Mon premier chapitre

Coucou, :-)

Alors je lance un nouveau post, parce que une fois encore c'est dans le même univers que d'habitude, mais ça n'a pas vraiment de lien avec ce que j'ai déjà fait, donc je me permet de relancer ^^. Si les modérateurs pensent qu'il vaut mieux joindre les deux post, pas de soucis ^^ et désolé pour le dérangement!

Alors pour faire simple, comme d'habitude c'est votre avis de lecteur qui m'intéresse, vous embêtez pas à corriger mes fautes sauf si ça vous fait plaisir ^^, il s'agit d'un premier jet, j'aimerais savoir si ça éveille votre curiosité, si ça vous à souler, si vous voulez plus de détails? Moins? Enfin voilà j'aimerais savoir votre avis sur l'ambiance, et si je suis dans une bonne direction ou pas? Voila voila, en vous remerciant d'avance.

Bonne lecture :-)

Chapitre 1 : Un nouveau départ

Balloté en tous sens par les cahots du chariot et écrasé depuis plusieurs heures contre une de ses parois, Ian était engagé dans une lutte sans merci pour ne pas finir broyer par la masse de ses petits compagnons d’infortune. Epuisé et démoralisé par un résultat quasi-nul, il finit par lâcher prise et se leva d’un bond, laissant sa place assise qui fut prise aussitôt. Après avoir remis un peu d’ordre dans ses nippes, il s’adossa contre l’épaisse toile qui obstruait l’entrée et ferma les yeux pour mieux se remémorer les instants de sa capture.

Les rafles avaient commencé dès la fin de la fête d’Aithein, alors que les tréteaux et les étalages n’avaient même pas encore été démontés. Des hommes d’armes, des gardiens, des hommes d’églises, et même —surtout — la plèbe avaient donnés la chasse aux orphelins des bas-fonds et des quartiers populaires avant de les parquer, et de les envoyer par centaines on ne sait où dans ces chariots du Diable. La petite taille de Ian signa sa perte, âgé de huit jours il en paraissait six, l’âge limite pour intéresser les raffleurs. Il eut beau tempêter et hurler qu’il était trop vieux, mais nul ne le crut, et après s’être courageusement débattu on le balança dans le dernier chariot qui quittait la ville.

Un cahot plus fort que les autres le ramena brutalement à la réalité, et il eu de la chance de ne pas s’étaler de tout son long.
L’odeur était insupportable, mélange douteux de divers fluides corporels, où dominait celle de la peur. La plupart des enfants tenaient debout tant bien que mal, suçaient leur pouce ou un doudou et gémissaient doucement pendant que leurs camarades les plus âgés et les plus fort, se disputaient violement —mais en silence — les places assises ; la sueur traçant de petites rigoles sur leurs crâne rasés. Les toiles et les bâches qui entouraient le chariot interdisait l’accès avec autant d’efficacité à l’air frais qu’à la lumière, si bien que Ian en distinguait à peine le fond.

En tendant un peu l’oreille, il pouvait entendre le bruit de succion des sabots dans la boue, la respiration puissante des yaks et quelques voix d’hommes, mais il ne comprenait rien à leurs échanges. Curieux de découvrir leur destination Ian se mit à tâtonner le long de la toile pour y une trouver une imperfection. Il finit par découvrir un trou minuscule, qu’il put rapidement agrandir juste assez pour y coller son œil.
Deux cavaliers, accompagnés de deux chiens monstrueusement gros s’étaient engagés dans une conversation animée et ils ne semblaient pas s’intéresser au convoi. En pleine mue, les bêtes perdaient leurs poils par paquets entiers, laissant apparaître la robe fauve qu’ils porteraient tout le jour. Une fois assuré qu’il ne pouvait pas être vu, Ian élargit encore un peu le trou pour pouvoir prendre une grande goulée d’air frais. Loin de celui vicié de la ville, l’air de l’extérieur lui rafraîchit agréablement la gorge.

