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 Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]

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MessageSujet: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeDim 18 Juil 2010 - 22:20

Trois secondes. Cent quatre vingt battements d’aile d’un colibri.
Trois secondes. Une respiration, une expiration, un battement de cœur.
Trois secondes. Trois battements de cils.
Trois secondes. Le temps qu’il faut au cerveau de Margaux pour assimiler la scène qui s‘étale violement devant ses yeux.
Trois seconde durant lesquelles son cerveau aveugle et sourd repasse fébrilement les évènements qui ont conduit à cette vision de l’horreur.
Trois secondes d’incompréhension, trois secondes où le temps à arrêté sa course, du moins lui semble t-il.
Sa jambe lui envoie des élans de souffrance, elle va bientôt avoir une crampe, elle le sait. Sa posture est précaire, elle le sait aussi mais son cerveau reste silencieux, muet. Aucun ordre ne vient au corps, comme un commandant mutique qui abandonne le navire et ses occupants pour sombrer dans ses pensées.
Le vent ballote ses cheveux, lui plaquant de fines boucles blond vénitien contre sa nuque. Margaux contemple le vide, Margaux contemple la mort.
Elle est là-bas. Elle a pris son tribut. Une corole rouge foncé s’étend lentement sur le bitume, prenant possession des pavés.
Elle l’avait vu là-bas, d’en bas. Un après midi étouffé par la chaleur estivale, un mal de pied, une glace italienne achetée, un banc. Ce n’était guère plus compliqué que cela. Elle s’était assise et regardait par-dessus les toits des immeubles ce ciel qui lui semblait si intensément bleu aujourd’hui, se demandant si c’était comme un fait exprès que la nature ai attendu le premier jour des soldes pour sortir toute sa parure d’été dans son plus fort éclat.
Elle était harassée.
Et puis soudain elle l’avait aperçut. Une forme, grande, sur le toit d’en face. Une silhouette inquiétante d’immobilisme. Un homme.
Pointe sombre qui trouait le ciel éclatant, juchée tel un immense corbeau qui surplombait de toute sa hauteur la rue, regardant, épiant les passants qui fourmillaient au gré des affiches toujours plus alléchantes de promotions en tout genre.
Margaux avait senti son pouls s’accélérer, sa respiration aussi. Autour d’elle nul ne faisait attention, nul n’avait vu l’ombre qui les surplombait. Quelques petites secondes d’inattention sur le monde qui l’entourait, quelques petites secondes d’attention pour un endroit que nul autre passant ne regardait. Le hasard, la chance peut-être…ou bien la malchance cela dépendrait de l’issue.
Devinant ce qui allait se produire son cerveau tourna à plein régime, obnubilé par l’éminence de l’échéance qui approchait. Une poignée de secondes tout au plus, il fallait faire vite.
Crier ? Non inutile. Crier dans le vide n’aurait aucune portée sur cet être à mille lieux d’elle et pourtant si proche. Accessible et lointain. Mais accessible. Il le fallait de toute façon.
Des idées fusaient, bousculaient ses neurones. Des idées fixes, courtes et simples. Des idées qui prenaient la forme d’ordres pour son corps. La réalité lui semble se superposer à ses pensées qui lui tenaillent le corps tandis que celui-ci oeuvre.
Se lever, louvoyer entre les passants et les vélos du trottoir puis entre les voitures, sans considération pour le passage clouté. Trop loin. Atteindre la porte d’entrée, fouler à grandes enjambées le carrelage impeccablement lustré du hall, elle se voyait déjà appuyer sur le bouton de l’ascenseur, patienter le temps de terribles secondes qui lui paraitraient des siècles. Monter, monter encore et toujours. Enfin la sonnerie grêle de l’ascenseur retentirait, annonçant l’arrivée à sa destination finale. Les portes usées par l’âge s’ouvriraient dans un grincement  lugubre, elle traverserait le dernier couloir qui le mènerait aux lourdes portes métalliques du toit. Les ouvrirait avec toutes les peines du monde en ahanant sous l’effort, mais les ouvrirait quand même. Elle jaillirait alors en pleine lumière et chaleur le corps trempé de sueur et les jambes lourdes, le souffle court car étrangler par l‘angoisse et l‘adrénaline. Elle s’approcherait alors de lui, lui n’esquisserait pas le moindre geste, pourtant il l’aurait entendu c’était sur : les gravier croustilleraient sur ses pas. Lui resterait enveloppé de son immense solitude silencieuse, jusqu’à ce qu’elle s’approche suffisamment de lui pour pouvoir lui toucher l’épaule.
Alors l’inconnu se tournerait vers elle, les yeux toujours plongés dans une sombre mélancolie, perdu dans son abime. Mais comme dans tout bon film de suspense ou de drame il glisserait, une expression de surprise se peindrait sur son visage, alors que son corps disparaitrait à demi, englouti par le vide il lui tendrait la main, une main salvatrice qu’elle attraperait bien sur. Leur poignes s’entrechoqueraient, glisseraient un peu, mêlant sueur à sueur. Margaux le corps déjà fatigué avant cela souffrirait de ce violent effort, tétanisé par le poids de l’homme qui lui semblait peser aussi lourd qu’un corps déjà mort.
La chaleur la ferait à moitié s’étouffer, elle sentirait les gouttes couler lentement contre ses flancs. L’homme effrayé la supplierait de le laisser partir, lui dirait qu’il vaudrait mieux qu’un seul ne meurt au lieu de deux. Lui dirait d’être raisonnable, de cesser de lutter pour ramener une épave telle que lui. Les muscles de Margaux crieraient grâce, à demi tétanisés de souffrance mais elle tiendrait bon. La paume de l’homme voudrait se dérober telle une anguille poisseuse. Margaux chercherait à s’exhorter au calme, chercherait à trouver la paix intérieure évoquée par ces moines shaolin qu’elle avait vu dernièrement à la télé lorsqu’il accomplissaient des exploits effrayants de difficulté. Se recueillerait dans ses pensées, s’immergerait dedans pour tenter de trouver la force nécessaire pour tenir bon.
Trois secondes.
Trois courtes secondes d’immersion totale dans ses méandres internes suffiraient à lui faire oublier la farouche volonté à quitter le monde de l’être qui pesait sous sa main.
Trois secondes durant lesquelles l’autre en profiterait pour s’échapper, tel un oiseau qui voit la porte de sa cage béante.
L’oiseau ne s’envola pas, le corbeau tomba, telle une énorme pierre. Toujours plus vite, sans un cri. Et Margaux vit.
Vit le corps s’écraser sur le bitume duquel s’exhalait  des vapeurs de chaleur. Une corole rouge sombre s’étiolait déjà autour du corps. Dans la rue l’instant de flottement qui avait suivi le choc ne dura pas, les badauds, d’abord timides commencèrent à lentement affluer atour de l’homme qui ne fut bientôt plus visible aux yeux effrayés de Margaux.
La couronne de rouge disparue derrière l‘amas de curiosité mêlée d‘effroi.
Quelques secondes. Quelques secondes durant lesquelles Margaux sentit son cerveau sombrer dans un blanc. Trois secondes durant lesquelles Margaux comprend que la réalité qui s’était imprimée avec force devant ses yeux n’était que film de son esprit enfiévré par l’adrénaline qu‘elle ne peut plus faire gicler hors d‘elle.
Une respiration, une expiration, un battement de cœur.
Trois battements de cils.
Au troisième Margaux émerge, autour d’elle le bruit afflue désormais à ses oreilles. C’est le chaos, les gens se pressent pour mieux voir, chacun affiche une mine horrifiée. Des cris fusent de toute part, une sirène d’ ambulance retenti non loin et se rapproche.

