avait de la magie, dans cette petite fille qui hoquette devant les maths, qui fait la toupie au milieu du salon, et que la malédiction du pinceau a frappé. Je souriais à chaque fin de phrase, et tout au long de ma lecture... oui, j'avais envie que l'enfant tapi au fond de moi vive plus longtemps avec cette petite fille haute en couleurs.

C'est, de loin, le plus beau texte jailli de ta plume, que tu m'aies donné l'occasion de lire.

Merci pour cela. Et j'attends bien évidemment la suite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeVen 24 Oct 2008 - 13:34

Hier soir,après avoir découvert ce "petit bijou" je m'étais promis de t 'écrire mes félicitations,dès que possible.
Déjà grâce à "boule à neige " et "adieu la révolution" ton style m'avait plu ,
aujourd'hui ,je me joins à HAKKRAT qui a pris ,hier, sa plus belle plume pour te faire des éloges bien mérités .
Te souviens-tu ,Anne,quand sur ton journal à plusieurs voix ,je t'écrivais mon impression de me sentir proche de toi?Tu m'as confirmé dans ce sentiment car tout comme toi:
la danse ,je l'ai adorée puis abandonnée...
en classe,je n'ai aimé que le dessin(les maths étaient une hantise pour moi aussi,et combien de fois en ai-je pleuré ?)
Et puis ,tu as si bien su retransmettre cet amour de Dame Nature que nous avions étant "petits"qu'il me faut te féliciter et te
remercier pour le brio et l'humour avec lesquels tu nous a plongés dans un délicieux bain de jouvence.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeDim 26 Oct 2008 - 13:26

Anne, où es-tu passée ? On attend la suite ! ::rolling::
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: merci, n'en jetez plus !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeLun 27 Oct 2008 - 18:29

tout ces écrits me vont droit au coeur.
Malheureusement j'ai peur que la suite vous deçoive.En effet cette chronique est un peu le pendant de la chronique des cliniques ( ou guise de survie en clinique psychiatrique).Du reste elle est publiée sur le même forum,toujours au rayon humour.
Cependant j'appartiens aux nombres de ceux pour qui l'aiguille de l'horloge s'est arreté au fond de leur jardin d'enfant, et ce passé qui ne cesse de refluer, au détriment même de mon developpement d'adulte, je vais également le mettre sur papier.Cela s'appelera jardin d'enfance.


Ainsi donc pour le moment,retour à la dur condition de peintre :
Peintres : catégories, sous catégories, espèces.

Des peintres il y en a beaucoup et c’est plutôt chouette. Mais si vous voulez circuler au milieu de cet écosystème sans paraître pour le dernier des simples ou le premier des benêts il est important d’apprendre à reconnaître du premier coup d’œil leurs appartenances, mouvement ( pop art …) ou comme on dit parfois leurs écoles ( école de Barbizon, école de Montmartre).

Cependant avant toute chose il ressort que le peintre est une personne, qui gère son travaille de création, en gros, comme il peut.

Avant d’aller plus loin dans mon entreprise de classification je demande à mon public de se rappeler fortement la théorie des ensembles qui nous bassinait à l’école pendant les jours de pluie.
Du reste je ferais un petit croquis pour ceux qui ont eu la chance d’avoir des cours par jours de soleils et purent s’intéresser à la vie des oiseaux pendant que d’immondes bulles malabar envahissaient le tableau .

Ainsi le monde des peintres peut se diviser en deux grands ensembles :
1)les morts
2)les vivants

A l’intérieur de ces ensembles il existe deux grands sous ensembles :
Les morts :
1)riches et reconnus
2)pauvres et oubliés
Les vivants :
1) riches et reconnus
2)pauvres et inconnus

A mon tres grand regret j’appartiens à la catégorie des peintres vivants ( vivant ok) pauvres et inconnus (là est le hic). Comme tous ceux de cette catégorie j’aspire a devenir un peintre riche et reconnu, de mon vivant si possible.

Il est évident que je ne pourrais traiter de tous ces peintres.
Dans certains cas pour des raisons pratiques : je fréquente peu les morts et vice versa.
D’autres part un peintre reconnu n’a souvent que peu à faire d’un peintre inconnu.
Conclusion je parlerai des peintres vivants pauvres et inconnus.
Inutile de se désoler, si on excepte les morts pauvres et oubliés, ce sont les plus nombreux.

