la terre des loups

Bon et bien voici le début de mon roman la terre des loups ^^

je vous souhaite une bonne lecture.

La terre des loups.

1. Le protecteur de la Dalaé


La forêt était paisible. Rien ne pouvait troubler son silence. Pas même le souffle du vent dans le feuillage des arbres. C’était la nuit, une nuit glacée, trop muette pour être accueillante. La forêt de Dalaé était connue pour sa froideur et son calme. Nul être sensé n’y pénétrait sous peine de ne plus jamais revoir les rayons du soleil. Et pourtant Il était là. Caché aux yeux des Hommes, cherchant de quoi se nourrir dans le désert dense de verdure. Il marchait si doucement que ses pas n’effleuraient même pas le sol. Il guettait. La solitude lui avait tout appris. Il savait différencier les bonds d’un lapin à ceux d’un lièvre. Il pouvait reconnaître les différents oiseaux par leur chant. Il vivait dans cette forêt depuis tant d’années qu’il ne la craignait plus. Elle si belle, si sereine et lui si laid, si féroce. Il avait même réussi à s’allier à elle. L’aidant à tenir éloignés les Hommes trop irrespectueux et brusques pour la préserver. En échange, Dame forêt le laissait chasser en ces lieux.

Il entendit un léger bruit, Il essaya de distinguer sa provenance. C’était à quelques mètres de Lui quatre ou cinq au maximum. Il accéléra la cadence, il fallait qu’Il trouve de quoi se mettre sous la dent. Le bruit de bonds se fit plus proche. Il arqua alors son dos velu et ralentit sa respiration. Il n’avait toujours pas été repéré. Il se figea. Sa proie s’avançait dans sa direction. Il devait se cacher, le contourner afin de mieux le saisir. Il prit par la droite, ainsi les nombreuses fougères le tiendraient caché pendant un moment. Juste assez pour le prendre par derrière. Les bonds se rapprochèrent petit à petit. Caché dans les arbustes, Il attendait. Son festin se jetait dans la gueule du loup. Il le vit enfin. C’était un lapin comme Il l’avait deviné. Assez gros pour lui convenir. Il attendit le bon moment. La proie s’arrêta. De ses deux pattes avant, elle frotta plusieurs fois ses longues oreilles. Le chasseur sut que c’était le bon moment pour frapper.

Le petit mammifère ne vit pas l’ombre qui le contournait. Il ne l’entendit pas non plus se rapprocher par derrière. Mais il sentit des griffes puissantes lui ouvrir l’estomac. Des gerbes de sang sortirent de toutes parts. Elles tachèrent son poil beige. La petite créature se convulsa en un dernier sursaut avant de ne plus rien ressentir. L’éventreur ramassa le cadavre qui baignait dans son sang. D’un pas nonchalant il reprit la direction de sa tanière.

Le rituel de dépeçage était sacré pour lui. Il fallait bien séparer les organes de la chair. Ainsi Il pouvait en garder pour plus tard. Il enleva la fourrure du lapin et l’enroula autour de son cou velu. La chair fut éparpillée un peu partout dans l’obscure grotte éclairée uniquement par un flambeau. Les organes furent dévorés précipitamment, Il enfonça son museau dans le cœur de l’animal. Il avait appris à réfréner sa faim. C’était la seule loi qui régnait entre lui et la forêt qui protégeait ses espèces. Mais c’était difficile pour lui car il devait dominer ses instincts animaux. Plusieurs fois il avait failli renoncer à son serment. Juste pour le plaisir de voir une créature à ses genoux. Cela faisait- déjà près de dix ans qu’il vivait là. Et jamais il ne s’en était plaint.