Revigoré, Ian reprit son observation : le convoi montait sur un large chemin de terre passant à travers bois. Au loin il pouvait voir Saint-Ossian, reconnaissable à ses imposantes murailles constamment illuminées même en pleine période de lumière et à sa forteresse-monastère, au centre de la ville. Plus loin, au milieu du lac auprès duquel la cité avait prit racine, la petite île mystérieuse de Llew et son Abbaye se découpaient nettement et plus loin encore, le soleil sortait timidement de son long sommeil.

— Qu’est-ce tu fais ? demanda à voix basse un gros enfant assis près de lui.

— T’occupe, répondit Ian, c’est pour les grands.

Une claque derrière la tête lui fit perdre l’équilibre et tomber à la renverse sur les occupants du banc d’en face. Encore sonné il sentit deux mains puissantes le prendre par le col et le remettre sur pied pour se retrouver les yeux au niveau de la gorge de son agresseur ; visiblement, ce n’était pas lui le grand dans l’histoire.

— Quand j’te cause tu réponds minus, lui assena l’enfant avec force postillons. Et il arma un poing, prêt à le lui écraser sur le nez. Sûr de sa supériorité il ne se méfiait pas.

Ian n’avait qu’une marge de manœuvre très limité. Sans laisser le temps à son adversaire de terminer son geste il l’attrapa derrière les deux oreilles avant de lui asséner un formidable coup de tête qui fit lui fit éclater la lèvre.
Tous les enfants s’étaient écartés dans la mesure du possible du combat, et certains chuchotaient des encouragements ou des menaces. Quant à la brute ; elle demeurait sur le plancher, ahurie.

Relève-toi foutre Dieu, relève-toi. Pria Ian.

Dans les bas-fonds il n’aurait pas eu à se battre, sa réputation de petite teigne, gagnée dans le sang et les larmes ne lui servait plus à rien ici ; Il lui fallait tout recommencer à zéro et si cet imbécile ne se relevait pas Ian deviendrait une cible pour les autres brutes de son espèce, le vaincre serait source de prestige. Il fallait qu’il perde ce combat, plus personne ne se frotterait à lui par peur des coups, et il perdrait également tout intérêt. Voyant que son adversaire ne daignait toujours pas se relever, Ian décida de le secouer un peu.

— Relève-toi bouse de yak, tu mérites même pas le mal que j’me donne à t’cogner.

Quelqu’un beugla un ordre à l’extérieur, et l’instant d’après Ian s’effondrait comme une masse sur son adversaire alors que le chariot s’arrêtait brutalement. Le hurlement de douleur que poussa le gamin lui pétrifia les sangs, et il se rendit compte qu’en chutant, il lui avait enfoncé le genou dans l’aine. Avant d’avoir pu se retirer la bâche s’écarta brusquement et tous les enfants se retrouvèrent aveuglés par la lumière éclatante de l’extérieur. Un homme rubicond bondit alors dans le chariot et distribua des paires de taloches à tous ceux qui avaient le malheur de se trouver trop près de la victime qui se tortillait sur le sol.

— Et que ça vous serve de leçon ! Je ne veux plus vous entendre avant la fin du voyage c’est bien compris ? dit-il en pointant un doigt menaçant sur les enfants terrorisés qui s’étaient agglutinés au fond du chariot. Maintenant vous aller sortir sans faire de bruit, deux par deux, et vous… Mais tu vas la fermer ta gueule maintenant ? C’est bon on a compris que t’avais mal, tu veux que je te donne une bonne raison de chialer ? Vous allez vous laisser attacher sans discuter, ensuite vous irez retrouver vos petits camarades pour le souper et le dodo. C’est clair ?

Une série de hochement de têtes frénétiques lui assurèrent que le message était bien passé, et il s’en alla, en invitant les enfants à descendre.

— Tu me le paieras ordure, marmonnas la brute en se redressant.

