Larentia - Roman fantastique.

Voila la nouvelle version de l'extrait :

Citation :

Chapitre Trois :

Après s’être évadés en douce de l'ancien camp militaire par une brèche dans le rempart, Illia et Alec marchent tranquillement sur les pavés de la grande rue d' Irena. À cause de leurs uniformes de cuir noirs, les deux jeunes lycéens n’arrivent pas a passés inaperçus au milieu de la foule pourtant bigarrée d’Ibères et de Gaulois. Certaines personnes se retournent pour regarder les deux jeunes gens se tenant par la main.

— Ils vont nous balancer au recteur si ça continue… murmure Alec à l’oreille d'Illia.

Illia pousse un petit rire cristallin avant de plonger une main sous sa cape de vigogne. Elle en ressort une tablette de plomb et un stylet.

— C’est pour faire quoi ?
— Tu va voir, lui fait Illia avec un sourire éclatant.

Alec sens la jeune fille lâcher sa main, malheureusement, et de son stylet tracer sur la tablette grise le mot : Discreta. Le duo est enveloppé d’un bref halo de particules d’or qui se dissipe aussitôt qu' Illia remet sa peau soyeuse au contact de la main d' Alec.

— Qu’est-ce que tu as fait ?
— Un de mes petits tours de magie Alec, personne ne fera attention à nous à moins qu’on lui parle.
— Pratique.
— C’est vrai, mais je dois t’avouer que c’est la première fois que je l’utilise pour sécher les cours.

Alec guide son amie aux cheveux noirs de jais jusqu’à une loggia de briques ouvrant sur le vaste Themopolium du Forum. Tandis qu' Alec va à la rencontre du tenancier affairé derrière le comptoir en forme de L, Illia s’adosse à une des arches de l’entrée. Elle efface son sort de Discretia avant de reposer une main sur le pommeau en cristal de son glaive et d’observer les alentours. Une seule sortie : celle où elle se trouve. Mauvaise configuration. Surtout si on ajoute les clients, avinés pour la plupart.

Après s’être évadés en douce de l'ancien camp militaire => j'aurais plutôt laissé lycée et remplacé lycéens, parce que c'est moins clair que le lycée est un ancien camp (ou alors tu le dis explicitement avant, et c'est juste que comme ça fait quelques temps que j'ai lu le début je ne me souviens pas de la précision)

les deux jeunes lycéens n’arrivent pas a passés => pas à passer

Alec sens la jeune fille lâcher sa main, malheureusement, et de son stylet tracer sur la tablette grise le mot => Alec sent. Et il ne peut pas la sentir tracer le mot avec son stylet : il la voit pour le coup.

Tu as une répétition de "main" aussi (elle plonge la main sous sa cape, lâche la main d'Alec, remet sa main au contact)

Pour le sort : oui, je comprends qu'ils ne sont plus remarquables une fois qu'elle a lancé le sort. Mais je me demande quand son effet commence à s'appliquer : pour moi, ça devrait être une fois les particules dissipées, mais je me trompe peut-être, d'où ma question. D'ailleurs, il manque le "i" au sort lorsqu'elle l'écrit sur sa tablette.

Pour les uniformes : raaah, je vais me montrer chiante encore une fois ^^ Oui, on comprend mieux. Mais je vais abuser en te suggérant d'ajouter un petit qualificatif, du genre "austères uniformes" ? Ou dire que ça les désigne comme élèves et qu'ils n'ont rien à faire là à ce moment de la journée ?
Mais bon, je fais peut-être une fixette, je ne sais pas...

Citation :

Après s’être évadés en douce de l'ancien camp militaire => j'aurais plutôt laissé lycée et remplacé lycéens, parce que c'est moins clair que le lycée est un ancien camp (ou alors tu le dis explicitement avant, et c'est juste que comme ça fait quelques temps que j'ai lu le début je ne me souviens pas de la précision)

Je l'indique au début de l'histoire que le lycée est dans un ancien camp militaire

Citation :

Pour les uniformes : raaah, je vais me montrer chiante encore une fois ^^ Oui, on comprend mieux. Mais je vais abuser en te suggérant d'ajouter un petit qualificatif, du genre "austères uniformes" ? Ou dire que ça les désigne comme élèves et qu'ils n'ont rien à faire là à ce moment de la journée ?
Mais bon, je fais peut-être une fixette, je ne sais pas...

Je vais distiller des détails dans les parties avant ^^

Citation :

Voici la scène finale de mon histoire, j'ai besoin d'avis dessus car c'est une scène extrêmement importante
Pour résumer, Alec, nommé entre temps empereur, s'est marié avec Illia, et le jeune chevalier est mort au combat.
La villa où se passe une grande partie de l' extrait est celle des parents d' Alec, ils sont les gouverneurs militaires de la cité d' Irena.
La silhouette encapuchonnée mentionnée est Bilqis, une amie d' Illia qui a les cheveux couleur caramel et qui a la particularité d' être la grande faucheuse.