Il s’allongea sur le tas de pierre qui lui servait de couche et ferma les yeux. Le sommeil vint rapidement et l’emmena dans un univers fort différent du sien. Il rêva de ses parents qu’Il n’avait jamais connus. Des hommes comme lui qui se métamorphosaient en loup sans pouvoir y changer quoi que ce soit. Il rêva aussi d’une femme qui l’aimait passionnément et l’attendait quelque part dans le monde. Il rêva d’une guerre qui tuait beaucoup d’innocents, trop à son goût. Chaque fois ses rêves étaient plus étranges, plus profonds. Ils l’emmenaient dans des endroits qu’Il ne connaissait pas, lui montraient des visages familiers mais flous. Il aurait aimé ne plus en sortir et y rester éternellement, mais chaque fois qu’Il y pensait, ses yeux s’ouvraient et Il redécouvrait son univers, sa grotte sombre, les restes de plus en plus noirs des victimes qu’Il avait abattues. Chaque fois qu’il rouvrait les yeux, il essayait de se souvenir de son nom. En avait-Il eu un jadis ? D’où venait-Il ? Qui était ses parents ? Il ne se souvenait presque plus de sa vie passée avant l’entrée dans la forêt. Il se souvenait juste que la forêt l’avait accueilli. Qu’Il y avait trouvé la grotte qui serait sa maison pour le restant de ses jours. Non loin de la forêt où Il vivait, se trouvait un royaume. Jamais ce royaume n’avait eu de guerre ou d’ennui que l’homme loup se rapelle. On y vantait beaucoup la princesse, fille du roi Elmet et de la reine Concetta. Mais personne n’avait le droit de la courtiser car elle était promise à un homme violent et sans principes.

Je ne dirais qu'une chose :
AOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!!!!!!!!!!
*cri de la myrthe-poilue-velue-les-soirs-de-pleine-lune quand elle est contente* ^^
Je veux bien lire la suite ....

merci ça fait très plaisir surtout que cela doit faire un an que je travaille ce roman et que je le travaille encore et encore

je posterais la suite après que d'autres lecteurs soient passés

NOOOOONNN ! je vais devoir attendre, je vaux pas !!! snif :'(

Oulà, c'est magnifique tout ça. La traque est excellente, tu maîtrise vraiment. L'ambiance est celle – magique – de la forêt et moi, pesonnellement, j'adore. Tu écris par petites phrases, ce qui donne un aspect presque poétique à ton récit.

Juste un petit problème : parfois tu mets Il, parfois il. Pourquoi ne pas choisir entre l'un ou l'autre ? ::rolling::

Quant à la fin du récit, j'ai été arraché de l'ambiance de la forêt sans y être resté assez longtemps. J'ai commencé à y plonger et paf ! On parle d'autre chose. Tu décris si bien la forêt que j'ai vraiment eu du mal à me retrouver avec les hommes, le royaume, etc.

Donc comme je suis persuadé que la suite se passe en forêt, j'ai hâte de la lire

je ne pensais pas entendre autant de bien de mon bébé

Citation :

Juste un petit problème : parfois tu mets Il, parfois il. Pourquoi ne pas choisir entre l'un ou l'autre ?

oui j'ai pas encore tout traqué et cela devrait être Il partout mais j'en ai oublié

Citation :

Quant à la fin du récit, j'ai été arraché de l'ambiance de la forêt sans y être resté assez longtemps. J'ai commencé à y plonger et paf ! On parle d'autre chose. Tu décris si bien la forêt que j'ai vraiment eu du mal à me retrouver avec les hommes, le royaume, etc.

oui j'ai voulu commencer à parler de ce qu'il se passe de l'autre côté de la forêt mais juste un peu. Histoire que le lecteur voit qu'au delà de la forêt il y a un royaume.

