La clé de l'ancien monde

FICHE TECHNIQUE DU ROMAN

Titre: La clé de l'ancien monde (pas du tout définitif)(Si vous avez des idées de tires, n’hésitez pas!)

Statut : Second jet en cours de rédaction.

Nombre total de mots écrits à ce jour : 7000

Je souhaite des commentaires sur : Tout! J'aimerai vraiment des commentaires sur tout, dites moi si c'est barbant, quand l'action met trop de temps à venir. De quoi faire progresser ce livre. Merci d'avance.

Envoi de mon fichier par e-mail : possible

Résumé: Paul vit à Londres et fréquente l'université, il aura bientôt 22 ans. Un jour il reçoit une lettre de sa tante Margaret résidant en Ecosse, pays d'origine de la famille. Celle-ci à besoin de lui...

Voici la petite amélioration du chap 1, qu'en pensez-vous?

1

Une foule d’étudiants se trouve devant les grands panneaux d’affichages, une vingtaine de listes y sont accrochées.
Un jeune homme s’avance et fixe la liste « biochimie ».  Il la descend doucement des yeux et s’arrête sur un nom. « Paul McKay », il sourit.
Je l’ai, j’ai ma licence !
Une étudiante tente comme elle peut de se faufiler pour accéder aux tableaux. Ses longs cheveux, coiffées en chignon, lui donnent à la fois un air strict et peu sûr d’elle.
— S’il vous plait, pouvez-vous écarter ?
Quelques étudiants la font volontiers passer, elle est presque devant les listes, il reste juste un groupe de matheux à traverser.
Paul la regarde avec amusement.
— Pardon, je pourrais passer ?
Les étudiants ne lui répondent pas.
— Excusez-moi ?
— C’est bon retourne chez toi, tu l’as pas ta licence.
Le groupe entier se met à rire, tous émettant des bruits plus étranges et inquiétants que les autres. Paul la regarde d’un air inquiet.
— Tu peux partir maintenant !
Imogen baisse la tête, elle essaie de ne pas faire attention à ces remarques. Au fond d’elle, elle meurt d’envie de gifler ces sales gosses de riches, qui n’ont jamais rien fait pour avoir ce qu’ils ont. Dans sa tête des centaines d’images défilent, elle repense aux grands de ce monde, aux self-made. Elle redresse la tête et fixe droit dans les yeux ce qui pourrait être le leader ce ceux qui lui barrent la route.
— Allez, va-t’en.
— Vous me faites rire ! Ce que vous êtes me fais rire. L’incapacité même. Des gamins pourris-gâtés, voilà ce que vous êtes !
— T’es mieux que nous peut-être ?
Paul intervient.
— Bon écartez-vous, laissez-la passer.
Hank McKay, le père de Paul, est le principal investisseur de l’Université et le cousin du président de celle-ci. Tous s’écartent sans rechigner.
— Merci.
Elle s’avance vers la liste  « sciences humaines », elle fait glisser son doigt jusqu’à un nom. « Imogen Noble ».
Génial !
Elle se retourne vers Paul.
—Merci, merci beaucoup. Je suis Imogen Noble.
—Mais de rien ! Moi c’est Paul, Paul McKay.
—C’est fou les idiots qui peuvent se retrouver ici.
Il sourit.
—Tout à fait d’accord.
—J’ai l’impression de t’avoir déjà vu ?
—Je suis souvent à la bibliothèque on a dut s’y croiser.
—Possible.
—Bon, à demain alors. J’imagine que tu vas à la remise des diplômes.
—Oui, il y a quand même de grandes chances.
Elle repart vers la porte vitrée et traverse la cour de l’Université.

