Atelier d'écriture Communauté d'écrivains en herbe |
| | Tourbillon Incandescent - Commentaire | |
| | Auteur | Message |
---|
Egyptian Chabine Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !
Nombre de messages : 45 Age : 34 Localisation : Ile de France Loisirs : Manga, Anime, Drama, K/JPOP, Dessins, Roman fantasy Date d'inscription : 22/01/2020
| Sujet: Tourbillon Incandescent - Commentaire Ven 24 Jan 2020 - 13:01 | |
| Bonjour amies et amis AErien. Je vous présente humblement un petit thriller (genre encore à définir) qui retrace les aventures d'une héroïne j'espère pas comme les autres ! Ayant plus l'habitude de rédiger des récits dans le style 3ème personne, ambiance fantasico-moyennageux, c'est la première fois que je tente un récit à la première personne. J'ai vraiment énormément de mal avec la concordance des temps mais je m'en remets à vous pour vos critiques afin de m'aider à paufiner cette histoire Au plaisir d'échanger avec vous. Echan Tourbillon Incandescent | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Sam 25 Jan 2020 - 10:16 | |
| Coucou. Alors j’ai lu ton texte 2 fois pour bien m’imprégner.j’avoue ne pas avoir fait attention aux fautes mais plus sur le style, le rythme etc. ( bien plus intéressant hein?) J’aime beaucoup le sujet qui n’est pas banal, ni souvent traité. Je ne sais pas si l’homosexualité sera un des sujets principaux ou fera partie de on intrigue mais cela me plaît de le voir dans un roman. Il y a beaucoup d’informations dans ce 1 er texte, ce qui donne un rythme plutôt rapide et dense mais j’aime ça. J’espère en savoir un peu plus sur Alexandra. Pourquoi elle a quitté l’école? Etc. J’aime ce genre de fin qui nous laisse...sur la faim. Qui est Rellement Raphaël. Alexandra est sensée la connaître selon sa petite amie mais pourquoi? Par contre perso, mais c’est mon côté jalouse, je pense que je les aurai pas laissé seule dans le salon. Sabine a l’air de bien le connaître.. C’est fluide, avec un rythme soutenue.. Je lirai la suite avec plaisir |
| | | Egyptian Chabine Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !
Nombre de messages : 45 Age : 34 Localisation : Ile de France Loisirs : Manga, Anime, Drama, K/JPOP, Dessins, Roman fantasy Date d'inscription : 22/01/2020
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Lun 27 Jan 2020 - 9:48 | |
| Bonjour Harpagon!! - Harpagon a écrit:
- Coucou. Alors j’ai lu ton texte 2 fois pour bien m’imprégner.j’avoue ne pas avoir fait attention aux fautes mais plus sur le style, le rythme etc. ( bien plus intéressant hein?)
Mais si t'en vois de grosses n'hésite pas hein >_< parce que j'ai beau me relire mille fois, la mille-unième fois je trouve un truc qui ne va toujours pas haha - Harpagon a écrit:
- J’aime beaucoup le sujet qui n’est pas banal, ni souvent traité. Je ne sais pas si l’homosexualité sera un des sujets principaux ou fera partie de on intrigue mais cela me plaît de le voir dans un roman.
Hu hu, je compte en effet jouer sur cette ambiguïté oui Pour sa place dans l'intrigue... Hum... Je te laisserai juger toi-même haha - Harpagon a écrit:
- Il y a beaucoup d’informations dans ce 1 er texte, ce qui donne un rythme plutôt rapide et dense mais j’aime ça. J’espère en savoir un peu plus sur Alexandra. Pourquoi elle a quitté l’école? Etc.
Hum j'avoue que pour définir le contexte j'ai dû raconter pas mal de truc, mais si tu as pu t'y retrouver j'imagine que ça devrait aller ? À moins que je puisse encore m'améliorer *w* - Harpagon a écrit:
- J’aime ce genre de fin qui nous laisse...sur la faim. Qui est Rellement Raphaël. Alexandra est sensée la connaître selon sa petite amie mais pourquoi?
Ouais même moi je me pose la question parfois hahahah - Harpagon a écrit:
- Par contre perso, mais c’est mon côté jalouse, je pense que je les aurai pas laissé seule dans le salon. Sabine a l’air de bien le connaître..
Hanw xD tu es trop chou - Harpagon a écrit:
- C’est fluide, avec un rythme soutenue..
Je trouve que c'est vraiment le point fort des phrases concises xD - Harpagon a écrit:
- Je lirai la suite avec plaisir
Oh là làààà ton retour me fait vraiment super plaisir. Comme j'ai mélangé du passé simple au présent dans mes chapitres je dois encore tous les corriger mais j'essayerai de ne pas trop te faire languir pour la suite ! Echan | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Lun 27 Jan 2020 - 16:25 | |
| Ah une suite!! Je me suis empressée de venir lire Commençons par le plus désagréable: les fautes Plus tard, quelque chose(quelque chose ou quelqu’un?) vient me déranger sous ma couette… Sabine faisait vraiment comme une gamine parfois(on comprend le sens mais pas très beau, je te suggère: elle agit comme une gamine). Et toujours pas le temps d’en placer une… - « Je t’ai préparé ton petit déjeuner ! Tu viens où je te l’apporte au lit ? » - « Heu… Plus tard ? » Lui disais-je encore groggy. Trop envie de dormir. - « Tu… Tu n’en veux pas… ? (Tu n’en veux pas de petit déjeuner ou tu peux veux pas plutôt)» Elle commençait à pleurnicher… - « Ouais bon OK, j’arrive, j’arrive, sors de là. » Capitulais-je… Tout en oubliant un petit détail,(formulation maladroite ) je sors de sous la couette, toujours en boxer homme et mon débardeur moulant dans la cuisine( on comprend le sens mais pas très clair à lire:)Vision désagréable : un mec craintif me voit arriver et baisse les yeux au point où je me demandais s’il se n’enfoncerait pas dans la table.(s’enfoncerait pas sous terre plutôt non?) - « Salut. » Soufflais-je l’air de rien. Pas de réponse… J’étais chez moi tout de même… Il ne faut pas déconner. Tiquée sur le vif(il me semble qu’on dit piqué sur le vif) je m’assoie à la table et je me répète : - « Bon-Jour… » - « B…Bonjour !! » Finissait-il par répondre toujours la tête baissée. Mais qu’est-ce que… ? J’attends toujours des explications, mais bon, Sabine comme à son habitude prend son temps… J’ai l’impression qu’elle le fait exprès parfois… - « Merci pour le petit dej' Sabine. Il est quelle heure ? » - « 17h47, tu as bien dormi !! » Me répond-elle en regardant l’horloge accrochée dans le salon.(ils sont pas dans la cuisine? A moins d’avoir une cuisine ouverte) Et merde… Une journée de perdue… Pourquoi ai-je autant dormi ? Je dois faire le ménage et virer les ordures que les voisins ont jetées devant notre entrée, puis… Alors que je réfléchissais à tout ce que j’avais à faire, je regarde ce gus consommer ce que j’avais payé en travaillant durement à la sueur de mon front. Je tique encore un peu plus. Finalement, avant de refaire une bêtise et d’agresser notre « invité » je préfère encore m’adresser à Sabine. - « Sabine… Tu comptes me le présenter quand, ton ami là ? Tu attends que je te le demande ? » - « Ah ! Oui ! C’est mon frère ! Il s’appelle Raphaël. » Me répondait-elle le plus naturellement du monde. Mais qu’est-ce qu’elle me raconte ? J’ai grandi avec elle et je n’avais jamais entendu parler de ce soit disant Raphaël. Ils ont dû le voir sur mon visage, car elle a enchainé de suite : - « C’est mon demi-frère… du... troisième mariage de mon… » Explicitait-elle, en quelque sorte. - « Ah OK. Et bien enchantée. » Je l’interrompis car je ne voulais pas qu’elle se remémore des souvenirs désagréables… - « Raphaël !! Je te présente Alex !! Mon prince ! » Finissait donc par me présenter la belle. Heu… ? C’est quoi ces présentations ? C’est censé être l’une des répliques qu’elle réserve à ses potes de l’université, n’est-ce pas ? Si elle prend de telle précaution c’est peut-être parce qu’elle ne lui fait pas confiance ? (Je te suggère de mettre cette phrase dans l’autre sens: pourquoi prend-t-elle de telle précaution?ne lui fait elle pas confiance)Quelle barbe… - « Heu… Prince… Désolé pour ce matin, j’ai cru que tu allais(voulais lui faire du mal?) lui faire du mal… Hé ! Hé !! » Ce ton ne me correspondait absolument pas…Tout ce que je voyais c’était un obstacle de plus. C’est déjà pénible de jouer la comédie à l’extérieur, alors chez moi aussi ça serait un comble… - « Pardon !! C’est moi !! Je… Sabine m’avait donné son adresse lors de nos échanges sur internet. Et comme j’ai fui quelques ennuis… Je cherchais un endroit où me réfugier et donc… » Je n’entendais plus trop ce qu’il me racontait. Je savais juste ce que j’avais à savoir. En gros ce mec c’est une source à emmerdes… Comme si on n’en avait pas déjà assez comme ça… Moi, Sabine me comble déjà avec toutes ses niaiseries et ses bourdes. D’où sort-il ce boulet ? - « Et ? » Je finis par lui demander en l’interrompant. « Tu comptes rester ici pendant combien de… Heu je veux dire, tu comptes faire quoi alors ? » Reprenais-je, il ne faudrait pas être trop cinglante, après tout. Avec un regard dépité j’assistais une nouvelle fois à une scène où ce mec baissait les yeux, comme s’il voulait attirer ma pitié. Je ne marche pas dans ces conneries là. C’est comme ça qu’on se fait avoir… - « Ça te dérange si on l’héberge un petit moment, Alex ? » Me fit donc Sabine elle aussi avec un regard mouillé… Elle savait que j’avais horreur de ça… Parce que je passais toujours à (Léna est en trop)ses caprices. Face à ces simagrées. J'étais d'abord surprise qu'elle se montre aussi affable avec lui, mais peut-être qu'elle avait en effet une relation saine avec ce « demi-frère sorti de nulle part. » Il fallait que je sois forte. - « J’aimerais savoir si le garder ici nous apportera des problèmes ou pas. » Faisais-je en restant concentrée sur le truc qui voulait ressembler à une omelette dans mon assiette. Quand je veux lui refuser un truc, il ne faut surtout pas que je la regarde dans les yeux !! Cette petite manipulatrice. Étrangement, il y avait comme un silence après ma réplique. De nouveau méfiante je lève mes yeux et je regarde cette moitié d’homme juste en face de moi tremblotant comme s’il était en plein hiver. Donc en gros, il a de gros ennuis… Bordel… Je pense que l’autre princesse ne voudra jamais le laisser livré à lui-même après avoir vu ça. Il fallait que je fasse vite ! - « Ouais bon, tu empestes l’embrouille mec ! J’ai déjà assez d’emmerdes à moi tout seul, je ne voudrais pas m’encombrer de ceux de quelqu… » Sabine m’attrape alors le visage de ses deux fines mains, qui tremblaient d’ailleurs… Elle n’avait pas besoin de me supplier davantage. Je capitule. - « Ouais bon, si on a des ennuis, viens pas pleurer après, Sabine. » Il me fallait bien la prévenir. - « Ouais super ! Alex je t’adore !! » Dit-elle en me donnant un bisou sur la joue. - « Ça suffit Sabine ! N'essaie pas de noyer le poisson. Tu t’en occupes !! Est-ce qu’il a de l’argent ? Je refuse d’entretenir un mec !! Je travaille quasiment tous les jours !! Ce n’est pas pour qu’un… » - « Ne t’inquiète pas, je m’occupe de tout ! » Me disait-elle alors pour me clouer le bec, comme à son habitude. Je crains le pire… Dès qu’elle dit un truc pareil, je dois toujours m’attendre au pire. Bref, quoi qu’il en soit, il n’avait pas l’air dangereux, donc je pouvais bien baisser ma garde chez moi. Mais pas trop quand même. Je me décide donc à garder un œil ouvert et un œil fermé sur le cas de notre invité. La journée de repos touchant à sa fin, j’étais comme qui dirait... blasée. Mais quelque chose m’interpellait… Dès que je posais les yeux sur ce Raphaël, il baissait les yeux ou fuyait mon regard. Bah je crois que c’est parce que je l’ai traumatisé tôt ce matin. Tant mieux. Il évitera de faire des choses qui m’énerveraient. Tout du moins je l’espère. Je passe donc le reste de ma journée enfermée dans ma chambre, affalée comme une loutre en regardant la télé avec toutes les bêtises qui y passent habituellement. C’est chiant. Je crois que c’est lasse de tout ça que je me suis rendormie. J’aime bien les week-ends où je ne travaille pas. Je peux me reposer deux jours d’affiler !! Sereine, je me dirige vers la cuisine pour me prendre quelque chose dans le frigo. Et là, j’aperçois quelque chose de très singulier : deux servantes en soubrette et dentelles faisant le ménage et le petit déjeuner…Je suis ravie que Sabine fasse le ménage… Enfin, quand elle réussit à le faire correctement… Mais pourquoi des soubrettes ? Je reste là un moment, stupéfaite, jusqu’à ce que Raphaël me remarque. Il fait tomber le balai sous l’effet de la surprise. Pourtant c’est bien moi qui devrait être surprise. Le temps que Sabine se retourne j’avais déjà disparu. Non, je n’avais rien vu, rien vu du tout !! En repartant dans ma chambre, j’avais bien remarqué que le ménage avait été fait, et correctement de surcroit. Il pouvait s’avérer être utile finalement… En jetant un œil à la porte d’entrée, je constate que les ordures étaient toujours là. Bien évidemment elles n’allaient pas disparaître toutes seules. Je me résous alors à aller les descendre. J’enfile un bas de survêtement histoire de ne pas sortir en T-shirt et dessous et j’engage le nettoyage sous les yeux amusés de nos voisins. La petite fille de la dame au bout du pallier me salue en passant. Elle avait toujours été aimable malgré le comportement ingrat de sa mère à notre égard. Le voisin d’en face allait sortir ses ordures également mais en m’apercevant il me demanda de les descendre pour lui car, semble-t-il, il souffrait du dos… Vu la tonne que j’avais à descendre, un sac de plus ou de moins, franchement… Une fois remontée, le voisin était toujours là, me regardant passer le balai. Je sens qu’il veut me demander quelque chose. Son regard oppressant me fatigue. - « Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Lui demandais-je alors. - « Eh bien… Pour le jeune homme qu'il y avait devant votre porte hier soir… » Chuchotait-il. - « Ah ? Lui ? Il est mort. » Rétorquais-je d’une voix monotone. Mais qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? S’il l’avait vu avant, il aurait pu l’aider ou que sais-je, n’est-ce pas ? - « Comment !? Mais c’est terrible !! » Dit-il donc d’un air surpris débordant d’hypocrisie. - « Ouais. » Faisais-je en ouvrant la porte pour rentrer, j’en avais juste marre de voir sa tronche de poisson pourri. C’est alors que je tombe nez à nez avec Raphaël qui, semble-t-il, s’apprêtait à sortir. - « Ah bah non ! Il est ressuscité ! Allez salut. » Faisais-je en entraînant Raphaël à l’intérieur et en claquant la porte au nez du voisin. « Tu vas où toi comme ça ? » Disais-je alors au frangin de Sabine, à moitié agacée. Je le scrutais. Il était toujours en soubrette… Pourquoi voulait-il sortir dehors comme ça… ? J’ai du mal à comprendre. Ils ne font que des trucs pour attirer l’attention ces deux-là ! On sentait qu’il était gêné. Qui ne le serait pas dans cette tenue après tout ? Du coup, je crois qu’il était rouge de honte avant d’articuler difficilement quelque chose : - « Grande sœur Sabine m’envoie vous chercher… Alex. » OK. Donc c’est un petit frère. Mais plus important : c’est quoi ce « vous » ? Ça sonne classe mais tout de même. Pour le mettre à son aise je lui caresse les cheveux – qui d’ailleurs étaient aussi doux que ceux de sa sœur…Pourtant ils ne sont demi-frère et sœur hein, rassurez-moi ! - « Ne me dis pas « vous. » Tu peux juste me tutoyer, je ne vais pas te manger. » Finissais-je en me voulant rassurante. J’arrivais enfin à dessiner la personnalité du phénomène. Il était encore jeune. Peut-être qu’il était martyrisé à l’école, d’où son comportement craintif… Bon, peut-être que c’est parce que je l’ai un peu menacé hier matin qu’il a aussi peur de moi, mais bon peu importe ! Il était un peu plus grand que moi, de quelques centimètres, qui ne suis pas particulièrement petite hein, de mes un mètre soixante dix-huit. Mais je pouvais enfin voir son visage. C’était un beau jeune homme. Des traits fins d'adolescent avec quelques poils au menton, cheveux mi-long en bataille lui arrivant jusqu'aux épaules, des pupilles bleus claires. On aurait dit Sabine en mec. Ses pansements s’étaient défaits donc je le fais s'asseoir dans le salon pour les lui refaire. - « Comment tu t’es fait ça ? » Finissais-je par lui demander. - « Heu… C’est quelqu’un qui m’a battu… » Avoua-t-il en retenant son bras droit de sa main gauche tremblante. Je pouvais déjà le deviner qu’il avait été battu par quelqu’un. Ça se voyait, non ? Je voulais juste plus d’info. Mais il ne semblait pas vouloir en dire plus. Je préfère alors changer de sujet : - « Et c’est quoi cette dégaine ? » Lui faisais-je en le reluquant de bas en haut. « Tu laisses Sabine faire ce qu’elle veut de toi ou quoi ? » Avec un air amusé. - « Heu !! Ça c’est parce que… !! » Dit-il en s’agitant rouge de honte. Il s’illumine. Il veut me donner une raison. Mais avant de dire quoi que ce soit, il regarde de droite à gauche, comme pour s’assurer qu’elle n’était pas là. Il se rapproche de moi la tête baissée pour me dire finalement : - « Je… Je ne sais pas comment lui dire non. » Avoue-t-il alors. Et hop !! Une autre victime des caprices de Sabine. Comme je le comprenais ! Je lui souris sincèrement tout en lui frottant la tête une fois de plus : - « Ah, toi non plus tu n’y arrives pas, ha, ha ! » On avait finalement brisé la glace, même s’il était vraisemblablement très timide comme garçon. Il était désormais moins tendu. Sabine avait un nouveau cobaye donc elle rayonnait. Et enfin moi j’allais pouvoir avoir un peu de répit dans toute cette histoire. Enfin, c’était tout du moins ce que j’espérais. Enfin on a des réponses sur le fameux Raphaël. J’avoue être un peu déçue de savoir que c’est juste le demi-frère. Mais à voir pour la suite, je peux être surprise. J’aimerai savoir aussi quels sont ses ennuis. C’est fluide, et moins intense donc plus facile à lire. J’aime bien le style et la façon de parler des personnages. La suite, la suite!! |
| | | Egyptian Chabine Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !
Nombre de messages : 45 Age : 34 Localisation : Ile de France Loisirs : Manga, Anime, Drama, K/JPOP, Dessins, Roman fantasy Date d'inscription : 22/01/2020
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Lun 27 Jan 2020 - 17:18 | |
| Oh mon Dieu, Harpagon!
Tout d'abord un grand merci pour ton retour. Genre vraiment T_T je m'attendais pas à un retour aussi minitieux et détaillé !
Je vais de ce pas apporter des corrections afin de faciliter la lecture !
À ma décharge, j'avoue qu'en voyant tes remarques, j'utilise certaines expressions créolisées (étant d'origine antillaise) qui sonnent vraiment étranges à y regarder de plus près ! Je pense que j'aurais certainement d'autres coquilles de ce genre à l'avenir et espère avoir des propositions aussi constructives que les tiennes pour améliorer mon récit !!
Enfin pour ta déception sur l'identité de Raphaël, je ne ne peux que me sentir désolée hahaha. Je me demande vraiment quel genre d'individu tu t'attendais à ce qu'il soit xD !! J'espère que les problèmes futurs qu'il apportera dans l'histoire te surprendront et te tiendront en haleine xD.
Pour la façon de parler des personnages, j'avais l'habitude d'écrire des récits avec un langage un peu plus soutenu, alors je ne te cacherai pas que cette version "langage de rue" me fait un peu plisser des yeux de temps en temps. Mais c'est plus pratique pour se mettre à la place d'Alex... Surtout dans le contexte dans lequel elle évolue. Quel dilemme.
Je suis contente je n'ai rien vu concernant la concondordance des temps !
Je ne sais pas si on peut discuter des éventuels hypothèses scénaristiques dans les commentaires, mais tu m'as trop fait pensé à ma meilleure amie quand je lui transmettais mes récits !
Des détails que je mettais ici et là par exemple étaient interprêtés de façon totalement différentes de son point du vue et c'est vraiment fascinant quand on en parle de vive voix xD !!
Hihi, pour l'instant j'ai 14 chapitres de prêt pour cette histoire (non terminée - justement j'espère la finir avec les échanges sur ce forum *w*) mais je passe tellement de temps à le relire et le corriger qu'on dirait que je recommence tout à chaque chapitre hihi !!
Je vais tenter de me balader et lire les créations des autres auteurs avant de poster le prochain chapitre mais ton engouement me motive vraiment beaucoup.
Merci beaucoup Har-chan. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Lun 27 Jan 2020 - 17:31 | |
| Je suis contente que cela ait pu t’aider. J’espère ne pas te démoraliser dans ton travail qui dans l’ensemble est sympa à lire.
J’ai oublié de dire aussi de faire attention aux temps. J’ai pas corrigé directement. Tu passes du présent au passé puis reviens au présent. Je ne sais pas si c’est une erreur en tapant ou si tu cherches encore à quel temps écrire.
Pour Raphaël, je ne saurai te dire à quoi je m’attendais mais sûrement pas à un demi frère ahah c’est une 1 ère surprise.
C’edt sûr que l’échange de point de vue c’est super et ça aide à y voir plus clair. Je suis contente si cela peux t’aider.
14 chapitres? Je suis choquée. Il va m’en falloir du temps pour lire tout ça!
A bientôt
Amicalement |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Jeu 30 Jan 2020 - 9:58 | |
| Salut Echan! En attendant ton roman fantasy, je suis venu "visiter" ce texte par curiosité. Alors, lorsque j'ai commencé ma lecture, je me suis dit: Aie aie aie! C'est un style très "parlé", un peu trop familier, et puis, il y a eu ces expressions qui m'ont bien plu: "avec mon physique de planche à pain, la princesse me trimballe, et surtout, je m'en fous et celle-ci que j'adore: "comme si j'avais toujours bossé pour le sacré cœur". Elle m'a bien fait rire celle-là! Je me suis dit: j'aime bien le psychisme de ce perso. et celui de la personne qui se trouve derrière la plume forcément. J'ai vu qu'au niveau des temps utilisés, tu t'embrouilles un peu parfois mais écrire au présent n'est pas facile. On va essayer de lisser un peu tout ça. Aller, c'est parti pour les petites corrections (en orange): - shoot 1:
Ce soir encore ça recommence. Je me demande bien quand est-ce qu’elle arrêtera ce train de vie-là ? ce n'est pas une question ici, le point d'interrogation n'est donc pas justifié, par contre tu peux mettre trois petits points…
Aujourd’hui, une fois de plus, Sabine, ma meilleure amie, veut me traîner dans l’une de ces soirées étudiantes. Ça n’a jamais été mon truc. J’ai arrêté l’école juste après le collège. Suite à un malheureux incident… Je préfère ne pas trop en parler. Je m’appelle Alexandra Montellini. Je n’ai pas été gâtée par la nature. pas de point là Avec mon physique de planche à pain et mon caractère de garçon manqué. Je passe facilement pour un gars aux yeux de cette multitude de gens qui ne me connaissent pas.
Et surtout virgule je m’en fous.
Ce clivage homme-femme, cette catégorisation, cette mise en boîte, tout ça, je m’en fous. J’ai tout abandonné depuis belle lurette. Aujourd’hui âgée de 21 ans, je vis par moi-même avec un but fixe sugg: un but précis ou une idée fixe : me faire un max de thune ça a le mérite d'être clair! . J’ai certes quitté l’école assez tôt, mais pas pour me tourner les pouces ! J’enchaîne les petits jobs depuis, en faisant un maximum d’économie afin qu’un jour, je puisse quitter ce coin pourri.
En effet, je vis en collocation dans les bas-fonds de Manhattan, un endroit malfamé et encore plus dangereux depuis la crise. C’est difficile d’y vivre mais ce n’est pas cher. C’est pour cette raison que Sabine et moi nous nous soutenons mutuellement depuis notre plus jeune âge.
Elle fut agressée quelques années auparavant et depuis elle a développé soit: développa ou a depuis développé une sorte de traumatisme qui fait qu’elle a peur des hommes… Une phobie presque physique. C’est à cause de ça qu’elle a peur de sortir toute seule quand ses potes de l’université l’invitent à des soirées. C’est une fille tout à fait charmante mais pour éviter qu’elle soit mise à l’écart, je l’accompagne « déguisée » en homme – même s’il ne m’en faut pas beaucoup en réalité. alors là, cette phrase est soit incomplète, soit il manque la phrase à laquelle le "m'en" fait référence. sugg: même s'il m'en faut peu pour ressembler à un homme.
Ce soir, c’est l’anniversaire d’une de ses potes. Je ne bosse pas alors je n’ai aucune raison de le lui refuser…
Elle a donc terminé ses cours à 18 heures. Je suis rentrée de mon travail de coursier à 19h30. J’avais presque déjà oublié cette soirée… Elle avait dû m’en parler quand j’étais à moitié endormie. Après m’avoir disputée elle me précipite dans la salle de bain en prenant un malin plaisir à me préparer mes vêtements de soirée… On dirait ma mère… Enfin… j’imagine que c’est l’effet que ça donne car je n’ai jamais connu la mienne, elle m’a abandonnée à la naissance.
Des nuits comme celle-là, Sabine est hystérique. Je ne peux même pas me relaxer dans la douche après une dure journée de travail qu’elle débarque dans la salle de bain pour m’y extirper :
- « Alex !! Tu comptes y passer la nuit !? On est à la bourre !! » Me vocifère-t-elle. sympa la copine! XD
Je ne juge même pas nécessaire de lui trouver une excuse du genre « je suis fatiguée. » Ça va me retomber dessus, point ici je sors donc machinalement de la douche afin de me préparer… Enfin, qu’elle me prépare. Je me demande bien quelles fringues elle va me faire porter ce soir.
Je suis quelqu’un qui ne fait pas très attention à son apparence physique. C’est Sabine qui le fait pour moi. Je ne vais pas m’en plaindre étant donné que ça lui fait plaisir et que ça m’arrange plus qu’autre chose. Ainsi, ce soir, elle a fait essaye plutôt: elle fit fort ou elle avait fait fort. Le moindre détail compte comptait. Elle me tend un caleçon homme que je regarde avec dépit et un débardeur blanc moulant pour masquer le peu de poitrine dont le ciel a bien voulu me faire grâce.
- « Alors ce soir je t’ai préparé un pantalon large noir avec ce T-shirt trop stylé que tu mettras en dessous de cette chemise à carreaux bleue. Tu laisseras ouvert, ok !? » Me dit-elle avec autorité. - « OK. » Lui dis-je donc machinalement.
Elle avait choisi des tenues afin que nos ensembles concordent parfaitement. La parcimonie parcimonie? je crois que ce n'est pas ce que tu as voulu exprimer ici. sugg: minutie? et la passion qu’elle impliquait pour ce genre de connerie m’impressionnaient me fascinait (car tu répètes ce mot plus bas) à chaque fois. Elle m’enguelait tout le temps parce que j’arrivais toujours un petit peu en retard à cause de mon travail. Pourtant, une fois de plus, j’étais prête avant elle. Il fallait qu’elle se pouponne au point d’appliquer tout le maquillage qu’elle avait en stock. J’attendais donc toujours en répétant mon texte habituel :
- « Salut, je suis Alex, le petit ami de Sabine ! Ravi de vous rencontrer ! » Toujours d’un air enjoué qui ne me ressemble pas pour bien faire la paire avec Sabine, selon elle…
Quelle dépense d’énergie… Les jeunes femmes de nos jours m’impressionnent au point où je mets ma propre féminité en question au point que je mettes ma propre.... M’enfin, je ne m’encombre jamais très longtemps de ce genre de questions existentielles. Au point où j’en suis… Ça ne me rapportera pas grand-chose, dira-t-on. superflu Fin prête, la princesse me trimballe toute la soirée avec toutes ses copines en furie qui sembleraient « contrairement à elle, être célibataires. » pourquoi des tréma ici? Je remets vraiment en question leur « fameuse » trémas inutiles, ceux que tu as mis sur "amies" nous suffisent bien à comprendre l'idée amitié quand ces mêmes « amies » tentent de me draguer dès qu’elle a le dos tourné. J’ai beau la prévenir, elle me répond toujours pour me clouer le bec que "tant que moi je serai là pour elle, qu’elle n’aurait besoin de rien d’autre". Je m’en fous un peu de moi… sugg: Je me fous de moi (plus percutant) Mais quand je pense à elle, je me demande si on pourra continuer comme ça éternellement.
Bref, une soirée épuisante après une journée crevante. Sabine, toujours sans défense quand je l’accompagne, a bu avait bu (action passée) comme un trou. Quelle plaie. Je me vois même obligée de la porter sur mon dos à la fin du trajet.
Ce soir-là, je crois que c’est le jour où notre vie bascula du tout au tout.
En effet, en rentrant dans notre taudis d’immeuble, après avoir slalomé entre les débris laissés par nos voisins, j’arrive à bout de souffle et crevée comme jamais à notre entrée parsemée d’immondices une fois de plus… Ces voisins voulaient qu’on déguerpisse le plancher. C’était devenu courant. Toutefois dans la pile d’immondices répétition, déchets. il y avait bien un corps. Sur le coup j’ai cru je crus (action présente) qu’on avait tué quelqu’un juste sur notre pallier afin de nous attirer encore plus d’ennuis. Mais bon, restons rationnel. Méfiante, je pose Sabine juste en face de notre porte d’entrée, près du voisin. Faites qu’il ne la voie pas, par pitié. Sinon il dira qu’on répand encore des microbes chez lui… pensées en italique Je m’approche du corps. Un dirait un homme avec des cheveux blonds plutôt longs, je ne vois pas son visage dans sa position. Pourtant, il respire. Il semble blessé. Je scrute rapidement afin de finalement décider d’appeler une ambulance…
Ambulance ? Attendez. Si c’est moi qui appelle, c’est moi qui vais devoir payer les frais d’hospitalisation, n’est-ce pas ? Inconcevable. Résolue, je décide de faire comme toute la vermine de l’immeuble : « faire comme si je n’avais rien vu. » Je rattrape la belle. Je sors mes clés et j’ouvre la porte l’air de rien. Je prévoyais de la refermer aussitôt… Mais le voisin avait ouvert la sienne sans un bruit… Fixant le corps, puis me méprisant comme à son habitude.
« Non-assistance à personne en danger ? » Non, non et non !! Totalement hors de question. Je dépose alors Sabine dans son lit puis je fais entrer cet inconnu chez nous. J'adore tout ce passage!
