La Génèse d'Arkania

Bonjour,

Un petit texte de SF assez simple. L'idée est encore floue dans ma tête, je vais tenter de m'y pencher plus sérieusement d'ici peu.

Bonne lecture ::rolling::

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— Ce projet est titanesque, commandant.
Le salon de l’état-major était plongé dans un silence profond. Seul le bruit sourd et lointain des réacteurs du navire tentait de troubler cette quiétude.
Le bâtiment de guerre venait de se mettre en orbite autour d’Arkania. La planète – d’une couleur verdâtre aux reflets orangés – emplissait l’espace visible par l’immense baie vitrée du salon. Elle semblait gigantesque et les deux officiers la toisait d’un œil chaleureux.
— J’en ai conscience, répondit le commandant d’un ton absent et d’une voix atone.
Il se détourna dans un soupir et s’assit lourdement dans son fauteuil de cuir. Lentement, comme à regret, il alluma un cigare de Ouelpek et le régla sur l’intensité minimale. Il en prit une longue tirée et souffla la fumée bleutée au-dessus de sa tête, son regard opaque perdu dans le vide.
Enfin. Après huit ans d’absence, ils étaient de retour dans la capitale. Personne n’y croyait vraiment.
— Vous n’en reviendrez probablement jamais, Commandant Vell, lui avait dit l’amiral de flotte en lui annonçant le but de la mission. Je préfère vous avertir.
— Je suis prêt à mettre la vie de mon équipage en jeu, Amiral, avait rétorqué Vell, ignorant la remarque sarcastique de son supérieur.
Assis sur son fauteuil, Vell avait l’impression que cette scène s’était déroulée une éternité auparavant. Il n’avait jamais vraiment eu peur de la mort : né sur une colonie-lourde appartenant à l’Entité Minière Expansionniste, on l’avait rapidement habitué à se confronter à des situations extrêmes. Devenu opérateur d’excavation à 18 ans et responsable d’usinage deux ans plus tard, il avait immédiatement été mené sur des terrains dangereux pour y manier des équipes entières de mineurs et des machines complexes de détection. Chaque jour il perdait des hommes et chaque jour il avait conscience de mettre sa vie en danger pour des questions de rentabilité économique.
Et puis il y a avait eu le fameux accident THT. Le Trex Hopira Trum avait été saboté et, lors d’une percée au THT à une profondeur de huit mille mètres sous la surface du sol, il avait explosé, engendrant une réaction en chaine partout sous terre, détruisant tous les tunnels et tous les réseaux miniers coloniaux.
Vell se souvenait très bien de l’accident. Opérant principalement sous une latitude équatoriale, lui et son équipe avaient immédiatement pris conscience du danger. Vell avait rapidement fait évacuer son réseau d’excavation et avait ameuté tout le monde dans les transporteurs du personnel avant de réaliser qu’il n’y aurait jamais suffisamment de vaisseaux pour ses équipes. Sans plus attendre, il avait activé les grands tankers de marchandise automatiques et avait entassé ses gars dans des conditions désastreuses pour fuir la planète. Cela lui avait valu une étoile du mérite de la part de l’EME et avait fait office de tremplin pour sa carrière. Il n’avait jamais totalement compris pourquoi. Mais quoiqu’il en soit, il avait rapidement gradé dans l’armée et ses responsabilités n’avaient cessées de croître. Après 29 ans de service, on l’avait nommé Commandant et on lui avait alloué un bâtiment de classe Destructeur ; le D-888 Colosse, rebaptisé Vulcania par les membres de l’équipage.
Vell était fier de son bâtiment. Il était plutôt vieillissant, certes, mais il possédait déjà tous les équipements Rapkins nécessaires et tous les éléments de propulsions de type Kellstein. Doté d’un armement lourd et d’une flottille nécessaire à l’assurance de sa protection, il contenait également 33 Armures GS, bien que les pilotes fassent encore défauts.
Vell revint au moment présent et jeta un regard à son capitaine, qui n’était qu’une silhouette en contre-jour devant l’immense planète en fond.
— Monsieur Sevan, je crois que nous avons du travail, fit-il d’un ton sombre.
— Je le crois aussi, Commandant Vell. Je le crois aussi…

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Pour le moment je laisse le texte ici. Si je ne trouve pas d'idées pour sa suite, je le déplacerai dans la partie Synopsis :pirat:

"La planète – d’une couleur verdâtre aux reflets orangés – emplissait l’espace visible par l’immense baie vitrée du salon."
Il ma falut plusieur lecture pour comprendre

"et avait ameuté tout le monde dans les transporteurs du personnel" pour moi ameuté c'est plus pour les foule desorganisé qui s'ameute par exemple devant un magicien, la j'aurait dit rassembler. (enfin c'est toi qui voi)

"il avait rapidement gradé dans l’armée" sa ce dit ?

