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 Essais roman (sans titre)

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Rima68
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MessageSujet: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 20:17

Alors voilà ça fait plusieurs années que j'ai en tête une longue histoire (aucune idée de titre ni de fin exacte pour l'instant) cette histoire se passe sur toute une vie (enfin presque...). Bref j'aimerais un avis de prologue et du premier chapitre pour savoir si ça vaut le coup que je l'écrive en entier (parce que si c'est aussi nul que je le pense ça n'est pas la peine...)

Introduction :

1979

-Maman !
La poigne sur l’épaule du garçon se resserra. Mais l’homme qui emmena sa mère laissa la femme s’approcher de l’enfant.
-Ne t’en fais pas Benjamin, tout ira bien. On va être séparé pour un long moment, il faut que tu sois courageux. D’accord ?
Le garçon hocha la tête en pleurant, sa mère lui accrocha une chaine autour du cou. L’homme entraina sa mère derrière le mur puis un coup de feu se fit entendre et Benjamin comprit. Il pleura encore plus fort et serra son poing autour du pendentif où il y avait la photo de sa mère.

Chapitre 1 : L’adoption

Quinze jours plus tard

-Qui est-ce ? demanda un homme en désignant Benjamin.
-Il a été retrouvé inconscient à côté du cadavre de sa mère il y a quinze jours près de Mulhouse. Une famille vient d’arriver pour l’adopter.
-Qui ça ?
-Les Merciers, ils sont riches. L’homme est dans les affaires et gagne très bien sa vie. Quant à la femme elle est d’une famille riche. Ils possèdent une grande maison et ils n’arrivent pas à avoir d’enfants.
La porte s’ouvrit, les Mercier entrèrent. M. Mercier était un habile négociateur malgré son physique peut entrainant, il avait une calvitie sur le dessus du crâne, des rides se creusaient sur son front montrant qu’il réfléchissait beaucoup. Ses yeux marron étaient rieurs. Il portait un costume gris. Sa femme quant à elle était brune, les cheveux ramenés en un chignon, son visage montrait un profond agacement. L’assistante sociale désigna Benjamin :
-C’est Benjamin, votre dernier espoir d’adoption. Il est né le 10 avril 1970 à Paris.
-Il est de quelle origine ? demanda Mme Mercier.
-Il est français mais sa mère est anglaise.
-Nous acceptons.
-Parfait, allons signer les papiers. murmura l’assistante sociale.
Une fois sortie l’un des employés poussa un soupir de soulagement.
-Enfin débarrassé de ceux là, ils ont refusé quatre adoptions.
-Pourquoi ?
Il haussa les épaules.
Benjamin lui pleurait. Il savait que les papiers que ses nouveaux parents allaient remplir le sépareraient définitivement de son passé et de sa mère. Cette perspective le rendait malheureux. Sa mère était morte et son père disparu depuis cinq ans. Lorsque les Mercier revinrent le garçon pleurait en repensant à son enfance tourmentée.
-Allons viens mon garçon. murmura M. Mercier.
L’enfant obéit et suivit le couple jusqu'à leur voiture, une Mercedes noire. L’intérieur était en cuire et un chauffeur les attendait dans la voiture. Le garçonnet s’assit à l’arrière à côté de la femme qui ne lui adressa pas un mot de tout le voyage.
-On va t’acheter des vêtements, finit-elle par dire une fois la voiture garée devant un grand magasin.
Benjamin descendit et suivit le couple à l’intérieur du centre commerciale. Très vite il se retrouva dans une cabine d’essayage en train d’enfiler pull à col en V, chemise, pantalon, chaussures et costumes. On lui acheta aussi une tenue de sport pour l’école où autre activité sportive. Puis ils rentrèrent à la maison. La propriété des Mercier était immense. Une bonne le mena à sa chambre, assez grande pour y mettre trois voitures. La domestique commença à ranger les affaires de Benjamin dans l’armoire pendant que celui-ci regardait autour de lui. Il n’avait jamais vu pareil demeure, sinon dans les films. Avec sa mère il avait vécu dans un HLM de 2 pièces depuis la disparition de son père.
-Quel est votre nom. demanda Benjamin à la servante.
-Je m’appelle Claire, monsieur.
-Moi c’est Benjamin. Je veux que vous m’appeliez comme ça, vous et les autres domestiques.
-Très bien.
La jeune femme quitta la chambre. Benjamin était fatigué il se coucha et s’endormit sans même avoir mangé. Il se réveilla le lendemain matin et s’habilla avec ses nouveau vêtements et il descendit pour aller déjeuner. Ses parents adoptifs l’attendaient dans la salle à manger. Il s’assit en face d’eux. M. Mercier prit la parole :
- Nous ne nous attendons pas à ce que tu nous appelle « papa » ou « maman » mais nous aimerions que tu nous appelles par nos noms. Moi je m’appelle Louis et ma femme Adélaïde.
Benjamin hocha la tête et commença à manger.
-Tu iras dans une école publique pour ne pas que tu sois déstabilisé par le changement de milieu. Tu feras ta rentrée en janvier, à la fin des vacances de Noël.
Benjamin hocha la tête.

