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 On efface tout et on recommence

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MessageSujet: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeMar 18 Sep 2012 - 15:01

Apparemment, y a eu un souci de publication... la technologie et moi, ça le fait pas...

Bon, je reprend donc, voici le premier chapitre, sans la suggestion de révéler l'identité du narrateur à la fin de celui-ci... Mais j'y travaillerais, parce qu'elle me plait bien cette idée de Canardcache.

Premier chapitre revu une dernière fois, au moment de la publication. Un petit changement de dernière minute, sur la longueur de ce chapitre.
Du coup, le chapitre 2 est fini. J'attaque le 3. Et du coup, l'histoire du monde de Sunt'Aa ne fera son apparition qu'au chapitre 4 ou plus loin. Je verrais bien où je pourrais le caser.


CHAPITRE 1





- Raconte-nous ! Raconte-nous ! piaillait une nichée de louveteaux autour d’un vieux loup noir couché sous un chêne.
- Je vous ai déjà racontée cette histoire, répliqua-t-il en grommelant, la tête posée sur ses pattes avant et poussant un soupir
- Mais tu as sûrement oublié des détails la dernière fois, se hasarda le plus petit d’entre eux bien campé sur ses petites pattes.
Le vieux loup redressa la tête pour bailler et se laissa tomber sur le flanc.
- Je n’ai rien oublié, je suis peut-être vieux mais ma mémoire fonctionne encore très bien.
- Mais moi je me suis endormie et je n’ai pas pu entendre toute l’histoire, fit une jeune louve âgée de quelques mois à peine.
Assise sur son séant, elle pencha la tête sur le côté et leva une petite patte et l’abattis maladroitement sur la truffe de son aïeul. Il tourna à peine la tête pour regarder la petite imprudente qui avait osé lui mettre un coup de patte. Quand elle croisa son regard, elle leva son petit derrière et aplati ses pattes avant, sa petite queue en chandelle fouettant l’air. Devant ce numéro de charme, il ne pouvait que craquer, se disait-elle. Fut-ce cette stratégie qui eut raison de son ancêtre ? Ou était-ce dû à l’action de ses frères qui s’évertuaient à lui arracher les poils, lui sauter sur les flancs ou lui tirer les oreilles ? Le vieux loup noir se redressa fièrement et tous les louveteaux virent se positionner devant lui et se couchèrent sans le quitter des yeux.

Je n’étais encore qu’un jeune loup lorsque je fus chassé par le nouveau chef de la meute à laquelle j’appartenais.
Je n’étais alors âgé que de 2 cycles de vie mais cela fut bien assez pour survivre à mon errance solitaire.
J’avais été chanceux dans mon malheur. Un loup seul peut difficilement survivre mais mon éviction s’étant produite dans le courant de la période de la renaissance, les proies étaient nombreuses et faciles à dénicher. J’avais encore plusieurs lunes devant moi avant que la terre ne retourne à son sommeil et que la nourriture ne vienne à se faire plus rare.

Je fis des réserves, mangeant tout ce qui me tombait sous les crocs. Au fur et à mesure que les lunes passaient, j’adaptais mon comportement, poussé par mon instinct de survie. De chasseur, je me faisais charognard, lorsque les proies se firent plus rares. Je me surpris opportuniste à la plus froide des périodes du cycle, avalant la portion de repas d’un cousin domestique qui s’était absenté. Je ne sais ce qui me poussait à agir de la sorte.

J’errais donc depuis bientôt un cycle de vie. J’avais traversé les territoires de plusieurs clans, en prenant bien garde de ne pas me faire remarquer. Parfois, je passais sans heurts et parfois, je devais courir aussi vite que me le permettaient mes pattes. Jamais je ne tentai de me joindre à une nouvelle meute. Un comportement peu commun parmi ceux de notre espèce.

Je mettais un point d’honneur à éviter les 2 pattes. Des odeurs alléchantes provenaient de temps à autre de leurs terriers. Je restais aussi éloigné que possible. Parfois, trop tiraillé par la faim, je m’abandonnais à voler le repas de leurs compagnons, nos cousins domestiques. Mais je savais d’expérience qu’il ne faisait pas bon s’approcher de trop près. Les quelques sujets que j’avais pu rencontrer au détour d’un chemin avait ostensiblement manifesté des intentions fort peu amicales à mon égard.