2
Un véritable carnage du sang partout, on reconnaît à peine les corps, l’inspecteur McBlack se tient debout face à la large table.
Les sept sont encore sur leurs chaises.
Les quatre chandeliers sont encore allumés, et de longues stalactites de cire en descendent.
—A-t-on identifié, les victimes ?
—Non monsieur.
—Qu’est-ce qui s’est passée, au juste.
—A priori c’était une réunion, ce sont de vieux amis ils se connaissent tous, c’était prémédité, on voulait tous les avoir en même temps. L’assassin venait de l’intérieur, ils sont tous morts de plusieurs balles à différents endroits dans le corps.
Derrière les deux hommes, une vieille femme débarque.
—Qu’est-ce qui s’est passé, c’est horrible, qui a fait cela ?
La femme s’écroule.
Un homme fait son entrée, il gardait jusque-là la porte du manoir.
—Miss je vais devoir vous faire sortir de force.
L’inspecteur l’aide à se redresser.
—Laissez brigadier retournez à votre poste.
Il s’exécute.
—Miss McSoon.
—Richard.
L’inspecteur McBlack connaissez très bien Margaret McSoon, cette dernière avait travaillé des années au commissariat local, c’est même elle qui l’avait pistonné auprès du maire pour sa succession.
—Vous connaissiez ces personnes ?
—Bien sûr, je faisais partie de l’association, j’étais en retard pour la réunion.
—Je pense que c’est votre retard qui vous sauve Miss McSoon.
—Je peux regardez ?
—Allez-y
Elle s’avance vers la rubalise jaune et noire qu’elle soulève. Elle ne bouge plus elle l’observe, elle fixe une jeune femme d’une trentaine d’années maximum, sa main posée sur son genoux et fermée.
Pauvre Sally…
 Elle s’approche d’elle, regarde derrière elle si personne ne la voit, et ouvre le poing serré du cadavre. Il s’y trouve un papier, elle le glisse dans sa poche.
Puis elle retourne vers les deux hommes toujours en pleine discussion.
—Trouvez le coupable Richard.
Elle repart vers la grande porte.
L’inspecteur l’interpelle :
—Miss McSoon, je vais vous raccompagnez.
—Inutile, j’ai une voiture et je sais encore conduire !

J'ai l'impression de lire le début d'un roman policier plus que du sf, est ce que c'est voulu? Pour le moment je réserve mon jugement en attendant de voir qu'est ce que sera le contexte SF. Je ne trouve rien de choquant en ce qui concerne l'orthographe de toute façon d'autre son plus doué que moi sur le forum.
Aprés si il faut trouver un point négatif, c'est vraiment pour titillé je trouve que deux chapitres de dialogue ça fait long.

C'est effectivement voulu, cette intrigue policière s'implique dans le fait de SF.
C'est vrai, en fait, à l'origine il y a un chapitre de transition entre les deux, mais je le réécris pour l'instant!

3
Hank McKay se trouve dans son fauteuil d’osier, lisant le Times.
—Paul, tu as du courrier.
Il lui tend une lettre.
Une voix ce fait entendre dans le salon :
—A table !

Une délicieuse odeur de viande grillée flotte dans la pièce, Paul se saisit de ses couverts, dans son assiette une magnifique pièce de bœuf saisi au cœur.
En quelques minutes l’énorme steak est englouti, et quand la gelée traditionnelle arrive sur la table, il ne peut plus avaler ne serait-ce qu’une bouchée de pain.
—Au fait qui t’as écris Paul ?
—Sûrement sa tante, encore cette vielle folle.
—Hank, je ne t’ai pas parlé !
—Je ne l’ai pas encore ouvert, mais ça vient de la poste d’Inverness, j’imagine que c’est tante                Maggy.
Hank recommence à critique Margaret, il ne supporte pas cela, il devrait lui être reconnaissant c’est elle qui l’a élevé après la mort de ses parents.
—Hank ça suffit !
—Lucy cette femme est folle, elle déstabilise Paul.
Paul se lève et pars dans sa chambre. Il s’emprunte les escaliers de marbre, pour accéder à l’étage supérieur. Il s’installe dans son fauteuil en cuir, sort la lettre de son enveloppe.
« Paul,
Cela fait si longtemps que l’on ne s’est pas vu, je sais tu n’y peux rien. Mais aujourd’hui j’ai besoin de toi, il faut vraiment que toi ici, à Strone.
Il se passe d’étrange choses, as-tu pu voir mon ami, il est venu d’Ecosse pour toi.
C’est auprès de lui, que tu dois te rendre pour l’instant… »
—Stop, maintenant, tu me donnes cette lettre.
Hank a fait irruption dans la pièce, il arrache violemment la lettre à Paul, et la range dans la poche de son jean. 
—Je ne veux plus jamais que tu ais un quelconque contact avec Margaret McSoon, tu ne la connais plus. C’est clair ?
—Non, mais j’ai le droit au moins de lire les lettres qu’elles m’écrit, non ?
—Non !
Hank sort de la chambre en claquant la porte en bois verni.
Mais qu’est-ce qu’elle lui a fait, elle n’a rien de méchant, rien qui me « déstabiliserai ».
Il faut vraiment que je récupère cette lettre, elle était prête à me dire quelque chose d’important.
Ou bien, il faut que je trouve son numéro, oui le vieux carnet d’adresses de papa, elle y est obligatoirement.
Paul se dirige vers le bureau de son père, il ouvre le premier tiroir, le carnet y est.
Il tourne les pages, une par une il arrive au « M ».
Mary Cooper, Margaret Spencer, une page arrachée, c’est pas possible, il l’a retirée de son carnet.
Il repose le carnet et retourne dans sa chambre.
Il se met à parler à voix haute.
—Je ne vais pas rechercher les annuaires d’Inverness, non elle sur liste rouge, forcément. Je pourrai lui écrire mais je n’aurai pas le droit de lire sa réponse. Je dois vraiment trouver cet ami, s’il est venu pour moi il doit me chercher.
J’adore l’aventure et les choses étranges, et là c’est assez étrange. 
Il se met en route pour l'université.

