L'enfant de l'ombre( titre provisoire)

Voici mon premier texte sur ce forum, qui regorge de récit doté d'univers incroyable! J'espère que mon texte vous plaira (un minimum j'espère^^)
Merci à Elann pour sa correction et son avis. La suite arrive.

L’enfant de l’ombre
Chapitre 1 (corrigé)

La ville s’étendait à perte de vue, les rues étaient remplies de badauds qui commerçaient ou travaillaient pour quelques pièces. Au loin, on pouvait apercevoir un grand château de pierres rouges, comptant de très nombreuses tours qui découpaient les murailles rougeâtres. garnies de soldats bardé de maille et portant aux épaules une cape où était dessiné en fils dorés un grand dragon crachant un jet de flammes vers ses ennemis invisibles.

Il vira à gauche et accéléra au-dessus des passants qui semblaient ne pas l’apercevoir. Au loin, les murailles de la ville apparurent lentement à l’horizon. Quand il dépassa la garde, la Grande Plaine s’offrit à lui, vaste mer d’herbe verte qui ondulait au rythme du vent. Il continua sa route pendant ce qui parut être une éternité quand il aperçut au loin les Montagnes d’Or, chaine de montagnes délimitant le monde connu.

Gracieusement, il longea la pente raide et atteignit les sommets enneigés où une magnifique vue d’ensemble se proposait à ses yeux. Jamais il n’avait vu le Royaume de cette façon. La ville se discernait toujours au loin, et les tours du château étaient toujours aussi rouges que si on se tenait à leurs pieds. Mais il n’arrêta pas pour autant son voyage et s’enfonça dans l’Inconnu. Plus de plaine d’herbe verte, seulement de grandes étendues désolées où flottai dans l’air une odeur de mort.

Il continua son vol et arriva bientôt au pied d’un énorme canyon où trônait sur un piton rocheux de taille inimaginable un château noir comme une nuit sans lune, mais dont les tours s’étaient toutes effondrées sauf celle qui prenait place au centre de la construction et qui semblait abandonnée depuis des millénaires.

Mais il s’avança et entra par la grande porte noire comme l’ébène. Alors il grimpa dans la tour et pénétra au sommet dans une grande salle où il trouva un trône de marbre noir. Il s’arrêta et regarda tout autour de lui. Plusieurs autres sièges se trouvaient dans la pièce et formait deux grandes allées parallèles au trône. Mais tout à coup, une grande ombre apparut derrière le trône et fonça sur lui comme un rapace sur sa proie. Il n’avait pas bougé d’un pouce que l’ombre était déjà sur lui, l’emprisonnant dans son aura folle. Alors, il entendit une voix qui susurra à son oreille : « Je t’ai trouvé, mon enfant. » et sa vision devint noir.

Rig se réveilla d’un coup, toujours sous le choc, et se leva lentement, encore à demi enfoui dans son cauchemar. Prince du Royaume, il était le troisième fils du roi Ganmar III et de la reine Iléria. Comme il était le cadet des fils, il n’avait aucunement accès au trône et servirait plus tard de général à son grand frère Baran. Il tenta de coiffer sa touffe de cheveux bruns mais abandonna rapidement. Il enfila alors une veste de soie rouge et un pantalon de la même couleur. Il ne se trouvait pas beau et aucune jeune fille des vassaux de son père ne semblait intéressée par lui. Mais de toute façon, tôt ou tard son père organiserait un mariage avec une jeune damoiselle pour unir un peu plus les nobles de sa cour.

Quelques instants plus tard, il ouvrit la porte de sa chambre et descendit dans la grande salle accompagné de ses deux gardes « personnels » portant le manteau rouge orné du dragon. Une nouvelle journée commençait et elle allait surement se dérouler comme beaucoup d’autre dans son univers plat et lassant.

Une présentation ne s'imposerait-elle pas avant d'envoyer un texte ? (c'est de plus en plus courant dis-donc...)

