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 A coeur perdu (Mep')

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MessageSujet: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 14:24

En espérant être au bon endroit pour mon histoire. Voilà donc le chapitre 1 :

A COEUR PERDU
DESILLUSION
Selon Emilie

Chapitre 1


J’observais les empreintes laissées dans le sable mouillés. Il y a quelques mois, ces empreintes auraient pu être les miennes, les nôtres. Mais aujourd’hui, c’était seule que je me promenais sur cette plage. Revenir dans ce lieu si mystérieux, qui m’avait tant apporté l’année précédente, avait fait rejaillir de nombreux souvenir en moi. Nous avions vécu notre amour ici, et je sentais de nouveau cette passion m’envahir. Je ne passais une journée sans penser à lui. Après tout ce qu’il m’avait fait, je ne pouvais m’empêcher de le considérer toujours comme l’amour de ma vie. Ici tout me paraissait tellement réel, tout ce que nous avions vécu paraissait tellement vrai. J’arrivais même à retrouver son petit parfum sucré ici. Ses bras, je les sentais encore contre moi et ses lèvres n’avaient jamais quitté ma bouche. Seul mon cœur était touché, percé à vie. Son rire discret, sa voix mielleuse, je l’entendais toujours au creux de mon oreille, me soufflant quelques gentillesses ...

C’était un samedi, précisément le samedi 14 juillet 2008, que nous nous sommes rencontrés sur les plages Normandes. Depuis mes 5 ans, je passais chaque été ici, à Honfleur. Mais arrivée à l’adolescence, je n’arrivais plus à trouver en Honfleur ce côté si charmant et attrayant qui me plaisait tant à l’époque. Je m’isolais souvent sur la plage d’Honfleur, le seul endroit qui réussissait encore à me séduire, surement par ce côté si mystérieux qui l’envahissait.
Ce jour-là, le ciel était gris, et le vent soufflait par rafale. La pluie, le vent, ça ne m’avait jamais vraiment dérangée. J’étais habituée au mauvais temps, et une pluie me faisait plus de bien qu’un beau soleil. Par ce temps-là, les touristes privilégiaient les terrasses abritées, et la plage était plus tranquille. Un couple, avec leur nouveau né dans les bras, profitait du paysage. Et au loin, dans la mer agitée, un groupe de jeune se baignait. La mer était agitée, et se baigner par un temps pareil n’était pas très prudent. Mais je préférai profiter du paysage plutôt que de m’inquiéter pour ses jeunes. Moi aussi je les avais vécus ces moments de folie, d’allégresse : il m’était souvent arrivé de sortir lors de tempête, avec mon père, et de surfer sur les vagues. Nous jouions pendant des heures, portés au rythme des vagues. Mais le divorce de mes parents, alors que je n’avais que 10 ans, me précipita dans cet état de solitude et de tristesse que je revis aujourd’hui.
De grosses gouttes commencèrent à tomber. La famille battit en retraite tout de suite, protégeant leur tendre petit de la pluie, et les jeunes sortirent de l’eau en courant vers leur serviette. C’était tout à fait le genre de jeune à venir ici, à Honfleur, pour faire la fête et s’amuser, et non pour profiter des ballades, et du cadre fantastique qu’offre la Normandie. Ne prenant même pas le temps de se rhabiller, ils partirent, leur affaire sous le bras, en quête d’un abris le temps de l’averse. Un des garçons, en passant à côté de moi, me regarda bizarrement. Sûrement devait-il se demander ce qu’une jeune fille comme moi faisait ici, à rester sous la pluie, seule. Mais il ne prit pas le temps de s’attarder plus sur moi, et parti en compagnie de ses amis. Et comme à mon habitude, j’errais seule sur la plage. Un seul regard échangé avec cet inconnu m’avait suffit. Chacun de ses traits, son sourire, son regard insistant, tout était resté gravé en moi. Je n’étais pas du genre à m’attarder autant que ça sur une personne, mais je ne saurais expliquer pourquoi, ce jeune homme inondait désormais mes pensés. La pluie cessa enfin, et ce n’est qu’à ce moment que je décidai de rentrer chez moi. Sur le chemin du retour, je recroisai cette bande de jeune, et le garçon qui avait occupé mon esprit durant cette averse me regarda avec encore plus d’insistance que la première fois. Même lorsque je les eus dépassés, je le sentais me suivre du regard. Et ce n’est que lorsque l’un de ces copains le rappela, qu’il se détourna, à contre cœur.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 16:23

Citation :
Mais aujourd’hui, c’était seule que je me promenais sur cette plage.

Aujourd’hui = présent : Mais aujourd’hui c’est seule que je me promène sur cette plage.
Si tu veux garder le passé, il faut dire : Ce jour-là

Des répétitions ! et quelques fautes
Il faudrait harmoniser les temps des verbes.

Pour le fond : attendons la suite ! le début est bon
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 17:13

D'accord merci, j'vais changer ces quelques trucs. Qu'entends tu pas harmoniser le temps des verbes ?
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 17:26

Soit tu prends le présent, passé composé pour le passé du présent et le futur

ce choix rend l'écrit plus actuel

Soit tu prends le temps de la narration, imparfait, passé simple, plus-que-parfait pour le passé de l'imparfait et le futur.

Ce choix narre l'action passée d'une histoire.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 17:56

Oké ben je vais opter pour le deuxième choix, faudra que je revois un peu toutes mes 50 pages alors (génial !).

En attendant, je mets la suite :

Le lendemain, le même rituel s’imposa à moi : en début d’après midi, je me rendis à la plage, m’allongeai sur le sable, et laissa vagabonder mes pensés. Je revis les mêmes adolescents que la veille, toujours en train de jacasser et parler fort. Ma tranquillité était dérangée, mais bizarrement, je me surpris à éprouver du plaisir d’entendre leur voix. Quelle pouvait être la sienne ? Grave ou plus douce ? Etait-il encore dans l’âge où la voix tangue entre celle de l’homme et celle de l’adolescent ?
Cette rencontre dura pendant 5 jours, sans qu’aucun de nous ne se décida à aller vers l’autre. Il n’y avait entre nous que de simple échange de regards, et parfois de timide sourire illuminait son visage. J’attendais désormais ma promenade sur la plage avec impatience. C’était comme si nous communiquions secrètement, par de simple coup d’œil discret.
Le 6ème jours de notre rencontre, il parlait avec ses amis d’une fête organisée sur la plage le soir-même. J’arrivais maintenant à isoler sa voix de celle du reste du groupe : un voix douce, presque comme un murmure. Son rire était comme une douce chanson pour moi. Allongée sur le sable, il me berçait et m’emplissait d’une joie que je ne saurai expliquer. Intérieurement, je me sentais si proche de lui, comme si je riais avec lui.
Un visage se dessinait tout à coup parmi les nuages. Je me redressai et lui fis face. C’était la première fois que je me trouvais si proche de lui. Je ne pouvais détacher mon regard de ses yeux si sombres.
« Salut, me dit-il d’un ton enjoué.
- Euh salut, le répondis-je timidement.
- Ca fait plusieurs jours qu’on se croise ici, je sais pas si t’es du coin, mais bon, mes potes et moi on fait une fête sur la plage ce soir, si ça te dit, tu peux venir ? »
On ne se connaissait absolument pas, et il avait le courage de venir m’inviter à sa fête.
« Je sais pas, faut que je vois avec ma mère. C’est à quelle heure ?
- Ca commence à 20h.
- Bien ... Je demanderai à ma mère si je peux alors. »
Sur un dernier sourire il se détourna, et partit rejoindre ses amis.

A 20h30 j’étais sur la plage. Il y avait déjà beaucoup de monde, et la plupart de ces têtes m’étaient inconnues. Il régnait ce que l’on peut qualifié de « bonne ambiance », sûrement du aux litres d’alcool déjà ingurgités. Je ne comprenais pas ce que j’étais venue faire ici, et pourquoi il m’avait invitée. Après tout nous ne nous connaissions pas, et à part quelques sourires, il n’y avait jamais eu de contact entre nous. Je me retournai pour finalement rentrer chez moi, lorsque je le vis, se tenant juste derrière moi.
« Bonsoir. »
C’était la même voix grave et douce qui m’avait abordée ce matin. Aucun de nous ne dit mot. Nous restâmes à nous observons, les yeux dans les yeux. Nous étions étrangement prêt l’un de l’autre. Les minutes passèrent, et ils restèrent, l’un devant l’autre. Le temps s’était arrêté pour laisser place à cet instant magique. Le jeune garçon, retrouvant une once de réalisme, sortit de sa torpeur, et déclara, en me tendant la main :
« Ca te dirait une ballade sur la plage ? »
Ne sachant quoi répondre, j’hochai stupidement la tête, et pris la main qu’il me tendait amicalement. Il paraissait si sur de lui que je fus surprise de trouver une main moite contre la mienne.
Nous quittions petit à petit le brouhaha de la fête, pour nous en aller plus loin, vers les rochers. Ces rochers nous servirent de fauteuils pour toute la soirée. Cet après-midi, il ne m’avait en fait pas inviter à cette fête sur la plage, mais plutôt à une fête plus intime, une fête où il n’y avait que nous deux, coupés du monde le temps d’une soirée.
C’était la première fois que j’en savais autant sur une personne, tout du moins autant en si peux de temps. Je trouvais ça étrange qu’avant cette soirée, je ne sache même pas son nom, et qu’après, il m’ait dévoilé jusqu’à ses secrets les plus intimes. Edouard avait 19 ans, allant sur ces 20 à la fin de l’année, au mois d’octobre, le 30 précisément. Il était issu d’une famille assez aisée : ses deux parents étaient tous les deux architectes. Ce qui me surpris d’ailleurs : pourquoi des gens si riches viennent passer leur vacance ici ? Question à laquelle il apporta réponse tout de suite : son grand père avait toujours vécu ici, à Honfleur. Et lors de son décès, ses parents avaient hérité de la maison en tant que seul légataire. Edouard avait donc pris la maison pour les vacances, et invité ses amis. Il me parla de chacun d’eux, passant en revue ses plus proches, et ne donnant aucun détails sur les plus effacés. Je buvais ses paroles avec envie, je voulais tout savoir, tout apprendre de lui. Je ne sais pas pourquoi nous étions ainsi attiré l’un par l’autre, mais c’était un fait.
Vers minuit, les couples s’en allaient un par un de la plage, certains plus très à l’aise debout sur leur jambe. Edouard et moi n’avions pas vu le temps passé : cela faisait plus de trois heures que nous parlions ainsi. Il se proposa de me raccompagner jusqu’à chez moi. Nous marchâmes côte à côte tout au long du trajet. Les rochers laissés derrière nous, il y eut une certaine gêne qui s’installa entre nous, comme si toutes nos confidences se retrouvaient maintenant étalées aux yeux de tout le monde. Certaines personnes tournaient d’ailleurs un regard indiscret sur notre passage. La vue troublée par l’alcool, ils ne se souviendraient sûrement même pas de cette vision demain, mais Edouard et moi étions tout de même mal à l’aise. Il me serra un peu plus contre lui, et nous pressâmes un peu le pas.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeJeu 3 Sep 2009 - 10:41