Donc voici ma niche écologique sujet de mon étude :
Le peintre pauvre et inconnu.

Il existe deux types de peintres pauvres et inconnus.

A)le peintre pauvre et inconnu ZEN.
B) le peintre pauvre et inconnu torturé, avec une sorte de sous espèce, le peintre pauvre, inconnu , tres, tres torturé.


Le peintre pauvre, inconnu ZEN

C’est celui qui a foi en son talent. Il sait qu’il porte un message, tel l’archange Gabriel : la beauté du monde ou l’annonce d’un nouveau mouvement de peinture qui prendra naissance au cœur de ses toiles.
Sa toiture fuit, les carreaux de fenêtre sont cassés, il partage son repas avec ses amis et seuls confidents : les blattes et les souris, mais il sait que Beaubourg l’attend, avec son nom inscrit sur un rideau de 5 mètres de hauteur.
Certains, du reste, en parlent parfois avec Dieu, Jésus, Shiva, Bouddha. Ils sont mystiques et c’est tres pratique. En effet ils économisent sur leurs consultations avec les psy et Dieu semble tenir des permanences horaires assez larges.

Le peintre pauvre, inconnu, torturé.

Le peintre pauvre, inconnu, torturé se lève tous les matins en se demandant pourquoi.
Il reste devant sa glace, toujours la même question au fond de sa cervelle, pensant au passage qu’il a vraiment une sale gueule aujourd’hui.
Il fait ses tartines en ruminant sur la fin du monde et la fin de la peinture, méditation qui le plonge dans des abîmes d’interrogations quant à ses préférences : une grippe aviaire ou un tube vide ?
Lorsqu’il commence une toile, il pense au néant, lorsqu’il l’achève il pense au zéro.

Et puis il y a la variante du peintre pauvre, inconnu, tres, tres torturé.Celui ci n’est pas dur à reconnaître, les regards anxieux jetés par ses voisins à ses fenêtres sont en général les premiers indices.
Le peintre pauvre, inconnu, tres, tres torturé se lève lorsqu’il peut. Son cerveau s’étire au fond de son corps et va à l’appel des organes les plus vaillants le constituant, à savoir, ses deux jambes, ses deux bras.
Il titube devant la salle de bain. Il ne pense pas à l’avenir de la peinture n’étant pas en état de penser, ces considérations viendront plus tard.
En vérité, dans ces grand moments, un seul mot traverse sa pensée : ASPIRINE.
La matinée devant une dizaine de tasses de café il hésite entre sa vocation d’artiste peintre et sa vocation de vendeur de clous chez Bricorama.
Une fois la crise vocationnelle réglée, il peint.
Quant il arrête de peindre, il repense à la boite à clous de bricorama.
Au final, il pense qu’un jour il fera une nature morte de boite à clous vivante.
De temps en temps il considère que le moment des remises en question est venu.
Il prend deux cannettes de bières au frigo, regarde l’étendue de son travail et balance ce qu’il y a balancer par la fenêtre ( en prenant soin de vérifier que la cour en bas est vide !) ( peintre, mais pas meurtrier !)
Apres il s’écroule, le nez face à son chat.
Celui ci sait d’avance qu’il passera la soirée à veiller une pauvre nèfle aussi gaie qu’un cafard un soir de désinfections des canalisations. Alors que, foi de félin, c’est pourtant si simple de faire ses griffes contre le mur !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: le choix du sujet   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeLun 27 Oct 2008 - 18:31

Aujourd’hui j’attaque un sujet prédominant dans la vie d’un peintre :
Le choix d’un sujet.
Pourquoi aujourd’hui ?, avant toute autre chronique, notamment, sur le choix d’un style (abstrait, figuratif).
La réponse est simple, je tapote sur mon clavier au bout de l’appartement, face à un mur.
Derrière, dans l’appartement, c’est le désastre, que seul un ouragan, une tornade peut créer, ou moi, lorsque je suis a la recherche d’un sujet pour une toile.
Les livres de la bibliothèque gisent ouverts sur le sol, les albums photos sont éventrés et dépenaillés, mon mari est parti en course, mon chat est sous le lit.

Donc, aujourd’hui, il me paraît évident que je dois disserter sur le choix du sujet dans l’œuvre d’un peintre.

