Genèse d'une histoire archi fantastique

Je suis actuellement très axée sur la Fantasy mais je suis aussi très, très axée sur le Fantastique, notamment les histoires d'êtres surnaturels, dont vampires et autres créatures de légendes.
Voilà longtemps que j'ai commencé cette étrange histoire, dont je ne me rappelle pas les origines. Inachevée, elle ne comporte que quatre pages A4 mais j'espère pouvoir un jour la reprendre et la terminer. (C'est inhumain de laisser une histoire sans fin ! )
Je vous livre ici le premier paragraphe. J'espère avoir vos avis, critiques, commentaires, négatifs ou positifs. Si vous aimez, je vous livrerai la suite petit à petit. Sinon, ça s'arrêtera là.

Bonne lecture aux courageux qui oseront se lancer !! ::yes2::


Nous pleurons tous. A un moment ou à un autre de notre vie, quand les circonstances l’exigent, nous ne contrôlons plus nos émotions et les larmes jaillissent. Chaudes, transparentes, salées… Qui n’a jamais souffert jusqu’au point de pleurer ? Je crois qu’il m’est arrivé de pleurer, mais dans une autre vie. Le même monde, mais à une époque antérieure. Je parle de pleurer comme tous les êtres humains. Aujourd’hui, devant ce miroir, appuyée au-dessus du lavabo d’une salle de bain, je contemple ces larmes qui coulent le long de mes joues. Elles ne ressemblent pas au souvenir que j’en ai. Elles sont rouges. Comme si je pleurais du sang. Mais pourquoi est-ce que je pleure ? Je ne ressens rien. Juste un vide immense, une solitude profonde, dont j’ignore les origines.

Il ne faut pas être intrépide pour se lancer dans ce petit paragraphe ^^
J'ai aimé. Tu poses bien l'histoire, j'ai envie de savoir la suite.

Même avis que mon collègue. c'est bien écrit,ça donne envie,et je veux bien la suite aussi.

Tant mieux ! Au moins un qui aimera... Pardon... Deux !!
Bon alors c'est parti. Je pose la suite. J'en mets un peu plus directement... J'ai commencé par un tout petit car je voulais juste voir si ça accrochait le lecteur.