La nuit promettait d’être longue…
La belle disait que le maquillage abîmait la peau quand on allait se coucher avec… Vu qu’elle dort, qui va s’en occuper… trois petit point inutiles ? Bah c’est moi bien sûr. C’est tout le temps à chaque fois la même chose et tout le temps je me fais avoir, point ici quand est-ce que ça va cesser ? Bah, (je t'ai déplacé ce mot ici car je trouve qu'il a plus sa place) C’est de ma faute à toujours la traiter comme une princesse ! Bah je ne peux m’en prendre qu’à moi-même après tout.
2h30. Sabine est fin prête à dormir tranquillement et surtout SANS PEINE…
Bon, l’autre gus à présent… Je commence à tourner de l’œil. pas de point ici Mais je lui fais une toilette l’air de rien, comme si j’avais toujours bossé pour le sacré cœur… Décidément j'adore cette expression Je lui mets quelques pansements et j’ai même le temps de lui préparer un plateau avec du paracétamol pour la douleur et un verre d’eau ! Non, je ne lui donnerai pas de notre bouffe alors là, je trouve cette phrase vraiment trop "parlée" je ne lui donnerai pas à manger suffirait non?. Et puis quoi encore ?
Quoi qu’il en soit, c’est bien sur ces pensées-là que je me suis endormie sugg: je m'endormis sur le fauteuil non loin du sofa où je l’avais allongé.
6h07. Je me réveille par automatisme. Pourtant je ne travaille pas aujourd’hui. Un petit peu de mauvais poil. J’ouvre les yeux et je me rends compte que le garçon pêché hier tard dans la soirée n’était plus sur le sofa… Mais pourquoi ? Je prends un peu de temps avant d’émerger et de me demander où pouvait bien être cet individu. Puis je pense à Sabine. Je me jette alors immédiatement dans sa chambre et je constate que le mec était à genou près du chevet de mon amie, lui tenant la main. Il avait l’air endormi. Mais sur le coup je m’en foutais comme de ma dernière chaussette !! Dans un élan de colère, je le faisais je le fis ou je le fais (action présente)relâcher Sabine avant de le trainer dans le salon. Pas le temps de parler. Je l’ai juste je le balance juste ou je le balançais balancé près de la table basse, sortant mon canif favori. Je ne savais pas encore ce que j’allais lui faire mais ça promettait de faire mal. point d'exclamation?
Il ne se débattait pas mais il avait mis ses mains sur sa tête comme pour se protéger de coups probables avant de se mettre à paniquer :
- « Pardon !! Pardon !! Je suis vraiment désolé !! »
Je ne comprenais pas trop sa réaction, mais ce qui me surprenait, c’était qu’il gueule aussi fort à cette heure de la journée. Ça allait encore nous retomber dessus cette histoire… Je m’apprête donc à lui poser des questions la tête plus froide désormais, mais…
- « Mais c’est quoi ce bordel !? » Hurlait hurla à son tour Sabine qui vraisemblablement souffrait d’une gueule de bois.
À peine le temps d’articuler quelque chose du genre « euh… » qu’elle s’affolait déjà :
- « Aaaaaah !! Mais qu’est-ce que tu fais !? » Criait-elle de plus belle toute effarée.
J’avais juste mis mon genou sous la gorge de cet inconnu et je le menaçais avec ma lame. Quoi d’autre ? Ce n’était pas si choquant que ça pourtant. Malgré tout elle me bouscule soudainement pour libérer ce garçon qui semblait vraisemblablement effrayé. En effet, il pleurait silencieusement à chaudes larmes. J’ai fait Ai-je fait quelque chose de mal ? Je ne pense pas. On dirait pourtant…
- « Mais pourquoi tu lui fais ça ? Ça ne va pas ? Qu’est-ce qui te prend ? » Sabine me réprimandait comme si j’étais en tort. - « Heu… Tu le connais ? » Il fallait bien que je finisse par lui demander, n’est-ce pas ? - « Quoi !? Tu ne le connais pas ? » Me disait-elle surprise en le regardant de plus près.
Même s’il avait l’air inoffensif de premier abord, je ne pouvais pas ne pas me méfier de cet inconn…
- « Raphaël !? Mais !! Qu’est-ce que tu fais là !? »Qui est-ce qui dit ça? Si c'est Sabine ce n'est pas logique car elle a eu tout le loisir de le voir et le reconnaitre.
Ils semblaient donc se connaître… Et moi j’étais fatiguée.
Je n’ai pas cherché à savoir ni pourquoi, ni comment. J’ai été direct me coucher à nouveau je me suis direct recouché en les laissant tous les deux dans le salon.
Voilà pour les fautes, surtout de temps, car l'orthographe n'est pas mon truc et puis je crois qu'Harpagon s'y est déjà penché J'aime ce personnage d'Alex, garçon manqué, sans le sou et écorché. Elle me fait un peu penser à Lisbeth dans millenium (je ne sais pas si tu vois), ceci n'est qu'une parenthèse. Je me suis vraiment laissé embarquer par sa personnalité, son langage, ses expressions. Son style rebelle et le fait qu'elle fasse en même temps preuve d'abnégation envers Sabine, c'est touchant, j'ai immédiatement éprouvé de l'empathie pour elle. Je te dis à bientôt pour la suite car je n'ai pas envie de la lâcher Alex. Biz! |
| | | Egyptian Chabine Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !
Nombre de messages : 45 Age : 34 Localisation : Ile de France Loisirs : Manga, Anime, Drama, K/JPOP, Dessins, Roman fantasy Date d'inscription : 22/01/2020
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Jeu 30 Jan 2020 - 10:55 | |
| Bonjour Harpagon, - Harpagon a écrit:
- Je suis contente que cela ait pu t’aider. J’espère ne pas te démoraliser dans ton travail qui dans l’ensemble est sympa à lire.
J’ai oublié de dire aussi de faire attention aux temps. J’ai pas corrigé directement. Tu passes du présent au passé puis reviens au présent. Je ne sais pas si c’est une erreur en tapant ou si tu cherches encore à quel temps écrire.
Pour Raphaël, je ne saurai te dire à quoi je m’attendais mais sûrement pas à un demi frère ahah c’est une 1 ère surprise.
C’edt sûr que l’échange de point de vue c’est super et ça aide à y voir plus clair. Je suis contente si cela peux t’aider.
14 chapitres? Je suis choquée. Il va m’en falloir du temps pour lire tout ça!
A bientôt
Amicalement Désolée je n'avais pas fait gaffe à ce dernier retour pour te répondre dans la foulée ! Oui, je vous l'ai annoncé, le temps ça me donne la migraine. C'est la première fois que je rédige une histoire au présent avec des descriptions faites au passé. J'ai l'impression que faire des descriptions qu'au présent ça rends le texte fade et surtout il y a moins de profondeur. Du présent pour ses réactions immédiates, du présent pour ses impressions, du présent pour indiquer qui parle. Je me demande si je ne vais pas juste tout simplement tout mettre au passé MDR ça serait vraiment plus simple. N'ayant pas lu d'œuvre de ce style je ne cacherai pas mon égarement à ce propos >_< Et NON, tes conseils me sont vitaux, ne t'inquiète pas. Je suis vraiment heureuse que tu aies pris le temps de lire ce que j'ai écrit et surtout de faire un commentaire avec des remarques aussi pertientes! Surtout continue ! Si tu as le temps hahahah. Vraiment, merci. J'espère pouvoir faire des retours aussi pertinents. Hihi, il fallait bien qu'il soit quelqu'un d'assez proche vu sa phobie à la miss xD... Parfois je me pose aussi des questions mais shhh il ne faut pas le dire hihi. À bientôt ! Echan | |
| | | Egyptian Chabine Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !
Nombre de messages : 45 Age : 34 Localisation : Ile de France Loisirs : Manga, Anime, Drama, K/JPOP, Dessins, Roman fantasy Date d'inscription : 22/01/2020
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Jeu 30 Jan 2020 - 11:10 | |
| Bonjour Dine,
Tout d'abord un grand merci de t'être aventurée si loin de tes styles de lecture habituels xD!!
Hahaha j'adore ta réaction parce que je serais à ta place je penserais exactement la même chose xD !! J'ai l'habitude d'écrire des textes avec un langage soutenu et au passé, comme d'hab quoi. Alors cette histoire n'est pas seulement novatrice dans mon style d'écriture mais un véritable challenge que je peine à relever >_<!!
Je suis ravie que ses réactions et ses expressions t'aient fait sourire. Après des années je suis revenue dessus pour les poster ici et même moi je rigolais de ses réactions et autres expressions x'D. Là dessus je pense que mon ojectif est atteint huhu.
Pour les corrections je vais les apporter ce pas !!!! Merci beaucoup. Vraiment. Je ne sais pas s'il y a un mot plus fort que merci pour tout ce que vous faites les filles. Je vous suis vraiment trop reconnaissante.
Ton message m'a vraiment ému, j'ai failli versé une larme tellement il m'a fait plaisir T_T. Tu as bien perçu la personnalité d'Alex c'est fou, surtout cette dualité qu'il y a chez elle haha.
Oui oui le connais Lisbeth de Millenium, très très torturée comme personnage >_< ! Maintenant que tu fais le rapprochement... c'est bien vrai hahaha.
J'ai revu le chapitre 3 pour le poster mais je pense que je vais prendre en considération toutes les corrections avant de me lancer haha.
Au plaisir d'échanger de nouveau avec toi.
Echan. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Jeu 30 Jan 2020 - 18:53 | |
| Filature? Ou pas? Quelques jours passent. On avait un petit frère très serviable à la maison et surtout très utile(serviable...utile n’est ce pas un peu la même chose?) ! Pas comme sa sœur… Ne voulant pas abuser de notre hospitalité, Raphaël nous faisait notre petit déjeuner tous les matins avant d’aller bosser pour moi et d’aller en cours pour Sabine. Le ménage était toujours bien fait et le soir un repas chaud nous attendait également. C’était vraiment agréable et chaleureux, on aurait dit une vraie(sans e) famille. Il était comme une parfaite petite épouse, à me défaire (débarrasser?)de mon sac, de ma veste tout en m’accueillant avec le sourire. Je le récompensais toujours d’une caresse dans les cheveux(étrange, ils ne se connaissaient pas récemment et là il est très familier). Habitude que je n’avais qu’avec Sabine normalement. Je m’étais habituée à jouer l’homme à la maison : je n’avais qu’à être moi-même en fait, il suffisait que je ne me balade pas en petite culotte, ce n’était pas dur ! Du coup la comédie pouvait perdurer le plus naturellement du monde. Je n’avais toujours pas demandé à Sabine les raisons d’ailleurs. Il faudrait peut-être que je m'y mette, mais plus le temps passe plus la supercherie enfle. Raphaël n’avait toujours pas mis les pieds dehors depuis qu’on l’avait recueilli. Ça m’interpellait. Et il n’avait toujours pas parlé non plus. Donc un malaise subsistait. Pouvait-on le protéger en ne lui demandant rien ? Le tact c’est bien joli mais c’est surtout pour les chiffes molles(très familier). Quand la situation est vraiment tendue il vaut toujours mieux jouer carte sur table. Cette situation m’inquiète quand Sabine me dit un jour, qu’elle voulait sortir faire les courses avec lui, mais qu’il semblait terrifié rien qu’à l’idée de sortir de l’immeuble(Répétition de sortir). Elle avait essayé de le faire parler, en vain. Au final, c’est bien moi qui était partie faire les courses… Le soir il dormait dans le salon. Parfois, en me réveillant pour aller aux chiottes, je l’apercevais, enroulé dans sa couette, accroché à la fenêtre, contemplant la vie nocturne du quartier. Je me demandais à quel moment il allait se coucher. Ce soir-là ne fait pas exception. Les yeux brillants, il regarde les gratte-ciels en guise de ciel étoilé et les courses poursuites au bas de la rue. C’est notre quotidien. Il sursaute quand je fais un peu de bruit dans la cuisine : je m’apprêtais à faire du thé.(tu es passé au présent!) - « Désolée, je t’ai fait peur ? » - « Euh… non, non, juste un peu surpris. » Me dit-il. « Si tu voulais du thé j’aurais pu te le… » - « Mais non, t’inquiète. Tu n’es pas là pour ça. Je peux bien faire ça moi-même. Tu en veux ? » Je lui propose donc amicalement. Il me sourit timidement pour acquiescer. Finalement on se retrouve tous les deux accrochés à la fenêtre à regarder ce qu’il se passait. J’entame alors la conversation : - « Pourquoi es-tu toujours accroché à la fenêtre, tous les soirs ? » - « Heu… J’aime bien regarder, sans raison particulière. » Dit-il en collant la tasse brûlante à sa bouche avec empressement. Stressé, ce garçon faisait vraiment n’importe quoi. Je lui prends alors la tasse des mains tout en secouant la tête sous le poids du dépit. - « Fais gaffe, c’est chaud. Tu as quel âge ? Tu ne parles jamais de toi, c’est compliqué de t’aborder, tu sais ? » Disais-je en me demandant si je n’avais pas été trop directe. Il me regarde alors d’un air surpris dans un premier temps puis s’enroule de plus belle dans sa couette avant de me dire : - « J’ai… J’ai 17 ans… » Dit-il en marmonnant. - « Ah mais t’es tout jeune ! Tu n’as pas de cours ? Ce n’est pas bien de fuir les problèmes de l’école, tu sais ? Tu risques de le regretter plus tard ! » Lui dis-je en ne me sentant aucunement concernée par mon propos. - « Je… J’ai arrêté le lycée… » Avoue-t-il alors en un souffle. Bingo ! Mais que va-t-on faire de lui ? Il a l’air de ne pas savoir faire grand-chose tout seul. En plus il avait du mal avec les gens. Je ne savais pas comment lui venir en aide. Enfin, moi, venir en aide à quelqu’un d’autre que Sabine, vous vous rendez compte ? Même moi je ne me comprends pas parfois. - « Et tu comptes faire quoi alors ? J’espère que tu ne penses pas que la situation actuelle pourra durer éternellement. » Il fallait bien l’avertir que la vraie vie n’était pas réduite à notre appartement. Il se recroqueville sur lui-même. Il risquait de m’agacer ce gamin. J’ai horreur de perdre mon temps. - « Je travaillais au noir dans un bar à Brooklyn… C’était bien payé mais… » Sur l’intonation de sa voix on pouvait imaginer le reste de l’histoire. - « Ça ne me plaisait pas. Quand j’ai voulu quitter… Ils m’ont séquestré pendant des jours et des jours… J’ai cru que j’allais mourir… » Finit-il par avouer en sanglotant. Je restais là, à l’écouter sangloter tout en sirotant mon thé. Je ne savais pas trop comment réconforter les gens. Sabine, quand elle avait le blues elle me sautait dessus et elle se réconfortait toute seule. J’ai toujours eu du mal avec les autres. C’est alors que je le vois se lever silencieusement et s’asseoir sur le sol à côté de mon siège. Posant sa tête sur mes genoux. On aurait dit un animal. Je passe alors mes doigts dans ses cheveux jusqu’à ce qu’il se calme… Qu’il s’endorme. De longs cheveux blonds soyeux, c’était un garçon très soigné quand on faisait abstraction des bleus qui maculaient son corps. Qu’est-ce que l’avenir pouvait bien lui réserver ? J’avais déjà des difficultés à visualiser mon propre avenir alors celui que quelqu’un d’autre… Je prends alors une décision. Le lendemain je me réveille avant tout le monde et prépare le petit déjeuner. Sabine se réveille et vient direct dans la cuisine : - « Oh ! C’est toi ? J’ai cru que c’était Fafa !! » Faf… Qu’est-ce encore que ce surnom stupide ? Enfin passons. J’explique à Sabine que je voulais qu’on sorte tous ensemble en ce samedi ensoleillé. La nouvelle semble la ravir car elle part nous préparer nos tenues dans la seconde d’un air enjoué. Moi je préparais des sandwichs pour casser la croute