Sinon et bien y a pas a dire c'est de la sf, plein de nom compliquer.
Style plutot agreable et pour l'histoire ba on a pas grand chose pour l'instant

Il en prit une longue tirée => "bouffée" me semblerait mieux. je ne suis pas sûre que ce soit approprié dans ce cas ...
Mais quoiqu’il en soit, il avait rapidement gradé dans l’armée => je rejoints Tekmerak. "grader" n'est pas un verbe. plutôt "il avait prit du galon" / "il était monté en grade"

La lecture est fluide, agréable. Tu mets pas mal de vocabulaire propre à ton univers et parfois c'est un peu incompréhensible (dans le sens où on ne sait pas ce à quoi ça correspond) mais tu les as suffisamment bien distillés pour que ça passe raisonnablement.
J'aime bien en tout cas, j'espère que tu trouveras l'inspiration pour nous écrire la suite

Je confirme la remarque de Morrigan, le terme exact est "bouffée". J'ai dèjà lu ça dans plusieurs livres, mais pas "tirée".

Le style est bien mené, fluide et les descriptions contiennent du beau vocabulaire. Cependant j'ai trouvé maladadroit le placement du flashback, et les descriptions qui s'en suivent. J'aurais voulu que la tension que produisait la présence des deux hommes continue, qu'elle ne se relâche pas.
Ca fait trop "brusque coupure" je trouve. C'est un avis personnel, rien de trés objectif.

J'attends la suite

Merci pour les critiques

En effet, c'est le mot "bouffée" que je cherchais, et non pas "tirée", merci :pirat:

Pour ce qui est du vocabulaire, à vrai dire je ne sais pas non plus à quoi correspondent les différents termes. Mais je n'ai pas eu l'impression de trop en mettre...

Faisons le tour :

Cigare de Ouelpek : on peut imaginer que Ouelpek est une planète ou une marque de fabrique. On sait au moins que c'est un cigare électronique.

Trex Hopira Trum : sûrement un liquide utilisé pour forer. Comme nos bâtons de dynamites ou nos foreuses mécaniques.

équipements Rapkins : on peut imaginer des équipements radars ou des équpements de navigation.

éléments de propulsions de type Kellstein : là, on comprend qu'on parle de réacteurs. Kellstein ? une technologie, un scientifique, une norme...

Armures GS : dans ma tête, pour le moment, ça ressemble à un vaisseau en forme de robot. Un robot multi-fonctions, capable de combattre dans l'espace comme au sol, avec des armes de poings. C'est encore un peu flou...

C'est aussi ça la SF : il faut imaginer. Et puis, on ne peut pas non plus tout expliquer dans un petit paragraphe introductif. Je trouverai bien un paragraphe plus tard qui mettra en scène un mécanicien spécialiste des réacteurs Kellstein et qui nous expliquera comme tout cela fonctionne, et quelqu'un d'autre qui fut un jour confronté à un problème avec ses équipements Rapkins

Merci pour les corrections (notamment le terme ameuté que j'ai remplacé par rassemblé)

Pour ce qui est du flash back, j'ai tout plein d'explications.
En effet, j'ai discuté avec un certain Bernard Weber (pour ceux qui connaissent Les Fourmis, par exemple...). Il m'avait donné toute une théorie sur les flash back, qui sont énormément utilisés, notamment en fantasy. Pour ceux qui lisent du Gemmell, c'en était un spécialiste.
Les flash back servent, en premier lieu, à mettre en place une ambiance : on fixe les limites aux technologies ou aux magies (pour la fantasy). ça permet également de directement définir une aura au personnage. Lui donner une profondeur, une dimension.
Et là Weber m'a de nouveau sortit le nom de Gemmell. Il a pris comme exemple le livre Troie : Le Seigneur de l'Arc d'Argent.
Il m'a expliqué qu'avant même de mettre en scène le personnage central, Gemmell à installé immédiatement un écran face au lecteur : avant de présenter le personnage directement, on le présente par le biais d'un autre personnage. On installe immédiatement une aura qui devancerait en quelque sorte le personnage en lui même.
Comme dans Légende, avant même de rencontrer Druss, on sait de lui qu'il est doué dans ce qu'il fait, et on sait que c'est un héros.

