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 Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)

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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeLun 16 Juin 2008 - 16:45

Et oui...

(Ze comme BAC)
(le temps de passer les rattrapages et je suis toute à vous très chère)

c'est pas mal les carnets, j'avais loupé les cartes aussi.
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeMar 22 Juil 2008 - 12:32

Hello tout le monde,

Voila un bout de la suite sur laquelle je bloquais depuis pas mal de temps, réécrite maintes et maintes fois...
S'ils y en a qui se souviennent encore du début de l'histoire, je la jette en pâture à leur critiques ::lol:

J'ai également dessiné de nouveaux plans pour le château, j'ai édité l'ancien post ou j'avais mis les premiers plans. Il est en bas de la page 3.

Luciole
**********************************

Un véritable choc attendait les visiteurs : autant l’extérieur du château leur avait paru sombre et lugubre sous l’orage, autant il était lumineux, chaud et accueillant à l’intérieur.
Ils débouchèrent dans un grand hall rectangulaire, au sol dallé de pierre grise. Des lambris de chêne ciré recouvraient les murs, le long desquels s’alignaient plusieurs banquettes de velours écarlate, luxueuses et accueillantes. Quelques tableaux de scènes de chasse décoraient les murs, brillamment illuminés par un lustre de cristal qui baignait la pièce d’une lumière dorée, et par plusieurs petites lampes à abat-jours, éclairant ça et là un coin un peu trop sombre, un guéridon près d’une banquette, ou mettant en valeur un tableau particulier.
De hautes fenêtres à meneaux donnaient sur l’extérieur et l’orage auquel ils venaient d’échapper, encadrées par de longs rideaux, également faits de velours écarlate.
La petite bonne femme qui les avait accueillis s’empressa de les débarrasser de leurs manteaux trempés et leur planter un baiser sonore sur chaque joue, avant d’étreindre son mari une fois de plus. Les deux détectives étaient muets de surprise devant cette tornade de joie de vivre, qui passait précipitamment de l’un à l’autre ; on n’aurait pu imaginer plus grand contraste entre elle, son mari et le hall chaleureux mais solennel où ils se trouvaient. Elle était aussi petite et ronde qu’Albert Smith était grand et maigre, et son chignon à moitié défait par le vent du dehors, son visage plein et ouvert, ainsi que le tablier de cuisine constellé de tâches qu’elle portait par-dessus sa robe de service, formaient un contraste saisissant avec la majesté des lieux.
Elle parlait d’une voix claire, déversant avec volubilité un flot de paroles sur ses auditeurs ébahis :
- Mes pauvres amis, comme cela a du être un enfer pour vous de voyager par un temps pareil ! Enfin, apparemment tout s’est bien passé, heureusement car figurez-vous que j’étais morte d’inquiétude à votre sujet, Albert avait pourtant promis de m’appeler dès que votre avion aurait atterrit, chéri, comment à tu pu oublier ?
- Je l’ai bien fait mon amour, mais personne ne décrochait…
- Enfin Albert, tu sais bien que c’est sur le portable que tu aurais du appeler, c’est à cela que ça sert un portable, nous ne l’avons pas acheté pour le laisser prendre la poussière sur la table du salon. J’ai eu beaucoup de travail pendant que tu étais absent, je ne pouvais pas me permettre d’attendre ton appel à l’appartement, même avec Liam et Cathy pour me seconder…
- Tu utilise le portable pendant le service ?!
- C’était un cas exceptionnel mon chou, de toutes façons, là n’est pas la question, vous êtes tous trempés, venez vous réchauffer à la cuisine, j’ai mis de la soupe et une infusion sur le feu, mon dieu, pourvu que cela n’ai pas commencé à bouillir ! Voila, suivez moi mais ne faites pas trop de bruit, les maitres sont en train de diner, ce sont eux qui m’ont proposé de vous faire entrer par la grande porte plutôt que par les dépendances, ils désiraient vous donner un bref aperçu du château, Monsieur Don vous propose même de prendre le café avec eux, ainsi que toi Albert, oui toi aussi, ne me regarde pas avec ces yeux ronds, je n’y suis pour rien, il désire simplement faire la connaissance de nos visiteurs et leur donner un accueil chaleureux, de crainte que le mauvais temps écossais ne les fasse fuir !
Son rire cristallin résonna doucement dans le hall, pendant qu’elle les conduisait tout en parlant vers l’une des extrémités de la pièce, où se trouvaient un escalier de pierre montant dans les étages, ainsi qu’une petite porte, presque invisible tant le chêne dont elle était faite était semblable à celui recouvrant les murs. Marianne, restée en queue du petit groupe, se retourna, et constata que l’autre extrémité de l’entrée était agencée de la même façon, porte et escalier. Face à la grande porte donnant sur l’extérieur, se trouvait une autre porte à deux battants, flanquée de deux chevaliers de pierre sur de hauts socles de marbre. Etant donné la taille de la porte et le travail des moulures décorant le bois, elle supposa que celle-ci devait donner sur une pièce importante, sans doute un salon de réception, ou la salle à manger où les Mac Guardians dinaient en ce moment même.
Ils passèrent par la petite porte, qui donnait dans une penderie aménagée sous l’escalier, où Julia et Albert Smith déposèrent manteaux et bagages en invitant leurs hôtes à passer directement dans la cuisine, l’exiguïté de la penderie rendant le stationnement de cinq personnes et trois grosses valises particulièrement inconfortable.