Le choix d’un sujet, est crucial pour deux raisons :
-1)Quand vous allez trimer plus ou moins longtemps sur votre toile, autant que l’idée de base vous plaise sauf à donner profondément dans le sado-maso. ( dans ce cas, voir le point sur l’artiste tres tres torturé)
-2)Pour votre plus grande joie ( sauf cas de l’artiste tres tres torturé) vous allez exposer.
C’est à dire que vous allez devoir vous expliquer devant un public de fans incontrôlables ou totalement médusé sur les idées développés par vos œuvres.
Par expérience, je le précise tout de suite, c’est asses coton, aussi simple qu’un passage de thèse devant un jury. Il faut donc avoir toujours au coin de son cerveau, prêt à réchauffer, un petit laïus sur l’historique de sa toile ( et sur sa vie…)Ainsi, si le tableau de base présente trois navets, il faut savoir disserter publiquement du concept contenu dans ces trois navets, avec l’ air dégagé d’un artiste gérant ses interview, à l’instar de Bratt Pitt.


Donc je choisis mon sujet. Tant bien même me lancerai-je dans un travail abstrait. En effet, plus la peinture est abstraite, plus il faut savoir en parler au public. Il faut donc travailler à fond, la notion de concept.
Et puis rien ne peut être vraiment abstrait.
Là, si par exemple, je décide de me pourrir le mois a venir à exprimer picturalement le néant. Dans la mesure où je décide de le formuler, il apparaîtra nettement que mon néant sera gai, sinistre, petit ou grand ( le néant par jour de pluie en Normandie).

Passons cependant sur le néant (que je laisse aux artistes tres tres torturés) si je veux éviter une fin précoce à cette chronique (par contagion)

Note concernant les artistes tres tres torturés : pour éviter une frappe un peu trop fatigante je vous propose de les appeler les ATTT ( et puis ça donne un petit coté socio que j’aime)


Ce choix va dépendre naturellement de plusieurs éléments :

-les contraintes.
Car chaque choix de sujet s’avère être aussi un résumé des nos possibilités techniques ou matérielles.

Nos possibilités techniques :
le Taj Mahal un jour de pleine lune.
Je laisse ce plaisir architectural à d’autres eu égard mon incapacité personnelle à faire un trait droit, je ne m’attaque qu’aux huttes, cabanes, maisons de caractères tres délabrées.

Nos possibilités matérielles : en gros et pour faire court, plus de sou !

Pas de salaires, pas de mécènes ,pas de ventes : la total dèche.
Avant de mourir de faim vous souhaitez laisser à l’humanité une dernière œuvre ( hurlement du ventre d’un génie oublié au fond de son grenier, par exemple) ( étonnement plus on a faim, moins on manque de titre), il vous reste un bout de plancher, 2 tubes, vos doigts, au fond, de quoi bosser !

Hors même toute notion de famines ordinaires à la profession, il y a simplement la taille de la toile.

Cela peut aller du 30 centimètres……….à plus l’infini ( non, je ne suis pas allée dans le livre des records vérifier la taille de la plus grand toile au monde).
Du reste tout peintre qui se respecte, s’attaque souvent aux plafonds et murs, de Lascaux ( moins 18000/15000BP), en passant par Versailles (1668) et finissant à la Courneuves ( 21 s apres JC).
Pour ma part mes toiles ne dépassent pas 1,50 m, pour une raison simple, je ne conduis pas.
Ainsi je me promène à pied dans Paris et sa banlieue, avec ma toile telle la fourmi égarée avec sa feuille de cocotier sur son dos. Chaque déplacement est une aventure autant pour l’artiste que pour l’œuvre. Or je commence à être une petite fourmi vieillissante fatiguée.
Sauf à régler ces problèmes de transport je ne travaillerai pas sur des surfaces plus grandes.

Les toiles, comme les Barbapapas, peuvent être carrées, rondes, ovales, rectangulaires.
La forme permet de s’orienter naturellement vers des idées simples :
Un carré : peindre un carré ou un dé ( ajouté un petit rond au milieu du carré, pour débutant !)
Ronde : une pomme
Ovale : Un œuf, ou plus compliqué : une poire, ça tient aussi.
(pour l’œuf, ne pas oublier l’explication du sujet devant le public !)
rectangulaire : format portrait : mon mari assit
format paysage : mon mari dort
(nu : je l’appellerai l’amour profane, habillé je l’appelai l’amour sacré)



-mort ou vivant
C’est à dire, une nature morte par opposition à la nature vivante ( telle que Robert Wise a pu la concevoir dans la Mélodie du bonheur)

La nature morte comme son nom l’indique se compose de choses mortes : gibiers de chasses, fleurs coupées, hiboux (morts), choux, cailloux….
En pratique cela consiste à faire son marché et mettre le tout sur la table puis à installer son chevalet.
Le grand avantage de la nature morte est dans la simplicité du choix du titre par la suite.

