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 Petite histoire de Labas

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MessageSujet: Petite histoire de Labas   Petite histoire de Labas Icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 22:50

Salut, alors c'est une nouvelle qui se déroule dans un univers post apo. Ca devrait pas être tres long je pense. Voila, voila.
Merci d'avance à ceux qui prendrons la peine de me lire et bonne lecture.

Petite histoire de Labas


Labas était un petit village de campagne. Un village tout ce qu'il y a de plus classique : deux-trois fermes, un saloon miteus, et quelques viocs coulant des jours paisibles en attendant le passage de la faucheuse. Sans compter un moulin délabré, une forteresse occupée par un petit seigneur local reclus, des secrets macabres et des morts suspectes. Bref, un petit village de campagne tout ce qu'il y a de plus classique.

C'était du moins l'avis général, quelques jours plus tôt.

Labas appartenait, dans les faits, au royaume libre de Sangkar. Un royaume tout ce qu'il y a de plus classique : une famille dirigeante consanguine et avide de pouvoir, trois villes, dix villages, vingt soldats et une dizaine de voisins belliqueux.

Cependant, théoriquement, le village de Labas était revendiqué par trois pays, bien entendu le royaume de Sangkar, mais aussi la république libre d'Arumnard, et le royaume libre des Aras.
Des trois, seul le royaume des Aras bénéficiait d'une puissance digne de ce nom, mais l'obscur jeu d'alliances ayant cours entre les diffèrent royaume de la région, faisait qu'Aras III ne pouvait pas se permettre d'intervenir militairement. D'autant qu'au final le village de Labas ne méritait certainement pas qu'on meurt pour lui : Trente vaches malades et trois viocs sur le point de clamser c'était pas vraiment ce dont les seigneurs de guerres rêvaient après avoir goûté au repos du guerrier. Sans compter le fait que, de tous les villages de la région, Labas avait pour réputation d'avoir les habitants les moins accueillants.

Ainsi, c'était sous l'autorité de Sangkar que Labas était gouverné, et c'était au nom de ce même royaume qu'Herter avait été envoyé. Il était jeune, une vingtaine d'année, encore optimiste, plein de rêves et d'espoir, ambitieux et naïf. Ne vous y trompez pas, de tous les agents de Sangkar, c'était certainement un des plus brillants, mais il abordait la vie avec cette façon naïve qu'ont les jeunes de penser qu'au final tout ira pour le mieux, que leurs erreurs n'auront pas de conséquences, que leurs réussites se répercuterons en bien sûr la suite de leur vie. C'était aussi, et c'était là la raison de sa présence à Labas, un homme doté d'une formidable faculté de déduction, d'un grand sens des détails, et surtout d'une grande méticulosité. C'était en tout cas ce qui, officiellement, justifiait son service auprès du roi de Sangkar, même si, en réalité les raisons étaient bien plus politiques.

La venu d'Herter à Labas n'avait absolument rien de gratuite, et au fond c'était évidant : qui irait la-bas pour le plaisir ?

C'est ainsi qu'il arrivait dans le-dit village une fraiche mâtiné d'automne. Sa lourde cape de laines grises l'enveloppant, mais ne le protégeant que partiellement du froid humide qui sévissait en ces journées.
C'est au détour d'une colline verdoyante à l'herbe épaisse et imbibée d'eau que le village est apparu à la vue du jeune agent. Quelques chaumières en pierres, quelques champs, quelques arbres aux feuilles rougissantes et une brume légère. A l'entrée du village, cinq hommes, armés, semblaient l'attendre.

Prit par cette politesse aristocratique et si peu d'époque qui surgissait parfois chez les jeunes garçons de bonnes familles, il fit presser le pas de son cheval. Herter ne voulait pas faire attendre les villageois plus que de nécessaire.
Il pouvait voir une épaisse fumé s'échapper des cheminées du village, et l'idée d'un bon feu le faisait frissonner de plaisir.

