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 La chevauchée du Dragon Vert 1&2

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MessageSujet: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMar 26 Aoû 2008 - 22:54

Voici une petite nouvelle... que je voulait entière mais qui ne rentre pas sur un message.... donc vous aurez bientôt la suite...

La chevauchée du Dragon Vert

Partie première

Le Mur de sang


Seigneurie d’Hargand, Duché de Monthaurant, Comté de Château-Mur, 637e années de la 5e ère, 9e année du règne de Magnus 1er Sangdarrion, 4e année de la première Guerre du Sud.

"Le comte Théon de Château-Mur observait la plaine. À sa gauche il pouvait voir les terres plates s’étendre à perte de vue, longeant les contreforts des Montagnes Brunes. De longues traînées de poussière zébraient le monde à ses pieds.
- Des armées en marche, constata-t-il tout bas.
Plein sud il était sûr de pouvoir distinguer la silhouette des Monts Gris. À sa connaissance la chaîne de montagne la plus haute et la plus longue au monde. Elle joignait le Grand Océan à l’ouest et la Mer d’Or à l’est. Et elle séparait, surtout, le Royaume des Hommes au nord, des Etats Sudéens au sud. Du moins, elle les avait séparés durant plusieurs millénaires… avant ces dernières années.
Ce n’est que lorsque son regard se porta à l’ouest que Théon sentit l’anxiété le gagner. Au loin, la Licre étincelait, long trait bleu, contrastant avec la plaine brune qui s’étendait entre eux. Là aussi, on pouvait apercevoir des colonnes de poussière. Et de fumée sûrement… pensa-t-il. Au-delà du fleuve se dressait la ville de Monthaurant où le duc Langarde avait rassemblé ses hommes. Où sa femme et sa fille étaient parties au début de la guerre.
Depuis plus deux ans les Sudéens avaient assiégé le duché entier en bloquant le seul pont utilisable sur la Licre. Et depuis, il n’avait plus eu de nouvelles de son seigneur, ni de sa femme.
-Sire.
Théon se tourna vers Guilard, son capitaine d’archerie.
-Une troupe vient vers nous.
Il indiqua un point au sud-ouest. En effet un des nuages s’approchait d’eux, et vite.
-Des cavaliers, dit le comte. Combien en vois-tu ?
Guilard avait de meilleurs yeux que lui, il le savait.
-Trois centaines… peut-être cinq. Tous montés.
Inquiétant … très inquiétant. Qu’ils viennent dans cette direction ne pouvait être un hasard. Il n’y avait que Château-Mur dans les environs. Le comte doutait que des cavaliers se fatigueraient à monter dans les montagnes simplement pour camper. La nourriture n’était pas plus abondante ici, moins en fait. Il pouvait aussi s’agir d’alliés, mais cela serait plus qu’étonnant. Les forces du duché étaient de l’autre côté de la Licre, et selon les dernières rumeurs, la capitale du duché de la Marche Sud, Erkasar, était assiégée depuis presque quatre ans. Des hommes des comtés qui se trouvaient sur les pentes des Monts Gris ? Peu probable…
-On retourne au château tout de suite, dit-il en remontant à cheval.
Guilard et les deux hommes qu’il avait emmenés avec lui se mirent en selle et le suivirent.

Les quatre cavaliers approchaient de Château-Mur. Plus mur que château en fait. Un pan de pierre, haut de neuf pas et joignant, sur cinq pas, les parois de la passe dans la quelle on avait construit la petite forteresse. Les falaises étaient en pierre grise, noire par endroit. En haut du mur, qui s’élargissait au fur et à mesure qu’il s’élevait, épousant l’écartement des bords de la faille, pour finir par doubler de longueur, un parapet crénelé pouvait abriter vingt archers. À eux seuls, ils seraient capables de tenir la passe contre au moins dix fois leurs nombre, certainement plus. Le château proprement dit était une grosse tour, qui flanquait le mur à gauche. Le seul accès était une chaussée qui zigzaguait entre des rochers, effilés comme des lames, et qui ce terminait sur un espace découvert d’une centaine de pas de long. Tout assaillant ferait une cible idéale pour les archers sur la tour.
Théon fut rapidement à l’intérieur, toujours suivi des trois hommes qui lui servaient de garde du corps. Après avoir envoyé les chevaux aux écuries, derrière le mur, il gravit les sept étages de la tour, pour déboucher à son sommet. Il ce dirigea vers l’un des merlons, pour scruter la passe.
-Combien de temps vont-il mettre à ton avis ?
Guilard s’avança et croisa ses mains dans son dos avant de répondre.
-S’ils ne sont pas idiots, ils vont s’arrêter et monter leur camp devant la passe pour éviter de s’y engager dans le noir.
-Penses-tu que nous pourrions attaquer cette nuit et tuer quelques-uns des leurs ?
Les sourcils du capitaine se froncèrent.
-Même s’ils sont assez fous pour ne pas organiser de tour de garde, ils seront à l’abri hors de la passe.
-Et, s’ils s’y avancent ?
-Alors c’est qu’ils ont l’intention d’attaquer tout de suite et que cela ne sert à rien d’échafauder un plan pour les surprendre ce soir.
Le regard d’acier du comte resta perdu dans le vide. Il n’aimait pas le ton que son capitaine venait d’employer, ça ressemblait trop à une leçon à son goût. Mais il ne put s’empêcher de sourire en posant sa question.
-Crois-tu qu’avec quatorze hommes nous pouvons les arrêter ?
L’autre fit la moue.
-Le problème est qu’avec quatorze archers on ne peut pas soutenir un feu nourri à la fois sur le mur et sur la tour. Et c’est cette dernière la plus importante. Nous avons assez de flèches en réserve pour tous les tuer cent fois, si mon estimation sur leur nombre est juste, et nos caves sont fournies en vivre pour plusieurs années encore. Enfin nous ne mourrons pas de soif avec toute l’eau qui coule autour de nous…
-Viens-en au fait, l’interrompit Théon avec un ton un peu plus sec qu’il ne l’aurait voulu.
-Avec cinq hommes sur le mur et dix sur la tour on peut les bloquer longtemps. Ils leur faudrait des semaines voire des mois pour emmener un bélier ici, ne serait ce qu’un tronc d’arbre… Et même dans ce cas il serait facile de le brûler avant qu’ils n’atteignent la porte. Donc oui, nous pouvons tenir.
-Tu as dit cinq et dix. Ca fait quinze… alors que nous n’avons que quatorze archers en te comptant.
-Et bien Sire, vous… vous maniez bien l’arc et je suis sûr que, et bien… tirer avec nos hommes ne peut être qu’un heu… qu’un bienfait pour le moral.
Le comte sourit de plus belle. Il adorait mettre Guilard dans l’embarras. Il laissa passer quelques secondes avant de répondre.
-J’en suis sûr Guilard.
Après une demi-douzaine de minutes il se tourna vers son capitaine.
-Prépare les hommes et le matériel. Que tout soit prêt pour demain.
Le soldat courba la tête quand son seigneur se dirigea vers l’entrée des escaliers et s’y engouffra.