C’était la plus grande cuisine que Marianne devait voir de sa vie.
Aussi longue que le hall d’entrée, mais bien plus large encore, la pièce occupait visiblement tout un coté de l’aile où ils se trouvaient. Son haut plafond était soutenu, comme dans le hall, par des arches et des piliers massifs. Le mur ouest était pourvu de trois hautes meurtrières aujourd’hui garnies de vitraux, auxquelles l’ont pouvait accéder par un chemin de ronde en pierre, en dessous duquel on avait aménagé des placards et des étagères pour la nourriture, ainsi que plusieurs fours, plaques de cuisson et frigos modernes, qui contrastaient avec le coté médiéval des lieux. Au mur opposé étaient suspendues un nombre incalculable de casseroles et d’ustensiles de cuisine en cuivre, ainsi que des gousses d’ails, d’oignons, et des bouquets d’herbes aromatiques.
Julia les fit prendre place à une table de bois massif, presqu’aussi longue que la pièce. Sitôt que les invités se furent assis sur les larges bancs de bois, elle trottina jusqu'à une énorme cheminée dans laquelle on aurait pu faire brûler un arbre ou un bœuf entier et y rajouta quelques buchettes, actionnant le soufflet pour raviver le feu et répandre sa chaleur. Trottinant d’un endroit à un autre sur ses jambes courtaudes et alertes, elle leur apporta avec une rapidité déconcertante des bols de soupe fumante, ainsi que de larges tranches de pain et un fromage entier.
Dévorant leur repas avec voracité, Marianne et Richard écoutaient le chauffeur de taxi et les Smiths discuter entre eux. Ils se connaissaient visiblement très bien, et Albert leur appris que l’homme était originaire du village en contrebas, Whistling Moor.
- Whistling Moor, « la lande sifflante »… avouez que le nom est bien trouvé leur lança le chauffeur avec un clin d’œil malicieux.
- Arrête Max, on ne devrait pas plaisanter avec ces choses là, qui sait par quoi ou par qui est produit ce sifflement, l’interrompit Smith.
Il titilla son nœud papillon noir avant de poursuivre : après tout, quelle qu’en soit l’origine, je te parie une bouteille de scotch que celle-ci a un rapport avec la mort de feu Camden Mac Guardian…
Le taxi leva les yeux au ciel et secoua la tête :
- Tu divague, Albert. Ce n’est qu’un bruit que fait le vent, rien d’autre, on voit ça partout.
- Alors comment expliques-tu le fait qu’il ait retenti ce soir là, alors qu’il n’y avait pas un souffle de vent ?
- Ah, pardon, mais il y avait du vent.
- Non, il n’y en avait pas.
- Bien sûr que si, je me souviens même que je n’ai pas pu traiter le potager à cause de cela !
- Et bien au château, il n’y en avait pas le moindre souffle, s’entêta Albert Smith.
- Allons allons, messieurs, vous n’allez tout de même pas vous disputer là-dessus, intervint Julia, prenant son mari par les épaules. De toutes façons, vent ou pas vent, on n’a jamais vu un sifflement tuer quelqu’un, tu te fais du souci pour rien Albert, ajouta-elle fermement.
Ils restèrent un long moment à finir de manger en silence, le crépitement du feu prenant une intensité hypnotique dans le calme de la pièce. On entendait à peine les bruits assourdis du tonnerre se déchainant au dehors. Max, le taxi, but rapidement son infusion brûlante, leur dit brièvement au revoir, et reparti chez lui. Marianne promenait un regard rêveur autour d’elle, sans cesse étonnée par ce château d’un autre âge, où les chemins de rondes et les meurtrières voisinaient avec les réfrigérateurs modernes. Dans un coin près de la cheminée descendait un escalier de pierre, qui s’enfonçait en tournant sur lui-même dans les profondeurs du sol. Le mur opposé à celle-ci était percé de deux hautes fenêtres, pareilles à celle du hall, par lesquelles elle regardait la pluie tomber, savourant le bonheur d’être au chaud, le ventre plein.
Julia s’occupait du café, disposant les tasses et les assiettes sur un plateau d’argent. Lorsqu’un discret carillon retenti, Albert Smith se leva, invitant les deux détectives à le suivre.
- Ce signal nous indique que les maitres ont finit de manger. Je vais leur apporter le café, et vous viendrez avec moi, puisque Monsieur Don désire visiblement vous parler. Souvenez vous que vous êtes simplement mes cousins, et que vous êtes venus pour visiter l’écosse, et me soutenir dans le deuil. Cela devrait vous permettre de justifier vos questions sur la mort de feu Monsieur Camden, ou sur les habitants du village.