Le lendemain, le même rituel s’imposa à moi : en début d’après midi, je me rendis à la plage, m’allongeai sur le sable, et (laissai) vagabonder mes pensés. Je revis les mêmes adolescents que la veille, toujours en train de jacasser et parler fort. Ma tranquillité était dérangée, mais bizarrement, je me surpris à éprouver du plaisir d’entendre leur voix. Quelle pouvait être la sienne ? Grave ou plus douce ? Etait-il encore dans l’âge où la voix tangue (hésite) entre celle de l’homme et celle de l’adolescent ?
Cette rencontre dura pendant (cinq) jours, sans qu’aucun de nous ne se (décidât) à aller vers l’autre. Il n’y avait entre nous que de simple échange de regards, et parfois de timide sourire illuminait son visage. J’attendais désormais ma promenade sur la plage avec impatience. C’était comme si nous communiquions secrètement, par de simple coup d’œil discret.
Le (sixième) (jour) de notre rencontre, il parlait avec ses amis d’une fête organisée sur la plage le soir même. J’arrivais (à ce moment-là) à isoler sa voix de (celles) du reste du groupe : (une) voix (agréable), presque comme un murmure. Son rire était comme une douce chanson pour moi. Allongée sur le sable, il me berçait et m’emplissait d’une joie que je ne (savais) expliquer. Intérieurement, je me sentais si proche de lui, comme si je riais avec lui.
Un visage se dessinait tout à coup parmi les nuages. Je me redressai et lui fis face. C’était la première fois que je me trouvais si proche de lui. Je ne pouvais détacher mon regard de ses yeux si sombres.
(– Salut !) me dit-il d’un ton enjoué.
- (Euh salut !) (Lui) répondis-je timidement.
- (Cela) fait plusieurs jours (que nous nous croisons ici), je (ne) sais pas si t’es du coin, mais bon, mes potes et moi (nous faisons) une fête sur la plage ce soir, si ça te dit, tu peux (venir.)
(Nous ne nous connaissions) absolument pas, et il avait le courage de venir m’inviter à sa fête.
(– Je ne) sais pas, faut que je vois avec ma mère. (À quelle heure est-ce ?)
- Ca commence à (vingt heures).
- (Bien, je vais demander à ma mère si elle veut)
Sur un dernier sourire (,) il () partit rejoindre ses amis.

(À vingt heures trente,) j’étais sur la plage. Il y avait déjà beaucoup de monde, et la plupart de ces têtes m’étaient inconnues. Il régnait ce que l’on peut (qualifier) de « bonne ambiance », sûrement (dut) aux litres d’alcool déjà ingurgités. Je ne comprenais pas ce que j’étais venue faire ici, et pourquoi il m’avait invitée. Après tout (,) nous ne nous connaissions pas, et à (l’exception de) quelques sourires, il n’y avait jamais eu de contact entre nous. Je (tournai le dos) pour finalement rentrer (à la maison), lorsque je () vis, qu’il se tenait juste derrière moi.
(– Bonsoir !)
C’était la même voix grave et douce qui m’avait abordée (le) matin. Aucun de nous (deux) ne dit mot. Nous restâmes à nous (observer), les yeux dans les yeux. Nous étions étrangement (près) l’un de l’autre. Les minutes passèrent, et (nous restâmes) l’un devant l’autre. Le temps s’était arrêté pour laisser (sa) place à cet instant magique. Le jeune garçon, retrouvant une once de réalisme, sortit de sa torpeur, et déclara () en me tendant la main : « (Une ballade sur la plage te dirait-elle) ? »
Ne sachant quoi répondre, j’hochai stupidement la tête, et pris la main qu’il me tendait amicalement. Il paraissait si (sûr) de lui que je fus surprise de trouver une main moite (dans) la mienne.
Nous (avions quitté) petit à petit le brouhaha de la fête () pour nous en aller plus loin, vers les rochers (qui) nous servirent de fauteuils pour toute la soirée. Cet après-midi, (en fait,) il ne m’avait pas (invitée à une festivité sur) cette () plage, mais plutôt à une fête plus intime, une (rencontre) où il n’y avait que nous deux, coupés du monde le temps d’une soirée.
C’était la première fois que j’en avais su autant sur une personne, tout du moins () en si peux de temps. Je trouvais (cela) étrange qu’avant cette soirée, je ne (susse ou sache) même pas son nom, et qu’après, il (me dévoila) jusqu’à ses secrets les plus intimes. Edouard avait (dix-neuf) ans, allant sur ces (vingt ans) à la fin de l’année, au mois d’octobre, le 30 précisément. Il était issu d’une famille assez aisée : ses deux parents étaient tous les deux architectes. Ce qui me surpris d’ailleurs : pourquoi des gens si riches (venaient-ils) passer (leurs vacances) ici ? Question à laquelle il apporta réponse tout de suite : son (grand-père) avait toujours vécu ici, à Honfleur, ( et,) (après) de son décès, ses parents avaient hérité de la maison en tant que seul légataire. Edouard avait donc pris la maison pour les vacances, et invité ses amis. Il me parla de chacun d’eux, passant en revue (les) plus proches, et ne donnant aucun (détail) sur les plus effacés. Je buvais ses paroles avec envie, je voulais tout savoir, tout apprendre de lui. Je ne sais pas pourquoi nous étions ainsi (attirés) l’un (vers) l’autre, mais c’était (une réalité).
Vers minuit, (un par un,) les couples s’en allaient de la plage, certains, plus très à l’aise debout sur leur jambe. Edouard et moi n’avions pas vu le temps passé : cela faisait plus de trois heures que nous parlions (). Il se proposa de me raccompagner jusqu’à chez moi. Nous marchâmes côte à côte tout au long du trajet. Les rochers laissés derrière nous, il y eut une certaine gêne qui s’installa entre nous, comme si toutes nos confidences se retrouvaient maintenant étalées aux yeux de tout le monde.
(Quel est le lien entre les rochers et la gêne de croire l’étalage de leurs confidences ?)
Certaines personnes tournaient d’ailleurs un regard indiscret sur notre passage. La vue troublée par l’alcool, (demain,) ils ne se souviendraient sûrement même pas de cette vision, mais Edouard et moi étions tout de même mal à l’aise. Il me serra un peu plus contre lui, et nous pressâmes un peu le pas.

(Belle description d’une rencontre amoureuse où les ressentis sont assez bien décrits)
(Entre parenthèses les mots remplacés, déplacés, supprimés ou corrigés)
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeJeu 3 Sep 2009 - 15:56

Merci beaucoup pour cette correction très approfondie Smile. Pour répondre à ta question sur la fin, les rochers c'était un endroit un peu à l'écart de la plage, je connais un peu les plages de normandie, et je sais que des personnes qui se balladent sur les rochers, y'en a pas des masses, encore moins à des heures tardives. Les rochers dans l'histoire, c'est un peu présenté comme un havre, le lieu de refuge d'Edouard et Emilie. Le lieu va d'ailleurs être assez emblématique de leur rencontre amoureuse, et il va revenir assez souvent dans l'histoire.
Mais bref, tout ça pour dire que là dans la scène ils discutent au calme dans leur "cocon", et que d'un coup ils sortent de là, et se rendent compte qu'ils ont passé la soirée ensemble, qu'ils se sont pas séparés, qu'ils étaient presque comme un vrai couple au yeux des autres alors qu'ils ne se connaissent que depuis quelques heures. D'où ce malaise. Histoire d'éclaicir un peu, je pourrais détaillé plus les pensées d'Emilie sur ce sujet ?

Autre chose que j'ai vu que tu as corrigé, c'est dans les dialogues. C'est bien que tu m'aies reprise sur la ponctuation, j'en avais besoin ^^. Et je me demande, normalement dans un discours c'est pas guillement ouvrant - tiret - tiret ... - guillement fermant ?
Et une autre chose, je n'aime pas vraiment la façon dont tu as changé les mots dans les phrases. Je sais que je fais des fautes de français, mais il faut pas oublier que c'est des jeunes qui parlent, donc est-ce vraiment gênant si je laisse comme je l'avais écrit ?

Et en relisant j'ai vu aussi une faute sur un verbe, faudra que je me relise à la fin.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeJeu 3 Sep 2009 - 16:20

Pour les rochers j'avais compris, mais j'ai trouvé que le ressenti avait été sommairement exprimé alors qu'il méritait mieux.

Le tiret long est la marque du dialogue.
- Je vais le dire.
les guillemets sont les citations :
Elilie lui dit : "les rochers sont hauts"

Pour les dialogues :
C'est ton choix d'écrire avec les mots qui correspondent aux personnages, mais garde en mémoire le risque que le lecteur ne comprenne pas ou mal.

