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 Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir

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MessageSujet: Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir   Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 19:02

Bande-son : "Estuarine", par Loscil. Minimaliste, répétitif ; plombant et maritime :



Tu es partie, tu as quitté la ville après avoir fait tes bagages. Ils sont venus te chercher en bas de chez toi, dans une grande voiture à l’intérieur clair et lumineux, tu es montée sagement et ils se sont bien occupés de toi. Vous étiez un petit groupe de gens qui te ressemblaient, des gens qui avaient envie de partir loin, très loin, pour ne plus jamais revenir. Tourner le dos à tout ce que l’on avait connu, dire adieu. Tu avais envie de dire adieu. Mais tu n’avais prévenu personne de ton départ, tu t’en allais pour ne plus jamais retourner. La voiture roulait à vitesse constante à travers les artères de la ville, elle glissait comme un fantôme bienveillant, un ami qui nous hante et nous habite. En face de toi, une jeune fille qui te ressemblait arborait le même sourire paisible, la même quiétude résignée que toi. C’était extrêmement rassurant de savoir qu’elle aussi, elle avait choisi le même chemin que toi, et plus aucun doute ne demeurait dans ton esprit. La voiture roulait, et elle est arrivée à l’aéroport, où elle s’est garée doucement le long du trottoir d’accès des passagers. On t’a fait signe de descendre, tu as obéi docilement, sans rien dire, et tu les as suivi en silence, un léger sourire sur les lèvres. A aucun moment tu ne t’es retournée pour regarder la ville, le pays, le monde que tu laissais derrière toi.

Voilà comment tu disais adieu à ce monde de souffrance.

Il n’y avait plus rien dans ton esprit, plus rien qu’une surface calme qui se décalquait directement sur les images du monde. Derrière… ce qu’il y avait derrière, tu avais choisi de l’oublier. Toute une forêt de souvenirs étranges et difformes, des peurs irréelles qui étaient liées à de nombreux instants de ta vie, le versant sombre de ton être de lumière. Tu avais choisi de n’être plus qu’une pure clarté, un rayon de soleil pâle et léger dans un matin où tout était nouveau. Ils t’entouraient, avec leurs gestes bienveillants, ils s’occupaient de toi, te guidaient, et le fait de ne plus avoir à penser à rien était profondément reposant. Tu oubliais la fatigue, les heures perdues, la recherche désespérée d’une distraction qui serait, enfin, capable de te distraire définitivement. Tu marchais, paisible, sur les dalles du hall d’embarquement. Le bruit des alentours, le son des caisses enregistreuses des boutiques de duty-free, les annonces sur haut-parleurs, les chariots qui s’entrechoquaient, tout cela ne te perturbait plus du tout. Tu le percevais à peine, à vrai dire. Tu avançais, dans une lumière douce et calme, vers ce que tu pensais être ton destin. La mort, son étreinte amoureuse et pacifique, sa vertu infinie, sa confiance absolue. Tu ne désirais plus qu’elle, t’éteindre, te reposer complètement, abandonner le monde, son spectacle et ses coulisses. Les souvenirs resteraient derrière toi.

Dire adieu au monde en disant bonjour à la mort.

Ils avaient su te rassurer, capter ton attention et ta curiosité. Mais au-delà de ça, ils s’étaient montrés fiables, fidèles, tu avais compris qu’entre toi et eux, c’était un projet à long terme, qu’ils ne te laisseraient pas tomber. Tout les gens que tu avais connus avaient fini par te tourner le dos, par t’abandonner, te laissant à chaque fois dans un égarement plus grand que celui de la veille. Les amis se faisaient de nouveaux amis, ils découvraient de nouvelles choses qui les distrayaient davantage que toi. La famille s’ennuyait de ton désespoir, se lassait de l’éternel retour de tes tracas. Et les hommes… n’en parlons pas. Pas un seul ne t’avais traité avec respect, avec égards. Tu avais cru en l’amour, plus que tout, en la possibilité d’un engagement perpétuel, d’un lien inébranlable. Mais à chaque fois que tu sentais ce lien naître entre toi et lui, il le trahissait, ce lien, en préférant sauvegarder sa personne et son égoïsme. Le soleil de l’amour avait une face cachée, comme la lune, une face cachée dont on ne parlait pas assez. La solitude qui demeurait, malgré la compagnie de tous les instants. Les peurs qui revenaient sans cesse, malgré la distraction du sexe et du plaisir. La face cachée te surplombait, et ce clair-obscur te désespérait, t’étouffait, tu voulais éteindre ta conscience et t’en aller vers des contrées claires et lumineuses, où la pensée n’existerait plus. Boire des paysages, et mourir. C’est là ce qu’ils t’offraient, ils t’avaient si bien compris que tu les avais suivis, que tu les suivais actuellement pour aller au bout du monde.