Petit conseil : tes postes sont courts, tu peux en mettre 2 à la fois, pour éviter d'en mettre plein à la fois, ce qui peut donner une impression de "beaucoup" et décourager un peu les lecteurs.
Et surtout, attends d'avoir au moins deux trois avis avant de mettre la suite

Ok,merci 

Yo !

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ton texte, et je vais te dire pourquoi.

Déjà, il y a presque aucune description. A quoi ressemble Paul ? Son père ? Sa mère ? Le lycée ? On ne sait pas. Du coup, j'ai eu des difficultés à imaginer, à ressentir quelque chose. L'exemple le plus flagrant est la scène de crime, tu dis qu'il y a du sang et c'est à peu près tout. J'ai envie de ressentir l'horreur de la scène moi !

Tes dialogues sont plats, désolé de le dire comme ça, mais il n'y a aucune émotion. Juste une suite de phrases. On ne sait pas très bien qui parle parfois. ( genre le dialogue avec imogen, j'ai pas compris au début qu'ils se présentaient mutuellement )
Tes phrases manquent de liant entre elles, ça casse le rythme, trop haché a mon avis. Du coup, même si tes extraits sont courts, c'est dur à lire.
Il y un moment où tu fais la narration à la première personne dans le paragraphe 3. J'avoue que ça la surpris. Soit tu fais tout à la première, soit tout à la troisième personne, mais pas un mélange des deux.

Pour l'histoire, c'est pour l'instant assez conventionnelle, mais je pense que si tu continue, tu peux nous intriguer.

Sache que tout ce que je viens de dire, ce n'est pas pour te descendre, mais pour t'aider. Lis toi a voix haute, tu verra pour les liants, rajoutés plus de détails, de sentiments, pour nous accrocher plus.

Bon courage pour la suite !

Ps : Morri et les autres je vous laisse la correction, je suis grand seigneur !

Je vous remercie tous les deux.
C'est vrai je n'avais pas fait attention mais les paroles à la première personne sont en italique sur mon fichier word, quand je les ai copiés ici, tout est redevenu "normal".
Je vais travailler tout ça, en vérité, j'ai beaucoup de mal à lancer l'action si bien que j'écris rapidement le début et je compte le retravailler plus tard.
J'espère que la suite, sera mieux écrite.

4
Imogen est assis à la cafétéria de l’université, elle boit un Earl Grey avec Lucy.
—Tu voulais me parler Imogen ?
—Oui… Tu connais Paul McKay ?
—Ah, si je le connais ? Oui, c’est un de mes meilleurs amis.
—Ok, il faut à tout prix que tu lui donne ceci !
Elle lui tend une enveloppe.
—Tu sais les lettres c’est plus terrible pour draguer, tu ferais mieux d’aller le voir.
— Lucy, donne-lui, je t’en supplie !
—Non, mais t’inquiètes pas je vais lui donner.
—Merci, sincèrement.
Imogen avale la dernière gorgée de son thé puis se lève. La sonnerie retentit, elle se dirige vers la salle d’art.

Je trouve aussi ces passages relativement médiocres, mais j'espère et pense que les suivants sont mieux mais je vais retravaillez tout ça ce soir. Je vais tout de même continuer à poster car mêmes les commentaires les plus durs que je pourrais avoir sont uniquement objectifs et vise à la progressions, de plus je voudrais savoir ce que vous pensez de l'histoire en générale.