J’en étais là de mon bilan. Un cycle de vie seul, sans meute, sans la bienveillance d’un congénère. Ayant survécu à la solitude, à la faim, aux mauvaises rencontres. Je me félicitais d’avoir réussi ce défi mais aurais-je encore la force et la volonté de poursuivre sur cette voie ? Les loups ne sont pas faits pour ce genre d’existence… et je n’avais pas fini ma pensée que je me retrouvais au bord d’un clairière nez à nez avec un 2 pattes et un cheval ! Quelle aubaine ce cheval ! Quelle malchance qu’il soit accompagné de cet humain ! Et quelle infortune quand ce stupide animal se mit à s’agiter donnant ainsi le signal de ma présence. Je m’apprêtais à déguerpir lorsque la voix de l’humain s’éleva. Cela aurait dû avoir pour effet de me faire m’éloigner plus vite. Or, ce fut tout le contraire qui se produisit. Je fus pétrifié sur place, incapable de lever une patte.
- Hé toi ! Vient-en donc un peu par ici !
- Comme c’est curieux, me dis-je à moi-même, je comprends son langage…
- Bien sûr que tu me comprends, tout comme moi je te comprends également. Allons, approches un peu, n’aie crainte, je ne te veux aucun mal. Ceci disant, il me fit signe avec l’une de ses extrémités.
Je lui fis face, m’assis sur mon séant et le considérais. Tout cela était bien étrange en vérité. Comment avais-je pu ne pas sentir sa présence ? Et pourquoi je m’attardais ici ?
- Pendant que tu réfléchis à tout cela, je vais préparer notre diner. Comment veux-tu ta viande ?
- Pardon ?
- Oh, bien sûr, suis-je stupide… tu préfères la viande non cuite ! Désolé mais je n’ai rien d’autre à te proposer que du jambon fumé.

Je le regardais toujours, avec un certain degré d’incrédulité. Tout ceci semblait surréaliste. Etait-ce un rêve ? Un mirage provoqué par la faim, la solitude, le froid… ?
- Qui es-tu ? lui demandais-je enfin
- Je ne me suis pas présenté, désolé… mon nom est Helwyn et je suis un sorcier. Mon compagnon de voyage ici présent est Vendunor, mon fidèle coursier.
A ses mots, le cheval opina du chef et gratta du sabot.
- Helwyn ? Vendunor ? Je ne comprends pas… Cela est si différent de notre monde. Nous autres loups n’avons pas besoin de nous nommer individuellement… Tu es un sorcier dis-tu ? Tu es un humain et un humain est un humain, non ?
- Holà l’ami ! Du calme, pas si vite ! Que dirais-tu si je te disais qu’un chien et un loup c’est du pareil au même ?
Sa comparaison ne me plut guère et je lui fis comprendre sans équivoque possible par un grognement. Quelle audace avait-il de ramener mon espèce au niveau de celle de leurs esclaves ? Ils avaient renoncé à leur liberté pour vivre auprès de ces 2 pattes ingrats, méchants et stupides, dans le seul but d’obtenir de la nourriture. Quel déshonneur !
- Parfait, je vois que tu me comprends à présent. Un sorcier bien qu’étant un humain est aussi dissemblable de ses congénères que vous pouvez l’être les chiens et les loups.
- Oui, je veux bien admettre que quelque chose te distingue de tes semblables.
Nous débâtîmes un certain temps dans cette position, chacun à un bout de la clairière. Et ce sorcier qui se faisait appeler Helwyn m’invita de nouveau à le rejoindre. Ce à quoi j’accédais, à mon grand étonnement. Je le fis sans crainte, ce qui me surprit tout autant. Mais il est vrai que ce 2 pattes était très différent de ceux que j’avais rencontré. Quelque chose émanait de lui, quelque chose de singulier qui m’appelait. Il partagea son repas avec moi et m’offrit un morceau de viande étrangement préparé. Je dus admettre que cela n’était pas si mauvais
Il parla beaucoup. Il me raconta les hommes, leurs maisons, leurs familles, leurs motivations… je ne comprenais pas tout mais je l’écoutais néanmoins.. Et puis mes paupières se fermèrent. La chaleur de ce qu’il appelait un feu était également pour quelque chose dans mon endormissement.