une fois dehors. - « B… Bonjour Alex ! » Il venait de se réveiller. Avec le raffût que faisait Sabine... vous me direz que ce n'était pas surprenant. - « Hey, bonjour Raphaël, bien dormi ? » Dis-je alors. - « Un peu trop… Je te laisse faire le petit déjeuner… » Baragouinait ce dernier, je le sentais bien embêté à cette idée. - « Vas à la douche on sort. » Lui dis-je donc d’une intonation à la fois autoritaire et douce. Vraiment, depuis quand étais-je devenue aussi affable avec les gens, moi ? - « P… Pardon… ? » Il commençait à paniquer. - « On va pique-niquer dans le parc de la ville d’à côté, c’est plus calme par là-bas. » Explicitais-je alors. - « Mais je… » Commençait-il, l’idée ne semblait clairement pas l’enchanter. - « Tu comptes rester enfermé ici pendant longtemps ? Sabine est toute contente tu ne vas pas lui faire de la pei- »(peine je suppose) Il m’interrompt en me prenant par le bras brusquement avant de me chuchoter à l’oreille : - « Mais… Et s’ils me retrouvent… ? » Il était recherché ? Mais non, on ne voit ça que dans les films hé, hé… N’est-ce pas… ? - « Tu penses qu’ils te recherchent ? » Reprenais-je abasourdie par sa remarque. « Pour quelles raisons ? » - « Je… Je ne veux pas être passé à tabac une nouvelle fois… » Disait-il en s’accrochant désespérément à moi, en ne répondant toujours pas à ma question, soit dit en passant. Ouh là. Il était près. Trop près même. À cette distance, même si je suis plate comme une limande, on peut se douter de quelque chose… Mais il semblait désespéré. Le repousser à cet instant précis risquait de le blesser outre mesure. Et merde, il m’avait amadouée, tout comme sa sœur. Qu’est-ce que je peux être faible ! Je lui caresse donc une nouvelle fois les cheveux tout en le rassurant : - « T’inquiète, je vous protègerai. » Non je ne m’y crois pas du tout. Mais quelle idée !! J’avais déjà les mains pleines rien qu’avec Sabine alors comme ça ne suffisait pas… Bah il fallait que je m’occupe aussi du petit frère! Heureusement qu’il était plus grand que moi… S’il avait fallu qu’il pose sa tête sur mon torse… heu je veux dire ma poitrine, toute la supercherie aurait été dévoilée ! Bah en fait, c’était tout autant bizarre car il posait sa tête sur mon épaule. Depuis combien de temps un homme s’était tenu aussi proche de moi ? Je me le demande. Sabine débarque comme par hasard les yeux brillants et les bras pleins de vêtements. Elle s’arrête net en nous voyant dans cette « position ». Je lui souris, gênée moi-même par la situation. Elle plisse alors des yeux, renforçant son regard suspicieux, laissant au passage les vêtements tomber sur le sol : elle allait me piquer une crise. Elle s’approche donc à vive allure et nous saute dessus. Elle s’est prise pour un singe ou quoi ? Enfin… Si je le lui disais, je passerais certainement un sale quart d’heure… - « Mais c’est quoi ça !? Vous vous faites des câlins sans moi !? » Reprenait-elle de plus belle. Black-out. Je ne m’attendais pas cette réplique. Que lui répondre ? Ce n’était pas vraiment un câlin… Je voulais juste le rassurer… Tout ça va me retomber dessus, je le sens. - « Câ-câ-câlin !? Mais non grande sœur !? » S’écriait Raphaël soudainement. Ahuries par sa réplique, on se regarde chacune son tour l’air de dire : « il a bégayé là ? » « Ouais on dirait bien. » Après un court silence nous rigolions tous ensemble pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que Sabine retienne Raphaël par l’oreille. - « Aïe ! Aïe ! » - « Toi, tu viens avec moi. » Lui disait donc Sabine d’un air sadique. « Je vais m’occuper de toi. » - « Très… Très bien grande sœur ! » Répondait donc Raphaël à son tour tout en la suivant difficilement. - « Après je m’occupe de toi Alex. » Me susurrait-t-elle comme si elle me lançait un sort. Je savais que j’allais passer un sale quart d’heure… Mais bon j’avais l’habitude ! Après une séance de torture à coup de chatouilles, nous étions fin prêts pour partir : direction Central Park. C’était la période estivale, alors Sabine nous avait choisi des tenues légères… Dont un super ample T-shirt en coton blanc pour moi, ainsi qu’une chemise aux motifs extravagants. Comme si je ne souffrais pas assez de la chaleur comme ça. Sabine avait fait des boucles dans ses cheveux longs blonds pour l’occasion et ça la rendait encore plus coquette. Raphaël portait une queue de cheval qui mettait son beau visage en avant avec quelques mèches qui tombaient par-dessus les cicatrices qu’il avait sur la figure. Moi comme d’habitude, mes cheveux châtains foncé coupés court envoyés à l’arrière avec un peu de gel. J’avais un teint clair mais la seule chose que je trouvais bien chez moi, c’était bien mes yeux verts émeraude. Même si ça ne me rendait pas plus féminine pour autant… Le temps que Sabine aille prendre son parapluie, moi mes « outils pour au cas où » ; on traine Raphaël hors de l’appartement. La petite de la voisine du bout du pallier rigolait en nous voyant. J’avais dû lui tordre un peu le bras pour qu’il se décroche de la porte d’entrée. C’est donc tête baissée qu’il s’accroche à mon bras. On aurait dit un fauve ayant passé toute son existence en captivité qui craignait le monde extérieur. Finalement nous passons une journée plus que banale, avec Sabine nous trimbalant partout pour faire du shopping alors que ce n’était pas prévu, avec Raphaël qui me meurtrissait le bras dès qu’il entendait quelqu’un hurler, ou un coup de frein, ou une sirène de police, ou etc… Une vraie chiffe molle ce garçon. Comment a-t-il survécu jusque-là ? Je me posais sincèrement la question ! Ça ne pouvait pas n’être dû qu’à un « simple » passage à tabac tout de même ! On avait donc passé toute l’après-midi à Central Park près du lac dans l’une des maisonnettes au bord de l’eau. Sabine s’était endormie sur mes genoux, Raphaël en faisait de même sur le gazon non loin de nous. Il avait été tellement tendu toute la journée que ça avait dû bien l’épuiser. Et qui est-ce qui reste pour surveiller ces deux grands badauds ? Moi bien sûr, qui d’autre ? J’ai tellement pris l’habitude d’être sur mes gardes et d’assurer les arrières de Sabine que je n’avais jamais été dépendante de quelqu’un à ce niveau-là. Il me fallait des vacances à moi aussi. Par la suite Sabine avait réussi à me trainer dans un restaurant pas trop cher. C’était pour marquer le coup… J’ai horreur de dépenser mon salaire si durement gagné quand ce n’est pas nécessaire… Non je ne suis pas radine, j’aime juste rentabiliser au maximum mes achats et éviter les dépenses inutiles. Ce n’est pas être radine. On a un cuistot sexy quand il met un tablier par-dessus une tenue de soubrette à dentelles et surtout qui cuisine diablement bien à la maison alors pourquoi... Je divague. Tout ça pour dire qu’on dépense de la thune inutilement… Bah au final : buffet à volonté, Sabine et moi avons payé moitié-moitié. Que demander de plus ? J’ai mangé comme une morfale, Sabine a bu comme un trou une fois de plus et Raphaël a rigolé toute la soirée. C’est bien la première fois que je le voyais aussi épanoui. Sur le chemin du retour, Sabine dormait sur mon épaule. On avait 1h30 de trajet en train à parcourir, elle avait tout le temps pour dessaouler. Je regardais Raphaël qui s’assoupissait à son tour sur la banquette juste en face de nous. Je me disais alors qu’il fallait que je passe à la pharmacie pour lui acheter du baume, ses blessures prenaient du temps pour guérir. Comme d’habitude, je jette un œil aux alentours, toujours. Un train quasi vide. Je n’aime pas trop ça. Mais on a beaucoup tardé. Ça en valait la peine, Sabine était heureuse, Raphaël aussi, moi aussi par analogie. Je remarque alors un homme, vêtu de noir, regarder dans notre direction. Discrètement ? Je n'en suis pas sûre. Je suis peut-être parano, mais dans tous les cas je n’aime pas ça. Finalement, nous arrivons à destination. Encore méfiante, je demande à Raphaël de porter Sabine, qui dormait toujours. Il semble souffrir en la portant, mais ce n’était pas le moment de rigoler. La nuit, les rues étaient dix à quinze fois plus dangereuses que la journée. Tant que nous ne sommes pas dans notre immeuble, j’estime que nous ne sommes pas en sûreté. Vraisemblablement on est suivi. Je ne sais pas par qui, mais mon sixième sens me l’affirme. Raphaël peinait vraiment à porter Sabine. Ce gamin n’avait décidément aucune force. Mais je pense que dans l’effort qu’il impliquait il était beaucoup moins sur ses gardes et moins craintif également. Je me demandais alors avec qui il avait bien pu s’impliquer. De là à être suivi par des gens, encore après tout ce temps, sous-entendait vraisemblablement de gros ennuis. Je me demandais si, finalement, j’avais bien fait de le forcer à sortir à découvert. J'ai eu l'impression d'avoir minimisé les risques potentiels à tord. Je trouve ça mieux à partir du dialogue entre Raphaël et alex. Attention encore aux changements de temps, présent puis passe. Tout le début est au passé puis d’un coup tu passes au présent. Il va fallloir choisir! Sinon ça donne envie de lire la suite. J’ai envie de savoir ce que va devenir Raphaël. Puis la relation entre Raphaël et alex est ambiguë et intrigante. Alex avait L’air de se méfier puis d’un coup devient très amicale et familière. Vivement la suite |
| | | Egyptian Chabine Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !
Nombre de messages : 45 Age : 34 Localisation : Ile de France Loisirs : Manga, Anime, Drama, K/JPOP, Dessins, Roman fantasy Date d'inscription : 22/01/2020
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Ven 31 Jan 2020 - 10:57 | |
| Coucou Harpagon !! Tout d'abord merci pour tes précieux commentaires!! Alors pour le coup je vais devoir me défendre MDR 1) Pour moi il y a une nuance entre être serviable et utile. Être serviable ça part d'une bonne intention tu souhaites contribuer à quelque chose que tu le fasses bien ou pas d'ailleurs, alors qu'être utile, eh bien ma foi... Ça ne prend pas en compte l'état d'esprit de la personne. Çe ne me semble pas redondant à première vue mais peut-être faudrait-il que je trouve un synonyme ? Que nous dit le Larousse ? Serviable: qui rends volontiers services. Utile: Qui peut servir à quelqu'un, lui être profitable, lui procurer un avantage. Qui a un rôle efficace, qui est nécessaire. À moins que rendre service à quelqu'un et être efficace à l'égard de quelqu'un soit la même chose ? Hum... Plus j'écris, plus je me dis que je devrais trouver un terme qui illustre bien la différence u_u Bon je vais opter pour le terme efficace alors xD!! 2) Le vrai dans ma phrase est l'adjectif qualificatif de famille. Du coup il me semble logique qu'il prenne un "e" à la fin. Tu es sûre de cette remarque ? Je commence à douter de toutes mes connaissances de français là xD... 3) OK pour débarasser à la place de défaire xD 4) Pour la caresse dans les cheveux => OUI ! C'est bien là la cause du problème. Normalement au fil du chapitre tu constates qu'Alex ne comprend pas elle-même ses réactions. Au final Raphaël lui apparaît presque comme le jumeau de Sabine. Du coup elle lui témoigne de l'affection comme elle le ferait pour son amie de toujours. Donc oui c'est étrange mais c'est aussi fait exprès mdr. 5) Pour chiffe molle, c'est en effet très familier, j'avais mis autre chose avant qui était très grossier >_<. Pour le coup je trouve que ça entre dans le cadre du personnage (surtout que j'ai utilisé le terme 2 fois dans ce chapitre lol). Pour ne pas dénaturer le personnage quelle expression conviendrait mieux selon toi ? J'ai trouvé ça mais je n'arrive pas à en choisir un qui illustre bien le trait de caractère d'Alex: poltron, pusillanime, timoré, couard, lâche, pleutre, timide, trouillard, froussard... 6) répétition de sortir => OK je le tue haha 7) le passage au présent: OUI! Pour le coup c'était volontaire. Les 3,5 paragraphes d'avant elle décrivait la situation depuis que Raphaël vivait avec elles. Le présent de ce chapitre début quand elle l'aperçoit accroché à la fenêtre. Cette description de faits passés pour le coup m'a paru tout à fait logique. J'ai pris le soin (je n'ai aucun scrupule vraiment hahaha - j'ai honte d'écrire ça xD) d'utiliser l'imparfait pour décrire ces faits passés et j'ai dû me battre pour ne pas mettre de passé simple !! Dans un récit habituel, les actions sont décrites au passé simple et des actions continuent à l'imparfait. Pour un récit au présent, les actions sont décrites au présent et les actions continuent à l'imparfait... N'est-ce pas (oui c'est une vraie question) ? Car mettre du présent partout ça réduit (selon moi toujours, je ne suis pas du tout prof de français) le rythme de l'histoire. Je ne sais pas si je suis claire dans mon explication, mais en gros c'est ce que je cherchais à faire. Tout d'abord une description des faits avant de revenir au présent du personnage et reprendre le cours de l'histoire avec le rythme des réflexions d'Alexandra. Si ma méthode est brouillonne et crée de la confusion, aurais-tu une idée pour me permettre de conduire cette idée ? "pei-" Oui, Raphaël l'a interrompue du coup elle n'a pas pu finir sa phrase. Je pensais que le tiret traduirait fluidement cette interruption mais on dirait qu'il te perturbe. Ce n'est pas courant les interruptions dans les dialogues dans les romans ? (Oh my God mais comment vais-je faire >_< ?) Phew, je suis soulagée que le reste ne t'ait pas lassée HAHAHA Je suis vraiment désolée, tu sembles avoir beaucoup souffert du début de ce chapitre. Je l'ai relu au moins 18 fois avant de le poster du coup je pensais que sa lecture aurait été moins pénible (surtout avec les temps <_<) Est-ce que tu comprends ce que je voulais faire avec le jonglage temporel ??? Je ne sais vraiment pas comment faire autrement >_<! Ensuite, oui, l'histoire va reposer sur cette ambiguïté justement . Pour la dualité d'Alex, disons qu'elle est gentille par nature mais la vie l'a rendue dure et sa carapace s'est construite en conséquence. La seule personne vers laquelle elle montre ses faiblesses et son affection c'est Sabine xD... J'espère que la suite te plaira. Merci encore pour tes commentaires, j'attends avec impatiences ton retours sur mes explications afin de polir Tourbillon Incandescent pour faire briller cette histoire !! Echan | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Sam 1 Fév 2020 - 14:59 | |
| Coucou Echan, Me voilà pour commenter le shoot 2 - Shoot 2, comm.:
Briser la glace Plus tard, quelque chose vient me déranger sous ma couette… Il s'agissait de Sabine. Elle se comporte vraiment comme une gamine parfois. Et toujours pas le temps d’en placer une… - « Je t’ai préparé ton petit déjeuner ! Tu viens où je te l’apporte au lit ? » - « Heu… Plus tard ? » Lui disais-je lui dis-je encore groggy. Trop envie de dormir. - « Tu… Tu n’en veux pas de mon petit déjeuner...? » Elle commençait à pleurnicher… - « Ouais bon OK, j’arrive, j’arrive, sors de là. » Capitulais-je… Elle est vraiment à sa botte en fait!