Ainsi je reviens du poissonnier :
Avec deux poulpes et un citron
Cela s’appellera les poulpes et le citron mort.
Si mon chat attiré par cette délicieuse odeur de marée s’ajoute à la scène cela s’appellera les deux poulpes, le citron et le chat. ( ok, pour le chat je triche un peu, il est bien vivant, son petit bout de queue se balançant élégamment aux milieux des victuailles)(mais je ne vais quand même pas étrangler cette pauvre bête pour aller jusqu’au bout de ma démonstration)

Pour finir, lorsque le dîner familial ne pourra plus être retardé, il restera le titre : assiettes vides, reste de poulpes, citron et chat qui dort.

Mais, personnellement, je ne donne pas dans la nature morte, je peins des portraits de jolies femmes, c’est plus vivant !

Je terminerai cette chronique sur une mention particulière pour les ATTT( artistes tres tres torturés). Certains, après des années d’analyses psy, finissent par accoucher de toiles fortement influencées par le résultat de leurs séances :
Ils se peignent en sorcier, au milieu d’un peuple de crapauds et assis à coté de leur meilleur camarade :Nosteratu. Ils saluent leurs amis de la nuit, les loups et les grands ducs et trinquent : champagne !


P.S : concernant le titre du tableau, en désespoir de cause, beaucoup de toiles portent désormais le titre de : sans titre. Sans titre 1, sans titre 2, suffit de savoir compter !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeLun 27 Oct 2008 - 18:50

Je rejoins Hakkrat et Hélène pour te féliciter et t'encourager à continuer comme ça. J'aime beaucoup tes textes. Ton style est vraiment fluide et très très imagé. Ils sont bourré d'humour et se lisent très vite.

Encore bravo ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeLun 27 Oct 2008 - 20:46

Bonjour Anne, je me joins aux autres pour te féliciter sur ces chroniques, j'aime beaucoup ton humour un peu grinçant et plein d'autodérision.

Bien le bonjour au chat et à feu le poulpe Wink
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeLun 27 Oct 2008 - 22:58

*Lève le doigt, tel un élève*

Madaaaaame ! J'ai pas compris : le chat et le citron, c'est une nature morte ou vivante ? Car le citron, s'il est mort, le chat, lui, est bien vivant...



Plaisanterie à part, ton texte est un régal. J'ai souri tout le long de ma lecture, et j'ai ri souvent. Jamais je n'aurais pensé qu'un cours sur la peinture abstraite puisse être si intéressant.

Comme l'ont dit les autres, ton humour et ton autodérision sont un réel plaisir. Encore bravo !

(Décidément, les membres du forum sont en forme en ce moment, vous postez de très bons textes)

Mon seul petit caprice serait : peux-tu poster moins gros, les fois suivantes ? Je regretterais ne pas pouvoir, faute de temps, lire la suite de tes aventures de peintre.

Encore merci à toi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeMar 28 Oct 2008 - 10:21

AH!...Quel délice d'avoir lu la suite savoureuse de la chronique des ateliers!J'adore ta vision des choses et concernant la peinture et ses artistes ,tu m'as carrément réjoui...Etant moi-même amoureuse de cet art et en proie à des problèmes existentiels récurrents ...tu mets mon coeur en joie ,carrément !
Alors , pas étonnant que j'attende de te lire car je suis au nombre de tes fans... devil2
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: 30ans ! galére !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008 - 18:51

30 ans ! galère !


Aujourd’hui j’étais d’humeur :

1)à bosser.( Cela fait l’objet d’une annotation spéciale dans mon journal intime tant le cas est rare.)
2)A attaquer ma chronique par la description de l’atelier où je suis mes cours de peinture actuellement.

Hors il semble qu’une grande loi s’érige au fur et à mesure que se construit mon destin d’écrivain

1)mon courage ne dure jamais tres longtemps ( ok, je triche un peu, je suis née feignasse)
2)je change toujours de sujet quand j’attaque mon clavier.