Herter ralenti en rejoignant les cinq hommes.
C'était, de toute évidence, des villageois. Habillé de laine noire typique du pays et de cuir bovin, ils semblaient totalement inoffensifs. Et ce n'était pas les vieux outils rouillés qu'ils portaient de manière hostiles, qui suffisaient à les rendre menaçants.

D'un geste faussement détaché, Herber repoussa sa cape dans son dos, dévoilant le colt sur son flanc. Ce n'était aucunement une menace, juste une indication : il avait un colt.

-Je suis le chef de ce village, et vous, qui êtes-vous étranger ?

Des cinq hommes c'était le mieux vêtu qui parlait. Il portait un vieux stetson en feutre ainsi qu'un gilet en cuir. Il avait la quarantaine, et sa courte barbe noire taillée affichait de nombreux poils blanc.

-Je suis Herter Rob Alter.

Il l'avait dit avec toute la fierté et la prétention qu'il possédait. Ce nom, c'était sans doute son plus grand point fort ici bas.

-Le fils de...
-Je ne suis ici qu'en tant qu'écuyer du roi de Sangkar Frankie II.
-Vous venez pourquoi ?

L'écuyer de Frankie II ne put cacher sa surprise en entendant cette question. La raison de sa venu semblait évidente, pour quelle autre raison un agent du royaume viendrait-il sur place ?

-Je viens pour les morts suspectes...

C'était de toute évidence la réponse attendue, mais le chef du village semblait quelques peu... déçu.

-Évidemment... Il faut que je vous dise une chose, toutes ces histoires ne sont que de simple rumeurs amplifiées par quelques poivrots. En réalité, tout cela n'a rien de bien suspect, mort de vieillesse, tristesse, colère. Tout ça n'est qu'une horrible tragédie sans mystère.
-Je voudrais tout de même mener mon enquête, si ça ne vous dérange pas.
-Évidemment... Suivez-moi, nous serons plus à l'aise pour parler autour d'un bon feu. Et appelez moi Alfred.

Malgré toute la méfiance que lui inspirait ce personnage, Herter n'hésitât pas une seconde à le suivre, le feu c'était tout ce dont il rêvait à ce moment.

Le chef du village emmena l'écuyer dans sa propre maison. C'était une belle chaumière de pierre disposant d'un étage.
Ils s'installèrent dans le salon, Herber se posant sur une petite chaise en bois non loin du feu.

-Cigarette ?

Demanda le chef tout en sortant une petite boite en métal de sa boite.

-Oui, merci.

La chef servit donc une cigarette à Herter, puis après l'avoir allumé, repris :

-Comme je vous le disais, il n'y a rien d'intéressant à apprendre en enquêtant ici.
-Certes...
-Je comprend bien que vous vouliez vous acquitter de la mission qu'on vous a confié et c'est naturel. Mais, il arrive qu'on nous confie des missions qui n'ont pas lieu d'être, c'est, en l'occurrence, le cas. En partant maintenant, vous pourrez rentrer la tête haute. Il n'y a rien...

Herter interrompit le chef du village d'un geste autoritaire.

-Écoutez, on m'a demandé d'enquêter et je le ferais, un point c'est tout.
-Bien...

Répondit le chef avec dépit.

-Pour commencer, je voudrais, si vous le voulez bien, vous poser quelques questions.
-Comme vous voudrez.

Herter pris quelques secondes pour réfléchir avant de commencer les questions.

-Donc, re racontez-moi cette histoire de morts.
-Et bien, il y a maintenant un mois, le père des Jack est mort. Une mort naturelle d'après notre homme médecine. Une semaine plus tard, le fils Jack a, par chagrin, perdu la raison, il a tué sa mère et sa soeur avant de se donner lui-même la mort.
-Comment ?
-Je ne sais plus.
-Vraiment ?
-Couteau je crois...
-Pour les trois ?
-Oui.
-Hum... Et c'est tout ?