C'est ce que j'ai voulu définir avec mon flash back (même si ce n'est pas vraiment réussi, j'essaie de m'améliorer ^^). J'ai voulu d'abord présenter une colonie-lourde et montrer au lecteur ce que c'était. J'ai également voulu lui montrer que la technologie du moment permettait d'envoyer des vaisseaux rapidement dans l'espace (ce qui n'est pas toujours le cas dans un récit de SF).

Merci pour vos commentaires Pour le moment je n'ai pas d'idées pour la suite, mais je vais m'y pencher.

Ok ok ... je comprends.

*Le sage a parlé, meme si je n'aime pas beaucoup Gemmell *

Iron a écrit:

— Ce projet est titanesque, commandant.

ca m'avais accrochée et j'espérais ne serait-ce qu'une tout petite phrase à la fin du paragraphe pour en apprendre plus sur ce projet mais la, bug... il n'y en a pas.
En fait, tu attires d'abord mon attention sur ce projet mystérieux.
Tu poursuis ton texte en parlant tout à fait d'autre chose.
Et à la fin, tu crée une situation très intéréssante : un combat à venir, dirait-on.
Du coup... ton deuxième effet de suspense a complètement éclipsé le premier : c'est en relisant ton texte que je me suis rappelée l'existence du projet...

Citation :

Le salon de l’état-major était plongé dans un silence profond. Seul le bruit sourd et lointain des réacteurs du navire tentait de troubler cette quiétude.
Le bâtiment de guerre venait de se mettre en orbite autour d’Arkania. La planète – d’une couleur verdâtre aux reflets orangés – emplissait l’espace visible par l’immense baie vitrée du salon. Elle semblait gigantesque et les deux officiers la toisait d’un œil chaleureux.

"verdâtre" est un adjectif plutôt dépréciateur. On l'emploierait pour quelque chose que l'on aime pas.
Or, tes officiers la toisent d'un œil chaleureux, cela a l'air d'être leur maison, quelque chose qu'ils aiment.
C'est une sacrée contradiction XD
Tu ne pourrais pas trouver un autre adjectif de couleur ?
"vert opalescent" ou autre ?

Citation :

— J’en ai conscience, répondit le commandant d’un ton absent et d’une voix atone.
Il se détourna dans un soupir et s’assit lourdement dans son fauteuil de cuir. Lentement, comme à regret, il alluma un cigare de Ouelpek et le régla sur l’intensité minimale. Il en prit une longue tirée et souffla la fumée bleutée au-dessus de sa tête, son regard opaque perdu dans le vide.
Enfin. Après huit ans d’absence, ils étaient de retour dans la capitale. Personne n’y croyait vraiment.

sauter une ligne, cela peut aider pour faire comprendre qu'on entre dans un flash back

Citation :

— Vous n’en reviendrez probablement jamais, Commandant Vell, lui avait dit l’amiral de flotte en lui annonçant le but de la mission. Je préfère vous avertir.
— Je suis prêt à mettre la vie de mon équipage en jeu, Amiral, avait rétorqué Vell, ignorant la remarque sarcastique de son supérieur.

pareil

Citation :