Mal réveillée, je sors de sous la couette, toujours en boxer homme et mon débardeur moulant. Je débarque alors dans la cuisine. Vision désagréable : un mec craintif me voit arriver et baisse les yeux au point où je me demandais s’il se ne se cacherait pas sous la table. Ah ah, j'adore - « Salut. » Soufflais-je l’air de rien. Pas de réponse. J’étais chez moi tout de même. Il ne faut pas déconner. Piquée à vif je m’assoie à la table et je me répète : - « Bon-Jour… » - « B…Bonjour !! » Finissait-il par répondre toujours la tête baissée. Mais qu’est-ce que… ? J’attends toujours des explications, mais bon, Sabine comme à son habitude prend son temps… J’ai l’impression qu’elle le fait exprès parfois… trois petit point inutiles ici- « Merci pour le petit dej' Sabine. Il est quelle heure ? » - « 17h47, tu as bien dormi !! » Me répond-elle en regardant l’horloge accrochée dans le salon, visible de la cuisine à bar ouverte. En effet, l'été il fait jour tard. Trompeur. Très trompeur tout ça. Et merde… Une journée de perdue… Pourquoi ai-je autant dormi ? Je dois faire le ménage et virer les ordures que les voisins ont jetées jetés? devant notre entrée, puis… Alors que je réfléchissais à tout ce que j’avais à faire, je regarde ce gus consommer ce que j’avais payé en travaillant durement à la sueur de mon front. Je tique encore un peu plus. Finalement, avant de refaire une bêtise et d’agresser notre « invité » c'est soit: avant de refaire une bêtise soit: d'agresser notre invité je préfère encore m’adresser à Sabine. - « Sabine… Tu comptes me le présenter quand, ton ami là ? Tu attends que je te le demande ? » - « Ah ! Oui ! C’est mon frère ! Il s’appelle Raphaël. » Me répondait-elle sugg: me répondit-elle? mais me répondait-elle convient aussi. C'est ça qui est bien au présent, on peu utiliser tous les temps (à condition de ne pas se mélanger les pinceaux) le plus naturellement du monde. Mais qu’est-ce qu’elle me raconte ? J’ai grandi avec elle et je n’avais jamais entendu parler de ce soit disant Raphaël. Ils ont dû le voir sur mon visage, car elle a enchainé elle enchaina (action immédiate) de suite : - « C’est mon demi-frère… du... troisième mariage de mon… » Explicitait-elle, en quelque sorte. - « Ah OK. Et bien enchantée. » Je l’interrompais Arrg, incise vraiment mal formulée! l'interrompais-je car je ne voulais pas qu’elle se remémore des souvenirs désagréables… - « Raphaël !! Je te présente Alex !! Mon prince ! » Finissait donc par me présenter la belle. Heu… ? C’est C'était quoi ces présentations ? C’est censé être l’une des répliques qu’elle réserve à ses potes de l’université, n’est-ce pas ? Pourquoi prend-elle de telles s ugg: autant de...cela évite les répétitions phoniques assez désagréable (sont chiants ces lecteurs non? lol) précautions ? Ne lui fait-elle pas confiance ? Quelle barbe… - « Heu… Prince… Désolé pour ce matin, j’ai cru que tu voulais lui faire du mal… Hé ! Hé !! » Qui est-ce qui parle là? Alex? pourquoi l'appelle t-elle prince, vu que c'est elle le prince Ce ton ne me correspondait absolument pas…Tout ce que je voyais c’était un obstacle de plus. C’est déjà pénible de jouer la comédie à l’extérieur, alors chez moi aussi inutile ça serait un comble… - « Pardon !! C’est moi !! Je… Sabine m’avait donné son adresse lors de nos échanges sur internet. Et comme j’ai fui quelques ennuis…Je cherchais un endroit où me réfugier et donc… » Je n’entendais plus trop ce qu’il me racontait. Je savais juste ce que j’avais à savoir. En gros ce mec c’est une source à emmerdes Était une source d'emmerdes… Comme si on n’en avait pas déjà pas assez comme ça. Moi, Sabine me comble me comble? ce ne serait pas plutôt me gonfle ou me barbe? déjà avec toutes ses niaiseries et ses bourdes. D’où sort-il ce boulet ? - « Et ? » Je finis finis-je par lui demander en l’interrompant. Ah? Elle l'interrompt? Ca cloche un peu car on a l'impression que LUI ne termine pas sa phrase puis Alex pense donc cela donne l'impression qu'un certain temps s'écoule pendant lequel Raph. ne dit rien. Si tu veux l'indiquer, le mieux serait de mettre alors: il continuait à parler mais je ne l'écoutait plus. « Tu comptes rester ici pendant combien de… Heu je veux dire, tu comptes faire quoi alors ? » Reprenais-je, il ne faudrait pas être trop cinglante, après tout. Cette phrase, tu peux la mettre à la ligne car sinon, tu te retrouve avec deux incises dans la même phrase d'un dialogue et ce n'est pas possible. Incice n°1: finis-je par lui demander en l'interrompant. Incise n°2: reprenais-je. Il ne faudrait pas… Donc le mieux ex:
- « Et ? » finis-je par lui demander en l’interrompant. « Tu comptes rester ici pendant combien de… Heu je veux dire, tu comptes faire quoi alors ? » il ne faudrait pas être trop cinglante, après tout. Avec un regard dépité j’assistais une nouvelle fois à une scène où ce mec baissait les yeux, comme s’il voulait attirer ma pitié. Je ne marche pas dans ces conneries là. C’est comme ça qu’on se fait avoir… Je kiff, c'est so Alex!
- « Ça te dérange si on l’héberge un petit moment, Alex ? » Me fait donc Sabine elle aussi avec un regard mouillé… Elle savait que j’avais horreur de ça… Parce que je passais toujours tous ses caprices. J'étais d'abord surprise qu'elle se montre aussi affable Chouette! Un mot de plus à mon vocabulaire! avec lui, mais peut-être qu'elle avait avait-elle en effet une relation saine avec ce « demi-frère sorti de nulle part. » Il fallait que je sois forte. - « J’aimerais savoir si le garder ici nous apportera des problèmes ou pas. » Faisais-je en restant concentrée sur le truc qui voulait ressembler à une omelette dans mon assiette. MdrQuand je veux je voulais (comment expliquer, c'est une vérité "invariable" d'où l'utilisation de l'imparfait) lui refuser un truc, il ne faut ne fallait surtout pas que je la regarde dans les yeux !! points d'exclamation mal placés Cette petite manipulatrice !!Étrangement, il y avait il y eut (action immédiate)comme un silence après ma réplique. De nouveau méfiante je lève mes yeux et je regarde cette moitié d’homme juste en face de moi tremblotant comme s’il était en plein hiver. Donc en gros, il a de gros ennuis… Bordel… Je pense que l’autre princesse ne voudra jamais le laisser livré à lui-même après avoir vu ça vu ou entendu?. Il fallait que je fasse vite ! - « Ouais bon, tu empestes l’embrouille mec ! J’ai déjà assez d’emmerdes à moi tout seul, je ne voudrais pas m’encombrer de ceux de quelqu- C'est quoi ce tiret là hum? Trois petit point justifierait aussi bien qu'on lui coupe la parole, en plus tu le fais plus bas » Sabine m’attrape alors le visage de ses deux fines mains sugg: mains graciles, qui tremblaient d’ailleurs… Elle n’avait pas besoin de me supplier davantage. Je capitule. - « Ouais bon, si on a des ennuis, viens pas pleurer après, Sabine. » Il me fallait bien la prévenir. - « Ouais super ! Alex je t’adore !! » Dit-elle en me donnant un bisou sur la joue. - « Ça suffit Sabine ! N'essaie pas de noyer le poisson. Tu t’en occupes !! Est-ce qu’il a de l’argent ? Je refuse d’entretenir un mec !! Je travaille quasiment tous les jours !! Ce n’est pas pour qu’un… » - « Ne t’inquiète pas, je m’occupe de tout ! » Me disait-elle alors pour me clouer le bec, pas de virgulecomme à son habitude. Je crains le pire… Dès qu’elle dit un truc pareil, je dois toujours m’attendre au pire. Bref, quoi qu’il en soit, il n’avait pas l’air dangereux, donc je pouvais bien baisser ma garde chez moi. Mais pas trop quand même. Je me décide donc à garder un œil ouvert et un œil fermé sur le cas de notre invité. Un œil ouvert sur notre invité suffiraitLa Ma journée de repos touchant à sa fin, j’étais comme qui dirait... blasée. Mais quelque chose m’interpellait… Dès que je posais les yeux sur ce Raphaël, il baissait les yeux les siens, évite répétition ou fuyait mon regard. Bah je crois que c’est parce que je l’ai traumatisé tôt ce matin tu peux simplifier en disant: Bah, peut-être parce que je l'ai traumatisé.... Tant mieux. Il évitera de faire des choses qui m’énerveraient qui m'énervent. Tout du moins je l’espère. Je passe donc le reste de ma journée enfermée dans ma chambre, affalée comme une loutre en regardant la télé avec toutes les bêtises qui y passent habituellement. C’est chiant. Je crois que c’est lasse de tout ça que je me suis rendormie. J’aime bien les week-ends où je ne travaille pas. Je peux me reposer deux jours d’affiler !! Sereine, je me dirige vers la cuisine pour me prendre quelque chose dans le frigo. Et là, j’aperçois quelque chose de très singulier : deux servantes en soubrette et dentelle faisant le ménage et le petit déjeuner…Je suis ravie que Sabine fasse le ménage… Enfin, quand elle réussit à le faire correctement… Mais pourquoi des soubrettes ? Je reste là un moment, stupéfaite, jusqu’à ce que Raphaël me remarque. Il fait tomber le balai sous l’effet de la surprise. Pourtant c’est bien moi qui devrait être surprise. Le temps que Sabine se retourne j’avais déjà disparu. Non, je n’avais rien vu, rien vu du tout !! En repartant dans ma chambre, j’avais bien remarqué je remarquais bien que le ménage avait été fait, et correctement de surcroit. Il pouvait s’avérer être utile finalement le petit… En jetant plus tard un œil à la porte d’entrée, je constate que les ordures étaient toujours là. Bien évidemment virgule elles n’allaient pas disparaître toutes seules. Je me résous alors à aller les descendre. J’enfile un bas de survêtement histoire de ne pas sortir en T-shirt et dessous et j’engage le nettoyage sous les yeux amusés de nos voisins. La petite fille de la dame au bout du pallier me salue en passant. Elle avait toujours été aimable malgré le comportement ingrat de sa mère à notre égard. Le voisin d’en face allait sortir ses ordures également mais en m’apercevant il me demanda de les descendre pour lui car, semble-t-il, il souffrait du dos… Vu la tonne que j’avais à descendre, un sac de plus ou de moins, franchement… Une fois remontée, le voisin était toujours là, me regardant passer le balai. Je sens qu’il veut me demander quelque chose. Son regard oppressant me fatigue. - « Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Lui demandais-je alors. - « Eh bien… Pour le jeune homme qu'il y avait devant votre porte hier soir… » Chuchotait-il chuchota- t-il.- « Ah ? Lui ? Il est mort. » Rétorquais-je d’une voix monotone. Normal quoi Mais qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? S’il l’avait vu avant, il aurait pu l’aider ou que sais-je, n’est-ce pas ? - « Comment !? Mais c’est terrible !! » Dit-il donc d’un air surpris débordant d’hypocrisie. - « Ouais. » Faisais-je en ouvrant la porte pour rentrer, j’en avais juste marre de voir sa tronche de poisson pourri. Ah ah! Je kiff!C’est alors que je tombe nez à nez avec Raphaël qui, semble-t-il, s’apprêtait à sortir. - « Ah bah non ! Il est ressuscité ! Allez salut. » Faisais-je en entraînant Raphaël à l’intérieur et en claquant la porte au nez du voisin. « Tu vas où toi comme ça ? » Disais-je alors au frangin de Sabine, à moitié agacée. Encore un problème de multi-incises dans ce dialogue. Sugg:
- « Ah bah non ! Il est ressuscité ! répliquais-je finalement. Allez salut!
J'entrainais Raphaël à l’intérieur tout en claquant la porte au nez du voisin.
- « Tu vas où toi comme ça ? » demandais-je agacée au frangin.Je le scrutais. Il était toujours en soubrette… Pourquoi voulait-il sortir dehors comme ça… ? J’ai du mal à comprendre. Ils ne font que des trucs pour attirer l’attention ces deux-là ! On sentait qu’il était gêné sugg: Je sentais sa gêne. Qui ne le serait pas dans cette tenue après tout ? Du coup, je crois qu’il était rouge de honte avant d’articuler difficilement quelque chose : - « Grande sœur Sabine m’envoie vous chercher… Alex. » OK. Donc c’est un petit frère le cadet. Mais plus important : c’est quoi ce « vous » ? Ça sonne classe mais tout de même. Pour le mettre à son aise je lui caresse les cheveux – qui d’ailleurs étaient aussi doux et soyeux que ceux de sa sœur… Pourtant ils ne sont que demi-frère et sœur hein, rassurez-moi ! - « Ne me dis pas « vous. » Tu peux juste me tutoyer, je ne vais pas te manger. » Finissais-je finis-je en me voulant rassurante. J’arrivais enfin à dessiner la personnalité du phénomène. Il était encore jeune. Peut-être qu’il était a-t-il été martyrisé à l’école, d’où son comportement craintif… Bon, ou peut-être que c’est parce que je l’ai un peu menacé hier matin qu’il a aussi peur de moi, mais bon peu importe ! Il était un peu plus grand que moi, de quelques centimètres, qui ne suis pas particulièrement petite hein, de mes un mètre soixante dix-huit Houla! Elle ne va pas du tout cette phrase!. Mais je pouvais enfin voir son visage. C’était un beau jeune homme. Des traits fins d'adolescent avec quelques poils au menton, cheveux mi-long en bataille lui arrivant jusqu'aux épaules, des pupilles bleus claires. On aurait dit Sabine, mais en mec. Ses pansements s’étaient défaits donc je le fais s'asseoir dans le salon pour les lui refaire. - « Comment tu t’es fait ça ? » Finissais-je finis-je par lui demander. - « Heu… C’est quelqu’un qui m’a battu… » Avoua-t-il en retenant son bras droit de sa main gauche tremblante. Je ne comprend pas trop l'image, est-ce important? Mieux ne vaut-il pas que l'on retienne davantage ce qu'il dit?Je pouvais déjà le deviner qu’il avait été battu par quelqu’un. Ça se voyait, non ? Je voulais juste plus d’info. Mais il ne semblait pas vouloir en dire plus. Je préfère alors changer de sujet : - « Et c’est quoi cette dégaine ? » Lui faisais-je fis-je ou lui lançais-je en le reluquant de bas en haut. « Tu laisses Sabine faire ce qu’elle veut de toi ou quoi ? » Avec un air amusé. incise de trop- « Heu !! Ça c’est parce que… !! » Dit-il en s’agitant rouge de honte. Il s’illumine. virgule au lieu du point Il veut me donner une raison. Mais avant de dire quoi que ce soit, il regarde de droite à gauche, comme pour s’assurer qu’elle n’était pas là. Il se rapproche de moi la tête baissée basse pour me dire finalement : - « Je… Je ne sais pas comment lui dire non. » Avoue-t-il alors. incise inutile dans la mesure ou tu indique qu'il va parler en mettant les deux pointsEt hop !! Une autre victime des caprices de Sabine. Comme je le comprenais ! Je lui souris sincèrement tout en lui frottant la tête une fois de plus : - « Ah, toi non plus tu n’y arrives pas, ha, ha ! » Elle tombe un peu à plat cette réplique, tu peux pas trouver mieux? du genre: Ouai, je compatie.On avait finalement brisé la glace, même s’il était vraisemblablement très timide comme garçon. virgule Il était désormais moins tendu. Sabine avait un nouveau cobaye donc elle rayonnait. pas de point Et enfin moi j’allais pouvoir avoir un peu de répit dans toute cette histoire sugg: et moi, j'allais enfin pouvoir me reposer un peu dans toute cette histoire . Enfin, c’était tout du moins ce que j’espérais.