Questionna l'écuyer, pensif, tout en faisant tomber les cendre de sa cigarette dans le cendrier posé devant lui.

-Oui, vous voyez bien que cette histoire ne mérite pas d'enquête.
-Il est tout de même étrange que le fils Jack ai tué le reste de sa famille.
-Le pauvre garçon a perdu la raison.
-Peut-être...

S'il n'en montrait rien, Herter était troublé, en effet rien dans ce récit ne semblait justifier qu'on l'envoie ici... Il n'y avait là rien exceptionnel. Et, l'espace d'un instant, il fut tenté de repartir immédiatement. Il cherchait à se rappeler la raison qu'on lui avait donné pour sa venu ici, mais une fois de plus Frankie II ne lui avait rien révélé de plus que le strict nécessaire : il y avait eu des morts suspects, il fallait enquêter.
Le roi n'avait jamais été très sain d'esprit, ni eu un sens de la mesure valable, au fond le chef du village avait surement raison. Cependant... Si Herter était ici, c'était certes sur demande de Frankie II, mais le roi ne pouvait être à l'origine de tout ceci. Quelqu'un lui avait parlé des morts, et l'avait convaincu qu'il y avait quelques choses d'étrange. En d'autres termes, il y avait, dans ce village, une personne qui avait tout fait pour que quelqu'un vienne enquêter. Et ceci méritait une enquête. Pourquoi voulait-on qu'un agent vienne sur place ?
Le chef du village n'avait peut-être pas tout dit, peut-être cachait-il des choses... Au fond dans ces petits villages il y avait toujours des dizaines de sombres histoires que personne ne voulait voir révéler.

Il y avait de toute évidence quelques choses de louche dans ce village, et c'était pour ça qu'Herter avait été envoyé.

-Et bien, merci pour votre coopération.
-Vous comptez enquêter ?
-Oui.
-En ce cas, laissez-moi vous fournir un guide. Ah, et vous aurez une chambre gratuite au saloon.
-Merci.
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MessageSujet: Re: Petite histoire de Labas   Petite histoire de Labas Icon_minitimeSam 27 Aoû 2011 - 9:17

Beaucoup de fautes. Une ou deux relectures avant de poster n'auraient pas été un luxe.
Manque de fluidité aussi, j'ai eu l'impression de buter sur chaque phrase et après la lecture du Nina de Cry Noir, le contraste a été saisissant.

Revois aussi ton système de dialogues :
-Écoutez, on m'a demandé d'enquêter et je le ferais, un point c'est tout.
-Bien...

Répondit le chef avec dépit.

Il fout quoi deux lignes plus bas, le "répondit le chef" ? Je pense que tu ne veux pas alourdir le dialogue avec des descriptions, mais change de technique. Soit, tu laisses le lecteur se débrouiller et imaginer qui dit quoi, soit tu décris avec une vraie phrase ou tu fais simplement à l'ancienne, le "répondit", après une virgule dans le dialogue.

Des répétitions, certainement comiques mais qui ne font pas rire. Par exemple "tout ce qu'il y a de plus classique" que tu répètes à deux lignes d'intervalle. Ou le passage avec la laine grise, puis la laine noire.

Ton univers est original, du post-apo comique n'a jamais été fait, mais malheureusement ton texte est pratiquement incompréhensible dans son état actuel. Travaille-le, je le répète, l'imagination seule ne suffit pas. Corrige tes fautes, lis les phrases à haute voix, essaye de trouver ton propre style.

J'ai moi-même essayé ce genre d'exercice il y a quelques temps. Des nouvelles comiques, frisant l'absurde, et ça demande beaucoup de travail. Faire rire ou même sourire est un métier, et ne s'improvise pas en un claquement de doigts. N'hésite pas à aller voir du côté de Terry Pratchett et de son Disque Monde pour voir ce que donne une aventure comique aboutie.
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