Je suis nue. Je suis belle. Mais je n’ai aucun souvenir. Le miroir me jette le reflet d’une jeune femme aux cheveux violets, plutôt foncés. Des yeux d’un bleu très profond, qui brillent comme des saphirs. Un visage fin. Un nez droit. Je crois que je ne suis pas non plus à plaindre du point de vue de mon corps.
Je soupire.
Qui suis-je ? N’y aura-t-il donc aucun nom qui me revienne en tête ? J’ouvre le robinet et je passe mes mains sous l’eau tiède. Un frisson me parcoure. D’un geste tremblant, je nettoie ma peau blanche, salie par ces larmes de sang. Quand je me retourne, je détaille pour la énième fois cette petite chambre certes confortable mais étrangement austère dans laquelle je me trouve. Un lit à baldaquin avec des draps de soie rouges et noirs, une énorme armoire et une chaise. Un fauteuil Voltaire pour être plus exacte. Il n’y a rien d’autre. Des tapisseries sombres, des tableaux aux scènes plutôt insolites et un grand tapis aux motifs enflammés qui galopent d’un bout à l’autre dans des couleurs chaudes. Machinalement, j’ouvre l’armoire et je contemple les vêtements noirs qui s’y trouvent. Un sourire flotte sur mes lèvres tandis qu’une pensée ironique m’effleure : l’idéal des vampires. La panoplie des créatures de la nuit. Ridicule. Je touche le pantalon noir et je regarde avec attention le haut : c’est une chemise rouge dont on ne voit que le col et le bas des manches, le reste du vêtement étant caché par un pull noir en cachemire, cousu sur la chemise. C’est assez beau je dois dire. A côté, il y a un grand manteau de cuir noir. Mes goûts vont à l’encontre de celui-ci et je grimace, mécontente. Sitôt sortie de cet endroit, je refais ma garde-robe. Il y a des sous-vêtements en dentelle noire et des bottes à la semelle épaisse, presque crantée. Ces dernières ne me plaisent pas non plus. Il n’y a rien d’autre. Comme je ne vais pas sortir nue, je suis contrainte de passer l’ensemble de la tenue, non sans grommeler, furieuse. Une fois cette fastidieuse tâche accomplie, je me tourne vers le grand miroir accroché au mur et je sursaute. Derrière mon propre reflet, se tient un homme. Il est habillé presque comme moi et me regarde sans sourire, son regard noir brillant d’un éclat presque féroce. Je me retourne vivement pour constater avec surprise qu’il n’y a personne. Lentement, je regarde à nouveau vers le miroir. Il est toujours là, immobile, les mains derrière le dos. Existe-t-il vraiment ou n’est-il qu’une illusion ? A moins que ça ne soit moi qui déraille… Fronçant les sourcils, je m’avance, le dos légèrement courbé en avant, la main tendue vers le miroir. J’hésite encore avant de toucher sa surface froide. C’est ridicule ! Ce n’est qu’un miroir ! Rien de plus. Mes doits effleurent le verre et, à ma grande surprise, le contact propage des ondes comme un caillou jeté dans un lac. Le verre est liquide ! Ma main traverse le miroir. C’est très froid. Je la retire précipitamment et en levant les yeux vers l’homme, je remarque qu’il sourit d’un air moqueur. C’est alors qu’il avance et sort tout simplement du miroir, comme s’il s’agissait d’une simple porte ! Je fais un bond en arrière, le cœur battant à la chamade. L’homme a de longs cheveux noirs, rattachés en queue de cheval derrière lui. Quelques mèches rebelles, plus ou moins longues, retombent sur son visage, que je dois admettre assez séduisant. Les traits fins, les yeux d’un noir hypnotisant, le nez droit, il a une certaine carrure et un charisme étonnant se dégage de sa personne. Je perçois comme une aura autour de lui. Une aura si puissante que mes sens en sont perturbés. Il avance encore, un air arrogant peint sur ses traits. Il me dépasse de plus d’une tête. Je me sens rétrécir en sa présence et toute ma volonté faiblit, entraînant ma détermination et même mes capacités à penser ou réfléchir. Pendant un bon moment, il ne dit rien et moi non plus. Je n’ose pas le regarder mais je sens son regard vissé sur moi.
— Ton nom est Chrystie.
Ravie de le savoir.
— Je suis un Gardien.
Il m’en dira tant. J’ose enfin lever les yeux vers lui et mon cœur se met à battre très vite. J’ai chaud et je préfère immédiatement détourner le regard. Je perçois une certaine satisfaction de la part de mon mystérieux interlocuteur.
— Je sais que tu n’as plus aucun souvenir.
Ce n’est pas tout à fait vrai. Je me souviens de mon monde et de quelques éléments de ma vie. Je ne me souviens simplement plus de mon identité, de ma famille ou de mon travail, ou encore de mes loisirs ou passions. Je sais encore ce qu’est une voiture, un arbre, une maison, bref ce genre de trucs…

"Un frisson me parcoure" => parcourut (enfin il me semble)

J'aime encore ^^ Que dire de plus, sinon que je veux savoir la suite

Hey,mais c'est super bien !!
j'aime bien la façon d'aborder la narration à la première personne (ce qui n'est pas toujours évident),surtout en ce qui concerne la partie avec le reflet et l'apparition dans le miroir.