Mais il y a des raisons à cela (non, pas pour mon poil dans la main), en pratique, il apparaît que pour écrire une histoire, notamment biographique, il faut être cohérent.
C’est à dire : mettre de l’ordre dans ses textes. Petite gageure lorsqu’on est incapable de le faire pour ses idées et dans sa vie en général !

Cependant je ne peux décrire le saisissement qui a étreint mon cœur lorsque je me trouvais en face de Mon atelier pour la première fois, sans compléter un trou qui va de la fin de la première chronique ( peintre tu seras maudite) à mon entrée chez Yog’Art (surnom que je viens d’attribuer à mon prof après quelques longues minutes de méditations).
En gros, cela va de la tranche 14 - 44 ans et justifie le titre de ma chronique : 30 ans ! galére !

Trente ans ! Dans cette chronique je vous en présenterai la version courte, à l’instar des bande annonce de film ( non pas James Bond).
Car, c’est la seule qui permet d’éviter de mourir d’ennui, mort qui faillit être ma première cause de décès !

A 14 ans la situation était la suivante :
Absolument nullissime pour tout ce qui touche de prêt ou de loin aux matières principales à l’école :math, français, anglais etc….J’atterris inévitablement dans ce qu’il est convenu d’appeler une boite à bac.
Personnellement je n’ai jamais compris comment un changement de décor pouvait améliorer ce que n’importe qu’elle économiste appellerait une tendance lourde, un facteur fondamental.
Il y avait l’école, il y avait moi, il y avait deux éléments et la vinaigrette ne prenait pas.
Ou plutôt si, elle prit.
Cette école préparait aux bacs dit artistiques et donc à coté de mon cartable, j’avais mon carton de dessins format raisin qui bloquait systématiquement tous les portillons du metro, ma boite d’écoline, ma boite de gouache, mes boites de crayons, feutres, pastels….
Tout ça était physiquement un peu lourd à porter mais psychologiquement allégeait le fardeau d’aller à l’école.
Parallèlement mes parents s’occupèrent d’agiter violemment la vinaigrette, et le port du casque devint quasiment obligatoire pour toute remise de carnet de notes.
Et puis, je grandissais et devant les yeux désespérés de mes parents, je finis par comprendre que la situation était désespérante.

Je fis un bon geste, par hasard, j’eus mon bac.

A mon tres grand regret !
Certes, j’avais un peu sauvé ma peau concernant des projets parentales d’avortement longtemps repoussé mais, qui, c’était certain, se concrétiseraient en cas d’échec, mais je leur permis de mettre la barre plus haut.
J’ignorais que je rentrais dans le grand jeu du quitte ou double.

C’est ainsi qu’apres une séries d’échanges- (version courte) du type :
Moi :-Je veux être peintre, je veux rentrer à beaux art.
Parents :-Nousnavonspaslesmoyensd’entretenirunartisteglandouilleux !
M :-La peinture ou la mort (hurlement, course dans le pavillon, pleurs, etc…)
P :-Le droit ou la rue (fin de discussion)

Je restais donc.
Je restais chez mes parents, dans ma chambre, boudeuse, inscrite en droit.
Je pleurais, je ne touchais plus à un pinceau, je faisais du droit et je voulais mourir.
J’eus ma licence tout en testant mon premier lavage d’estomac.
J’eus ma maîtrise et je fus hospitalisée en maison de santé.
Mes niveaux de notes ne me permettant pas une cinquième année j’arrêtais mes études.
Avec le recul il était manifeste que le seul DEA envisageable était TS, anxiolytiques et crises de nerfs.
Je vis quelques psychiatres. Mes entretiens donnèrent a peu prés ça :

M- j’veux mourir !
P- Quels sont vos motifs ?
M- je veux faire de la peinture
P- et pourquoi n’en faites vous pas ?
M-papa et maman ne veulent pas
et… puis je suis vierge.
P- ???
M- les garçons, ils veulent pas.
Bref à 24 ans c’était le naufrage et clairement pas gagné !
Mais un autre problème allait s’ajouter à celle de ma vocation contrariée et de ma grande incapacité à inviter quelque chose de sexe masculin à boire une grenadine. Je fis un constat amer : il fallait bosser pour bouffer.
Une tradition assez établie en France voulant que votre emploi corresponde à vos études,
je rentrais dans une société où je passais 10 ans.
Je l’appellerais la Grand Autoroute du N’importe quoi !En bref :
-La Défense
-40 étages
-plus de chefs que d’étages :
des directeurs, des chargés de division, des chefs de départements, des chefs de services, des sous chefs, des chefs de groupes……et des pas chefs-employés.
Des mots clés : centralisation-decentralisation ( attaquer l’un et vous terminer l’autre !)
Des participationsparobjectifs, des remobilisationsdesforcesdel’entreprise.
-6 ascenseurs
-2 cantines
-2 cafétérias
-1 infirmerie
-4529…pots, la naissance d’une grande amitié avec le whisky
-2 TS
-un mariage (le mien, je dûs pactiser avec l’ennemi, mais je me suis mariée)