Margaux est paraplégique. Pas de naissance, non, de maladie. Le rongeur comme elle l’appelle, ou encore la termite.
Le castor lui bouffe les nerfs, condamne son esprit à n’être que prisonnier dans un corps qui se fait cage. Condamne son esprit à l’immobilisme et bientôt dans un futur proche au silence.
Mais pas ses pensées, ni son imagination débridée, elle.
Un fauteuil encadre ses jambes mortes, nouveau carcan qui se veut des airs de liberté de circulation. Sur ses genoux repose un livre bon marché « Lire, ou la frontière flou entre le réel et le fictif », il parait que c’est écrit par un expert, un de ceux que l’on voit à la télé et qui aiment rassurer et guider les gens à travers des manuels sortant tout les six mois.
Margaux était sur le trottoir quand elle l’avait vu. Une imagination exacerbée captive d’un corps à demi mort avait fait le reste : elle était perdue au milieu de la route, et non sur un banc. Dans sa main, nulle glace, nul paquet de shopping, rien que la mannette de commande, avec dessus le pouce, le fameux pouce qui l‘avait guidé inconsciemment jusqu’ ici.
Cela faisait quelques secondes, guère plus de trois surement, qu’elle était bloquée là, au milieu, atone.
Ne pouvant détacher son regard de l’attroupement, encore engourdie par le choc, Margaux n’entendit pas la sirène qui se faisait invasive maintenant, presque agressive.
Elle ne vit pas l’ambulance arriver derrière elle, à toute vitesse, propulsée par l’urgence de la situation.
Elle ne vit pas le jeune chauffeur inexpérimenté détourner son visage vers le lieu de la scène morbide, les yeux écarquillés devant l’impressionnante débâcle de sang.
Oh ! Il ne tourna la tête que brièvement, mais cela suffit, le fauteuil décrivit une harmonieuse courbe dans les airs, le corps à demi mort n’était guère plus qu’un fétu de paille .
Il explosa en morceau au contact du sol. Le corps aussi.