Le surlendemain la sœur d’Adélaïde, Marie-France, vint à la maison avec son marie et son fils. Ce dernier avait le même âge que Benjamin.
-Benjamin je te présente Pierre-Louis, ton cousin. fit Adélaïde. Montre lui ta chambre.
Le garçon obéit.
-Pourquoi tu t’es fait adopter ? Elle est où ta mère.
-Elle… elle est morte.
-Et ton père ?
Benjamin haussa les épaules.
-Pauvre petit. En fin de compte c’est une bonne chose qu’ils soient morts, ça t’a tiré du malheur et de la misère.
-On n’était pas misérable, ni malheureux. s’énerva-t-il.
-Il parait que tes vêtements puaient le moisi et que ta mère est morte de faim.
-Menteur, ma mère s’est faite tuée ! cria l’orphelin
-Et qui aurait pu tuer des misérables sinon la faim. répondit son cousin. Personnellement je préfère mourir d’un cancer que de faim.
-T’es con !
-Je suis sûr que ta mère se prostituait pour te nourrir tellement vous étiez…
Il n’avait pas finit sa phrase que Benjamin le poussa à terre et se mit à le frapper avec son poing. Le garçon se mit à hurler qu’on voulait le tuer. Adélaïde entra suivit de Louis. Ce dernier saisit Benjamin par la taille et l’éloigna de son cousin pendant que Marie-France se précipitait vers son fils. Celui-ci pleurait.
-Que s’est-il passé ? demanda Louis.
-Il a traité ma mère de pute. s’écria l’enfant.
-C’est faux, cria Pierre-Louis. C’est un menteur.
Les deux cousins passèrent le reste de la soirée assis à table le plus loin possible loin l’un de l’autre.

Le garçon passa le reste de ses vacances à jouer et à lire dans sa chambre. Enfin le jour de la rentrée arriva. Il faisait froid et de la neige recouvrait le sol. L’instituteur M. Richard le présenta à la classe.
-C’est Benjamin, un petit nouveau, j’insiste pour que vous soyez gentil avec lui et que vous lui fassiez visiter l’école. Je compte sur vous pour qu’il s’intègre correctement à la classe. Très bien, va t’assoir près de Thiébaud.
Il désigna du menton une place vide à côté d’un garçon blond.
A la récréation Thiébaud, un autre garçon aux cheveux bruns et deux filles aux cheveux châtains s’approchèrent de lui.
-Eh, le rouquin ! s’écria le premier. Tu peux jouer avec nous si tu veux. Lui c’est Marc, elle c’est Justine et elle Lucie.
Il désigna tour à tour les trois enfants qui l’accompagnaient.
-Et vous jouez à quoi ?
-Au loup.
-Et c’est qui le loup ? demanda Benjamin.
-C’est toi ! cria Marc en lui tapant dans le dos.

Merci de me donner votre avis...