Alors que Ian se dirigeait vers la sortie, il sentit peser sur ses épaules une dizaine de paires d’yeux qui semblaient vouloir le tuer sur place. Il reçut même une tape derrière l’oreille sans parvenir à savoir qui l’avait frappé.
Le convoi avait fait halte le temps du couvre-feu à l’orée d’un bosquet, près de la route. Les chariots avaient été disposés en cercles autour des feux et des hommes d’armes montaient la garde. Une fois tous les enfants installés, un prêtre, reconnaissable à sa bure d’un beau bleu ciel et le crâne aussi chauve que le reste des hommes, fit réciter les prières du soir et poursuivie sa litanie pendant que des moines précepteurs distribuaient la potée, mais sans le porc.
Ian avait été enchainé avec un parfait inconnu, il devait avoir environ quatre jours et ne semblait guère bavard. Curieux, Ian se mit à observer les alentours : Tous les enfants présents avaient entre trois et six jours, du moins en apparence et pas une seule fille. Ils devaient être une soixantaine de mômes et moitié moins d’adultes, majoritairement des hommes d’armes et quelques religieux. Armés de leurs bouches à feu et de leurs épées, les gardes auraient effrayés le plus affreux serviteur du diable, si ce n’était ces armures de cuir teintent en jaune.

Pas vraiment très viril, pensa Ian

Il manqua s’étouffé en les comparant à de petits poussins tout duveteux. Ce qui attira l’œil accusateur de sa victime, qui visiblement le prit pour lui.
Le sommeil se passa sans encombre, après les prières du soir des linges furent distribués pour ne pas être incommodé par la lumière du soleil naissant. Personne ne parla et il n’y eu pas de gémissement, le premier à avoir essayé ayant écopé d’un coup de pied sonore personne ne retenta l’expérience.
Le voyage dura ainsi pendant sept longs cycles, pendant lesquels Ian sentait l’animosité envers lui grandir à mesure que le temps passait et que personne n’osait assouvir sa vengeance, de peur de recevoir le bâton.

En milieu de cycle, ils entrèrent dans une pinède sombre et effrayante malgré le soleil qui dépassait maintenant de moitié de l’horizon. Le fait que ce soit leur destination devait sûrement accentuer le coté effrayant.
Le convoi avançait sensiblement plus vite, comme si les yaks qui le tiraient étaient pressé d’arriver, et les hommes chantonnaient et blaguait entre eux comme des enfants.

Plutôt sympa comme début, je n'ai pas grand chose à redire hormis une petite question :

Quand tu donnes l’âge des personnages, tu parles en jours, j'imagine qu'un jours est plus ou moins égale à une année ? A moins que ce ne soit des fautes à répétition ^^

Hello :-), merci pour ton commentaire!

Alors pour répondre à ta question, c'est tout à fait ça ^^, ça fait partie de l'intrigue alors je n'en dirai pas plus, mais ce n'est pas une erreur de ma part (j'avais peur que ça passe pas :-p )

Salut !

Ce premier chapitre est très agréable à lire, avec quelques informations distillées ça et là laissant penser que tu as déjà bien créé l'univers dans lequel tes personnages vont évoluer, c'est bien. Je trouve que les informations à propos de Ian, qui est pour l'instant le seul personnage "important", possédant une identité, sont limitées dans ce chapitre, tu ne nous laisse pas en savoir beaucoup ! ^^ Mais c'est peut-être un choix parfaitement réfléchi de ta part, dans ce cas je n'ai rien à dire.Cependant c'est vrai que pour une histoire qui débute avec un personnage principal enfant, je m'attendais à une petite description (physique, ou peut-être psychologique, sa vie avant d'en arriver là,... ).

Enfin pour le moment j'aime bien ton style, ce chapitre m'a plu, et pourtant je ne suis ni fan d'histoires avec des enfants ni fan de fantasy de type "médiéval" !

Hello! :-)

Eh bien, tu m'en vois ravis , je suis heureux que ça t'ai plu! Pour répondre à tes questions je dirais que :

- pour ce qui est de l'identité qui est encore flou c'est normal :-) ce qui est important c'est le présent, et pour le moment le héros à pas fait grand chose de sa vie! Mais le peut qu'il nous faut savoir sera dévoilé plus loin bien sur :-)

- Je n'aime pas le principe de la description tout de go, en début de chapitre ^^, ça fait trop catalogue, alors pour le moment vous ne savez rien du héros, mais je vous le ferais découvrir petit à petit à travers les yeux des autres personnages principaux (mais rapidement je te rassure, enfin vous aurez les traits principaux!)