Assis sur son fauteuil, Vell avait l’impression que cette scène s’était déroulée une éternité auparavant. Il n’avait jamais vraiment eu peur de la mort : né sur une colonie-lourde appartenant à l’Entité Minière Expansionniste, on l’avait rapidement habitué à se confronter à des situations extrêmes. Devenu opérateur d’excavation à 18 ans et responsable d’usinage deux ans plus tard, il avait immédiatement été mené sur des terrains dangereux pour y manier des équipes entières de mineurs et des machines complexes de détection. Chaque jour il perdait des hommes et chaque jour il avait conscience de mettre sa vie en danger pour des questions de rentabilité économique.
Et puis il y a avait eu le fameux accident THT. Le Trex Hopira Trum avait été saboté et, lors d’une percée au THT à une profondeur de huit mille mètres sous la surface du sol, il avait explosé, engendrant une réaction en chaine partout sous terre, détruisant tous les tunnels et tous les réseaux miniers coloniaux.
Vell se souvenait très bien de l’accident. Opérant principalement sous une latitude équatoriale, lui et son équipe avaient immédiatement pris conscience du danger. Vell avait rapidement fait évacuer son réseau d’excavation et avait ameuté tout le monde dans les transporteurs du personnel avant de réaliser qu’il n’y aurait jamais suffisamment de vaisseaux pour ses équipes. Sans plus attendre, il avait activé les grands tankers de marchandise automatiques et avait entassé ses gars dans des conditions désastreuses pour fuir la planète. Cela lui avait valu une étoile du mérite de la part de l’EME et avait fait office de tremplin pour sa carrière. Il n’avait jamais totalement compris pourquoi. Mais quoiqu’il en soit, il avait rapidement gradé dans l’armée et ses responsabilités n’avaient cessées de croître. Après 29 ans de service, on l’avait nommé Commandant et on lui avait alloué un bâtiment de classe Destructeur ; le D-888 Colosse, rebaptisé Vulcania par les membres de l’équipage.
Vell était fier de son bâtiment. Il était plutôt vieillissant, certes, mais il possédait déjà tous les équipements Rapkins nécessaires

En te lisant, j'ai l'impression que les Rapkins sont des armes de guerre.
Or, tu explique qu'il s'agit plutôt d'instruments de navigation.
Alors peut-être qu'utiliser le terme "instruments Rapkins" aurait aidé à comprendre tout de suite leur rôle

Citation :

et tous les éléments de propulsions de type Kellstein.

un élément ou un équipement ?
un élément est une pièce composant un équipement
tout comme un matériau compose un matériel
fais attention

Citation :

Doté d’un armement lourd et d’une flottille nécessaire à l’assurance de sa protection, il contenait également 33 Armures GS, bien que les pilotes fassent encore défauts.

Bon, ce n'est pas le moment de décrire les armures, ok, mais enlèves au moins cette abréviation GS qui nous embrouille plus qu'autre chose si on ne sait pas ce qu'elle signifie.
Écris la en toutes lettres par exemple.

"a l'assurance de sa protection" est peut-être une tournure un peu lourde.
Essayes peut-être "à sa protection" tout simplement.

Citation :

Vell revint au moment présent et jeta un regard à son capitaine, qui n’était qu’une silhouette en contre-jour devant l’immense planète en fond.

"en toile de fond" aurait été plus correct.

Citation :

— Monsieur Sevan, je crois que nous avons du travail, fit-il d’un ton sombre.
— Je le crois aussi, Commandant Vell. Je le crois aussi…

ben voila.
Je suis tellement intriguée par ce point sombre qui ne présage rien de bon que j'ai complètement oublié le grand projet du début, dont tu ne m'as pas du tout reparlé :/

Bon, j'ai un peu pinaillé parce que tu l'avais bien cherché
Mais ton texte est sympa, bien écrit, et j'ai de la sympathie pour ton commandant Vell.
Puisque tu essayes de faire des flash-back à la Gemmel pour lui donner une aura, fais cependant attention à un truc qui m'avait complètement rebutée en lisant Légende :
On nous a parlé pendant des lustres et des lustres du merveilleux talent de Druss à la hache et du fantastique guerrier qu'il fait mais à la fin... le personnage se hissait difficilement à la hauteur de la réputation que Gemmel lui avait taillée.
Donc, n'en fais pas trop
Son aura se verra dans ses actes, bien plus que dans les mots de la rumeur.
J'attends la suite donc, puisque tu es censé y travailler
(et ne crois pas que je te laisserais tranquille avec ça !)

Luciole

— Ce projet est titanesque, (Commandant).

Le salon (carré) de l’état-major était plongé dans un silence profond. Seul (,) le bruit sourd et lointain des réacteurs du navire tentait de (parvenait à) troubler cette quiétude.
Le bâtiment de guerre venait de se mettre en orbite autour d’Arkania. La planète – d’une couleur verdâtre aux reflets orangés – emplissait l’espace visible par l’immense baie vitrée du salon. Elle semblait gigantesque et les deux officiers la toisait (toisaient) d’un œil chaleureux.
— J’en ai conscience, répondit le (Commandant) d’un ton absent et d’une voix atone. (Le regard absent et la voix atone)
Il se détourna (??) dans un soupir et s’assit lourdement (au fond de) dans son fauteuil de cuir. Lentement, comme à regret, il alluma un cigare (d’Ouelpek) et le régla sur l’intensité minimale. Il en prit une longue (bouffée) tirée et souffla la fumée bleutée au-dessus de sa tête, (les yeux) son regard opaque perdu(s) dans le vide.
Enfin(,) après huit ans d’absence, ils (regagnaient la capitale) étaient de retour dans la capitale (; ) Personne n’y croyait vraiment.
— Vous n’en reviendrez probablement jamais, Commandant Vell, lui avait dit (l’Amiral) de flotte en lui annonçant le but de la mission. Je préfère (j’ai le devoir de) vous avertir.
— Je suis prêt à mettre la vie de mon équipage en jeu, Amiral, avait rétorqué Vell, ignorant la remarque sarcastique de son supérieur.