5
—Paul !
Lucy accourt vers Paul qui arrive pile au moment de la sonnerie.
—Je suis là…
—Il y a Imogen qui m’a donnée quelque chose pour toi.
Elle lui tend la lettre.
Tout le monde m’écrit en ce moment !
—Une lettre ? 
Il la range dans sa sacoche.
Ils prennent le troisième escalier et se rendent à l’amphithéâtre.
—C’est pour quoi, déjà, la conférence ?
Elle sort un petit dépliant de son sac à bandoulière, imprimé New York.
—Zoologie et mystères de la Terre, par Mr Jacob Prince.
Il pousse la porte de la salle, Mark leur fait signe, ils descendent les gradins et s’installent dans les sièges rouges.
Un vieil homme passe la porte, d’en bas. Il porte un costume crème et des mocassins de la même couleur. Il pose sa valisette sur le bureau, et se saisit du microphone.
—Bonjour à toutes et à tous, je suis Mr Prince. Si vous êtes là c’est pour une petite initiation au mystère de la zoologie. Autrement dit je suis cryptozoologue, l’espèce de fou qui croient que le Bigfoot existe. Vous voyez qui je suis ? Moi sincèrement je trouve ennuyeux les cours pleins d’explications complexes, de noms latins, de théories, pas vous ?
Dans la salle s’élèvent des « il a raison », « oui », et autre expressions.
—On est d’accord, alors moi je vais simplement vous montrer des choses vous pensez que c’est réel tant mieux vous pensez que je suis un fou allié tant pis.
D’abord je vais un peu raconter ma vie, je vis à Strone, à côté d’Inverness, et si vous ne voyez toujours pas, sur les rives du Loch Ness. Qui n’a pas entendu parler du monstre du Loch Ness ?
Moi personnellement j’ai toujours été intrigué par ce mystère.
Passons toutes les preuves en faveur et contre son existence.
Car je vais vous dire quelque chose que je ne dis pas à tout le monde, et que vous ne devez pas répéter : ce n’est pas impossible qu’il existe !
Tous se mettent à rire s’attendant à quelque chose de surprenant.
—Non reprend, le loch Ness atteint une profondeur maximale d’environ 240m.
C’est énorme non ? Je ne vais pas vous mentir c’est très difficile de chercher un monstre qui se cache aussi bien dans une étendue d’eau si profonde et assez grande car le Loch Ness tient dans un rectangle de 40 km sur 3 km, autant chercher une clé perdu dans les champs !
C’est bien la question.
Les étudiants affichent une moue confuse.
Qu’est-ce qu’il raconte, un rectangle, la clé, la question, c’est le symbole que j’ai vu.
C’est peut-être une coïncidence, non c’est impossible.
Et si je viens ici, c’est que je cherche quelque chose, quoi ?
De l’aide, je cherche des volontaires pour m’aider, les vacances arriveront bientôt, et tous ceux qui voudront pourront venir avec moi,  près du Loch Ness, mais je vous expliquerez tout ça plus en détail la semaine prochaine.

Il commence à expliquer les différentes apparitions du monstre, et leurs possibles explications.
Toutes ces paroles trottent dans la tête de Paul, « Si je suis ici c’est que je cherche quelque chose ».
Et si c’était l’ami de Tante Maggy ?
Mais d’ailleurs c’est obligé, trop d’éléments. 
Je ne sais plus.
La sonnerie retentit, trois heures et demi, il a terminé les cours, c’est le week-end.
—Alors je vous dis au revoir et à la semaine prochaine.
Paul se dépêche.

En fait, comme le dit la merveilleuse Cerise, ce bout de texte est comme les autres. On se retrouve la avec deux filles qui boivent un thé. Il se passe quelque chose mais on arrive pas à s'y intéresser. Par ce que tu montres mais ne raconte pas.

Du coup, on s'en fout un peu alors que ça doit être une partie importante. Je ne sais pas combien de pages tu as déjà écrite, mais si j'étais toi, je retravaillerai ces extraits tout de suite. Car sinon, tu vas poster des bouts mal fait et sans saveur, et tu risques de perdre tes lecteurs.
J'arrêterai de poster en attendant que tu ai fait la nouvelle version.

Moi c'est ce sur j'ai fait avec Demon Hunter, après un premier chapitre massacré par les gens, je l'ai refait entièrement plusieurs fois pour avoir un extrait plus que correct. Demande à Morrigan ou a Sombrefeline, elles te diront qu'entre la première version et la dernière, bah c'est bien plus prenant de lire la plus récente. Si tu veux un coup de main, hésite pas

Bien, merci, alors je vais retravaillez tout ça avant de poster.
Merci encore!

Bon allez, je me lance un peu :

Extrait 1

Une foule d’étudiants se trouve devant les grands panneaux d’affichages, une vingtaine de listes y sont accrochées. => au lieu d'une virgule je mettrais un point

Un jeune homme s’avance et fixe la liste « biochimie » il descend doucement la liste des yeux et s’arrête sur un nom « Paul McKay », il sourit. => problème de ponctuation là aussi : point après "biochimie" et son nom ?