J'espère que la suite te plaira autant :-)

Alors, je dirais que ce passage est dans la même veine que celui avec le moine qui sort de son examen : bien écrit ^^
Bien géré du point de vue des infos, du maintien de l'intérêt, et des interrogations qui poussent à en savoir plus. Ton univers a l'air de ne pas être très charitable, ce qui contraste un peu avec l'image que je me faisais de la mission de Kylian, lorsqu'il disait aller chercher les gamins. Je voyais plus ça comme de la charité, mêlée d'initiation/intégration dans un quelconque ordre, pour leur donner quelque chose à faire de leur vie (ou alors c'est parce que ça me rappelle un peu trop le principe de certaines de mes casernes, dans mon roman ^^)

Sinon, j'ai évidemment tiqué sur les jours, mais en voyant ta réponse à Louen, j'ai dit "d'accord, j'attendrais".
Je trouve ça quelque peu hallucinant l'attitude des gens envers les gamins des bas fonds, mais je n'ai pas encore les clefs en main pour la comprendre. De même, les filles sont-elles à part, ou ont-elles un autre sort. Par contre, je me demande : ces rafles ont lieu à intervalles réguliers ? Si je comprends bien, ce n'est clairement pas tous les ans. Donc, en gros, un orphelin peut ne jamais être raflé, parce qu'il aura atteint ses 6 jours sans qu'il y en ait eu une ?
Et tous les orphelins se retrouvent dans les bas fonds, ou c'est juste les orphelins des bas fonds (qui ont toujours vécu là-bas, etc.) ?

A part ça, Ian est sympathique ; on sent le gamin qui a déjà bien vécu, sait ce qu'il fait et paraît plus adulte que ses camarades - logique vu son âge. J'aime bien le bref aperçu de sa vie dans les bas fonds, où il avait tout ce qu'il fallait pour être laissé tranquille, et finalement, là, ça ne sert plus à rien. A mon avis, il faut qu'il fasse une croix là-dessus ^^
L'ambiance dans le chariot est bien retranscrite, elle aussi. Je t'avoue qu'aux premières lignes, je ne m'attendais pas à ce que ce soit les gamins, vu ce que j'avais compris du passage précédent (cf plus haut).

Voilà voilà, c'était très plaisant, et je suis maintenant pleine d'interrogations, donc si tu voulais bien nous écrire la suite... ^^

Hello :-) , Tout d'abord merci pour ton commentaire :

- Pour ce qui est de mon univers, il n'est en effet pas charitable du tout ^^ Je m'inspire beaucoup du moyen âge européens, et j'ai un peu grossis le trait au niveau dangerosité car mon monde à évoluer différemment du nôtre.

- Et pour ce qui est de Kylian je suis content que tu ais cru ça, car en fait c'est mon "méchant" principal (plutôt antagoniste en fait!) ^^, et sa véritable nature est quelque peu dévoilée à la fin du prologue (que j'ai mis de côté pour le moment, car à trop travailler dessus j'en ai marre :p)

- Pour ce qui est de tes questions sur l'intrigue je ne peux hélas pas te répondre ^^, car même s'il 'agit pour la plupart des questions d'intrigues secondaires, leurs réponses arriveront dans les premiers chapitre de mon récit :-). Et puis si j'te dis tout, c'est pas drôle ^^. Mais tes questions sont intéressantes! Et j suis heureux que tu les soulèves car ça signifie que d'autres lecteurs/lectrices se les poseront, et ça c'est cool

- Je suis heureux que Ian te plaise :-) , c'est un personnage qui évoluera énormément à travers le récit, et on le retrouvera du début à la fin de mon histoire, même s'il laissera sa place de personnage principal au premier tiers du livre ^^ (environ!) Mais je pense que le prochain perso te plaira beaucoup (c'est une fille ^^ et j'ai hâte de la mettre en avant )

Citation :

Voilà voilà, c'était très plaisant, et je suis maintenant pleine d'interrogations, donc si tu voulais bien nous écrire la suite... ^^

La suite est déjà en route Mais après de tels commentaires, je vais mettre les bouchées doubles Merci encore Morrigan :-)

En même temps, les univers pas charitables, j'aime beaucoup A lire, pas à y vivre, hein ^^ (pauvre personnages... qu'est-ce qu'on les fait souffrir quand même :silent: )