Citation :

Chapitre dix-huit :

Lorsque Illia se réveille, il lui faut plusieurs minutes pour remettre en place ses idées. Elle s’aperçoit d’abord qu’elle est allongée sur le lit d' Alec. Instinctivement la sorcière le cherche, mais elle ne voit qu’un vide à côté d’elle. Comme celui qui se creuse dans sa poitrine. Un gouffre béant qui semblent s’agrandir à chaque instant.
Essayant d’oublier la réalité qui lui semble trop affreuse, Illia se lève. Ignorant à tout ce qui l’entoure, elle sort de la chambre.
Dans l’atrium où la sorcière se rend, Deico, Larentia et sénateurs sont réunies. Mais Illia ne s’occupe pas d’eux. Elle ne peut détacher son regard de ce qu’ils entourent. Le corps d' Alec.
Sourde aux paroles de ceux qui tentent de la réconforter, Illia se laisse tomber à genoux à coter de la litière où repose son mari. Elle lui murmure des excuses, pour tout ce qui est arrivé même si elle n’y est pour rien.
Le visage encore bouffi par les larmes qu’elle n’arrive pas à verser, Illia finit par relever la tête. Elle reconnaît aussitôt la silhouette encapuchonnée qui se tient de l’autre coté de la litière. Étrangement, personne d’autre qu’elle ne semble la voir. L’ Arvale comprend en un éclaire pourquoi elle est la. Illia se lève d’un bond et fait apparaître sa sacoche magique.

— Tu compte faire quoi là ? s’inquiète Amy.

La sénatrice à beau se trouver juste à coter d' Illia, la sorcière ne répond pas. Elle court vers le jardin d’intérieur de la villa. Son regard chrysocale dans le vague, Illia dresse un champ de force magique pour empêcher quiconque de passer les colonnades.

— Illia ! réponds moi !

La sorcière se retourne lentement, et fixe son amie blonde qui a une paume appuyer contre le mur magique.

— Amy, murmure la voix effacée d' Illia. Dit-lui que je suis désolée...
— À qui ?
— Alec…

La sorcière tourne aussitôt le dos à Amy. Et, d’un geste magique, creuse devant elle une fosse. Avant de psalmodier d’une voix atone :

— Hécate, fille des Titans,
Noire comme la nuit, rouge comme le sang,
Reine de l’Hadès,
De ton royaume inviolé,
Du royaume éternel de la nuit,
Suivants les pleurs de mon cœur,
Viens à moi comme un feu brulant !

Illia sort une dague de son sac et l’utilise pour entailler l’une de ses paumes. La sorcière serre le poing et fait couler son sang. Dès que le liquide pourpre touche le fond de la fosse, la terre s’embrase. Des flammes surgit Hécate. La déesse à trois têtes darde aussitôt son sextuple regard sur Illia.

— Que veux tu mortelle ? gronde la voix d’Hécate presque couverte par le sifflement des serpents qui servent de chevelure à la déesse.
— Alec, se contente de répondre l' Arvale en fixant Hécate d’un regard féroce.
— Il y'a peine quelques heures ses troupes massacraient les miennes, s’offusque la déesse. Et tu veux que je le ramène ?
— Je ne veux pas, j’exige !

Les prunelles noires d' Hécate s’écarquillent sous l’effet de la fureur.

— Comment ose tu ?
— Les règles sont claires Hécate. Si je vous offre un sacrifice suffisant vous êtes forcée de m' obéir !

Les serpents de la déesse se déchainent.

— Tu n’as rien qui vaille une vie jeune mortelle, déclare Hécate d’une voix supérieure.
— Vous croyez ?
Illia inspire un grand coup avant de lever son poignard vers elle. Et d’enfoncer la lame dans son cœur. Une grimace de satisfaction apparaît sur le visage de la jeune femme tandis que son corps bascule dans la fosse.
Hécate disparaît après avoir pesté de rage.
Le champ de force établit par Illia autour du jardin ayant disparu en même temps que la sorcière, tous ceux qui avaient assistés horrifiés à la scène se précipitent au bord de la fosse. D’où Amy et Alix sortent le corps d' Illia.

— Mais qu’est-ce que tu as fait ? renifle Amy penchée sur le corps de l' Arvale.

Des pas résonnent derrière la sénatrice. Toutes les personnes présentent se retournent. Et se figent lorsqu’elles voient Alec claudiquer vers eux…

Lorsque Illia se réveille => Lorsqu'Illia

il lui faut plusieurs minutes pour remettre en place ses idées => j'ai tellement l'habitude de cette expression dans l'autre sens que ça m'a fait bizarre : "pour remettre ses idées en place" ?