De toutes les façons c'est ton écrit, je te donne un avis, mais tu n'es pas obligée de suivre mes propositions.

En final, il faudra que je relise encore une fois, car j'ai sûrement loupé des fautes
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeJeu 3 Sep 2009 - 21:25

Pour les fautes, t'en fais pas les corriges pas toute hein !
Et pour le rocher, j'vais revoir ça alors.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeVen 4 Sep 2009 - 18:45

J'ai pas le temps d'écrire avec la reprise des cours, peut être un peu ce week end, à voir, donc en attendant voilà la suite du chapitre 1 :

Les jours passèrent et chaque soir nous nous retrouvions sur la plage, et discutions pendant des heures. A chaque rencontre, nous avions l’impression que le temps s’arrêtait, que plus rien d’autre n’existait. Ces instants de magie, je les attendais chaque jour avec impatience. Avant que l’on se retrouve sur la plage, mon visage s’illuminait déjà d’un large sourire, et la pensée de me retrouver seule avec lui suffisait à faire monter en moins une angoisse nouvelle. Ce sentiment si fort qui naissait en moi m’était encore inconnu. Le cœur battant la chamade, nous retrouvions ce qui était devenu notre rocher, et parlions de tout et de rien. Notre relation tout à fait amicale battait son plein gré. Ce rituel durait pendant deux semaines.

Un soir, je l’attendais impatiemment dans le salon. Il avait pour habitude de venir me chercher entre 20h45 et 21h. Il était 21h et je n’avais toujours pas de nouvelles. J’allais du fauteuil à la fenêtre, mon portable toujours prêt de moi, guettant un quelconque signe de vie. Il arriva finalement, une demi heure plus tard que prévu, mais à ma grande surprise, il n’était pas seul : sa bande d’amis que j’avais longtemps observée de loin sur la plage l’accompagnait. Je sortis tout de même les rejoindre et Edouard me fit les présentations. Amy, la première des filles avec qui je parlais, une irlandaise, me prit tout de suite en amitié : je discutai avec elle durant le chemin menant à la plage. La nuit commençait doucement à tomber, et ses dents d’un blanc éclatant venaient illuminer la scène. Elle était tellement belle, ses longues boucles rousses cascadant sur ses épaules, et ses yeux verts si pétillants. Tout n’était que douceur en elle, et lorsqu’elle adressait un grand sourire à Edouard je ressentais un léger pincement au cœur accompagné d’une moue boudeuse. Moue qu’Alexandre, meilleur ami d’Edouard et blagueur dans l’âme, s’empressait de remarquer et de commenter.
« Enfin Amy, laisses-en un bout pour Emilie, sinon Edouard va te croquer toute cru avant même qu’elle n’ait pu faire le moindre geste ».
Réplique qui ne faisait qu’aggraver mon malaise.
Les autres amis d’Edouard étaient plus effacés mais tout aussi sympathiques. Peu à peu, mon appréhension et ma timidité naturelle se dissipèrent, et je ris de bon cœur avec eux. Lorsque la nuit fut complètement tombée, vers 22h30, Edouard nous proposa de terminer la soirée chez lui, dans la maison de son grand père au bord de la plage.
La maison, ou plutôt devrais-je dire la villa, s’étendait sur plusieurs centaines de mètres carrés. La demeure se dressait en haut de la falaise et offrait une vue sensationnelle sur la plage.
Alors que tout le monde vaquait à diverses occupations dans la maison, je fis le tour du jardin, comme attirée par cette vue imprenable. Cette tellement reposant de se retrouver dans un endroit si pur. J’éprouvais la même sensation lorsque je me trouvais sur le rocher, notre rocher. Du haut de la falaise, et à l’abri des lampadaires de la ville, le ciel était peuplé de milliers d’étoiles. Pour la première fois, je vis même une étoile filante. Sans trop savoir pourquoi, mon vœu se dirigea instinctivement vers Edouard.
La nuit était fraîche, et dans mon empressement de retrouver Edouard et ses amis, j’en avais oublié ma veste. Mais la contemplation de ce ciel était plus forte que ce froid qui m’envahissait, et je restai avec le même ébahissement devant la splendeur de la nuit. Tout à coup, je sentis des bras prendre place autour de ma taille. Je n’eus même pas besoin de me retourner pour reconnaître les bras d’Edouard. Son odeur sucrée me chatouilla les narines. Son corps encore tout chaud me réchauffa. Il se pencha et me murmura dans l’oreille :
« La vue te plait Emilie ?
- La vue est magnifique je n’ai jamais rien d’aussi beau, je ne savais même pas qu’il y avait autant d’étoiles dans le ciel ».
Cette réponse si stupide valu un petit sourire à Edouard. Cette approche si directe ... Jamais il n’avait osé me toucher ainsi, les seuls contacts qui nous ayons eut se limitaient à ma main dans la sienne. Tout ça me rendait nerveuse. J’avais maintenant étrangement chaud, mes mains étaient moites, et ma bouche sèche. Mais Edouard paraissait le plus à l’aise du monde, resserrant même ses bras autour de moi. Sentant ma surprise et mon trouble quant à cette approche, il me dit :
« Ca doit te faire bizarre que j’arrive comme ça, et te prenne ainsi. – il marqua une pause, cherchant ces mots – Tu sais Emilie, je rêve depuis longtemps de te prendre ainsi ... »
Mon pouls s’accéléra, et je sentais dans mon dos le cœur d’Edouard battre au moins aussi fort que le mien. Je me dégageai doucement de son étreinte pour lui faire face.
« Edouard, je ... »

Et hop un peu de suspens sur la fin Smile
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 10:20

Les jours passèrent et chaque soir nous nous retrouvions sur la plage, et discutions pendant des heures. A chaque rencontre, nous avions l’impression que le temps s’arrêtait, que plus rien d’autre n’existait. Ces instants de magie, je les attendais chaque jour avec impatience. Avant que l’on se retrouve sur la plage, mon visage s’illuminait déjà d’un large sourire, et la pensée de me retrouver seule avec lui suffisait à faire monter en moins une angoisse nouvelle. Ce sentiment si fort qui naissait en moi m’était encore inconnu. Le cœur battant la chamade, nous retrouvions ce qui était devenu notre rocher, et parlions de tout et de rien. Notre relation tout à fait amicale battait son plein gré. Ce rituel durait pendant deux semaines.

Un soir, je l’attendais impatiemment dans le salon. Il avait pour habitude de venir me chercher entre (vingt heures quarante-cinq) et (vingt et une heures). Il était (vingt et une heures) et je n’avais toujours pas de nouvelles. J’allais du fauteuil à la fenêtre, mon portable toujours (près) de moi, guettant un quelconque signe de vie. Il arriva finalement, une (demi-heure) plus tard que prévu, mais (,) à ma grande surprise, il n’était pas seul : sa bande d’amis que j’avais longtemps observée de loin sur la plage l’accompagnait. Je sortis tout de même les rejoindre et Edouard me fit les présentations. Amy, la première des filles (qui me parla), une irlandaise, me prit tout de suite en amitié (et,) je discutais avec elle (tout au long du) chemin menant à la plage. La nuit commençait doucement à tomber, et ses dents d’un blanc éclatant venaient illuminer la scène. (Excessif) Elle était tellement belle, ses longues boucles rousses (coulant en cascade) cascadant sur ses épaules, () ses yeux verts () (pétillaient), et) tout n’était que douceur en elle. Lorsqu’elle (adressa) un grand sourire à Edouard (,) je ressentis un léger pincement au cœur accompagné d’une moue boudeuse. (Grimace) qu’Alexandre, meilleur ami d’Edouard et blagueur dans l’âme, (s’empressa) de remarquer et de commenter.
(– Enfin (,) Amy !) Laisses-en un bout pour Emilie, sinon Edouard va te croquer toute (crue) avant même qu’elle (puisse) faire le moindre geste ; réplique (,) qui ne (fit) qu’aggraver mon malaise.
Les autres amis d’Edouard étaient plus effacés (,) mais tout aussi (sympathique). Peu à peu, mon appréhension et ma timidité naturelle se dissipèrent (; je ris) de bon cœur avec eux. Lorsque la nuit fut complètement tombée, vers (vingt-deux heures trente), Edouard nous proposa de terminer la soirée chez () son (grand-père) au bord de la plage.
La maison, ou plutôt devrais-je dire la villa, s’étendait sur plusieurs centaines de mètres carrés. La demeure se dressait en haut de la falaise et offrait une vue sensationnelle sur la plage.
Alors que tout le monde vaquait à diverses occupations dans la maison, je fis le tour du jardin, comme attirée par cette vue imprenable. (C’était) tellement reposant de se retrouver dans un endroit si pur. J’éprouvais la même sensation lorsque je me trouvais sur le (rocher ; notre rocher.) Du haut de la falaise, et à l’abri des lampadaires de la ville, le ciel était peuplé de milliers d’étoiles. Pour la première fois (de ma vie, de la nuit ?), je vis même une étoile filante. Sans trop savoir pourquoi, mon vœu se dirigea instinctivement vers Edouard. (Mal dit, je fis instinctivement un vœu qui concernait Edouard)
La nuit était fraîche, et dans (la précipitation de mon départ pour) mon empressement (à) retrouver Edouard et ses amis, j’en avais oublié ma veste. Mais la contemplation (du) ciel était plus forte que ce froid qui m’envahissait, et je (restais) avec le même ébahissement devant la splendeur de la nuit. Tout à coup, je sentis des (bras m’enlacer la) taille. Je n’eus même pas besoin de me retourner pour reconnaître (ceux) d’Edouard. Son odeur sucrée me chatouilla les narines. Son corps () () me réchauffa. Il se pencha et me murmura (à) l’oreille :
– La vue te (plait-elle) Emilie ?
– La vue est magnifique (,) je n’ai jamais rien (vu) d’aussi beau, je ne savais même pas qu’il y (eût) autant d’étoiles dans le ciel ».
Cette réponse si stupide (me valut) un petit sourire d’Edouard. Cette approche si directe, jamais, il n’avait osé me toucher ainsi, (jusqu’à présent) les seuls contacts (que) nous ayons (eus) se limitaient à ma main dans la sienne. Tout (cela) me rendait nerveuse. J’avais (à ce moment-là) étrangement chaud, mes mains étaient moites, et ma bouche sèche. Mais Edouard paraissait le plus à l’aise du monde, resserrant même ses bras autour de moi. Sentant ma surprise et mon trouble quant à cette approche, il me dit :
(– Ca doit te faire bizarre que j’arrive comme ça, et te prenne ainsi.
Il marqua une pause pour chercher ses mots.
– Tu sais Emilie, je rêve depuis longtemps de te (tenir) ainsi.)
Mon pouls (s’accélérais), et je sentais dans mon dos le cœur d’Edouard battre au moins aussi fort que le mien. Je me dégageai doucement de son étreinte pour lui faire face.
– Edouard, je ...