Kylian c'est le méchant... Arf, je tombe des nues ^^ Etonnant comme le terme de prêtre fait immédiatement penser à un gentil ! Surtout avec l'organisation qu'ils avaient. Bref, bien joué ! Faudra que tu me fasses relire ce prologue quand il sera prêt.
Tiens, d'ailleurs, je viens d'aller revoir le prologue que tu avais posté, et je me suis rappelée qu'il recevait de l'argent en "compensation pour les familles". Si tu n'as pas changé ça, je me demande lesquelles, vu que ce sont des orphelins là ^^ Les familles d'accueil, parce qu'ils devront s'occuper de ces sales garnements ?

Quant à mes questions, à part une (mais je comprends que tu ne veuilles pas le dire), elles n'appelaient pas forcément de réponse ; c'était plus pour que tu vois ce qui m'intrigue à la fin de cette lecture. Oui, c'est généralement agréable de savoir si ça marche ou pas ^^

Contente de savoir que tu écris, en tout cas. Je n'aurais donc pas besoin de t'enchaîner devant ton ordi pour avoir la suite, alors

C'est vrai que les pauvres en bavent parfois! Un illustre auteur (dont j'ai oublié le nom ) disait qu'écrire, c'était aussi se prendre pour un dieu... Ben nous on est des dieux pas cools

héhé ^^ merci :-D , mais ce n'est pas un méchant cruel et complètement frappé! C'est même quelqu'un de très humain et qui se croit bon en plus ^^. C'est juste que son système de valeur est différent du nôtre (c'est un peu le thème principal de mon livre, la tolérance et la capacité de remise en question des acquis.)

Pour ce qui est de la compensation, elle est toujours d'actualité :-) même si ce n'est plus lui qui la remet en main propre (ma récolte a pris de l'envergure depuis ^^) et elle va à ceux qui donnent leurs enfants en tant qu'oblats (donation à l'église). Je te l'explique maintenant parce que dans le prochain extrait que je posterai (qui est déjà en court ^^) un discours sera fait aux enfants, on leur expliquera le but officiel (et l'officieux? hum? ^^) de leur visite et le tournant que va prendre leur vie. Mais je ne parle pas des compensations ^^. Quoique, maintenant que je le dis là ça pourrait être cool! J'viens d'avoir une idée Merci!!!

Et pour ce qui est des questions je te remercie de les soulever, car c'est vraiment le genre de chose qui me font réfléchir par la suite et me rendre compte du sens que je donne à mes écrits, c'est une excellente méthode de critique je trouve! Tu permets que je te pique le concept? ^^

T'inquiète pas ^^, je reprend ce que j'ai déjà écrit avec tous vos conseils, puis je poste la suite, mais pas trop vite histoire de pas vous saturer, et puis il faut que j'aille commenter quelques textes avant :-).

Merci encore pour ton aide, mais j'aurais moi aussi une question! Dans ta signature il est question de retour de flamme, késako? Pourquoi n'en voyons-nous pas la couleur? ^^ J'suis curieux là!

PS: Si tu préfère me répondre par MP pas de soucis ^^.

Je te crois tout à fait, quand tu dis que Kylian a "juste" un système de valeurs différent, au vu de ce prologue, il m'apparaît vraiment sain d'esprit et oserais-je dire "normal". Du coup, il m'intrigue passablement !

Ok pour les compensations. Je verrai ça dans le future passage, de toute façon *mets la pression* ::rolling::

Et évidemment que tu peux faire ce type de critique ^^ J'ai rien inventé, au contraire, alors autant que ça serve autant que possible !

Sinon, rapidement pour ne pas trop polluer ton topic : Retour de Flammes est mon roman en cours, que j'avais déjà commencé à poster (ancienne version) ici, il y a quelques années sous un autre nom. Je ne mets rien maintenant parce que j'en suis à la 150 et quelque page, et je ne suis pas intéressée (pour l'instant) par de nouveaux retours sur le début qui a déjà été lu cinquante mille fois. Or, le temps que les gens d'ici arrivent à mon chapitre actuel, y en a pour un moment.
Voilà pourquoi Ceci dit, si ça t'intéresse, on peut toujours voir ça par MP, en effet ^^

Voilà ! Enfin, ton commentaire !