Par contre,j'ai été un peu gênée à la première lecture par le début de la decription de la tenue dans l'armoire.ça fait un peu bizarre de se dire que la personne en examinant ses vêtements se dit "tiens,alors là y'a un peu de rouge,et puis le pull est cousu dessus"...bon,je dis un peu n'importe quoi,mais quand je regarde des affaires je ne m'amuse pas trop à voir ça.

mais à la deuxième lecture,ça m'a moins dérangée.au contraire,même! (cherchez l'erreur...)en fait,pour un excercice difficile tu t'en es plutôt bien tirée,même si il persiste un petit quelque chose.

je maintiens quand même mon avis premier: j'aime ! surtout pour le suspens final

Oui, le truc avec les vêtements, ça me plaisait un peu moyen quand j'ai relu. Je pense que si un jour je la retravaille dans le but de la finir, je réécrirai ce passage. Cette histoire, pas très longue pour l'instant, je l'avais encore jamais relue, et encore moins retravaillée. En fait, pour tout avouer, je la redécouvre avec vous au fur et à mesure !!! Bon, je vous poste la suite vu qu'elle est écrite.
Pour "parcoure" => "parcourut", le récit n'étant pas au passé, donc je dois garder le présent. Je crois qu'à la fin, ça s'écrit "parcourt"... A vérifier...

— Tu penses qu’en quittant cette maison, tu vas pouvoir tranquillement reprendre ta petite vie ?
— Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ? je lui crache, sur la défensive.
C'est vrai ça ! Qu'est-ce que ça peut bien lui faire ?
— Moi, rien. Mais toi, beaucoup, répond-t-il.
— Je peux savoir qui vous êtes ?
— Non. Pour toi, je serai seulement Arkanius.
— Enchantée, lui dis-je, sarcastique.
— Tu as un grand potentiel qui nous intéresse, révéla Arkanius, le regard habité par une lueur étrange qui me déplut fortement.
— Un potentiel ?
Mon ton est moqueur. Peut-être plus que je ne l’aurai voulu. Mais Arkanius ne se froisse pas. D’un air parfaitement indifférent, il reprend ses palpitantes explications.
— Les gens de ton espèce sont d’une rareté considérable. J’ai pour tâche de vous trouver, de vous guider et de vous protéger durant toute votre seconde vie.
— Ma seconde vie ?
De mieux en mieux. Mais Arkanius hoche inexorablement la tête. Il se rapproche encore de moi, me mettant de plus en plus mal à l’aise. Je n’ose pas reculer pour autant.
— Le monde que tu as connu possède de multiples faces cachées. Comme tous, tu en as connu une. Les êtres humains en font partie. Mais de l’autre côté, c’est le monde des ténèbres qui règne. Nous sommes nombreux à cohabiter ainsi avec les hommes. Nous sommes tous différents et nous avons tous un rang à tenir ou un rôle à jouer.
Je ne trouve rien à dire. De toute façon, que pouvais-je lui répondre ? Il reprend, imperturbable, son regard sombre posé sur moi.
— Ta vie de mortelle a pris fin le deux juin mille neuf cent quatre-vingt un.
Un doute m’étreint subitement. Un flot de peur de rut dans mes veines. Cet homme ne ment pas, pas plus qu’il ne plaisante. Et je sais que je ne rêve pas. Mais cette idée me terrifie au-delà de tous soupçons. Je lève lentement la main et la presse contre mon cœur, si tant est qu’il soit toujours là.
— Oui, il bat encore, acquiesça mon interlocuteur. Beaucoup plus lentement, mais il bat. C’est là l’un des grands mystères du Nécromancien.
— Je suis quoi au juste ? murmurai-je d’un air catastrophé.
— Une Nécromancienne. Beaucoup d’êtres humains reviennent d’entre les morts. Mais très rares sont ceux qui deviennent des Nécromanciens.
— Je ne comprends absolument rien à votre délire…
Je m’entête. Je refuse d’entendre ce qu’il a à dire. J’ai trop peur que ce soit vrai. Dans quel cauchemar suis-je tombée ? Quand vais-je me réveiller ?

coucou!

erreur dactylographie ou faute d'orthographe ?