Bravo! Malgré les fautes, j'ai adoré lire ce shoot 2! je ne saurais trop dire ce que j'ai apprécié. L'ambiance générale, le caractère d'Alex, celui de Raphaël, de nouvelles expressions au palmarès? Bref, je ne me suis pas ennuyée et pourtant, ils ne sont même pas sortis de l'appart! Très bonne chose que le fossé abyssal entre le caractère d'Alex et celui, tout à fait opposé, de Raphaël. Ca rajoute du piment. On ne va pas s'ennuyer je crois. Ah oui! Par contre, laisse un petit peu plus de temps entre deux posts, sinon je sens que je vais être vite larguée, ça ne te dérange pas? A bientôt Echan! |
| | | Egyptian Chabine Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !
Nombre de messages : 45 Age : 34 Localisation : Ile de France Loisirs : Manga, Anime, Drama, K/JPOP, Dessins, Roman fantasy Date d'inscription : 22/01/2020
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Lun 3 Fév 2020 - 11:24 | |
| Bonjour Dine, Tout d'abord, merci d'avoir pris la peine de lire ce chapitre et de me proposer des corrections adéquates xD. tes réactions me font trop rires En lisant tes commentaires (ajoutés à ceux de Harpagon) je me dis que mon entêtement sur le "ne surtout pas utiliser de passé simple" ici n'a aucun sens. Je trouve que mettre les "dit-il" ou "dis-je" sont bien plus fluides et surtout plus pratiques! Je m'emmêle les pinceaux inutilement et rends le texte bien difficile à lire. En refusant de mettre le texte au passé coûte que coûte je crois que je me suis juste trop compliqué la tâche. Je tâcherai de faire comme d'hab en fait pour les dialogues et les "incises" que tu as cités si souvent hahaha. Un grand merci pour tes propositions je vais corriger tout ça en espérant que ça soit plus digeste pour la suite. Et je ferai aussi attention pour les prochains chapitres xD... Je vais essayer en tout cas :3 Ha ah ! Entre Harpagon qui me motive à poster la suite et toi qui me demande de ralentir, vous êtes cruelles avec moi hahahah. Echan | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Jeu 6 Fév 2020 - 10:25 | |
| Coucou! De retour pour le post 3! - Echan a écrit:
- Ha ah ! Entre Harpagon qui me motive à poster la suite et toi qui me demande de ralentir, vous êtes cruelles avec moi hahahah.
Oups, je comprend. Je pense que laisser une semaine entre deux posts n'est pas déconnant, non? Pour les temps, tu n'es pas obligé de mettre tout au passé! Comme tu fais là c'est bien, le présent colle si bien à ton texte! Mais effectivement, l'emploi du passé simple n'est pas interdit quand on écrit au présent T'inquiètes, de toute façon, nous sommes là pour t'aider. Alors, c'est parti pour ton shoot 3! - Shoot 3:
Filature? Ou pas?
Les jours s'écoulaient. On avait un petit frère très serviable à la maison et surtout très efficace ! Pas comme sa sœur… Ne voulant pas abuser de notre hospitalité, Raphaël nous faisait notre petit déjeuner tous les matins avant d’aller bosser pour moi et d’aller en cours pour Sabine. Le ménage était toujours bien fait et le soir un repas chaud nous attendait également. C’était vraiment agréable et chaleureux, on aurait dit une vraie famille oui "vraie", à mon avis c'est français . Il était comme une parfaite petite épouse Outch! Sa virilité en prend un sacré coup là! XD, à me débarasser débarrasser de mon sac, de ma veste tout en m’accueillant avec le sourire. Je le récompensais toujours d’une caresse dans les cheveux Ma oui, c'est un bon toutou ça! XD. Habitude que je n’avais qu’avec Sabine normalement.
Je m’étais habituée à jouer l’homme à la maison : je n’avais qu’à être moi-même en fait. Il suffisait que je ne me balade pas en petite culotte, ce n’était pas dur ! Du coup la comédie pouvait perdurer le plus naturellement du monde. Je n’avais toujours pas demandé à Sabine les raisons d’ailleurs. Il faudrait peut-être que je m'y mette, mais plus le temps passait plus la supercherie enflait.
Raphaël n’avait toujours pas mis les pieds dehors depuis qu’on l’avait recueilli. Ça m’interpellait. Et il n’avait toujours pas parlé si, ils se parlent! Se livrer conviendrait mieux ici non plus donc un malaise subsistait. Pouvait-on le protéger en ne lui demandant rien? en ne sachant rien de lui serait plus juste Le tact c’était bien joli mais c’était surtout pour les pleutres. Pleutre? c'est un terme médiéval qui ne colle pas trop avec Alex. J'aurai bien un syn. qui conviendrait mieux mais un poil trop vulgaire XD. Trouillard?
Quand la situation est vraiment tendue sugg: quand la situation l'exige? il vaut toujours mieux jouer carte sur table.
Cette situation m’interpellait quand Sabine me disait qu’elle voulait une fois faire les courses avec lui, mais qu’il semblait terrifié rien qu’à l’idée de sortir de l’immeuble. Elle avait essayé de le faire parler, en vain. Au final, c’était bien moi qui était partie partait faire les courses… Il y a beaucoup de verbes qui alourdissent ta phrase ici. Sugg: Cette situation sautait aux yeux lorsque Sabine me disait vouloir faire les coures avec lui mais que celui-ci semblait...
Le soir virgule il dormait dans le salon. Parfois, en me réveillant pour aller aux chiottes, je l’apercevais, enroulé dans sa couette, accroché à la fenêtre, contemplant la vie nocturne du quartier. Je me demandais à quel moment il allait se coucher. Sugg: je l'apercevais à la fenêtre, enroulé dans sa couette en train de contempler la vie nocturne..
Ce soir-là ne fait pas exception Si tu repasses au présent je te suggère plutôt: ce soir encore ne faisait pas exception car ce soir-là évoque plutôt une situation passée. Les yeux brillants, il regarde les gratte-ciels en guise de ciel étoilé et les courses poursuites au bas de la rue. C’est C'était ( situation habituelle) notre quotidien. Il sursaute sursauta lorsque..quand je fais un peu de bruit dans la cuisine : je m’apprêtais à faire du thé.
- « Désolée, je t’ai fait peur ? » - « Euh… non, non, juste un peu surpris. » Me dit-il. « Si tu voulais du thé j’aurais pu te le… » - « Mais non, t’inquiète. Tu n’es pas là pour ça. Je peux bien faire ça moi-même. Tu en veux ? » Je lui propose donc amicalement. Lui propose-je donc? je ne sais pas si ça se dit vraiment, il faudrait une prof de français là. Tu peux exposer ce cas dans "problème d'écriture" si tu veux, voir ce qu'en pense les autres
Il me sourit timidement pour acquiescer. Finalement on se retrouve tous les deux accrochés à la fenêtre à regarder ce qu’il se passait. J’entame alors la conversation :
- « Pourquoi es-tu toujours accroché répétition, sugg: collé à la fenêtre tous les soirs ? » - « Heu… J’aime bien regarder, sans raison particulière. » Dit-il en collant ah, bah du coup, c'est là que ça se répète maintenant! XD, sugg: portant, levant la tasse brûlante à sa bouche avec empressement.
Stressé, ce garçon faisait vraiment n’importe quoi. Je lui prends alors la tasse des mains tout en secouant la tête sous le poids du dépit. dépit? A ce point-là? Exaspération ne serait-il pas mieux placé?
- « Fais gaffe, c’est chaud point d'exclamation Tu as quel âge ? Tu ne parles jamais de toi, c’est compliqué de t’aborder, tu sais ? » Disais-je dis-je en me demandant si je n’avais pas été trop directe.
Il me regarde alors d’un air surpris dans un premier temps puis s’enroule de plus belle dans sa couette avant de me dire :
- « J’ai… J’ai 17 ans… » Dit-il en marmonnant. sugg: marmonna-t-il. - « Ah mais t’es tout jeune ! Tu n’as pas de cours ? Ce n’est pas bien de fuir les problèmes de l’école, tu sais ? Tu risques de le regretter plus tard ! » Lui dis-je en ne me sentant aucunement concernée par mon propos. j'imagine XD - « Je… J’ai arrêté le lycée… » Avoue-t-il Avoua-t-il alors en un souffle.
Bingo ! Mais que va-t-on faire de lui ? Il a l’air de ne pas savoir faire grand-chose tout seul. En plus il avait du mal avec les gens. Je ne savais pas comment lui venir en aide. Enfin, moi, venir en aide à quelqu’un d’autre que Sabine, vous vous rendez compte ? Même moi je ne me comprends pas parfois. J'ai du mal à me comprendre parfois, évite la répétition du "moi"
- « Et tu comptes faire quoi alors ? J’espère que tu ne penses pas que la situation actuelle pourra durer éternellement. » Il fallait bien l’avertir que la vraie vie n’était pas réduite à notre appartement.
Il se recroqueville recroquevilla sur lui-même. Il risque risquait de m’agacer ce gamin. J’ai horreur de perdre mon temps.
- « Je travaillais au noir dans un bar à Brooklyn… C’était bien payé mais… »
Sur l’intonation de sa voix on peut pourtantimaginer le reste de l’histoire.
- « Ça ne me plaisait pas. Quand j’ai voulu quitter… Ils m’ont séquestré pendant des jours et des jours… J’ai cru que j’allais mourir… » Finit-il par avouer en sanglotant.
Je restais là, à l’écouter sangloter pleurnicher? tout en sirotant mon thé. Je ne savais pas trop comment réconforter les gens. Sabine, quand elle avait le blues elle me sautait dessus et elle se réconfortait toute seule. J’ai toujours eu du mal avec les autres. C’est alors que je le vois se lever silencieusement et s’asseoir sur le sol à côté de mon siège. Posant sa tête sur mes genoux. On aurait dit un animal. Je passe alors mes doigts dans ses cheveux jusqu’à ce qu’il se calme… Qu’il s’endorme. Rhooo, c'est mignon tout plein
De longs cheveux blonds soyeux, c’était un garçon très soigné quand on faisait abstraction des bleus qui maculaient son corps. Qu’est-ce que l’avenir pouvait bien lui réserver ? J’avais déjà des difficultés à visualiser mon propre avenir alors celui que quelqu’un d’autre…sugg: des autres Je prends prenais alors une décision.
Le lendemain je me réveille avant tout le monde et prépare le petit déjeuner. Sabine se réveille et vient direct dans la cuisine :
- « Oh ! C’est toi ? J’ai cru que c’était Fafa !! »
Faf… Qu’est-ce encore que ce surnom stupide ? Enfin passons. J’explique à Sabine que je voulais qu’on sorte tous ensemble en ce samedi ensoleillé. La nouvelle semble la ravir car elle part nous préparer nos tenues dans la seconde d’un air enjoué. Moi je préparais des sandwichs pour casser la croute une fois dehors.
- « B… Bonjour Alex ! » Il venait de se réveiller. Avec le raffût que faisait Sabine... vous me direz que ce n'était pas surprenant. - « Hey, bonjour Raphaël, bien dormi ? » Dis-je sugg: demandais-je alors. - « Un peu trop… Je te laisse faire le petit déjeuner… » Baragouinait baragouina ce dernier, je le sentais bien embêté à cette idée. - « Vas à la douche on sort. » Lui dis-je donc d’une intonation sugg: d'un ton à la fois autoritaire et douce. Vraiment, depuis quand étais-je devenue aussi affable avec les gens, moi ? - « P… Pardon… ? » Il commençait à paniquer. - « On va pique-niquer dans le parc de la ville d’à côté, c’est plus calme par là-bas. » Explicitais-je alors. inutile, on sait qui parle - « Mais je… » Commençait-il, l’idée ne semblait clairement pas l’enchanter. - « Tu comptes rester enfermé ici pendant longtemps ? Sabine est toute contente tu ne vas pas lui faire de la cette pei- » encore ce tiret chelou?
Il m’interrompt en me prenant par le bras brusquement avant de me chuchoter à l’oreille :
- « Mais… Et s’ils me retrouvent… ? »
Il était recherché ? Mais non, on ne voit ça que dans les films hé, hé… N’est-ce pas… ? le hé hé là, il fait bizarre
- « Tu penses qu’ils te recherchent ? » Reprenais-je abasourdie par sa remarque. « Pour quelles raisons ? » tu ne crois pas que la question qui vient direct à l'esprit c'est: qui te cherche, et pourquoi? (Le pourquoi, c'est bon) - « Je… Je ne veux pas être passé à tabac une nouvelle fois… » Disait-il en s’accrochant désespérément à moi, en ne répondant toujours pas à ma question, soit dit en passant. Incise trop lourde, reviens à la ligne avec: Soit-disant en passant, il ne répond toujours pas à ma question
Ouh là point d'exclamation Il était près. Trop près même. À cette distance, même si je suis plate comme une limande, on peut se douter de quelque chose…Mdr! Attend, il ne sais toujours pas que c'est une femme Alex? Mince! je croyais que tout avait été dis moi Mais il semblait désespéré. Le repousser à cet instant précis risquait de le blesser outre mesure. Et merde, il m’avait amadouée, tout comme sa sœur. Qu’est-ce que je peux pouvais être faible ! Je lui caresse donc une nouvelle fois les cheveux tout en le rassurant :
- « T’inquiète, je vous protègerai. »
Non je ne m’y crois pas du tout. Mais quelle idée !! J’avais déjà les mains pleines rien qu’avec Sabine alors comme si ça ne suffisait pas… Bah il fallait que je m’occupe aussi du petit frère! Heureusement qu’il était plus grand que moi… S’il avait fallu qu’il pose sa tête sur mon torse… heu je veux dire ma poitrine, toute la supercherie aurait été dévoilée ! Bah en fait, c’était tout autant bizarre car il posait sa tête sur mon épaule. Depuis combien de temps un homme s’était tenu aussi proche de moi ? Je me le demande.
Sabine débarque comme par hasard les yeux brillants et les bras pleins de vêtements. Elle s’arrête net en nous voyant dans cette « position ». Je lui souris, gênée moi-même par la situation. Elle plisse alors des yeux, renforçant son regard suspicieux, laissant au passage les vêtements tomber sur le sol : elle allait me piquer une crise. Elle s’approche donc à vive allure et nous saute dessus. Elle s’est s'était prise pour un singe ou quoi ? Enfin… Si je le lui disais, je passerais certainement un sale quart d’heure…
- « Mais c’est quoi ça !? Vous vous faites des câlins sans moi !? » Reprenait-elle de plus belle.
Black-out. Je ne m’attendais n'attendais pas cette réplique. Que lui répondre ? Ce n’était pas vraiment un câlin… Je voulais juste le rassurer… Tout ça va me retomber dessus, je le sens.
- « Câ-câ-câlin !? Mais non grande sœur !? » S’écriait Raphaël soudainement.
Ahuries par sa réplique, on se regarde chacune son tour l’air de dire : « il a bégayé là ? » « Ouais on dirait bien. » Après un court silence nous rigolions tous ensemble pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que Sabine retienne Raphaël par l’oreille.
- « Aïe ! Aïe ! » - « Toi, tu viens avec moi. » Lui disait dit donc Sabine d’un air sadique. « Je vais m’occuper de toi. » - « Très… Très bien grande sœur ! » Répondait donc Raphaël à son tour tout en la suivant difficilement. C'est moyen comme réplique, il passe pour un vrai benêt, c'est pas ce que tu veux non? Sinon supprime tout bonnement cette réplique elle ne sert à rien - « Après je m’occupe de toi Alex. » Me susurrait-t-elle comme si elle me lançait un sort.
