Mon âme perdue

Voici le prologue et le début du chapitre 1.

Prologue :
Je m’appelle Liliane et j’ai 17 ans. Simple me direz-vous ? Pourtant, ça ne l’est pas. Ma mère Ophélia veut me virer de chez elle. En fait, j’ai fait des bêtises à longueur de journée et elle en a marre. Tous les jeunes en font mais moi c’est différent parce que ce n’est pas volontaire. En effet, j’entends une voix. Mais je ne saurais dire comment cela se fait. Je l’entends depuis ce jour… Le jour où tout à commencé… Avant j’étais une adolescente normale avec une vie normale. Puis, un week-end, mes parents ont commencé à crier. Je suis descendu pour voir ce qui se passait. J’entendis mon père :
- Tu te rends compte de ce que tu as fait ?
- Je n’ai rien fait de mal, j’avais besoin de prendre l’air !
- Me tromper, tu appelle ça prendre l’air toi ?
- Calme-toi mon chéri…
- Tu t’es envoyé en l’air avec quelqu’un d’autre et tu veux que je me calme ?
- Mais…
Effrayée, je vis mon père s’énerver, balancer des objets. Jamais, il ne s’est énervé comme ça. Tout à coup, il hurla…
- Il n’y a pas de mais ! Ce que tu as fait est impardonnable. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je pensais que notre couple avait une chance de survie mais plus maintenant… Pas après CA ! Tu me dégoûte…
- Laisse-nous une chance, mon amour.
- C’est fini Adèle… Adieu !
Tout à coup j’entendis des bruits de pas monter jusqu’à ma chambre. C’était mon père qui venait. Alors je fonçai dans ma chambre, pris un livre dans ma bibliothèque et fis semblant de le lire. Mon père toqua à la porte. Faisant semblant d’être surprise, je lui dis d’entrer. Il s’assit à côté de moi sur mon lit et m’expliqua que ma mère avait fait quelque chose d’horrible et qu’il avait besoin de réfléchir quelques temps. Donc qu’il allait partir de la maison. Horrifiée, je le suppliai :
- Reste… J’ai besoin de toi… Je vais faire comment sans toi ?
- Ne t’en fais pas, Lil’. Nous communiquerons par texto et par téléphone, me dit-il calmement.
Je me mis à pleurer mais sa décision était prise. Il vient m’embrasser et me dis :
- Au revoir, ma Lil’. Ne fais pas trop de bêtises.
- Au revoir, P’pa !
Puis, il descendit et partit de la maison… Je vis ma mère effondrée, mais je n’avais plus de pitié pour elle. Pas après sa trahison... Enervée, je montai dans ma chambre et me mis à pleurer… Mon père était parti… Je devais rester seule avec ma mère… Celle qui avait trahi mon père en faisant une chose abominable… Je la détestais jusqu’au plus profond de mon cœur…
C’est ainsi que commença ma descente aux enfers…


Chapitre I :
Un mois plus tard…
Ce matin est un matin comme les autres. Où ma vie est compliquée, depuis le jour où mon père est parti. En effet, ma mère a vite surmonté le drame. Elle s’est mise en couple avec l’imbécile qui lui a servi d’amant quand mon père était encore là. C’est un type complètement fou d’elle et qui veut tout faire pour devenir mon ami. Moi, je le déteste. A cause de lui, ma vie est foutue. Ma mère est devenue insupportable. Mais bon… De toute façon, elle m’énerve depuis ce jour affreux. Elle a pleuré pendant longtemps alors que tout est de sa faute. Si elle ne l’avait pas trompé, tout cela ne serait pas arrivé. On serait encore une vraie famille. Elle m’énerve… Pourquoi a-t-elle fait ça ? Pourquoi a-t-elle détruit notre famille ? Je la déteste. Ce n’est plus ma mère. C’est juste ma génitrice. Rien de plus.
Depuis ce jour, des démons me hantent. Je fais des cauchemars horribles. Sans cesse, leur dispute me revient en tête. Je ne cesse de rêver de ce moment. De plus, j’entends une voix… Elle me fait faire des choses affreuses. Avant j’étais une bonne élève, j’étais sérieuse. Tout le monde m’appréciait dans le village. Maintenant, je sèche les cours, je fais des bêtises… Je suis devenue une vraie délinquante. Sauf que tout cela est involontaire. Je ne me contrôle pas. Je vis un véritable enfer. Je fais tout pour provoquer ma génitrice et son copain. Si mon père savait ça, je sais que ça ne lui plairait pas. Il aime bien mon côté sérieux. Sauf que ce côté a disparu pour laisser place à un côté plus sombre. Pourrais-je un jour me sortir de cet enfer ? De cette malédiction qui est devenue mon quotidien ?