Assis sur son fauteuil, Vell avait l’impression que cette scène se fût (ou se soit) déroulée une éternité auparavant. Il n’avait jamais vraiment eu peur de la mort : né sur une colonie-lourde appartenant à l’Entité Minière Expansionniste, (sa vie) l’avait rapidement habitué à se confronter à des situations extrêmes. Devenu opérateur d’excavation à (dix-huit) 18 ans et (,) responsable d’usinage deux ans plus tard, il avait immédiatement été mené sur des terrains dangereux pour y manier des équipes entières de mineurs et des machines complexes de détection. Chaque jour (,) il perdait des hommes et chaque jour (,) il avait conscience de mettre sa vie en danger (uniquement ?) pour des questions de rentabilité économique.

Et puis (,) il y (a) avait eu le fameux accident THT : – Le Trex Hopira Trum avait été saboté et, lors d’une percée au THT à une profondeur de huit mille mètres sous la surface du sol, il avait explosé, engendrant une réaction en chaîne partout sous terre, détruisant tous les tunnels et tous les réseaux miniers coloniaux.

Vell se souvenait (parfaitement) très bien de l’accident. Opérant principalement sous une latitude équatoriale, lui et son équipe avaient immédiatement pris conscience du danger.

Vell avait rapidement fait évacuer son réseau d’excavation et avait (regroupé) ameuté tout le monde dans les (moyens de transports) transporteurs du personnel avant de réaliser qu’il n’y (avait pas) suffisamment de vaisseaux pour ses équipes. Sans plus attendre, il avait activé les grands tankers de marchandise(s) automatiques et avait entassé ses gars dans des conditions désastreuses pour fuir la planète. Cela lui avait valu une étoile du mérite de la part de l’EME et avait fait office de tremplin pour sa carrière. Il n’avait jamais totalement compris pourquoi. Mais (quoi) qu’il en soit, il avait rapidement (monté en grade) gradé dans l’armée et ses responsabilités n’avaient cessées de croître. Après 29 (vingt-neuf) ans de service, (ses chefs) l’avait nommé Commandant et lui avait alloué un bâtiment de classe Destructeur ; le D-888 Colosse, rebaptisé Vulcania par les membres de l’équipage.
Vell était fier de son bâtiment. Il était plutôt vieillissant, certes, mais il possédait déjà tous les équipements Rapkins nécessaires et (la totalité des) éléments de propulsions de type Kellstein. Doté d’un armement lourd et d’une flottille nécessaire(s) à l’assurance de sa protection, il contenait également 33 Armures GS, bien que les pilotes fassent (fissent) encore défauts.
Vell revint (parmi les siens) au moment présent et jeta un regard à son (Capitaine), qui (dessinait une) n’était qu’une silhouette en contre-jour (sur) devant l’immense planète (en arrière plan) fond.
— Monsieur Sevan, je crois que nous avons du travail, fit-il (dit-il) d’un ton sombre.
— Je le (pense) crois aussi, Commandant Vell. Je (n’en doute pas) le crois aussi…

Proposition de corrections qui n'engage que son auteur qui n'a pas lu les commentaires des autres.

Sur le fond :
Cet extrait dépeint très bien une situation particulière et le ressenti du Commandant qui sacrifia sa vie à une cause importante. L’atmosphère lourde qui règne reste mystérieux et le lecteur reste donc en attente de savoir la suite. La première réflexion est, à elle seule, le résumé du non-dit.
— Ce projet est titanesque, Commandant.

Oui moi aussi j'attend d'en savoir plus sur ce fameux projet... Tu nous tiens en haleine...

Gérard de l'Extrême a écrit:

— Ce projet est titanesque, (Commandant).