Belle description du ressenti d’une fille amoureuse et de la beauté de la nature. Je trouve que tu as bien réussi à peindre l’atmosphère par petites touches variées. En lisant on se trouve avec eux, bravo !
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 10:44

J'ai bien tout lu, merci une nouvelle fois pour ton aide, je trouve juste dommage qu'à certains endroit tu remplaces la virgule par le point virgule. Ce dernier donne une pause trop importante dans les phrases, et ça casse le rythme à mon avis. Mais merci Smile

Voilà la suite :

Il n’y eut jamais de fin à ce « je ». Edouard me prit de ses mains douces, approcha ses lèvres des miennes, et entama un premier baiser. Ses lèvres mielleuses emprisonnèrent les miennes. Mais mon embarras prit le dessus, et je me détachai bien vite de lui. Mon regard se perdit dans le sien. J’y lisais toute la tendresse du monde, mais aussi un peu de tristesse, de regret à cause de ce qu’il venait de faire. Le temps passa et nous nous regardâmes ainsi, sans bouger. Des milliers de questions se bousculaient dans ma tête : ce baiser, que signifiait-il ? Pourquoi ce soir ? Un rapport avec ses amis ? Edouard quitta en fin de compte mon regard, baissa la tête, dépité. Il allait s’en aller. Je balayai toutes mes interrogations et pris Edouard par le bras. Il voulut parler, s’excuser pour ce qui venait de se passer, mais je n’avais désormais plus qu’une envie : revivre la magie qui nous avait unis. Je posai un doigt sur sa bouche pour lui faire comprendre que les paroles ne serviraient à rien. Son regard brilla d’une nouvelle étincelle. Nous nous rapprochâmes doucement l’un de l’autre, ses bras retrouvant ma taille, et mes lèvres s’accrochant de nouveau aux siennes. Nos souffles se mélangèrent, nous ne formions plus qu’un. Ce baiser à la fois tendre et passionné, dura longtemps. Les seules fois où nos lèvres se séparaient étaient pour reprendre notre souffle.
Après un certain temps, plusieurs minutes il me sembla, nous nous lâchâmes enfin, le visage empreint d’une nouvelle jovialité. Encore incertaine et un peu honteuse dans ses bras, ma première réaction fut de baisser la tête et mes joues, déjà rougies de froids, virèrent au cramoisi. Le rire cristallin d’Edouard devant ma timidité évidente déchira le silence de la nuit. Il me prit par le menton, me redressant la tête, et m’embrassa le bout du nez.
« Mais tu es glacée ! Rentrons, tu vas prendre froid. »
Je ne me le fis pas dire deux fois, car en effet je frissonnai de froid. Lorsque nous rentrâmes dans la maison, bras dessus dessous, les amis d’Edouard vaquèrent distraitement à diverses occupations. Ils devaient sûrement nous avoir observé dans le jardin. Edouard me conduisit à la cuisine, et m’installa au comptoir. Il se mit ensuite à me préparer un chocolat chaud. Alexandre, un livre à la main, se dirigea vers Edouard et lui tapa simplement dans le dos. Il lui chuchota également quelque chose dans l’oreille, mais j’étais trop loin pour comprendre ce qu’il disait.
Le chocolat chaud d’Edouard me fit le plus grand bien. Je n’en avais jamais bu d’aussi bon. Edouard m’apprit qu’il mettait un peu de cannelle pour rajouter du goût. Même s’il ne le savait pas, j’adorais la cannelle. Mais je n’avais jamais eu l’idée d’en mettre dans mon chocolat chaud.
Tout le temps que je bus la boisson, Edouard avait pris place à mes côtés et me contempla en train de boire. Il avait ce regard si bienveillant, et je lui fis de temps à autre un sourire pour lui faire comprendre que c’était bon et que ça me faisait du bien. Je savais qu’il comprenait tous mes regards, nous avions assez communiqué du regard au début de notre « relation » pour qu’il les connaisse tous.
Le chocolat chaud finit, un coup d’œil à ma montre me fit reprendre le cour de la réalité : il était minuit passé et je n’étais toujours pas rentrée.
« Oh m***e, Edouard, j’ai pas vu le temps passé »
Se penchant pour voir l’heure à ma montre, il constata malheureusement qu’il était tard.
« Tu veux rester dormir ici ?
- La proposition est alléchante, mais j’ai bien peur que ma mère ne soit pas de cet avis. Elle va déjà me passer un savon pour rentrer si tard.
- Oui je comprends. Je vais te ramener. »
Joignant le geste à la parole, je saluai tout le monde, et m’en allai accompagnée d’Edouard. Amy m’avait fait un drôle de clin d’œil lorsque je l’avais saluée. Décidemment, il n’avait vraiment rien manqué de nos embrassades.
Une fois quitté la chaleur de la maison, mes mains redevinrent bientôt aussi froides que du marbre, et mes frissons me reprirent. Toujours aussi attentif, Edouard me tendit sa veste, et me serra un peu plus contre lui.
« Je n’ai pas froid, prends la, tu en as plus besoin.
- Merci, répondis-je en enfilant la veste.
- La soirée t’a-t-elle plu ? demanda Edouard après un long silence.
- Ce fut la meilleure soirée de ma vie » soufflais-je dans un murmure à peine audible.
J’avais gardé les yeux rivés sur mes pieds pour ne pas qu’Edouard constate une nouvelle fois ma gêne. Le chemin me parut bien plus court que d’habitude. En moins de deux nous étions devant la porte de ma maison.
« Bon et bien au revoir Edouard, à demain ».
Je me tournai vers la porte et cherchait déjà dans mes poches les clés. Dans un profond soupir, Edouard m’attira vers lui et protesta avec un grand sourire :
« Pourquoi faut-il toujours que ce soit moi qui fasse tout ? »
Il entama un nouveau baiser, toujours empreint de la même tendresse. Mais ce baiser fut plus court, Edouard ayant conscience qu’il se faisait tard. Il me lâcha donc et j’entrai dans la maison le plus discrètement et silencieusement possible.

Comment peut-on imaginer ce qui va arriver après des instants si féeriques, si magiques ? Comment peut-on croire que tout va cesser du jour au lendemain ? Comment peut-on penser que notre relation naissante en restera là ? Chaque jour mon cœur pleure cette absence, et je me couche les yeux rougis de tristesse, de grosses larmes roulant sur mes joues.

Je n’avais que peu dormi après cette soirée plus que troublante. Les même questions revenaient inlassablement à mon esprit : que signifiait tout ça ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi avec ses amis ? Y allait-il y avoir une suite à tout ça ? Mais la plus importante des questions restait m’aimait-il ? Ce baiser, cette soirée avait renforcé ce sentiment inconnu qui naissait en moi, et j’avais enfin réussi à l’identifier : l’amour. Mon cœur faisait de grands bons à l’évocation de ce mot. Je jouissais désormais d’une toute nouvelle joie de vivre, comme si j’avais maintenant une raison de me lever le matin. Je finis tout de même par m’endormir après des heures à me torturer l’esprit à propos de cette soirée.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 16:08

Bon, j'ai tout lu et j'ai bien aimé Smile mais bon ce genre ne plaira pas à tout le monde c'est sûr, et plutôt aux jeunes filles ! Smile (si je puis me permettre).

C'est marrant, parce que pour l'instant, l'histoire est super-classique mais bon, malgré les quelques maladresses c'est bien raconté, et on attend la suite impatiamment.

Moi qui trouve qu'il y a pas assez d'histoires d'amour dans les bouquins de fantasy, j'ai plus qu'à me rendre sur ce topic !

Au fait, question qui vient naturellement après la lecture du texte : l'inspiration d'une telle histoire te vient-elle malgré tout de faits réellement vécus (je dis ça après avoir vu ton age sur le profil bien sûr Smile) ?
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 16:19

Tout le monde me pose cette question, c'est marrant. Ca fait un an que j'écris, j'ai commencé à écrire après avoir été déçu par une personne, mais ce n'est en aucun cas le reflet de ma vie ou d'une partie de ma vie. 100% immaginé Smile

Et j'ai bien conscience que ça ne plaira pas à tout le monde, mais si je peux au moins transporté quelques personnes, ça me satisfait déjà beaucoup Smile
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 17:57

Okay. Les deux réponses m'auraient convenu. Celle ci sous entend qu'il va se passer des choses marrantes après ! Smile (oui, il va bien y avoir un élément perturbateur Smile...)