Je me réveillais, tout surpris, juste avant les premières lueurs du jour. Comment avais-je pu m’abandonner de la sorte ? Aux côtés d’un humain et de son compagnon de voyage domestique ? Quelle honte… Je m’apprêtais donc à partir quand la voix profonde du mage m’interpella.
- tu pars déjà ?
- oui, je ne me suis que trop attardé à ton côté, répondis-je
- humm… j’aurais souhaité que nos routes se poursuivent ensemble encore un peu.
- Tu plaisantes ! Moi, un loup, voyager en compagnie d’un humain, fut-il sorcier ? Quelle drôle d’idée en vérité !
- Alors soit, disons nous au revoir, peut-être nos chemins se croiseront-ils de nouveau.
- Qu’il en soit ainsi. Bonne route à toi sorcier.
- Bonne route à toi mon ami, à bientôt.

Je repris donc ma route solitaire. Mais une pensée s’était insinuée en moi. Les dernières paroles du sorcier se répétaient dans mon esprit. Je les trouvais de moins en moins étranges.

Les astres du jour et de la nuit se partagèrent la domination du ciel une demi-douzaine de fois. Je traversais forets, bosquets, ruisseaux, plaines. J’évitais les tanières des 2 pattes et leurs animaux domestiques. Je remarquais cependant que plus je m’approchais d’eux et moins je rencontrais de congénères. Cette situation me plaisait et j’en profitais pour me reposer plus longuement. Je n’hésitais plus à m’abandonner à quelques roulades dans l’herbe fraiche ni à un répit de quelques heures sous les rayons du soleil. Je m’attardais aux abords des ruisseaux chantants, humais les odeurs de la vie renaissante alentours, le museau en l’air, les yeux mi-clos. Je me surprenais parfois à hurler doucement, louange à l’existence.
Quelques jours après ma rencontre avec Helwyn, une sensation familière me saisit. J’eu une impression de déjà vécu, une agréable expérience qui se renouvelle.
- Bonjour mon ami ! fis une voix profonde entre les arbres à quelques pas sur ma gauche
- Bonjour Sorcier, répondis-je tandis que je m’installais sur mon séant et que je l’observais.
Je l’avais reconnu à son odeur et à sa voix mais je ne reconnaissais pas l’image qui se présentait devant moi à cet instant. Assis à quelques mètres de moi, les oreilles droites, les babines légèrement remontées comme le font les humains dans ce qu’ils appellent un sourire, un loup gris m’observait. Son regard malicieux fini de me conforter dans mon impression. Il s’agissait bien du sorcier que j’avais rencontré quelques jours auparavant. Au lieu de se tenir sur ses deux pattes et d’être envelopper dans ce que les humains appellent des vêtements, j’avais devant moi un frère.
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeMer 19 Sep 2012 - 20:44

Je trouve une très nette amélioration dans cette nouvelle version, c’est plus fluide, plus vivant, et je trouve intéressante la transformation du sorcier en loup à la fin de ce chapitre, j’attends de voir ce qu’il réserve pour la suite.

Au niveau de la forme, une remarque générale, dans un roman, les chiffres doivent être écrits en lettres (sauf pour les dates ou les heures) : donc ici, ce sera « les deux pattes » (même chose pour « deux cycles »)

Citation :
Tout ceci semblait surréaliste.
Moi ce qui me semble surréaliste, c’est qu’un loup pense ça… Shocked et aussi que vu qu’on est dans un monde de fantasy, cet adjectif ne me semble pas coller (forcément, la magie, ce n’est pas réaliste…)

Bon sinon, maniaque de l’orthographe et de la grammaire comme je suis study , voici les corrections que j’ai relevées :

Citation :
- Je vous ai déjà racontée cette histoire, répliqua-t-il en grommelant, la tête posée sur ses pattes avant et poussant un soupir
« raconté »

Citation :
- Mais tu as sûrement oublié des détails la dernière fois, se hasarda le plus petit d’entre eux bien campé sur ses petites pattes.
Là c’est une répétition, tu as deux fois « petit » dans la même phrase (oui, je fais aussi la chasse aux répétitions quand je les trouve trop proches ^^ )

Citation :
Assise sur son séant, elle pencha la tête sur le côté et leva une petite patte et l’abattis maladroitement sur la truffe de son aïeul.
« l’abattit »