Le salon (carré) de l’état-major était plongé dans un silence profond. Seul (,) le bruit sourd et lointain des réacteurs du navire tentait de (parvenait à) troubler cette quiétude.
Le bâtiment de guerre venait de se mettre en orbite autour d’Arkania. La planète – d’une couleur verdâtre aux reflets orangés – emplissait l’espace visible par l’immense baie vitrée du salon. Elle semblait gigantesque et les deux officiers la toisait (toisaient) d’un œil chaleureux.
— J’en ai conscience, répondit le (Commandant) d’un ton absent et d’une voix atone. (Le regard absent et la voix atone)
Il se détourna (??) dans un soupir et s’assit lourdement (au fond de) dans son fauteuil de cuir. Lentement, comme à regret, il alluma un cigare (d’Ouelpek) et le régla sur l’intensité minimale. Il en prit une longue (bouffée) tirée et souffla la fumée bleutée au-dessus de sa tête, (les yeux) son regard opaque perdu(s) dans le vide.
Enfin(,) après huit ans d’absence, ils (regagnaient la capitale) étaient de retour dans la capitale (; ) Personne n’y croyait vraiment.
— Vous n’en reviendrez probablement jamais, Commandant Vell, lui avait dit (l’Amiral) de flotte en lui annonçant le but de la mission. Je préfère (j’ai le devoir de) vous avertir.
— Je suis prêt à mettre la vie de mon équipage en jeu, Amiral, avait rétorqué Vell, ignorant la remarque sarcastique de son supérieur.

Assis sur son fauteuil, Vell avait l’impression que cette scène se fût (ou se soit) déroulée une éternité auparavant. Il n’avait jamais vraiment eu peur de la mort : né sur une colonie-lourde appartenant à l’Entité Minière Expansionniste, (sa vie) l’avait rapidement habitué à se confronter à des situations extrêmes. Devenu opérateur d’excavation à (dix-huit) 18 ans et (,) responsable d’usinage deux ans plus tard, il avait immédiatement été mené sur des terrains dangereux pour y manier des équipes entières de mineurs et des machines complexes de détection. Chaque jour (,) il perdait des hommes et chaque jour (,) il avait conscience de mettre sa vie en danger (uniquement ?) pour des questions de rentabilité économique.

Et puis (,) il y (a) avait eu le fameux accident THT : – Le Trex Hopira Trum avait été saboté et, lors d’une percée au THT à une profondeur de huit mille mètres sous la surface du sol, il avait explosé, engendrant une réaction en chaîne partout sous terre, détruisant tous les tunnels et tous les réseaux miniers coloniaux.

Vell se souvenait (parfaitement) très bien de l’accident. Opérant principalement sous une latitude équatoriale, lui et son équipe avaient immédiatement pris conscience du danger.

Vell avait rapidement fait évacuer son réseau d’excavation et avait (regroupé) ameuté tout le monde dans les (moyens de transports) transporteurs du personnel avant de réaliser qu’il n’y (avait pas) suffisamment de vaisseaux pour ses équipes. Sans plus attendre, il avait activé les grands tankers de marchandise(s) automatiques et avait entassé ses gars dans des conditions désastreuses pour fuir la planète. Cela lui avait valu une étoile du mérite de la part de l’EME et avait fait office de tremplin pour sa carrière. Il n’avait jamais totalement compris pourquoi. Mais (quoi) qu’il en soit, il avait rapidement (monté en grade) gradé dans l’armée et ses responsabilités n’avaient cessées de croître. Après 29 (vingt-neuf) ans de service, (ses chefs) l’avait nommé Commandant et lui avait alloué un bâtiment de classe Destructeur ; le D-888 Colosse, rebaptisé Vulcania par les membres de l’équipage.
Vell était fier de son bâtiment. Il était plutôt vieillissant, certes, mais il possédait déjà tous les équipements Rapkins nécessaires et (la totalité des) éléments de propulsions de type Kellstein. Doté d’un armement lourd et d’une flottille nécessaire(s) à l’assurance de sa protection, il contenait également 33 Armures GS, bien que les pilotes fassent (fissent) encore défauts.
Vell revint (parmi les siens) au moment présent et jeta un regard à son (Capitaine), qui (dessinait une) n’était qu’une silhouette en contre-jour (sur) devant l’immense planète (en arrière plan) fond.
— Monsieur Sevan, je crois que nous avons du travail, fit-il (dit-il) d’un ton sombre.
— Je le (pense) crois aussi, Commandant Vell. Je (n’en doute pas) le crois aussi…

Proposition de corrections qui n'engage que son auteur qui n'a pas lu les commentaires des autres.