Tôt le matin, Théon observait, posté en haut de la tour, l’avancée de leurs ennemis qu’on pouvait estimer à trois centaines. Ils marchaient à dix de front, et finirent par s’arrêter quand la passe s’étrécit.
Il les voyait, ceux qui avaient attaqué son pays quatre années plus tôt. Les Sudéens. Petits en général, la peau mate, parfois noire. Tous portaient d’amples châles couleur safran, qui recouvraient ce qui semblait être des cuirasses de cuir. Les diverses autres pièces d’armures qu’ils portaient aux bras et aux jambes devaient être de la même matière, tout comme leur petit casque à lanières. La plupart tenaient des lances, quoique, plusieurs petits groupes, disséminés au sein de la troupe, étaient armés d’arcs courts, utilisés pour les tirs en parabole.
-Pourquoi avancez-vous vers mon château, Sudéens ? cria Théon alors que les soldats ennemis s’immobilisaient.
Le comte avait revêtu, comme tous ses hommes, une armure complète en cuir d’Hargand clouté. Avec par-dessus un tabard, frappé de ses armes, une tour noire sur fond d’or. Son étendard, aux mêmes couleurs, flottait sur la tour, déployé par une légère brise.
-Nous demandons que vous lâchiez armes, répondit un Sudéen perdu dans la masse, dans une langue commune approximative, et déformée par un fort accent. Sans violence. Vous prisonnier après. Pas mal à vous.
-De quel droit nous demandez-vous notre reddition Etranger ! lança Théon avec une pointe de colère dans la voix. Si vous voulez cette muraille, venez donc la prendre !
Celui qui avait parlé pour eux ne prit pas la peine de répondre, mais il s’adressa alors aux attaquants dans une langue musicale où les « a » et les « sh » avaient, sembla t-il au comte, une importance particulière. Les Sudéens resserrèrent les rangs et chargèrent.
Théon vit à peine Guilard faire signe aux hommes sur le mur, qui tirèrent leur première salve de flèches. Cinq traits noirs se perdirent dans le flot d’assaillant. Il avait la certitude d’en avoir vu trois faire mouche.
-Cinq sur cinq, lui glissa son capitaine comme s’il lisait ses pensées.
Le comte le croyait sur parole, il n’avait pas ses yeux d’aigles. La troupe ennemie se scinda en deux. Une vingtaine, se portèrent, à quelques pas devant l’embouchure de la chaussée et se postèrent derrière de grands pavois de bois renforcés de cuir. Après qu’une de leur volée s’y soit écrasée sans grand résultat, les hommes sur le mur réajustèrent leurs tirs pour passer par-dessus le mur de boucliers. Mais déjà d’autres étaient élevés pour protéger les têtes de leurs cibles.
Pendant ce temps, le gros de la troupe Sudéenne s’était engagée sur la chaussée. Apparaissant et disparaissant successivement alors qu’ils passaient dans le chaos de roches qui entourait la voie. Guilard attendit qu’ils atteignent la dernière ligne droite pour lever la main, signalant aux archers d’encocher. Théon suivit le même mouvement que ses hommes sur la tour. La longue flèche noire trouva vite sa place dans l’encoche de l’arc. Il tendit la corde et visa. Ses yeux cherchaient parmi les cibles potentielles quand ils furent attirés par un mouvement dans le ciel. Sans changer de position il leva la tête. Par le mince espace qui séparait le sommet des falaises de la passe, il put distinguer un point dans le ciel d’azur. Le comte mit quelques battements de cœur pour reconnaître la silhouette mouvante. Un dragon. Un grand dragon qui filait, ailes brillantes déployées, vers le sud, renvoyant des éclats verts changeants. Un frisson d’appréhension et de terreur parcourut le comte à sa vue. Ce n’est que lorsque la bête eut disparu derrière la roche, qu’il revint à la réalité. Ça n’a pas duré plus de quelques secondes, pensa t-il en voyant que les attaquants avaient à peine avancé. Un rapide coup d’œil lui apprit que personne d’autre ne semblait avoir remarqué le dragon.
-Vole !
Sa flèche partit instinctivement quand il entendit l’ordre de Guilard. Elle s’envola et cueillit à la gorge l’un des Sudéens de la première ligne. Presque tous ses camarades s’écroulèrent alors que les archers du comte rechargeaient déjà.
Théon avait l’impression d’être dans quelques sortes de transes, comme il exécutait ses gestes de la manière la plus parfaite. Sa seconde flèche transperça l’œil, puis le cerveau d’un autre Sudéen. Elle serait suivie par encore bien d’autres.
Il commença à fredonner à voix basse une chanson de guerre, qu’il aurait bien voulu chanter à voix haute en croisant le fer avec ses ennemis, épée contre épée… »

Les discours pensé de mon personnage étaient en italique sur le pc mais j'ai pas le courage de tout remettre...
Évidement toute critique, remarque est plus que bien venue! Pour les fautes j'ai déjà corriger mais il en reste sûrement... Embarassed

Edit : Appendice :

Unité de distance en langue commune:
1mm = 1 at
1cm = 1 ac
1decim = 1 ort
1m = 1 pas
1decam = 1 arch
1hm = 1 gal
1km = 1 rouc (ou epo en Oriane)

Définition :
Adamite : Métal que seul les nains savent forger. L’adamite commun à une teinte bleu acier. Il est considéré comme le plus résistant des métaux, seul ses variantes plus rares (adamite cuivré, adamite de feu…) parvienne à le surpasser. Parmi ses caractéristique les plus apprécier on note sa résistance au temps (qu’on dit quasi éternel), sa capacité à être enchanté (bien q’il ne soit presque plus utilisé pour cet usage) et sa surface ou la plupart des fluides (eau, sang…) ne prenne pas.
Chêne gris : Espèce de chêne qui constitue l’arbre principale de la Forêt Grise (d’où elle tire son nom). Son bois est très résistant et très lourd. Il peut atteindre plus de dix pas de hauteur et ses feuille on une teinte vert claire au printemps et gris vert en automne.
Cuir d’Hargand : Cuir a la teinte marron rouge. Plus résistant que le cuir habituel il est renommé aussi dur qu’une armure en métal. Obtenu de la peau des gonarche sauvages, espèce proche de la vache, qu’on trouve en abondance dans les plaine de la Marche et qui fut implanté plus au nord dans les environs de la ville d’Hargand. Aussi appeler vache de sang en raison de la couleur de sa peau rouge et de sa capacité a tué à l’aide de ses trois cornes recourbé.
Elo’Ra : Capitale du Royaume, se trouvant dans les Terres Centrales, au milieu du continent au nord d’Hargand.

Expressions :
Vole ! : Dernier ordre donner aux archer en Hargand et dans l’Est. Equivalent à « tirer ! ».


Dernière édition par Warner Chal le Mer 27 Aoû 2008 - 14:06, édité 1 fois
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Victor
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 11:04

je n'ai aps encore tout lu, mais ce qui apprait est, à première vue bien entendu, que tes descriptions sont assez intéressantes mais que tes phrases ont besoin d'être collées entre elles. Il y a pas mal d'occasion ouù une simple virgule t'aurait évité de couper le texte en deux.
Je ferai plus de commentaires une fois que j'aurai fini ma lecture.

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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 11:35

Et bien, c'est assez interessant...
comme Victor j'ai constaté un pitit problème de ponctuation mais je lui laisse faire ses commentaires avant d'en rajouter si besoin est. Pour les fautes d'orthographe il en reste quelques unes mais ce n'est pas catastrophique.
Sinon tu as bien fait de ne pas tout poster en une fois. Il vaut mieux mettre des petits morceaux sinon tu risques de décourager les lecteurs...
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 11:51

Je n'ai lu que la première partie et j'ai bien aimé. Je n'ai pas trop fait attention aux erreurs d'accentuation parce que j'en fais beaucoup moi aussi et je serais bien présomptueuse de faire des réflexions à ce sujet. J'aime beaucoup la manière dont tu amènes les explications, c'est fluide. Bon, ce n'est que mon avis, d'autres diront peut-être le contraire.
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 12:35

Tout d'abord merci de répondre si vite! Very Happy

Citation :
mais que tes phrases ont besoin d'être collées entre elles. Il y a pas mal d'occasion ouù une simple virgule t'aurait évité de couper le texte en deux.

Il y a beaucoup des endroits où les phrase courte sont volontaire (en fait ça s'accentue au cours de la lecture...) mais j'attends ton commentaire complet...

Citation :
Sinon tu as bien fait de ne pas tout poster en une fois. Il vaut mieux mettre des petits morceaux sinon tu risques de décourager les lecteurs...

Oui en parcourant un peu le forum j'ai constaté que la taille "recommandé" pour poster les textes était d'un page word a la fois... je ferais mon possible pour la découper au mieux... (mais ce sera surement plus qu'une page Embarassed )

Citation :
Je n'ai lu que la première partie et j'ai bien aimé. Je n'ai pas trop fait attention aux erreurs d'accentuation parce que j'en fais beaucoup moi aussi et je serais bien présomptueuse de faire des réflexions à ce sujet. J'aime beaucoup la manière dont tu amènes les explications, c'est fluide. Bon, ce n'est que mon avis, d'autres diront peut-être le contraire.

Merci pour tout vos commentaires! J'attends les autre avec impatiente!
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Iron
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 12:51

C'est pas mal ! Cela reste classique pour le moment, mais c'est assez bien écrit, c'est assez simple. Descriptions intéressantes en effet, assez précises sans trop de lourdeur.

Warner Chal a écrit:
Seigneurie d’Hargand, Duché de Monthaurant, Comté de Château-Mur, 637e années de la 5e ère, 9e année du règne de Magnus 1er Sangdarrion, 4e année de la première Guerre du Sud.

Là en revanche c'est un peu lourd Rolling Eyes

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C'est un crapaud je vous dis, un crapaud ! Pas une grenouille.
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 13:00

J'ai toujours adorer ce genre d'intro... ::lol: Normalement (si j'ai assez de courage!) cette nouvelle fera feras partie d'une série... et ce genre de renseignement trouverons leur utilité Wink

Edit: grosse boulette ! J'avais oublier de poster les appendices... C'est fait maintenant pour que vous compreniez tout!
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 14:05

Iron a écrit:
C'est pas mal ! Cela reste classique pour le moment, mais c'est assez bien écrit, c'est assez simple. Descriptions intéressantes en effet, assez précises sans trop de lourdeur.

Warner Chal a écrit:
Seigneurie d’Hargand, Duché de Monthaurant, Comté de Château-Mur, 637e années de la 5e ère, 9e année du règne de Magnus 1er Sangdarrion, 4e année de la première Guerre du Sud.