Citation :
Quand elle croisa son regard, elle leva son petit derrière et aplati ses pattes avant, sa petite queue en chandelle fouettant l’air.
« aplatit »

Citation :
Les quelques sujets que j’avais pu rencontrer au détour d’un chemin avait ostensiblement manifesté des intentions fort peu amicales à mon égard.
« Les quelques sujets (…) avaient »

Citation :
- Hé toi ! Vient-en donc un peu par ici !
« Viens-en » (euh, c’est franc-comtois comme expression, « viens-en » ? J’aurais juste dit « viens »)

Citation :
- Bien sûr que tu me comprends, tout comme moi je te comprends également. Allons, approches un peu, n’aie crainte, je ne te veux aucun mal. Ceci disant, il me fit signe avec l’une de ses extrémités.
« approche un peu »

Citation :
Je lui fis face, m’assis sur mon séant et le considérais.
Là j’aurais mis un passé simple plutôt qu’un imparfait : « le considérai »

Citation :
Nous débâtîmes un certain temps dans cette position, chacun à un bout de la clairière.
« débattîmes »

Citation :
Ce à quoi j’accédais, à mon grand étonnement.
Même chose que plus haut, un passé simple : « j’accédai »

Citation :
Mais il est vrai que ce 2 pattes était très différent de ceux que j’avais rencontré.
« deux pattes » (remarque plus haute » et « que j’avais rencontrés »

Citation :
Je me réveillais, tout surpris, juste avant les premières lueurs du jour.
Même chose, dans le contexte, un passé simple : « Je me réveillai »

Citation :
Je traversais forets, bosquets, ruisseaux, plaines.
« forêts »

Citation :
- Bonjour mon ami ! fis une voix profonde entre les arbres à quelques pas sur ma gauche
« fit une voix »

Citation :
Son regard malicieux fini de me conforter dans mon impression.
« finit »

Citation :
Au lieu de se tenir sur ses deux pattes et d’être envelopper dans ce que les humains appellent des vêtements, j’avais devant moi un frère.
« d’être enveloppé »

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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeJeu 20 Sep 2012 - 20:39

lol! ouahhhh les fautes de conjugaison, ch'uis trop nulle !!! j'ai jamais été excellente dans cet exercice, là ça se confirme... ::rolling::
Pour l’orthographe, je vais dire que c'est de l'étourderie. J'essaie de faire attention à ce genre de choses mais parfois mes yeux finissent par se croiser et je fais pas toujours confiance au correcteur automatique.

Allez voici le chapitre 2. Assez court mais je pense avoir coupé au bon endroit...