Sur le fond :
Cet extrait dépeint très bien une situation particulière et le ressenti du Commandant qui sacrifia sa vie à une cause importante. L’atmosphère lourde qui règne reste mystérieux et le lecteur reste donc en attente de savoir la suite. La première réflexion est, à elle seule, le résumé du non-dit.
— Ce projet est titanesque, Commandant.

Merci pour les suggestions, c'est toujours appréciable de voir comment quelqu'un d'autre aurait "écrit" la scène. Je ne suis pas d'accord sur toutes tes "corrections", mais dans l'ensemble ça me va

rainette a écrit:

Oui moi aussi j'attend d'en savoir plus sur ce fameux projet... Tu nous tiens en haleine...

Il n'y aura pas de suite. Car j'ai été particulièrement "agacé" par les remarques de Lulu (qui sont en citation à la fin de mon présent message), car j'adore voir mes textes commentés et critiqués, malheureusement je déteste que cela soit fait sans aucun fondement, elle a critiqué pour critiquer sans vraiment apporter quelque chose de constructif. Elle a pinaillé sur des mots qui n'ont pas le sens qu'elle énonce, elle a pinaillé sur des faits qui ne sont question que de point de vue (et apparemment le mien n'est pas pareil au sien), et donc ce genre de remarque m'a assez découragé, et donc j'ai tout lâché

Luciole a écrit:

Iron a écrit:

— Ce projet est titanesque, commandant.

ca m'avais accrochée et j'espérais ne serait-ce qu'une tout petite phrase à la fin du paragraphe pour en apprendre plus sur ce projet mais la, bug... il n'y en a pas.
En fait, tu attires d'abord mon attention sur ce projet mystérieux.
Tu poursuis ton texte en parlant tout à fait d'autre chose.
Et à la fin, tu crée une situation très intéréssante : un combat à venir, dirait-on.
Du coup... ton deuxième effet de suspense a complètement éclipsé le premier : c'est en relisant ton texte que je me suis rappelée l'existence du projet...

Citation :

Le salon de l’état-major était plongé dans un silence profond. Seul le bruit sourd et lointain des réacteurs du navire tentait de troubler cette quiétude.
Le bâtiment de guerre venait de se mettre en orbite autour d’Arkania. La planète – d’une couleur verdâtre aux reflets orangés – emplissait l’espace visible par l’immense baie vitrée du salon. Elle semblait gigantesque et les deux officiers la toisait d’un œil chaleureux.

"verdâtre" est un adjectif plutôt dépréciateur. On l'emploierait pour quelque chose que l'on aime pas.
Or, tes officiers la toisent d'un œil chaleureux, cela a l'air d'être leur maison, quelque chose qu'ils aiment.
C'est une sacrée contradiction XD
Tu ne pourrais pas trouver un autre adjectif de couleur ?
"vert opalescent" ou autre ?

Citation :

— J’en ai conscience, répondit le commandant d’un ton absent et d’une voix atone.
Il se détourna dans un soupir et s’assit lourdement dans son fauteuil de cuir. Lentement, comme à regret, il alluma un cigare de Ouelpek et le régla sur l’intensité minimale. Il en prit une longue tirée et souffla la fumée bleutée au-dessus de sa tête, son regard opaque perdu dans le vide.
Enfin. Après huit ans d’absence, ils étaient de retour dans la capitale. Personne n’y croyait vraiment.

sauter une ligne, cela peut aider pour faire comprendre qu'on entre dans un flash back

Citation :

— Vous n’en reviendrez probablement jamais, Commandant Vell, lui avait dit l’amiral de flotte en lui annonçant le but de la mission. Je préfère vous avertir.
— Je suis prêt à mettre la vie de mon équipage en jeu, Amiral, avait rétorqué Vell, ignorant la remarque sarcastique de son supérieur.

pareil

Citation :

