histoire mordante 2 (pour faire plaisir à Hélène...)

Pas la suite directe, mais ça se passe après l'autre extrait.

Lorsqu’elle sortit ce soir là, elle aperçut immédiatement la moto rouge sur le parking, brillant doucement sous le réverbère. Il était en avance pour une fois. Elle courut vers lui mais ralentit lorsqu’il lui tendit son casque sans un mot, d’un geste brusque, le regard encore plus sombre que d’habitude. Il avait toujours l’air sombre de toute façon, mais ce soir... Elle frissonna en enfilant rapidement le casque et en montant derrière lui, tandis qu’il faisait vrombir le moteur et démarrait brusquement. Ce soir, il avait l’air furieux. Vraiment furieux. Il ne lui adressa pas un mot pendant qu’ils montaient l’escalier vers l’appartement, mais elle le sentait tendu et vibrant de colère. Impossible de croiser son regard, comme si il l’évitait. Il ouvrit la porte; elle le suivi à l’intérieur, posa son casque sur le fauteuil pendant qu’il fermait à clé, et elle se sentait effrayée et de plus en plus en colère. C’était tellement injuste. Elle n'avait rien fait qui puisse mériter une telle haine. Il recula vers le mur opposé du salon et sans la regarder, posa son blouson.
« Va t’en, dit-il. Laisse-moi seul.
Sa voix était froide et glacée. Elle lui rappela l’intonation de Bérénice lorsqu’elle l’avait plaqué contre le mur pour l’empêcher de la tuer. Interloquée, elle en resta paralysée, tremblant de rage.
« Comment oses-tu me parler sur ce ton ! J’en ai assez de ça, de cette façon que tu as de me mépriser, c’est insupportable ! Je ne suis pas prisonnière ici !
Il la regarda enfin. Ses yeux étaient si noirs, son expression si sombre, qu’elle sentit son ventre se glacer et se tordre de peur. Impossible de bouger, prisonnière de ce regard.
« Tu ne comprends rien, répondit-il sans bouger, bien que ses poings fussent serrés sur le coussin du canapé comme s’ils allaient passer à travers. Sa voix semblait faite de glace.
« Je n’ai pas eu le temps de sortir avant de venir te chercher, et Bérénice m’interdit de te laisser seule ici. J’ai soif, je meurs de soif et il va falloir que j’attende son retour, avec toi ici ! Alors cesse de me provoquer ! Va dans ta chambre et enferme toi, ne me tente pas ! Cesse de respirer si tu le peux. C’est ta proximité qui m’est insupportable ! »
Sa voix avait enflé au fur et à mesure qu’il parlait, au point de lui blesser les tympans. Elle en resta pantelante. Elle aurait voulu lui obéir, aller se mettre à l’abri dans la chambre, mais ses muscles refusaient de bouger.
« Ne me regarde pas comme ça, bredouilla t-elle. Tu me fais peur. Cesse de hurler.
Il traversa le salon si rapidement qu’elle ne le vit pas avant de se sentir plaquée contre le mur. Il la maintenait simplement d’une main posée sur le visage, entourant son menton et ses joues. Il ne serrait pas mais sa main était comme un étau, et elle savait qu’il était inutile d’essayer de bouger. Il la regarda droit dans les yeux, ses pupilles noires comme de l’encre. Elle sentait son cœur battre à tout rompre sans rien pouvoir faire pour le calmer.
« Écoute-moi bien, petite idiote. Tu ne comprends rien à ce que nous sommes. Je suis un chasseur, tu entends ? Je ne suis pas comme Bérénice, je ne suis pas toujours capable de me maitriser. Tu devrais courir t’enfermer à clé. Tu devrais avoir peur de moi. Je meurs de faim et Bérénice m’a interdit de te toucher… »
Quelle haine émanait de lui. Bien sûr qu’elle avait peur. Elle était morte de peur, elle sentait son corps flageoler sur ses jambes, et son cœur, il battait si fort qu’elle l’entendait même, et elle en avait mal dans la poitrine. Impossible de détourner ses yeux des siens. Il la regarda un instant, silencieux, sans la lâcher, puis soudain son expression changea, et son regard devint incroyablement doux et tendre.
« Je connais ton goût, je t’ai déjà goûtée. Tu n’imagines pas quelle est ma torture de devoir rester si près de toi, de sentir ton odeur délicieuse alors que j’ai si soif… Et je n’ai pas le droit… Je ne suis pas sûr d’être capable de résister, et tu me provoques… »
Il la regarda encore, l’air tendu. Puis soudain, brutalement, l’embrassa. Un baiser sauvage, lui meurtrissant les lèvres au passage. Un coin de son cerveau se demanda quelques secondes ce qui se passait, mais son corps réagit instinctivement et elle lui répondit, comme s’ils avaient enfin trouvé une échappatoire à toute la tension qui s’était accumulée entre eux ces derniers temps. Elle l’enlaça, appréciant la fraicheur de ses lèvres qui soulageait un peu la chaleur qu’elle ressentait.
Il caressa ses hanches, en appréciant les courbes, puis glissa les mains sous son tee shirt. Cette sensation froide était un délice sur sa peau moite. Elle répondit par le même geste, et il l’attira vers le canapé. Il n’y avait rien d’autre à dire. Ils firent l’amour en silence, rapidement et intensément.
Ils restèrent ensuite allongés sur le canapé, blottis nus l’un contre l’autre. Stella resta les yeux fermés, cherchant à reprendre son souffle, tandis qu’il gardait le nez enfoui dans ses cheveux, se gorgeant de son odeur. Elle frissonna.
« Tu as froid ?
-Non, ça va. C’est agréable, ça me soulage, répondit-elle en appuyant la joue sur son torse. Et toi ? Ca va ?
Il se mordit la lèvre pour tenter de soulager la douleur sourde à la racine des crocs qui le vrillait depuis un moment.
« Difficile, répondit-il, penaud. Mais je vais tenir bon.
Elle leva les yeux et le regarda, pensive.
« Je sais que je peux perdre une quantité certaine de sang sans que cela ne m’affecte trop, dit-elle. Si je te laisse faire, seras-tu capable de te contrôler, et de ne pas me tuer ?
Il la regarda, incrédule.
« Je te propose juste de te soulager assez pour que ma présence ne sois pas une torture pour toi, en attendant que Bérénice ne te libère, expliqua t-elle tranquillement. Je n’aime pas l’idée que tu souffres à cause de moi. Ta rancœur m’est déjà assez pénible.
« Tu es sérieuse ? Tu es folle.
« Je sais. Mais j’ai confiance en toi.
Elle lui caressa la joue, l’embrassa doucement, puis attira tendrement son visage vers son cou. Il apprécia un instant la douce pulsation de la jugulaire offerte sous ses lèvres. Elle était totalement abandonnée dans ses bras et ne tressaillit même pas quand il mordit.