Au fil du temps j’appris un mot : résistance !Le jour je travaillais déguisée en cadre d’assurance, un camouflage soigneusement étudié à base d’ensembles stricts et d’une totale inertie aux milieux de mes dossiers (n’importe quel animal sait que le prédateur ne s’abat que sur la malheureuse victime qui court).
Le soir je récupérais mes pinceaux incognito, un masque vengeur sur le visage.
Le vendredi j’atterrissais dans le lit de l’infirmerie pour dormir.(douces pensées pour l’infirmière !)

Je devenais peintre clandestin ! travaillant seule dans l’ombre et dans le plus strict anonymat.

Quoi que.

Suivant mon destin jusqu’au bout, j’exposais !

Et puis, cela devint tres difficile.

Le jour à colorier mes organigrammes, qui avait le bon gout de changer suffisamment souvent pour que je ne manquasse jamais de munitions.
Le soir a me ronger de doutes existentielles sur l’importance du bleu de cobalt au sein des seins de mes menines.
A boire pour réfléchir, à boire parce que je réfléchissais.
A boire parce que j’exposais ,à boire parce que je n’exposais pas.

Un courageux bilan devait être posé :
Mon travail commençait à nuire gravement à ma santé !
L’alcool aussi.( de ce coté quelques médecins m’aidèrent pour ce constat)

C’est ainsi que je démissionnais de mon activité professionnelle.

Avec mon mari il fut décidé que je ferais une page blanche dans ma vie (exceptionnellement) pour reprendre mon souffle, faire le point et me faire soigner.

C’est ainsi que la chronique des cliniques prit naissance.

C’est ainsi, aussi, que je rejoignis mon atelier, mon premier atelier d’artiste. Mais cela est une autre histoire…..

PS : grand merci à mon mari, mon correcteur d’orthographe- attitré.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008 - 19:09

J'adore tout simplement. Un humour pincé dans chaque lignes, un régal !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeSam 1 Nov 2008 - 14:48

Cette fois,je n'irai pas par quatre chemins ,je t'adore ,littéralement Super
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeSam 1 Nov 2008 - 16:25

C'était sympa, encore. Du coup, c'est fini, l'histoire de la peinture ? On passe à l'histoire de la clinique ? Rolling Eyes
Revenir en haut Aller en bas
sombretoile
Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
sombretoile


Masculin Nombre de messages : 610
Age : 49
Localisation : Dans ch'nord.
Date d'inscription : 26/03/2008

la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeSam 1 Nov 2008 - 17:20

Je dois être le seul à n'avoir rien compris. Soit je suis fatigué, soit j'ai perdu un sacré paquet de neurones. Je vais devoir relire tout ça au calme.

_________________
Membre de la ligue révolutionnaire, contre les bisounours, les calinours, et tout ce qui se termine en ours.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: faut que je trouve mon style !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeSam 15 Nov 2008 - 10:45

Beaucoup de personnes me questionnent sur mon style.
Elles me questionnent sur mon style et donc suppose que j’en ai un.
L’ennui c’est que tout le monde a un style, ce qui est assez mal perçu des néophytes.

Rapidement, nous pouvons balayer un certains nombres de tendances :

-le style Néandertaliens, a base de rayures sur des cornes de rennes notamment.
Par ailleurs en histoire de l’art les premiers dessins représentatifs étaient des sexes.
(3 mois d’école du Louvre pour apprendre ça) (Après j’ai fait comme d’habitude une dépression)
Ainsi ceux qui continuent à orner nos toilettes publiques restent dans la droite ligne de leurs ancêtres : nichons, zizi. C’est un style, ne le nions pas.