Là en revanche c'est un peu lourd Rolling Eyes

Oui, j'allais dire pareil. Moi je commence en lisant ça, ben... J'ai limite envie de refermer tout de suite le bouquin... Shocked
On ne retient rien et je ne vois pas l'intérêt d'en mettre autant d'un coup.

Pour le reste, le fond est loin d'être inintéressant, le style est bon et les descriptions suffisamment tavaillées pour être claires sans être lourdes. Sur ce point, bravo.
En somme, j'ai bien aimé. ^^ Presque aucune faute de français, autre très bon point pour toi.
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 14:10

Citation :
Oui, j'allais dire pareil. Moi je commence en lisant ça, ben... J'ai limite envie de refermer tout de suite le bouquin... Shocked
On ne retient rien et je ne vois pas l'intérêt d'en mettre autant d'un coup.

Comme je l'ai dit elle auront leurs utilité... Et ne pas retenir n'est pas grave en fait elle serve d'entête... mais si vous voyer un moyen de mieux le faire passer...

Citation :
Presque aucune faute de français, autre très bon point pour toi.

::lol: Heureusement que tu ne lit pas mes rédac ou mes diserte, là on trouve deux trois fautes par ligne... voilà pourquoi j'aime les ordi!
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 15:53

Eh bien clair que là, y a un bon niveau ! ^^
Que tu te sois fait aidé par l'ordi n'est pas important car comme on dit, c'est le résultat qui compte ! XD
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 17:36

*Se ramène accompagné de ses bémols-tête-à-claques*

Voyons voir ! ^^

Comme à beaucoup d'autres, je t'informe que je suis allergique aux noms tarabiscotés et surtout trop nombreux en trop peu de lignes. Maaaiiiiiis... étrangement, la première phrase de ton texte m'a relativement plu : elle confère un caractère historique à la chose et met en place une certaine ambiance guerrière. Néanmoins, je te retranscris ici ce que mon cerveau a retenu une seconde après avoir lu ladite phrase : "dans la contrée de [vide], du pays de [vide], en l'an [vide] de la [vide]ème ère, commença l'histoire de Warner Chal".
Mais cela n'est pas le plus embêtant, et ainsi que tu l'as souligné, ces informations importent peu (puisque tu nous les rabacheras éventuellement plus tard, si tu fais de ta nouvelle une série en quinze volumes ^^).

Ce qui est plus embêtant, c'est que... j'ai dû me forcer pour lire ton récit. Comme l'a dit Iron, c'est un début très classique, voire archi-classique, et le classicisme a souvent le vilain défaut de n'être point assez original. Je dis bien souvent, car on peut faire d'une histoire classique une histoire accrocheuse, pour peu que l'on sache y mettre les formes...
... les formes, donc, j'y viens. Oui, tu écris bien, oui, il y a peu de fautes, oui, il y a peu de lourdeurs, et oui, bravo pour tout cela ! Car c'est une grande qualité qu'il faut avoir (et comme l'a dit Nighthaven, on s'en fiche que tu écrives mal lors des dissertations, du moment que les histoires que tu postes ici sont bien orthographiées ^^).
Mais cela n'est que la première marche : écrire sans fautes et sans lourdeurs. La seconde, bien plus haute, consiste à écrire de manière intéressante. C'est-à-dire trouver un ton, un rythme, un point de vue, un angle d'attaque.
Ce que tu as su bien faire, c'est choisir le point de vue : nous nous mettons à la place de Théon, nous voyons les montagnes qui longent le château à travers ses yeux, nous savons ce qu'il ressent. Mais cela peut, à mon avis, être amélioré, car pour tout te dire, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à Théon.
D'où l'idée d'adopter un ton plus partial. Théon est un peu fade à mon goût... Tu pourrais lui donner plus de caractère ; fais en sorte qu'on s'inquiète pour lui, qu'on le trouve drôle, ou qu'on le déteste, mais pas qu'il nous laisse indifférent. Si à la fin de la bataille, tu m'avais raconté qu'une épée s'était plantée dans son coeur, je n'aurais rien ressenti pour lui.
Tu peux également renforcer le point de vue par Théon, et ainsi nous mettre plus dans la peau du personnage (et donc de faire en sorte que nous nous attachions plus à lui), en "déneutrifiant" (mot inventé par moi-même, qui signifie "en enlevant le caractère neutre") le plus de phrases possible. Par exemple, je prends la première description :

"Le comte Théon de Château-Mur observait la plaine. À sa gauche il pouvait voir les terres plates s’étendre à perte de vue, longeant les contreforts des Montagnes Brunes."

Tu pourrais y glisser des informations sur Théon et accentuer la prise de parti, en expliquant comment Théon regarde le paysage, ce qu'il ressent. J'illustre :

"Le comte Théon observait silencieusement la plaine. Il laissa errer son regard sur les terres plates qui longeaient les contreforts des sinistres Montagnes Brunes, et qui s'étendaient à perte de vue."
Ici, par exemple, j'ai tenté (un peu) de conférer à Théon un caractère mélancolique, blasé. Il est silencieux face au paysage, il trouve les montagnes sinistres, il laisse errer son regard...

Autre illustration :

"Le comte Théon observait nerveusement la plaine. Son regard oscilla sur les terres plates qui s'étendaient à perte de vue, et qui longeaient les inquiétantes Montagnes Brunes."
Là, j'ai donné un aspect nerveux, soucieux, à Théon. On sent qu'il n'est pas tranquille, ses yeux oscillent, il qualifie les montagnes d'inquiétantes.

Tu remarqueras que pour donner plus de caractère, de ton, à mes phrases, j'ai simplement rajouté des adverbes et des adjectifs. Cela est très souvent suffisant.

En procédant comme je viens de le faire pour tout ton texte, tu peux le rendre bien plus vivant, et nous faire prendre beaucoup plus part à lui. N'aie pas peur d'exagérer, de carricaturer. Parfois, tu sentiras que tu en fais trop, et tu rectifieras. L'exercice n'est vraiment pas facile. Mais Théon n'en sera que plus intéressant, et pour nous, et pour toi je pense.

Voilà, je crois que j'ai fait passer le message que je voulais et qui importait à mes yeux... J'ai bien aimé la fin de ton récit, quand Théon décoche des flèches en fredonnant une chanson. Là, j'y ai vu du caractère et du ton.

Wink
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 20:37

Citation :
je suis allergique aux noms tarabiscotés

Moi aussi tien! génial Tu remarquera que (tout au long) de la nouvelle j'essaye d'utilité des nom qui veulent dire quelque chose... sauf peut-être chez certain que vous découvrirez un peu plus tard...

Citation :
Mais cela n'est pas le plus embêtant, et ainsi que tu l'as souligné, ces informations importent peu (puisque tu nous les rabacheras éventuellement plus tard, si tu fais de ta nouvelle une série en quinze volumes ^^).

Quinze c'est un peu présomptueux... Wink Mais plus loin les entête permettrons de s'y retrouvez un peu... et si je les met au début c'est pour deux raisons : je trouve ça classe... ::lol: et ça me permet de ne pas mettre toute ces info dans mon récit...

Citation :
Comme l'a dit Iron, c'est un début très classique, voire archi-classique, et le classicisme a souvent le vilain défaut de n'être point assez original.

Je suis d'accord. Je ne vais pas dire le contraire... puisque le but de cet nouvelle (et des autres) est avant tout de m'exercer à écrire... en décrivant mon univers... en m'amusant en somme! ::lol:

Citation :
Ce que tu as su bien faire, c'est choisir le point de vue : nous nous mettons à la place de Théon, nous voyons les montagnes qui longent le château à travers ses yeux, nous savons ce qu'il ressent. Mais cela peut, à mon avis, être amélioré, car pour tout te dire, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à Théon.
D'où l'idée d'adopter un ton plus partial. Théon est un peu fade à mon goût... Tu pourrais lui donner plus de caractère ; fais en sorte qu'on s'inquiète pour lui, qu'on le trouve drôle, ou qu'on le déteste, mais pas qu'il nous laisse indifférent. Si à la fin de la bataille, tu m'avais raconté qu'une épée s'était plantée dans son coeur, je n'aurais rien ressenti pour lui.

Le point de vue d'abord... tu propose deux chose si je te suit : Soit être plus partial soit au contraire se rapprocher de Théon... En lisant ça je suis content parce que c'est ce je voulait obtenir! Un point de vue... entre tes deux proposition... Après je l'ai peut-être fait grossièrement...
Ensuite tu parle de Théon. Et les problème que tu soulève je les légitime entièrement pour deux raison : pour commencé c'est le début... le personnage s'étoffe tout au long de la nouvelle (et encore dans la suivante). Et secondement je ne veut pas que tu t'attache a Théon... je ne veut pas que tu l'aime ou le déteste. Les sentiment que tu développera pour lui seront uniquement dicter par ses acte... C'est comme ça que je le voulais...