Citation :

La ville s’étendait à perte de vue, les rues étaient remplies de badauds qui commerçait ou travaillait (commerçaient / travaillaient)pour quelques pièces. Au loin, on pouvait apercevoir un grand château de pierre rouge(pierres rouges), comptant de très nombreuses tours qui découpaient les murailles garnies de soldats habillé (habillés)de pied en cap de maille et portant aux épaules une capes (sans S, et ça fait une répétition avec le "cap", d'avant)où étaient dessiné (était dessiné)en fils dorées (dorés)un grand dragon crachant un jet de flamme (flammes)vers ses ennemis invisibles. (cette phrase est extrêmement longue et décousue, il faudrait peut-être la raccourcir)

Il vira à gauche et accéléra au-dessus des passants qui semblaient ne pas l’apercevoir. Au loin, les murailles de la ville apparurent lentement à l’horizon, toujours garnies des soldats aux manteaux rouges.(on a compris qu'il y avait les soldats, inutile d'insister sur ce point (ou alors, le mets pas dans la grande phrase et mets le que là)) Quand il les dépassa, la Grande Plaine s’offrit à lui, vaste mer d’herbe verte qui ondulait au rythme du vent. Il continua sa route pendant ce qui parut être une éternité quand il aperçut au loin les Montagnes d’Or, chaine de montagnes délimitant le monde connu. (les deux appositions dans deux phrases qui se suivent font un peu lourd)

Gracieusement, il longea la pente raide et atteignit les sommets enneigés où une magnifique vue d’ensemble se proposait à ses yeux. Jamais il n’avait vu le Royaume de cette façon. La ville se discernait toujours au loin, et les tours du château étaient toujours aussi rouges que si on se tenait à leurs pieds. Mais il n’arrêta pas pour autant son voyage et s’enfonça dans l’Inconnu. Plus de plaine d’herbe verte, seulement de grandes étendues désolées où flottai dans l’air une odeur de mort.

Il continua son vol et arriva bientôt au pied d’un énorme canyon où trônai(trônait) sur un piton rocheux de taille inimaginables (inimaginable)un château noir comme une nuit sans lune, mais dont les tours s’étaient toutes effondrées sauf celle qui prenait place au centre de la construction et qui semblait abandonnée depuis des millénaires.

Mais il continua (répétition) et entra par la grande porte noire comme l’ébène. Alors il grimpa dans la tour et arriva (répétition)au sommet dans une grande salle où il trouva un grand trône de marbre noir. Il s’arrêta et regarda tout autour de lui. Plusieurs autres sièges se trouvaient dans la pièce et formait(formaient) deux grandes allée(allées) parallèles au trône. Mais tout à coup, une grande ombre apparu(apparut) derrière le trône et fonça sur lui comme un rapace sur sa proie. Il n’avait eu le temps de ne faire aucun geste (un peu lourd comme formulation)que l’ombre était sur lui, l’emprisonnant dans ses tourments. Alors, il entendit une voix qui susurra à son oreille : « Je t’ai trouvé, mon enfant. » et sa vision devint noir.

Rig se réveilla d’un coup, toujours sous le choc, et se leva lentement, encore à demi enfoui dans son cauchemar. Prince du Royaume, il était le troisième fils du roi Ganmar III et de la reine Iléria. Comme il était le cadet des fils, il n’avait aucunement accès au trône et servirait plus tard de général à son grand frère Baran. Il tenta de coiffé (coiffer)sa touffes de cheveux bruns mais abandonna rapidement. Il enfila alors une veste de soie rouge et un pantalon de la même couleur. Il ne se trouvait pas beau et aucune jeune fille des vassaux de son père ne semblait intéressée par lui. Mais de toute façon, tôt ou tard son père organiserai(organiserait) un mariage avec une jeune damoiselle pour unir un peu plus les vassaux de sa cour.(beaucoup de "vassaux")

Quelques instants plus tard, il ouvrit la porte de sa chambre et descendit dans la grande salle accompagné de ses deux gardes « personnel (personnels)» portant le manteau rouge orné du dragon. Une nouvelle journée commençait et elle allait surement se dérouler comme beaucoup d’autre dans son univers plat et lassant.

On en sait pas grand chose encore mais les expressions utilisées sont souvent clichées
"noir comme une nuit sans lune", "emprisonnant dans ses tourments"...
Le style est parfois un peu lourd mais pas pour autant particulièrement difficile à lire.
La fin amène presque obligatoirement un chamboulement dans la vie du garçon, en tout cas, je m'y attends fortement.