Un gouffre béant qui semblent s’agrandir à chaque instant. => qui semble

Ignorant à tout ce qui l’entoure, elle sort de la chambre. => "Ignorant tout ce qui l'entoure" plutôt

Deico, Larentia et sénateurs sont réunies. => à moins qu'il ne s'agisse que de femmes, "sont réunis"

Illia se laisse tomber à genoux à coter de la litière où repose son mari => à côté

Elle lui murmure des excuses, pour tout ce qui est arrivé même si elle n’y est pour rien. => rajoute une virgule après "ce qui est arrivé"

Le visage encore bouffi par les larmes qu’elle n’arrive pas à verser => Hmm, c'est possible ça ? Je pensais justement que c'était à cause des larmes que ça arrivait...

L’ Arvale comprend en un éclaire pourquoi elle est la => un éclair pourquoi elle est là

— Tu compte faire quoi là ? s’inquiète Amy. => Tu comptes


La sénatrice à beau se trouver juste à coter d' Illia => juste à côté d'Illia

— Illia ! réponds moi ! => majuscule à "réponds"

et fixe son amie blonde qui a une paume appuyer contre le mur magique. => appuyée. "qui a une paume", je trouve ça moche. "dont la paume est appuyée" ?

Dit-lui que je suis désolée... => Dis-lui

La sorcière tourne aussitôt le dos à Amy. Et, d’un geste magique, creuse devant elle une fosse. Avant de psalmodier d’une voix atone : => le rythme de découpage de ces phrases ne va pas : met des virgules plutôt que des points, surtout entre "fosse" et "avant", le premier peut encore passer même si personnellement, je ne vois pas l'intérêt de faire une coupure aussi brutale ici.

Viens à moi comme un feu brulant ! => brûlant

— Il y'a peine quelques heures ses troupes massacraient les miennes, => Il y a à peine quelques heures, ses troupes


— Comment ose tu ? => Comment oses-tu ?

— Les règles sont claires Hécate => "sont clairs, Hécate". Il te faut une virgule avant l'apostrophe dans ce genre de situations.


— Tu n’as rien qui vaille une vie jeune mortelle, => idem, virgule avant "jeune mortelle"

Le champ de force établit par Illia autour du jardin ayant disparu en même temps que la sorcière, tous ceux qui avaient assistés horrifiés à la scène se précipitent au bord de la fosse. D’où Amy et Alix sortent le corps d' Illia. => Ici aussi, je pense que tu gagnerais soit à mettre une virgule avant le "d'où Amy et Alix", ou alors à faire une autre vraie phrase, plus complète.

Toutes les personnes présentent se retournent. => présentes

C'est un passage intérêssant, même si je n'ai pas toutes les clefs (mineures, certes, comme la signification d'Arvalle).
J'ai eu un poil peur qu'on tombe dans le deux ex machina avec Alec qui reviendrait à la vie presque sans compensation, mais qu'Illia se sacrifie de la sorte est bien trouvé. La scène est un peu rapide par contre, on passe vraiment vite de son lever à son action. Alors, c'est vrai que je n'ai pas lu ce qui précède, mais je pense que ça serait bien si on voyait davantage Illia être éperdue de chagrin, ou prise d'un sentiment qui la pousse à agir, à faire quelque chose, qu'on voit la culpabilité dont elle semble pleine. Il me manque ses sentiments voilà, je la trouve un peu vide à ce moment-là.


Combien de temps s'est écoulé depuis le début au fait ?
Ah, et sinon, méfies-toi encore de tes apostrophes, il y a toujours un espace en trop avant ^^
De même, je trouve quelque part que ton style est extrêmement simple (dévolu à la jeunesse, tu m'as dit), mais par contre tu utilises parfois des mots vraiment compliqués (notamment pour les descriptions des regards, comme chrysocale), et ça crée un énorme décalage. Je pense en fait que tu pourrais prendre un style d'écriture un peu plus poussé, tout en restant dans du jeunesse (j'ai oublié, par contre, si tu visais une tranche d'âge plutôt petite ou non).


Voilà, sur ce, je te souhaite un bon réveillon et de bonnes fêtes !

Merci pour ces critiques je vais faire les corrections ^^
Il s'est passé du temps en effet, mon dernier extrait correspondait à la page 30 environ et ce dernier extrait à la page 151 (pages A4) pour donner une idée
Sur les "grands mots" ou les termes spéciaux je les expliquent la première fois que je les utilisent ^^

Pour le temps, je parlais moins en termes de pages que de temps écoulé dans l'histoire ^^ Alec et Illia sont ados quand on les rencontre, là j'imagine qu'ils sont adultes mais quel âge ? La trentaine ?

Non, non j'ai plus le compte exacte mais ça se compte en quelques semaines le temps écouler

Ah ouais...
Ah quand même ^^ Sont balaises les petiots dis-donc

Oki, merci pour la précision

^^
En meme temps comme j'explique petit à petit dans les parties que j'ai pas mis, Illia s'est entichée depuis longtemps d' Alec. Elle a été chargée de le protéger depuis l'age de 11 ans (mais elle restant hors de sa vue).
Alec à demander Illia en mariage sur un champ de bataille ^^
Je peu mettre la scène du mariage La cérémonie à été dirigé par l' Empereur (celui 'avant Alec bien sur) qui était aussi le père adoptif d' Illia.