Dernière édition par Rima68 le Ven 6 Aoû 2010 - 12:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeMer 4 Aoû 2010 - 9:38

Bonjour,
C'est pas mal, ça commence doucement. Au début , on a une impression de déjà vu, mais l'écriture, le style, vous oblige à continuer. C'est un peu tôt pour donner un réel avis. Nous allons attendre la suite.
Cordialement.
auteur008.
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 13:16

Je trouve ton écriture et ton récit agréable à lire, ça commence sur les chapeaux de roues.

Je trouve que l'adoption se fait bien rapidement mais c'est peut être fait express (vu les parents)

Pense à ne pas faire d'incohérence temporelle vu qu'on est en 1979, ne va pas lui mettre de téléphone portable dans les mains tout de suite Very Happy

J'ai vu deux petites fautes de "e" à cuir et centre commercial.

En attendant de lire la suite.

Bon courage
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 14:09

m**** c'est vrai internet non plus n'existait pas à l'époque j'avais oublié de ne pas lui mettre un ordi avec msn dans la chambre lol! je plaisante ::lol:

T'inquiète pas ça fait assez longtemps que j'y pense à ce récit et je ne pense pas avoir fait de telles incohérence dans le texte Wink
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 14:14

Citation :
Le garçon passa le reste de ses vacances à jouer dans sa chambre et à lire dans sa chambre.
répétition de chambre, si tu enlèves le premier c'est suffisant

sinon j'ai bien aimé l'histoire elle est prenante..
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeVen 6 Aoû 2010 - 12:18

J'ai corrigé, merci.
Je poste la première partie de chapitre 2 qui est plus long que le 1.

Chapitre 2 : Adolescence

Très vite le garçon devint le meilleur ami de Thiébaud puis vint l’entrée en sixième quelques années plus tard. Et puis l’année de sixième passe suivit de celle de cinquième mais cette fois loin de son ami Thiébaud. Pour la quatrième le jeune homme fut heureux de se retrouver dans la même classe que Thiébaud, Marc, Justine et Lucie. C’est au mois d’octobre que tout recommença.
-Benji ! Attends ! s’écria Justine. Je voulais te demander quelque chose.
-Quoi ?
-Si tu veux sortir avec moi.
Il rosit légèrement ne sachant pas quoi répondre.
-Euh… Oui… Je… Je veux bien. répondit l’adolescent.
La jeune fille sourit et déposa un baisé sur ses lèvres et passa le bras du jeune homme autour de ses épaules.
-Alors raccompagnes-moi chez moi.
Le jeune homme acquiesça d’un signe de tête et au bout d’un quart d’heure ils arrivèrent près d’une petite maison.
-Comme ça tu sauras où j’habite. dit-elle. Il y a une boum samedi soir chez Marc tu viendras me chercher ?
-Il faut d’abord que je demande à mes parents. Demain je te dirais si oui ou non.
-D’accord. A demain alors.
Elle l’embrassa et rentra chez elle. Lui se retourna pour prendre le chemin de sa demeure. Au bout de cinq minutes un jeune homme s’approcha de lui.
-Benjamin.
-Jean, c’est toi ?
Les deux jeunes s’enlacèrent.
-Mais qu’est-ce que tu fais là ? demanda le garçon.
-Je viens voir comment tu vas, j’ai appris que tu étais ici. J’ai aussi à te parler.
-De quoi ?
-De ton père Ben.
L’adolescent perdit son sourire.
-Mon père est mort depuis huit ans.
-Ça c’est ce que ta mère t’a dit, il est partit pour son travail, je m’en souviens mais toi t’étais trop jeune, et elle lui a dit qu’elle ne serait plus là à son retour, il n’est donc jamais revenu.
-S’il nous avait pas laissé elle ne serait pas morte et je vivrais encore avec elle et pas dans cette famille adoptive !
Il partit en courant.
-Benji, attends !
-Fiche moi la paix ! répondit celui-ci.

Le jeune homme arriva chez lui tout essoufflé.
-Que t’arrives-t-il Benjamin ?demanda Adélaïde.
-Rien.
Il monta dans sa chambre et referma la porte derrière lui et se mit à sangloter. Louis vint le voir peu après.
-Que s’est-il passé ? demanda-t-il.
-J’ai… J’ai rencontré mon cousin, Jean, le fils du frère à mon père. Mon vrai père.
-Il t’a dit des choses que tu n’as pas aimées ?
-Si on veut, ça me rappelle trop avant.
L’adolescent sécha ses larmes.
-J’aimerais te demander si je peux sortir samedi soir, un ami fait une… euh… une fête.
-Oui bien sûr.

