Petites histoires [textes courts]

[Alors ce n'est pas des textes sur lesquelles je planche. C'est simplement des choses que j'avais écris comme ça, ces courts petits textes ne sont pas révélateurs de ce que je fais aujourd'hui et de ce qui m'intéresse. Comme certains ont pu le remarqué, je suis plus douée dans la catégorie: j'écris pour dénoncer. C'est un peu nul mais ça me rappelle mon adolescence, et même si ces textes sont parfois un peu niais et stupides, je sais qu'au moment de les écrire cela m'a aidé, alors je partage volontiers un petit bout de cela avec vous. ]


La bruit de la vie

Tic, tac, tic, tac, tic, tac...L'entendez-vous? C'est le bruit de la vie. Celui qui a commencé à votre premier cri. Parfois, il ralentit...Parfois, il nous rattrape...Souvent, il nous échappe.

Et dans cette agonie, nous voulons marquer nos pas. Par une œuvre nous offrant un certain éclat. Nous faisons tout pour profiter de la vie, même si en réalité, c'est elle qui profite de nous. Et loin de s'imaginer, cette gravité. Nous continuons nos pas sans nous en soucier.

La mort est pourtant là pour nous le rappeler. C'est à elle que nous appartenons. De la vie, c'est elle, le patron. Celle ci nous envahit, et de suite, nous sommes froid. Comme si, tout ce que nous avions vécu, au final, ne comptait pas.
Blanc ou noir, la mort vous offrira le même traitement. Il n'y a que dans la Bible où Dieu est plus clément.

Tic...tac...tic...tac. La vie vous échappe. Tic...tac...tic...tac. La mort vous attrape. C'est dans ce dernier souffle que s'évanouit la vie. Et le rythme tout à coup, devient bien timide. Dans les mémoires, ou dans l'oublie, sa chute sera bien rapide.


Voleurs d'âme

Ils sont là, ils arrivent. Ce sont, eux, les voleurs d'âme. Ils transforment vos rêves en cauchemar. Dans le silence de la nuit, ils vous traitent avec mépris.
Vint une nuit pleine de pleures. A l'époque, tout semblait gris. Et c'est ce manque de couleurs qui a rejaillit aujourd'hui. Mon âme est brouillée par les songes d'une nuit. Des souvenirs qui torturent, qui enflamment mon être. Mon cœur semble ravagé par une douleur cuisante. Et quand cessera-t-elle cette pluie incessante? Celle qui plonge mon être dans le malheur et le désordre. Je me meurs dans un tourment sans bruis, dans un cri marqué par ma frénésie.
Et ces mots. Ils résonnent dans ma tête. Ces voix, qui ne me touchent, semblent mieux me blesser. Je ne sais pourquoi ces voix osent parler. Leurs mots, leurs paroles, dans le vent s'envolent. Qu'elles se taisent! Que leurs murmures se transforment en silence, que leurs échos n'aient plus d'importance. Leurs cicatrices ont pourtant marquées mon corps. Je ne peux les montrer, ni même les effacer. Les voix du mal ont emportés mon âme, avec leurs mots et leurs blâmes.


Le reflet du miroir

Le miroir, c'est les autres. Le reflet, c'est nous.
Mais l'image fixée sur le miroir nous reflète-elle fidèlement? Et nous, ne trahissons nous pas notre reflet simplement pour convenir au miroir?
On veut tous tellement se différencier, être à part, unique. On a tous peur de notre reflet, mais surtout on a peur du miroir. Le miroir est rude, il critique, se moque, et humilie. Mais le miroir est indispensable.
Qui pourrait vivre sans son reflet? Qui pourrait vivre sans le miroir? Le miroir nous pousse à se différencier mais surtout à s'identifier. Il faut choisir une catégorie de personne à laquelle on pense appartenir, selon nos goûts musicaux, notre humour, notre aspect.
Un jour, le miroir a été très dur avec le reflet et celui-ci a disparu, détrôné par un autre. Mais un autre jour, le miroir a tellement humilié le reflet que celui-ci a disparut à jamais.
Tous les matins, le reflet se lève et tous les matins, il subit le miroir. Ce dernier l'aide à être beau et à se contempler. Par moment, le miroir flatte le reflet. Le miroir juge. Il faut plaire au miroir. Mais le reflet en eut assez et brisa le miroir, avant de s'enterrer loin des regards.

D'abord merci beaucoup pour cette peine que tu t'es donné! Humm il y a des choses que tu as relevé qui font parti de ma manière d'écrire, c'est donc difficile de les corriger pour moi. Je fais encore beaucoup de fautes c'est vrai. Merci de les avoir trouver mélodieux, et merci d'avoir créer la section commentaire pour ce texte.

Tes textes sont fluides et font réfléchir, ce sont deux choses qui nous poussent à continuer la lecture et qui me plaît particulièrement. J'aime beaucoup "Le reflet du miroir", il reflète bien la réalité.

Je serais honorée de lire d'autres de tes écrits.