Citation :
"Le comte Théon de Château-Mur observait la plaine. À sa gauche il pouvait voir les terres plates s’étendre à perte de vue, longeant les contreforts des Montagnes Brunes."

Tu pourrais y glisser des informations sur Théon et accentuer la prise de parti, en expliquant comment Théon regarde le paysage, ce qu'il ressent. J'illustre :

"Le comte Théon observait silencieusement la plaine. Il laissa errer son regard sur les terres plates qui longeaient les contreforts des sinistres Montagnes Brunes, et qui s'étendaient à perte de vue."
Ici, par exemple, j'ai tenté (un peu) de conférer à Théon un caractère mélancolique, blasé. Il est silencieux face au paysage, il trouve les montagnes sinistres, il laisse errer son regard...

Autre illustration :

"Le comte Théon observait nerveusement la plaine. Son regard oscilla sur les terres plates qui s'étendaient à perte de vue, et qui longeaient les inquiétantes Montagnes Brunes."
Là, j'ai donné un aspect nerveux, soucieux, à Théon. On sent qu'il n'est pas tranquille, ses yeux oscillent, il qualifie les montagnes d'inquiétantes.

Tu remarqueras que pour donner plus de caractère, de ton, à mes phrases, j'ai simplement rajouté des adverbes et des adjectifs. Cela est très souvent suffisant.

Dans les exemple que tu cite je voyais Théon neutre... mais je comprend ce que tu dit. Mais comme je le disait plus haut j'aime que le point de vue reste extérieur...

Tout tes commentaire sont enrichissant! Et je t'en prit continu Wink !
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 23:29

Merci pour le compliment.

Alors, si tu es sûr de tes choix, tout va bien. Je donne juste mon avis, hein ! Razz

L'essentiel, tu l'as dit : c'est de prendre plaisir à écrire. Super
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 23:48

Bon je vous postes la suite !

"Cela faisait trois jours. Trois jours qu’ils les assiégeaient. Et trois jours que Château-Mur tenait.
Une routine, que Théon avait vite apprit à détester, s’était instaurée. Les Sudéens attaquaient à l’aube et au crépuscule. Quelques fois au mi-jour. Ils étaient parvenus à tuer deux des hommes du comte, surtout grâce à la chance. Le premier avait eu la nuque transpercée par une flèche alors qu’il finissait son tour de garde. L’autre, c’est en pleine poitrine qu’il l’a reçue. Même si la pointe avait glissé sur le cuir sans le blesser, le choc l’avait propulsé en bas du mur, du côté des écuries, où il s’était brisé le dos.
Mais ces morts, Château-Mur les avait bien rendu. Des dizaines de cadavres percés de flèches jonchaient la chaussée et le sol poussiéreux de la passe. Après leurs première attaque inconsidérée, les assaillants avaient du regagner leurs pavois, près de l’entrée de la voie, sous le tir nourri des défenseurs. Leur tactique actuelle était de pilonner les fortifications de flèches et d’avancer d’un abri rocheux à l’autre. Il leur restait encore plusieurs dizaines de pas à parcourir pour arriver à la zone découverte. Et même s’ils y arrivaient, ils seraient bloqués par les portes et se feraient abattre jusqu’au dernier. Théon y veillerait…
Il n’avait plus eu à participer à la défense, après la charge initiale. Guilard suffisait amplement pour manœuvrer les hommes. Toutefois, il aimait arpenter le chemin de ronde lors des creux entre les combats. Autant pour parler et remonter le moral général que pour admirer le carnage dans la passe. Cette nuit son capitaine l’accompagnait.
-Combien ?
-Pour ce jour, une vingtaine je pense, répondit Guilard après quelques instants de réflexion. Et plus de quatre vingtaines en tout.
-Cela fait un pour quatre dizaines… c’est bien. Si la chance est avec nous, nous pourrons tenir très longtemps comme ça.
Théon n’obtint pas de réponse, et en fait il n’en espérait pas, car cela aurait signifié un désaccord ou une réponse inutile de son officier. Et cela avait le don de l’énerver.
Une corde claqua sur la tour, s’en suivit un hurlement dans le noir, quelque part sur la chaussée. Deux flèches tintèrent contre le mur. Deux des archers du comte répliquèrent. Le silence reprit ensuite ses droits.
Théon allait faire demi-tour quand il remarqua un mouvement au nord. La nuit était claire, la pleine lune éclairait le sol. Il s’en voulut après, que Guilard ait réagi plus vite que lui. Ce dernier vit l’homme en premier et lui décocha une flèche avant même que l’esprit de Théon n’ait eu entièrement reconstitué l’image d’une silhouette furtive qui se tassait contre un rocher. Le silence qui suivit ne fut interrompu que part l’écho du métal contre la pierre. Pendant quelques minutes encore personne ne bougea. Les archers s’étaient tendus et tenaient leurs arcs bandés. Puis Guilard murmura :
-Soit il est parti, soit il se cache quelque part dans les rochers. Dans le premier cas il risque d’aller chercher des renforts, ce que nous devons éviter. Et même si c’est l’autre option il faut que nous l’attrapions pour savoir qui il est et ce qu’il faisait là…
-Evidement ! cracha Théon tant l’évidence des paroles de Guilard donnaient l’impression qu’on s’adressait à lui comme à un idiot. Prends les mêmes hommes que la dernière fois et rejoins-moi en bas.
Il partit sans laisser le temps à l’autre de répondre.
Quelques minutes suffirent pour préparer l’expédition. Le comte, son capitaine et les deux soldats qui l’avaient déjà accompagné. Ils prirent des torches mais les laissèrent emballées dans leur sac pour l’instant. Inutile de se transformer en cible illuminée pour des archers embusqués ! se dit Théon alors qu’il faisait signe aux autres de le suivre.
Ils commencèrent à arpenter un chemin ascendant, seulement reconnaissable à quelques marches taillées dans la montagne même. En dix minutes ils eurent atteint la vieille route. Sa surface brillait légèrement dans la nuit. Personne ne savait qui l’avait construite. Ni quand, ni comment. Pour Théon, qui était déjà venu de nombreuses fois, il devait s’agir d’une construction Naine d’une époque antérieure à l’installation des Hommes dans ces régions. Seuls les Nains auraient été capables d’un tel résultat. La pierre était lisse et régulière. De chaque côté s’élevaient des murets d’un pas et demi de haut. En plein jour elle était magnifique…Il n’eut pas le temps de poursuivre sa réflexion, il fallait se montrer prudent maintenant. Et ils ne le furent pas assez.
Ils firent à peine dix pas sur la route qu’ils furent encerclés. Tout se passa très vite. Des hommes passèrent par-dessus le mur à leur droite alors que d’autres arrivaient devant et derrière eux. D’un même mouvement le comte et ses archers se plaquèrent contre le muret opposé, en espérant que des ennemis n’étaient pas cachés de l’autre côté. En quelques secondes un cercle de lances les entourait. De belles lances toutes en métal. Pas le genre des Sudéens, pensa Théon. Il remarqua que toute sa petite troupe, et lui-même, avait encoché et se tenait prête à tirer. Plusieurs torches furent allumées par les lanciers les plus proches.
Il lui fallut quelques instants pour retrouver une vue normale. Les guerriers qui les entouraient portaient tous des armures complètes en plates, d’une drôle de couleur rouge. Ils s’écartèrent pour laisser passer un homme toute aussi étrange. Il était grand, une tête de plus que la majorité des personnes que le comte connaissait. Mais, c’était son armure qui l’impressionnait le plus. Une armure articulée comme on en trouve rarement et colorée du même pourpre que celle des autres hommes. D’une qualité exceptionnelle et travaillée avec soin. Et sûrement faite sur mesure, ajouta-t-il pour lui. Ce n’est que lorsque ses yeux se posèrent sur l’épée dégainée qu’il comprit son erreur, elle était mille fois plus intéressante que l’armure. La lame, d’un pas et dix acs environs, semblait faite de feu liquide. En tout cas c’est ce que Théon pensait. Sa couleur changeait, allant du jaune au rouge, en passant par l’orange et le blanc.
Pendant plusieurs minutes, les deux groupes se jaugèrent. Les hommes de Théon fixaient émerveillés et surtout terrifiés la lame de feu alors que les lanciers en armure avaient l’air d’hésiter. Le comte finit par se lasser de leur mutisme.
-Caquère norte erte ? demanda-t-il en sudéoi comme il était de coutume entre nobles d’Hargand.
Quand il vit que cela n’avait eu d’autres effets que de troubler encore un peu plus ses interlocuteurs il ajouta en langue commune :
-Qui êtes-vous et que faites-vous ici ?
Celui qui portait l’épée flamboyante sourit et se détendit.
-Désolé, dit-il avec un léger accent, mais je ne parle pas le sudéoi.
-Vous n’avez pas répondu à ma question…
Le soldat s’avança un peu plus dans le cercle de lumière. Théon put voir qu’il portait par-dessus son armure une sorte de surcot orange ouvert sur le devant. Une épée stylisée rouge, coiffée d’une couronne d’or, le tout sur un fond ovale noir, était finement brodée dans le tissu.
-Couronnée…, dit doucement le comte.
-…d’or, finit l’autre.
-Vous êtes un serviteur du Roi ?
-Pas directement mais mon seigneur sert le Roi.
Théon allait répliquer par une autre question quand le guerrier leva la main.
-Ne pensez-vous pas que nous devrions commencer par calmer nos hommes ?
Il ponctua ses dires en faisant signe à ses lanciers qui baissèrent légèrement leurs armes, attendant que les archers du comte fassent de même. Ce dernier opina en direction de Guilard, qui donna l’ordre de ranger les flèches. Les hommes s’exécutèrent de bon gré, ravis d’éviter un affrontement aussi déséquilibré.
-Théon, comte de Château-Mur, se présenta-t-il.
-Je suis membre de la garde personnelle du Seigneur Phénix de Gara. Désolé de la façon dont nous vous avons traité Sire, nous ne savions pas...
-De Gar… mais comment êtes-vous arrivés ici ? Et sur votre respect, vous ne m’avez toujours pas donné votre nom.
Théon était dérouté par la révélation du soldat.
-Pardonnez-moi une nouvelle fois Sire comte. Les noms ont plus d’importance dans le sud que chez moi. Je m’appelle Donequan, troisième fils de Cartasse, duc des Balans, et Garde Phénix du Seigneur Lyandre 3e de Gara. Pour ce qui est de notre route, c’est celle-là même que vous foulez. Nous l’avons suivie depuis Gara.
Le comte prit le temps de digérer ces paroles. Puis une autre question lui vint, mais au même moment Donequan lui fit signe de le suivre.
-Allons parlez plus longuement dans mon camp.
Théon put compter le nombre de lanciers qui les avait encerclés, une vingtaine. Si lui et ses archers avaient du se battre ils n’auraient eu aucune chance…