Spoiler:

Je me demandais, ce prologue en est-il vraiment un ? Et pas juste un premier chapitre ? Y a-t-il des spécialistes du prologue dans la salle ?

La dispute est un peu "surfaite" je trouve. La mère sort des arguments à côté de la plaque ou pas du tout: "je n'ai rien fait de mal, j'avais besoin de prendre l'air"...
Ce n'est pas un peu exagéré comme sentiments du côté de la fille ? Pour le père, ok, je comprends sa colère, mais elle ? A dix-sept ans, elle doit savoir que tout n'est pas si simple non ? On dirait que sa mère vient de tuer son père. J'ai l'impression que tout n'est qu'hyperbole dans ce texte, à tel point que j'ai du mal à y croire.
Enfin, je ne suis pas très objectif sur ce point, attends d'autres avis sur la gestion des sentiments pour confirmer ou infirmer.

Au début comme elle parlait de "trucs horribles", de "voix étrange", j'ai cru que tu allais vite basculer dans le fantastique. Un peu à la manière de King dans Carrie. Mais ton texte est posté dans la section contemporaine. Alors je me demande ce que tu vas faire...

Hey.

Alors je ne suis pas un spécialiste des prologues, mais quand j'en lis un dans un roman, c'est souvent un événement qui s'est déroulé avant ou après (quand il s'agit de flash back par exemple) le développement du livre. C'est un peu en marge du reste, temporellement et/ou spatialement. Je n'ai jamais lu un prologue où y avait cette sensation de continuité avec la suite (même si c'est finalement lié à un moment ou à un autre).

J'imagine carrément la fille qui est possédée par un esprit maléfique, ce qui me fait rejoindre Elann sur le fait que je me demande ce que tu vas faire, étant donné que tu as posté dans la section contemporaine. Peut-être est-ce simplement une folie et qu'on va croire tout le long du livre que tout cela est surnaturel, alors que non.

Après les points de suspension à profusion ont tendance à me gêner un peu ^^.

Sinon, je trouve que le basculement entre le avant/après l'événement est trop rapide, un peu comme si c'était pas le plus important. C'est vrai que ce qui va se passer après est encore plus important, mais le déclencheur est quand même à développer un peu, je pense.

Je reste quand même curieux de voir ce que cela va donner.

Je savais pas ca allait dans quelle partie en fait ^^'
Je vais changer le prologue en chapitre 1.
Sachez que j'avais commencé 5 chapitres mais ma clé a beugué et j'ai tout perdu (je sais, je sais... j'ai pas de bol avec les écrits xD)

On peut appeler ca un double post plusieurs mois après ?
C'est pour vous dire que j'ai fait des modifs par rapport à vos commentaires après une remise en question.

Poste-le, je serais intéressée par les modifications.
La première lecture était identique à celle des autres. Du surfait dans le dialogue (où d'ailleurs, la maman change de prénom ophelia devient Adèle. Et d'ailleurs, pas besoin de préciser son prénom dans la première phrase. Je trouve que l'impact "ma mère veut me virer de chez elle" est plus fort que si tu coupes l'élan en mettant le prénom. Ça freine
Et si ta petite Liĺ entend des voix, il faut la faire plus torturée que ça. Par ailleurs, il serait intéressant de savoir comment les voix ont commencé à apparaître. Et par la même occasion, ce serait intéressant que tu montres si elle en est consciente depuis le début que c'est une 'étrangeté d'entendre des voix ou si elle les adopte sans s'en rendre compte dans le premier cas, elle sera apeurée, et n'en parlera peut être pas facilement de peur d'être prise pour une folle. Dans le deuxième cas, elle peut continuer à vivre, parler avec cette voix, cette voix peut aussi lui faire peur en étant menaçante. Et ce ne sera pas la même peur.

Bref, ce n'est pas si simple que "j'entends des voix"
Y'a tout un processus qui gagnerait à être étoffé dans un premier temps.

J'attends la lecture

Je n'ai pas trouvé les dialogues très naturels, moi non plus, et peut-être un peu nombreux. Il n'est pas utile de tout rapporter, en tout cas ils perdent de leur force quand ils s'étalent trop (et un seul mot peut être de trop).
Et puis le père qui explique à sa fille qu'il va partir, qu'ils vont pouvoir dialoguer par téléphone...c'est trop raisonnable comme discours par rapport au choc qu'il vient visiblement de vivre. Ce n'est pas évident à faire, c'est vrai, mais il ne faut pas commencer trop fort dans la tension pour pouvoir la faire monter progressivement et en avoir encore sous le pied (c'est une façon de parler).
Pour les dialogues, écris les comme tu les dirais, tout simplement, selon ce que conseillait Leonard Elmore (et pas seulement pour les dialogues), si ça ressemble à de l'écrit c'est qu'il faut refaire.