Je posterais la suite qui continue de se passer dans cette forêt

Je crois que c'est tout ce qui me vient pour le moment tellement c'est bien.
j'ai eu beaucoup de mal à admettre que c'était fini.
Je veux pas faire ma Myrthe impatiente,mais je veux la suite aussi^^

merci

la suite viendra bientot promis

édit: voilà la suite


L’homme loup se leva de son lit de pierres et enleva la fourrure qui lui encerclait le cou. Il sortit près de la petite mare à quelques mètres de là et y déposa la peau de lapin. Il ne voulait pas risquer d’être infecté par une quelconque maladie. Il pénétra à son tour dans l’eau légèrement verte de la mare et enleva la crasse sur sa poitrine. Il s’allongea et se détendit. Le calme de la forêt l’apaisait et le protégeait des hommes qui visiblement ne respectaient plus rien de la nature. Après quelques instants Il sortit la peau de l’animal de l’eau et reprit ses vêtements. Les minces rayons du soleil le séchèrent rapidement. Il décida de se couvrir à nouveau le cou de la peau du mammifère et s’avança vers sa tanière. Encore une journée à répéter les mêmes mouvements, à avoir les mêmes pensées. Mais Il aimait cette vie là. Une vie sans danger, sans peur, sans trahison. Une vie tranquille où Il ne devait penser qu’à lui. Qu’à ses besoins. Il sentit alors une présence dans sa grotte. Une odeur de peur, de tristesse. Il prit son apparence de loup en se concentrant et y entra.

L’obscurité ne le dérangeait pas, Il y voyait parfaitement. Ses pas se firent silencieux. Sa respiration était trop lente pour être perçue. Il tendit l’oreille. Ce n’était pas un homme qui se trouvait dans sa grotte. C’était un animal tout ce qu’il y avait de plus doux, de plus inoffensif. C’était une biche, blessée à la patte par une flèche. Furieux d’y découvrir une arme humaine, il s’approcha d’elle après avoir repris son apparence humaine. Il la souleva et la porta jusqu’à la petite mare. Là Il prit soin de bien nettoyer le contour de la plaie afin de pouvoir enlever délicatement la flèche. Oui, Il était un loup et Il chassait pour se nourrir mais Il était aussi le protecteur de la forêt. Il se devait en tant qu’homme d’aider les bêtes en périls. La biche ne bougea pas tout le temps que dura la manœuvre. Elle savait qu’Il ne lui ferait pas de mal. Il enleva la fourrure de son cou et l’enroula autour de la flèche pour ne pas se blesser la main. De sa main libre, Il caressa le crâne de la biche pour la calmer. Il retira la pointe d’un geste brusque tout en cajolant l’animal. Elle émit un violent cri quand la fléchette sortit de son flanc. Elle bougea brusquement la tête de droite à gauche sous l’effet de la douleur. Il posa la flèche à côté de lui et à l’aide de la peau du lapin, enleva le sang qui jaillissait de la plaie. Puis à la manière d’un animal, Il lécha la blessure pour hâter la cicatrisation. Il souleva à nouveau la biche et la ramena en sécurité chez lui.

« Pourquoi était-elle venu là », se demanda-t-Il. Peut-être sentait-elle que lui seul était capable de lui apporter l’aide nécessaire à sa survie. Elle devait savoir pourtant qu’il était moitié homme moitié loup et que peut-être l’instinct de prédateur aurait pris le dessus. Mais elle était restée confiante durant la manipulation. N’était-il pas aussi le protecteur de la forêt de Dalaé ? Ne devait-il pas protéger les animaux contre les Hommes ? Il se sourit. Exactement. C’était ce qui l’avait poussé à aider l’animal en détresse.

Soudain l’homme loup entendit un son venant du château. Son ouïe étant très fine, il percevait de multitudes de bruits différents venant de lieux divers. Cette fois-ci les bruits venant du château annonçaient une grande fête tant la mélodie était vive. L’homme loup haussa les épaules et continua sa route vers la grotte.

Encore ! encore ! ^^

Euh bah,difficile d'innover comme commentaires alors je vais me répéter en te disant que c'est vraiment superbe.Même à la limite j'aurais tendance à préférer ce passage par rapport au premier.
J'attendrais la suite avec impatience

Et arrête de rougir ! tu le mérite ! ^^

vous êtes adorables

bon voici encore un bout de la suite et la fin du premier chapitre.