Assis sur son fauteuil, Vell avait l’impression que cette scène s’était déroulée une éternité auparavant. Il n’avait jamais vraiment eu peur de la mort : né sur une colonie-lourde appartenant à l’Entité Minière Expansionniste, on l’avait rapidement habitué à se confronter à des situations extrêmes. Devenu opérateur d’excavation à 18 ans et responsable d’usinage deux ans plus tard, il avait immédiatement été mené sur des terrains dangereux pour y manier des équipes entières de mineurs et des machines complexes de détection. Chaque jour il perdait des hommes et chaque jour il avait conscience de mettre sa vie en danger pour des questions de rentabilité économique.
Et puis il y a avait eu le fameux accident THT. Le Trex Hopira Trum avait été saboté et, lors d’une percée au THT à une profondeur de huit mille mètres sous la surface du sol, il avait explosé, engendrant une réaction en chaine partout sous terre, détruisant tous les tunnels et tous les réseaux miniers coloniaux.
Vell se souvenait très bien de l’accident. Opérant principalement sous une latitude équatoriale, lui et son équipe avaient immédiatement pris conscience du danger. Vell avait rapidement fait évacuer son réseau d’excavation et avait ameuté tout le monde dans les transporteurs du personnel avant de réaliser qu’il n’y aurait jamais suffisamment de vaisseaux pour ses équipes. Sans plus attendre, il avait activé les grands tankers de marchandise automatiques et avait entassé ses gars dans des conditions désastreuses pour fuir la planète. Cela lui avait valu une étoile du mérite de la part de l’EME et avait fait office de tremplin pour sa carrière. Il n’avait jamais totalement compris pourquoi. Mais quoiqu’il en soit, il avait rapidement gradé dans l’armée et ses responsabilités n’avaient cessées de croître. Après 29 ans de service, on l’avait nommé Commandant et on lui avait alloué un bâtiment de classe Destructeur ; le D-888 Colosse, rebaptisé Vulcania par les membres de l’équipage.
Vell était fier de son bâtiment. Il était plutôt vieillissant, certes, mais il possédait déjà tous les équipements Rapkins nécessaires

En te lisant, j'ai l'impression que les Rapkins sont des armes de guerre.
Or, tu explique qu'il s'agit plutôt d'instruments de navigation.
Alors peut-être qu'utiliser le terme "instruments Rapkins" aurait aidé à comprendre tout de suite leur rôle

Citation :

et tous les éléments de propulsions de type Kellstein.

un élément ou un équipement ?
un élément est une pièce composant un équipement
tout comme un matériau compose un matériel
fais attention

Citation :

Doté d’un armement lourd et d’une flottille nécessaire à l’assurance de sa protection, il contenait également 33 Armures GS, bien que les pilotes fassent encore défauts.

Bon, ce n'est pas le moment de décrire les armures, ok, mais enlèves au moins cette abréviation GS qui nous embrouille plus qu'autre chose si on ne sait pas ce qu'elle signifie.
Écris la en toutes lettres par exemple.

"a l'assurance de sa protection" est peut-être une tournure un peu lourde.
Essayes peut-être "à sa protection" tout simplement.

Citation :

Vell revint au moment présent et jeta un regard à son capitaine, qui n’était qu’une silhouette en contre-jour devant l’immense planète en fond.

"en toile de fond" aurait été plus correct.

Citation :

— Monsieur Sevan, je crois que nous avons du travail, fit-il d’un ton sombre.
— Je le crois aussi, Commandant Vell. Je le crois aussi…

ben voila.
Je suis tellement intriguée par ce point sombre qui ne présage rien de bon que j'ai complètement oublié le grand projet du début, dont tu ne m'as pas du tout reparlé :/

Bon, j'ai un peu pinaillé parce que tu l'avais bien cherché
Mais ton texte est sympa, bien écrit, et j'ai de la sympathie pour ton commandant Vell.
Puisque tu essayes de faire des flash-back à la Gemmel pour lui donner une aura, fais cependant attention à un truc qui m'avait complètement rebutée en lisant Légende :
On nous a parlé pendant des lustres et des lustres du merveilleux talent de Druss à la hache et du fantastique guerrier qu'il fait mais à la fin... le personnage se hissait difficilement à la hauteur de la réputation que Gemmel lui avait taillée.
Donc, n'en fais pas trop
Son aura se verra dans ses actes, bien plus que dans les mots de la rumeur.
J'attends la suite donc, puisque tu es censé y travailler
(et ne crois pas que je te laisserais tranquille avec ça !)

Luciole

Dommage pour nous qui attendions la suite, qu'un seule personne te décourage si vite... (ça rime en plus )
*va donner une ptite fessé à Lulu*