Bonjour, la mort, je crois que tu es ma seule amie.

Tu avançais maintenant dans le couloir temporaire qui relie le terminal à l’avion lui-même, cet intestin de lumière blanche qui t’avalais et te recrachais à l’intérieur du corps de l’oiseau. Tu pensais que tout était beau, sublime, dès lors qu’il y avait de la lumière, et tu regrettais que tout ne fût pas lumière, pure et douce lumière. Et c’est pour cela que tu t’en allais. Pour cela que tu les suivais, tous ces gens bienveillants qui avaient besoin de toi, de ton sacrifice, de ton envie de mourir et d’offrir ta dépouille au néant. Tu n’étais pas la seule, ils étaient plusieurs, comme toi, à avancer dans le couloir, vêtu simplement de couleurs claires et arborant un sourire paisible. Tes frères, tes sœurs… les futurs sacrifiés. Ce serait un grand changement, une révolution dans l’existence, un nouveau départ. L’avion décollerait, ils fuseraient à travers les nuages, frôlerait le ciel bleu et redescendrait vers un lieu magique, où toutes les choses prendraient une valeur nouvelle. Tu verrais tout d’un œil rafraîchi, assagi. Tu serais loin de ton monde, loin de ton passé et de ses déceptions. La part d’ombre serait restée là-bas, dans l’aéroport, et à aucun moment tu ne te serais retournée pour la regretter et lui dire au revoir. Tout était loin, très loin, tu n’allais plus être qu’une présence, une personne réduite à elle-même dans un paysage lointain.

Mort, ma seule amie, accueille-moi en ta contrée.

Car tu t’étais lassé de l’ombre, des faux sourires. Chaque fois que tu souriais à quelqu’un, parce que son attitude le commandait, il te semblait que tu le payais d’autant de temps de tristesse, dans la solitude. Les gens défilaient autour de toi, ils apparaissaient devant tes yeux et dans ta vie, mais aucun n’était capable de passer de l’autre côté du miroir, d’apercevoir le tunnel sombre qui plongeait dans les entrailles de ton vide intérieur. Tu t’étais lassée, lassée de la solitude qu’il y avait dans ton âme, dans ta peau, et tu avais senti que plus rien ne te rattachait au monde, qu’il valait mieux partir. Tu t’étais lassée des amis, de leur insouciance criminelle. Et tu t’étais lassée de l’amour, des hommes qui passaient dans ta vie pour te prendre et s’essuyer ensuite la bite sur tes poils pubiens. – Ils avaient entendu ta détresse, ils n’avaient pas été lourds, avides, eux, ils n’avaient pas exigé que tu parles, que tu t’exprimes, ils n’avaient pas tenus absolument à savoir ta vérité pour ensuite te tenir en leur main grâce à elle. Ils t’avaient simplement donné ce que tu voulais, ce que tu désirais depuis le fin fond de ton être, une occasion de mourir dans la lumière, de disparaître du monde sans regret, sans appréhension. Une possibilité de s’en aller, loin, pour quérir une seconde chance dans les bras d’un sommeil sans bords. Alors tu les avais suivis, tu les suivais. Tu prenais cet avion qui t’emmenait à l’autre bout du monde, dans une contrée où toutes les choses seraient douces, y compris s’en aller.

Je n’ai plus peur de rien, si ce n’est de l’ombre qui est dans mon dos.