L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions.
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MessageSujet: Commentaires de Trois courtes d'inattention   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeLun 19 Juil 2010 - 11:12

Bonjour,
Impressionnant: Déroutant , mais bien écrit. Au début, j'ai failli lâcher, mais la curiosité m'a fait continuer. Je ne le regrette pas.
Cordialement.
auteur008.
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MessageSujet: Re: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeLun 19 Juil 2010 - 11:31

J'ai beaucoup aimé aussi, surtout la sincérité que cela dégage, même si c'est un peut trop fataliste à mon goût. Idem que pour Auteur008, j'ai failli arrêter la lecture dès le début, avec ton histoire de "secondes" et de "vision d'horeur", on a tendance à penser que tu annonces la couleur sans vraiment de surprise...
Sinon, tu as un trés bon style et un vocabulaire intéressants je trouve Wink
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MessageSujet: Re: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeLun 19 Juil 2010 - 12:31

Bonjour,

Excellent ! C'est le premier mot qui me soit venu à l'esprit après la lecture de ta nouvelle.
L'histoire est captivante, oserai-je ....magnifique ?
Le rythme est soutenu, le vocabulaire riche, on imagine parfaitement la scéne, on s'arrête même de respirer, on attend cet ascenseur .... bref j'adore. Félicitations !

Citation :
Pointe sombre qui trouait le ciel éclatant
Citation :
son cerveau tourna à plein régime
Citation :
les gravier croustilleraient sur ses pas
Citation :
tétanisé par le poids de l’homme qui lui semblait peser aussi lourd qu’un corps déjà mort.
Citation :
Quelques secondes durant lesquelles Margaux sentit son cerveau sombrer dans un blanc.
J'adore !

Quelques idées :

Citation :
les gravier croustilleraient sur ses pas
sous ses pas non ?

Citation :
L’homme effrayé la supplierait de le laisser partir, lui dirait qu’il vaudrait mieux qu’un seul ne meurt au lieu de deux.
Cette image est très forte. J'éliminerai la phrase suivante : Lui dirait d’être raisonnable, de cesser de lutter pour ramener une épave telle que lui.
Et reviendrai à la ligne avec Les muscles de Margaux...


Citation :
Elle est là-bas.
Citation :
Elle l’avait vu là-bas, d’en bas.
répétition un peu rapprochée

Citation :
Et puis soudain elle l’avait aperçut.
ici je choisirai entre :
Et puis soudain elle l'aperçut
ou Et puis elle l'avait aperçut.

Citation :
Mais comme dans tout bon film de suspense ou de drame il glisserait, une expression de surprise se peindrait sur son visage, alors que son corps disparaitrait à demi, englouti par le vide il lui tendrait la main, une main salvatrice qu’elle attraperait bien sur.
Cette phrase est un peu longue, personnellement, je la couperai en deux avec un point après visage.

Citation :
lorsqu’il accomplissaient des exploits effrayants de difficulté
Pour moi cette fin de phrase est en trop.
Citation :
qu‘elle ne peut plus faire gicler hors d‘elle.
idem

Citation :
Le castor lui bouffe les nerfs,
Je mettrai "il ou elle lui bouffe les nerfs" à la place de "castor"

Encore une fois bravo !
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MessageSujet: Re: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeLun 19 Juil 2010 - 14:48

j'aime bien le début. Le système de répétition de quelques mots donne toujours un effet certain, qu'il soit apprécié ou non.

Le style parfois un peu décousu rend bien l'angoisse et le temps qui manque. par contre, j'ai remarqué un ou deux verbes au présent qui ne me semblent pas à leur place.

