Le foot, la vie et moi 2.0

1ere mi-temps

2 juin.
André Lapage l’entraîneur de l’équipe sénior de football d’Hérimoncourt reste assis sur le banc de touche en observant calmement le déroulement du  match. (Une petite virgule pour que la phrase soit parfaite?)
Hérimoncourt reçoit Besançon pour la dernière journée du championnat départemental, une victoire est impérative pour l’équipe locale si elle veut décrocher le titre.
A un quart d’heure de la fin, le score est toujours de 0à0. Cependant les hérimoncourtois sont sous pression et ce n’est plus qu’une question de temps  avant que la défense ne plie sous les attaques adverses incessantes. (J'aime bien, on dirais presque le récit d'une bataille épique x)
Heureusement André a repéré une faille chez  l’adversaire, il profite d’un arrêt de jeu pour en faire part à son numéro dix :
— J’ai remarqué que leur défense joue de plus en plus haut, il y a moyen de marquer un but.
Le jeu reprend, la balle est dans les pieds d’un joueur de Besançon sur le côté gauche mais le défenseur d’Hérimoncourt tacle proprement.
Un équipier venu en soutient sauve le ballon de la sortie en touche et la passe au numéro dix qui attend dans le rond central.
— Ne vous mettez pas hors-jeux ! Dit-il-en contrôlant le cuir du pied gauche.
La contre-attaque est limpide une passe à ras de terre en profondeur qui prend la défense à revers. (Un petit ":" pour fluidifier?) C’est l’attaquant qui la reçoit, il se présente seul devant le gardien qui sort de sa surface de réparation et se fait contourné comme si il n’était qu’un vulgaire plot et regarde impuissant la balle finir au fond de son but déserté.    (Trop de "et" ici)
Les joueurs congratulent le buteur, sur la touche André n’esquisse qu’un léger sourire et se lève du banc en rappelant que la rencontre n’est pas terminée :
— Replacez-vous !
Plus rien ne sera marqué,  au coup sifflet finale (final) les joueurs d’Hérimoncourt peuvent laisser éclater leurs joies et savourer ce titre de champion départementale.  (départemental)
C'est bien jusque là, même si le style est quand même très rapide. Ca fait un peu commentaire sportif par moment, je pense que tu pourrais étoffer, en décrivant peut-être un peu plus les joueurs, leur efforts physique, la foule dans les gradins, le temps qu'il fait, les papillons dans les champs, la couleur de l'herbe...Enfin ce que tu veux!
C’est l’effervescence à la buvette, Hérimoncourt n’avait plus remporté un titre de champion depuis un paquet d’années. André se lâche, il est debout sur une chaise avec une bière à la main et clame.
— Je paye ma tournée !
Mais un dirigeant du club s’approche de lui accompagner (accompagné) d’un homme (d'un autre homme serait mieux je pense). La quarantaine, le milieu du crâne dégarnit à cause de la calvitie, ce qui lui reste de cheveux est retenu par un catogan et il porte un polo blanc.
— Thierry, qu’est (manque un ce non?)que tu fais la ? Demande André en descendant de la chaise avec étonnement.
— Je peux te parler seul à seul ?
— Bien sûr.
Les deux hommes vont dans la tribune pour discuter sans être dérangés et s’installent sur les sièges au premier rang :
— Je suis le nouveau président des Aigles de Montbéliard qui évolue en Ligue Nationale de Football Indoor. (Tu parlais de technique au début, là par exemple pour moi cette phrase ne veut rien dire x)
— Félicitation Thierry, mais qu’est-ce que ça à voir avec moi ?
— La fin de saison a été épouvantable, l’équipe a enchaîné neuf défaites de suite. L’entraîneur et le président qui était en place ont démissionné. Je veux que tu sois le nouvel entraîneur des Aigles pour la saison à venir.
— Attend ! Tu veux que j’entraîne une équipe de la Ligue Nationale de Football Indoor ?
— Oui.
— Je n’ai aucune expérience !
— Je ne cherche pas simplement un entraîneur, mais aussi un homme de confiance. Alors arrête de réfléchir et prend une décision !
Après réflexion : (Cette phrase par exemple n'a pas sa place dans un roman. Ca fait bloc note, scénario, brouillon, ça ne transmet rien, pas d'émotion, pas de description. Bref, soit on s'en passe, soit on l'étoffe!)
—  Il faudrait être stupide pour ne pas accepter une telle proposition, je ferais de mon mieux pour que les Aigles de Montbéliard deviennent une des tops équipe de la ligue.

Cinq jours plus tard : (Même remarque. On dirait plus des notes pour un synopsis que quelque chose de précis et de travaillé. Dans un film ça passe, pas dans un roman. Explique nous directement ce qui se passe 5 jours plus tard en le décrivant en détail, ça serait mieux je pense. Après c'est subjectif...)
Thierry Bouillon organise une conférence de presse, elle a lieu à l’Axone la salle ou (où )les Aigles jouent leur match à domicile.
André fait les cent pas avant d’entrée (entrer) en salle de presse, appréhendant le faite de ne pas faire bonne impression devant les journalistes.
Faut dire qu’il ne passe pas inaperçu avec ses cheveux longs et sa barbe épaisse lui donne un air d’homme des cavernes.  
— Prêt à entrer dans la fausse aux lions ? Demande le président en tapant sur l’épaule de son entraîneur.
— Je ne peux plus reculer maintenant.