En attendant la suite Smile.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 18:08

Il n’y eut jamais de fin à ce « je ». Edouard me prit (dans) ses mains douces, approcha ses lèvres des miennes, et (me donna) un premier baiser. Ses lèvres mielleuses emprisonnèrent (ma bouche) (,) mais mon embarras prit le dessus et (,) je me détachai bien vite de lui. Mon regard se perdit dans (ses yeux). J’y lisais toute la tendresse du monde, mais aussi un peu de tristesse, de (regrets) à cause de ce qu’il venait de faire. Le temps passa et nous nous regardâmes ainsi, sans bouger. Des milliers de questions se bousculaient dans ma tête : ce baiser, que signifiait-il ? Pourquoi ce soir ? Est-ce qu’il y avait) un rapport avec ses amis ? En fin de compte, Edouard quitta mon regard, (et) dépité, baissa la tête. Il allait s’en aller. Je balayai toutes mes interrogations et pris Edouard par le bras. Il voulut parler, s’excuser pour ce qui venait de se passer, mais je n’avais désormais plus qu’une envie : revivre la magie qui nous avait unis. Je posai un doigt sur sa bouche pour lui faire comprendre que les paroles ne serviraient à rien. Son regard brilla d’une nouvelle étincelle. Nous nous rapprochâmes doucement l’un de l’autre, ses bras retrouvant ma taille, et mes lèvres s’accrochant de nouveau aux (siennes, nos) souffles se mélangèrent, nous ne formions plus qu’un. Ce baiser (,) à la fois tendre et passionné, dura longtemps. Les seules fois où nos lèvres se séparaient étaient pour reprendre notre souffle.
Après un certain temps, () (plusieurs minutes), nous nous lâchâmes enfin, le visage empreint d’une nouvelle jovialité. Encore incertaine et un peu honteuse dans ses bras, ma première réaction fut de baisser la tête et (,) mes joues () déjà rougies de froids () virèrent au cramoisi. Le rire cristallin d’Edouard devant ma timidité évidente déchira le silence de la nuit. Il me prit par le menton, me redressant la tête, et m’embrassa le bout du nez.
(– Mais tu es glacée ! Rentrons, tu vas prendre froid.)
Je ne me fis pas (prier) deux fois, () en effet (,) je frissonnai de froid. Lorsque nous rentrâmes dans la maison, bras dessus dessous, les amis d’Edouard vaquèrent distraitement à diverses occupations. Ils devaient sûrement nous avoir (observés) dans le jardin. Edouard me conduisit à la cuisine, et m’installa au comptoir. Il se mit ensuite à me préparer un chocolat chaud. Alexandre, un livre à la main, se dirigea vers Edouard et lui tapa simplement dans le dos. Il lui chuchota également quelque chose dans l’oreille, mais j’étais trop loin pour comprendre ce (qu’ils se disaient.)
(La boisson chaude) d’Edouard me (produisit) le plus grand bien. Je n’en avais jamais bu d’aussi bon. Edouard m’apprit qu’il mettait un peu de cannelle pour (agrémenter le) goût. Même s’il ne le savait pas, j’adorais (cette saveur), mais je n’avais jamais eu l’idée d’en mettre dans mon chocolat chaud.
(Pendant) tout le temps que je (buvais) (), Edouard avait pris place à mes côtés et me (contemplait) en train de boire. Il avait (le) regard si bienveillant (que) je lui fis de temps à autre un sourire pour lui faire comprendre que c’était bon et que ça me faisait du bien. Je savais qu’il comprenait tous mes regards, nous avions assez communiqué (avec nos yeux) au début de notre « relation » pour qu’il les (connût) tous.
Le chocolat chaud (fini), un coup d’œil à ma montre me (ramena à) la réalité : il était minuit passé et je n’étais toujours pas rentrée.
– Oh m***e ! Edouard, (je n’ai pas) vu le temps passé.
Se penchant pour (regarder) l’heure à ma montre, il constata malheureusement qu’il était tard.
(– veux-tu rester) dormir ici ?
- La proposition est alléchante, mais j’ai bien peur que ma mère ne soit pas de cet avis. Elle va déjà me passer un savon pour (être) rentrer si tard.
- Oui (,) je comprends. Je vais te ramener. »
Joignant le geste à la parole, je saluai tout le monde, et (je) m’en allai accompagnée (par) Edouard. Amy m’avait fait un () de clin d’œil lorsque je l’avais saluée. Décidemment, il n’avait vraiment rien manqué de nos embrassades.
Une fois quitté la chaleur de la maison, mes mains redevinrent bientôt aussi froides que du marbre, et (les) frissons me reprirent. Toujours aussi attentif, Edouard me tendit sa veste, et me serra un peu plus contre lui.
– Je n’ai pas froid, prends la, tu en as plus besoin (que moi).
- Merci, répondis-je en enfilant (le vêtement chaud).
- La soirée t’a-t-elle plu ? demanda Edouard après un long silence.
- Ce fut la meilleure soirée de ma vie, soufflais-je dans un murmure à peine audible.
J’avais gardé les yeux rivés sur mes pieds pour ne pas qu’Edouard constate une nouvelle fois ma gêne. Le chemin me parut bien plus court que d’habitude. En moins de deux (quoi ? minutes, secondes, heures.) nous étions devant la porte de ma maison.
– Bon, Eh bien, au revoir Edouard ! À demain.
Je me tournai vers la porte et cherchai déjà dans mes poches les clés. Dans un profond soupir, Edouard m’attira vers lui et protesta avec un grand sourire.
– Pourquoi faut-il toujours que ce soit moi qui fasse tout ?
Il (le donna) un nouveau baiser, toujours empreint de la même tendresse. Mais ce baiser fut plus court, Edouard ayant conscience qu’il se faisait tard. Il me lâcha donc et j’entrai dans la maison le plus discrètement et silencieusement possible.

Comment (pouvais-je) imaginer ce qui (allait m’arriver) après des instants si féeriques (et) si magiques ? Comment (pouvais-je) croire que tout (cesserait) du jour au lendemain ? Comment (pouvais-je) penser que notre relation naissante en restera là ? Chaque jour mon cœur (pleurait) cette absence, et je me couchais les yeux rougis de tristesse, (avec des) grosses larmes (qui roulaient) sur mes joues.

Je n’avais (très) peu dormi après cette soirée plus que troublante. Les (mêmes) questions revenaient inlassablement à mon esprit : (qu’est-ce que tout cela signifiait) ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi avec ses amis ? Y allait-il y avoir une suite (à cette aventure) ? Mais la plus importante des questions (restait : m’aimait-il ?) Ce baiser, cette soirée avait renforcé ce sentiment inconnu qui (naquit) en moi, et j’avais enfin réussi à l’identifier : l’amour. Mon cœur (palpitait) à l’évocation de ce mot. Je jouissais désormais d’une toute nouvelle joie de vivre, comme si j’avais maintenant une raison de me lever le matin. Je finis tout de même par m’endormir après des heures à me torturer l’esprit à propos de cette soirée.

J’aime bien l’histoire des premiers émois amoureux. Il y a encore des phrases à retravailler.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 18:20

D'accord merci Smile. Si il y a des phrases qui te semblent mal dites, tu peux les mettre en gras si tu veux, j'essayerai peut être de les tourner autrement Smile

La suite :

« Debout ! »
La voix de ma mère me réveilla. Son ton agressif en disant long sur la conversation qui allez suivre : réprimandes de l’heure tardive à laquelle je suis rentrée, réveil de plus en plus tard. Effectivement, il était 13h passé et je dormais toujours d’un sommeil de plomb. Après mes difficultés à m’endormir, je me jugeais en droit de me réveiller si tard. Mais ma mère ne partageait pas mon point de vue.
«T’étais où hier soir ? Je ne t’ai même pas entendu rentrer, à quelle heure t’es revenue ?
- Il était minuit, enfin minuit et demi plutôt, ou alors 1h je sais plus exactement.
- Et tu avais bu je parie ?
- Maman ...
- J’en étais sur !, reprit-elle en me coupant la parole, ne me laissant pas le temps de me justifier. C’est cet Edouard c’est ça ? J’étais sur qu’il ne tournait pas rond ! Tu ne sortiras plus jamais avec lui !
- Mais maman, je n’ai pas bu ! Où vas-tu chercher des idées pareilles ? J’étais complètement sobre, et la seule boisson que j’ai bue était un chocolat chaud. Et Edouard est quelqu’un de bien, il m’a raccompagnée à minuit quand je suis rentrée.
- Ce n’est pas une raison ! Je ne veux pas que tu restes si tard dehors ! »
Une prise de tête à peine sortie du lit ne me tentait pas vraiment à coeur et je lâchai l’affaire, lui promettant de rentrer à une heure raisonnable maintenant.
Tirant mon corps engourdi de sommeil jusqu’à mes chaussons, je descendis les escaliers d’un pas nonchalant. Mon frère et ma mère avaient déjà mangé. Je pris une assiette de lasagne et m’avachit sur le canapé commençant mon activité lorsque j’étais à la maison : zapper.
Trois coups à la porte me tirèrent de me paresse. Il y avait toujours une couverture sur le canapé, et je m’enveloppai dedans, mon pyjama étant trop ridicule pour être vu. Ce fut mon petit frère qui ouvrit la porte. Il avait 7 ans mais c’était déjà un gamin fort turbulent et plein d’entrain. Il ouvrit juste assez la porte pour laisser passer sa tête, comme ma mère lui avait appris.
« Bonjour, vous êtes qui ?
- ...
- D’accord je vais lui dire. »
Peter s’approcha de moi :
« Emilie, il y a un monsieur qui veut te voir.
- Un monsieur ?, m’exclamai-je en ouvrant des yeux ronds. Qui ? Il est comment ?
- C’est un garçon, grand, brun et euh ... »
Une description parfaite d’Edouard. Je ne pouvais absolument pas me montrer en pyjama. Mais si je prenais le temps de m’habiller, il patienterait des heures devant la porte.
Je m’enroulai encore plus dans la couverture, ne laissant ainsi dépasser aucun morceau de mon stupide accoutrement, et me dirigeai vers la porte :
« Bonjour Edouard.
- Oh, je te tire du lit non ?
- Non je regardais la télé. Tu veux entrer ?
- Oui avec plaisir. »
Je lui fis passer le seuil de la porte.
« Ca t’ennuies si je te laisse deux minutes avec mon frère, le temps que je me rende disons plus présentable ?
- Non, non bien sur. »
Ma demande l’avait fait sourire et je montai quatre à quatre les escaliers pour ne pas faire attendre Edouard trop longtemps. En haut, je croisai ma mère, qui me lança un regard noir ayant compris qui se trouvait en ce moment dans son salon. Mais elle n’eut pas le temps de me sermonner, je filai à toute vitesse dans ma chambre. Prenant le premier jean et t-shirt qui me tombèrent sous la main, je me changeai en quatrième vitesse. Jetant un dernier regard au grand miroir de ma chambre, je me rendis compte que je n’étais absolument pas présentable, surtout devant l’homme qui m’avait hier embrassée. Intérieurement, je croisai les doigts pour qu’il ne fasse pas attention à ma tenue.
Me voyant arriver, il se leva d’un bond, laissant ainsi Peter joué seul avec ses dinosaures. Il m’étudia d’un regard et me souris.
« Tu es très belle » me dit-il avec un sourire, et se rapprochant de moi.
Etant arrivé à mon niveau, il laissa courir sa main sur ma joue, puis descendant le long des fines courbes de mon corps, et s’arrêtant au niveau de mes hanches. Il me serra contre lui, et m’embrassa, d’abord doucement, puis avec plus d’ardeur. J’étais vraiment gênée que mon frère ait à « subir » ça. Un raclement de gorge de ma mère me fit vite lâcher prise :
« Euh maman, je te présente Edouard. Edouard voici ma mère.
- Bonjour Madame, » enchaina Edouard sur un ton qui se voulait plus qu’enjoué.
Ma mère nous regarda tous deux, passant de moi à Edouard, pour finir sur sa main qui n’avait pas quitté ma taille. A en deviner par la chaleur que je ressentais, je devais être rouge pivoine. Ma mère fit finalement demi-tour, et s’en alla de sa démarche énervée : me voir ainsi avec Edouard ne lui avait pas plu, pas plu du tout c’était sur.
Etouffant un peu dans cette ambiance pesante, je proposai à Edouard d’aller nous promener sur la plage, proposition qu’il accepta sans se faire prier. Maman ne me fit pas de scène et me demanda juste de rentrer pour dîner.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 19:26