J'ai bien aimé cet extrait. Tu écris plutôt bien et c'est agréable à lire. (Même avec les fautes, héhé...)
Comme je t'ai dit, ce début donne envie de poursuivre. Mais pourquoi ? Comme vous me l'avez demandé mon capitaine, voilà mon rapport.
- Comme a été signalé, d'abord cette histoire de jours en guise d'années... (Ce que j'avais trouvé rigolo ^^).
- Qu'est-ce qu'ils vont faire de ces gosses ? Pourquoi eux ?
- Qu'est-ce qu'est ce monde où on enlève des gosses et où l'année semble se dérouler comme en Antarctique ? ^^
- T'as dit qu'il allait devenir le méchant, comment ? Pourquoi ? Quelle était sa vie avant ?

La suite, maintenant !
Ne nous fais pas encore attendre aussi longtemps.

Wahou, belle lecture

Je n'ai qu'un point à éclaircir ! Les jours correspondent à nos années, et les cycles correspondent à nos journées ?

Voilà quelques suggestions pour ce que j'aurais aimé avoir en moins ou en plus

Citation :

Armés de leurs bouches à feu et de leurs épées, les gardes auraient effrayés le plus affreux serviteur du diable, si ce n’était ces armures de cuir teintent en jaune.

Pas vraiment très viril, pensa Ian

Il manqua s’étouffé en les comparant à de petits poussins tout duveteux.

Ça ça m'a fait trop rire, je les imaginais presque avec les chemises de scout ! Par contre je n'sais pas si c'est moi ( ce qui est fort probable puisque les autres n'ont rien souligné de ce genre ) mais je trouve que " si ce n'était ces armures " c'est assez mal-habile :s J'aurais plutôt mis "s'ils ne portaient ces armures " ou "s'il n'y avait pas eu ces armures " fin bref j'aurais trouvé une autre formulation, mais c'est peut-être mon cerveau qui déconne à plein tube mais le " ce" me gêne :O
J'aurais enlevé le " tout " qui précède duveteux également, je trouve que ça ralentit la phrase, et ça freine un peu la drôlerie de la comparaison au lieu de l'appuyer. Genre : " non toi, t'es a moitié duveteux !" tu vois ? ^^
Ah et aussi ne manquerait-il pas un "de" avant s'étouffé ? qui s'écrirait d'ailleurs s'étouffer ici je crois. Ou alors "il manqua d'étouffer" Bon j'suis loin d'être sure de ce que je raconte donc demande d'autre avis quand même hihi

Citation :

Saint-Ossian, reconnaissable à ses imposantes murailles constamment illuminées même en pleine période de lumière

Période de lumière ? tu veux dire en journée où pendant une ère de paix ou de je ne sais pas trop quoi ? J'ai vmt pas pigé ça pourtant j'ai relu 3 fois sans mieux en saisir l'idée

Citation :

lui assena l'enfant avec force postillons. Et il arma un poing

Avec force et postillons, non ? Dans ce cas, tu pourrais remplacer le second Et par " Puis il arma " ..

Citation :

marge de manœuvre très limité.

Limitée, je crois ^^

Citation :

et certains chuchotaient des encouragements ou des menaces.

j'aurais remplacé le "ou" par "d'autres, des menaces".

Citation :

Quant à la brute ; elle demeurait sur le plancher, ahurie.

Est-ce qu'il est inconscient ou juste sonné et honteux de s'être fait battre ?

Citation :

Tu me le paieras ordure marmonnas la brute en se redressant.

Tu me le paieras, ordure.(!) serait mieux pour l'écris même si ça passerait à l'oral.

Citation :

reconnaissable à sa bure d'un beau bleu ciel

Argh ! beau bleu j'aime pas, perso j'aurais mis "joli"

Citation :

poursuivie sa litanie pendant que des moines précepteurs

J'aurais plutôt mis "les moines" avec le des, on dirait qu'ils sortent d'on ne sait où, que c'est des moines parmi d'autres, alors que le "les" se réfèrent plus clairement aux moines qui les accompagnent je trouve ^^

Citation :

Le voyage dura ainsi pendant sept longs cycles, pendant lesquels Ian sentait l’animosité envers lui grandir à mesure que le temps passait et que personne n’osait assouvir sa vengeance, de peur de recevoir le bâton.