Je l’ai, j’ai ma licence, merci ! => si c'est une pensée, ital ou guillemets (mais je crois que tu as dit que les ital avaient sauté à cause du forum)

Une étudiante tente comme elle peut de se faufiler, pour accéder aux tableaux => virgule inutile

Ses longs cheveux, coiffées en chignon, lui donne à la fois un air strict et peu sûre d’elle. => coiffés / donnent / peu sûr

—S’il vous plait, pouvez-vous écarter ? => manque une espace entre le tiret et le premier mot (et pareil dans tous les dialogues)

C’est bon retournes chez toi => retourne

comment tu veux l’avoir t’a licence t’as vu ta tête. => manque de ponctuation

T’as pas compris, dégages => dégage

Ce type d’étudiants est souvent très mauvais avec les autres, il se croit supérieur et n’hésite pas à avoir des paroles dures et blessantes. => cette phrase est très mal tournée pour de la narration. C'est un constat à la fois bateau et plat, qui n'apporte rien. Sans compter que la narration, pourtant extérieure, s'engage ici tout d'un coup, sans raison, mais sans pour autant impliquer les personnages présents. Bref, quel intérêt ?

Bon écartez-vous, laissez là passer. => laissez-la

Merci, merci beaucoup, Imogen Noble. => sa présentation est ultra bizarre. Normalement, on dit "je m'appelle/je suis" ou alors, il faut que ça n'ait aucune ambiguïté. Or là, j'avoue que je trouve ça vraiment étrange (sans compter l'erreur de ponctuation qui n'aide pas à la compréhension)

Ils font le chemin du retour ensemble. => phrase typique de ce que t'ont "reproché" les autres : c'est un fait, point à la ligne. Or, pour accrocher un lecteur, il faut des faits pour les actions, mais aussi de l'ambiance, de l'atmosphère.
Quelle est leur humeur ? Ils viennent d'avoir leur diplôme, ils pourraient être joyeux, festifs. Ils viennent de se rencontrer : sont-ils un peu timides, embarrassés ? Le chemin du retour ? Retour vers où ? Et ils ne se connaissaient pas, donc vont-ils dans la même direction ?
Rien qu'avec ces questions, tu nous fais quelques phrases de plus, et ça plante vraiment le décors.

Pareil, pour le décors : on penserait, avec les résultats, à une foule d'étudiants, le brouhaha des conversations, la joie de ceux qui ont réussi, la peine des autres, etc. Ici, rien. On ne voit rien, on entend rien. C'est ça qu'il faut montrer.

Au niveau des dialogues, je rejoins les autres, ça ne fait pas naturel. Lis-les à voix haute, et demande-toi si tu parlerais comme ça. Si non, comment le ferais-tu, spontanément ? 
En plus, Imogen a pas franchement l'air de réagir aux remarques. Elle est timide et n'ose pas répondre ? Fais-la rougir, baisser les yeux, par exemple. Mais qu'elle agisse d'une manière ou d'une autre.

En fait, tu as le squelette, mais il te reste à construire les muscles, les tendons, la chair, la peau ; d'étoffer en somme. C'est là que réside le gros du travail.
Comme pour tes personnages : on ne sait pas à quoi ils ressemblent. Extrait 2, je cite : "Derrière les deux hommes, une vieille femme débarque.
—Qu’est-ce qui s’est passé, c’est horrible, qui a fait cela ?
La femme s’écroule.
Un homme fait son entrée, il gardait jusque-là la porte du manoir." Pour moi, c'est des didascalies de théâtre, ça, pas un roman. J'ai besoin de voir à quoi ressemble les gens. Imagine toi dans un film, où les acteurs seraient juste des ombres : ce serait agréable ? ^^

Et puis gaffe à la ponctuation aussi, c'est super important pour le rythme, mine de rien. Relis-toi à voix haute, tu verras que tu comprendras pas mal de choses à ce niveau-là par toi-même.

Bon, je ne passe pas sur les extraits suivants sur la forme, le problème sera le même.
Bon courage à toi, n'hésite pas à éditer tes messages pour nous proposer les versions retravaillées

C'est rare qu'on poste de la SF ici!
Je m'attelle donc à une critique des deux premières parties.

"Une foule d’étudiants se trouve devant les grands panneaux d’affichages, une vingtaine de listes y sont accrochées.
Un jeune homme s’avance et fixe la liste « biochimie » "
Répétition de liste. Et puis, j'ai beau ne pas être fan des interminables descriptions, le décor n'est pas du tout planté, ça manque un peu.

"Je l’ai, j’ai ma licence, merci !"
Merci? Genre : merci gentils professeurs d'avoir correctement corrigés la super copie que j'ai rendue? Quoi?