Cette nuit là un cauchemar vint hanter le jeune Benjamin, où il revivait la mort de sa mère. Il se réveilla à trois heures du matin en sueur et tout tremblant, ce souvenir lui était si pénible et il entendait encore le coup de feu qui avait tué sa mère. Il ouvrit le pendentif qu’elle lui avait donné et regarda la photo.
-Tu me manque. gémit-il en pleurant.
Soudain il se rendit compte qu’il avait oublié son nom. « Rachel et Claude, ils s’appelaient Rachel et Claude »se dit-il. « Mais Rachel et Claude comment ? » Il n’en avait plus la moindre idée. Il frissonna et se leva pour aller prendre un verre d’eau et retourna se coucher mais ne trouva pas le sommeil.

Le lendemain Benjamin retrouva Justine, Thiébaud, Marc et Lucie au collège.
-Ça n’va pas ? demanda cette dernière.
-Ce n’est rien, j’ai juste très mal dormi. répondit-il.
-C’est la demande de Justine qui t’a travaillé ? plaisanta Marc.
-Très drôle.
-A propos, ils ont dit quoi tes parents ?
-Ils sont d’accord, je viendrais te chercher samedi.
Son amie sourit et l’embrassa sur les lèvres. La sonnerie retentit, ils se dirigèrent tous les trois vers le rang de leur classe.
Plus tard alors que l’adolescent était seul pour une heure de permanence à la fin de la journée il remarqua que Lucie était assise au fond de la salle. Il alla s’assoir près d’elle.
-Salut.
Elle releva la tête.
-Ah salut, qu’est ce que tu fais là ? questionna-t-elle
-Mon père doit venir me chercher dans une heure et il veut que je reste là. Et toi ?
-Je fais le devoir maison en maths, chez moi je peux ne pas travailler parce que mon frère m’embête. Le problème c’est que j’n’y comprends rien.
-Je peux t’aider, je suis bon en maths.
Elle hocha la tête.
-Tu es gentil.
Le jeune homme passa toute l’heure à lui expliquer la trigonométrie.
-Merci. dit-elle à la fin. Personne ne prend le temps de m’expliquer chez moi.
Il lui sourit.
-Tu sais je trouve que des trois garçons c’est toi le plus gentil. A demain, tu viens à la fête non ?
Il hocha la tête.
-A demain.
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeMar 10 Aoû 2010 - 15:45

J'ai l'honneur de commenter le chapitre 2 en premier Wink
Je n'ai pas le temps de relever les quelques fautes que j'ai trouvées, je m'y attèlerai quand j'aurai plus de temps...
D'autre part, je trouve ton texte facile a lire et interessant, seulement, je trouve que tu ne nous donnes pas assez d'indication sur les sentiments du personnage. Que ressent-il lorsqu'il reçoit ce baiser ? Est-il amoureux ? Quelles sensations lui procurent-elles les paroles de jean ? Tristesse, incompréhension ? Que ressent-il pour ses parents adoptifs ? Rejet ? Reconnaissance Les compliments de lucie ont quel effet sur lui? Je trouve que apporter ces informations pourraient rendre le texte plus réél et vivant. Mais ce n'est que mon avis =) . J'attends la suite !
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 13:32

Bien, merci pour vos remarques, j'en prends note study Je vous poste la suite du chapitre 2 :

Le samedi matin se passa comme normalement au collège et tout le monde attendait impatiemment le soir pour pouvoir faire la fête. Les parents de Marc lui laissaient la maison à condition qu’elle soit rangée le lendemain avant qu’ils ne rentrent. Benjamin avait enfilé sa plus belle chemise pour cette occasion et alla toquer à la porte de Justine à sept heures. Il était nerveux car c’était sa première soirée avec une fille. Bien sûr ils ne seraient pas seuls il y aurait la moitié de la classe… et un cousin de Marc qui faisait office de DJ.
A la boum il y avait du monde, ça empestait la fumée et la musique était trop forte au goût de Benjamin mais il était avec ses amis. Thiébaud vint à leur rencontre.
-Salut vous deux. dit-il.
-Salut, il est où Marc.
-Avec ses cousins. Ils ont ramenés leur pote, c’est pour ça que ça sent la clope. Ils ont aussi ramené de l’alcool.
-C’est quoi le problème ? demanda Justine. Moi ça ne me gêne pas.
-Si les parents de Marc l’apprennent c’est finit les boum, il sera punit jusqu’à ses 18 ans.
-C’est pas notre problème, vient Benji on va danser.
L’adolescente l’attira sur la piste de danse. Le DJ commença à passer des slows Benjamin était maladroit mais il se laissa porter par la musique et aussi par ses sentiments envers Justine car elle réclamait ses baisés et les faisait se prolonger aussi longtemps que possible durant la danse au rythme si doux. A la fin de la chanson le jeune homme désigna Lucie assise dans un coin et buvant un coca. Elle était seule.
-Et si on allait la voir. dit-il.
Son amie secoua la tête.
-Je veux rester avec toi et puis je ne l’aime pas.
Il haussa les épaules mais resta près d’elle, n’osant pas la contrarier.
Le soir, vers minuit il la raccompagna chez elle et rentra chez lui sans faire de bruit. Le lendemain Louis vint lui parler lors de son petit déjeuner.
-Alors c’était bien ta petite fête ?
-Oui.
-Tu es rentré tard ?
-Vers minuit.
-Tu as une petite amie ?
-C’est quoi cet interrogatoire ? s’écria l’adolescent.
-Je veux juste m’assurer que tu ne perds pas le nord, tu sais qu’avec les filles ce n’est pas facile.
-En ce moment si je dois perdre le nord ce n’seras pas à cause d’une fille.
-Il est revenu te voir ?
-Non. Mais depuis je n’arrête pas de rêver de la mort de ma mère. Tout le temps, ce cauchemar me hante.
Il baissa la tête pour cacher les larmes qui lui montaient aux yeux.
-N’en parles pas à Adélaïde, ça la perturberait. murmura Louis.
Le garçon acquiesça d’un signe de tête.
-Tu sais, continua-t-il. J’ai un ami psychologue à qui tu pourrais parler si ça ne va pas. C’est souvent plus facile de parler à un inconnu.
Il déposa en face du garçon une carte de visite et un peu d’argent. Benjamin hocha la tête doucement et il sécha les larmes qui lui coulaient des yeux.
-Promet moi d’y aller mercredi Benjamin, je t’ai pris un rendez-vous à quatorze heures.
-Promis.
L’homme quitta la pièce le laissant seul avec ses pensées
Mercredi le garçon alla à l’adresse que lui avait indiquée Louis. Le psychologue le reçut.
-Bonjour, Benjamin. Ton père m’a annoncé ta venue.
-Louis.
Le psy hocha la tête et le fit entrer dans son cabinet.
-Tu appelles ton père par son prénom ?
-Ce n’est pas mon père, j’ai été adopté.
-Quand ?
-Il y a quatre ans.
-Pour quelles raisons ?
-Ma mère est morte et mon père a disparu il y a huit ans.
- Explique-moi ce qui t’amène.
L’adolescent baissa les yeux.
-Je fais des cauchemars depuis que j’ai revu mon cousin paternel l’autre jour. Il m’a dit que mon père était en vie et qu’il me cherchait. J’ai refusé d’y croire. Depuis je revois en rêve la mort de ma mère.
-Comment est-elle morte ?
-Tuée par les ennemis de mon père enfin je crois. Tout est flou, je me souviens juste du coup de feu.
En sortant le soir Jean vint à sa rencontre.
-Il faut que tu acceptes de voir ton père. dit-il.
-Je n’vois pas pourquoi c’est moi qui dois y aller, il a qu’a venir par lui-même, c’est lui qui m’a abandonné !
-Il savait que tu allais dire ça.
Le jeune homme saisit le bras de l’adolescent et l’attira dans une ruelle sombre où un homme blond et de grande taille les attendait. Il s’approcha de son fils et le pris dans ses bras.
-Benjamin, je suis content de te revoir. Tu te souviens de moi.
-Assez pour savoir que tu nous as abandonné maman et moi. On a vécu dans la misère et je ne compte pas retourné dans la misère maintenant que je vis bien.
-Mieux vaut la misère a plusieurs que le luxe seul. répondit l’homme.
Benjamin frissonna et secoua la tête.
-C’est un peu tard, ça fait quatre ans que maman est morte, cinq ans que tes amis l’ont tuée…
-Ce n’était pas mes amis, bien au contraire et ils reviendront.
-C’est pour ça que je veux rester loin de toi ! répondit le garçon. A présent laisse moi, souviens-toi que mes parents peuvent appeler la police si tu continue !
Benjamin se défit de la poigne de l’homme et rentra chez lui en courant et monta dans sa chambre sans faire attention à Marie-France et Pierre-Louis qui attendaient dans l’entrée. Il se coucha sur son lit et se mit à pleurer. Il sécha ses larmes et se moucha lorsqu’il entendit qu’on toquait à sa porte.
-C’est qui ?
-Pierre-Louis.
-Entre.
Il obéit et ouvrit la porte.
-Qu’est ce qui t’arrive, tu t’es fait plaqué ? questionna t-il un sourire moqueur aux lèvres.
-Ça n’te regarde pas ! rétorqua son cousin. Qu’est ce que tu me veux ?
-Ma mère m’a demandé de venir jouer avec toi. Cela dit je pense que je vais te laisser seul parce que je n’ai pas envie de me retrouver avec un coquard à l’œil.
Sur ce le jeune homme sortit laissant son cousin à ses larmes. Il resta un moment seul à pleurer et à ressasser ses souvenirs et les paroles du psy. Celui-ci lui avait dit de se calmer et de se détendre. Il devrait prendre du bon temps avec ses amis et ne pas essayer d’oublier son passé mais de vivre avec, sans pour autant le ruminer. Mais avec qui pouvait il prendre du bon temps à six heures du soir ? Thiébaud peut être. Il se leva et descendit les marches et se dirigea vers sa mère adoptive.
-Puis-je aller voir Thiébaud ? demanda-t-il.
-Si tu emmènes ton cousin. répondit Adélaïde. Et que tu sois rentré avant huit heures.
-D’accord.
Il sortit suivit de son camarade.
-C’est qui Thiébaud ? Ta petite amie ?
- Ferme-la ! C’est mon meilleur ami et t’as intérêt à être sympa avec lui !
-Ouh, j’ai peur !
Benjamin marcha à grand pas jusqu’à une petite maison et sonna à la porte. Une dame vint ouvrir.
-Oh bonjour Benjamin, tu viens voir Thiébaud ? Viens, entre. Thiébaud ! Descend c’est Benjamin !
-Salut Benji. fit son ami en descendant les escaliers.
-J’ai ramené mon cousin, c’était le seul moyen pour que je sorte.
-Venez dans ma chambre.
Les deux adolescents le suivirent.
-Tu devrais trainer avec des personnes de ton rang. chuchota Pierre-Louis.
-Je te rappelle que j’ai vécu dans leur « monde ». répondit-t-il d’un ton cassant.
Thiébaud et Benjamin passèrent le reste de la soirée à parler en ignorant totalement le cousin de ce dernier puis ils partirent tous les deux avant huit heures.

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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 13:56

Bonjour,
C'est confus. De la séance chez le psy, cela passe d'un coup à autre chose. N'aurais-tu pas sauter un passage?
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 14:35

Euh non mais j'ai eu du mal à écrire à ce moment précis Embarassed bref je voulais mettre tout de suite le reste... Je réfléchis encore comment je peux passer d'un scène à l'autre à ce moment...
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 17:11

Tu va y arriver, j'en suis sur Smile
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MessageSujet: Re: Essais roman (sans titre)   Essais roman (sans titre) Icon_minitime

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