Théon et ses hommes suivaient les Garans sur la vieille route.
Trois roucs plus loin ils arrivèrent devant un grand campement illuminé par des dizaines de feux. Quelques sentinelles saluèrent les lanciers qui s’éparpillèrent dans le labyrinthe de toile. Aucun chaperon ? se dit le comte. Ils finirent par arriver devant l’une des tentes, qui n’avait pas l’air différente des autres. Pratique, si le camp est attaqué, on ne pourrait pas trouver la tente de commandement…Des hennissements lui signalèrent la présence de chevaux…
-Trouvez un feu accueillant et demandez à mes hommes un peu de nourriture, lança Donequan aux archers de Théon.
Ceux-ci regardèrent anxieusement leur seigneur. Il fit signe à Guilard de leur donner son accord. Pas question de parler directement à ses hommes, après tout, son capitaine était là pour ça ! Dès que l’ordre fut donné ils déguerpirent pour trouver un coin chaud où se reposer. Le comte et son capitaine rentrèrent à la suite du Garde Phénix. L’intérieur était modeste. Une couchette surélevée, quelques braseros, une caisse qui servait apparemment de table, où feuilles, encriers et plumes se côtoyaient.
-Asseyez-vous comte Théon.
Tous les trois prirent place sur de petites chaises en bois.
-J’imagine que vous avez beaucoup de questions, dit Donequan. Je vais essayer de vous résumer le plus simplement possible. Le Roi Magnus a sollicité mon Seigneur pour qu’il arme un contingent et qu’il l’envoie en Hargand pour soutenir le Seigneur Lamedor contre les Sudéens. Malheureusement les pirates Elfes Noires qui attaquent nos côtes depuis toujours, nous ont coupé l’accès au Grand Océan ces dernières années. Une rumeur veut que les Etats du Sud les payent pour nous empêcher d’entrer dans la guerre. Toujours est-il que l’armée que nous avons rassemblée doit passer par les terres pour rejoindre la ligne de front, ce qui peut prendre de nombreux mois, peut-être plus de deux ans en tout… Le Seigneur Phénix m’a donc nommé général et mit aux commandes du 2e régiment de la capitale, les Cavaliers Pourpres, et m’a ordonné de traverser les Montagnes aux Griffons et les Monts Verts. L’une de nos légendes prétendait que la vieille route aboutissait dans le duché de Monthaurant mais rien n’était sûr… Il nous a fallut six mois pour traverser les montagnes. Et je suis on ne peut plus heureux de vous avoir trouvé.
-J’avoue que je n’imaginait pas que la route allait aussi loin, dit Théon. Mais quand vous dites un régiment, cela représente combien d’hommes ?
-Deux milliers.
-Tant que cela ! lâcha le comte hébété. J’aurais pourtant juré que le camp autour de nous ne pouvait abriter plus de quelques centaines de personnes…
-En effet. Il est rare que les bas-côtés de la route nous aient fournis assez d’espace pour nous permettre de tous nous rassembler… Alors nous formons une colonne qui peut s’étendre sur plusieurs roucs. Il y trois autres camps plus au nord-ouest de celui-ci.
Un petit silence s’installa auquel le Garan coupa vite court.
-Je dois encore m’excuser pour ma conduite et celle de mes hommes. Quand l’une de vos flèches a failli transpercer la gorge de mon éclaireur, j’ai eu peur qu’il ne s’agisse de Sudéens…
-Vous êtes toute excusé… Nous sommes assiégé par eux depuis trois jours. Si cela n’avait pas été le cas mon officier n’aurait certainement pas tiré…
Guilard bégaya une excuse comme s’il se trouvait en présence du Roi lui-même.
-Assiégé ? reprit Donequan après avoir apaisé le capitaine d’un geste de la main.
-Oui, par les Sudéens
-Combien d’hommes avez-vous ?
-Quatorze au début… douze à ce jour. Mais nous leur en avons pris au moins quatre vingtaines.
-Avec quatorze soldat ! Vous m’étonnez comte.
Le général ne l’en aurait pas cru capable ? Théon essaya de ne pas y penser.
-Château-Mur est facile à défendre. Mais maintenant que vous êtes là, il faut trouver un moyen de les déloger… Et je crois que vos cavaliers pourraient bien faire ça ! "
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeDim 31 Aoû 2008 - 21:31

Personne n'a de commentaire à faire? sad Hakkrat! t'a pas remarqué quelques fautes... Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeDim 31 Aoû 2008 - 22:03

"Et sur votre respect, vous ne m’avez toujours pas donné votre nom." => L'expression correcte, c'est "sauf votre respect". ^^

"La lame, d’un pas et dix acs environs" => Heu.... Là, je visualise pas du tout, mais pas du tout du tout, la dimension de l'épée, hein ! XD

"Trois roucs plus loin" => Au risque de paraître inculte, heu... c'est quoi un "rouc" ? Shocked

Bon alors après lecture, commençons par les quelques points négatifs. Je ne suis pas aussi critique que notre cher Hak' ou mon époux Tutu, mais je laisse quand même mes impressions.

Sur la forme, pas grand chose à redire : le style est bon, pas trop de fautes, et du vocabulaire. Toutefois, je pense que certaines phrases pourraient être retravaillées mais bon, pas capital. ^^ (enfin tout dépend de l'importance de ton projet d'écriture.)

Sur le fond, un peu plus délicat. Je sais combien il est difficile d'écrire de la Fantasy (oui, je le sais vraiment bien... T_T) et en particulier lorsque ça commence à parler bagarres et guerres. Moi même, je ne sais pas encore tout à fait comment je vais m'y prendre.
Note que j'ai trouvé ton texte agréable à lire et plutôt sympathique, même si ça manquait quelque peu d'originalité !

Mais là où j'ai commencé à décrocher (un peu mais ça ne m'a pas empêchée de lire jusqu'au bout sans trop me fatiguer ! ^^), c'est l'un des derniers paragraphes où Doneqan raconte son "épopée" vite fait. Franchement, je n'ai rien contre les noms tarabiscotés et leur multiplication dans un récit mais là, c'est trop d'un coup pour moi !
Je n'ai rien compris et rien retenu des noms de lieux, de personnages etc.... :|

Enfin bon, l'ensemble reste sympathique à lire alors ne te décourage pas et continue dans cette voie !
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeDim 31 Aoû 2008 - 22:19

Warner Chal a écrit:
Personne n'a de commentaire à faire? Hakkrat! t'a pas remarqué quelques fautes...

Ben je n'avais tout simplement pas vu que tu avais posté ! XD
Vous êtes productifs et inspirés en ce moment (que je vous envie !), alors je n'arrive pas à tout suivre. Des fois, je vais juste sur vos topics pour que les nouveaux messages arrêtent de clignoter (ça me stresse), en me disant que j'y reviendrai plus tard parce que je n'ai pas le temps, et puis j'oublie, après...