"Une étudiante tente comme elle peut de se faufiler, pour accéder aux tableaux"
Le "pour accéder aux tableaux" me semble alourdir la phrase. C'est implicite que si elle essaye de se faufiler, c'est pour voir les résultats.

"Paul la regarde avec amusement."
Effectivement, c'est hilarant. Nan, j'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi il est amusé. 

"—C’est bon retournes chez toi, comment tu veux l’avoir t’a licence t’as vu ta tête."
Wesh, on est d'accord, tous les étudiants en maths ils viennent du 93! ^^

"Tous se mettent à rire, sauf Paul, qui la regarde d’un air inquiet."
Ouais, dans ce genre de situation, tout le monde ne se met pas à rire, encore moins les gens qui l'ont gentiment laissés passer avant.

"Ce type d’étudiants est souvent très mauvais avec les autres, il se croit supérieur et n’hésite pas à avoir des paroles dures et blessantes."
Monstres! Ce sont les mathématiques qui vous ont rendus ainsi?

"Hank McKay, le père de Paul, est le principal financier de l’Université"
Je vois ce que tu veux dire, mais principal financier de l'Université, ça n'existe pas. ^^

"Merci, je l’ai."
Encore une fois, elle remercie qui?

"—Merci, merci beaucoup, Imogen Noble.
—Mais de rien ! Paul McKay.
—Heureuse de vous connaître.
—De te connaître, je t’en prie.
—De te connaitre, alors !"
Ce dialogue est très très guindé. C'est en gros le cas sur le reste de cette partie, mais c'est d'autant plus visible ici, avec l’enchaînement de répliques.

D'abord, une petite question : pourquoi du présent? Nan, sincèrement, le temps n'ajoute rien de particulier, et tu racontes une histoire, d'une manière qui va bien mieux au passé qu'au présent. Fin bon, je pense que c'est aussi subjectif.

Pour le reste, je t'avoue qu'après cette partie, je ne vois pas du tout le côté SF, et que je m'ennuie carrément. C'est très plat, il n'y a aucune vie aussi bien dans la description que dans les dialogues. Je te conseille vraiment de reprendre ce texte, en essayant de décrire un peu plus, rajouter ce que l'on sent ou ce que l'on entend. Ca ajoute tout de suite de la force à une scène.

Et maintenant, la deuxième partie!

"Un véritable carnage du sang partout, on reconnaît à peine les corps, l’inspecteur McBlack se tient debout face à la large table."
Cette phase commence avec une mini description d'une scène de crime, et finit pas... expliquer où est l'inspecteur? oO
C'est bizarre comme structure, et surtout mal utilisé. Je pense que tu pourrais séparer en deux phrases, et même décrire un peu plus le massacre, ça serait plus sympa. ^^

"Les quatre chandeliers sont encore allumés, et de longues stalactites de cire en descendent."
Pourquoi tu mets un Les? On a pas besoin de définir précisément les chandeliers, ce sont juste des chandeliers. J'ai tiqué en tout cas. Ah, et je sais pas si t'as déjà vu un chandelier, ou même une bougie, mais la cire qui coule ne forme pas des stalactites dans dans conditions "normales". Or ici, tu ne dis rien sur une température particulière. Donc c'est bizarre.

"—Qu’est-ce qui s’est passée, au juste."
Manque un point d'interrogation.

"—A priori c’était une réunion, ce sont de vieux amis ils se connaissent tous, c’était prémédité, on voulait tous les avoir en même temps. L’assassin venait de l’intérieur, ils sont tous morts de plusieurs balles à différents endroits dans le corps."
Comment il déduit que ce sont de vieux amis? Qu'ils se connaissent, sachant qu'ils sont morts dans la même pièce, pourquoi pas. Mais le degré d'amitié, c'est plus dur.

"—Qu’est-ce qui s’est passé, c’est horrible, qui a fait cela ?"
Déjà, il faudrait couper la phrase, parce que c'est super pas naturel. Ensuite, quelques petites exclamations, la précision d'un ton de panique dans sa voix. J'veux dire, je suis sur que mon micro onde parle de manière plus empathique que ça.

"—Miss je vais devoir vous faire sortir de force."
Bonjour madame. Je vais vous expulser de force de l'endroit où vous vous êtes écroulés. C'est pour ça qu'on me paye. ^^

"—Vous connaissiez ces personnes ?
—Bien sûr, je faisais partie de l’association, j’étais en retard pour la réunion.
—Je pense que c’est votre retard qui vous sauve Miss McSoon.
—Je peux regardez ?
—Allez-y"
Encore un dialogue hyper guindé. C'est vraiment dur à lire, essaye de le prononcer à voix haute pour t'en rendre compte.

