Ideerange merci pour l'effort concernant la ponctuation. Elle peut changer beaucoup la musicalité de ta prose. Voilà mon interprétation de ta partition.
Au plus profond de mes déserts, quand l’aube sur la nuit gagne sa lumière, j’ai dans mon cœur gravé ton nom au sang de mes prières pour que naisse ce temps où, brisé de ton manque, j’exprime ma douleur.
Exhalaison de passé, aparté dans le noir, conscience de notre avenir : l’instant s’est sublimé. D’une impatience défunte éclos soudainement une réalité sans crainte, une image de bonheur, une immensité de nous. Un sentiment m’étreint tout entier, expulse mes peurs aux confins de l’oubli. Aux portes de mon être, ton amour vient frapper, comme une onde de bleu qui inonde mon âme. Je n’espère plus, je sais, que ton chemin pavé d’incertitudes se jette enfin dans une mer de tranquillité, où se reflète ta joie de t’être retrouvée. Un espace pour nous vient sourdre dans ta vie. Les brumes éparses des autres s’élèvent doucement vers le ciel, nourrissant l’horizon des nuages de tes doutes, poussés maintenant par les vents vers un nord lointain, où jamais tu n’iras. Les incertitudes, qui hier strangulaient ta raison, trépassent peu à peu dans les lumières de ta résurrection. Tu peux tout maintenant, aimer librement, être librement aimée.