Je sais que c'est le premier chapitre mais j'aurais aimé voir grandir l'animosité à son égard sur quelques "cycles ?" ou grâce à quelques exemples plutôt que tu ne nous le dises tout de go ^^
Aussi c'est un enfant, et une semaine pour un môme c'est long, ça m'a également paru étrange que l'on ai que la 1er et la dernière journée de voyage. Pourtant ça à pas l'air sympa la rafle, si c'est une sorte de déportation, je m'attendais à ce que tu insistes sur le côté inquiétant de n'pas savoir où ils sont emmenés ou la peur parce que le voyage est long... Bref j'ai du mal à m'exprimer là donc ce que je voulais dire c'est que c'est très bien écrit mais qu'au vu du personnage principal et de sa situation initiale je m'attendais à ressentir un peu plus d'émotion que ça.

Au moment où ils traversent la pinède tu dis bien que c'est une scène effrayante mais je ne le ressens pas du tout, peut-être parce que pas assez développée Morrigan a posé une bonne question, est ce que les rafles sont monnaies courantes dans ton monde et régulières ? Si oui cela expliquerait qq petits trucs, si non, les enfants devraient avoir peur ( et pas que du baton ) A mes yeux, Ian reste un enfant et je pense que tu as tendance à le faire réagir comme un adulte, ce qui me perturbe un peu ptetre ^^ Parce que un vrai gamin de trois jours ou trois ans, s'il a pas ses parents, qu'on l'embarque avec des gens méchants, et qu'avant de dormir son gémissement lui vaut un coup de pied, en toute logique ( selon ma logique en tout cas ) il redouble de pleurs. Bah oui, c'est con un môme :|

Voilà ce que j'ai repéré, sinon j'aime beaucoup la manière dont tu nous embarque au début avec Ian dans ce chariot peu sympathique. En effet tu ne te perds pas en description psycho du perso, mais ça a un certain charme. Quel est le but de la plèbe en déportant tout ces jeunes garçon, reviennent-ils chez eux un jour, si oui combien de temps partent-ils, bref j'attends la suite avec impatience !

Bonjour :-) ,

Alors, suite à tout ces commentaires (et d'autres que j'ai eu ^^) et après une relecture à froid de mon texte, je me suis rendu compte que mon plus gros défaut d'écrivain avait encore frappé! Je suis trop impatient d'arriver aux chapitres qui m'intéresse vraiment, alors je jette les bases en vrac et du coup les fondations de mon histoire sont bancales! Pas bien :-( .

Du coup cette nuit j'ai eu une petite révélation sur comment j'allais faire pour remédier à ça ^^. Car il est hors de question de vous faire relire un texte corrigé, c'est d'un ennui! Donc je vais revenir un chapitre avant dans l'histoire : La vie de Ian dans la ville, et sa rafle!

Vous apprendrez ici plein de choses que le héros, ce sera riche en actions et en informations sur le monde au passage. Je compte cette fois faire les choses bien, mais surtout les finir ^^. Donc je posterai le chapitre en entier même s'il est long que 3 pages words, je comprendrai que ça vous rebute, mais pour un soucis de compréhension c'est mieux le chapitre en entier je trouve, et puis, comme je ne demande pas de correction orthographique, juste votre avis de lecteur, à priori ça ne vous prendrai pas tellement plus de temps ^^ Et puis vous auriez tout les éléments en main pour pouvoir vraiment me dire ce que vous en pensez :-).

Voilà voilà, encore merci pour tout vos commentaires, cette partie n'est pas à l'abandon, elle suivra plus tard (totalement remaniée) et du coup plus pêchue ^^.

Merci encore, à bientôt :-) .

J'ai bien hâte de lire la suite. Cette première partie m'a emballée et pourtant je ne suis pas une fan de fantasy. Ton texte est fluide, j'aime l'idée de jours au lieu d'années... Très imaginatif. Bravo !

