La musique du texte

Invité

Je vous souhaite le bonjour, le bonsoir, à vous, cher lecteur.

Depuis fort longtemps déjà, il s'avère que chacune de mes déclarations écrites s'accompagne d'une écoute musicale. Or, si la musique me fournit l'impulsion nécessaire à l'écriture, elle peut également escorter certains récits. Après tout, certains films sont accompagnés de mélodies correspondant aux émotions suscitées par chaque instant. Par conséquent, pourquoi l'expression écrite ne pourrait-elle pas elle aussi être associée à des fonds sonores?

Certes, il existe des ambiances sonores créées dans le but d'être juxtaposées à des évènements muets afin de recréer un contexte. Cependant, ce que je souhaite inciter chacun à effectuer s'avère être différent. En effet, je souhaiterais vous voir réunir un texte et une musique. Notez que cette musique peut-être accompagnée de chants. Vous pourriez, par exemple, à partir d'une mélodie, rédiger un récit qui l'accompagnerait à merveille. Vous pourriez, à l'inverse, trouver une oeuvre musicale à laquelle flanquer l'une de vos compositions écrites ou bien celle d'une autre personne.

Afin d'effectuer vos premiers pas, je vous propose quelques productions sonores qui, je l'espère, vous aideront à trouver l'inspiration.

Exemple 1

Exemple 2

Exemple 3

Exemple 4

Exemple 5

Exemple 6

Rassurez-vous. Cette tâche est foncièrement moins ardue qu'on ne pourrait le penser.

Invité

Merci de proposer l'exercice.

J'ai eu la chance de pouvoir moi-même le proposer pour le neuvième concours de l'atelier.
Tu trouveras le sujet ici, et les textes proposés par les membres ici.

Invité

Voici un bref récit inspiré par cette musique.

Ca y est, je suis là. Je me trouve enfin devant ce lieu où je suis attendu. Pour ma part, je n'attends plus. J'abaisse la poignée de cette porte si souvent admirée. C'est la première fois que j'entre dans cette pièce. C'est un si grand honneur pour quelqu'un comme moi. Le généralissime est ici. Il sourit. Alentour, c'est une véritable cohorte qui applaudit à mon apparition. Je m'avance dignement. J'ai l'impression de revivre tout mon parcours en sens inverse. Toutes ces douleurs, toutes ces peurs, toutes ces peines, tous ces maux que j'ai enduré pour la survie de mes compagnons, de mon régiment, de mon pays, de ma patrie, sont aujourd'hui remplacés par un instant de joie pure. C'est la première fois que je me sens si heureux. Mon corps tremble de fierté et d'excitation. Un bonheur immense m'envahit. Ce moment, je ne l'avais jamais espéré de toute ma vie. Et pourtant, me voila. J'y suis arrivé. Léon, Marc, Syrio, Sam... Vos efforts ne furent pas vains. Regardez-moi. Nous y sommes parvenus! Nous l'avons fait! Regardez bien ce salut, généralissime. C'est le salut de toute une bande d'amis. C'est le salut de cinq hommes qui se sont vaillamment battus pour la nation. Ne l'oubliez pas...

Invité

Je vous souhaite le bonjour.

Voici un texte que m'a inspiré cette mélodie.
Je vous souhaite une agréable lecture...

Le calme. L'heure du repos. Plus d'ennemis, plus de luttes, plus d'ennuis. En cet instant de sérénité parfaite, tous se sont calmés pour profiter d'une période de repos. Le temps lui-même semble s'être arrêté, comme pour respecter cette décision. Rien. Le silence. Un pur silence. Seules les feuilles des arbres, mûes par le bruissement muet du vent, trahissent la présence d'une parcelle de vie dans cette atmosphère de quiétude, dans laquelle baignent ces êtres qui, sommeillant pour la première fois, ressentent également leur tout premier instant de bien-être.
Dormant côte à côte, tels des enfants insouciants, ils ont abandonné leurs constantes tensions, leurs inquiétudes maladives, sans cesse à l'affût du moindre soucis, de la moindre douleur, du moindre malheur, et demeurent à présent dans une inertie corporelle, gardant à la discrétion de leur esprit la localisation de leur âme.
Oui, ils dorment. Pourtant, ils semblent éveillés, car conscients de leur bonheur actuel. Ce fragment de vie, si frêle, si infime, si rare... Cet unique instant de bonheur, celui-là même que tous attendaient, mais que nul n'espérait, il s'agit probablement du plus précieux des trésors.

Invité

Ton premier texte est génial Elios, j'imaginais exactement la même chose. Le ton solennel mais aussi triomphant est bien traité je trouve. J'écris parfois avec de la musique, c'est comme un moteur, c'est sûr.Faudrait que je m'y remette un jour ^^

Elios, j'ai l'impression dans le deuxième texte qu'un "et" est plutôt maladroit.

"Dormant côte à côte, tels des enfants insouciants, ils ont abandonné leurs constantes tensions, leurs inquiétudes maladives, sans cesse à l'affût du moindre soucis, de la moindre douleur, du moindre malheur, et demeurent à présent dans une inertie corporelle, gardant à la discrétion de leur esprit la localisation de leur âme."

Pour le groupe qui a écrit rewrite je ne les avais pas reconnus. :O

Invité

Je te souhaite le bonjour, Azurelle.

Concernant ce fameux "et", il s'avère que sa présence est essentielle. En effet, la proposition "sans cesse à l'affût du moindre soucis, de la moindre douleur, du moindre malheur" se rapporte aux tensions et inquiétudes évoquées plus tôt. Afin que les "êtres" soient à nouveau sujets des verbes suivants, je dus placer le "et".

