Il était une fois

IL était une fois


Les cendres sont dispersées aux quatre vents
Attrapées par les saisonniers au fil du temps
M’ont chacun récité les contes des mois
Une magie commençant par : « Il était une fois »

Il était une fois le bonheur du printemps
Les feuilles, les fleurs tout ensemble chantant
La brise, la pluie, les rivières de miel
Me laissèrent un sourire quand arriva le soleil

Il était une fois le brillant été
La chaleur, la lumière de tous ses saisonniers
Leurs chants et leurs danses à l’image des flammes
Paradis infernal qui n’aide point la future dame

Il était une fois les larmes d’automne
Où tous les habitants sont las et monotone ?
La brume de l’âme tombe quand le ciel pleure
Plus de chant, plus de danse et l’horizon se meurt

Il était une fois le funèbre hiver
Un manteau de tristesse s’étend sur terre, ciel et mer
La nature s’est mise en veille toute drapée de blanc
Les cendres se rassemblent à la jointure des quatre vents

Aujourd’hui je relis le vent de ma partition
Ecrite pas les saisonniers, les maestros des saisons
Enfermé dans un livre à la magie d’autrefois
La puissance d’une phrase qu’on nomme : « Il était une fois »


Ecrit le 15/01/08

En te lisant je revoyais "les heures illustrées " ouvrage magnifique
relatant les mois,les saisons en France ,avec des gravures de toute beauté,aux adorables enluminures ,le témoignage splendide de notre moyen-âge.
Il y a ce je ne sais quoi ... "la future dame" ? ", les contes des mois", ton" il était une fois" c'est ravissant;
(Pour le nombre de pied ,as-tu fais exprès? pas à chaque fois le même nombre,je m'y perd un peu...mais ,tu as,je suppose alterné ?11,12,13...) cela n'a pas d'importance,après tout.
C'est beau,merci beaucoup,Hellwing .

Bonjour, Hélène, je suis ravi que mon poème ait réussis à te plaire

En ce qui concerne le nombre de pieds ce n'est pas vraiment voulu, je tourne beaucoup de l'alexandrin mais comme j'ai écrit ce poème sur un coup d'inspiration soudain je n'ai vraiment pas fait attention. Puis j'aime déformer la fragile nature de la poésie, en oubliant de prononcer des "e" par exemple ::

Merci pour ton commentaire en tout les cas

Oui,bien sûr! C'est ce qu'il faut faire d'ailleurs,en cherchant à écrire des alexandrins(12 syllabes comme tu le sais!) mais ,sorry d'insister...seulement,même en utilisant l'astuce habituelle qui consiste à dire ou ne pas dire les "e",je n'arrive pas au bon compte,c'est pour cette raison que je t'ai indiqué ........le hic...
Si tu as eu un coup de coeur ,cela se comprend bien que tu sois allé vite et n'ai pas cherché à compter, seulement la poésie est
de nature fragile ainsi que tu le dis très bien toi-même ; ton poème mériterait bien que tu y regardes à deux fois (si je puis me permettre sans vouloir aucunement te forcer)afin de réaliser de véritables alexandrins....
Il serait alors absolument parfait ,ce n'est plus que du détail.

pour t'aider un peu,je me suis permis de relever ceci:
* M'ont chacun récité les contes des mois. 11
Il était une fois le bel été. 11
Paradis infernal n'aidant point la future dame. 13
Un manteau de tristesse s'étend sur terre, ciel et mer.13
les quatre derniers vers ont plus de 12 syllabes, également ....peut-être pas le tout dernier qui est très joli....( en faisant un effort),mais quand même les autres en ont 13 .
Ton poème est joli ,j'aime beaucoup son esprit.

( Voici une tentative de réécriture de ce poème dans le but d'avoir enfin tout mes vers en alexandrin : )

Les cendres sont dispersées par les quatre vents
Attrapées par les saisonniers au fil du temps
M’ont chacun récités tous les contes des mois
Une magie commençant par : « Il était une fois »

Il était une fois le bonheur du printemps
Les feuilles et les fleurs tous ensemble chantant
Les rosées et les brises, les rivières et le ciel
Et quand le soleil vient, un sourire de la belle

Il était une fois les lueurs de l’été
La chaleur, la lumière de tous ses saisonniers
Leur chant et leur danse à l’image des flammes
Paradis infernal qui n’aide la future dame

Il était une fois les larmes de l’automne
Où tous les habitants sont las et monotone ?
La brume de l’âme tombe quand le ciel pleur
Plus de chant, plus de danse et l’horizon se meurt

Il était une fois les funérailles d’hiver
Un manteau de tristesse, sur la terre et la mer
La nature est en veille toute drapée de blanc
Les cendres se rassemblent au joint des quatre vents

Aujourd’hui, je lis le vent de ma partition
Faite par les saisonniers, les maestros des saisons
Enfermer dans un livre au pouvoir d’autrefois
La magie d’une phrase : « Il était une fois ».

Réécriture le 03/06/09

Que dire ...Hellwing ...
Quel beau travail, et, comme je suis ravie de voir un résultat aussi joli !
Cette fois, tu peux être fier d'avoir écrit un poème de toute beauté.
Je suis enchantée de te revoir en pleine verve poétique, et, je te fais un gros bisou car c'est magnifique

Hélène

Citation :

Leur chant et leur chant danse à l’image des flammes

Et leur chant danse à l'image des flammes

Citation :

La nature est en veuille[veille] toute drapée de blanc

En relisant bien, je t'ai rectifié les fautes de frappes ( je crois bien, mais, ne suis pas entièrement sûre pour le premier ?).
Sinon, j'ai bien bien recompté, et, vraiment, il n'y a aucun doute : tu as écrit là des alexandrins très réussis.
Bravo encore une fois

Merci, je suis heureux que le résultat soit bon, ou du moins plaise ( et surtout d'avoir réussis mes alexandrin ^^)