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 Journal de bord d'un marin espagnol

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MessageSujet: Journal de bord d'un marin espagnol   Journal de bord d'un marin espagnol Icon_minitimeVen 5 Avr 2013 - 22:37

Vu mon abominable RP posté il y a quelques temps, je retente autre chose, en faisant plus attention aux temps, au sens des phrases et à une certaine cohérence dans le texte.
Suite à paraitre quand je l'aurais écrite.




Nous sommes sur un Galion de la marine royale d'Espagne,allant et venant chercher les richesses du Nouveau Monde, nous nous sommes perdu quelque part dans les Caraïbes...
Pertumo est second lieutenant sur le bâtiment du nom de Santa Maria, gouvernée par le capitaine Juan Argos. Permuto est mutilé à la jambe gauche suite à un abordage avec un navire pirate portugais, une semaine plus tôt.


Journal de bord du second lieutenant Pertumo

27 juin 1511, Midi
Position estimée: quelque part dans la mer des Caraïbes

Nous manquons de vivres et le morale des hommes est au plus bas. Ce maudit brouillard,tellement épais que la lumière du soleil ne le traverse plus. Nous avançons à l'aveuglette depuis une matinée déjà, et toujours du brouillard. Toutes les lampes à huile de la Santa Maria sont allumé. Serait-on passé de l'Autre Coté, mille et encore mille fois maudit? Serait-on dans le domaine des âmes en peines? Le capitaine Argos tente de maintenir l'ordre et le calme parmi nos soixante-neuf derniers survivants de l'abordage, mais lui aussi lutte intérieurement contre cette panique et tout l'équipage est conscient qu'il est aux portes de la folie et Dieu seul sait ce qu'un homme fou, armé et à la tête d'un navire de guerre est capable de faire.
A l'heure où j'écris,j'entends des ordres, hurlés avec une telle agressivité par les subordonnés d'Argos: "Armez les canons! Dépliez toutes les voiles! Nous allons avoir ces chiens d'anglais!!" Même immobilisé dans mon hamac, sous le pont du navire, je peux sentir la grande peur de l'équipage. Je crains qu'il y ai une autre mutinerie. La première a fini dans le sang des mutins. Connaissant le capitaine Juan Argos depuis plus de vingts ans, vingts ans sous ses ordres et un état de service impeccable, son esprit torturé lui joue encore des tours et il doit encore s'imaginer ce fameux navire anglais, commandé par un grand amiral rival.
Je viens d'entendre le mousse affecté au nid de pie hurler que le brouillard se dissipe et que nous approchons de la terre. Je vais sortir voir, quelque chose cloche là dedans...


30 Juin 1511, Crépuscule
Position estimée: sur une ile inconnue, quelque part dans les Caraïbes
D'après nos cartes les plus récentes, cette ile n'existe pas, nous sommes situé en plein milieu d'une grande route commerciale. Le navire que l'on poursuivait s'était évanoui quelques minutes avant notre sortie du brouillard,nous laissant face à cette ile mystérieuse, imposante et sinistre,avec ses falaises noires et sa jungle dense. Malgré ma jambe de bois et mon manque de repos, je me suis porté volontaire, avec sept autres hommes pour aller sur cette ile. Je préfère ne pas rester sur le galion, des tensions avaient éclaté entre le capitaine et le bosco et je n'ai pas envie d'être présent lorsque, la dispute provoquera l'effusion de sang et sans doute mutinerie. Je refuse d'y assister une nouvelle fois. Il y a trois jours, lorsque que j'ai mis pied à terre, avec mes camarades, j'avais une étrange impression:celle de connaitre cet endroit.
Pendant que mes amis se contes des histoires à dormir debout et des aventures amoureuses autour du feu de notre campement, j'en profite pour écrire ces quelques lignes, en retrait des autres. Cette ile me fascine aussi bien qu'elle me terrifie: aucuns oiseaux ne chante, aucuns bruits n'y sort. Quelquefois, au loin, on peut entendre comme des hurlements humains. A chaque fois que je ferme les yeux pour tenter de trouver le sommeil, j'entends une douce voix féminine, qui m'appelle. Elle semble provenir du fin fond de ce sous bois. Maintes fois je me suis retenu de lancer à la poursuite de cette mystérieuse voix.
Ce soir, pendant mon tour de garde, je partirais discrètement. C'est décidé. Au diable ce satané Argos! Dois-je en parler aux autres membres de mon groupe?Non, ils ne comprendront pas et me prendront pour un fou. Autant y aller seul. Si tout va bien, je décampe au zénith lunaire, une pleine lune en plus, je vais encore une fois être en proie à mes cauchemars... comme à chaque fois...
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MessageSujet: Re: Journal de bord d'un marin espagnol   Journal de bord d'un marin espagnol Icon_minitimeLun 8 Avr 2013 - 21:50