-le style de l’homo sapiens, là, nous sommes tout de suite dans la folie des grandeurs : réfection des grottes en grands avec deux bouts de bâton, un bout d’ocre et un mammouth qui ne cessait de bouger.
C’est beau quand même les artistes, entre deux ours affamés, trois tribus jalouses, une femelle en attente de bifteck de bisons, monsieur allait faire ses petits dessins au fond de la grotte.
Certes des idées asses proches du devin Shadock ont été émises sur le caractère religieux de ces grottes et un grand rapport avec des notions de shamanisme.
Pour faire court, tu dessines un poulet mort et tu attends dans le micro onde !

-le style égyptien, total torticolis, colossalement immense.

-le style grec, que je ne remercie pas. Grace a ces cinglés d’algèbres nous en sommes toujours à faire des fusains de tête de plâtre de sculptures grecques.
C’est grec, c’est archi équilibré et pensé et parfois c’est archi chiant aussi.
Dieu merci Picasso a changé la donne, et je traque le masque africain.(nettement moins proportionné mais, disons, plus libérateur)

-le style romain, du grec en moins drôle, c’est pas peu dire.

-l’air des barbares !
Marrante l’époque, les ostrogothes, les wisigoths, les goths et j’en oublie.
Il y eu du monde sur l’autoroute des vacances !
Un art assez ….massif !

-le moyen âge entre ceux qui voyaient dieu partout et le diable dans chaque chat, les enluminures sur les péchés capitaux était plein d’imagination. Femme lubrique à croupe de vache, homme à tête de crapaud, les moines avaient une vue de la vie, heu, je dirais, compliquée.

-la renaissance, redécouverte de l’art romain et grec. Plus question de déconner dans les proportions.

Et, zut, après ce fut sage, et je n’ais rien d’un professeur d’histoire de l’art.
Simplement, pour s’exprimer, au niveau de la méthode ce ne sont pas les modèles qui manquent.


Surtout, depuis que l’idée géniale fut lancée qu’une atmosphère, un rythme pouvait être lancé à grand coup de pinceaux et de couleurs.
Désormais, c’est l’extase, le grand trip :
On balance la couleur, on se roule dedans, on ajoute du papier, du carton, enfin tout ce qui tombe sous la main ou dans la décharge municipale. On fait des trucs qui pendouillent par le haut, des trucs qui pendouillent par le bas ou des trucs qui tiennent tous seuls.

Tout le monde peut participer à ce grand bonheur créatif, alors je participe.

A trois ans sur les murs de ma chambre. J’ignorais que je faisais comme mon arrière, arrière, arrière grand papa, mais je crois que cela s’appelle de l’atavisme.
A la place du mammouth, je possédais juste un chat, des poules, des lapins, des hamsters, des poissons rouges, des escargots….De quoi habiter mes fresques…(car je suis très fresque)
Apres une petite remise au point parental, je découvrais le papier, enfin le cahier (puisque le papier peint n’avait plus aucun secret pour moi…)
Je découvris aussi les bordereaux informatiques, mon papa était dans la profession.
Je n’ai jamais rien compris à l’informatique sauf que ça donne des piles de feuilles aux kilomètres, super idéal pour faire des grands dessins de trois mètres.
A treize ans j’eu une période Calder. Cela dura un an. En gros tout ce qui tombait sous ma patte se trouvait collé aux plafonds, se balançant mollement dans les airs.(il est clair que je commençais à avoir une araignée dans la tête pour tout faire balancer au bout d’un fil)
Un jour d’absence ma mère mit fin sauvagement à cette période, la chambre devenant dangereuse sous tout rapport.
Cela se comprend un peu : je n’ai jamais été très ordonnée.
Ou plutôt si, a la façon de tout grand désordonné.
Il suffit de raisonner par échelle :
A terre, les vêtements, les paquets de gâteaux et les livres.
Sur le bureau, les pinceaux, le papier et des livres (les scolaires)
Sur le lit, très souvent : moi et mes Tintin.
Au plafond des oiseaux, des ronds, des poissons, des carrés, etc...
Pénétrer dans ma chambre correspondait à pénétrer dans une jungle inextricable et ma mère était plutôt du genre jardin a la française, bien taillé sur les cotés. Donc un jour Louis 14 frappa.
J’ai, depuis, laissé tomber les mobiles. Quoique. Mes murs sont de nouveau pleins. Il va falloir, de nouveau, repenser au plafond.