Le majordome les conduisit jusqu’à une porte de service, percée dans le même mur que celle par où ils étaient rentrés. Il ouvrit le mince panneau de bois, et contournant un pilier face à celle-ci, ils découvrirent la salle à manger des Mac Guardians.


Dernière édition par Luciole le Mar 9 Sep 2008 - 23:33, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeMar 22 Juil 2008 - 13:34

Coooooooooooooooooool les nouveaux plans... X3

Ca te dérange si je relis tout depuis le début ? Ma mémoire n'est plus ce qu'elle était... >.<
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeMar 22 Juil 2008 - 17:41

XDDD
Non, je ne t'en veux pas, je me sens d'humeur magnanime aujourd'hui ::lol:
Essayes juste de ne pas relire les passages corrigés, recorrigés, etc...
Je vais tout regrouper dans le premier post, ce sera plus facile pour tout le monde, tient !

Luciole

EDIT : bon ben j'ai pas regroupé parce que c'est vrai qu'il y a une limite de longueur des posts, mais j'ai fait le ménage, c devrait être plus clair !
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeMar 22 Juil 2008 - 18:29

Merci ! ^^^
Je te fais un commentaire quand j'ai tout lu. ^^^
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeMer 23 Juil 2008 - 13:31

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAArf. XD

Et je veux la suite. XD


Luciole a écrit:
...invitant leurs hôtes à passer directement dans la cuisine, l’exiguïté des lieux rendant le stationnement de cinq personnes et trois grosses valises particulièrement inconfortable.

C’était la plus grande cuisine que Marianne devait voir de sa vie.

Essaye de reformuler ça. Lu d'un trait, ça donne l'impression que la cuisine est exigue alors que ce n'est pas le cas. J'ai dut relire cette phrase pour comprendre de quoi tu parlais.

Sinon, c'est bien, je m'imagine trop l'endroit. Mais au final, je voudrai bien en savoir plus. ^^^
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeJeu 24 Juil 2008 - 11:56

Ouf, je craignais que l'on me dise que la description est rasoir ::lol:
Contente qu'elle t'ai plu, j'ai reformulé le passage gênant (et corrigé quelques fautes) tu me diras si ça passe mieux ?

En attendant, voila la suite !