- un frisson me parcoure >> parcourt

un truc qui me titille si tu dis : "il n'y a rien d'autre"... alors c'est que la description devrait s'arrêter. Or, tu rajoutes des peintures au mur . Tu devrais plutôt écrire quelque chose du style: "c'était là tout le mobilier" ou "c'est à celà que se résumais l'ameublement".

la phrase qui suit me semble bancale également:
"un grand tapis aux motifs enflammés qui galopent d’un bout à l’autre dans des couleurs chaudes". J'ai le sentiment qu'il en manque un bout, car en général l'expression d'un bout à l'autre et suivit d'une précision : d'un bout à l'autre de la tenture par ex.

"Sitôt sortie de cet endroit, je refais ma garde-robe."... au milieu du discours descriptif, cette phrase intervient un peu comme un cheveu sur la soupe. Rajoute un "songeais-je" ou modifie la par un truc du genre: "je pris aussitôt la décision de modifier ma garde robe dès que je serai sortie de cet endroit".

"presque crantées"... euh.. elles sont crantées ou elle ne le sont pas... .. Eventuellement, tu peux dire qu'elles sont légèrement crantées.

"le contact propage des ondes comme un caillou jeté dans un lac.". Une fois encore, on voit où tu veux en venir, mais la formulation n'est pas d'aplomb. J'écrirais plutôt : Le contact propage des ondes concentriques tout comme un caillou le ferait en brisant la surface d'un lac.

C’est très froid. Perso, j'aurai intensifié le truc en écrivant : "C'est froid. Très froid!"

e cœur battant à la chamade euh.. on dit pas : "le coeur battant la chamade"? sans le à?

en queue de cheval derrière lui. tu dis deux fois la même chose. Une queue de cheval c'est, par definition, à l'arrière de la tête. par contre, tu peux préciser la hauteur (au niveau de la nuque, haute sur le crane...)si tu le souhaite.

entraînant ma détermination et même mes capacités à penser ou réfléchir je suppose que tu veux dire qu'il entraine loin du personnage ses capacités à penser ou à réflechir. Mais écrit comme tu l'as fait, ça donne l'impression que le type entraine (donc perfectionne) ces capacités. Le mot "drainer", me semblerait mieux choisir en la circonstance.

Voilà.

Sinon, sur la forme, je pense que ton texte gagnerait à être plus aéré. Ne crains pas à faire des paragraphes courts. Voir même d'isoler des lignes. Ton texte s'y prête, à mon avis.

Sinon, ta façon d'introduire des éclats de pensée de ton héroïne au milieu du texte est interressante, mais ... je ne sais pas trop, ça me chiffonne. C'est sans doute une question de mise en forme, simplement, mais je ne saurais comment faire mieux.

Un flot de peur de rut ???

euh.. rut = État physiologique des animaux, spécialement de certains mammifères, qui les pousse à l'accouplement; période au cours de laquelle ils sont dans cet état.

doit y avoir une couille quelque part, non?

Oui,j'ai tiqué dessus aussi ^^
je pense que c'est "se rue",du verbe se ruer,"dans mes veines".

"Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ? je lui crache, sur la défensive." => lui crachais-je

Sinon comme kalystah, le truc en rut m'a un peu perturbé. Sinon je me crois trop dans The Crow à la fin mais je me demande comment tu vas faire évoluer l'histoire
C'est dur de s'arracher cette comparaison de la tête dès qu'on évoque, des revenants et du noir

Pour "rut", c'est effectivement une erreur. C'est bien "rue", du verbe ruer. Désolée...
Pour "parcoure", comme je l'ai dit dans un précédent message, c'est en effet "parcourt".

"il n'y a rien d'autre"... => oui, je peux en effet agencer la chose autrement. "c'était là tout le mobilier" conviendrait assez bien.