Je suis en outre satisfait que mon oeuvre t'ait encouragée à continuer ton activité.

Sur ce, je te souhaite une agréable continuation.

Invité

je dois probablement lire trop vite... a chaque fois, j'ai fini de lire alors que la musique est à peine à la moitié. ^^

Invité

Je me cherchai un petit exercice sur le forum et celui-ci a tout de suite attiré mon attention Smile

J'aime beaucoup cette idée et je m'y suis mis, le peu de temps que j'ai eu ne m'a pas aidée mais bon... je vais quand même présenter ce que j'ai écris ^^'

Voilà la chanson que j'ai prise: Quand je ferme les yeux

Spoiler:

Je sais même pas pourquoi je l'affiche alors que je suis hyper déçue sad

Mais bon, super entraînement, j'aime beaucoup cet exercice Smile

Invité

C'est bête que les exemples 4, 5, et 6 aient été retirés.

Invité

Alors voici la musique : OST Fairy Tail - Shadows Creeping

J'avance, encore et toujours, dans cet univers de glace. Sous mes yeux se fige un spectacle magique. Tout est blanc, avec cette légère teinte de bleu, c'est magnifique. La pureté de l'endroit me fait avancer le plus lentement possible, ça et le froid qui paralyse mes articulations. Ma bouche crache de la vapeur d'eau à chaque expiration et je m'en veux de souiller le paysage de ma présence. Mes mains me démange, j'ai envie de caresser ces pics de glace, cette neige immaculée. Mais je me contente d'avancer, de laisser mes traces de pas derrière moi, en faisant le moins de bruit possible. Le moindre son pourrait faire chavirer ce monde si fragile. Les colonnes de glaces soutiennent le plafond de la grotte dans laquelle je suis entré en quête d'un peu de chaleur. Et pourtant, la beauté qui se dégage de ce que je vois me fais frissonner. C'est à se demander ce que je fais ici, tâche intruse dans cette pureté.

Je regarde derrière moi, et ne vois déjà plus l'entrée. Mais où va me mener la route que j’entreprends ? J'ai envie de tout découvrir. La beauté du lieu éblouis mes yeux. La neige dehors ne paraît plus si belle comparée à ça. J'arrive devant un lac entièrement gelé. La couche de solide à la surface de l'eau me semble gigantesque. Y a-t-il seulement encore de l'eau là-dessous ? Les pics de glace qui pendent au dessus de moins semblent me menacer. Le moindre tremblement et elles foncent sur moi comme des milliers de pieux mortels. Le danger ne m'impressionne pas plus que la grotte en elle-même. Je croyais un univers aussi naturel et pur impossible, et pourtant je viens de le découvrir ! Je ne peux cependant pas rester, ma torche montre des signes de faiblesse, et j'ai peur de fâcher l'esprit de l'endroit que j'ai découvert. Je vais me contenter de dormir à la belle étoile, dans un trou creusé dans la neige. Mais à jamais cet instant magique restera gravé dans ma mémoire, et je garderais cette expérience pour moi seul, afin que personne ne salisse ce palais de glace.

Invité

Voila une bonne demi heure que je cherche un post sur la musique. La musique est une véritable source d'inspiration:

L'autre fois dans ma voiture, j'entends Portishead, Glorybox.

Tout de suite, une image vient à moi, bon c'est un cliché de jeune ado, mais c'est ce que je suis hihi

" il était une fois... non non c'est nulle, c'est par une belle nuit d'été... non plus..." Elle cherchait désesperement une suite à son livre, un début accrocheur mais rien ne venait. Le syndrome de la page blanche? Non, l'amour. Le coup de foudre. Celui qui n'arrive qu'une fois dans la vie. Une romance éphémère mais dévorante. Son esprit ne cessait de penser à lui, cette star hollywoodienne.
Elle l'avait croisé la veille dans le couloir en se heurtant à lui, et une idylle était née. Il l'invita à prendre un verre, histoire de s'escuser de sa maladresse, puis la racompagna à sa chambre. Une nuit d'étreinte. Des corps brulants. Un acte passioné.
Elle savait, le lendemain, à la vue du lit vide, qu'il n'était qu'une aventure. Un fantasme réalisé. Un homme qu'elle ne reverrait plus. Elle n'aurait su dire ce qu'elle ressentait jusqu'au moment où cette chanson débuta. Une douleur douce torturait son estomac tel un drogué en manque souffrant sans sa cam. Elle voulait le revoir, sentir sa peau contre la sienne, apprécier son souffle chaud coulant dans le creu de son cou, se laisser carresser par ses mains si fortes et délicates.
"give me a reason to be, a woman....", elle serra le drap qui couvrait son corps meurtri.
On toqua. Son prince d'un soir était là.

Bon c'est neuneu mais si ça m'arrive je ne dis pas non ^^

Invité

Ici paris
Ici minuit
Allongé à Ostende
Ou sous un cadran
Dans les draps à midi
Dans les bars sans heure
Tous les cadrans
Tous les cadrans
Me dérèglent
Hier à Sousse
Aujourd’hui
Je ne suis jamais présente
Dans les aujourd’hui
Je suis toujours parti
Les aiguilles des cadrans me percent
Et je perds mes heures
Comme d’autres leurs avions
Mais Dehli est loin
toi seul
au corps au cœur
de mes décalages horaires

Aucun amant n’affiche la même heure
Je ne sourie jamais
Le ciel est gris
tes yeux
bercent mes insomnies

La haut
Tout la haut
Nagent les satellites
De new York à Londres
J’ai perdu mes heures
Dans trop de Garonne
D’influents
De trop de bras

Aucun cadran n’affiche la même heure
Ce que je m’en fous
J’te dis
Que je ne suis jamais moi-même…

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