C'est beau !!

quelques expressions me semblent cependant maladroites :

tendis qu’il >> tAndis que.

comme s’il l’évitait >> plutot "comme si il", non?

Il ouvrit la porte, elle le suivi à l’intérieur, posa son casque sur le fauteuil pendant qu’il fermait à clé, et elle se sentait effrayée et de plus en plus en colère. >> je découperais plutot ainsi : Il ouvrit la porte. Elle le suivit à l'intérieur [...] fermait à clef. Elle se sentait effrayée (...).

Il recula vers l’opposé du salon >> euh.. "opposé" n'étant pas un substantif, mais un adjectif il te faut préciser : coin, côté, mur....

Il la regarda enfin et ses yeux étaient si noirs, >> Fais deux phrases. Enlève le Et. Des phrases courtes conviendrons mieux à l'ambiance tendue du récit.

Sa voie semblait faite de glace. >> sa voiX (faute d'inattention je pense, n'est-ce pas?)



euh... diner time.. je continue plus tard. :p

Citation :

Tu n’imagine [imagines] pas

Citation :

Je ne suis pas sûre[sûr] d’être capable de résister, et tu me provoques… »

Citation :

Je sais que je peux perdre une quantité certaine de sang sans que cela ne m’affecte trop, dit-elle.

Citation :

Je n’aime pas l’idée que tu souffre[souffres] à cause de moi.

C'est gentil tout plein de vouloir me faire plaisir... et, tu y réussis pleinement,
ça y est, je suis complètement a-croc^^
vivement la suite, rainette

Alors pour une fois je vais aller à l'encontre de mes camarades. Tu en fais trop et cela m'ennuie. Les premières lignes semblent être une répétition sans fin. Il est en colère on a compris dès la première phrase. Inutile dans faire trois tonnes.

Si tu pouvais poster les textes à la suite ce serait nettement plus pratique pour te lire.

Je ne suis pas fan (j'ai lu tes deux textes) Le mélange beverly hills, entretien avec un vampire, et du truc de la fille amoureuse d'un vampire et c'est pas de buffy que je parle, ne me conviens vraiment pas. Le filon de ce genre d'histoires est déjà bien exploité, difficile de faire dans l'originalité.

Sinon j'ai eu le même sentiment qu'evahe, je trouve que ton extrait est trop répétitif dans l'ensemble.

Bon courage pour la suite.

kalystah a écrit:

comme s’il l’évitait >> plutot "comme si il", non?