Titou, ton premier chapitre était super bien écrit.
Tu m'avais dit que tu avais commencé l'écriture, il y a pas longtemps, et en lisant ces lignes, je vois que tu as un grand talent pour nous transporter dans l'ambiance du monde de Ian.
La seule chose qui m'intrigue, c'est : Que va-t-il se passer par la suite ?
J'ai hâte de lire la suite en tout cas.
Joli travail.

Et, je le répête encore une fois, il y a 2 jours, je n'étais pas fan de la Fantasy mais avec ton texte, ça m'a donné envie d'en lire plus et même, d'écrire un roman Fantasy. Donc oui, tu m'as fait aimé ce monde.

Merci Raubby

à dire vrai c'est mon ancien premier chapitre, mais je n'en était pas satisfait! Et maintenant c'est le premier texte que tu as lu qui aura une suite :-).

Mais en tout cas je te remercie vraiment pour tes commentaires encourageant, ça fait chaud au coeur

PS: on discutera fantasy alors ^^

Vu que je suis un branleur, je n'ai pas lu les autres commentaires. Je m'excuse donc si ce que je vais dire a déjà été exprimé.

"les tréteaux et les étalages n’avaient même pas encore été démontés"
J'aime pas la voix passive. Et ici, je trouve ça trop lourd. Un "les tréteaux et les étalages n'étaient pas encore démontés" me semble pas mal.

"L’odeur était insupportable, mélange douteux de divers fluides corporels, où dominait celle de la peur."
La phrase a du sens, mais grammaticalement, tu dis que la peur est un fluide. Et d'ailleurs, l'odeur n'est pas un mélange de fluide corporel (même si fluide contient les gaz), mais plus un mélange de senteurs de fluides corporels. (quoique cette tournure soit quand même un peu foireuse.)

"En pleine mue, les bêtes perdaient leurs poils par paquets entiers, laissant apparaître la robe fauve qu’ils porteraient tout le jour."
Un chien, ça ne mue pas. Un serpent si. La différence est importante. ^^

J'aime bien le concept de modifier le sens de jour, mais j'espère que ça aura une importance plus grande qu'une astuce, car c'est sur ce point qu'on se fixe tout de suite à la lecture.

Sincèrement, j'ai envie de lire la suite, et c'est plutôt bien écrit.

Merci Hardkey pour ce commentaire

Si je suis parfaitement d'accord avec tes deux premières remarques, je ne le suis pas avec la dernière ^^. La mue est un changement de peau/poils/voix.

mue, nom féminin
Sens 1 Changement de peau, de poils, de plumes, de carapace, d'ongles, de cornes de certains animaux.

Donc le terme est approprié :-)

J'ai laissé tombé en partie le changement de sens de Jour/nuit, je ne m'en sert plus comme année, mais ces mots gardent bien une connotation différente. Et oui rassure toi, ça a de l'importance ;-).

Merci encore pour ton commentaire, ça me fait vraiment plaisir :-).

Je crois que les autres se sont déjà occupé des corrections des fautes (je laisse tombe de côté cette partie là).

Le début est assez intriguant, qui sont ces hommes ? Pourquoi emmènent-ils ces enfants ? D’ailleurs, est-ce que ce sont vraiment des enfants, vu qu’ils ne sont âgés que de quelques jours ? (personnellement, je pencherai plutôt pour des fées ou un truc du style).

A première vue, l’univers fait un peu médiéval celtique (Saint Ossian, Ian, les moines, le diable), mais la mention des Yaks à la toute fin me fait dire que c’est peut-être plus étendu.

Côté narration, c’est bien équilibré, le style est fluide, se lit bien. Il manquerait peut-être pour moi un ou deux éléments de description (notamment au niveau des paysages) pour colorer un peu l’ensemble.

Un truc qui me gêne, c’est l’histoire de la brute et du combat. Pourquoi il pense que s’il perd le combat on le laissera tranquille ? De mon expérience, c’est plutôt le contraire qui se passe quand on perd un combat, on devient la cible privilégiée des brutes (tandis que si on gagne, on a plutôt tendance à vous laisser en paix).

Honnêtement j'ai beaucoup aimé! L'intrigue est plutôt bien faite et donne envie de continuer la lecture.
Bon boulot!