"un grand tapis aux motifs enflammés qui galopent d’un bout à l’autre dans des couleurs chaudes". =>C'est vrai que je pouvais repréciser d'un bout à l'autre du tapis mais c'était implicite. (un peu trop ? )

"Sitôt sortie de cet endroit, je refais ma garde-robe."... J'aurais sans doute modifié cette phrase puisque j'avais dans l'intention de réécrire tout le passage.

"presque crantées"... heu... oui... Elles le sont ou elles le sont pas. Je devais pas être décidée à ce moment-là. D'ailleurs, je ne le suis pas encore...

"le contact propage des ondes comme un caillou jeté dans un lac.". Là, la phrase que tu proposes est beaucoup trop lourde à mon goût. Au pire, je pourrais mettre "le contact propage des ondes comme lorsqu'on jette un caillou dans un lac" ou un truc du genre...

Pour l'idée du froid, oui, pourquoi pas insister un peu plus. :o

C’est très froid. Perso, j'aurai intensifié le truc en écrivant : "C'est froid. Très froid!"

"Le cœur battant à la chamade" => "battant la chamade". Effectivement. Autant pour moi... :silent:

C6ncernant la queue de cheval, je reviendrai donc dessus. Préciser la hauteur, éviter la répétition. Bien chef !

"entraînant ma détermination et même mes capacités à penser ou réfléchir" => vrai, le terme n'est pas le bon. Ce n'est effectivement pas l'idée que je voulais faire ressortir... Drainer, c'est pas mal...

Pour la forme, je n'y viens qu'en dernier. J'écris en général tout mon texte et une fois l'histoire achevée, je relis, je corrige, j'améliore et je fais la mise en page. C'est là que j'aère, que je mets les paragraphes, les alinéas etc... (si c'est bien de ça que tu parlais... )

Au sujet de ta dernière remarque, c'est le style de l'histoire que je voulais établir. D'habitude, je n'écris jamais comme ça (et surtout pas au présent et à la première personne) mais j'ai voulu changer de A à Z.

En tout cas, merci pour ces critiques détaillées et sincères. Je les prendrai en considération si l'histoire vaut la peine que je m'y intéresse de nouveau. Ainsi que je l'ai dit, je n'y ai apporté aucune correction depuis le jour où j'ai jeté ces lignes sur le papier.

ultuant, pour le "comment l'histoire va évoluer", ben je sais pas trop... Mais je peux continuer à vous poster la suite. Tout ce que j'ai écris autrement dit. Y en a pas des masses mais bon...

pour la mise en forme, j'ai tendance à le faire en même temps que la rédaction. ça m'aide à poser le ton et le rythme. Et à retrouver, visuellement, des passages précis si je veux réécrire un truc.
mais, c'est chacun son truc, s'pas?

Voui. lol
En général, quand je mets à écrire, je me retrouve embarquée par mon imagination et mon inspiration et j'enchaîne les pages sans même m'en rendre compte. Je ne vois plus le temps passer et je n'en consacre par une seconde à la mise en forme. Cela ne m'a jamais empêcher d'y voir clair !!

Tiens, donc. Moi c'est un peu pareil. Je mets à peu près en forme quand je tapes mon texte sur l'ordinateur

Ah oui ? Ben c'est p'têt moi qui ne suis pas normale...
Quand je suis partie à écrire, je pense à rien d'autre... Du coup, je zappe la mise en forme. Donc je préfère régler ces détails tout à la fin...

Tiens, je n'avais pas vu ce texte ! (De la Nécromancie aussi ? Quel hasard ! ^^)

J'ai adoré le tout tout tout début. Excellent.