La forme "si il" est mieux appréciée en "s'il", bien que grammaticalement les deux formes soient correctes. "S'il" est juste un peu plus moderne

Tu développes les sentiments, on se sent plonger dans l'action. J'aime bien l'idée du vampire qui ne peut pas se contrôler, cela met plus de piment à l'histoire.

Je suis un peu déçu par ce deuxième post.
Comme evahe je pense que toute la 1ère partie (jusqu'à ce qu'il l'embrasse) aurait pu s'écrire en un dizaine de lignes, mais je sais que quelquefois on se laisse entraîner par sa propre pensée.

Rien à dire sur l'écriture

Iron a écrit:

"S'il" est juste un peu plus moderne

serait-il en train de me traiter de vieille??

Oh ! qui pourrait te traiter de vieille ?

kalystah a écrit:

Iron a écrit:

"S'il" est juste un peu plus moderne

serait-il en train de me traiter de vieille??

Je disais juste que.... m'enfin.... Mais....

*kiss*
t'inquiète, va j'ai conscience d'être déjà d'une autre génération. ça ne me gène pas, j'aime mon âge et ce qui va avec. (mari, enfant, sagesse.. hum).

Rho... vous avez de la chance que je soit pas modo... croyable tout ce flood, ou que j'aille y en a.

Pour pas flooder : Rainette : je serais pas objectif, ce genre d'histoire c'est vraiment pas mon style, mais en gros je m'approcherais de l'avais de sombretoile

Tout le monde ne peut pas aimer les vampires...
Dans l'ensemble je suis assez d'accord, moi aussi je me trouve un peu répétitive parfois et j'ai un peu de mal à me corriger. C'est pas toujours évident de traduire en texte ordonné les images que j'ai dans la tête.
Que viens faire Beverly Hills là dedans? (j'ai toujours détesté cette série soit dit en passant)
Alors on va dire que les longueurs permettent de faire monter l'intensité avant la chute, et aussi de faire saisir l'intensité d'une colère de vampire, hors de commun avec celle d'un bête humain.

C'était ton premier texte qui le faisait penser à Beverly hills. Mais je suis bizarre comme gars, donc t'inquiète pas.

Je te conseille de retravailler cette partie de texte, car à mon avis les longueurs ne font pas vraiment monter l'intensité, bien au contraire. Mais cela n'engage que moi.

Alors on va dire que les longueurs permettent de faire monter l'intensité avant la chute, et aussi de faire saisir l'intensité d'une colère de vampire, hors de commun avec celle d'un bête humain." Je n'ai ressenti aucun crescendo. la colère est un sentiment très fort. Si tu dis il est en colère cela n'a aucun poids il faut que tu décrives ce que ressent ton personnage.

C'est plutôt ce que ressentait cette pauvre humaine devant cette colère froide, qui m'interessait.

On comprend encore moins ce que elle ressent...

Bon, d'accord, j'ai rien dit.

Voilà, j'ai fait quelques corrections...
J'ai vraiment du mal à raccourcir le début, je décris la scène telle qu'elle se déroule dans ma tête et je ne vois pas trop comment faire autrement.

Rainette, tu mets le doigt sur un problème de beaucoup d'écrivains. On a souvent un film qui se déroule dans la tête et c'est difficile de transcrire les images en phrases. Imagine tous les commentaires dans un script pour un film. L'ambiance et donc le ton que tu donnes à ton texte et souvent créé par l'atmosphère général. Dans une scène le plus souvent tu remarqueras que les auteurs abordent surtout un point de vue. Dan,s fascination c'est clairement celui de la jeune fille et on ne sait pas trop ce que pense Edward. Du coup c'est elle qui interprète ce que pense ou ressent Edward.
Alors pour ce qui est du reste de ton texte : brillait doucement c'est antinomique. Luisait doucement pourrait être une solution. Essaye de ne pas mettre le sujet en premier exemple : Pour une fois, il était en avance.
Souvent plus court c'est mieux exemple :
lorsqu’il lui tendit son casque brusquement, sans un mot.
La formule en ant comme tu dis et le participe présent.
Elle frissonna en enfilant rapidement le casque et en montant derrière lui, Deux d'un coup c'est très lourd. hakkrat dirait même que c'est mieux de les éviter tout court.
avait l’air sombre de toute façon, mais ce soir... avait l’air furieux. " alors il a l'air sombre ou furieux?
Il ne lui adressa pas un mot pendant qu’ils montaient l’escalier vers l’appartement, mais elle le sentait tendu " ton mais n'est pas approprié car c'est justement parce qu'il est tendu qu'il ne lui adresse pas un mot...

Comme tu vois, beaucoup de travail...
Bon courage.

Merci...
Ah oui, le participe présent, il me semblait bien. (c'est vraiment loin les cours de grammaire ).