C'est mieux écrit que les précédentes parties Smile. Je pense que Gérard de l'extrême aura moins de choses à redire Smile.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 19:37

J'pense qu'au fur et à mesure du texte, je prends un peu plus le coup de main ^^
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 10:52

– Debout !
La voix de ma mère me réveilla. Son ton agressif (en disait) long sur la conversation qui (allait) suivre : – réprimandes de l’heure tardive à laquelle (j’étais) rentrée, réveil de plus en plus tard. Effectivement, il était (treize heures passées) et je dormais (encore) d’un sommeil de plomb. Après mes difficultés (pour) m’endormir, je me jugeais (le) droit de me réveiller si tard (,) mais ma mère ne partageait pas mon point de vue.
– T’étais où hier soir ? Je ne t’ai même pas entendu rentrer, à quelle heure t’es revenue ?
- Il était minuit, enfin minuit et demi plutôt, ou alors (une heure) (,) je sais plus exactement.
- Et (,) tu avais bu je parie ?
- Maman...
- J’en étais (sûr) ! reprit-elle en me coupant la parole, ne me laissant pas le temps de me justifier. C’est cet Edouard c’est ça ? J’étais (sûr) qu’il ne tournait pas rond ! Tu ne sortiras plus jamais avec lui !
- Mais maman, je n’ai pas bu ! Où vas-tu chercher des idées pareilles ? (J’ai été) complètement sobre, et la seule boisson que j’ai bue était un chocolat chaud. () Edouard est quelqu’un de bien, il m’a raccompagnée à minuit quand je suis rentrée.
- Ce n’est pas une raison ! Je ne veux pas que tu restes si tard dehors !
Une prise de tête à peine sortie du lit ne me (tenait pas () à (cœur) et je lâchai l’affaire (en) lui promettant de rentrer à une heure raisonnable ().
Tirant mon corps engourdi de sommeil jusqu’à mes chaussons, (ainsi dit, on peut croire que les chaussons font partis du corps) je descendis les escaliers d’un pas nonchalant. Mon frère et ma mère avaient déjà mangé. Je pris une assiette de (lasagnes) et (m’avachis) sur le canapé (pour commencer) mon activité lorsque j’étais à la maison : zapper.
Trois coups (sur) la porte me tirèrent de (ma) paresse. Il y avait toujours une couverture sur le canapé, () je m’enveloppai dedans, (car) mon pyjama (était) trop ridicule pour être vu. Ce fut mon petit frère qui (alla ouvrir) la porte. Il avait (sept) ans (,) mais (il) était déjà un gamin fort turbulent et plein d’entrain. Il (entrouvrit) juste assez (le battant) pour laisser passer sa tête, comme ma mère (le) lui avait appris.
– Bonjour, vous êtes qui ?
- ...
- D’accord (,) je vais lui dire.
Peter s’approcha de (moi.)
– Emilie, il y a un monsieur qui veut te voir.
- Un monsieur ? m’exclamai-je en ouvrant des yeux ronds. Qui ? Il est comment ?
- C’est un garçon, grand, brun et euh...
(La) description parfaite d’Edouard. Je ne pouvais absolument pas me montrer en pyjama (,) (et) (,) si je prenais le temps de m’habiller, il patienterait des heures devant la porte.
Je m’enroulai encore plus dans la couverture, ne laissant ainsi dépasser aucun morceau de mon stupide accoutrement, et (je) me dirigeai vers la porte.
(– Bonjour, Edouard !)
- (Oh ! Je) te tire du lit (,) non ?
- Non (,) je regardais la télé. Tu veux entrer ?
- Oui (,) avec plaisir.
Je lui fis passer le seuil de la porte.
– Ca t’ennuies si je te laisse deux minutes avec mon frère, le temps que je me rende (,) disons (,) plus présentable ?
- Non, non (,) bien (sûr).
Ma demande (le fit) sourire et (,) je montai quatre à quatre les escaliers (,) pour ne pas (le) faire attendre () trop longtemps. En haut, je croisai ma mère () qui me lança un regard noir ayant compris qui se trouvait en ce moment dans son salon. () Elle n’eut pas le temps de me sermonner, (et) je filai à toute vitesse dans ma chambre. Prenant le premier jean et (T-shirt, ou tee-shirt) qui me tombèrent sous la main, je me changeai en quatrième vitesse. Jetant un dernier regard au grand miroir de ma chambre, je me rendis compte que je n’étais absolument pas présentable, surtout devant l’homme qui m’avait embrassée (hier.) Intérieurement, je croisai les doigts pour qu’il ne fasse (ou fisse) pas attention à ma tenue.
Me voyant arriver, il se leva d’un bond, laissant ainsi Peter (jouer) seul avec ses dinosaures. Il m’étudia d’un regard et me souris.
« Tu es très belle » me dit-il avec un sourire (en) se rapprochant de moi.
Etant arrivé à mon niveau, il laissa courir sa main sur ma joue, puis descendant le long des fines courbes de mon corps, et s’arrêtant au niveau de mes hanches.
(Arrivé à mon niveau, il laissa courir sa main sur ma joue, puis la descendit le long des fines courbes de mon corps, et l’arrêta au niveau de mes hanches.)

Il me serra contre lui () et m’embrassa, d’abord doucement, puis avec plus d’ardeur. J’étais vraiment gênée que mon frère ait (ou eût) à « subir » (cela). Un raclement de gorge de ma mère me fit vite lâcher prise.
– Euh ! Maman, je te présente Edouard (Wink Edouard (,) voici ma mère.
- Bonjour Madame, enchaina Edouard sur un ton qui se voulait (des plus enjoués.)
Ma mère nous regarda tous (les) deux, passant (d’Edouard à moi), pour finir sur (la) main qui n’avait pas quitté ma taille. (À) en deviner par la chaleur que je ressentais, je devais être rouge pivoine. (La chaleur que je ressentais, me laissait présumer que je devais être rouge comme une pivoine) Ma mère fit finalement demi-tour, et s’en alla de sa démarche énervée : me voir ainsi avec Edouard (,) ne lui avait pas plu, pas plu du tout (,) c’était (sûr).
Etouffant un peu dans cette ambiance pesante, je proposai à Edouard d’aller nous promener sur la plage ; proposition qu’il accepta sans se faire prier. Maman ne me fit pas de scène et me demanda juste de rentrer pour dîner.

Bien, Belle étude des relations « mère fille » C’est facile à lire, bien écrit sauf deux phrases dont je te propose une réécriture possible, à toi de voir.

Le prénom du frère surprend, le lecteur doit faire un effort pour être sûr qu'il sagisse bien de lui.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 10:58

D'accord merci, pour les phrases, je changerai donc, c'est vrai qu'en relisant, ça fait un peu fouilli ^^. La suite :

« Ca n’avait pas l’air d’être a joie chez toi non ? Tu ne t’es pas trop fait engueulé pour être rentré tard ?
- Ne t’inquiète pas, le sermon habituel : c’est mal ma fille, tu es trop jeune pour sortir si tard. Elle a même cru que j’avais bu !
- Bu ? Pourquoi ? Tu paraissais ivre ? »
Ivre de bonheur, oui.