Suite et fin
Jour 21 d'Aeclelian, Aube

Position estimée: Ma demeure, ma vie, ma foi, mon existence

Mon cher journal, toi, mon ami, mon confident, mon âme. Excuse moi de t'avoir oublié pendant tout ce temps, mais j'étais obligé de traquer et de tuer tous ces hommes, venu de ce navire, là haut sur la plage. Je sais qu'ils vienne pour profaner Son temple, sur mon île! Mais Aeclelian m'avait demandé des sacrifices, alors je les ai mangé en Son honneur et pour Le protéger. Qu'ais-je eu en échange? Ce tas d'os secs et moisis, que de la Sainte Vierge Pute Marie me bénisse de ne pas l'avoir encore brulé! (quelques phrases sont raturées et très mal écrites, le texte est totalement illisible )

Vois-tu mon cher journal, ici c'est ma maison; pas que cette grotte avec ce foutu cadavre et ce tas de merde derrière lui, non non, mais toute cette ile m'appartient, avec Sa Seigneurie Aeclelian. Ces chiens ne m'auront pas si facilement, ni moi, ni Lui car ils ne peuvent rien contre le feu purificateur de ce fils de putain que tous ces gens vénère et appelle Le Christ! Quel nom ridicule cher journal! Je suis, moi.

Je les entends, ils sont tous proche! Attends moi ici mon ami, je vais m'occuper d'eux...


Jour 62 d'Aeclelian, Crépuscule

Position estimé: Partout et Nul part... Ici


Mon journal, tas de papier inutile, sac à vomi, mon ami! C'est un grand jour! J'ai mis le feu aux réserves de poudres de leur galion et ensuite j'ai dévoré le capitaine, Argos il me semble avoir entendu de ses hommes. Il était délicieux! Dommage que ses hurlements,quand je lui ai arraché le foie, m'ont brisés les tympans et ont sapé ma bonne humeur. Ah! Mon journal! J'ai enfin eu ma récompense de la part du seigneur putréfié Aeclelian: la chair restante sur ma jambe de bois est noire et toute croûteuse. J'ai terriblement mal mais je sens que je me rapproche de ma transformation finale, en demi dieu pour pouvoir siéger à coter de mon Maitre! Maintenant, cher journal, je dois te laisser, je vais finir ma métamorphose...Adieux.



Épilogue:

5 ans plus tard...


Ce journal a été découvert sur l'ile de Bermudes, à environ 2 000 kilomètres au nord de Cuba le 23 Mai 1516 par Angelo Argos, parti en expédition pour tenter de retrouver son père. Il trouvera ce livre dans une grotte, jonché de cadavres et un magnifique butin de pirate de plus de 20 000 Louis d'or.


Pertumo est mort de son infection à la jambe, ce qui l'a rendu totalement fou pendant plus de deux mois. Son corps ne sera jamais retrouvé.


Dernière édition par AlexdeNaheulbeuk le Jeu 25 Avr 2013 - 22:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Journal de bord d'un marin espagnol   Journal de bord d'un marin espagnol Icon_minitimeVen 12 Avr 2013 - 21:30

Tu m'as bien fait comprendre la folie dans laquelle plongeait doucement Pertumo. Je ne suis pas douée pour les commentaires, mais comme lectrice je pense qu'il y a assez de matière dans ton journal pour explorer davantage ton histoire qui mériterait d'être plus détaillée.
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MessageSujet: Re: Journal de bord d'un marin espagnol   Journal de bord d'un marin espagnol Icon_minitime

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