C'est un texte que j'avais écrit avec une amie, pour un projet. Mais je ne le retrouvais plus. Je ne me souvenai que des deux première strophes, alors j'ai réinventé le reste en essayant de rester cohérente avec ce qu'on avait fait.
Vous ne croyez plus aux contes de fées
Nous le savons tous, c'est un fait.
Cependant l'histoire que nous allons vous conter
Commence par les mots si parfaits,
Que Grimm et Perrault nous ont laissé :
Il était une fois.
Nous vous entendons déjà criant à la moquerie,
Nous jettant des regards ahuris.
Mais restez calmes, alors que nous retraçerons
Une histoire qu'après nous oublierons,
Pour que vraiment plus jamais
Nos esprits ne soit troublés,
Par cette épopée allucinante
Fruit d'une imagination débordante.
Il était une fois loin d'ici,
Dans une belle ville de notre pays.
Deux personnes bien différentes
Dont l'age tournait autour de trente.
L'un vendait des bananes en régiment,
Et l'autre voulait protéger l'environnemment.
Un soir de tonnerre
Par hasard ils se rencontrèrent,
Discutèrent un moment de choses et d'autres
Puis s'attardèrent sur l'avenir qu'est le notre.
L'homme disait:
"La banane c'est l'avenir
Car un jour elle fera fleurir
Au sein de notre doux pays
Une bien riche économie.
Ce fruit devindrait notre emblème
Il chasserait loin notre la flème,
Car quoi de mieux pour être motivé
Qu'avoir la banane toute la journée.
Nous remplacerons notre chère Mariane
Par une magnifique banane,
Et bien sûr notre monnaie
Du sceau de la banane sera frappée.
Il faut aussi que je dise
Que nous troquerons notre devise,
Liberté, Egalité, Fraternité,
Qui sera vite remplacée
Par ces mots dont je suis fan :
Banane, Banane, Banane.
La vie serait bien meilleure
Avec ce fruit venu d'ailleurs,
Aux saveurs exotiques
A tout point de vue, bénéfiques.
La femme ,outrée, répondit :
"Vous avez cru avoir de l'or et de la technique entre les mains
Mais vous faites des efforts en vain.
Je ne vois pas comment ce fruit ridicule
De part la couleur de sa capsule,
Pourrait arranger la société
Dans laquelle nous sommes prisonniers.
Vous voulez produire plus, toujours
Vous comportant comme des vautours.
Négligeant la nature,
Oubliant ceux du futur.
Vous vous fichez de faire des ravages
Tant que vous accédez à votre mirage.
Rêves de puissance et de richesse,
Qui sur la terre causent des sécheresses.
Ne voyez-vous pas ce que vous avez fait,
Vous ne cessez de la blesser
La terre qui vous surporte et vous nourit,
Celle là même que nous avons pouri.
Sans compter de tout ce que je viens de dire
N'avez-vous pas songer au pire?
Les peau de bananes pourraient trainer
Et dessus on pourrait glisser!
Maintenant je vous préviens
Je vous suivrais comme un chien,
Pour vous empêcher de tuer ce monde
A coup de ce fruit vraiment immonde."
Voyant la femme bien énervée l'homme se dit
Qu'il vallait mieux l'avoir dans son camp à lui.
Alors il tenta la carte de la séduction
Et lui dit ces mots tirés d'une chanson
"Vous êtes la femme la plus jolie,
Que j'aie jamais vu de ma vie.
Et vous avez vraiment raison,
Vous la déesse et moi le con.
Je vous offre un verre en pénitence.
Voulez vous m'accorder cette danse?"
Pauvre femme si jolie
Qui n'avait pas d'homme dans sa vie.
Elle accepta avec joie,
Et negligea le débat.
L'homme oublia bientôt ces rêves fous.
Il avait trouvé l'amour de sa vie, voyez-vous?
Ici, cette histoire va se terminer
De la manière dont elle a commencé.
Avec des mots de notre enfance,
Ceux qui dans nos têtes se balancent.
Les mots si doux et si parfait
Que Grimm et Perrault nous ont laissé :
Il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.