Je savais que j’allais passer un sale quart d’heure… Mais bon j’avais l’habitude !
Après une séance de torture à coup de chatouilles, nous étions fin prêts pour partir : direction Central Park.
C’était la période estivale, alors Sabine nous avait choisi des tenues légères… Dont un super ample T-shirt en coton blanc pour moi, ainsi qu’une chemise aux motifs extravagants. Comme si je ne souffrais pas assez de la chaleur comme ça. Sabine avait fait des boucles dans ses cheveux longs blonds ses longs cheveux blonds pour l’occasion et ça la rendait encore plus coquette. Raphaël portait une queue de cheval qui mettait son beau visage en avant avec quelques mèches qui tombaient par-dessus les cicatrices qu’il avait sur la figure. Moi comme d’habitude, mes cheveux châtains foncé coupés court envoyés à l’arrière avec un peu de gel. J’avais un teint clair mais la seule chose que je trouvais bien chez moi, c’était bien mes yeux verts émeraude. Même si ça ne me rendait pas plus féminine pour autant… Le temps que Sabine aille prendre son parapluie, moi mes « outils pour au cas où » ; on traine Raphaël hors de l’appartement. La petite de la voisine du bout du pallier rigolait en nous voyant. J’avais dû lui tordre un peu le bras pour qu’il se décroche de la porte d’entrée. C’est donc tête baissée qu’il s’accroche à mon bras. On aurait dit un fauve ayant passé toute son existence en captivité qui craignait le monde extérieur.
Finalement nous passons passions une journée plus que banale, avec Sabine nous trimbalant partout pour faire du shopping alors que ce n’était pas prévu, avec Raphaël qui me meurtrissait le bras dès qu’il entendait quelqu’un hurler, ou un coup de frein, ou une sirène de police, ou etc… Une vraie chiffe molle ce garçon. Comment a-t-il avait-il survécu jusque-là ? Je me posais sincèrement la question ! Ça ne pouvait pas n’être dû qu’à un « simple » passage à tabac tout de même ! On avait donc passé toute l’après-midi à Central Park près du lac dans l’une des maisonnettes au bord de l’eau. Sabine s’était endormie sur mes genoux, Raphaël en faisait de même sur le gazon non loin de nous. Il avait été tellement tendu toute la journée que ça avait dû bien l’épuiser. Et qui est-ce qui reste pour surveiller ces deux grands badauds ? Moi bien sûr, qui d’autre ?
J’ai tellement pris l’habitude d’être sur mes gardes et d’assurer les arrières de Sabine que je n’avais jamais été dépendante de quelqu’un à ce niveau-là. Il me fallait des vacances à moi aussi.
Par la suite Sabine avait réussi à me trainer dans un restaurant pas trop cher. C’était pour marquer le coup… J’ai horreur de dépenser mon salaire si durement gagné quand ce n’est pas nécessaire… Non je ne suis pas radine, j’aime juste rentabiliser au maximum mes achats et éviter les dépenses inutiles. Ce n’est pas être radine. On a un cuistot sexy quand il met un tablier par-dessus une tenue de soubrette à dentelles et surtout qui cuisine diablement bien à la maison alors pourquoi... Je divague. Tout ça pour dire qu’on dépense de la thune inutilement…
Bah virgule au final : buffet à volonté, Sabine et moi avons payé moitié-moitié. Que demander de plus ? J’ai mangé comme une morfale, Sabine a bu comme un trou une fois de plus et Raphaël a rigolé toute la soirée. C’est bien la première fois que je le voyais aussi épanoui.
Sur le chemin du retour, Sabine dormait sur mon épaule. On avait 1h30 de trajet en train à parcourir, elle avait tout le temps pour de dessaouler. Je regardais Raphaël qui s’assoupissait à son tour sur la banquette juste en face de nous. Je me disais dis alors qu’il fallait que je passe à la pharmacie pour lui acheter du baume, ses blessures prenaient du temps pour guérir.
Comme d’habitude, je jette un œil aux alentours, toujours. Un train quasi vide. Je n’aime pas trop ça. Mais on a beaucoup tardé. Ça en valait la peine, Sabine était heureuse, Raphaël aussi, moi aussi par analogie. Je remarque alors un homme, vêtu de noir, regarder dans notre direction. Discrètement ? Je n'en suis pas sûre. Je suis peut-être parano, mais dans tous les cas je n’aime pas ça. Finalement, nous arrivons à destination. Encore méfiante, je demande à Raphaël de porter Sabine, qui dormait toujours. Il semble souffrir en la portant, mais ce n’était pas le moment de rigoler rigoler? Non je ne crois pas qu'il rigole vraiment là. Lambiner? La nuit, les rues étaient dix à quinze fois plus dangereuses que la journée. Tant que nous ne sommes pas dans notre immeuble, j’estime que nous ne sommes n'étions pas en sûreté. Vraisemblablement on est suivi. Je ne sais pas par qui, mais mon sixième sens me l’affirme.
Raphaël peinait vraiment à porter Sabine. Ce gamin n’avait décidément aucune force. Mais je pense que dans l’effort qu’il impliquait il était beaucoup moins sur ses gardes et moins craintif également. Je me demandais alors avec qui il avait bien pu s’impliquer. De là à être suivi par des gens, encore après tout ce temps, sous-entendait vraisemblablement de gros ennuis. Je ne comprend pas vraiment ce passage, ce que tu essayes de nous expliquer, c'est pas clair Je me demandais si, finalement, j’avais bien fait de le forcer à sortir à découvert. J'ai eu j'eus l'impression d'avoir minimisé les risques potentiels à tord.
Un début de chapite plutôt calme où l'on se pose des questions sur le comportement de Raphaël. C'est intrigant malgré tout, j'aimerai savoir ce qui lui est vraiment arrivé. Ton chapitre se clôture bien, il rallume l'intérêt et donne envie de lire la suite. C'est habile car l'on commençait nous aussi à s'endormir au bord du lac Quelques remarques tout de même: Je ne pensais pas qu'Alex passait encore pour un homme aux yeux de raph. Tu pourrais distiller quelques infos qui nous le laisse penser tout au long du récit . En ce qui concerne le passage où ils sortent dehors, je trouve que Raph. oublie un peu trop vite ses angoisses et sa prudence. Il s'endors même tranquille au bord du lac, loin de tout le monde. Non, décidément, ça ne colle pas pour moi. A la fin, tu essayes de justifier que l'effort qu'il déploie pour porter Sabine lui fait baisser sa garde. D'un côté oui, mais cela pourrait ne pas l'empêcher de flipper. Ta fin de chapitre gagnerait encore en suspens en accentuant sa peur à lui, et par conséquence, la notre. Côté Alex, tout va bien, elle fait son taf. Voilà pour mon retour Echan. C'est bon tu peux poster la suite Je n'y répondrai pas de suite car je bosse sur mon garage ces jours-ci. A bientôt quand même! |
| | | Egyptian Chabine Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !
Nombre de messages : 45 Age : 34 Localisation : Ile de France Loisirs : Manga, Anime, Drama, K/JPOP, Dessins, Roman fantasy Date d'inscription : 22/01/2020
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Ven 7 Fév 2020 - 15:52 | |
| Bonjour Dine,
Tout d'abord, encore merci pour tes remarques.
j'ai été pas mal prise cette semaine donc je n'ai pas encore pu corriger les chapitres 2 et 3 du tout <_< (ni pu lire le chapitre 4 de Gardien de Wat d'ailleurs) Je me suis replongée dans mes premiers chapitres de Kanann et grand dieu, l'histoire a peut-être 10 ans mais il y a beaucoup de taf à faire !!!
Bref, pour la fréquence de publication tu as raison, au final je n'ai pas pu faire mieux cette semaine alors ça prend encore plus de sens aujourd'hui !!
Je te remercie pour tes remarques, en effet si tu n'as pas suivi qu'Alex passait encore pour un homme aux yeux de Raphaël c'est qu'il manque clairement des détails à ce sujet je vais tâcher de corriger ça.
Pour le paradoxe de Raphaël... Oui il est bizarre ce garçon, je voulais souligner ce comportement contradictoire pour mettre en avant ses troubles psychologiques mais on dirait que je n'y arrive pas très bien hahahaha. Je vais voir comment tourner cette partie pour la rendre plus claire dans ce cas.
Merci beaucoup pour ton retour. Je suis ravie que tu aies envie de lire la suite et que tu ne t'ennuies pas. Techniquement ça devrait commencer à monter en cadence incessamment sous peu :3
À la prochaine !!
Echan. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Lun 10 Fév 2020 - 15:29 | |
| Coucou Echan! Non non je ne m'ennuie pas loin de là Je n'ai d'ailleurs pas résister à l'envie de lire ton shoot 4. - Echan a écrit:
- Pour le paradoxe de Raphaël... Oui il est bizarre ce garçon, je voulais souligner ce comportement contradictoire pour mettre en avant ses troubles psychologiques mais on dirait que je n'y arrive pas très bien hahahaha.
Ah, d'accord, c'était donc voulu...Hum, on ne s'en rend pas bien compte mais en revanche c'est vrai qu'en lisant le post 4, on réalise que Raph à vraiment un souci. Lorsqu'il vouvoie Alex ou la suit jusqu'à sa chambre, enfin, plein de petits détails. En même temps, on ne peut pas lui en vouloir à ce pauvre gamin. La bombe atomique que tu nous lâche ici! Il a été vendu?! Je crois que je n'ai jamais rien lu de pareil, ou alors je ne m'en rappelle pas. La suite est terrible! Et quand Alex le coupe à la fin, j'avais une vague idée de ce qu'il allait bien pouvoir dire à cet instant, j'en avais les boules. Bref, j'ai trouvé ce chapitre bien rédigé, bien tourné et bien rythmé. Tu maintiens le suspens jusqu'au bout et dévoiles juste ce qu'il faut, quand il faut. En plus j'ai trouvé que sur ce coup, tu ne t'emmêles pas les pinceaux avec les temps. Tes dialogues, eux, sont très naturels. - Shoot 4:
Une fois à la maison, le rituel habituel : s’occuper de l’ivrogne. Une fois celle-ci au lit, je me dois de soutirer des informations au petit Raphaël… Comme ce dernier est à sous la douche je vais me changer et préparer du thé. Pendant ce temps, je remets mes idées en place. Nous habitions dans un immeuble de vingt-quatre étages. Il était en ruine certes, mais c’était toujours mieux que rien. Nous rechercher parmi toutes les familles de l’immeuble mettrait normalement un certain temps. Nous avions monté les quatorze étages à pied, évitant ainsi d’indiquer l’étage où nous résidions par l’ascenseur, au grand dam de notre petit frère. Ce dernier avait d’ailleurs fait preuve de son manque d’endurance en effectuant cette tâche. Une vraie calamité ce garçon. A chaque fois un nouvel adjectif. Celui-ci lui va tellement bien! Il sort de la salle de bain, l’air préoccupé, les cheveux encore mouillés. Je le fixe l’air de rien en me demandant s’il me finirait par me remarquer dans la pénombre près de la fenêtre. Une fois ceci fait, il s’immobilise : - « Ou… Oui ? » Dit-il d’un air craintif. - « Rien, j’aimerais juste discuter un peu avec toi. » Finis-je par lui dire. - « D… d’accord. » Capitula-t-il dans la foulée. Il recommence de nouveau à faire n’importe quoi. Il fait tomber sa serviette trois fois. Il se cogne le genou contre la table basse. Il finit par se retrouver devant moi en bas de pyjama, tête baissée, son torse blanc et pâle à la vue de tous, sillonné par les gouttes de l’eau d'eau? provenant de ses cheveux encore humides. Je souris sur l’instant car je trouve sa posture sexy et sa maladresse grotesque. Il semble oppressé par mon regard insistant quand je lui dis alors : - « Tu vas tomber malade si tu ne te sèches pas correctement les cheveux Raphaël. » - « Heu… Je peux le faire plus tard ! De quoi veux-tu parler ? » Rétorqua-t-il avec un peu trop d’énergie à mon goût. - « Non, viens là. » Lui fis-je alors en lui indiquant de s’asseoir devant moi. Il s’exécute sans se faire attendre toujours d’un air craintif. Mais quel trouillard, vraiment. Je ne comptais pas le mordre pourtant. - « Alors ? Ta journée ? Tu as apprécié ? » Commençai-je alors. Il fallait bien faire retomber la pression pour l’inciter à parler. - « Oh oui ! C’était génial ! Ça faisait des années que je n’avais pas été dans un parc avec ma famille… ou des amis… » Son entrain diminuait à vue d’œil. « Merci d’avoir été aussi gentils avec moi, tous les deux. » Je comprenais enfin ce que ressent Sabine quand elle s’occupe de moi. Ça provoque un petit pincement au cœur. Ça fait presque plaisir de s’occuper d’un petit frère comme ça, de temps en temps. Vraiment très occasionnellement je veux dire. On ne se méprend pas, d’accord ? - « N’est-ce pas ? Moi aussi je me suis bien amusée. Et c’est rare. » Lui dis-je en lui séchant les cheveux énergiquement. « Mais dis-moi… » - « Oui ? » Souffla-t-il toujours avec enthousiasme. - « J’aimerais en savoir un peu plus sur les ennuis que tu as eu à Brooklyn. Peux-tu m’en dire plus ? » Il y a alors un silence pesant. Il prévoit de se taire une nouvelle fois, je le sens. Et je n’aime pas ça. - « P… Pourquoi ? » Insista-t-il. - « Pourquoi ? Parce que tu n’as toujours pas donné d’explications, mon petit. Si tu veux qu’on s’occupe bien de toi ou qu’on t’aide comme on le pourrait, il faut qu’on en sache un peu plus. Cela va de soi, non ? » Explicitai-je alors, nullement agacée. En fait si, son comportement commençait vraiment à me taper sur le système. - « Mais je… » Encore un silence. S’il savait à quel point ça pouvait m’énerver. Je le saisis donc par le cou et lui chuchote à l’oreille : - « Écoute. On a été suivi ce soir par un mec louche et je crois bien que c’était toi sa cible. Je ne veux pas d’ennuis sans en savoir un minimum, je n'ai pas le temps de trop y réfléchir mais ta phrase pourrait être plus clair si tu dis: je ne veux pas d'ennuis sans savoir ce qu'on me reproche ou un truc dans le genre, alors tu vas parler, OK ? » Menaçai-je finalement. Ma patience avait bien atteint ses limites. J’avais senti alors qu’il tremblait de tout son corps quand je lui dis ces mots. - « O… OK… » Capitula-t-il. - « Bien, je t’écoute. » Fis-je en desserrant ma prise. - « Je… Je travaillais pour un certain Diesel dans un bar nommé… Armageddon… » Super, le nom trop pourri. C'est vrai que ça sent le vieux blockbuster américain dépassé.- « En fait c’était un club d’hôte où on devait inciter les clients à consommer le plus possible. Au départ c’était marrant, mais un jour j’ai « plu » à un client… Puis Diesel, qui possédait tous mes papiers, m’a vendu à ce mec… » Il a bien dit « vendu » ? Ce n’est pas une plaisanterie ? C’est bien pire que ce que je pensais son histoire-là ! C'est exactement ce que je me disais.