L’avion a atterri, ils t’ont fait descendre et t’ont emmené dans une nouvelle voiture, semblable à celle qui t’avait amenée à l’aéroport. Autour de toi, tout était pluvieux et gris, mais tu n’étais pas déçue, c’était encore plus beau que tu ne te l’imaginais. Il n’y avait pas, dans le ciel, un soleil vulgaire et radieux, une lumière de touriste. Mais au contraire, tout baignait dans une lueur grise et bleue, une pâleur extrême qui descendait des nuages. La mer se confondait avec le ciel, et le vent animait les choses d’une vie nouvelle. L’eau rafraîchissait tout, et tu te sentais revivre, à quelques heures d’enfin trouver la mort. Ils t’ont emmené dans un complexe hôtelier, juste pour une nuit, et le matin tu as pu te promener sur la plage, parmi les parasols et les transats abandonnés. Tu as vu là-bas, au loin, l’île où l’on t’avait dit que l’on irait demain, c’est-à-dire aujourd’hui. C’était une grande île de pierre et de verdure, un lourd rocher posé au milieu des flots. Une forteresse et un écrin, un endroit parfait pour célébrer la fin de ton monde. La pluie agitait la toile des parasols, quelques coussins oubliés sur les transats. La pluie coulait le long de tes cheveux et de ta peau, comme un second baptême. Tout était beau, et la lumière était exquise. Ils sont venus te chercher, à plusieurs, ils sont venus te chercher sur la plage, ils étaient inquiets à l’idée que tu tombes malade, que tu te mettes à grelotter et à frémir. Ils voulaient que tu sois bien, jusqu’au bout. Ils t’aimaient dans un total désintéressement, même s’ils avaient besoin de toi.

Mourir pour les autres, mourir pour soi-même ; mourir dans un joli geste de sacrifice.

Ils t’avaient expliqué le rite, la procédure. Ils avaient besoin de toi, une jeune fille perdue dans les entrailles de Babylone, une jeune femme paumée. Ton désespoir disait la vérité du monde, la vérité de la misère terrestre, de la structure d’ici-bas. Et en te tuant, en t’assassinant, ils assassineraient cette vérité, ils restaureraient le monde, la structure qui se devait de continuer en attendant le retour de celui qu’ils attendaient. Par ton sacrifice, ils allaient détruire le désespoir, l’amertume ; et le sang qui coulerait de tes veines serait le leur, leur sang de croyants qui vivent dans le doute et l’angoisse. Ils t’emmèneraient sur l’île, dans une crique oubliée de tous, où tu serais attachée à un poteau comme tous les autres sacrifiés qui faisaient ce voyage avec toi. Tu serais attachée à un poteau, pour que ta mort soit lente, multiple, et que ta souffrance résonne sous le ciel comme un spectacle offert à lui seul. Tu avais accepté ce sort, tu l’avais voulu. La certitude de la délivrance ultime te permettrait de tenir. Ce qu’il y avait eu de difficile, dans les souffrances que tu avais enduré jusque là, c’était de savoir qu’il n’y aurait pas de délivrance, que peut-être tout cela allait recommencer, se répéter. Mais là, il y aurait une fin, une issue, un sens. Tu n’allais pas souffrir en vain, pour une fois. Et tu ne serais pas seule, ils seraient là pour t’accompagner, pour t’aimer malgré – ou plutôt grâce à ton désespoir. Ils avaient compris, eux. Ils n’auraient pas peur de t’entailler les veines, et de voir le sang couler sur ta peau.

Voilà comment tu dirais adieu à ce monde de souffrances.



Quand j’ai appris la nouvelle de ton départ, avec qui tu étais, l’état dans lequel tu te trouvais, je me suis immédiatement précipité à l’aéroport, j’ai pris le premier billet pour la destination où tu t’étais rendue. J’ai passé les vingt heures de vol les nerfs à vif, surexcité, provoquant l’inquiétude de mes voisins passagers et du personnel de bord. Tout dans ma tête n’était plus que logique débridée, écriture de scénarios multiples, mécanique de rouages infinis. Je n’arrivais plus à produire un raisonnement cohérent, et il n’y avait plus que des peurs, des craintes vagues et menaçantes, qui semble-t-il pouvaient à chaque instant se matérialiser sous la forme d’un sourire grimaçant. J’avalais tout l’alcool que les hôtesses voulaient bien me donner, en espérant que l’abrutissement me permette de penser à autre choses, mais il n’en fut rien : les rasades de whisky déclenchèrent une douleur dans la partie gauche de ma poitrine, douleur que je crus être un infarctus. Mais je n’avais pas le temps de m’arrêter à ces considérations. Une fois descendu de l’avion, je me suis précipité à l’hôtel où votre petit groupe s’était rendu. Au comptoir de la réception, je me suis renseigné et ai appris l’existence de l’île, sur laquelle ils avaient prévu de t’offrir en holocauste. Je me suis précipité sur le rivage, j’ai lancé une liasse de billets à un pêcheur pour qu’il m’emmène aussitôt sur le gros rocher que l’on voyait au loin. Et il m’a emmené. Une fois là-bas, j’ai parcouru dans tous les sens les sentiers et les chemins, j’ai cherché des traces de votre passage dans les arbres et dans les herbes. Enfin, je suis arrivé sur la plage, la plage perdue, la plage déserte. Il n’y avait plus rien, à part quelques poteaux de bois aux pieds desquels on pouvait encore voir les restes de mares de sang.

Je m’approchais, passais la main dans le sable ensanglanté. La pluie mouillait mes cheveux, ma chemise et mon âme. Je caressais le sable, remuant le rouge et le clair.
J’étais arrivé trop tard, tu étais morte. Il n’y avait plus d’espoir. Ils avaient assassiné l’espoir en t’infligeant le sort que tu avais désiré toute ta vie. Je me suis relevé, j’ai regardé autour de moi. Les palmiers, les rochers recouverts de verdure, le ciel gris… tout cela se confondait dans une certaine lumière, une lueur, quelque chose de pâle et clair qui donnait l’impression que plus rien ne pourrait se passer, que plus rien de nouveau ne pourrait exister. Je regardais autour de moi, et la pluie coulait sur mon visage, essuyant mes larmes. Puis je suis rentré chez moi, ivre de chagrin.

Il n’y a plus d’espoir.
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MessageSujet: Re: Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir   Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir Icon_minitimeVen 11 Jan 2013 - 23:05

Bon, d'abord je déteste cette musique écoutée seule. Argh.

Mais c'est vraiment bien adapté ici ! (Attention, ça ne veut pas dire que je n'ai pas aimé le texte ^^).
Dans le début du paragraphe, tu décris le personnage comme entourée d'une douce lumière marchant dans l’aéroport et là, ça se sent vraiment que c'est cette musique, oui, cette musique pour cet instant (logique vas-tu dire, mais ça ne marche pas toujours ^^).
Pratiquement tout le texte est comme ça, en osmose avec la musique. C'est très... prenant...

Citation :
Puis je suis rentré chez moi, ivre de chagrin.
J'ai l'impression que tu l'as mise exprès pour casser brutalement le rythme à la fin. Avant d'asséner la terrifiante conclusion "il n'y a plus d'espoir".
Certes.
Mais, j'n'ai pas trop aimé c'la.
Tu vois, tout le long du texte, tu avais pris mon petit coeur, avec ce rythme ô combien pesant, ô combien adapté, et ça allait crescendo. Quand je suis arrivé à l'avant dernière phrase, j'en pouvais presque plus, il fallait que ça explose. Mais ça n'a pas marché.
La conclusion en perd presque de sa force.


Je suis désolé si mon explication est un peu... nulle. Ce texte m'a vraiment pris et comme ça f'sait un moment, autant qu'tu l'saches. La musique ajoute vraiment une ambiance...

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MessageSujet: Re: Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir   Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir Icon_minitimeSam 12 Jan 2013 - 18:37

Ton explication est pas nulle, je vois très bien ce que tu veux dire.

Cette phrase que tu cites, au moment de poster, je savais plus trop quoi en faire. J'ai essayé d'aller à la ligne juste avant pour en faire un paragraphe à elle toute seule, la mettre en valeur, mais ça ne suffisait pas, c'était trop artificiel.

Effectivement, il me faut quelque chose d'autre pour faire la transition entre le flux des paragraphes et la toute dernière phrase, la conclusion, le constat amer. Je vais chercher, mais c'est compliqué, ça demande de se replonger dans l'ensemble.

Sinon, je suis comme toi, cette musique toute seule, ça n'est pas vraiment ma tasse de thé, ça ne fait pas partie des choses que j'écoute au quotidien. Seulement, pour écrire, c'est parfait, ça évoque et invoque pas mal de choses, c'est un univers à soi tout seul.

C'est étrange, mais c'est pas toujours ce qu'on aime spontanément qui marche le mieux. Si tu as du mal à écrire (je crois me souvenir que c'est le cas) tu devrais essayer : te faire une playlist avec plein de morceaux différents, et essayer sur chacun en te laissant porter par la musique. Sur certains, tu laisseras tomber très vite, tu verras que tu tournes en rond dès les premiers paragraphes, et sur d'autres tu auras l'impression de trouver tout naturellement la matière pour des romans entiers.
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MessageSujet: Re: Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir   Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir Icon_minitimeSam 12 Jan 2013 - 19:31

Citation :
Je vais chercher, mais c'est compliqué
Oh ça oui...


Merci du conseil dont je prends note.

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MessageSujet: Re: Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir   Musique/texte 2 : Il n'y a plus d'espoir Icon_minitime

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