Revenons à mon style.
C’est très simple. Il résulte du constat suivant :
Je ne sais pas faire :-Un trait droit, cela tombe bien, l’architecture me barbe.
-Le volume m’ennuie.
J’aime :
La couleur, les oppositions de couleurs, le pétant, le clinquant.
Je suis une barbare, il me faut du brillant partout, des perles, de l’or, du cuivre, de l’argent.
Conclusions, ou plutôt synthèse de ces plus et des ces moins :
Donc je peins des gens, j’aime bien. Un trait et hop vous avez une personne qui est là qui vous parle, vous raconte son histoire, vous engueule quand vous ne bossez pas ou que franchement la chirurgie esthétique n’est pas, manifestement, votre branche.
Bref les être humains ne demandent qu’à vivre en roman comme en peinture, suffit de les écouter.
Le must, bien sur, est de se lancer dans une foule de personnages, qui s’aiment, se détestent ou s’indiffèrent. (Un immense model :Raphaël, l’Ecole d’Athènes)
Je peins essentiellement à plat. Volume minimum. On me le reproche. M’en fout ! Je suis une fan d’art byzantin, d’icônes, de reliques. Depuis peu, histoire d’enfoncer le clou, je mets du doré dans ma peinture.
Ainsi ma dernière toile s’inspire surtout d’ex voto et je compte bien y mettre tout ce que comprend ce type de travail : perles, tissus, dorure…


Au final, oui, le mot style me fait sourire. Moi je réponds: on fait avec !
Simplement, peut-être, on fait aussi avec une petite voie intérieure,
un chant (ou champs ?) personnel.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeSam 15 Nov 2008 - 11:47

Hakkrat a écrit:
C'est un texte très prenant. Plein d'humour et très imagé. J'ai beaucoup aimé.

Je partage ton avis, j'aime beaucoup les notes d'humour, le ton déconcertant que tu utilises parfois et surtout les images, très bien choisies.

J'aime tes textes :]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeSam 15 Nov 2008 - 19:58

Bien vu ton histoire de l'art!Tu as le mérite de dire avec humour des choses que bien des artistes doivent penser ( en tout cas , je comprends tes vues concernant le greco-romain .. avec un tout petit bémol parce que j'admire la pureté des lignes ,mais quand on voit les oeuvres plus primitives des grecs,on se marre tellement leur sourire est niais!N'est-ce pas?) .
Si tu nous mettais de temps à autre un avatar de ta composition,
(surtout les dorés que je suis sûre d'adorer ... )ce serait génial,non?
Encore une fois ,tes souvenir d'enfance me furent un bain de jouvence ,merci,Anne.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeMer 19 Nov 2008 - 9:15

bonjour
merci de vos commentaires
je ne suis pas douée pour inclure des images sur ce site,mais le masque qui me represente est un dessin que j'ai fait,sinon on peut voir une partie de mon travail sur
http://album.club-internet.fr/abfont
de plus la chronique des ateliers se regroupe sur un blog
http/viedartiste.stylblog.net que je dois alimenter en images
et il y a egalement lapinereveche.over-blog.com
certains collectionnent les capsules de bierre (je pourrais) moi ce sont les blogs que je commence à collectionner.
N'oublions pas que je bosse pour la création d'un forum :syndicatdesfous
N'oublions pas que je suis aussi assez faignasse

voila tres cordialement,anne.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeMer 19 Nov 2008 - 9:53

Merci beaucoup ;tes peintures me font penser aux nabis que j'aime ...C'est beau! Veux-tu bien me tenir au courant quand tu feras une expo à Paris ? Car , je viendrai ,même si tu es loin,je me déplacerai.

La N°3,c'est une splendeur...pour moi...
Sinon,ton masque ,je l'avais bien compris ainsi,c'est toi!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitimeMer 19 Nov 2008 - 13:53

J'aime toujours autant. Et puis maintenant que j'ai vu quelques unes de tes oeuvres, je suis sous le charme.

Comme Hélène, le n°3 est mon préféré. Mais j'aime aussi les deux derniers. C'est impressionnant, vraiment.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





la chronique des ateliers ! Empty
MessageSujet: Re: la chronique des ateliers !   la chronique des ateliers ! Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
la chronique des ateliers !
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Adèle et la vraie vie... Chronique 1.
» Les Chronique De Tunaria, Véritable version!
» La chronique des Ward ( ou la saga de l'Epouvanteur )
» Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives contemporain/polars-
Sauter vers: