Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 

 Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Les Héritiers du Vent   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 12:49

Voila voila, c'est la première fois que je poste ici en dehors de la présentation, j'espère que ma ptite histoire vous intéressera !

C'est un roman de fantasy qui devrait normalement être une trilogie (ou une quadrilogie pour être originale tient Smile )
Quand j'étais en seconde, ma prof d'anglais nous a demandé d'écrire une nouvelle policière de 1 ou 2 pages.
Moi qui suis nulle en anglais, j'ai rendu un truc de 13 pages bourré de fautes Embarassed qui relevait plus d'un mélange policier/fantasy.

Quelques années ont passé, et comme j'avais gardé cette petite histoire et que décidément je l'aimais bien, j'ai choisis de la développer pour en faire un vrai livre, il y a de ça quelques mois Very Happy
L'intrigue ne ressemble plus trop a la nouvelle de départ, j'ai entièrement développé le scénario qui est devenu bien complexe...

Donc voila, c'est comme ça qu'est né "Les Héritiers du Vent" (j'aime pas trop ce titre mais bon, je n'arrive pas à en trouver d'autre >_<)
Je vais donc vous poster la première partie, encore en cour d'écriture.
Elle s'intitule "Le Vent des Highlands", et commence comme un polar...
l'action prend place dans notre monde.

Prêts ? Partez ! Smile

Luciole le crayon maléfique
_______________________________________________
LES HERITIERS DU VENT
1ère partie : Le Vent des Highlands


Le désir têtu me démange,
L'envie me trotte la cervelle
D'aller entonner la chanson,
Bouche parée pour le chant mage
Egrenant le dit de ma gent, la rune enchantée de ma race

Le Kalevala, Chant 1


PROLOGUE

Le noir. L'obscurité. La nuit. Le jour. La vie. Tout ça, c'est la même chose pour ceux qui n'ont plus d'espoir.
Pour ceux qui n'ont plus personne. Qui n'ont jamais eu personne. Pour ceux à qui le bonheur est dénié. Pour moi c'est la même chose.
Qu'est ce que je dois faire de plus ? Je vis ma petite vie comme tout le monde, comme tous ceux qui partent dans le métro le matin et rentrent le soir, indivisible troupeau, qui se suit dans les rues grisâtres de Paris. Je vais à la fac. J'ai un job de temps en temps. Autour de moi gravitent des ombres éphémères : les connaissances, les profs, ceux qui se pensent mes amis ; mais je n'ai pas d'amis et je n'en veux pas, je me sens tellement mieux dans ma solitude.
Autour de moi il y a la famille. Mon père, ma mère, les sœurs et les frères... mais a quoi me servent-ils ? il n'y a pas de confiance chez nous, il n'y a pas non plus d'amour à donner chez moi. Nos relations sont formelles, conditionnées par les idéaux stéréotypés, ma mère m'appelle de temps en temps, je mange chez mes parents le week-end, j'embrasse mes frères et mes sœurs quand je les vois et parfois je leur offre des cadeaux.
Qu'est ce que vous voulez que je fasse de plus ?
Tout le monde rêve d'un monde meilleur, tout le monde croit être libre, mais ça c'est du vent, des ombres, tout cela n'a aucun sens. Vous vous croyez libres et vous rêvez avec vos livres, vos films et la Star Academy, de vrais pantins pour les médias. Vous pensez vous réaliser dans votre travail, votre famille, vos loisirs... mais vous vous trompez tous. Aucun d'entre vous ne se détache de la masse au fond, vous êtes tous pareils et vos vies sont semblables, Parmi vous, aucun n'a jamais vraiment vécu. Aucun n'a jamais vraiment souffert. Vous rêvez de grandeur et de bonheur mais la vérité c'est que le monde est fragile et que l'homme est à son image : beau, cruel, et fragile à en crever. Je le vois tous les jours depuis que je connais Richard. Depuis que je travaille avec lui.
Combien reste-il de cabinets de détectives privés sur Paris ? Deux, trois, cinq tout au plus, tous noyés dans des affaires de divorce où le mari fait suivre la femme ou inversement, parce que c'est ça le bizness. Les affaires retentissantes et Sherlock Holmes n'ont jamais existé. Ils n'existeront jamais que dans les livres ou dans la télévision. Si une affaire possède un intérêt particulier, c'est qu'il y a eu meurtre ou scandale financier. Qui se soucie des tromperies conjugales ou des perles de la grand-mère ? Il faut qu'il y ait mort d'homme pour qu'une affaire prenne toute son importance ; et s'il y a mort d'homme, c'est la police qui s'en occupe, Interpol dans les cas les plus graves.

Alors cessez de rêver de nous. Je travaille comme assistante dans le cabinet de Richard Pinder, le plus célèbre des détectives britanniques, émigré à Paris, et accessoirement, consultant pour le FBI, Interpol, la DST et j'en passe. Sale coup pour la Couronne, à peine un génie fait-il son apparition sur les terres de la Reine qu'il émigre en France. Tous ces titres vous font rêver hein ?
Désolé, mais l'agence Pinder s'occupe à 90 % des divorces des citoyens lambdas. Plus précisément, c'est surtout moi qui m'en occupe, Richard m'ayant embauché comme assistante il y a un an. Pendant ce temps, lui s'occupe de son travail de consultant, ce qui signifie qu'il est payé des clopinettes pour élucider des affaires un peu plus ardues que la moyenne. Et si j'ai de la chance, si l'un de vous ne m'a pas demandé de suivre sa moitié pendant ce temps là, je l'accompagne.

Imbéciles ! Vous vous croyez libres et en sécurité dans votre petite famille et votre vie bien minutée, mais vous êtes tous en sursis à chaque instant : c'est si facile de tuer un homme, et les raison sont si... simples. Le collègue qui vous avait prêté de l'argent, jamais rendu ; le dealer à qui vous achetiez régulièrement son stock de came pour vous envoyer en l'air ; la basique intrigue amoureuse, bien sûr ; le psychopathe que vous aviez bousculé dans la rue ; les histoires de brevets industriels et de secrets politiques. Si vous avez de la chance, vous mourrez de vieillesse, sinon vous mourrez pour rien. Ou pire, par accident.
Voila ce à quoi je pense ce soir, allongée dans mon lit. J'essaye de trouver un sommeil qui ne vient pas, dégoûtée par le monde qui m'entoure. Vidée, je fini par glisser dans l'inconscience pour quelques heures... non. Non... il y a un bruit... le téléphone !

Je me relève en sursaut : qui m'appelle à cette heure là ? Sûrement une de mes connaissances de la fac, qui a dû un peu abuser des boites de nuit et de l'alcool...
Je râle, je vais décrocher et d'une voix endormie, je demande qui est au bout du fil :

- Voyons, Marianne, qui voulez-vous que ce soit ?! me répond une autre voix pâteuse.

- Quoi ?

- C'est moi Richard. Je pensai que vous m'auriez reconnu quand même.

- Ah, Richard, grommelais-je. Mais qu'est ce qui vous prend d'appeler à une heure pareille ?

- Une nouvelle affaire, ma chère, le cas va vous enchanter !

Comme si ça ne pourrait pas attendre demain !

- Et ça ne peut pas attendre demain ?

- Non non très chère, c'est urgent, absolument urgent !

Absolument urgent. Bien sûr.


Dernière édition par Luciole le Dim 21 Sep 2008 - 15:39, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 14:17

j'ai essayé de sacquer maléfiquement ton texte, mais rien à faire, j'ai juste envie de savoir la suite !!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 14:27

ben ça... C'est un super bon texte, on n'est pas tout de suite dans l'action mais c'est si bien écrit qu'on ne s'en rend même pas compte. Vraiment très bien écrit, je le répète.

quelques erreurs :mais vous-vous trompez tous ===> mais vous vous trompez tous

Pareil avec vous-vous croyez libres.

Mais qu'est-ce qui vous prend d'appeler à une heure pareille ?! ===> dans un livre, je crois que le point d'interrogation suivi du point d'exclamation n'est pas très permis

Mais c'est juste du chipotage...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 20:02

Woh et bien ! je ne m'atteandais pas à ce que l'intro vous plaise autant !!! Very Happy

Ca m'inquiétait effectivement un peu qu'on entre pas tout de suite dans l'action, et je me demandais si ca ne risquait pas de rebuter les gens mais vos commentaires me rassurent Smile

J'ai corrigé pour les fautes !!! merci pour la correction, j'étais justement perdue avec ces histoires de trait d'union !

Bon, aller, comme ca vous plait et que le premier post est vraiment court... ben je met en plus le début du deuxième chapitre, voila !! ::rolling::
bon... je suis un peu moins satisfaite de ce chapitre mais bon : à vous de juger !

Luciole le crayon maléfique

PS : j'ai édité le premier post, saurez vous reconnaitre la différence ? aller, je vous aide, elle est en vers Wink

_________________________________________

Des voitures passent autour de moi, tous leurs phares allumés sous la pluie battante. Je pédale le plus vite possible pour me rendre chez Richard, l'air est glacial et la pluie n'arrange pas les choses... comme d'habitude je passe devant la fac, puis je quitte le boulevard pour m'engager dans les petites rues. Un square apparaît dans le noir... je ne peux m'empêcher de ralentir. Oui, c'est bien ici. La dernière fois où je l'ai vu... ça fait presque un an maintenant...



Chapitre 2 (ancienne version, voir plus bas ^^)

En arrivant à l'appartement, je suis trempée comme une soupe, et gelée de surcroît. Je trouve Richard confortablement installé dans un fauteuil, à coté d'un bon feu ; près de lui il y a un vieil homme en costume gris, un verre d'alcool a la main. Je cours presque m'installer à coté d'eux, assise sur le tapis je sens les flammes me réchauffer lentement. Richard esquisse un sourire :

- Désolé de t'avoir fait venir par un temps pareil, Marianne, mais il fallait absolument que tu entendes tout cela toi-même. Nous n'aurons que peu de temps pour décider de ce que nous allons faire, ajoute-il en me regardant dans les yeux.

Nous ? ça alors... c'est bien la première fois qu'il me demande mon avis sur les décisions à prendre !

- Voici monsieur Albert Smith ajoute Richard. C'est lui qui demande notre aide : il est majordome au château des Mac Guardians.


Mac Guardians ! L'une des plus puissantes familles du Royaume Uni nous demande de l'aide ! Etrange... il me semblait avoir lu dans les journaux que l'un de ses membres était à la tête des services secrets britannique. Pourquoi auraient-ils besoin de nous ?
Le majordome me salue, et je le regarde avec attention : il n'a rien de spécial, ce n'est qu'un vieil homme mince et distingué, le spécimen typique du majordome de bonne famille. Pourtant je note qu'il a l'air très secoué moralement : ses gestes sont nerveux et sa main a tremblé quand il a serré la mienne. Il me demande comment je vais...
Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, Richard le coupe :

- Exposez donc à Miss Leroy pourquoi vous êtes ici mon cher. Je suis sûr que votre cas l'intéressera beaucoup malgré l'heure tardive.

Le majordome commence son récit, d'une voix mal assurée. Il sert les Mac Guardians depuis sa jeunesse dans leur château, le Mac Guardians'Castle, près de Whistling Moor, une petite bourgade du Nord de l'Ecosse. À sa connaissance, il n'y a jamais eu le moindre problème dans la vie tranquille des occupants. Pour lui, les Mac Guardians sont une des plus respectables familles britanniques, malgré leur richesse et leur influence. Rien d'anormal se s'était produit dernièrement, et tout paraissait devoir continuer ainsi encore longtemps. Mais la semaine dernière, un drame est arrivé, qui attrista tout le comté : le vieux Robert Mac Guardian mourut. Non d'une mort naturelle, comme aurait pu le laisser supposer son grand-âge, mais d'une violente et incompréhensible mort. Le vieil homme, aimé de tous, venait de finir de dîner et se sentant un peu fatigué, avait décidé de monter dans sa chambre se reposer. Il traversait le hall quand le grand lustre lui est tombé dessus, le tuant sur le coup. Les gens de la région et la police ont conclu à un accident, et bien que l'enquête ne soit pas officiellement close, cela fait des jours qu'on ne voit plus les inspecteurs dans la propriété. Mais monsieur Smith est certain qu'il s'agit d'un meurtre, et que la police ne fait pas son travail.

- Pardon, mais qu'est ce qui vous fait dire qu'il y a eu meurtre M.Smith ? La police n'a elle pas conclu à un accident ? Et comment se fait il que les journaux ne se soient pas emparés de l'affaire ? dis-je en l'interrompant.

- Bonne question Marianne, ajoute Richard.

Albert Smith secoue la tête. Ses yeux brillent d'un éclat nouveau, et il parait en colère que nous lui ayons posé cette question :

- Voyez-vous mademoiselle, répond-il, Je suis sûr que le lustre n'est pas tombé tout seul car ses fixations avaient été remplacées l'année d'avant et il possédait deux chaînes de sécurité en acier trempé. De plus... je suis sûr que ces chaînes ont été coupées. Quand j'ai dis cela à la police, elle m'a rit au nez mais pourtant les faits sont là : leurs anneaux sont encore fixés au plafond du hall !

- Et la raison pour laquelle nous n'avons pas entendu parler de cette affaire M.Smith ?

- Si seule Whistling Moor est au courant de la mort du duc, c'est parce que les Mac Guardians sont propriétaires des médias locaux, et que par respect pour le mort, ils ont décidé de ne pas dévoiler l'affaire pour qu'elle ne serve pas de pâture aux journaux à scandale. La famille a aussi demandé la même discrétion aux voisins. De plus, ils sont également à la tête de la police locale, ce qui a empêché les journaux nationaux d'avoir accès aux détails sur la mort de mon maître.

- Pardon mais comment l'enquête peut-elle avoir été bâclée si les Mac Guardians dirigent votre police ? S'il y a eu meurtre, ils ont dû tout faire pour le prouver non ? demande Richard, en fronçant les sourcils. A moins... que ce ne soient eux les coupables ?

Pour le coup, Richard a vraiment gaffé ! Le majordome est rouge de colère et il nous regarde d'un air furieux :

- Croyez-vous que je suis venu demander votre aide pour vous entendre accuser mes maîtres ?! La police est dirigée par les Mac Guardians, certes, mais ça ne veux pas dire qu'elle est infaillible ! Je suis sûr que certains des inspecteurs sont des traîtres, monsieur Pinder, sinon comment expliquer qu'ils n'aient pas relevé que les chaînes ont été coupées ? Une rupture suite à un défaut de fabrication, voila ce qu'ils ont dit. Les Mac Guardians sont en danger et eux-mêmes n'en ont pas conscience : c'est par fidélité envers mon maître défunt que je suis venu jusqu'ici, seul !

- Seul ? Vous voulez dire que vous faites appel à nous personnellement, et qu'il ne s'agit pas d'une demande des Mac Guardians ? lui demandai-je
Ils n'ont pas conscience du danger, je vous l'ai dit. Quand j'ai parlé à Albert Mac Guardian, le fils de Monsieur Robert, d'engager un détective privé, il m'a dit que je me fais du souci pour rien, et qu'il ne faut pas risquer que l'affaire s'ébruite par respect pour son père. Je suis venu vous voir en secret, en prétextant rendre visite à de la famille, et si vous acceptez de m'aider, il faudra le faire avec ou sans leur approbation. J'ai besoin de vous monsieur Pinder. On dit partout que vous êtes l'un des meilleurs détectives au monde et que les enquêtes les plus difficiles ont été résolues grâce à votre aide. Alors montrez que vous méritez votre réputation et aidez moi !

_______________________________________
rhaaaa décidément je l'aime pas trop cui la >_< faudra que je le réécrive un jour... il fait une sacrée cassure de style avec le premier chapitre.


Dernière édition par le Dim 19 Aoû 2007 - 16:24, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 20:58

Il est peut-être moi bien (en fait, c'est vrai que c'est un peu dessous), mais ça me plait quand même !

La par contre, on entre dans l'intrigue et c'est... miam !!! (désolé pour l'onomatopée...)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 22:03

Belel écruiture

ton 1er chapitre je n'accroche aps du tout

mais le second est pas mal, il y a 'lintrigue

Continue
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 9:45

Oui c'est vrai que le premier chapitre est assez étrange, ça plaît ou non, mais à mon avis tu t'attardes un peu trop sur la description. Le second chapitre n'est pas du tout pareil, c'est vrai que ça tranche un peu.

Les remarquessur le second chapitre : il manque des virgules un peu partout (ex : Voici monsieur Albert Smith ajoute Richard => , ajoute richard.)
e cours presque m'installer à coté d'eux, assise sur le tapis je sens les flammes me réchauffer lentement => moche
et il parait en colère que nous lui ayons posé cette question => moche

L'intrigue est bien. Relis un petit peu, certaines phrases ne sont pas très belles. Bon courage !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeSam 28 Juil 2007 - 19:59

Tout simplement sublimissime! cheers
JE VEUX LA SUITE!!!!!!!!!!!!!! S'il te plait!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeVen 17 Aoû 2007 - 19:03

Raaah, j'ai finit par rentrer droit dans un mur avec mon écriture à la première personne moi :|
J'ai passé les vacances à péniblement tenter d'écrire la suite, revenir en arrière, galérer... et j'ai décidé de tout réécrire à la troisième personne, sauf le premier chapitre...
je n'ai pas pu m'y résoudre, c'est mon préféré n_n°

Histoire de ne pas trop perturber le lecteur, il va devenir un prologue, j'ai édité le post précédent.
Quant au reste de mon histoire, j'ai tout réécrit donc voila la suite !

(lol, ça m'a pris pas mal de temps car j'avais beaucoup avancé, mais au moins maintenant, c'est fait Very Happy)
(mon dieu j'ai envie d'écrire une scène de bataille, pourquoi j'en suis pas encore làaaaa T_T *sob*)
(il y aura plein de bataillles de vraie fantasy après mais c'est loinnn... je meurs d'impatience Very Happy)

Luciole le crayon maléfique
-------------------------------------------------------------------
Les voitures passaient autour d’elle, tous leurs phares allumés sous la pluie battante. Marianne pédalait le plus vite possible pour se rendre chez Richard. L'air glacial la transperçait, et la pluie n'arrangeait pas les choses... comme d'habitude elle passa devant la fac, puis quitta le boulevard pour s'engager dans les petites rues. Un square apparu dans le noir... la jeune fille ne put s'empêcher de ralentir. Oui, c'est bien ici. La dernière fois qu’elle l'avait vu... cela faisait presque un an maintenant...


Chapitre 1

Elle arriva enfin au pied de l'immeuble.
Grimpant les escaliers 4 à 4, ses vêtements mouillés dégoulinants de pluie, elle maudissait l'orage qui l'avait transformée en éponge humaine.
Et complètement frigorifiée.
Entrant sans frapper dans l'appartement, elle vit avec bonheur qu'un feu crépitait dans la cheminée.
Son employeur était confortablement installé dans un fauteuil, tout à coté des flammes qui éclairaient la pièce sombre d'une lumière chaude et dansante.
En face de lui, un inconnu la dévisageait, l'air surpris.
Richard Pinder esquissa un sourire :
- Désolé de t'avoir fait venir par un temps pareil, Marianne, mais il fallait absolument que tu entendes tout cela toi-même. Nous n'aurons que peu de temps pour décider de ce que nous allons faire, ajouta-il en la regardant dans les yeux.

La jeune femme fit un violent effort pour cacher sa surprise, car il n’était pas dans les habitudes de ce professionnel aguerri de demander l’avis de son assistante sur les décisions à prendre.
- Voici monsieur Albert Smith ajouta le détective. C'est lui qui demande notre aide : il est majordome au château des Mac Guardians.

Cette fois ci, elle ne put s’empêcher d’ouvrir de grands yeux : les Mac Guardians étaient une des plus puissantes, et des plus riches familles du Royaume Uni : non seulement plusieurs de ses membres occupaient d’importantes fonctions politiques, mais l’un d’eux était également chef des services secrets. Dans ces conditions, pourquoi auraient-ils eu besoin de l’aide d’un détective ?
Le majordome la salua, l’assistante le regarda avec attention : il n'avait rien de spécial, ce n'était qu'un vieil homme mince et distingué, le spécimen typique du majordome de bonne famille. Pourtant, l’homme semblait très secoué moralement : ses gestes étaient nerveux et ses mains avaient tremblé en serrant celles de la jeune femme. Il lui demanda poliment comment elle se portait...
Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, Richard le coupa :
- Exposez donc à Miss Clément pourquoi vous êtes ici mon cher. Je suis sûr que votre cas l'intéressera beaucoup malgré l'heure tardive.
Le majordome commença son récit, d'une voix mal assurée : il servait les Mac Guardians depuis sa jeunesse, dans leur château, le Mac Guardian’s Castle, situé loin au nord des Highlands écossais. A quelques kilomètres de là, il y avait une petite ville, Whistling Moor, dont il était originaire. Le Mac Guardian’s Castle était la demeure ancestrale de la famille, qui ne l’avait jamais quitté d’aussi loin que remontait sa dynastie.
Les Mac Guardians étaient puissants et respectés dans la région, et jamais ce vieil homme n’avait entendu de récriminations à leur égard. La vie paraissait donc pouvoir s’écouler ainsi longtemps encore, avec la même tranquillité qu’un cours d’eau paresseux qui serpente une plaine ensoleillée. Cependant, la semaine dernière était arrivé un drame qui avait bouleversé le comté tout entier, et que personne n’aurait pu prévoir : Camden Mac Guardian, le doyen de la famille était mort. Non de vieillesse, comme aurait put le laisser supposer son grand-âge, mais d’une violente et incompréhensible mort.

Le vieil homme était allé se promener sur la lande, comme il le faisait chaque soir. Un témoin l’avait vu entrer dans la vieille forêt située sur le domaine des Mac Guardians : il n’en était jamais ressorti. Deux heures plus tard, inquiet, Smith avait prit une lampe torche et était parti à la recherche de son maître. Après avoir suivit les indications du gardien de troupeau qui avait vu le vieil homme se diriger vers la forêt, il y avait pénétré à son tour, et avait suivit une mince piste qui serpentait dans le noir. Il y avait trouvé le cadavre du doyen des Mac Guardians, déchiqueté d’horrible manière.
La police fit son enquête, et déclara que le défunt avait été attaqué par une ou plusieurs bêtes sauvages durant son passage dans les bois, sans pouvoir cependant établir de quel animal il s’agissait. Plusieurs habitants avaient alors affirmé avoir vu des loups sur la lande, il y eut même quelques bergers affirmant qu’ils avaient parfois retrouvé les restes déchiquetés d’une de leurs bêtes lorsque le troupeau était resté dehors la nuit.
Plusieurs battues furent alors organisées dans toute la région, à différentes heures du soir ou de la nuit, mais des loups, ils ne trouvèrent aucune trace.
Albert Smith s'interrompit, et se redressa dans son fauteuil. Il regarda ses interlocuteurs dans les yeux, et leur affirma d'une voix pleine de défi qu'il était certain qu'il s'agissait d'un meurtre, et que la police ne faisait pas son travail.
- Pardon, mais qu'est ce qui vous fait dire que c’est le cas M.Smith ? Le rapport de police n'a t'il pas conclu à un accident ? l’interrompit Marianne. Sans compter que les journaux ont bien dû s'emparer de l'affaire et fouiner un peu partout...
- Bonne question Marianne, ajouta Richard Pinder, les yeux brillants de curiosité.
Albert Smith secoua la tête. Ses yeux brillaient d'un éclat nouveau, indigné qu’il était par cette question :
- S’il y avait des loups sur la lande, pourquoi n’en ont-ils trouvé aucun ? Et D’après les témoignages des bergers, on recense moins d’une dizaine de cas de disparition de bêtes par an. De quoi se nourrissent-ils alors ?
- Et la raison pour laquelle nous n'avons pas entendu parler de cette affaire par les journaux, M.Smith ?

Une fraction de seconde, le doute se fit sentir dans le regard du majordome, mais il secoua la tête, digne et réservé :
- Si seule Whistling Moor est au courant de la mort du moirear, c'est parce que les Mac Guardians sont propriétaires des médias locaux, et que par respect pour le mort, ils ont décidé de ne pas dévoiler l'affaire pour qu'elle ne serve pas de pâture aux journaux à scandale. La famille a aussi demandé la même discrétion aux voisins. De plus, ils sont également à la tête de la police locale, ce qui a empêché les journaux nationaux d'avoir accès aux détails sur la mort de mon maître.
- Que signifie moirear ? demanda le détective, intrigué.
- Pardonnez-moi, c'est du gaélique. Nous avons l'habitude de le parler au château et quelques mots m'échappent parfois. Moirear signifie le chef de clan en gaélique d'Ecosse. Je crois qu'en France, cela s'appellerait un duc ou un seigneur.

Marianne observait Richard Pinder, qui, penché en avant, écoutait le récit du majordome avec attention, les yeux brillants de curiosité.
Elle admirait depuis longtemps les méthodes de cet homme solitaire et opiniâtre, qui ne lâchait jamais la piste qu’il avait choisie, quels que soient les obstacles et les difficultés. Avec une aisance déconcertante, il reliait les faits entre eux, sondait l’esprit des gens, et ses conclusions tombaient très souvent juste. Peut être lui manquait-il du charisme, ainsi que de l’intuition, qualité dont il était totalement dépourvu : Richard Pinder était un raisonneur, aux méthodes rationnelles. Mais Marianne suppléait largement aux lacunes de son employeur sur ces points, et ils formaient une équipe presque parfaite.
Pour le moment, le détective était plus troublé par le silence des Mac Guardians que par les considérations de son assistante :
- Pardon mais comment l'enquête peut-elle avoir été bâclée si les Mac Guardians dirigent votre police ? S'il y a eu meurtre, ils ont dû tout faire pour le prouver non ? demanda-il, en fronçant les sourcils.
A moins, bien sûr... que ce ne soient eux les coupables ?
Le ton était volontairement provocateur.
Les yeux du majordome se mirent à briller de colère, et ses mains se crispèrent sur les accoudoirs du fauteuil :
- Les Mac Guardians sont en danger et eux-mêmes n'en ont pas conscience : c'est par fidélité envers mon maître défunt que je suis venu jusqu'ici, seul !
- Seul ? Vous voulez dire que vous faites appel à nous personnellement, et qu'il ne s'agit pas d'une demande des Mac Guardians ? s’exclama Marianne.
L'homme lui répondit d’une voix sarcastique, en se décrispant lentement :
- Ils n'ont pas conscience du danger, je vous l'ai dit. Quand j'ai parlé à Don Mac Guardian, le fils de Monsieur Camden, d'engager un détective privé, il a affirmé que je me fais du souci pour rien, et qu'il ne faut pas risquer que l'affaire s'ébruite par respect pour son père et la douleur de sa famille. Je suis venu vous voir en secret, en prétextant rendre visite à des proches, et si vous acceptez de m'aider, il faudra le faire avec ou sans leur approbation. J'ai besoin de vous monsieur Pinder. On dit partout que vous êtes l'un des meilleurs détectives au monde et que les enquêtes les plus difficiles ont été résolues grâce à votre aide. Alors montrez que vous méritez votre réputation et aidez moi !


Dernière édition par Luciole le Mar 9 Sep 2008 - 22:43, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeVen 17 Aoû 2007 - 22:47

ayé, voila la suite !!!

Luciole le crayon revu et corrigé
------------------------------------------
Suite du chapitre 1 :

Marianne écoutait les bruits que faisait le détective en préparant le thé dans la cuisine. Après l’annonce du majordome, un long moment avait passé, sans que personne ne dise mot. Richard Pinder, l’air sombre, était allé dans la cuisine sous prétexte de préparer un thé à ses invités, pour les réchauffer. Elle le soupçonnait surtout de vouloir être seul.
Intriguée, la jeune fille ramena son regard vers Albert Smith, tendu comme la corde d’un arc. Le profond fauteuil de velours écarlate dans lequel il était assis le faisait paraître encore plus mince et chenu qu'il ne l'était déjà, impression accentuée par son costume noir... il portait le deuil. La lumière des flammes faisait apparaître les sillons et les rides sur le visage de cet homme, creusé par la vieillesse.
Elle se dit qu’elle n'avait jamais vu une telle fidélité : le vieillard travaillait chez cette famille depuis son enfance, il n'avait pas d'autre emploi et il habitait certainement là bas ; si jamais les Mac Guardians venaient à découvrir que l’Agence Pinder enquêtait sur la mort du grand-père et qu'ils le prenaient mal, le majordome perdrait tout ! Ses maîtres... combien de fois les avait-il appelés comme ça ? Plus personne ne le disait de nos jours... il devait vraiment avoir une grande affection pour eux. En ce moment il la regardait, les yeux brillants, un air presque suppliant inscrit sur son visage ; redressé dans son fauteuil, il n'attendait qu'un mot de leur part : Oui. Oui nous allons vous aider.
Le détective revint au salon, chargé d’un plateau. Il servit à chacun de ses hôtes une tasse de thé parfumé et fumant. Enfin, il se rassit dans le fauteuil qu’il occupait près des flammes et se plongea dans leur contemplation. Songeuse, Marianne l’observait : il paraissait incertain et son regard était troublé. Curieux... se dit-elle. C'est rare de le voir hésiter à prendre une enquête. Mais s'il accepte, cela signifie quitter la France pour un temps indéterminé et revenir en Grande-Bretagne : peut-être est-ce cela qui l'ennuie. Après tout, il ne m'a jamais dit pourquoi il avait quitté ce pays. Et avec une tête de mule pareille, difficile d'insister !
Les pensées en entraînaient d’autres, et elle sentait qu’il y avait autre chose. Pourquoi sa décision m'inquiète elle autant ? se demanda-elle ; je voudrais qu'il accepte, je voudrais tellement le voir dire ce oui que Smith attend. Plus les minutes passent, plus je me rends compte que cet homme me devient sympathique et que je ne peux pas m'empêcher de vouloir l'aider... peut-être parce qu'il possède encore des valeurs, de vraies raretés à notre époque : la loyauté, l'affection, la détermination... le courage... comme au temps de la chevalerie. Il me fait penser aux samouraïs japonais, prêts à donner leur vie pour leur daimyo.
Soudain, elle interrompit sa rêverie, et s’aperçu que c'était elle que Richard observait à présent : il la regardait fixement, de son regard gris impénétrable. Peut-être avait-il senti qu’elle voulait le voir céder... soudain, il rompit le silence :
- Vous devez avoir beaucoup à me dire, or nous ne disposons que de peu de temps avant que la police ne close le dossier et me rende toute enquête impossible. Pour l’heure, je voudrais juste que vous me disiez où étaient les habitants et les domestiques du château le soir du meurtre.
Richard parla d'une voix chaude et assurée, on n’aurait dit pas qu'il avait l'air d'hésiter quelques secondes plus tôt. Il se leva et offrit une seconde tasse de thé au majordome.
Celui-ci prit le breuvage fumant avec un regard de gratitude. Il le bût lentement, et après un long soupir le posa sur la table.
- Et bien, il n'y avait que moi, ma femme Julia et l’épouse de Don Mac Guardian, Riane. Les deux autres domestiques finissent leur service à 18h et le jeune maître était en visite.
- Savez-vous chez qui, et pourquoi ?
- Cela n'est guère secret... Depuis plusieurs semaines, il se rendait chez les Deans, une autre puissante famille de la région, sur ordre de son père. D'après ce que j'en sais, Camden Mac Guardian et Kentigern Dean voulaient tenter de calmer les tensions qui séparaient les deux familles depuis des générations. Ces rencontres étaient un moyen de rétablir le dialogue.
À présent, le majordome était plus détendu, et parlait d’une voix volubile. Il retrouvait les manières guindées de sa profession, et livrait aux deux détectives les informations à la base de toute enquête.
- Excusez-moi monsieur Smith, l'interrompit Marianne, mais vous aviez dit que le défunt était apprécié de tout le monde dans la région. Tout le monde... excepté les Deans ?
- En fait mademoiselle, je n'ai jamais entendu la moindre critique sur lui, sauf de leur part, bien sûr. Eux et les Mac Guardian sont brouillés depuis des centaines d'années, personne n'a jamais su pourquoi.
Le majordome regardait le feu d'un air absent à présent, et il ne cessait de se tordre les mains. Parler de la mort de Camden Mac Guardian, et voir chacun des membres de sa famille et de ses maîtres considérés comme des suspects potentiels l'avait visiblement secoué... La jeune femme fut soulagée que son patron ne l'ait pas questionné sur l'état du corps ou les détails de la scène. Elle le vit ouvrir la bouche pour poser une autre question au majordome mais l’arrêta d'un regard, et lui fit un signe de tête vers Smith puis vers la porte... l’homme était visiblement à bout de nerfs, ils ne pouvaient pas l'interroger plus longtemps. Il comprit, et acquiesça silencieusement.
- Monsieur Smith, lui dit amicalement le détective, souhaitez vous reprendre notre discussion demain ? J'ai un excellent canapé et vous devriez y dormir, vous en avez besoin.

Le vieil homme releva la tête en clignant des yeux, brusquement ramené à la réalité. Il ouvrit la bouche pour remercier son hôte mais hésita, comme s'il avait quelque chose d'autre à leur avouer.
Le regard intrigué des deux professionnels eut raison de son silence :
- Merci monsieur Pinder, votre offre est très généreuse et je l'accepte avec joie... mais... je pensais à ce que vous m'aviez dit quand j'ai commencé mon histoire, vous savez, de vous mentionner tout ce qui aurait pu me sembler étrange ce soir là...
- Vous vous souvenez de quelque chose de particulier ? demanda Richard Pinder, son attention de nouveau en éveil.
- Et bien, quand monsieur Don est revenu, il avait un drôle d'air, plein de haine contenue mais en même temps satisfait. Il avait manifestement vu les policiers mais ne me posa aucune question sur la raison de leur présence quand je l'ai débarrassé. Vraiment, il n'a pas dit un mot, et a couru rejoindre sa femme à l'étage. C’est elle qui lui à apprit cette triste nouvelle, car il n’avait rien demandé à la police , ni à personne...
Son regard vacilla, et c'est d'une voix bouleversée qu'il laissa finalement éclater son chagrin :
- ... c'est mon maître, c'est lui le chef de famille à présent, mais pourquoi n'a t'il rien voulu voir ?! Pourquoi est-ce qu'il ne m'a rien demandé ?!
Sa voix se brisa et il s'effondra dans son fauteuil, secoué de sanglots nerveux.
- Reposez-vous M.Smith lui ordonna gentiment Richard, Je vous réveillerai. Rentrez aussi Marianne. Nous discuterons de tout cela demain...

Quelques minutes plus tard, il la raccompagna à la porte, une main sur l'épaule. Elle apprécia la sympathie du détective. Il lui avait proposé de la raccompagner en voiture pour lui éviter de retourner sous l'orage, encore plus déchaîné qu'en début de soirée, mais elle avait refusé. Autant ne pas le déranger, et puis elle aura besoin de son vélo demain... Il l'écouta en hochant la tête, mais son regard était clair : il savait bien que ce n’étaient que des excuses, qu’elle préférait rester seule... qu'une nouvelle enquête lui en rappelait une autre, qui n'était toujours pas résolue, malgré tous ses efforts...

Elle descendit l'escalier de l'immeuble, et le vit sur le seuil qui la regardait partir.
Elle sortit sous la pluie et regarda la façade : derrière la seule fenêtre allumée, une ombre derrière le rideau...
Richard tu ne peux rien pour moi... songeât-elle ; c'est toi-même qui me l'avais dit...


Dernière édition par Luciole le Mar 9 Sep 2008 - 22:47, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeSam 18 Aoû 2007 - 0:04

Alors, rapidement, la dernière phrase ne doit pas être conjugué au bon temps.


Passons au point de vue d'ensemble. J'apprécie énormément le style du prologue. Il fait très cinéma, voix off qui présente (style Nestor Burma).
Le passage du type "scénario" à un récit ne me dérange pas dans l'optique qu'il s'agira d'un roman.

Je préfère la seconde version. Certaines phrases manquent encore "d'amplitude", mais je pense que une relecture à "froid" dans quelques temps suffira à faire les petites modif' qu'il faut.
De tout façon, le style d'écriture évolue toujours.
Cependant, un passage me chiffonne lorsque le domestique parle de l'étrange réaction de son "jeune" maître. Cette partie est un peu plus "brouillonne" par rapport au reste.

Je m'arrête ici, j'ai toujours eu un peu de mal avec les romans policiers/détectives mais je suis intriguée...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeSam 18 Aoû 2007 - 20:02

tu parle de "richard tu ne peux rien pour moi... songeat elle ; c'est toi-même qui me l'avait dit..." ?

en fait si Smile parce qu'il le lui avait dit il y a un moment, quelques mois dans le passé.
Mais il ne peux rien pour elle, ni avant, ni maintenant.

Mmh effectivement quand je me relis, je vois ce que tu veux dire pour la tirade du majordome. Pour l'instant je ne vois pas trop comment la réécrire, mais je note ta remarque pour plus tard.

En fait pour le style, j'ai un gros problême, que j'ai d'ailleurs remarqué hier soir : quand j'écris mon scénario, j'arrive vraiment à libérer mon style, je fais des belles phrases sans forcer.
Mais quand j'écrit le roman, mon écriture est toujours plus "sèche", je ne comprend pas trop pourquoi. Sans doute qu'il faut que j'apprenne à me lâcher, ou que l'ambiance actuelle (polar) me convient moins que la tournure franchement fantasy que prend le scénar...

Luciole le crayon rapido
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeDim 19 Aoû 2007 - 16:20

Voila la suite des Héritiers (un chapitre entier ce coup là !), j'ai essayé de corriger le style le mieux possible quand j'ai réécrit cette partie mais ce fut dur...
Pour les quelques lignes en italique au début de chaque chapitre, elles apparaitront encore un bon moment car elles racontent l'histoire d'un autre personnage, qui n'intervient pas encore dans l'action à ce stade... enfin... on dirait devil

J'ai aussi un peu corrigé le post d'avant, sur le passage ou le majordome dit que Don Mac Guardian était en visite chez les Deans.
Pour celui que tu m'a conseillé, Akira, je cherche encore XD

Luciole le crayon maléfique

Le noir... toujours le noir...
Cela faisait si longtemps maintenant qu'il n'avait pas vu la lumière. Pendant quelques mois délicieux, il avait cru être libre, il avait pensé pouvoir échapper à son destin.
Mais il n'avait pas couru assez vite, et le destin l'avait rattrapé.
Allongé sans bouger, il se reposait, profitant de quelques heures ou quelques jours de répit... depuis longtemps le temps n'avait plus de sens pour lui.
Allongé dans la nuit, il espérait : peut-être avaient ils décidé d'abandonner, peut être qu'ils ne le tortureraient plus...
Il entendit l'écho des pas dans le couloir ; une chaîne tinta.
Non ! non... pas encore...

Pas déjà...



Chapitre 2

NON !!!
Marianne se réveilla en sursaut, la vue brouillée ; une sueur froide dégoulina le long de son dos ; son cœur battait la chamade sous l'effet de la terreur... Peu à peu, ses battements s'apaisèrent, et son esprit revint à la réalité. Tout cela n'était qu'un cauchemar. Le soleil filtrait à travers les stores, et la poussière dansait dans la lumière grise de l'aurore...
Mais les images lui revinrent en mémoire, aussi nettes que si elle les rêvait de nouveau... Il l'attendait dans un endroit sans nom, à la frontière de la mort. Il l'attendait et il l'appelait, mais elle ne pouvait pas l'entendre. Alors, elle avait couru jusqu'à lui, mais au moment où elle allait saisir sa main, il s'était mis à hurler.
Une vague de douleur avait irradié son corps.
Elle s'était alors réveillée, tremblante d'angoisse et de souffrance.
La jeune femme se passa la main sur les yeux, essayant de chasser ses idées noires ; ce n'était qu'un cauchemar. Rien d'autre qu'un mauvais rêve de plus...
Elle se leva et alluma la radio pour tenter de chasser le silence pesant du studio ; entre ses manuels de Droit et les livres étalés par terre, elle repêcha quelques vêtements et s'habilla rapidement. Devant elle, la glace lui renvoya son image, celle d'une fille de vingt ans, ordinaire comme beaucoup d'autres : mince, les cheveux châtains et les yeux verts. Seul son regard était étrange, et plein de force : quelque chose de sauvage, une dureté qui laissait les autres à distance…
La séquence musicale de la radio se termina, pour laisser place aux infos, que Marianne attendait.
Ce n'étaient que les nouvelles habituelles : les coups d'état, plusieurs accusations de pots de vin à tous les échelons, l'augmentation constante des trafics d'armes contre laquelle la CIA n'en finissait soi-disant plus de se démener... Les catastrophes humanitaires en Afrique du Sud, et tous ces gens décimés par les épidémies ou le plus souvent par la faim et la soif... et juste après la météo : "Le changement de temps annoncé a bien lieu. Ce lundi 20 décembre, c’est un ciel de giboulées qui s’est installé sur quasiment tout le pays. Associé à de bonnes rafales de tonnerre, l’hiver fait un retour remarqué. Cela doit se poursuivre au cours des prochains jours."
« Ironie d'un monde où seule la couleur de notre ciel nous intéresse alors que des milliers d'humains meurent chaque instant... » songea la jeune femme.

Elle prit le métro pour se rendre chez le détective, profitant de la quiétude du transport pour réfléchir aux propos d'Albert Smith, essayant de trouver l'indice, la faille qui lui permettrait de remonter jusqu'au coupable. Cependant, au bout de plusieurs minutes de réflexion, elle fut obligée de s'avouer vaincue : pour l'instant, cela pouvait être n'importe qui, elle et Richard ne connaissaient vraiment personne...
Quand elle arriva chez le détective, elle le trouva en train de déjeuner en compagnie de Smith, et remarqua en souriant que son ami lui avait réservé une assiette : un petit déjeuner anglais au complet, avec des oeufs, du bacon, et un bon café noir pour la french touch. Tout en discutant, ils demandèrent des détails à Smith sur les habitants du château et les domestiques, afin de se faire une idée plus précise de ceux à qui ils seraient confrontés lors de l'enquête.
- Deux détectives avertis en valent quatre !
- On dirait un proverbe sioux ! s'esclaffa Richard, tandis que Smith essayai de garder son habituel air guindé, la moustache plein de jaune d'œuf.
La jeune fille était arrivée au moment où les deux hommes, ayant finit de parler de Camden et Don Mac Guardian, étaient passés au portrait de la femme de Don, Riane.
- C'est elle qui était au pied de l'escalier le soir de la mort de Lord Mac Guardian ? intervint Marianne.
- Oui, en effet. Elle a une dizaine d'années de moins que Don. C'est une femme très belle et très douce, qui ne fait pas son âge ; tout au plus lui donneriez-vous une quarantaine d'années. Je suis sûr qu'elle ne ferait pas de mal à une mouche.

Marianne se retint de sourire cyniquement et plongeât le nez dans son bol. « Il a tort » pensât-elle, « Personne n'est tout blanc, personne n'est innocent, les anges n'existent pas. Ce sont souvent ceux en qui nous aurions le plus confiance qui sont capables des pires cruautés... même si je sais que Richard non plus n'est pas de mon avis. Tant pis. Je la surveillerai pour deux... » Le détective lui jeta un regard critique, comme s'il avait deviné ses pensées. Il se passa l'index sur la joue, un tic qu'il avait lorsqu'il réfléchissait, et posa la question rituelle à Albert Smith :
- Pensez-vous que l'un d'eux ait pu désirer la mort de Camden Mac Guardian ?
Prévisible, la réaction du majordome ne se fit pas attendre :
- Absolument pas, monsieur Pinder. Aucun d’entre eux n’avait ni raisons ni intérêts de s’en prendre à lui. Cette famille a toujours été très unie et aimante.
- Très bien, répondit Richard. Il me reste encore beaucoup de questions à vous poser, notamment sur les deux autres domestiques, cette autre famille, les Deans, et sur les relations entre toutes ces personnes. Malheureusement, cela risque de prendre un moment, et je pense qu'il serait sage d'agir vite, avant que la police ne close définitivement son enquête et ne nettoie les lieux. Nous devrions nous rendre en Ecosse dès que possible, cet après-midi par exemple. Marianne, ça te dit de m'accompagner ? Je pense que l'aide de mon assistante préférée ne sera pas de trop sur cette affaire.
La jeune femme se retint de sauter de joie. Jusqu’ici, son employeur l’avait soigneusement tenue à l’écart de toutes les enquêtes dangereuses, sous prétexte qu’il ne se le pardonnerait pas s’il lui arrivait quelque chose. Elle se dépêcha d’accepter avant qu’il ne change d’avis :
- Bien sûr que je t'accompagne ! Il me faut juste le temps de passer à la fac et d'aller voir ma famille pour les mettre au courant. Il me faudrait aussi une heure ou deux pour préparer ma valise. Je te rejoins ici à quelle heure ?
- Hum... et bien il faut également que je fasse quelques préparatifs. Monsieur Smith, votre valise est-elle prête ? Oui ? Dans ce cas je réserverai des places sur Internet, pour un vol vers 17h si possible. Je vous téléphonerai, mais essayez d'être là à 13h. Il est 9h, cela devrait nous laisser largement assez de temps.