Il dormait paisiblement quand la biche se réveilla brusquement. Affolée, elle essaya plusieurs fois de se relever afin de fuir. Mais encore blessée, elle retombait sans cesse. L’homme loup ressentait sa détresse et se leva. Il perçut lui aussi une très grande menace à l’extérieur de la grotte. Inquiet, il prit sa forme animale avant de pointer le museau dehors. Le soleil était au rendez-vous. Les oiseaux avaient cessé leur chant comme pour prévenir l’animal que la forêt n’était guère paisible aujourd’hui. Il huma l’air et enfin sentit une odeur étrangère non loin de lui. Une bonne dizaine de parfums très menaçants s’avançaient. Il se mit à courir en direction de sa grotte et saisit la biche par le cou sans pour autant lui faire de mal. Il fallait qu’elle fuît tant qu’elle le pouvait encore. Mais la pauvre ne pouvait même pas rester debout. Comment pourrait-elle fuir devant les ennemis ? Il tenta alors le tout pour le tout et maintenant toujours la biche dans sa gueule, s’élança de toutes ses forces afin d’échapper aux assaillants. Ceux-ci sortirent enfin de l’ombre et le loup découvrit une quinzaine d’hommes armés jusqu’aux dents. Ils tenaient tous fermement leurs épées ainsi qu’un bouclier. Leurs cottes de maille brillaient sous l’éclat du soleil de mille feux. L’un des hommes tenait ce qui paraissait être un immense filet. Assez grand pour capturer un animal de la taille d’un humain.

Un ennemi possédait un heaume de fer serti de symboles étrangers au loup. Tous avaient une chose en commun : un affreux rictus quand ils aperçurent la bête se sauvant, emmenant une biche dans sa folle course. Un loup ici ? Quelle malédiction avait bien pu conduire un tel animal dans cette forêt si proche du royaume de Dalaé ? Ils décidèrent d’oublier les ordres trouvant que le loup était une aubaine pour leur carrière. La course poursuite commença. Le poids de la biche ralentissait l’animal. Celle-ci se sentait très mal à l’aise et comprenant que ses forces l’abandonnaient fit comprendre au prédateur qu’il valait mieux la laisser là, afin de divertir les poursuivants. Le chasseur hésita longuement puis sauta dans un buisson et y déposa la biche en sûreté. Puis Il repartit dans la direction opposée. Mais les hommes comprirent son dévouement et s’emparèrent de la biche. Le loup s’arrêta immédiatement quand il sentit le désespoir chez l’animal sans défense. Il se tourna vivement et hurla de tout son être. Il était furieux du comportement lâche des humains. Il retroussa les babines et leur fit face. S’ils voulaient se battre, ils seraient servis. Il se jeta sur eux et agrippa de l’un des hommes par la cheville. Le soldat hurla à l’encontre de ses coéquipiers pour qu’ils l’aident à s’en sortir. Ils saisirent tous leurs armes et se jetèrent sur le loup. Sous la colère l’animal mordit dans le cou nu de sa proie jusqu’à ce qu’elle mourût. Les autres reculèrent d’effroi.

Jamais ils n’avaient eu affaire à un loup car ceux-ci avaient disparus depuis des centaines d’années. La bête du démon était tenace et forte, comme toutes les autres créatures diaboliques. L’un des soldats, plus vaillants que les autres, contourna la bête et de sa lance lui transperça une patte. Le loup hurla sous la douleur et sentit la fureur grandir en lui. Il lâcha le corps sans vie et se jeta sur son assaillant qui l’esquiva de justesse. Deux autres soldats ayant repris courage attaquèrent la bête qui se retrouva bientôt prisonnière sous un filet épais :
« On l’a eu enfin. Il était tenace ! Quand Sir Bryan verra ce que nous lui avons trouvé, il nous récompensera grassement ! S’exclama le soldat à la lance.
- Ca veut rien dire ! Tu sais très bien qu’il a ses humeurs ! S’il en a envie, il nous récompensera sinon c’est comme si on ramenait un écureuil comme cadeau à son épouse, répondit un autre.
- En tout cas, ne perdons pas de temps. En route. »