La suite, un peu moins. Ce qui m'a le plus gêné, c'est l'humour. Je me suis plongé dans quelque chose de sérieux au début. Puis quand Arkanius arrive, l'héroïne devient brusquement sarcastique, et j'ai presque sursauté. Puis je n'ai pas trouvé cela très crédible. Moi, si je vois un gars dans mon miroir mais pas dans la pièce, je panique. Et si en plus, il traverse le miroir pour me rejoindre, j'aurais une autre pensée que "Ravi de l'apprendre". Je ne dis pas que l'humour est mauvais ; je dis qu'il est mal inséré.

Sinon, Kalystah a dit des choses intéressantes. Pour le "froid", je n'en aurais pas fait autant qu'elle.

Pour la queue de cheval derrière Arkanius, je trouve que ça n'est pas si pléonasmique que ça ; en effet, il pourrait avoir une queue de cheval, mais qu'il aurait rabattue sur son épaule, par exemple. cela dit, c'était subtil de voir un tel détail ! (quelle fine observatrice, cette Kalystah ! )

Pour le "crachais-je" d'ultuant, je ne suis pas d'accrod, car le texte est au présent. Il faudrait mettre "craché-je" (l'accent sur le "e" étant à vérifier, car je ne connais absolument pas les règles sur ce genre de truc). Du coup, le "je crache" va bien à mon avis.

Enfin, niveau trame, j'ai trouvé cela... classique. Parce que je lis beaucoup de mangas, et c'est souvent ainsi que ça se passe : le héros a des pouvoirs, des gens haut placés le remarquent et viennent le chercher.

Voilà ! J'ai donc beaucoup aimé le début, mais pas trop l'humour mal placé. J'ai remarqué que tu avais tendance à en mettre un peu partout dans tes autres textes (notamment dans celui que nous faisons à plusieurs) et ça ne colle pas toujours. De plus, c'est un peu le même humour que tu emploies (le sarcasme, l'ironie), et j'aime cet humour, l'employant très souvent moi-même dans la vraie vie, mais cela ne sied pas à tous les personnages que tu crées.

Eh bien, tu ne loupes jamais le moindre texte !!^^
Toujours des remarques pertinentes, et sincères, on ne peut qu'apprécier. Ce texte demeure totalement inachevé et je ne suis pas sûre de le finir un jour. Ou alors, je le reprendrai en prenant bien en considération tout ce que tu as dit.
L'humour... Oui, je dois reconnaître que j'aime bien. Par contre, dans "Anarchie", alors là, ZERO humour. : (
(enfin, de ce que je me souviens...)
Action, sang, enquête, suspens, émotion, violence, voilà les ingrédients de ce récit. Y a ceux qui aiment, et ceux qui aiment pas... ^^
En tout cas, merci pour tes commentaires, même s'ils sont parfois un peu crûs... lol
C'est sympa de constater que tu ne loupes jamais de textes !!

Oh, maintenant que je suis rentré en cours, je risque d'en manquer quelques-uns... du moins jusqu'à ce que j'aie internet dans mon studio !

Ca fait plusieurs fois que tu dis que je suis cru ou rude. Tu peux m'expliquer à quels moments je le suis ? J'aimerais ne plus l'être (ou l'être beaucoup moins) si c'est possible.

Tu peux me répondre par MP (ça sort un peu du cadre de la critique de texte !)

Malheuresment je n'ai pas le temps de tout lire

J'ai lu le début et c'est bien lancé

Bonne chance

Quand tu auras le temps, je te recommande plutôt Anarchie. (spécial inédit) C'est, pour l'instant, celui de mes textes qui remporte le plus de succès ! ^^
D'ailleurs, j'ai dû me remettre à fond dessus pour tenter l'édition !

Héhé et moi j'ai des exclus en plus ^^

Ne te vantes pas trop, après tu risques d'être victime d'attentats !!! Quelqu'un pourrait tenter de voler tes exclus...^^
En fait, ultuant est mon correcteur attitré, mais pour Anarchie seulement... (pour l'instant...)

Oui on sait jamais, tu commences déjà à être drogué de moi alors peut être pour les autres livres? Qui sait? C'est beau de rêver ^^