Après, sur le fond, je ne sais pas ce que ça va donner et ça peut être super et surprenant.

Yosh !

Citation :

L’enfant de l’ombre

Le titre est intéressant, accrocheur.

Citation :

La ville s’étendait à perte de vue, les rues étaient remplies de badauds qui commerçaient ou travaillaient pour quelques pièces. Au loin, on pouvait apercevoir un grand château de pierres rouges, comptant de très nombreuses tours qui découpaient les murailles rougeâtres. garnies de soldats bardé de maille et portant aux épaules une cape où était dessiné en fils dorés un grand dragon crachant un jet de flammes vers ses ennemis invisibles.

Il vira à gauche et accéléra au-dessus des passants qui semblaient ne pas l’apercevoir. Au loin, les murailles de la ville apparurent lentement à l’horizon. Quand il dépassa la garde, la Grande Plaine s’offrit à lui, vaste mer d’herbe verte qui ondulait au rythme du vent. Il continua sa route pendant ce qui parut être une éternité quand il aperçut au loin les Montagnes d’Or, chaine de montagnes délimitant le monde connu.

Répétition du mot "muraille". Sinon, tes descriptions sont assez simples, pas trop mal dans l'ensemble. Je trouve qu'on passe de la description à l'action du personnage trop vite, sans réelle transition. Ca fait un effet bizarre pour moi...

Citation :

Quand il dépassa la garde, la Grande Plaine s’offrit à lui, vaste mer d’herbe verte qui ondulait au rythme du vent.

Je trouve cette précision inutile et nuisant à la fluidité de la phrase.

Citation :

Il continua sa route pendant ce qui parut être une éternité

Formulation très lourde à mon sens.

Citation :

Plus de plaine d’herbe verte, seulement de grandes étendues désolées où flottai dans l’air une odeur de mort.

flottai >> flottait

Citation :

Il continua son vol

À aucun moment auparavant tu nous fait part que ton personnage vole. Du coup on peut s'interroger quand à cette partie.

Citation :

Mais il s’avança et entra par la grande porte noire comme l’ébène. Alors il grimpa dans la tour et pénétra au sommet dans une grande salle où il trouva un trône de marbre noir. Il s’arrêta et regarda tout autour de lui. Plusieurs autres sièges se trouvaient dans la pièce et formait deux grandes allées parallèles au trône.

Répétition.

Dans l'ensemble, c'est pas trop mal. Pas mal de répétitions... Sur le fond je peux pas trop juger si ce n'est que pour l'instant il n'y a pas vraiment de surprise. Le rêve et la formulation de la dernière phrase implique un avenir pour lui plutôt tumultueux.

Boïndill a écrit:

L’enfant de l’ombre
Chapitre 1 (corrigé)

La ville s’étendait à perte de vue, les rues étaient remplies de badauds qui commerçaient ou travaillaient pour quelques pièces. (Tu décris le ville de loin, zoom sur les passants et reparle du décor vu de loin. C'est un peu perturbant.) Au loin, on pouvait apercevoir un grand château de pierres rouges, comptant de très nombreuses tours qui découpaient les murailles rougeâtres. (c'est une virgule non ? Je ne comprends pas le "découpaient") garnies de soldats bardé de maille et portant aux épaules une cape où était dessiné en fils dorés un grand dragon crachant un jet de flammes vers ses ennemis invisibles. (phrase trop longue et lourde, découpe en plusieurs phrases)

Il vira à gauche et accéléra au-dessus des passants qui semblaient ne pas l’apercevoir. Au loin, les murailles de la ville apparurent lentement à l’horizon. Quand il dépassa la garde, la Grande Plaine s’offrit à lui, vaste mer d’herbe verte qui ondulait au rythme du vent. Il continua sa route pendant ce qui parut être une éternité quand il aperçut au loin les Montagnes d’Or, chaine de montagnes délimitant le monde connu. (ce n'est pas très clair... le personnage vole non ?)

