Football Virtuel

Chapitre 3
Quarante-cinq-minutes pour réussir

Paul va enfin pouvoir passé à l'action, il commençait à vraiment s'impatienter. Les joueurs attendent dans une pièce, suffisamment grande pour ne pas se sentir à l'étroit. La première chose qui attire l'attention est cette immense cube gris métallisé appelé cube de virtualisation, qui est raccorder par d'épais fils électrique à une sphère de taille moyenne qui génère le monde virtuel et le tout est commandé par un ordinateur à l'aide de programme complexe.
L'entraîneur assistant, assumant également le rôle d'ingénieur informatique de l'équipe ne tourne pas autour du pot :
-Je vais vous expliquez la procédure, tout d'abord vous allez entrez dans le cube de virtualisation, votre corps se dématérialisera pour se matérialisée directement sur le terrain virtuel.
La procédure réussit dans quatre-vingt-dix-neuf virgule neuf pour-cent, c'est fiable.

Ça s'est vérifié, les joueurs ont été virtualisés sans aucun problème. Paul tâte la pelouse virtuel d'un revers de main et glisse à Paco qui se tient à côté de lui :
-On dirait une vrai.
Les deux équipes se mettent en place, un ballon ce matérialise sur le petit point blanc du rond central, ainsi qu'un arbitre et ses deux assistants qui sont des clones. Tous est fait pour que les apprentis footballeurs se retrouvent en condition réel.

C'est l'équipe au maillot blanc qui donne le coup d'envoi, les rouges essaye immédiatement de récupérer le ballon.
Parmi les blancs un joueur à directement pris les rennes, pour que ça ne soit pas du chacun pour soit.
Il est brésilien, la peau métissé, avec des dreadlocks, il s'appelle Giginho.
Des le début, Gighino fait confiance à sa vision du jeu et passe le ballon sur le côté gauche pour Paco.
A peine touche t-il le ballon, que le jeune garçon accélère et laisse sur place son adversaire et à le temps pour centrer.
La balle est bien haute, Paul est dans la surface de réparation et essaye de se démarquer pour reprendre la balle.
Sa grande taille l'aide à prendre le dessus, frappant le ballon d'un coup de tête puissant. Le gardien plonge, mais il est battu et par malchance la balle s’écrase sur la barre transversale. Puis un défenseur dégage au loin.

Ce qui semble être un dégagement anodin, ce transforme en contre attaque. La défense des blancs ce fait prendre, un attaquant avec une crête blonde est en possession du ballon et fonce vers le but.
Le goal tente de sortir dans les pieds, mais il est contourné très facilement et l'attaquant n'a plus qu'à poussé la balle dans le but déserté.
-Ça commence bien, grince Paul.
Le buteur reste mesuré, il se dépêche d'aller se replacé et une fois arrivé à la hauteur de Paul :
-J'ai entendu votre conversation à toi et au nain de jardin, je m'appelle Thomas Kraft et c'est moi qui serai l'attaquant titulaire des All Star. Retient bien mon nom Paul Vallé.
-Je te trouve bien présomptueux, j'accepte ton défi. Réplique Paul plein de détermination.

Le but à été marqué après deux minutes de jeu, il reste encore pas mal de temps pour égaliser. Les rouges continuent d'attaquer, ils veulent rapidement aggravé le score. Alors qu'en défense, ils marquent de très prêt Paul et Paco en sachant que les deux sont capable d'être dangereux.
Thomas est intenable, il en fait baver à la défense. Un nouveau duel entre lui et le gardien qui décide de sortir avant de changer d'avis restant figé au niveau du point de penalty.
Une aubaine pour Kraft qui lobe le gardien, la balle roule lentement et s’apprête à franchir la ligne.
Quand Giginho quitte son poste et se jette en réussissant à la sauver du bout du pied. Le cuir finit sa course en corner.
-Il faut pas les laisser attaquer ! Râle le brésilien en se relevant.

Le corner tiré ne donne rien. Giginho remonte le terrain balle au pied, les rouges sont bien en place.
Thomas quitte à son tour sa position, pour récupérer le ballon. Il tacle sévèrement Giginho, alors que celui ci a déjà passé la balle.
Tacle à retardement, l'arbitre virtuel siffle faute. Ce n'est pas du goût de Paul qui va s'expliquer avec lui :
-Espèce d’abruti, tu aurai pu le blesser ! Hurle t-il en l'attrapant par le col de son maillot
-Lâche moi ! Dit Thomas en repoussant les main de Paul.
-Du calme ! Intervient Giginho en se relevant. Il ne sait qu'il vient de commettre une erreur qui va lui coûter cher.

Le coup franc est à une vingtaine de mètre du but, pleine axe. Giginho place le cuir avec beaucoup de précaution, ne prenant que quelques pas d'élan et s'élance. Le ballon passe le mur. La balle se dirige droit dans le petit filet, malgré un plongeon du gardien qui l'effleure du bout des doigts.
Un partout aprés quinze minutes de jeu. La rencontre va totalement changer de physionomie.

Les deux équipes se découvrent sans aucune arrière pensé, tout ce qu'elles veulent c'est la victoire et qu'importe que cela soit simplement un match test. Pour prendre le dessus, l'équipe des rouges mise sur les talents de buteur de Thomas, sans négliger de jouer collectif. Comme les blancs, mais n'ayant jamais jouer ensemble avant, certaines passes sont très approximatives. Soit elle finissent hors des limites où c'est récupéré par l'adversaire.

Il ne reste plus que cinq minutes à jouer, les rouges exploite une de ses erreurs et une opportunité s'offre à eux.
Thomas s'apprête à recevoir le ballon, mais Giginho se met encore sur son chemin et intercepte.
-Encore toi ! S'énerve l'attaquant.

Les blancs attaquent, Paco à enfin un peu de liberté. Au lieu de centrer comme tout à l'heure, il repique dans l'axe et jette un coup d’œil dans la surface de réparation en apperçevant Paul à la limite du hors jeu.
-Donne la moi ! Appelle t-il.
Paco lui donne, un défenseur revient à toute hâte et tacle désespérément. Paul montre qu'il n'est pas juste une grande perche capable de prendre les ballons de la tête. Il pique la balle par dessus le gardien, le cuir tape le poteau avant de rentré.
-Superbe passe ! Complimente-il en s'adressant à Paco
-Beau but ! Rétorque celui-ci
De son côté Thomas rage :
-Il n'est pas question de perdre !

C'est l'ultime minute de jeu, Thomas prend le ballon à un joueur de sa propre équipe sans ménagement. C'est encore Giginho qui le stoppe, l'arbitre virtuel siffle la fin du match.

Les joueurs reviennent dans le monde réel. Paul à les main sur les hanches, il reprend son souffle et l’adrénaline redescend petit à petit. L'entraîneur est devant l'écran de l'ordinateur et dit :
-Durant le match, j'ai remarqué certain joueur avec un potentiel intéressant.

Paul à fait tous ce qu'il pouvais pour convaincre Marcus, maintenant ça ne dépend plus de lui.