Smith et elle se levèrent pour partir, et Richard les raccompagna à la porte. Marianne était sur le point de franchir le seuil lorsqu’il la retint par le bras.
- Je peux te parler une minute Marianne ?
- Oui, pourquoi ? Il y a un problème ?
- Non, rassure-toi mais... j'ai remarqué que tu étais déprimée ces derniers temps. Je voudrais que tout soit bien clair entre nous : je t'emmène parce que j'ai besoin de toi, mais une fois là-bas, nous serons sur les lieux d'un meurtre, et tu auras besoin de toute ta concentration et ta présence d'esprit. Un seul instant d'inattention pourrait avoir de graves conséquences !
La jeune femme s’écarta de lui, furieuse ; au fond d’elle-même, c’était surtout contre elle qu’elle était en colère, déçue de voir qu’il l’avait si facilement percée à jour, alors qu’elle avait tout fait pour cacher ses états d’âme.
Avait-elle une seule fois bâclé une enquête ? S’était-elle déjà laissée dominer par ses émotions pendant le travail ?
Son employeur l’écoutait en secouant la tête, mais il ne fit pas mine de s’excuser, et attendit qu’elle se calme.
- Et qu'est ce que tu fais en ce moment ? Il a suffit que je te pose cette simple question pour que tu perdes le contrôle de tes nerfs, répondit-il sévèrement.
Muette, Marianne resta bouche bée, comme un poisson hors de l’eau : elle n’avait strictement rien à répondre à cela. Radoucie, elle décida de se rattraper, craignant qu’il ne décide finalement de la laisser en France :
- Excuse-moi Richard mais je pensais que tu me faisais confiance, et ta question m'a énervée, c'est tout. Tu sais bien que je travaille toujours sérieusement !
- Tu dis ça mais si je me souviens bien, tu n'en menais pas large quand tu as vu ton premier mort, lança-il malicieusement pour la dérider.
- Quelle idée aussi de me faire voir un truc pareil ! Pour le premier, tu aurais pu éviter de choisir la victime d'un psychopathe coupeur de têtes !
- Il faudrait savoir, tu viens de m'assurer que tu possèdes des nerfs d'acier !
Incapable de rester fâchée, elle se rendit compte qu’elle l’adorait. Pour elle, Richard Pinder était capable d’être affreusement énervant, et de la faire sortir de ses gonds certains jours ; mais c’était aussi la seule personne capable de la faire rire, enfin presque... la deuxième.
Il la regarda plus sérieusement, et lui posa une autre question, devenue rituelle celle là :
- Toujours aucune nouvelle de lui ?
- Non, aucune. Cela fait six mois que je vais au commissariat chaque semaine, mais ils n'ont jamais rien de nouveau. Je commence à me demander s'ils ont vraiment fait une enquête ! répondit-elle tristement.
- Courage, tu sais bien que c'est un cas difficile. Et puis... hésita-t-il, je dois te dire que si je t'emmène ce n'est pas seulement pour enquêter sur les Mac Guardians. Je ne te l'avais jamais dis, mais ton ami avait un petit accent écossais, et je me disais que tu devrais demander à la police écossaise s'ils ont quelque chose sur lui.
- Un accent ? Tu es sûr ? Enfin, tu as peut être raison... après tout ils ne peuvent pas être plus incompétents que les flics français !

Ils se quittèrent, et la jeune femme descendit les marches, songeuse ; écossais... non, c’était impossible, Richard devait se tromper, Il parlait français encore mieux qu’elle. Quoique qu’en y réfléchissant, Il ne lui avait jamais dit d’où il venait.


Dernière édition par Luciole le Mar 9 Sep 2008 - 22:50, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeLun 20 Aoû 2007 - 18:55

"Richard, tu ne peux rien pour moi..., songea-telle, ... c'est toi même qui me l'as dit..." A mon avi, c'est plus juste au niveau concordance de temps.

J'aime beaucoup la suite. Elle est plus fluide que le dialogue explicatif du meurtre/coupable/enquète.


Et puis... on rentre dans le vif du sujet avec Raphaël ! Je me trompe ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMar 21 Aoû 2007 - 11:48

akira a écrit:
"Richard, tu ne peux rien pour moi..., songea-telle, ... c'est toi même qui me l'as dit..." A mon avi, c'est plus juste au niveau concordance de temps.
Ah ? ben... je ne sais pas ce que c'est la concordance des temps Embarassed alors je vais te croire sur parole et aller m'instruire un peu sur Wikipédia, si tant est que ça y soit.

Citation :
Et puis... on rentre dans le vif du sujet avec Raphaël ! Je me trompe ?

Ho Ho Ho, si tu savais à quel point tu est déjà rentrée dans le vif du sujet avec Marianne... Twisted Evil
Mais oui, Raphaël est également très important, je dirais que c'est le deuxième personnage principal de l'histoire, tu a vu juste Wink
Aller, comme je suis de bonne humeur, voila les arbres généalogiques des familles Deans et Mac Guardians :
https://2img.net/r/ihimizer/img248/9921/arbregnalogiquemacguardll8.png
https://2img.net/r/ihimizer/img248/4996/arbregnalogiquedeansbk8.png
Ca pourra vous aider quand les personnages vont se multiplier et puis...
Spoiler:
(Encore un tit délire photoshopien pour apprendre à utiliser les textures, mais je vais sans doute les modifier, pour que le métal du fond soit différent... je voudrais un rendu plus "vieux", moins moderne que l'acier brossé...)

Ah lala, je blablate, je blablate, et je posterais la suite ce soir, oké ?

Luciole le crayon maléfique
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMar 21 Aoû 2007 - 12:57

Je me doute que Marianne est importante !

Mais je dirais que le voyage en Ecosse les menera beaucoup plus loin que prévu...

(pour photoshop, je dirais que tu n'es pas obligée d'enlever l'acier brossé mais tu peux essayer quelques supperpositions... parfois, ça fait des résultats surprenants !)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMar 21 Aoû 2007 - 21:54

Ah, qui sait ? ptêtre qu'ils rentreront chausser leurs charentaises une fois l'enquête finie XD
En fait, tu verras en avançant dans l'histoire pourquoi il faudrait vraiment un rendu de métal plus vieux Wink Disons que là, le métal brossé c'est carrément anachronique.

Aller, chose promise, chose due, la suite !
(au fait, qu'est ce que tu pense de la fin du paragraphe en italique ici ? Moi elle ne me satisfait pas du tout car j'ai l'impression qu'elle fait gnan gnan mais ce n'est peut être qu'une impression, justement...)

Luciole
_________________________________________________

La porte du cachot s’ouvrit brutalement, et fut refermée avec la même violence sitôt que le jeune homme eu été jeté dans la pièce sombre. Ses geôliers n’y avaient pas été de main morte cette fois-ci, et la séance de torture avait été encore plus pénible que les précédentes. Ses côtes cassées et son dos en sang n’étaient rien comparés à la souffrance morale qu’il endurait, car leur but était de briser son esprit, et non son corps.
Il ne put retenir un gémissement de douleur lorsque des flashs s’imposèrent à lui, les souvenirs des injures, des privations, et de la cruauté de ses bourreaux revenant par bribes, dans un indescriptible chaos de pensées, de sentiments, et d’élancements de souffrance.
Le contact de la pierre froide le fit revenir à lui, peu à peu. Se traînant péniblement sur le sol, il ingurgita un peu du gruau qu’on lui avait laissé.
Une fois de plus, il s’allongea et laissa son esprit partir, loin de ce cachot, loin de ce pays qu’il haïssait... dans un passé où il avait été libre, et où il avait trouvé quelque chose qu’il ne connaissait pas... l’amitié.