Luciole
_____________________________________________
Précédé d’Albert Smith, Richard Pinder et Marianne Clément pénétrèrent dans une salle aux proportions exceptionnelles. Plus grande encore que la cuisine, plus luxueuse et solennelle encore que le hall, ses dimensions et son atmosphère transportaient le visiteur dans un passé révolu le temps d’un battement de cœur. Et tandis qu’ils avançaient entre les larges piliers soutenant des arches entrecroisées, il leur semblait que les ombres se mouvaient pour leur conter les histoires des banquets et des fêtes qui avaient autrefois peuplé cette immense pièce.
Entre chaque pilier se trouvait une statue ou une armure de chevalier, qui les regardaient passer de leurs yeux vides.
Marianne leva les yeux vers le plafond et s’aperçut que descendant de chacune des arches, une sculpture ressemblant vaguement à un serpent dans la pénombre venait s’enrouler autour de chacun des piliers.
Un lustre de fer forgé était là aussi présent, mais il était alors éteint ; la salle n’était éclairée que par de petites lampes, suspendues aux piliers par des anneaux qui avaient autrefois porté de crépitants flambeaux, ainsi que par une lampe à abat-jour posée sur la table des maitres de maison.
Un épais tapis rouge étouffait le bruit des pas de la jeune femme, tandis qu’elle s’avançait vers le couple Mac Guardian, en compagnie d’Albert et de Richard. Ils avançaient ainsi entre deux longues tables, qui ne devaient servir qu’en cas d’importante réception, vers une estrade surélevée sur laquelle était disposée une table d’acajou, bordée de fauteuils à haut dossier.
Au dessus de la table, l’on distinguait deux épées croisées au dessus d’un blason dont les détails se perdaient dans les ombres.

Le plus grand des fauteuils, au centre de la table, était vide, paré d’une écharpe noire.
Don Mac Guardian était assis à sa droite, face à son épouse Riane Mac Guardian, qui tournait le dos aux visiteurs et dont l’on ne devinait que les mains qu’elle bougeait en parlant, derrière le dossier de son fauteuil.
Lorsqu’ils parvinrent à leur hauteur, Don s’interrompit et se leva pour les saluer.
- Bienvenue dans la demeure des Mac Guardians. Et bienvenue à vous aussi Albert, content de vous revoir ici, ajouta il avec un hochement de tête aimable au majordome. Je vous présente ma femme, Riane.
Celle-ci se leva pour serrer les mains des visiteurs en même temps que son mari. Le couple était étonnamment bien assortit. Don Mac Guardian était un homme entre deux âges, de haute taille et d’épaules larges. Il avait un visage altier, aux traits fermes : Les yeux verts, le nez aquilin, la bouche mince, et un menton carré et volontaire. Ses cheveux bruns, coupés cours, grisonnaient légèrement aux tempes, rehaussant sa prestance. Il leur serra la main d’une poigne ferme, décidée, les salua d’un sourire aimable, que nuançait un regard scrutateur.
Marianne s’aperçut qu’il ne les avait pas lâchés des yeux depuis leur entrée dans la salle.
Riane Mac Guardian était, elle, une femme mince, aux traits fins. De très long cheveux blonds et ondulés encadraient un visage que l’ont aurait prétendu être celui d’un ange descendu parmi les mortels : elle avait de grand yeux marrons, presqu’en amande, qui prenaient parfois des reflets dorés quand elle riait, bordés de long cils légèrement plus sombres que sa chevelure, une bouche aux lèvres délicatement modelée, les pommettes hautes, le menton fin.
Elle leur parlait d’une voix claire et musicale, s’inquiétant de la longueur du voyage, de l’état de santé de Smith, et insistant pour que celui-ci s’asseye à table pour prendre le café avec eux :
- Enfin, Madame, je ne puis me permettre cela, bafouillait ce dernier, c’est contre les usages.
- Albert, soyez gentil, faites le pour moi s’il vous plaît ! Vous devez être exténués après l’avion et ce voyage en voiture depuis Glasgow, vous avez bien gagné le droit de vous asseoir et de prendre un café. De plus, vos petites attentions m’ont beaucoup manqué pendant votre absence.
- Enfin, Madame Riane, ce n’est point au majordome de s’asseoir à la table et de se laisser servir par vous ! insista Smith, prenant visiblement son rôle très au sérieux sous le regard amusé des trois autres.
- Albert, asseyez-vous, je vous l’ordonne, lança Don en riant. Vous savez très bien comment est Riane quand elle veut quelque chose, elle ne vous lâchera pas jusqu’à ce que vous ayez bu jusqu’à la dernière goutte de votre café !
Albert Smith prit un siège en soupirant, et laissa enfin la maitresse de maison lui verser une tasse de café noir et fumant.
- Seigneur, si mes ancêtres me voyaient… soupira-il.
- Ils vous le pardonneront, rétorqua Riane avec un clin d’œil malicieux.