CHAPITRE 2





- Je ne pensais pas te revoir si vite. Veux-tu m’accompagner comme la dernière fois ? me demanda-t-il.
- J’accepte volontiers car tu n’es pas un deux pattes ordinaire et puis j’ai déjà pris un bon repas aujourd’hui. J’accepte donc de te tenir compagnie en signe de ma reconnaissante pour ton accueil lors de notre première rencontre.
Et je surpris à ce moment la même lueur dans son regard que lorsque nous nous étions séparés : il savait que nous devions de nouveau nous rencontrer !
- Hé oui mon ami, je suis un magicien, je te le rappelle. Je sais des choses que mes semblables ignorent et que tu ignores également.
- Humm… c’est ce que je constate, en effet. Comment se porte ton délicieux compagnon de route, Vendunor ?
- A merveille ! Du moins, je suppose... Je ne l’ai pas vu depuis plusieurs jours. Depuis ma métamorphose en loup en fait. Lorsque je l’ai quitté, il était comme à son habitude : quelques peu ronchon, pas toujours très coopératif mais je fini toujours par obtenir de lui ce que je veux au prix de longues négociations et habiles subterfuges…
Comme je le considérais d’un regard interrogateur, il ajouta :
- Lorsque je voyage sous cette forme, Vendunor devient nerveux. Je lui rends alors sa liberté. Mais je n’ai pas l’impression qu’il apprécie.
Si j’avais été humain, je crois que j’aurais souri.
Je l’accompagnais donc. Helwyn semblait bien connaitre ce territoire. Je me contentais de le suivre. Si je n’avais pas su qui il était, je l’aurais bien volontiers pris pour l’un de nos frères tant son comportement copiait le nôtre. Nous trottâmes sur une longue distance puis il s’arrêta pour humer le vent qui nous venait de face. Je vis ses oreilles se mettre à l’écoute, tendues vers l’avant. Son museau s’éleva pour mieux capter les effluves portées par l’air.
- Sens-tu la même chose ? me demanda-t-il ?
- Ils doivent être assez nombreux. Plus nombreux qu’une meute de nos frères. Et ils sont accompagnés de chevaux. Il y a une autre odeur que je ne connais pas. Je l’ai déjà sentie mais je ne sais pas ce que c’est. Ceux qui vivent dans ce que tu appelles des maisons ont aussi cette odeur. Je crois que cela vient de leur bâton de feu. Cette chose qui fait beaucoup de bruit.
- Ce sont des fusils. Et c’est l’odeur de la poudre. Ce sont des armes, dont les hommes se servent pour tuer. Je crois que les leurs ont servies il y a peu de temps. L’odeur est très forte.
- Tu ressembles beaucoup à un frère. Tes sens semblent aussi développés que les nôtres. Tu agis comme nous. Comment cela est-il possible ? Tu es un humain !
- Ah ne commence pas à me traiter d’humain ! Je suis un sorcier, je n’ai rien de commun avec les hommes que tu as rencontrés jusqu’à présent.
- Pour moi rien ne ressemble davantage à un deux pattes qu’un autre deux pattes.
Je l’avais vexé. Il n’ajouta rien de plus et détourna de nouveau la tête dans la direction qu’il venait de repérer.
- Je dois m’approcher pour mieux les observer. Je dois savoir qui ils sont au juste. Reste ici.
- Hors de question, je te suis, deux paires d’yeux et d’oreilles valent mieux qu’une. Ainsi que deux paires de crocs !
- A ta guise, mais ne te fais pas voir.
Me prenait-il pour un jeune louveteau ? Je m’apprêtais à lui répondre mais il était déjà parti. Je m’élançais à sa poursuite. Plus nous nous approchions, plus notre pas se faisait lent, jusqu’à ramper dans les fourrés, à quelque distance de notre objectif.


Dernière édition par filasaomiguel25 le Ven 21 Sep 2012 - 14:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeVen 21 Sep 2012 - 14:24

Citation :
-Moi ce qui me semble surréaliste, c’est qu’un loup pense ça… Shocked et aussi que vu qu’on est dans un monde de fantasy, cet adjectif ne me semble pas coller (forcément, la magie, ce n’est pas réaliste…)

Normal que ce soit surréaliste de lire les mémoires d'un loup, mais nous sommes ici dans un roman de Fantasy où tout est possible lol!
Par contre, le loup, lui, il n'a pas conscience d'être un personnage de roman. Pour un loup, la magie ne fait pas partie de son monde. Pour un loup qui n'a jamais côtoyer un humain autrement que pour lui chaparder ses poules ou ses moutons, se faire courser à la fourche ou au fusil, il n'est pas concevable qu'un humain puisse lui parler. Qui plus est dans son langage ! lol!


Dernière édition par filasaomiguel25 le Ven 21 Sep 2012 - 16:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeVen 21 Sep 2012 - 14:28

Zou ! Voici le chapitre 3 !!!