"Elle s’avance vers la rubalise jaune et noire qu’elle soulève"
Rubalise ça n'existe pas comme mot. (Enfin, je crois. ^^)

"Elle ne bouge plus elle l’observe, elle fixe une jeune femme d’une trentaine d’années maximum, sa main posée sur son genoux et fermée."
Pas très clair, il manque une virgule (après plus), et la phrase est trop longue, elle contient trop d'idées.

" Elle s’approche d’elle, regarde derrière elle si personne ne la voit, et ouvre le poing serré du cadavre. Il s’y trouve un papier, elle le glisse dans sa poche."
Pas mal! C'est plutôt bien joué, et pas trop prévisible, j'aime bien! 

"—Inutile, j’ai une voiture et je sais encore conduire !"
Cette réplique, je suis mitigé. Autant, elle est franchement marrante, et plutôt vivante justement. Mais d'un autre côté, répondre ce genre de truc quand tu veux faire croire que tu es sous le choc, c'est pas très malin. ^^

Bon, j'aime un peu mieux cette partie, même si j'ai l'impression que tu vas beaucoup trop vite! J'avais ce même défaut, et prendre un peu plus son temps peut ajouter énormément à ton texte. Même si je ne vois toujours pas le côté SF. ^^

Sur ce, je commenterais la suite un autre jour.

Merci beaucoup.
Je commence à tout retravailler dès ce soir.

Voici la petite amélioration du chap 1, qu'en pensez-vous?

1

Une foule d’étudiants se trouve devant les grands panneaux d’affichages, une vingtaine de listes y sont accrochées.
Un jeune homme s’avance et fixe la liste « biochimie ».  Il la descend doucement des yeux et s’arrête sur un nom. « Paul McKay », il sourit.
Je l’ai, j’ai ma licence !
Une étudiante tente comme elle peut de se faufiler pour accéder aux tableaux. Ses longs cheveux, coiffées en chignon, lui donnent à la fois un air strict et peu sûr d’elle.
— S’il vous plait, pouvez-vous écarter ?
Quelques étudiants la font volontiers passer, elle est presque devant les listes, il reste juste un groupe de matheux à traverser.
Paul la regarde avec amusement.
— Pardon, je pourrais passer ?
Les étudiants ne lui répondent pas.
— Excusez-moi ?
— C’est bon retourne chez toi, tu l’as pas ta licence.
Le groupe entier se met à rire, tous émettant des bruits plus étranges et inquiétants que les autres. Paul la regarde d’un air inquiet.
— Tu peux partir maintenant !
Imogen baisse la tête, elle essaie de ne pas faire attention à ces remarques. Au fond d’elle, elle meurt d’envie de gifler ces sales gosses de riches, qui n’ont jamais rien fait pour avoir ce qu’ils ont. Dans sa tête des centaines d’images défilent, elle repense aux grands de ce monde, aux self-made. Elle redresse la tête et fixe droit dans les yeux ce qui pourrait être le leader ce ceux qui lui barrent la route.
— Allez, va-t’en.
— Vous me faites rire ! Ce que vous êtes me fais rire. L’incapacité même. Des gamins pourris-gâtés, voilà ce que vous êtes !
— T’es mieux que nous peut-être ?
Paul intervient.
— Bon écartez-vous, laissez-la passer.
Hank McKay, le père de Paul, est le principal investisseur de l’Université et le cousin du président de celle-ci. Tous s’écartent sans rechigner.
— Merci.
Elle s’avance vers la liste  « sciences humaines », elle fait glisser son doigt jusqu’à un nom. « Imogen Noble ».
Génial !
Elle se retourne vers Paul.
—Merci, merci beaucoup. Je suis Imogen Noble.
—Mais de rien ! Moi c’est Paul, Paul McKay.
—C’est fou les idiots qui peuvent se retrouver ici.
Il sourit.
—Tout à fait d’accord.
—J’ai l’impression de t’avoir déjà vu ?
—Je suis souvent à la bibliothèque on a dut s’y croiser.
—Possible.
—Bon, à demain alors. J’imagine que tu vas à la remise des diplômes.
—Oui, il y a quand même de grandes chances.
Elle repart vers la porte vitrée et traverse la cour de l’Université.

C'est mieux. T'as fait des efforts pour donner plus de vie au dialogue, et un petit peu de descriptions. Je te conseille de faire parler tes personnages parfois avec un peu d'hésitation, ou de parler trop vite. C'est aussi une utilité des incises, ou plus subtilement, de la ponctuation dans un dialogue.