Raahh!! sales bêtes!! (les humains bien sur^^)

Ca commence à devenir de plus en plus intéressant.mais que va-t-il arriver à ce pauvre homme/loup?
un suspens qui me taraude déjà!

je suis vraiment ravie que mon roman vous intéresse tous autant ^^ .

merci en tout cas de le lire

Effectivement, ce n'est pas mal du tout! Je ne vais pas t'accabler de louanges comme mes confrères -les critiques étant plus utiles à mon sens- mais il y a là un beau potentiel! Si on oublie quelques détails, tu t'exprimes très bien et le lecteur est captivé de belle manière par l'histoire, qui promet déjà d'être des plus palpitantes. Puisque nous sommes dans l'atelier d'exposition et non de correction, je passerai sur ces détails!

J'ai été un peu gêné par les "Il" de la première partie. S'ils doivent être utilisés tout au long du roman, j'ai peur que ça soit un peu pénible à la longue, mais c'est sûrement à cause de ma "manie visuelle" qui veut que j'aime les belles phrases commençant par une majuscule et galopant jusqu'au point sans encombres, tout au plus en croisant quelques noms propres. Ainsi, ce I majuscule récurrent sur un mot aussi court me fait la même impression qu'un minuscule caillou dans ma chaussure. Tout à fait supportable, mais un tout petit peu gênant! Mais je pense que ceci n'engage que moi, et c'est bien sûr un détail.

Ceci étant dit, j'ai hâte de lire la suite. Comme je l'ai déjà dit, l'histoire a l'air vraiment captivante!

Bon courage pour tout le travail qui te reste sur ce roman, et bravo pour celui que tu as déjà fait!

Merci de ta lecture.

Ce Il serait de moins en moins visible. En effet par la suite, L'homme-loup se verra attribuer un nom et donc il ne sera plus qualifier par ce "Il" qui est , je te l'accorde, très répétitif.

Du travail il m'en reste certes, je n'ai écrit que 6 chapitres pour le moment mais c'est que je suis perfectionniste alors je prend mon temps et je suis lente
voilà et merci de tes critiques

Pas de quoi! Encore bon courage. J'attends la suite, avec ou sans "Il"!

meri à toi. Je posterais la suite très bientôt

début chapitre 2

2. Festivités

Le château de Powys était vaste. Une multitude de curieux comportant des nobles, des paysans, des hommes de lois et autres s’étaient rassemblés en ce jour afin de célébrer le mariage de la princesse Llena au prince Bryan. Le roi et la reine avait offert un grand spectacle de mimes afin de divertir l’assemblée. Le roi avait revêtu pour l’occasion un incroyable manteau de fourrure rouge. Ses longs cheveux blancs tressaillaient chaque fois qu’il riait. Il était heureux. Sa fille chérie avait enfin accepté de se marier afin de pouvoir prendre la relève de son père une fois celui-ci décédé. Mais la demoiselle n’était pas si enthousiaste que ça. La reine, quant à elle, était pensive depuis l’annonce du mariage. Ayant dépassé les cinquante printemps tout comme son époux, elle n’était pas persuadée de la sincérité de son futur gendre. Certes il était vaillant et courageux mais trop souvent il avait causé la perte de soldats sous ses ordres. Pour lui seule une victoire totale comptait. Et s’il fallait perdre la moitié des hommes et bien ! Qu’à cela ne tienne, on continuait la bataille jusqu’au bout.