CHAPITRE 3





Hors d’haleine et maintenant hors de portée des armes de ces humains, nous arrêtâmes notre fuite.
- Que venait-il faire dans ce fourré ? demandai-je enfin, après avoir recouvré mon souffle.
- Il venait se soulager.
- Se quoi ?
- Se soulager ! Faire une petite commission, faire pipi, uriner, marquer son territoire…
- Oh ! Je comprends. Mais pourquoi dans un fourré ? L’odeur ne sera pas perceptible par ses congénères ? Il aurait été plus judicieux de marquer son territoire en un lieu plus en évidence.
- euh… certes. Toutefois, les humains ne marquent pas leur territoire de cette manière. En fait, ils auraient plutôt tendance à faire ce genre de chose dans des endroits discrets, pour camoufler leur présence.
- Ils ne ressemblaient pas à des proies, plutôt à des prédateurs. D’ailleurs, ils nous ont pris en chasse…
- C’est vrai, ceux-ci ne sont pas les victimes mais les destructeurs.
La voix d’Helwyn sembla prendre une teinte de colère, de mépris, de haine que je ne lui aurais pas soupçonné. Son regard aussi se modifia. La malice, la sagesse et la bienveillance que je leur connaissais avaient laissé la place à la gravité et à la sévérité.
- Continuons notre route ! lança-t-il.
Sans plus attendre, il se remit à trotter entre les arbres.
Je le suivais, sans plus lui adresser la parole. Je repensais à tous ces deux pattes que nous venions de quitter précipitamment. Je n’en avais jamais rencontré une telle concentration. Et l’odeur qui les accompagnait était assez effrayante. Elle était indéfinissable et pourtant je sentais qu’elle était porteuse de peur et de terreur. Ce n’était pas seulement leurs fusils ou leur poudre. Non, cette odeur terrifiante provenait de leurs chevaux et de leur peau. Elle était en eux.
J’avais croisé quelques humains pendant mon errance mais jamais encore des comme ceux-ci.
Helwyn garda le silence encore longtemps. Et moi, je revoyais ces deux pattes. Ils étaient nombreux, peut-être deux ou trois meutes. Mais, les chevaux étaient moins nombreux. Je supposais que certains d’entre eux devaient se déplacer sans l’aide de ce domestique. Ils étaient répartis en plusieurs petits groupes autour de feux. Ils parlaient fort. Ils riaient. Je ne comprenais pas leur langage, je ne savais pas ce qu’ils se disaient. Je me gardais pourtant de poser des questions à Helwyn. Je le savais troublé par ce que nous avions vu. Perdu dans mes pensées, je ne remarquais pas que nous avions quitté le couvert de la forêt pour suivre un chemin humain. Je m’interrogeais encore sur la signification de ce rassemblement. Pourquoi étaient-ils si nombreux ? Que se racontaient-ils ? Quelle étaient cette odeur effrayante qui les enveloppait ?
J’en étais là de mes pensées lorsque la voix profonde d’Helwyn résonna dans mon esprit.
- Reposons- nous un peu. Nous avons beaucoup marché et beaucoup couru aujourd’hui.
Je regardais enfin autour de moi.
- Il y a un gros rocher là-bas, il nous abritera, fut ma réponse.
Ainsi fut fait. Mon compagnon de route se faufila derrière cet abri de fortune. Avant de le rejoindre, je sautais sur son sommet pour jeter un dernier regard aux alentours, attentif au moindre bruit, au moindre parfum. Mais rien ne me parvins, nous pouvions nous reposer sans crainte. Je redescendais du rocher et venais me blottir contre ce vieux loup gris.

- Bien, maintenant que nous sommes reposés... Helwyn s’étira à la façon des loups, s’ébroua et poursuivit :
- Remettons nous en route.
- mmh… je vais reprendre mon errance solitaire, répondais-je
Le vieux sorcier s’assit et me considéra.
- J’ai quelque chose encore à te montrer. S’il te plait, accompagne-moi.
Je regardais vers l’ouest, je guettais les étoiles et reposais mon regard sur ce vieux loup.
- Il est important que tu voies cela. S’il te plait, accompagne-moi.
- Très bien, puisque cela semble être important pour toi et tu me le demandes comme un service, je veux bien rester encore à ton côté.
- Merci.
Et nous nous mîmes en marche vers l’Est, suivant toujours ce ruban de chemin tracé par les innombrables passages de 2 pattes, de leurs animaux domestiques et de leurs engins de transport.
Notre marche se fit dans le silence. Helwyn ne semblait pas prêt à me révéler notre destination. Et moi… eh bien je suis un loup et un loup ça n’a pas besoin de parler.
L’astre de la nuit était sur le point de laisser sa place à celui du jour quand je perçu une odeur acre. A la fois agréable mais tout autant désagréable. Je mis un certain temps à me souvenir. Cette odeur, je la connaissais. Je l’avais déjà sentie. Comme je m’arrêtais, stupéfait, la voix du vieux mage se fit entendre dans mon esprit.
- Oui, c’est la même. Allons, viens, nous ne risquons rien.
Sa voix était si sereine, si confiante que mes pattes obéirent et se remirent en marche.
Au sommet d’une petite butte, j’avisais l’origine de cette odeur. Elle se dessinait dans le point du jour. Elle était différente de celles que j’avais aperçues jusqu’à présent. Que c’était-il passé ?
Le vieux loup gris accéléra le pas pour arrêter sa course devant la porte de ce qui avait été une ville d’humains.
- Nous y voilà. C’est cela que je voulais te montrer. C’est le résultat de la prédation des humains que nous avons rencontrés tantôt dans la forêt. Voilà leur gibier, leurs proies, leur technique de chasse. Ces hommes que nous avons rencontrés, sont des soldats du roi H’Arrog du royaume d’IRKALLA.
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeVen 21 Sep 2012 - 19:38