Nous continuâmes notre chemin vers la plage. Seul le bruit de nos pas rompaient le silence. La journée étaient magnifique, et le temps idéal pour aller se baigner. Au loin, nous pouvions déjà apercevoir la mer. Elle paraissait calme, et d’un bleu éclatant. Depuis la villa, la vue devait être magnifique.
« Emilie il faut que je te parle. »
Edouard avait ralenti et baissé les yeux. Depuis que je le connaissais je ne l’avais jamais vu aussi gêné.
« Vas-y je t’écoute, lui répondis-je avec un sourire encourageant.
- Je ... Je ne sais pas exactement comment te le dire ... »
Ayant continués notre marche, nous étions à présent sur la route.
« Voilà, je ... »
Seul un petit cling cling, m’avertit mais je n’eus pas le temps d’y prêter attention, j’étais par terre : un vélo m’avait percutée. Un peu sonné lui aussi, le conducteur du vélo s’avança vers moi, accompagné d’Edouard inquiet :
« Ca va vous n’avez rien ? me demande le conducteur.
- Non mais vous auriez pu faire attention, c’est pas dur non d’éviter les piétons ! » s’emporta Edouard.
Trop sonné pour réagir, je ne pris pas part au conflit. La réaction si vive d’Edouard me surprit. Il prenait si bien ma défense que j’avais presque envie de me mettre en danger pour qu’il prenne soin de moi.
Son conflit réglé avec le propriétaire du vélo, Edouard m’aida à me relever, et redoubla d’attention pour moi :
« Ca va tu vas bien ? Tu n’as rien de casser ? »
M’inspectant, je constatai que j’avais une vilaine blessure à la main, main avec laquelle je m’étais rattrapée lors de ma chute, mais sinon tout aller bien. Edouard me proposa d’aller chez lui pour qu’il me soigne. Je n’en voyais pas vraiment l’utilité, cette blessure ne paraissait pas très profonde, mais il insistait tellement que je dus me résoudre à le suivre. Il semblait vraiment inquiet pour moi, allant jusqu’à me soutenir durant le trajet jusqu’à sa maison. J’avais beau lui répéter et répéter que j’allai bien, il n’en démordait pas.
Une fois chez lui, il me demanda de m’asseoir sur le canapé le temps qu’il aille chercher ce qu’il faut pour me soigner dans la salle de bain. Je laissai mes yeux vagabonder dans la pièce, allant de tableaux de luxe en tableaux de luxe. Une console de jeux traînait par terre. Sûrement une partie non fini entre Alexandre et Edouard.
Edouard revint, compresses et désinfectant à la main, pour s’occuper de moi.
« Alors fais voir ta main.
- Tu sais c’était vraiment rien » m’entêtai-je en lui tendant tout de même la main.
Il ne lésina pas sur la quantité de désinfectant, ce qui me valu quelques grimaces irritées. Il m’enveloppa ensuite la blessure dans un pansement que je jugeai trop gros pour la minuscule blessure qu’il protégeait, mais je ne fis pas la remarque à Edouard de peur de l’irriter.
« Voilà c’est fini, annonça-t-il avec un sourire.
- Merci Edouard, c’est gentil. Il est quelle heure ?
- Il est 14h37, ne t’inquiètes pas je te ne ramènerai pas en retard ce soir » me rassura-t-il en passant une main dans mes cheveux.
Toutes ces petites attentions pour moi étaient nouvelles. A chaque fois je ne savais comment réagir : lui donner un simple sourire ? Me pencher et l’embrasser passionnément ? Avant Edouard, je n’avais jamais eu de relation. Tout ceci était nouveau pour moi, et j’avais peur de décevoir Edouard par mon « manque de pratique ».
« Ca te dit de regarder un DVD ?
- Euh oui pourquoi pas. Qu’est ce que tu as à me proposer ?
- J’en ai une si grande collection que je pense que tu vas devoir te lever pour regarder de toi-même. »
Effectivement, ces DVD s’étendaient sur des rangés et des rangés d’étagère. Pourtant il n’y avait que des DVD relativement récents, plutôt étrange pour la maison qui appartenait il n’y a pas si longtemps encore, à son grand père.
« VRRRR, VRRRR
- Ah excuse moi, c’est mon portable, j’en ai pour deux minutes je reviens.
- Ok je t’attends.
- Allo ?
- ...
- Je connais ma mission, je sais ce que je fais ... »
Je n’entendis pas la suite, Edouard s’était dirigé vers le jardin.
Il revint deux minutes après, rouge de colère :
« Un problème ?
- Non, rien tout va bien. »
Un petit sourire forcé me fit clairement comprendre qu’il y avait un problème, mais que je ne saurai pas de quoi il s’agit. Pourquoi ces secrets ? Nous nous disions tout pourtant sur notre rocher, au début de notre relation. Cette atmosphère, cette ambiance, comme si le monde s’arrêtait de tourner, comme si nous étions dans notre cocon, me manquait terriblement. Le monde continuait effectivement de tourner, et les problèmes, même si nous les éludions, nous rattrapaient toujours, plus terribles que jamais.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 13:21

– Ca n’avait pas l’air d’être (la) joie chez toi (,) non ? Tu ne t’es pas trop fait (engueulée) pour être (rentrée) tard ?
- Ne (t’inquiètes) pas, le sermon habituel : c’est mal ma fille, tu es trop jeune pour sortir si tard. Elle (avait) même cru que j’avais bu !
- Bu ! Pourquoi ? Tu paraissais ivre ?
Ivre de bonheur, oui. (Cette phrase isolée : réflexion interne ou réponse ?)

Nous continuâmes notre chemin vers la plage. Seul le bruit de nos pas (rompait) le silence. La journée (était) magnifique, et le temps (,) idéal pour aller se baigner. Au loin, nous pouvions déjà apercevoir la mer. Elle paraissait calme () et d’un bleu éclatant. Depuis la villa, la vue devait être magnifique.
– Emilie il faut que je te parle.
Edouard avait ralenti et baissé les yeux. Depuis que je le connaissais (,) je ne l’avais jamais vu aussi gêné.
– Vas-y (,) je t’écoute, lui répondis-je avec un sourire encourageant.
- (Je, je ne sais pas) exactement comment te le dire…
Ayant continués notre marche, nous étions à présent sur la route.
– Voilà, je…
Seul un petit (clinc, clinc,) m’avertit (,) mais je n’eus pas le temps (de réagir), j’étais par terre : un vélo m’avait percutée. Un peu sonné (), le conducteur du vélo s’avança vers moi, accompagné d’Edouard (inquiet.)
– Ca va (,) vous n’avez rien ? Me (demanda) le conducteur.
- Non (,) mais vous auriez pu faire attention, (ce n’est pas) (difficile) () d’éviter les piétons ! S’emporta Edouard.
Trop sonné pour réagir, je ne pris pas part au conflit. La réaction (très) vive d’Edouard me surprit. Il prenait si bien ma défense que j’avais presque envie de me mettre en danger pour qu’il prenne (prenne ou prît) soin de moi. (Pris, surprit, prenne : sont des répétions)
(Le) conflit réglé avec le propriétaire du vélo, Edouard m’aida à me relever, et redoubla d’attention pour moi.
– Ca va (,) tu vas bien ? Tu n’as rien de (cassé) ? »
(En m’inspectant,) je constatai que j’avais une vilaine blessure à la main, (celle) avec laquelle je m’étais rattrapée (pendant) ma chute, () sinon tout (allait) bien. Edouard me proposa (de nous rendre) chez lui pour qu’il me (soigne ou soignât.) Je n’en voyais pas vraiment l’utilité, cette blessure ne (me) paraissait pas très (profonde ; mais, il insista) tellement que je dus me résoudre à le suivre. Il semblait vraiment inquiet pour moi, allant jusqu’à me soutenir durant le trajet jusqu’à sa maison. J’avais beau lui répéter (sans cesse) que j’allai bien, il n’en démordait pas.
Une fois chez lui, il me demanda de m’asseoir sur le canapé le temps qu’il aille chercher ce qu’il (fallait) pour me (panser) dans la salle de bain. Je laissai mes yeux vagabonder dans la pièce, allant de tableaux de luxe en tableaux de luxe. Une console de jeux traînait par terre. Sûrement une partie (non finie) entre Alexandre et Edouard.
Edouard revint, compresses et désinfectant à la main, pour s’occuper de moi.
– Alors (,) fais voir ta main.
- Tu sais (ce n’est) vraiment rien » m’entêtai-je en lui tendant tout de même ().
Il ne lésina pas sur la quantité de désinfectant, ce qui me (valut) quelques grimaces irritées. Ensuite, il (enveloppa) la blessure dans un pansement que je jugeai trop (disproportionné) pour la minuscule blessure qu’il protégeait, mais (,) je ne fis pas la remarque à Edouard (,) de peur de l’irriter.
– Voilà (,) c’est fini, annonça-t-il avec un sourire.
- Merci Edouard, c’est gentil. Il est quelle heure ? (ou, quelle heure est-il ?)
- Il est (quatorze heures trente-sept,) ne t’inquiètes pas (,) je te ne ramènerai pas en retard ce soir, me rassura-t-il en passant une main dans mes cheveux.
Toutes ces petites attentions pour moi étaient nouvelles. A chaque fois (,) je ne savais (pas) comment réagir : – lui donner un simple sourire ? Me pencher et l’embrasser passionnément ? Avant Edouard, je n’avais jamais eu de relation. Tout ceci était nouveau pour moi et, j’avais peur de décevoir Edouard par mon « manque de pratique ».
« Ca te dit de regarder un DVD ?
- Euh ! Oui (,) pourquoi pas ! Qu’est ce que tu as à me proposer ?
(- J’ai) une si grande collection que je pense que tu vas devoir te lever pour regarder (par) toi-même.
Effectivement, ces DVD s’étendaient sur des rangées et des rangées (d’étagères). Pourtant (,) il n’y avait que des DVD relativement récents, plutôt étrange pour (une) maison qui appartenait (,) il n’y a pas si longtemps encore, à son grand père. (Il n’y avait que et il n’y a pas : des répétitions)
« VRRRR, VRRRR »
(- Ah, excuse moi ! C’est mon portable,) j’en ai pour deux minutes (,) je reviens.
- Ok (,) je t’attends.
- Allo ?
- ...
- Je connais ma mission, je sais ce que je fais... »
Je n’entendis pas la suite, Edouard s’était dirigé vers le jardin.
Il revint deux minutes après, rouge de colère.
– Un problème ?
- Non, rien tout va bien. »
(Son) petit sourire forcé me fit clairement comprendre qu’il () avait un problème, mais que je ne saurai pas (,) de quoi il s’agissait. Pourquoi ces secrets ? Pourtant (,) sur notre rocher, nous nous disions tout (,) au début de notre relation. Cette atmosphère, cette ambiance, comme si le monde s’arrêtait de tourner, comme si nous étions dans notre cocon, me manquait terriblement. Le monde continuait effectivement de tourner, et les problèmes, même si nous les éludions, nous rattrapaient toujours, plus terribles que jamais.
(Cette atmosphère, ce sentiment (,) que le monde s’arrêtait de tourner, et que nous étions protégés dans notre cocon, me manquait terriblement. Cependant, le monde continuait effectivement de tourner, et les problèmes, même si nous les éludions, nous rattrapaient toujours avec violence.)