Le roi et la reine était assis dans de magnifiques fauteuils de cuir rouges, fauteuils. Le roi s’apprêtait à saisir la fine coupe d’alcool posée face à lui sur une imposante table de marbre quand retentit le bruit de cor de la troupe accompagnant le futur marié. En un signe, un serviteur s’approcha de lui et s’agenouilla. Il ne parla pas car telle était l’interdiction. Elmet lui ordonna alors :

« Va me chercher Llena. Dis-lui que son futur époux est tout proche, qu’il sera là dans moins de quelques minutes. Dépêche-toi et ne traîne surtout pas en route. »

Le jeune garçon s’en alla donc le cœur lourd. Même lui si, petit parmi les plus grands, craignait pour la vie de la princesse auprès d’un homme tel que le prince Bryan. Mais avait-il seulement le droit de parler ? Il gravit les deux escaliers du château à peine éclairés par de petites torches. Il traversa le long couloir orné de tapisserie de satin rouge et sourit. Il allait pouvoir la voir avant tout le monde. Habillée d’une magnifique robe de velours blanc et coiffée de mille rubis, elle rayonnerait sans doute comme à son habitude. Le petit serviteur imagina les doux yeux verts de la princesse posés sur lui.
Il arriva enfin à hauteur de la chambre de la princesse. Il tapa timidement à la porte, honteux d’avoir pu seulement s’imaginer que la princesse le regarderait, lui, le crasseux des écuries. Mais la princesse ne vint pas ouvrir. Il ne s’en étonna pas. Peut-être pleurait-elle en ce moment toutes les larmes que son corps si mince et si frêle pouvait contenir. Inquiet, il donna un coup plus violent dans la porte. La porte s’ouvrit alors brusquement et le serviteur baissa la tête. Il sentit alors la main de la jeune femme se refermer sur son poignet et l’entraîner dans la pièce, chose pourtant interdite au bas personnel dont il faisait partie. Jetant un coup d’œil furtif dans le couloir, Llena soupira et referma la porte. Après avoir lâché le garçon, elle s’assit face à son miroir et attacha soigneusement ses longs cheveux dorés de manière à ce qu’ils soient cachés sous sa couronne d’or. Elle sortit la crème rosée qu’un marchand lui avait offerte et s’en recouvrit les lèvres. Le serviteur leva à peine le regard vers elle, juste pour apercevoir qu’elle le regardait fixement. Sa robe rehaussait légèrement sa poitrine pourtant généreuse et affinait encore plus sa taille. C’est alors que se passa l’impensable pour ce petit garçon d’écurie : la princesse lui sourit. Un sourire comme elle en réservait à ses parents ou à quelques personnes de très haut rang qui lui rendait visite. Mais pas un sourire qu’un serviteur sale devait recevoir :

« Le prince Bryan est bientôt là, hein? C’est pour cela que tu es venu. »

Tu fais exprès d'en mettre si peu pour nous mettre l'eau à la bouche?

J'aime bien! Il y a quelques fautes par contre. Mais l'histoire est bien tournée! Les idées sont bonnes! Il n'y a que quelques détails de forme à régler.

Fais nous lire la suite!!!

j'en met peu parce que sinon je mettrais une tartine et je n'en ai pas envie car je sais en temps que lectrice que trop de texte et sur un forum ça donne la flemme

je posterais la suite sous peu

Il est tard 3H00 du matin et j'allais me coucher mais je n'ai pu me résigner à dormir sans lire la suite. C'est un excellent début et le meilleur compliment sincère que je pourrais faire c'est qu'au vu du début, j'imaginerais très bien acheté ce livre.
Quelque petit truc m'ont dérangé mais j'y reviendrais une autre fois, en tous cas c'est bon, vivement la suite. S'est le second récit que je lis sur ce forum et le niveau est vraiment élevé.
@+

c'est le plus beau compliment qu'on m'ai fait

merci sincèrement. Ce roman est pourtant commencé depuis 1an. Et je ne l'écris que pour mon bonheur à moi. Je ne l'écris pas pour le voir en tant que roman publié. Du moins pas pour le moment.

Merci sincèrement

Hmmm .... décidemment, plus t'en met, plus j'adore .... Mais fais attention, je suis une boulimique d'histoire, alors dépèche-toi de nous mettre la suite ^^

myrthe a écrit:

Hmmm .... décidemment, plus t'en met, plus j'adore .... Mais fais attention, je suis une boulimique d'histoire, alors dépèche-toi de nous mettre la suite ^^

euh...tout pareil!!