filasaomiguel25 a écrit:
Citation :
-Moi ce qui me semble surréaliste, c’est qu’un loup pense ça… Shocked et aussi que vu qu’on est dans un monde de fantasy, cet adjectif ne me semble pas coller (forcément, la magie, ce n’est pas réaliste…)

Normal que ce soit surréaliste de lire les mémoires d'un loup, mais nous sommes ici dans un roman de Fantasy où tout est possible lol!
Par contre, le loup, lui, il n'a pas conscience d'être un personnage de roman. Pour un loup, la magie ne fait pas partie de son monde. Pour un loup qui n'a jamais côtoyer un humain autrement que pour lui chaparder ses poules ou ses moutons, se faire courser à la fourche ou au fusil, il n'est pas concevable qu'un humain puisse lui parler. Qui plus est dans son langage ! lol!

En fait, c'est surtout l'adjectif "surréaliste" qui ne me semble pas adapté au contexte... étonnant, stupéfiant, oui, "surréaliste", ça fait trop moderne je pense.

Par contre s'il te plaît, ralentis un peu le rythme, tu postes trop vite là, j'avais déjà un chapitre de retard, là je passe à deux ! Et comme je n'aurai pas le temps de voir ça ce soir (j'ai mon chapitre du jour à écrire, vu le défi du 31 décembre que j'ai à tenir : https://ecrire.forumactif.org/t3941-challenge-du-31-decembre).

Promis, je vois ça ce week-end, tu auras mes commentaires dimanche au pus tard.
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeVen 21 Sep 2012 - 19:52

t'inquiète, j'ai tout mon temps pour recueillir vos commentaires. Et je pense que le rythme va ralentir. Je viens de finir le chapitre 4. Mais pas encore commencé le 5... j'ai l'idée du début du chapitre mais encore faut-il la mettre en forme. Razz
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeDim 23 Sep 2012 - 21:19

J’ai avancé un peu ce week-end, j’ai lu le chapitre 2, je lirai le 3 dans la semaine.

J’ai trouvé le chapitre fluide, il se lit bien, le fait que le sorcier se transforme en loup est intéressant.

Voici les remarques notées au fur et à mesure de la lecture :

Citation :
J’accepte donc de te tenir compagnie en signe de ma reconnaissante pour ton accueil lors de notre première rencontre.
Il accepte beaucoup de choses ton loup ^^ (plus sérieusement, tu as deux fois « j’accepte » dans deux phrases de suite, ça fait répétition) et sinon « de ma reconnaissance » plutôt, non ?

Citation :
Lorsque je l’ai quitté, il était comme à son habitude : quelques peu ronchon, pas toujours très coopératif mais je fini toujours par obtenir de lui ce que je veux au prix de longues négociations et habiles subterfuges…

« quelque peu » et « je finis »

Citation :
Je l’accompagnais donc.
Plutôt un passé simple « je l’accompagnai »

Citation :
Son museau s’éleva pour mieux capter les effluves portées par l’air.
« les effluves portés par l’air » : j’avoue que je viens d’apprendre qu’effluve est masculin, c’est en voyant le correcteur le souligner que j’ai eu un doute, et j’ai vérifié dans le dictionnaire.

Citation :
Je crois que les leurs ont servies il y a peu de temps.
« les leurs ont servi »

Citation :
- Ah ne commence pas à me traiter d’humain !
Pour cette phrase, je mettrais plutôt « ne recommence pas » car ce sujet avait déjà été abordé dans le chapitre 1, ce serait bien d’y faire référence.

Citation :
Je m’élançais à sa poursuite.
Plutôt un passé simple : « je m’élançai »
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeLun 24 Sep 2012 - 13:47

Ca y est, retard rattrapé, chapitre 3 lu.