- « Un soir, je venais pour travailler comme d’habitude. Ils m’ont attrapé et m’ont balancé cette histoire de vente à la figure sans crier gare. J’ai refusé mais Diesel avait déjà encaissé… et il avait mes papiers, alors je m’étais résolu à mon sort. Mais… J’ai été traité comme une bête par ce type. Non, j’ai été traité moins bien que ça. Je ne sais même pas comment il s’appelle en plus. Je n’ai jamais pu voir son visage non plus. Il m’a enfermé et drogué pendant deux semaines, en… en me frappant… en me… » Brr, l'éventualité que ça laisse entrevoir file la chair de poule - « Oui. D’accord. Je comprends. Mais ça veut dire que tu as réussi à t’enfuir, si tu es ici ! Comme il y a certainement un prix sur ta tête je pense que ton fameux client veux soit récupérer son argent… soit que sa marchandise lui soit rendue… Et tu voulais te cacher ici sans rien nous dire de tout ça ? Ils risquent de s’en prendre à nous aussi… » Dis-je abasourdie par cette nouvelle. - « Je suis désolé… Désolé… Je suis désolé, je ne savais… hic… plus quoi faire… hic… » Sanglotait Raphaël, déboussolé. Il est tellement en panique qu’il pleure à chaudes larmes avec un agaçant hoquet, en ne cessant de s’excuser. Je n’ai pas trop le temps de réfléchir car le petit bonhomme s’est accroché à ma taille, assez fortement pour m’empêcher de respirer correctement. C’est donc pour cette raison qu’il voulait rester cloîtré. Je comprends mieux à présent. Je ne sais pas si on doit nous aussi faire table rase un moment ou pas. Nous étions seules Sabine et moi. Moi je n’ai pas d’amis et j’ai rejeté le reste de ma famille, Sabine ne connait que des gens superficiels avec une situation familiale au moins plus chaotique que la mienne. Je ne vois pas trop comment on pourrait s’en sortir seuls. - « As-tu déjà été voir la police ? Le trafic d’être humain c’est un crime terrible ! Et ce même à notre époque. » Lui demandai-je, naïvement. Je le reconnais. Il sanglote alors de plus belle… Par-là, je comprends qu’il a déjà essayé mais soit on l’avait envoyé balader soit les gens qui sont impliqués dans ce trafic ont les bras atrocement longs et que la police était déjà corrompue. Il était donc pieds et poings liés. - « Tu en as parlé à ta famille ? » Finis-je par demander. Qui ne tente rien n’a rien après tout. - « Ma mère m’a abandonné pour se remarier. J’avais été placé en famille d’accueil mais… ils n’arrêtaient pas de me persécuter. Tu m'étonne qu'il ait des problèmes le gosse! C’est pour cette raison que j’ai tout plaqué… Il aurait mieux fallu que je me jette du haut du pont de Brooklyn pour en finir… » Conclut-il, désespéré au possible. Ouh là. J’avoue qu’il est vraiment dans la merde. Mais bon. On peut toujours trouver une solution, n'est-ce pas ? Il fallait que j’en parle à Sabine pour savoir ce qu’on devait faire. Mais, au fait ! Pourquoi est-ce que je pense à tout ça déjà ? Initialement, je ne vivais et ne me battais que pour me tirer de ce trou. Pourquoi je me préoccupe des problèmes de ce gamin tout-à-coup ? Je crois que je vais faire un petit effort pour le soutenir par égard pour Sabine mais si ça devient trop dangereux je n’hésiterai pas une seconde à le laisser dans la merde. Je ne veux pas d’ennuis. Je sais que je me répète. - « T’inquiète, on va s’en sortir… » Lui dis-je alors en passant mes doigts dans ses cheveux, en me voulant toujours rassurante. Quelle mouche m’avait piquée ? Vous sauriez me le dire ? Hihi! Elle a un faible, voilà ce qu'il y a Il faudrait qu’il quitte le pays. Mais l’autre con avait ses papiers. C’est vraiment trop embêtant les erreurs de jeunesse. Bon, fatiguée comme je le suis, je ne pourrai jamais réfléchir correctement. J’aimerais bien malgré tout me débarrasser de cette sangsue qui ne m’avait toujours pas lâché pour aller me coucher. D’ailleurs je le trouvais anormalement tactile ces derniers temps, comme s’il était passé du chat de gouttière sauvage au chien de compagnie. Il finira par découvrir que je suis une fille à ce train-là et je n’ai vraiment pas envie de lui devoir des explications sur les raisons de cette supercherie créée de toute pièce par Sabine. Mon T-shirt est trempé de larmes et il ne me lâche toujours pas. Je regarde alors attentivement son dos malgré la faible luminosité de la pièce. Toutes ces griffures, ces écorchures devaient provenir de son séjour en enfer. Tout le monde à son petit lot de malheur. Lui, il semblait plus abattu que les autres, c’est tout. En voyant les siennes, je repensais aux miennes… Ces cicatrices qui ornent mon dos d’une marque indélébile. Ce que l’être humain peut être vile, vraiment. Il s’est endormi sur mes jambes, assailli par la fatigue résultant de tant de pleurs. Pauvre gamin. Le peu d’attention qu’on lui adressait devait être pour lui comme de précieux trésors. Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire à présent ? La nuit porte conseil, je ferais mieux d’aller me coucher. Il n’était pas très lourd, ou disons plutôt que j’avais l’habitude de porter des charges avec un poids assez conséquent avec mon métier de coursier. Je le déplace alors sans un bruit en le trainant pour l’étendre sur le sofa, là où il dort habituellement. Au moment où je l'installe il ouvre les yeux et me retient par le bras avant de me dire : - « A… Alex ? » - « Oui ? Désolée si je t’ai réveillé. » - « Je… Je peux dormir avec vous ? » Demanda-t-il, tout simplement. En se remettant à me vouvoyer au passage. Je tique un peu. Qu’est-ce qu’il me bave-là, l’embryon (celui-ci il déchire!) ? Il semble alors vraiment terrifié. Même si je refusais, il ne me lâcherait pas, n’est-ce pas ? Et puis, c’est bien moi qui l’ai forcé à se rappeler de cette expérience désagréable. Je capitule alors… une fois de plus. (Tiens, j'ai l'impression de me voir en pleine nuit, quand mon fils me fait une crise et que je donnerai n'importe quoi pour pouvoir dormir XD)Ma chambre est d’un naturel bordélique. Si elle était trop ordonnée, Sabine pourrait trouver des choses qu’elle ne devrait pas alors j’y mets volontairement le souque pour la leurrer Ah? Hum, c'est louche... Comme un petit caneton, Raphaël me suit, me retenant par mon pyjama comme si je disparaitrais sugg: j'allais disparaitre s’il me lâchait. Je me demande si son esprit était totalement embrouillé avec toute cette histoire. Sachant qu’il est poursuivi, que nous sommes peut-être tous en danger, peut-être est-il est perclus d’ignorance et surtout de doutes vis-à-vis de notre situation. On comprend mal l'idée que tu veux faire passer dans ces deux dernières phrasesMais dites-moi ? Est-ce qu’une jeune fille qui se respecte ramènerait un homme dans son lit ? Et ce peu importe le caractère de ce dernier. J’y ai pensé, un peu tard… Mais bon, je le considérais plus comme une mine d’emmer… heu je veux dire comme un petit frère avec plein de problèmes qu’autre chose. Il a été abandonné et trahi de tous… C’est peut-être pour cette raison qu’il s’accroche à nous aussi désespérément. Je l’invite donc sous mon unique couette. En effet je n’ai pas pensé à prendre la sienne avec l'empressement… Il se met en position fœtale, grelottant de terreur. Vous feriez quoi à ma place ? Crevée comme je le suis je me surprends moi-même à le rassurer toute la nuit, jusqu’à ce que le sommeil veuille bien m’emporter. En effet il me faudrait de l’énergie pour affronter le lendemain.
C'était un bon moment de lecture Echan. Tu verras, je ne t'ai pas laissé trop de boulot sur ce coup Je te dis à la prochaine avec plaisir pour la suite, A bientôt! |
| | | Egyptian Chabine Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !
Nombre de messages : 45 Age : 34 Localisation : Ile de France Loisirs : Manga, Anime, Drama, K/JPOP, Dessins, Roman fantasy Date d'inscription : 22/01/2020
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Mar 11 Fév 2020 - 9:53 | |
| Bonjour Dine,
Une fois de plus un grand merci pour avoir pris le temps de lire le chapitre 4.
Je suis vraiment heureuse (mais genre vraiment) de te voir aussi concernée par la situation des personnages. En effet, tourbillon incandescent est une histoire plutôt sombre et beaucoup d'horreurs s'y produisent... J'espère ne pas trop te rebuter pour la suite xD!!
Du coup oui Raphaël est bizarre XD.
Pour les corrections. J'ai pris en compte vos remarques précédentes à toi et Harpaggon justement pour fluidifier le texte. J'ai l'impression d'avoir pris plus de temps à corriger ce chapitre que le rédiger tout court hahahah. Donc je suis d'autant plus heureuse que les effets soient ressentis dans le chapitre 4. J'espère poursuivre sur cette même tendance pour la suite hihi.
Du coup à bientôt également o/
Echan. | |
| | | Templier f J'adore ce forum!
Nombre de messages : 386 Localisation : On dirait le sud Loisirs : Musique,dessin,sculpture,nature,peinture,etc... Date d'inscription : 17/03/2018
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Dim 8 Mar 2020 - 12:55 | |
| Bonjour Echan, Ayant une heure de battements, je me suis posé sur le forum que bien malgré moi je déserte en ces temps de folie.. Tout d'abord, quand on quitte un lieux familier depuis un certain temps, on ne sait plus ou aller on est tout excité comme déballer un nouveau cadeau , on a besoin de retrouver ses repaires, d' être à nouveau en phase et puis.. un mot familier m' a titillé le regard -tourbillon- !!.. -incandescent- !!... je brûle d' envie d' aller y jeter un œil... J' ai shooté les cinq d' un trait! et je me dis! A quand les prochains shoots!?... Qui sont ces "Men in black" !? Ou est Sabine !? J' ose imaginer ce qu' a subit Raphaël et pourquoi il n' a pas tout dit à Alexandra... Bravo pour ton récit et bon courage pour la suite.. Ayant pris le temps de lire les commentaires, je vois que Dine et Harpagon veillent aux grains.. Vite! La suite!.. fait le cui-cui impatient.. | |
| | | Salut modératrice
Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire Dim 15 Mar 2020 - 12:30 | |
| Salut Egyptian! Je me suis penchée sur le premier extrait de ton texte qui à mon avis a du potentiel car drôle et original avec en bonus des préoccupations sociales! Mais du coup c'est vrai que le genre n'est pas très défini, au début on s'attend plutôt à une histoire sombre centrée sur la difficulté d'être pauvre et femme dans la société américaine mais ça dérive vite vers le registre comique. Moi je pense que ce n'est vraiment pas un mal de mélanger les genres, mais c'est sans doute plus délicat d'arriver à produire un ensemble cohérent et agréable à lire. Peut-être que tu devrais assumer de chercher à faire rire et aller à fond là-dedans ce qui ne t'empêche pas d'aborder des sujets sérieux mais à travers le regard sarcastique de ton personnage? C'est une suggestion, tu en fais ce que tu en veux J'ai eu un peu de mal à te suivre dans ce texte. Au début, ça allait, pas de soucis, et puis à force tes phrases m'ont pesé, j'avais du mal avec les enchaînements entre elles. Les retours à la ligne ont également compliqué ma lecture et ont renforcé une impression d'un récit saccadé, comme si à chaque nouvelle phrase il fallait remettre la machine en route et reprendre les informations précédentes. Je dirais que certains passage manquent de fluidité. A la fin surtout, il y a très peu d'enrobage autour des dialogues, et j'avais un peu l'impression de regarder de loin des inconnus faire les clowns mais sans qu'ils ne cherchent à m'inclure. Bon c'est pas grave, j'espère que ça ne te décourage pas. Parfois il suffit de changer quelques phrases pour faire toute la différence et accrocher sûrement le lecteur! - Corrections:
- Citation :
- je vis par moi-même avec une idée fixe
oubli du e - Citation :
- J’ai certes quitté l’école assez tôt, mais pas pour me tourner les pouces ! J’enchaîne les petits jobs depuis, en faisant un maximum d’économie afin qu’un jour, je puisse quitter ce coin pourri.
peut-être trouver un autre verbe - Citation :
- En effet, je vis en collocation dans les bas-fonds de Manhattan, un endroit malfamé et encore plus dangereux depuis la crise. C’est difficile d’y vivre mais ce n’est pas cher. C’est pour cette raison que Sabine et moi nous nous soutenons mutuellement depuis notre plus jeune âge.
Est-ce que ça sous-entend qu'elle est en collocation avec Sabine? - Citation :
- Elle fut agressée quelques années auparavant et depuis elle a depuis développé une sorte de traumatisme qui fait qu’elle a peur des hommes…
cette phrase n'est pas terrible, tu peux trouver mieux que "qui fait qu'elle" - Citation :
- C’est à cause de ça qu’elle a peur de sortir toute seule quand ses potes de l’université l’invitent à des soirées. C’est une fille tout à fait charmante mais pour éviter qu’elle soit mise à l’écart, je l’accompagne « déguisée » en homme – même s’il m’en faut peu pour ressembler à un homme.
Le début de la phrase n'est pas très joli. Je ne comprends pas ce que tu veux dire par "mise à l'écart" et quel est le lien avec sa beauté? - Citation :
- Elle a donc terminé ses cours à 18 heures. Je suis rentrée de mon travail de coursier à 19h30. J’avais presque déjà oublié cette soirée… Elle avait dû m’en parler quand j’étais à moitié endormie. Après m’avoir disputée elle me précipite dans la salle de bain en prenant un malin plaisir à me préparer mes vêtements de soirée… On dirait ma mère… Enfin… j’imagine que c’est l’effet que ça donne, je n’ai jamais connu la mienne, elle m’a abandonnée à la naissance.
=> Le "déjà" me paraît bizarre dans cette phrase. Peut-être parce qu'elle l'a "presque" oubliée, ce qui veut dire qu'elle ne l'a en fait pas oublié. => Bon c'est à toi de voir mais moi je dirais "elle m'en avait certainement parlé alors que je dormais à moitié." C'est peut-être personnel mais cette formulation me paraît plus fluide. => le "me" est inutile je pense => je trouve ça pas mal comme tu distilles des infos sur le personnage en même temps que se déroule l'action - Citation :
- La minutie et la passion qu’elle impliquait pour ce genre de connerie me fascinait à chaque fois. Elle m’enguelait tout le temps parce que j’arrivais toujours un petit peu en retard à cause de mon travail. Pourtant, une fois de plus, j’étais prête avant elle. Il fallait qu’elle se pouponne au point d’appliquer tout le maquillage qu’elle avait en stock. J’attendais donc toujours en répétant mon texte habituel :
=> le choix de ce verbe me questionne, je ne sais pas si c'est vraiment correct Ou alors en disant, "impliquait dans ce genre de conneries" => m'engue ulait => tu ne veux pas plutôt dire "pomponne"? Après pouponne ça a un autre sens mais ça marche aussi - Citation :
- Sur le coup je croyais qu’on avait tué quelqu’un juste sur notre pallier afin de nous attirer encore plus d’ennuis.
=> attention au temps. "croyais" devrait être au présent non? - Citation :
- Un dirait un homme avec des cheveux blonds plutôt longs, je ne vois pas son visage dans sa position.
On - Citation :
- Je le scrute rapidement afin de finalement décider d’appeler une ambulance…de]
- Citation :
- Si c’est moi qui appelle, c’est moi qui vais devoir payer les frais d’hospitalisation, n’est-ce pas ?
Vraiment?? Pourquoi ce ne serait pas la personne hospitalisée?
Merci pour le partage de ton texte! Je n'ai pas lu les commentaires des autres, désolée s'il y a des répétitions! A bientôt! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Tourbillon Incandescent - Commentaire | |
| |
| | | | Tourbillon Incandescent - Commentaire | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|