Et à part ça, une petite incohérence : Si tout le monde connait Paul McKay, c'est étrange que la fille qui ne supporte pas les fils à papa veuillent bien lui parler non? ^^

Mais je répète, t'as fait de vrais efforts pour t'améliorer, et c'est vraiment rare.

Je te remercie.

 Si tout le monde connait Paul McKay, c'est étrange que la fille qui ne supporte pas les fils à papa veuillent bien lui parler non? ^^: je vais retravailler ça.

C'est mieux mais ça manqué encore de descriptions pour les personnages et d'incises pour les dialogues.
A quoi il ressemble Paul ? Persévère, c'est mieux !

Voici une autre version plus travaillée.

Une foule d’étudiants se trouve devant les grands panneaux d’affichages, une vingtaine de listes y sont accrochées. Le tout est protégé par un double-vitrage.
Un jeune homme s’avance et fixe la liste « biochimie ».  Il la descend doucement des yeux et s’arrête sur un nom. « Paul McKay », il sourit.
Je l’ai, j’ai ma licence !
Il tourne la tête et regarde la grande horloge qui se tient sur la coupole extérieure de l’amphithéâtre. Il fait le tour de la statue du trône dans la salle, puis s’assoit sur un banc. Sa main dans son Blue jeans cherche quelque-chose, il en ressort son smartphone et commence à écrire un message. S’avançant vers sa liste il la prend en photo. Sa chemise violet foncé le rend presque invisible dans la pièce pourpre et sombre.
Une étudiante tente comme elle peut de se faufiler pour accéder aux tableaux. Ses longs cheveux, coiffées en chignon, lui donnent à la fois un air strict et peu sûre d’elle.
—    S’il vous plait, pouvez-vous écarter ?
Elle remet sa jupe en lin crème correctement et s’avance à travers les pleurs et les joies de tous ceux qui l’entourent. Ses mocassins en daim s’accommodent bien avec gilet en cachemire ocre.
Quelques étudiants la font volontiers passer, elle est presque devant les listes, il reste juste un groupe de matheux à traverser.
Paul la regarde amusé.
—    Pardon, je pourrais passer ?
Les étudiants ne lui répondent pas.
—    Excusez-moi ?
—    C’est bon retourne chez toi, tu l’as pas ta licence.
Le groupe entier se met à rire, tous émettant des bruits plus étranges et inquiétants que les autres.
Elle ne comprend pas pourquoi ils s’acharnent comme ça, elle les avaient déjà vus faire.
J’en ai étudié des comportements c’est ce pourquoi je suis là à l’université, mais je n’arrive vraiment pas à comprendre. Pourquoi ?
—    Tu peux partir maintenant !
Imogen baisse la tête, elle essaie de ne pas faire attention à ces remarques. Au fond d’elle, elle meurt d’envie de gifler ces sales gosses de riches, qui n’ont jamais rien fait pour avoir ce qu’ils ont. Dans sa tête des centaines d’images défilent, elle repense aux grands de ce monde, aux self-made. Elle redresse la tête et fixe droit dans les yeux ce qui pourrait être le leader ce ceux qui lui barrent la route.
—    Allez, va-t’en.
Derrière son smartphone, Paul suit toute la scène.
—    Vous me faites rire ! Ce que vous êtes me fait rire. L’incapacité même. Des gamins pourris-gâtés, voilà ce que vous êtes !
—    T’es mieux que nous peut-être ?
Il redresse ses lunettes et fixe la jeune femme dans les yeux, comme un chien prêt à mordre.
Paul intervient.
—    Bon écartez-vous, laissez-la passer.
Hank McKay, le père de Paul, est le principal investisseur de l’Université et le cousin du président de celle-ci. Tous s’écartent sans rechigner.
—    Merci.
Elle s’avance vers la liste  « sciences humaines », elle fait glisser son doigt jusqu’à un nom. « Imogen Noble ».
Génial !
Elle se retourne vers Paul.
—    Merci, merci beaucoup. Je suis Imogen Noble.
—    Mais de rien ! Moi c’est Paul, Paul McKay.
—    C’est fou les idiots qui peuvent se retrouver ici.
Il sourit.
—    Tout à fait d’accord.
—    J’ai l’impression de t’avoir déjà vu ?
—    Je suis souvent à la bibliothèque on a dut s’y croiser.
—    Possible.
—    Bon, à demain alors. J’imagine que tu vas à la remise des diplômes.
—    Oui, il y a quand même de grandes chances.
Elle repart vers la porte vitrée et traverse le parc arboré de grands chênes, pour disparaître dans la foule des rues londoniennes.