Gracieusement, il longea la pente raide et atteignit les sommets enneigés où une magnifique vue d’ensemble (enlève le "d'ensemble") se proposait à ses yeux. Jamais il n’avait vu le Royaume de cette façon. La ville se discernait toujours au loin, (derrière lui non ? "au loin" suggère devant. La virgule est inutile)et les tours du château étaient toujours aussi rouges que si on se tenait à leurs pieds. Mais il n’arrêta pas pour autant son voyage et s’enfonça dans l’Inconnu. Plus de plaine d’herbe verte, seulement de grandes étendues désolées où flottai ("flottait" peut-être qu'il faudrait détailler les changements plus progressivement) dans l’air une odeur de mort.

Il continua son vol et arriva bientôt au pied d’un énorme canyon (comment en vloant peut-on arriver au pied de quelque chose ?) où trônait sur un piton rocheux de taille inimaginable un château noir comme une nuit sans lune, mais dont les tours s’étaient toutes effondrées sauf celle qui prenait place au centre de la construction et qui semblait abandonnée depuis des millénaires. (beaucoup, beaucoup trop lourd ! Essaye de lire ta phrase à voix haute : c'est incompréhensible ! Déjà inverse le château et le piton rocheux car une fois sur deux j'ai sauté le "sur" et la phrase n'avait plus aucun sens. D'abord décris le piton (attention à inimaginable, surtout qu'il est en train de voler, tout lui parait plus petit) puis explique qu'il y a un château agrippé dessus. Enfin décris les tours cassées. N'oublie pas qu'il se rapproche en volant et sa vue se précise au fur et à mesure)

Mais (le "mais" n'est pas forcément approprié) il s’avança et entra par la grande porte noire comme l’ébène. (où est cette porte ? est-ce qu'on peut y pénétrer seulement en volant ?) Alors il grimpa dans la tour et pénétra au sommet dans une grande salle où il trouva un trône de marbre noir (un peu lourd, coupe). Il s’arrêta et regarda tout autour de lui. Plusieurs autres sièges se trouvaient dans la pièce et formaient deux grandes allées parallèles au trône (comment peut-on être parallèle à un trône ? c'est plutôt entre elles qu'elles sont parallèles non ?). Mais tout à coup, une grande ombre apparut derrière le trône et fonça sur lui comme un rapace sur sa proie. Il n’avait pas bougé d’un pouce que l’ombre était déjà sur lui, l’emprisonnant dans son aura folle. Alors, il entendit une voix qui susurra à son oreille : « Je t’ai trouvé, mon enfant. » et sa vision devint noir.(cette phrase n'est pas très claire "sa vision s'assombrit", "tout devint noir autour de lui")

Rig se réveilla d’un coup, toujours sous le choc, et se leva lentement, encore à demi enfoui dans son cauchemar. Prince du Royaume, il était le troisième fils du roi Ganmar III et de la reine Iléria. Comme il était le cadet des fils, il n’avait aucunement accès au trône (plutôt il avait peu de chances d'accéder au trône) et servirait plus tard de général à son grand frère Baran. Il tenta de coiffer sa touffe de cheveux bruns mais abandonna rapidement. Il enfila alors une veste de soie rouge et un pantalon de la même couleur. Il ne se trouvait pas beau et aucune jeune fille des vassaux de son père ne semblait intéressée par lui. Mais de toute façon, tôt ou tard son père organiserait un mariage avec une jeune damoiselle pour unir un peu plus les nobles de sa cour. (je ne comprends pas en quoi le mariage du fils du roi et d'une jeune femme uni les nobles entre eux ? il faut préciser que ce sera son mariage d'ailleurs car ce n'est pas clair. Je ne pense pas qu'un jeune adolescent se moque qu'on ne le regarde pas parce que de toute façon il va faire un mariage arrangé...)

Quelques instants plus tard, il ouvrit la porte de sa chambre et descendit dans la grande salle accompagné de ses deux gardes « personnels » portant le manteau rouge orné du dragon. Une nouvelle journée commençait et elle allait surement se dérouler comme beaucoup d’autres dans son univers plat et lassant. (il ne repense pas à son rêve ?)

Ton style est parfois trop lourd et tes phrases prêtent à confusion. Mets-toi plus dans la tête du personnage pour être plus précis et juste dans tes descriptions... Attention à celles-ci, un peu trop "extrêmes". Bon courage pour la suite !