Ton texte est long (si tu pouvais poster avec des morceaux plus petits, ça serait bien Rolling Eyes), donc je le lirai plus tard, ou, si je le lis ce soir, je le commenterai certainement demain (ou après-demain, car demain, je suis occupé).

Et si j'oublie encore, et que tu tiens absolument à ce que moi, Hakkrat, je critique, tu peux me harceler de MP afin de me punir ^^ (mais surtout de me dire que je dois lire et commenter ton récit).
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeLun 1 Sep 2008 - 0:49

Citation :
"Et sur votre respect, vous ne m’avez toujours pas donné votre nom." => L'expression correcte, c'est "sauf votre respect". ^^

"La lame, d’un pas et dix acs environs" => Heu.... Là, je visualise pas du tout, mais pas du tout du tout, la dimension de l'épée, hein ! XD

"Trois roucs plus loin" => Au risque de paraître inculte, heu... c'est quoi un "rouc" ? Shocked

D'abord merci beaucoup pour la première expression! Je savais bien que quelque chose clochait mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus ! Pour les unités de mesure elles sont dans les appendices poster avec le premier poste... l'épée fait un mètre dix et un rouc = un kilomètre...

Citation :
enfin tout dépend de l'importance de ton projet d'écriture.
Je n'ai pas l'intention de le publier... mais je voudrais faire un recueille de nouvelles... juste pour moi, mes amis et vous! Very Happy et aussi pour m'exercer à écrire...

Citation :
Sur le fond, un peu plus délicat. Je sais combien il est difficile d'écrire de la Fantasy (oui, je le sais vraiment bien... T_T) et en particulier lorsque ça commence à parler bagarres et guerres. Moi même, je ne sais pas encore tout à fait comment je vais m'y prendre.
Note que j'ai trouvé ton texte agréable à lire et plutôt sympathique, même si ça manquait quelque peu d'originalité !

Mais là où j'ai commencé à décrocher (un peu mais ça ne m'a pas empêchée de lire jusqu'au bout sans trop me fatiguer ! ^^), c'est l'un des derniers paragraphes où Doneqan raconte son "épopée" vite fait. Franchement, je n'ai rien contre les noms tarabiscotés et leur multiplication dans un récit mais là, c'est trop d'un coup pour moi !
Je n'ai rien compris et rien retenu des noms de lieux, de personnages etc.... Neutral

C'est pour ça que je n'aime pas coupé mes nouvelles... Crying or Very sad, la suite où réside l'action principale sera plus... plus vivante... bref vous verrez... Cool
Ensuite pour la tirade de Donequan si tu retiens que lui et ses hommes viennent d'un autre pays pour aidez contre les sudéens c'est suffisent... si mes dialogue sont un peu lourd en nom complexe c'est parce que j'essaye de les rendre... vrai! Là par exemple tu vois deux noble qui parle de la guerre... tous ce qu'il se disent à du sens pour eux mais le lecteur lui découvre tout ça... Il fallait que je le mette... le couper pour ménagez le lecteur aurait rendu le discourt faux... j'espère que tu me comprend... Razz

Citation :
Ton texte est long (si tu pouvais poster avec des morceaux plus petits, ça serait bien Rolling Eyes), donc je le lirai plus tard, ou, si je le lis ce soir, je le commenterai certainement demain (ou après-demain, car demain, je suis occupé).

Franchement le problème est que je ne sais pas comment "sectionné" mon récit... :| . Toute fois pour la suite je vais essayer de mettre des morceaux moins long! Smile
J'attends avec impatience ton commentaire!

Citation :
Et si j'oublie encore, et que tu tiens absolument à ce que moi, Hakkrat, je critique, tu peux me harceler de MP afin de me punir ^^ (mais surtout de me dire que je dois lire et commenter ton récit).

Si je t'ai citer toi c'est pour deux raison :J'ai vu que tu savait faire de bonne critique (ouais sérieux! Razz ) et surtout je me suit rendu compte tout au long de mon court séjour que tu aimais critiqué (dans le sens noble du terme...) et je trouve ça super! ::lol:

Et surtout : merci à vous deux de m'avoir lu (ou de me lire dans le future)!
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeLun 1 Sep 2008 - 6:47

Bon j’ai lu et j’ai beaucoup aimé, j’ai hâte d’en savoir un peu plus sur l’intrigue. J’aime aussi beaucoup la rivalité entre Guillard et Théon.

Alors maintenant il ne faut pas que tu sois effrayé par la longueur des critiques que je vais faire, j’ai vraiment trouvé que c’était bien, mais j’aime bien chipoter sur la logique des choses.

Donc, j’ai peut être raté l’info dans ton texte (excuse moi si c’est le cas) mais quelle est la véritable fonction de château-mur ? Que protège t il ? Et pourquoi les Sudéens sont ils prêt à sacrifier tant d’hommes pour l’obtenir ?
Tu pourrais glisser un soupçon d’information dès le début juste après : « Qu’ils viennent dans cette direction ne pouvait être un hasard. Il n’y avait que Château-Mur dans les environs. »

« -Soit il est parti, soit il se cache quelque part dans les rochers. Dans le premier cas il risque d’aller chercher des renforts, ce que nous devons éviter. Et même si c’est l’autre option il faut que nous l’attrapions pour savoir qui il est et ce qu’il faisait là… »
La, je ne comprends pas le raisonnement, pourquoi doivent ils attraper ce gars ? A priori il pense que c’est un Sudéen puisque plus tard lorsqu’ils se font encercler par les lanciers tu mentionne « De belles lances toutes en métal. Pas le genre des Sudéens, pensa Théon. ». Or les Sudéens sont ceux qui assiègent….ils sont apriori libres de leur mouvement et peuvent aller chercher du renfort quand ils veulent….A moins que ce gars soit un éclaireur chargé de trouver un moyen de contourner château mur ?

Ensuite, j’ai été un peu gêné par le fait que quatre hommes de château mur dont les deux plus hauts gradés quittent la forteresse pour aller attraper un gars dans la montagne. Ca fait passer de 12 à 8 le nombre de défenseur de la forteresse, et ça prive celle-ci des deux seules personnes qui semble prendre des décisions. Qui plus est, ces quatre hommes n’hésitent pas à s’éloigner de trois roucs (km) de la forteresse ce qui fait, qu’en cas urgence ils sont dans l’impossibilité de rejoindre la forteresse rapidement. Bref j’ai trouvé ça un peu déraisonnable.

Enfin, d’un point de vue stratégique, l’idée qu’a l’arrière de château-mur (une forteresse faite pour bloquer les attaques frontales) il y ait une route que personne ne semble surveiller et dont la destination finale est inconnue de Théon me gêne également.
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeLun 1 Sep 2008 - 10:51

Je suis très heureux que tu aimes ! Je vais essayer de répondre à tes question du mieux possible :

Citation :
Donc, j’ai peut être raté l’info dans ton texte (excuse moi si c’est le cas) mais quelle est la véritable fonction de château-mur ? Que protège t il ? Et pourquoi les Sudéens sont ils prêt à sacrifier tant d’hommes pour l’obtenir ?
Tu pourrais glisser un soupçon d’information dès le début juste après : « Qu’ils viennent dans cette direction ne pouvait être un hasard. Il n’y avait que Château-Mur dans les environs. »

Tu vas te rendre compte au fur et à mesure des autre nouvelles que les Sudéens attaque un peu partout... et Château-Mur a une position stratégique indéniable : une forteresse isoler, imprenable... si une armé allait si cacher... ils serait bien embêté! Wink

Citation :
« -Soit il est parti, soit il se cache quelque part dans les rochers. Dans le premier cas il risque d’aller chercher des renforts, ce que nous devons éviter. Et même si c’est l’autre option il faut que nous l’attrapions pour savoir qui il est et ce qu’il faisait là… »
La, je ne comprends pas le raisonnement, pourquoi doivent ils attraper ce gars ? A priori il pense que c’est un Sudéen puisque plus tard lorsqu’ils se font encercler par les lanciers tu mentionne « De belles lances toutes en métal. Pas le genre des Sudéens, pensa Théon. ». Or les Sudéens sont ceux qui assiègent….ils sont apriori libres de leur mouvement et peuvent aller chercher du renfort quand ils veulent….A moins que ce gars soit un éclaireur chargé de trouver un moyen de contourner château mur ?

La je suis confus... Embarassed. Tu n'est pas le premier à soulever le problème... Château-Mur bloque une passe... et il n'y a (normalement) pas d'autre chemin pour passer de l'autre côté... Donc quand ils voit un mec qui se ballade à l'arrière... ça les ennuient!
Si tu n'avait pas comprit ça c'est que j'ai du mal décrire la situation géographique du château...

Citation :
Ensuite, j’ai été un peu gêné par le fait que quatre hommes de château mur dont les deux plus hauts gradés quittent la forteresse pour aller attraper un gars dans la montagne. Ca fait passer de 12 à 8 le nombre de défenseur de la forteresse, et ça prive celle-ci des deux seules personnes qui semble prendre des décisions. Qui plus est, ces quatre hommes n’hésitent pas à s’éloigner de trois roucs (km) de la forteresse ce qui fait, qu’en cas urgence ils sont dans l’impossibilité de rejoindre la forteresse rapidement. Bref j’ai trouvé ça un peu déraisonnable.

Comme je l'ai dit le château est quasiment imprenable... et puis ils passe de 15 à 11... Smile Et puis il faut attendre la suite... Wink

Citation :
Enfin, d’un point de vue stratégique, l’idée qu’a l’arrière de château-mur (une forteresse faite pour bloquer les attaques frontales) il y ait une route que personne ne semble surveiller et dont la destination finale est inconnue de Théon me gêne également.

Si tu comprends que Château-Mur condamne une passe qui mène à cette route... va savoir c'est peut-être pour ça que le château à été construit...
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeLun 1 Sep 2008 - 20:34

Bon alors je vais lire ça, et je vais donner mon avis sans avoir lu ce qu'Hakkrat a pu écrire. J'ai vraiment toujours un temps de retard.

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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeLun 1 Sep 2008 - 21:12

Sombretoile a écrit:
Bon alors je vais lire ça, et je vais donner mon avis sans avoir lu ce qu'Hakkrat a pu écrire.

Tricheur. Evil or Very Mad

Bon... Je suis sincèrement navré d'avoir à dire ça, mais j'ai encore dû me forcer à lire, et je ne me suis toujours pas attaché à Théon. Les combats me sont apparus confus (des gens qui sautent des murs de tous les côtés). L'intrigue ne m'a pas encore accroché (comme je ne suis pas attaché aux personnages, j'ai du mal à m'intéresser à ce qui leur arrive, logiquement).

Le seul personnage qui a fait que j'ai eu un regain d'intérêt, c'est le mystérieux bonhomme à l'épée de feu. Mais cela s'est malheureusement assez vite dissipé, puisque la guerre et le blabla qui l'accompagne m'ont de nouveau éloigné.

Enfin, je suis fatigué, donc peut-être qu'à tête reposée, je trouverais les combats et l'histoire moins confus, mais je doute honnêtement accrocher davantage.

Voilà... Vraiment désolé. :(
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 14:08

C'est déjà bien que tu ais lu... Je comprend parfaitement que certain n'aime pas l'histoire ou le style... Peut-être la suite te plaira-t-elle...

@sombretoile : j'attends ton commentaire (et d'autre peut-être) avant de poster la suite... Wink
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sombretoile
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 17:24

Bon alors comme promis ce que je pense de ton texte.
Tout d'abord écrire comme tu le fais à 15 ans je dis chapeau.
Je m'arrête là pour les compliments. Ouais je sais ça fait finalement peu.

Trop lourd est la première chose qui me vient à l'esprit quand je lis ton texte. Tout d'abord trop de bla bla. Les dialogues inutiles peuvent avoir leur utlité s'ils donnent de la profondeur à tes personnages où s'ils apportent des élèments sur ton monde. Pour ce dernier point il faut s'y prendre à petite dose. Pas mettre d'un coup en balançant des noms de villes de perso...

Donc si jamais tu devais retravailler ton texte, je te conseillerais de virer du dialogue. Grosso modo cela donnerait:
---Mince ils sont quand même beaucoup.
---Ouais et nous on n'est moins. ca va etre dur".

Ok je caricarture mais y a pas besoin d'en faire des tonnes.

Ensuite....Ah oui ta bataille. Ben en fait j'avoue que j'ai décroché ce moment. Trop confus à mon sens.

J'avais suvi un cours en fac sur la manière de décrire une scéne de combat. Faudrait que j'aille chercher ce cours et en faire un résumé. En fait le reproche que je ferais sur ce point, c'est que je n'ai pas trouvé de cohérence, de fils conducteur si tu préféres.

Je ne sais pas quel est ton projet final en fait. Je ne sais pas si tu as réfléchi à ton monde depuis longtemps.
Mais il est toujours dangereux de se lancer dans une nouvelle et d'avoir déjà pensé au systéme métrique, à l'historique du monde. Il ne faut pas brûler les étapes. Ces élèments doivent venir au fur et à mesure de l'écriture, ils ne doivent pas s'imposer dès le commencement. Tu vois ce que je veux dire?

Donc voilà. Je peux paraitre dur comme ça, mais il n'en est rien. Je suis malgrè tout surpris par la qualité de ton texte. Je pense que tu corrigeras toutes ces "erreurs" dans tes futurs textes.

Bon c'est pas tout ça, mais je vais lire la critique de hakkrat maintenant.

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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 22:04

Citation :
Trop lourd est la première chose qui me vient à l'esprit quand je lis ton texte. Tout d'abord trop de bla bla. Les dialogues inutiles peuvent avoir leur utlité s'ils donnent de la profondeur à tes personnages où s'ils apportent des élèments sur ton monde. Pour ce dernier point il faut s'y prendre à petite dose. Pas mettre d'un coup en balançant des noms de villes de perso...

Donc si jamais tu devais retravailler ton texte, je te conseillerais de virer du dialogue. Grosso modo cela donnerait:
---Mince ils sont quand même beaucoup.
---Ouais et nous on n'est moins. ca va etre dur".

Ok je caricarture mais y a pas besoin d'en faire des tonnes.

C'est marrant parce que j'ai d'autre commentaires où au contraire on dit que j'ai une "plume" légère... alors que moi je pense comme toi (enfin juste lourd, pas le trop...)
Pour les dialogues... je suis d'accord qu'il y beaucoup de détails et de blabla... mais comme je l'ais déjà dit j'aime qu'il soit logique... si je faisait parler Théon comme tu le caricature (et même en simplifiant un peu...) je ne serais plus dans le personnage du noble qui aime faire des phrases et exposer ça science... Bref je comprend et j'essayerai d'arranger ça dans le deuxième jet...

Citation :
Ensuite....Ah oui ta bataille. Ben en fait j'avoue que j'ai décroché ce moment. Trop confus à mon sens.

J'avais suvi un cours en fac sur la manière de décrire une scéne de combat. Faudrait que j'aille chercher ce cours et en faire un résumé. En fait le reproche que je ferais sur ce point, c'est que je n'ai pas trouvé de cohérence, de fils conducteur si tu préféres.

J'avoue que je ne comprend pas le problème de la confusion... si tu avais quelques exemples précis... et je serais ravi si tu me faisais un résumé (court, te casse pas la tête...) !

Citation :
Je ne sais pas quel est ton projet final en fait. Je ne sais pas si tu as réfléchi à ton monde depuis longtemps.
Mais il est toujours dangereux de se lancer dans une nouvelle et d'avoir déjà pensé au systéme métrique, à l'historique du monde. Il ne faut pas brûler les étapes. Ces élèments doivent venir au fur et à mesure de l'écriture, ils ne doivent pas s'imposer dès le commencement. Tu vois ce que je veux dire?

Oui je comprend... et en effets mon monde est très développé... ne serais ce que par les Chronique du lion d'or... Toute fois dans le case de ce texte je voulais explorer une "période historique" de mon monde... je n'avais que peu d'apriori sur le reste Wink
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MessageSujet: Re: La chevauchée du Dragon Vert 1&2   La chevauchée du Dragon Vert 1&2 Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 22:05

Bon voici la suite et fin de la nouvelle :

"Les Cavaliers Pourpres étaient prêts. Donequan en avait choisi cent dans son campement. Il avait été plus que difficile de faire descendre aux chevaux le chemin qui reliait la vielle route et les écuries de Château-Mur. C’est un miracle qu’aucun ne se soit tordu une jambe… se dit Théon en regardant les soldats, tous parés de leurs armures rutilantes, lances en main et qui n’attendaient qu’un ordre pour fondre sur les Sudéens.
Ces derniers avaient lancé leur attaque matinale avant le retour du comte et de ses hommes. Ceux qui étaient restés avaient réussi à repousser les assaillants en leur infligeant un maximum de perte. Il était maintenant mi-jour passé et ils n’avaient toujours pas relancé d’assaut.
Théon s’était équipé pour l’occasion d’une chemise de fer à capuche, de brassards, cuissards, gants et bottes en cuir d’Hargand. Une épée et une masse à la ceinture complétaient la lance attachée à sa selle. Lui, Donequan et Guilard attendaient derrière les deux lourds battants en chêne gris qui les séparaient encore de leurs ennemis. Le comte se tourna vers son capitaine.
-Monte maintenant. Dès que tu entends les portes s’ouvrir, fais tirer les hommes et ce jusqu'à ce que nous soyons au contact.
L’officier baissa la tête. Théon savait bien qu’il aurait préféré combattre avec lui, mais si quelque chose se passait mal il faudrait bien quelqu’un pour commander Château-Mur. L’autre finit par rentrer dans les escaliers en courant. Il ne manquerait plus qu’il se brise la nuque ! ne put s’empêcher de penser le comte. Il reporta toute son attention sur la porte. Pour pouvoir laisser tous ses archers sur le mur, quelque Garans avaient été réquisitionnés pour l’ouvrir. Il fallait douze hommes en tout pour cela.
-Êtes-vous prêt Sire ?
Il se tourna vers le Garde Phénix et se permit un petit sourire.
-Plus que jamais ! Ouvrer les portes !
Un mécanisme gronda. Il permettait de relever les deux barres en bois gris qui verrouillaient la porte. Des cris retentirent. Impossible de dire si c’était les Sudéens ou les hommes sur le mur. Finalement les barres stoppèrent leur mouvement en restant à la verticale, une sur chaque battant. Les Garans s’activèrent et se mirent à tirer. Les quelques minutes qui suivirent furent une torture pour Théon qui voulait du sang. Enfin l’espace fut assez important et il s’élança.
Le comte maintint sa lance baissée pour éviter quelle ne se prenne dans l’encadrement de la porte. Il fut vite à l’air libre, flanqué à sa droite par Donequan, épée rougeoyante dégainée, et d’un autre Garan à gauche. Il était le seul de tous les cavaliers à utiliser une hampe en bois. Ils doivent être bien entraînés pour ne pas se casser l’épaule au moindre accrochage, pensa Théon alors qu’il s’engageait sur la chaussée et pouvait voir ses premiers adversaires qui fuyaient à toutes jambes. Sa lance descendit un peu plus. Il visait la tête. Mais la pointe traversa l’épaule. Le choc fut effroyable, autant pour le Sudéens que pour lui. Théon sentit tous ses os vibrer à l’unisson et une douleur fulgurante envahit son bras. Sa seule satisfaction fut la vision furtive de l’homme, le bras à moitié arraché, s’écrouler avec une expression d’étonnement sur le visage.
Il tenait toujours son arme, ce qui à son avis était un miracle. La confrontation l’avait à peine ralenti mais cela avait suffi à une douzaine d’hommes pour le dépasser. Donequan était de ceux-là. Le comte vit la lame de feu s’abaisser sur un Sudéen qui tendait négligemment sa lance vers le Garde Phénix. Trop courte. L’épée changea les chairs du cou en cendres fumantes. Théon n’eut pas le temps d’y penser, sans s’en rendre compte ils avaient débouché dans la passe.
Son bras dirigea la lance sur le visage d’un autre ennemi. La pointe ripa sur l’os et lui laissa une longue balafre sur la joue. Le cheval ralentit, suivant l’exemple de ses congénères. Les cavaliers avaient du s’arrêter, à cause du nombre d’hommes qui encombraient le passage. Ces derniers, se faisaient abattre comme des mouches. La tuerie dura quelques minutes, durant lesquelles Théon levait et abaissait sa lance, qu’il tenait maintenant à mi-longueur. Il ne faut pas perdre notre élan, se dit-il.
-En avant ! Pour le Royaume !
Une grande clameur fit trembler la passe quand les Garans reprirent le cri en cœur. Tous talonnèrent leurs montures. De nombreux Sudéens furent écrasés par la charge furieuse. La hampe du comte finit par se casser quand la pointe perfora le dos d’un homme en fuite. La douleur dans son épaule empira. Il décrocha sa longue masse et l’abattit presque immédiatement sur la tête d’un Sudéens un peu trop lent. C’est à ce moment-là que la lumière l’aveugla.
Ils étaient sortis de la faille. Le soleil brillait à son zénith. Et une centaine de lanciers les attendaient. Théon fit stopper son cheval. Les autres firent de même. Quelques fuyards couraient en direction de leurs alliés. Le comte fit avancer sa monture de deux pas. Donequan vint à sa hauteur et lui lança un regard interrogateur. Mais il n’y fit pas attention, il regardait l’horizon et le vit.
Le dragon revenait. Il planait à des milliers de pas de hauteur. Théon leva sa masse, et comme pour répondre à son appel, le dragon se mit à plonger vers eux. Les Garans regardaient fixement le reptile géant. Les Sudéens l’avaient remarqué aussi. Des hurlements s’échappèrent de leur rang, certains levèrent le bras pour avertir leurs compagnons. Le dragon continuait à descendre, il était toujours un peu plus proche du sol. Quand il ne fut plus qu’à une dizaine de pas, il battit furieusement des ailes, et rugit. Le grondement sembla faire trembler toute la montagne. Les Sudéens, complètement paniqués, se mirent à courir dans toutes les directions. Certains, fonçaient vers les cavaliers alors que d’autres dévalaient la pente du côté opposé.
Ce n’est que lorsqu’il fut au-dessus de Théon que le dragon reprit de l’altitude. Pendant un bref instant le comte put discerner la bête dans ses moindres détails. Elle devait mesurer quinze pas de long sans compter la queue. Des écailles, qui la recouvraient, ne cessaient d’adopter des tons de verts différents au fur et à mesure que les muscles en dessous se contractaient ou se relâchaient. Quatre courtes pattes, munies de cinq longues griffes noires et brillantes. Deux ailes, dont le cuir était recouvert par une fine couche d’écailles transparentes. Une crête osseuse, d’un vert terni seul témoignage de son âge ancestral, qui partait du front et se prolongeait jusqu’au bout de la queue, pour former une épieux aussi tranchant que la lance en métal des Garans. Une gueule, qui, même fermée, laissait entrevoir des crocs immaculés qui avaient chacun la taille d’une épée. Et surtout ses yeux. Pas de blanc mais un vert clair comme l’herbe jeune, qui entourait des iris aux couleurs des feuilles de chêne en plein été.
Cela n’avait pu durer plus d’un battement de cœur mais pour Théon de longues minutes s’étaient écoulées. Ce n’est que lorsque le dragon fut hors de vue que ces paroles retentirent dans sa tête.
-Voilà pour ta chanson…
Le dragon ? Mais comment a-t-il pu ? Et de quelle… Le comte fut assailli par les questions. Mais il savait que pour l’heure, il devait profiter de la panique. Il lança son chevale au trot et leva sa masse en hurlant.
-A la charge !
Les Cavaliers Pourpres l’imitèrent. Quand il entendit le crâne du premier Sudéens craquer, il sentit une grande force l’envahir. Il se rappela une vieille chanson de guerre, le Cor de Guerronne, et se mit à la chanter. Il criait presque mais ses mots restaient clairs, on aurait dit qu’il s’adressait à ses adversaires.

« Le Cor sonne !
Fuis car tu peux l’entendre,
Fuis car il vient pour te prendre.
Le Cor sonne !
Fuis tant que tu le peux encore,
Fuis pour échapper à la mort.
Le Cor sonne !
Fuis devant les lames,
Fuis et jette tes armes.
Le Cor sonne !
Fuis car les lances s’abaissent,
Fuis avant que ton sang ne te délaisse.
Le Cor gronde !
Fuis face à la mort,
Car le cor de Guerronne sonne fort ! »


Il finit la chanson en assommant un dernier homme d’un coup sur le casque. Il regarda hébété autour de lui et ne vit que des cadavres ou des blessés. Des Garans galopaient encore derrière quelques groupes en fuite.
Donequan le regardait, une expression de fierté et de peur mêlées lui déformait les traits. Théon sourit en rabattant sa capuche de mailles et en repartant vers Château-Mur.

Des dizaines de corps jonchaient le sol poussiéreux, quelques-uns bougeaient encore. Le sang ruisselait dans la passe. La légère pente emmenait le liquide jusqu’au pied du mur où une mare de plusieurs acs de profondeur s’était formée. Tous les hommes du comte étaient montés au créneaux, accompagnés des Cavaliers Pourpres restés en arrière. L’étendard de Château-Mur, une tour noire sur fond d’or, côtoyait les nombreux fanions, accrochés aux lances Garannes, frappés de l’épée rouge, coiffée d’une couronne d’or, le tout sur un fond ovale noir. Ils l’attendaient.
Théon devait être terrifiant, avec sa cotte de mailles couverte de sang séché, sa masse, dont il n’avait pas lâché la poignée, baignée par un halo vert spectral et son expression, dure comme l’acier. Il s’arrêta, juste à l’entrée de la faille et leva son arme. Le cri qu’il émit alors valait bien celui du dragon. En fait, on aurait dit que le dragon avait rugit à travers sa bouche. Son écho fut noyé sous les hurlements de joie sur le mur. Le lac de sang frémit et sa surface fut troublée par un petit tremblement…

Ainsi se termine la première partie de la chevauché du Dragon Vert…"

Je préfère vous mettre tout avant de commencer le retouchage...
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