Dernière édition par Luciole le Mar 9 Sep 2008 - 23:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeJeu 24 Juil 2008 - 18:01

Rah la la, je mets quand même un autre bout de suite, celui là était vraiment petit Wink

luciole

____________________________________
Richard buvait son café, tout en observant intensément Riane et Don Mac Guardian. Il hésitait à prendre la parole en premier, craignant que Don ne s’en offense ; pour l’instant, il lui était essentiel de se concilier les bonnes grâces de ceux sur qui il allait enquêter.
Marianne, elle, sirotait son café par petites gorgées, s’efforçant de ne rien laisser paraître du fait qu’en réalité, elle détestait ce breuvage.
Après un assez long moment à parler de la pluie et du mauvais temps, le nouveau lord Mac Guardian se décida enfin à en venir au fait :
- Albert nous a dit que vous étiez de sa famille ; j’ignorais que vous aviez des parents en France mon cher, lança-il au majordome avec étonnement.
Richard se lança, sans laisser au vieil homme le temps de répondre ou de se trahir :
- Nous somme d’une branche de la famille assez éloignée, dit-il en souriant, je suis un cousin d’Albert, et Marianne est ma fille. Comme vous le constatez à mon accent, je suis bien anglais, je vivais à Londres avant de partir pour la France. Marianne, elle, a toujours vécu là-bas, alors j’espère que vous lui pardonnerez son accent déplorable.
L’intéressée avait encaissé sa promotion au titre de fille adorée sans rien laisser paraître, mais le moment lui paru bien choisit pour faire un peu étalage de la complicité père-fille :
- Je te signale que si mon accent est déplorable, c’est avant tout de ta faute, c’est toi qui ne voulais pas que nous parlions anglais à la maison.
- Allons bon, j’avais oublié, c’est toujours la faute des parents, lui répondit le détective en riant.
- Cependant, intervint Riane intriguée, Albert nous avais dit que vus vous prénommiez Clément, et votre père Pinder…
- J’ai pris le nom de ma mère, répondit brièvement Marianne.
- Oh. Elle n’est pas venue avec vous ?
- Elle est morte.
Riane s’excusa, l’ai gêné :
-Je suis désolée, je ne voulais pas vous rappeler de mauvais souvenirs. Je compatis à votre douleur… Albert vous a sûrement parlé de mon beau-père, Camden ?
L’espace d’une fraction seconde, une lueur d’irritation passa dans le regard de Don Mac Guardian, mais celle-ci disparu si rapidement que la jeune fille se demanda si elle n’avait pas tout simplement rêvé.
- Je suppose que votre venue n’est pas tout-à-fait étrangère à cet évènement, glissa-il doucement, n’est-ce pas Albert ?
Le majordome paru soudain mal-à-l’aise.
- Pour être honnête avec vous, Moirear, Julia est assez déprimée ces derniers temps, même si elle le cache bien, alors je me suis dit que ce serait une bonne idée de lui faire voir de la famille.
- Vous auriez pu nous demander de prendre des vacances, s’étonna Riane, nous aurions pu nous débrouiller un moment vous savez…
- Oui Madame, mais nous ne voulions pas vous laisser seuls dans un moment pareil. Jamais mon père, ni mon grand-père, ni aucun de mes ancêtres n’ont faillit à leur devoir, je ne voulais pas leur faire défaut. Le ton du vieil homme était presque suppliant.
Marianne s’aperçut qu’il demandait à ses employeurs de ne pas l’obliger à faillir au devoir qu’il s’était lui-même assigné. Une fois de plus, la loyauté de cet homme lui inspira le plus grand respect.
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeVen 25 Juil 2008 - 11:04

Je lis tout demain quand je serai au calme. ^^^
Et reposée aussi.
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeMar 5 Aoû 2008 - 13:37

Yon ?
YoOooOn ?
Quelqu'un ?

Pas de petit commentaire pour moi ? bounce

Luciole
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeMar 5 Aoû 2008 - 17:49

Superbe les nouveaux plans franchement!!!

Et ENFIN la suiteeeeeeeee. Je commençais à désespérer franchement ::lol:
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeMar 5 Aoû 2008 - 19:33

Oh, elle n'y est jamais que depuis... 2 semaines ! ::lol:
Mais contente quand même que tu sois heureux qu'elle soit là Wink
J'attends tes impressions maintenant !

Luciole
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MessageSujet: Re: Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)   Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé) - Page 4 Icon_minitimeMar 5 Aoû 2008 - 22:19

Je vais essayer de trouver un moment pour lire tout ça ^^
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