Il y a quelques fautes d'orthographe. je ne les ai pas relevées en détail, mais si une correction t'intéresse, n'hésite pas à le dire.

Citation :
Margaux le corps déjà fatigué avant cela souffrirait de ce violent effort, tétanisé par le poids de l’homme qui lui semblait peser aussi lourd qu’un corps déjà mort.
semblerait


Citation :
L’oiseau ne s’envola pas, le corbeau tomba, telle une énorme pierre
je n'aime pas trop cette phrase. Par contre, je ne saurais expliquer pourquoi.

J'aime bien tout le passage que le cerveau de Margaux imagine. Par contre, les verbes étant tous au conditionnel, on sait d'avance que c'est son imagination qui lui dit ce qu'elle voudrait pouvoir faire. Il n'y a donc plus la surprise qui suit (si ce n'est le coup du fauteuil). Quant à la fin, je ne sais pas... je la trouve un peu excessive, inutile.(Margaux heurtée par l'ambulance). L'effet de chute du texte étant déjà atteint par le fait que ces fameuses secondes se sont déroulées sans qu'elle puisse rien faire mais en l'imaginant. D'où, pour moi, les dernières lignes donnant un effet de "rajouté" pour mettre encore un peu plus d'horreur (alors que ça n'en manquait déjà pas).
Bien sûr, ce commentaire n'engage que moi, c'est un ressenti tout personnel.

Sinon, dans l'ensemble, l'idée est très bien trouvée, le texte bien mené et bien écrit, avec un style fluide et agréable. génial
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MessageSujet: Re: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeLun 19 Juil 2010 - 16:20

Je prends notes pendant quelques heures cet aprem de vos commentaires, je modifie ensuite et je repasse plus tard pour répondre à tout ça (je n'ai l'illimité internet 3G que le week end et j'arrive en fin de forfait bloqué donc je vais faire ça en hors connexion^^)

A tout à l'heure Wink Et merci pour toutes ces réponses élogieuses ou pas ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeLun 19 Juil 2010 - 18:23

Bon alors me revoilà...d'abord il faut que je vous fasse quelques précisions...tout texte ce que je serais amenée à vous présenter sera un texte "brut" totalement non retravaillé, ni même relu (je déteste me relire, je suis toujours tentée de tout réecrire parce qu'immanquablement je trouve cela nul à chaque fois^^)...donc du coup le texte que vous voyez là c'est le texte tel qu'il émmerge de mes pensées.
Je ne fonctionne pas non plus par plan, j'en suis incapable, l'histoire se déroule dans ma tête au fur et à mesure que les mots se "couchent" sur le papier..d'où le fait que parfois le récit est décousu ou bien conjugué à certains endroits au mauvais temps ! Smile

On me dit aussi souvent que j'ai un style d'écriture "romancé", souvent même trop donc vos critiques et avis sont les bienvenus...c'est si difficile de se juger sois-même ! Smile

Quant à la répétion du début...je voulais illustrer qu'en trois petites secondes tant de choses sont possibles, la différence entre le temps qui peut nous sembler long mais qui en réalité est si court...bref la perception du temps, le thème imposé par le jury du concours étant le titre de la nouvelle je voulais que cela revienne emailler le texte comme un leitmotiv.
Mais peut-être en effet y'en a t-il trop ? Dans ce cas laquelle supprimer selon vous ?
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MessageSujet: Re: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeSam 24 Juil 2010 - 11:56

Ouah... C'était impressionnant, vraiment. Contrairement aux autres, le début ne m'a pas fais lâché l'histoire. Justement, j'ai trouvé ça intéressant. J'ai vraiment beaucoup aimé ton style d'écriture, c'est très joli.

Au plaisir de te relire. Smile
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MessageSujet: Re: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeSam 24 Juil 2010 - 17:20

Merci ! Very Happy
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Mamzelle
Je commence à m'habituer
Mamzelle


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MessageSujet: Re: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitimeMer 23 Avr 2014 - 17:04

Waouh j'aimerais bien savoir écrire comme toi! En effet, le vocabulaire est riche, le rythme est formidable. Même si j'avoue, j'ai du parfois me concentrer pour tout comprendre. Je ne suis pas d'accord avec les autres en ce qui concerne le début. Au contraire! La répétition des ''trois secondes'' m'a agrippé le cœur, les yeux enfin tout ça quoi ! Ton texte est sophistiqué.
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MessageSujet: Re: Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle]   Trois courtes secondes d'inattention [nouvelle] Icon_minitime

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