Ma première impulsion, ça a été de me dire : euh, j’ai loupé un épisode ?
Je suis revenue sur la fin du chapitre 2, j’ai repris le 3, et non, visiblement, j’avais tout lu, mais j’ai le sentiment qu’il me manque quelque chose.
Je pense que ton ellipse arrive peut-être un peu trop rapidement et du coup, ça m’a frustrée, surtout qu’on ne sait pas après ce qui s’est vraiment passé, est-ce que toute la troupe s’est mise à leur poursuite, pourquoi ils ont arrêté… J’aurais aimé lire cette scène, cette confrontation avec ces soldats, surtout que c’est une scène d’action et que ça aurait rajouté du rythme dans ton histoire, ça aurait alterné avec les conversations et les déplacements des deux loups.

Sinon, voici les remarques que j’ai notées au fur et à mesure :

Citation :
Perdu dans mes pensées, je ne remarquais pas que nous avions quitté le couvert de la forêt pour suivre un chemin humain.
Dans le contexte, je mettrais un passé simple « je ne remarquai »

Citation :
Je regardais enfin autour de moi.
Même chose, passé simple « je regardai »

Citation :
Mais rien ne me parvins, nous pouvions nous reposer sans crainte.
« rien ne me parvint »

Citation :
Je redescendais du rocher et venais me blottir contre ce vieux loup gris.
Même chose qu’au-dessus, passé simple : « je redescendis » et « vins »

Citation :
- mmh… je vais reprendre mon errance solitaire, répondais-je
Idem (non, je ne suis pas une maniaque du passé simple, c’est juste que ça me semble plus approprié car tes actions sont courtes et ne sont pas répétitives) : « répondis-je »

Citation :
Je regardais vers l’ouest, je guettais les étoiles et reposais mon regard sur ce vieux loup.
Idem : « je regardai » « je guettai » et « reposai »

Citation :
L’astre de la nuit était sur le point de laisser sa place à celui du jour quand je perçu une odeur acre.

« je perçus » et « âcre »

Citation :
Au sommet d’une petite butte, j’avisais l’origine de cette odeur.
Idem : « j’avisai »

Citation :
Que c’était-il passé ?
« Que s’était-il passé ? »
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeLun 24 Sep 2012 - 23:09

Ch'uis vraiment une quiche (non, non, je ne suis pas lorraine !) en conjugaison.
J'ai jamais aimé ça... mais tu as raison, je ne comprend pas pourquoi j'ai soudainement abandonné le PS.
Pour les terminaisons, là tu auras du boulot, parce que je suis super nulle... Very Happy

Ils arrêtent de fuir car ils sont hors de portée des soldats et qu'ils sont un peu fatigués.

En fait, il ne se passe rien d'intéressant. Les deux loups s'approchent du campement pour observer et éventuellement surprendre des conversations intéressantes mais un soldat pris d'une envie pressente se pointe dans leur buisson et donne l'alerte. La peur du loup, rien de plus.
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitimeLun 24 Sep 2012 - 23:47

Pour le choix des conjugaisons (surtout entre passé simple et imparfait), voici la règle qu'on m'avait donnée et qui marche plutôt bien :

- si l'action est longue et / ou répétitive, tu mets l'imparfait

- si l'action est brève et se produit une fois, tu mets le passé simple (et souvent si c'est le passé simple, c'est la terminaison de l'imparfait moins le S, du moins dans le premier groupe)


Je persiste et signe, à mon avis, ça aurait quand même valu le coup de décrire un peu ce qui s'est passé (le type a crié, dégainé son fusil, leur a tiré dessus, a rameuté ses potes, etc. ::baton:: ) ; parce que là, je trouve ton ellipse un peu longue, ils passent du "j'avance à pas de loups" à "on a mis assez de distance..."
Comme le point de vue est plus limité puisque c'est le loup qui est le narrateur, si en plus il saute des trucs, ça va réduire l'histoire (bon, je sais qu'il avait envie de dormir quand les louveteaux lui ont demandé de raconter l'histoire, ceci explique peut-être cela...)

Moi têtue ? Rolling Eyes Nan, juste un peu, mais je crois que c'est de famille, comme tu as déjà dû t'en rendre compte ^^
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MessageSujet: Re: On efface tout et on recommence   On efface tout et on recommence Icon_minitime

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