Chapitre 3

Assise sur un siège en plastique froid et impersonnel comme tous les autres, Marianne regardait les avions décoller à travers la vitre de la salle d’embarquement. Ces monstres de plusieurs tonnes s’envolaient et se posaient avec grâce sur le tarmac luisant. La pluie venait de cesser de tomber, et les rayons du soleil faisaient briller d’un éclat doré l’étendue de goudron noir.
Peut-être était-ce à cause du va-et-vient incessant des voyageurs autour d’elle ; ou peut-être parce que ce jour là, le temps était exactement le même, mais quelle qu’en fut la raison, un souvenir remonta lentement à la surface de son esprit, et elle revit en pensée, avec une clarté saisissante, une scène qui s’était déroulée un an plus tôt :
Depuis toujours, elle avait coutume de s’asseoir seule en cours, car elle était toujours agacée par les gens qui parlaient pour ne rien dire ou qui tentaient de s’immiscer dans sa vie privée. Son indépendance lui était plus précieuse que tout autre chose, car depuis toujours elle avait dut se débrouiller seule, tracer elle-même sa destinée, et elle entendait bien continuer ainsi.
C’était le jour de la rentrée à la fac ; les étudiants fraîchement recrutés se bousculaient dans les couloirs, un brouhaha confus planant autour d’eux, rendant presque inintelligibles les conversations et les bavardages de ceux qui venaient de retrouver leurs amis de l’année d’avant, ou de ceux qui tentaient de s’en faire de nouveaux.
La jeune femme, elle, était rentrée seule dans la salle de TD, et s’était installée à la table du fond en attendant que le prof de droit se décide à arriver. D’autres avaient fini par la suivre, naturellement, et le local se remplissait petit à petit. Une autre fille avait même tenté d’engager la conversation avec elle, mais elle l’avait découragée à coup de réponses monosyllabique et d’onomatopées. L’étudiante s’était alors retournée vers le groupe assis devant elle, après avoir jeté un regard agacé à cette brebis qui ne voulait pas rentrer dans le troupeau.
Lorsque le chargé de TD avait finit par se pointer, seule la place à coté de Marianne était restée libre, toutes les autres tables étaient complètes.
L’enseignant était en train de faire l’appel lorsque la porte s’était ouverte, et qu’Il était entré. Sans un mot, ni même un regard pour le professeur estomaqué, il avait cherché une table de libre dans la salle ; n’en trouvant pas, il était venu s’asseoir à coté de Marianne.
- J’espère que je ne vous dérange pas trop, avait lancé l’enseignant. Votre nom, monsieur ?
Le jeune homme l’avait toisé d’un regard méfiant, scrutateur, comme s’il hésitait à révéler son identité. Finalement, d’une voix basse mais qui avait résonné clairement dans la salle maintenant silencieuse, il avait lâché :
- Raphaël Leto.
C’étaient les premiers mots qu’il prononçait depuis son arrivée.
Le cours avait commencé, tranquillement, les étudiants grattant leur feuille avec acharnement. Seul Raphaël n’écrivait pas.
Marianne, après avoir jeté un bref regard en coin à son voisin lorsqu’il s’était installé à coté d’elle, avait décidé qu’il était parfaitement capable de se débrouiller seul, et ne lui avait pas adressé la parole.
La même fille qui avait tenté d’engager la conversation avec elle au début du cour avait alors tenté sa chance avec le jeune homme, sans succès ; il faut dire, songea Marianne avec un sourire, que l’allure de Raphaël en imposait, et qu’on ne pouvait guère reprocher à cette fille d’avoir voulu tenter sa chance avec ce grand jeune homme mince et musclé, au visage volontaire encadré par des mèches châtaines aux chauds reflets dorés. Ses grands yeux marron, parsemés d’étincelles d’or, avaient d’abord fixé la bavarde avec ce même regard qu’il avait eu pour le professeur : celui d’un chat sauvage qui serait traqué, un regard alerte, méfiant, mais qui fixait son interlocuteur sans faillir.
Elle s’était alors dit que cet homme lui ressemblait.
A la fin du cours, le professeur avait voulu composer des binômes. Tout le monde avait levé la main pour décider de son partenaire, sauf ces deux là : ils s’étaient donc retrouvés ensembles par défaut.
A la sortie, elle était allée lui parler :
- Je préfère travailler seule.
- C’est ce qui s’appelle être direct, avait-il dit en haussant les sourcils d’un air amusé.
- Ca fait gagner pas mal de temps.
- Je m’en doute. Ecoute, moi aussi, donc ne t’inquiète pas, je te foutrais la paix de ce coté là. Par contre, tu ne saurais pas où je pourrais trouver un studio à louer ? Je dors à l’hôtel depuis que je suis là.
- Essaye l’agence immobilière au coin de la rue. C’est là que j’ai trouvé le mien. Ils ne sont pas trop malhonnêtes, avait-elle ajouté avec un sourire sarcastique.
Il l’avait remercié, puis s’était fondu dans le flot des étudiants.
Elle avait toujours cru qu’il avait voulu dire qu’il dormait à l’hôtel depuis qu’il était arrivé de province.
Jamais elle n’avait pensé qu’il puisse venir d’Ecosse.

Smith lui tapa sur l’épaule, la sortant de sa rêverie. Ils prirent leurs affaires et se préparèrent à monter à bord de l’avion.


Dernière édition par Luciole le Mar 9 Sep 2008 - 22:52, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMar 21 Aoû 2007 - 22:03

Mon dieu, dès que j'ai assez de temps, je lis tout d'affilé, promis !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMar 21 Aoû 2007 - 23:31

Franchement, à part les quelques fautes qui se balladent par-ci, par-là, je trouve ça très bien, plus ça va, plus ton écriture gagne en souplesse. Par rapport au tout premier extrait, il n'y a pas photo.
La lecture se fait très bien et tes descriptions sont claires et "poétiques". Peut-être, les dialogues sont-ils un peu faibles.

Bon, pour une correction plus approfondie, j'imprimerai.


Le passage en italique ... si tu veux qu'il fasse moins "gnan-gnan" tu peux sans doute dire "découvert quelquechose qu'il ne connaissait pas : l'amitié". "quelquechose" est un terme moins... précieux que "trésor". Mais bon, je le trouve pas plus mal ainsi !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMer 22 Aoû 2007 - 0:52

Alors, alors, ma petite Luciole... *Prend son crayon critiqueur*

J'avais lu il y a longtemps les deux premiers chapitres. Et ce soir, je viens de lire tout le reste.

Je rejoins Akira : ton dernier chapitre est plus mature que les autres. (J'espère ne pas trop déformer les propos de ma belle-mère, je sais qu'elle est tatillonne dessus)

Je ne sais pas trop comment l'annoncer, mais je ne suis pas très emballé par l'histoire. J'espère que tu n'auras pas trop l'impression que je démonte ton texte dans ma critique... Rolling Eyes

Je ne lis pas de romans policiers (j'en ai lu deux ou trois au collège, de tête, Agatha Christie et son train de l'orient express, je crois que c'était un truc comme ça), c'est peut-être pour ça. Je trouve l'introduction longuette (si tu lis d'autres critiques de moi sur les autres textes, tu verras que je ne suis particulièrement pas patient ; j'aime quand ça commence d'entrée, et qu'on en prend un coup dans la gu**** tout de suite), avec beaucoup de dialogues, beaucoup de noms. Je me souviens que quand je lisais A.Christie, j'étais paniqué en lisant les premières pages, parce que je me disais "ah, là, doit y avoir quarante indices, faut que je retienne", et naturellement, c'était impossible. Idem ici, il y en avait trop pour moi, et je n'ai pas retenu grand-chose, ce qui me laissait un arrière-goût amer : tu m'avais perdu. scratch

De plus, l'histoire du chandelier ne m'a pas paru plus intriguante que ça. Encore si ç'avait été un meurtre en chambre close ou quelque chose d'assez inexplicable, ça aurait titillé ma difficile curiosité. Mais là, il semble y avoir déjà une explication : on a scié le lustre. Bon, à tous les coups, ce n'est pas ce qui s'est passé, mais bon...

Ensuite, je ne suis pas rentré dans la philosophie de Marianne. Je n'y ai pas cru ; elle est misanthrope, mais c'était trop carricatural comme c'était présenté et ça perdait en crédibilité, du coup. Je n'ose pas trop en dire plus, parce que c'est peut-être aussi ta propre philosophie ? Mais bon, voilà, le personnage de Marianne me paraît trop incroyable. Je vois où tu veux en venir avec elle, mais ça pourrait être mieux retranscrit. Je pense que tu peux le retravailler, et ça donnerait un bon truc. :o

Enfin, détail de chipotage qui a toujours son importance : pas mal de fautes de temps (notamment des accents circonflexes sur les verbes alors qu'il n'en faut pratiquement jamais) et quelques-unes d'orthographe.

Sinon, pour les points positifs : j'ai aimé pratiquement tout ce qui était en italique (c'est trop court, dommage !), surtout le passage où le personnage pédale sur la route et qu'il y a les phares et la pluie. Très belle image, j'en suis friand. génial

De même pour le petit paragraphe où Marianne regarde les avions décoller. Je me représentais bien la scène, ça m'a plu. Super

Pour finir, il y a quand même quelque chose qui m'intrigue dans ton histoire : comment ça va tourner en fantasy ? Parce que là, hormis le classique polar, j'ai du mal à voir. J'espère que tu sauras gérer la transition ! bounce

Voilà. J'espère ne pas avoir été trop dur... Bon courage, en attendant de voir la suite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMer 22 Aoû 2007 - 9:59

Il est vrai que lorsque l'on lit tout (ou presque) d'affilé, l'exposition du meurtre est difficile à suivre voir ennuyeuse.

Mais je continue à penser qu'il ne faut pas t'en inquiéter mais voir ça plus tard. La preuve , je ne suis pas la seule dire que ton style a évolué.