Pour info, les trois points de suspension sont collés au mot qui les précède)

A suivre...
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 13:42

Et voilà c'était la fin du chapitre 1. Donc pour revenir à ma question initiale, trouves-tu que ça va trop vite ? Que les évènements s'enchainent trop rapidement, que je ne prends pas assez le temps de poser le cadre se la scène, que déjà ils se rencontrent et s'aiment ?
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 14:05

Il est évident que tu narres un "coup de foudre", que tes personnages ressentent les troubles amoureux qui correspondent à sa situation.

Est-ce que cela mériterait un développement ? Ce n'est pas mon impression.
Est-ce que ce que tu as écrit me donne envie de continuer à lire ?
Oui, sans réserve.

A mon avis, il faudrait que tu réfléchisses à introduire des informations sur l'intrigue, pas forcément un suspens, mais des interrogations qui trouveront une réponse par la suite.
Je suis un adepte des premiers chapitres qui prédispose les lecteurs à plonger, alors, pour cela, il faut leur en donner .

Si je résume le chapitre:
Une fille rencontre un garçon, ils ont le coup de foudre et la mère de la fille n'est pas contente. Le garçon a l'air d'avoir une trop belle maison pour lui.
L'histoire pourrait s'arrêter là.

Des confidences qu'ils se font (non dites) ils pourrait y en avoir qui révèlent, ou laissent imaginer la suite.
Si la maison, plus tard, joue un role, une allusion serait la bienvenue.
etc.

En fin de chapitre, une transition est beaucuop plus utile qu'une conclusion qui résume le chapitre.

Mon sentiment est que la relation reste distante, et je me demande si la fébrilité de la demoiselle, ne va pas faire fuir le bel Edouard.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 14:32

Ooooh autant pour moi, j'ai fait une erreur ! Je pensais avoir déjà tout poster du chapitre, mais non j'ai oublié un bout. Vraiment désolée :

Nous avions finalement opté pour « Million Dollar Baby », un film sur la boxe féminine. Malgré le caractère envoûtant, Edouard paraissait toujours énervé. Une fois le film finit, nous restions assis encore un peu, l’un contre l’autre, à écouter le générique. Ce film m’avait tiré des larmes, il était tellement magnifique. Mais toute l’attention qu’Edouard m’avait portée ces derniers jours avait comme disparu suite à cet appel, et il n’avait même pas remarqué mes sanglots. Je me risquai à lui poser une question, après avoir sécher mes larmes :
« Dis moi Edouard, qu’est ce qui te mets de si mauvaise humeur ? Depuis qu’on t’a appelé, tu tires une tête pas possible !
- Ecoute Emilie, il y a des choses qui te regardent, d’autre non. Celle là fait parti de celle qui ne te regarde pas. »
Sur ce il se leva, et se dirigea vers le lecteur de DVD pour ranger le film. Cette attitude me mettait hors de moi. Nous partagions tout avant, et du jour au lendemain, ça devait changer ? Je ne le comprenais plus. Je pris ma veste et me dirigeai vers la porte, je ne voulais pas rester avec lui. Edouard me rattrapa en quelques enjambés, m’attrapa par le bras :
« Attend Emilie, je ne voulais pas être méchant. »
Voyant mon air borné, il se lança dans des explications plus longues :
« Ecoute Emilie, ne m’en veut pas. J’ai eu un soucis au téléphone, une affaire compliquée dont je ne peux pas te parler, ne m’en veut pas pour si peu.
- Tu n’avais pas à me parler sur ce ton, et puis avant tu me confiais tout, et là du jour au lendemain ça change.
- Je suis désolée, je ne trouve rien d’autre à dire. »
Et une nouvelle fois il s’approcha de moi, et ne pouvant résister plus longtemps à son regard de chien battu, je me serrai contre lui. Je n’avais jamais aimé les conflits de toute façon, et j’étais très mauvaise dans le rôle de celle qui fait la tête.

L’après-midi se déroula dans une atmosphère plus détendue. Edouard avait retrouvé le sourire, et nous rîmes beaucoup ensemble. Le soleil avait commencé sa course vers la mer, et Edouard décida de me raccompagner chez moi, pour ne pas m’attirer d’ennuis avait-il dit.
« Au fait, Emilie, demain je ne viendrais pas, j’ai des affaires à régler.
- En rapport avec ce mystérieux coup de fil ?
- Tu n’arrêteras donc jamais avec ce coup de fil ?
- Non ! »
Je lui avais tout de même répondu avec un sourire, de peur qu’il ne s’emporte encore. Son comportement était tout simplement incompréhensible. Lui qui d’habitude était si pacifiste, s’emportait pour des broutilles. Il avait vraiment un comportement bizarre aujourd’hui. Même pendant le trajet jusqu’à ma maison, il ne m’avait pas une seule fois pris la main. Nous marchions dans la rue comme si nous étions de banals inconnus, échangeant quelques brides de phrases par ci par là. Intérieurement, je me jurai d’en apprendre plus sur ce coup de fil, cette personne qui l’avait appelé, son changement de comportement.
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MessageSujet: Re: A coeur perdu (Mep')   A coeur perdu (Mep') Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 16:50

Nous avions finalement opté pour « Million Dollar Baby », un film sur la boxe féminine. Malgré le caractère envoûtant, (de qui ? du film ?) Edouard (me) paraissait toujours énervé. Une fois le film (fini), nous (étions restés) assis encore un peu () l’un contre l’autre, à écouter (la musique du) générique. (L'histoire) m’avait tiré des larmes, elle était tellement magnifique. Mais (,) toute l’attention qu’Edouard m’avait portée ces derniers jours avait comme disparu (à cause de) cet appel, et il n’avait même pas remarqué mes sanglots. Je me risquai à lui poser une question, après avoir sécher mes larmes.
– Dis moi Edouard, qu’est ce qui te (met) de si mauvaise humeur ? Depuis qu’on t’a appelé, tu tires une tête pas possible !
- Ecoute Emilie, il y a des choses qui te regardent (et d’autres) non. (Celle-ci) fait (partie) de (celles) qui ne te (regardent) pas. »
Sur ce (,) il se leva () et se dirigea vers le lecteur de DVD pour ranger le film. Cette attitude me (mit) hors de moi. Avant, nous partagions tout, et (,) du jour au lendemain, (cela) (devrait) changer ? Je ne le comprenais plus. Je pris ma veste et me dirigeai vers la (porte ; je ne) voulais pas rester avec lui. Edouard me rattrapa en quelques enjambés, (et) m’attrapa par le bras.
(– Attends Emilie ! Je) ne voulais pas être méchant.
Voyant mon air borné, il se lança dans des explications plus longues.
– Ecoute Emilie, ne m’en veut pas. (J’ai eu connaissance d’un souci) au téléphone, une affaire compliquée dont je ne peux pas te parler, ne m’en veut pas pour si peu.
- Tu n’avais pas à me parler sur ce ton, et puis (,) avant tu me confiais tout, et là (,) du jour au lendemain (tu) changes.
- Je suis désolée, je ne trouve rien d’autre à dire.
() Une nouvelle fois (,) il s’approcha de moi, et (,) ne pouvant résister plus longtemps à son regard de chien battu, je me serrai contre lui. (De toute façon,) je n’avais jamais aimé les conflits (,) et j’étais très mauvaise dans le rôle de celle qui fait la tête.

L’après-midi se déroula dans une atmosphère plus détendue. Edouard avait retrouvé le sourire, et nous rîmes beaucoup ensemble. Le soleil avait commencé sa course vers la mer, et Edouard décida de me raccompagner chez moi () pour ne pas m’attirer d’ennuis (,) avait-il dit.
– Au fait, Emilie, demain je ne viendrais pas, j’ai des affaires à régler.
- En rapport avec ce mystérieux coup de fil ?
- Tu n’arrêteras donc jamais avec (cet appel) ?
- Non !
Je lui avais tout de même répondu (en souriant), de peur qu’il ne s’emportât encore. Son comportement était tout simplement incompréhensible. Lui (,) qui d’habitude était si pacifiste, s’emportait pour des broutilles. (Ce jour-là,) il avait vraiment un comportement bizarre (). () Pendant le trajet jusqu’à ma maison, il ne m’avait pas une seule fois pris la main. Nous marchions dans la rue comme si nous (ne nous connaissions pas), échangeant quelques brides de phrases (par-ci, par- là.) Intérieurement, je me jurai d’en apprendre plus sur ce coup de fil, (la) personne qui l’avait appelé, et son changement de comportement.

Oui, je comprends mieux où tu nous mènes. Lorsque je connaitrais la suite, je pourrai me faire une idée plus précise des lacunes de la première partie. Pour le moment, rien de plus à dire.
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