Pour ma part le personnage de Marianne ne me dérange pas. J'attends simplement l'explication de son état de déprime avancé, général et sévère.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMer 22 Aoû 2007 - 15:51

aha... j'adore ton chipotage, Hakkrat, et non, je ne le prend pas mal n__n
en ce qui concerne le personnage de Marianne, il est inspiré d'une partie de moi, comme presque tous mes persos, mais j'avais carrément forcé le trait. J'en ai peu être fait un peu trop du coup o.o

Mmh, pour ce qui est du fait que le début soit lent, je suis bien contente que vous me le fassiez remarquer, j'étais justement en plein doute existentiel à son propos.
Du coup, on va faire comme ça : Je vais le retravailler et faire de sérieuses coupes un peu partout dans les dialogues, car il y a après tout plein d'infos que je pourrais garder pour la suite de l'histoire... ce qui donnerai plus de suspense !
Ah heu, pour le coup de ce lustre débile... c'était une contrainte imposée par ma prof pour la nouvelle qui a servit de base au roman, et j'avais eu la flemme de changer XD
En fait, mon problème, c'est qu'il faudrai un meurtre qui puisse passer pour un accident (ce qui justifierai le fait que Don Mac Guardian n'avertisse pas la police) mais heu... qu'on ne comprenne pas non plus comment ça a pu arriver : plus tard, dans l'histoire, j'explique que le lustre était carrément hors d'atteinte de toute scie, à moins de posséder un échafaudage (pratique pour changer les ampoules lol)
c'est justement à cause de ça que le récit bascule d'un seul coup dans la fantasy.

Pour ce qui est de la déprime de Marianne, elle va vous l'expliquer elle même ce soir.
C'est long un voyage en avion, et ça laisse le temps de raconter plein de souvenirs...

Luciole
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMer 22 Aoû 2007 - 17:21

Dans une bibliothèque des piles de livres s'effondrent ...
Un billard de plusieurs centaines de kilo qui se renverse sur le pauvre monsieur comme par enchantement ?

Euh ! Je n'ai jamais été douée pour les meurtres de ce type ! De ce fait le lustre me convient bien ! ^^' En plus il ne me semble pas qu'il soit dans le Cluedo...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeMer 22 Aoû 2007 - 23:26

Non... mais il est dans "La Course à l'Héritage" XD
Hé hé hé, j'ai trouvé une nouvelle façon de tuer ce vieux, bien plus intéressante celle la !!! ::rolling::
En plus, c'est assez machiavélique avec la suite de l'histoire, je me demande pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
J'ai édité les premiers posts, en tenant compte de vos critiques sur la lenteur de l'introduction, en tentant de l'accélérer un peu.

Voila la suite de l'histoire, mais ce n'est qu'un premier jet, je viens de finir de l'écrire, et je vais surement la modifier car je dialogue est nul Sorry

Luciole le crayon rapido
_______________________________________

Ils s’installèrent dans leurs sièges, et l’appareil prit le chemin de la piste de décollage. Assis dans leurs sièges, les passagers le sentirent accélérer lentement, puis de plus en plus rapidement. A ceux resté à terre, il évoquait l’image d’une flèche blanche sur la piste noire. Enfin, il s’éleva avec une formidable puissance, et chacun se sentit plaqué contre son siège tandis que la flèche quittait le tarmac sombre pour les cieux aux nuages étincelants. Bientôt, il ne fut plus qu’un simple point dans le ciel, s’envolant vers les cieux paisibles et infinis.

Les yeux dans le vague, Marianne laissait ses yeux errer sur les nuages aux formes et aux couleurs fantastiques qu'on pouvait apercevoir de l'autre coté du hublot.
Ayant respecté son silence quelque temps, Albert Smith, assis à coté d’elle, se décida enfin à lui demander ce qui la tourmentait, car la jeune fille était renfermée et triste depuis qu’elle les avait rejoints pour partir à l’aéroport :
- Pardonnez-moi si je suis indiscret, Mademoiselle, mais puis-je vous demander ce qui ne va pas ? Certaines peines deviennent moins lourdes lorsqu’elles sont partagées...
Quittant la vitre du regard, Marianne tourna la tête vers son interlocuteur, hésitant à se confier à cet homme qui, après tout, était presque un inconnu pour elle.
Il vit son hésitation, et constatant qu’après tout la question ne semblait pas la braquer, il se décida à se montrer plus hardi :
- En descendant les escaliers de monsieur Pinder, ce matin, je vous ai entendu parler d’un homme, Raphaël, dont vous n’avez pas de nouvelles... est-ce cela qui vous tourmente ?
Le regard confiant du vieil homme, ainsi que l’estime qu’elle avait déjà pour lui la décidèrent à parler :
- Vous êtes perspicace. J’ai rencontré Raphaël il y à un peu plus d’un an, en entrant en fac de droit. Au fil du temps nous avons fait connaissance, et nous sommes devenus amis. Nous étions très proches. Il était aussi seul que moi, mais plus détendu, plus rieur.
- Il comptait donc beaucoup pour vous ?
- C’était mon meilleur ami, répondit la jeune femme en hésitant. Le seul, à vrai dire, mais pour moi il était... enfin, il me ressemblait.
- Mais que s’est-il passé ? pourquoi est-ce que vous n’avez plus de nouvelles ? demanda le vieil homme, intrigué.
- Il avait des problèmes. Il n’a jamais accepté de m’en parler, mais il était toujours sur le qui-vive, sur la défensive en public ou face à quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Mais au bout de six mois, un soir, il m’a donné rendez-vous dans un square en pleine nuit, et m’a dit qu’il devait partir le lendemain, et que je ne devais pas essayer de le retrouver.
J’ai pensé qu’il avait du délirer ce soir là, que ça ne pouvait pas être possible. Le lendemain, je me suis rendue à son studio... j’ai trouvé la porte fracturée. A l’intérieur, tout était brisé, en pièces, et il y avait du sang sur le sol. Depuis, je n’ai plus jamais eu de nouvelles de lui.

Smith la regarda, d’un air navré. A coté d’eux, Richard écoutait la conversation, comprenant où voulait en venir Marianne en parlant de ces souvenirs si douloureux à Smith ; c’est pourquoi il s’était bien gardé d’intervenir. Le majordome hésita puis demanda :
- C’est donc pour cela que vous êtes si triste... ce Raphaël... il vous manque ?
- Il était comme mon frère, répondit la jeune femme. Depuis j’ai remué ciel et terre pour le retrouver, je suis allée chaque semaine au commissariat voir si l’enquête avançait. C’est là que j’ai rencontré Richard : il a accepté d’essayer de m’aider, et je me suis mise à travailler pour lui en échange de ses services.
Mais... tu ne pouvais rien pour moi, n’est ce pas Richard ?
Elle tourna la tête, et fit un triste sourire à son ami qui la regardait, de l’autre coté de Smith.
- Ca... c’est l’affaire la plus insoluble qu’il m’ait jamais été donné de voir, répondit le détective. Nul ne savait d’où venait ce jeune homme, ni qui étaient ses ennemis. Quant au soir où il a été enlevé... les voisins avaient entendu des bruits de lutte à l’étage, et plusieurs étaient même sortis sur le palier voir ce qui se passait. Mais aucun n’a jamais vu ni Raphaël, ni ses agresseurs ressortir de l’immeuble.

Un peu plus tard, alors que Smith avait quitté sa place, Richard Pinder leva le nez de son journal, et en regardant le siège devant lui d’un air neutre, il déclara :
- C’était assez habile de ta part d’accepter de lui parler de tout cela pour le mettre en confiance mais... tu es bien consciente qu’il n’aura sans doute aucune info sur Raphaël ? L’Ecosse fait plus de 70 000 kilomètres carrés, alors même si ton ami était écossais, il n’y a pratiquement aucune chance qu’il l’ait déjà vu...
Ne recevant aucune réponse il se pencha vers Marianne, et constata qu’elle dormait...


Dernière édition par Luciole le Mar 9 Sep 2008 - 22:55, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeJeu 23 Aoû 2007 - 12:04

Houla ! C'est que cela devient palpitant !

Bon je fais quelques commentaires sur le premier paragraphe. L'idée de comparaison avec une flèche blanche n'est pas trop mal, le seul "hic" ! C'est le fait qu'elle soit introduite par "comme". Cela laisse à penser que l'on parle de la sensation.

(je continue un peu plus tard)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitimeJeu 23 Aoû 2007 - 14:07

akira a écrit:
Houla ! C'est que cela devient palpitant !
::love:: ::yes2:: ::love::

Citation :
Bon je fais quelques commentaires sur le premier paragraphe. L'idée de comparaison avec une flèche blanche n'est pas trop mal, le seul "hic" ! C'est le fait qu'elle soit introduite par "comme". Cela laisse à penser que l'on parle de la sensation.

J'ai essayé de corriger ça en le remplaçant par "à l'image", est-ce que ça passe mieux ?
Tient, j'en ai aussi profité pour corriger quelques affreuses fautes d'orthographe... Embarassed Ecrire à 23h, c'est mal...

Luciole
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Empty
MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)
Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» Flood fermé ?
» Les Héritiers du Siècle (roman fantastique / post-apocalyptique)
» Le nom du vent
» Entre les vagues et le vent
» Entre les vagues et le vent

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives fantasy-
Sauter vers: