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 L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez

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MessageSujet: L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez   L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez Icon_minitimeJeu 19 Déc 2013 - 12:09

Bonjour à tous,

Voici le début de mon livre L'étrange confession de Sterling B.
Merci de me faire part de vos critiques (arrêtez-vous quand vous en aurez assez de lire, j'ai mis "large...").
Si des téméraires sont intéressés (pourvu qu'il y en ait !), le roman complet est en téléchargement gratuit sur mon site internet, jusqu'à la fin de l'année. Voici l'adresse: www.patricedumas.com

L'étrange confession de Sterling B.

L’étrange confession de Sterling B. est le roman initial de la collection  Les dossiers de M. & Mc
Le perspicace Malcolm O'Brien est « M. » et la très belle Shannon Mc Entee est « Mc ». Découvrez leur première enquête !

Résumé : Allons-nous enfin tout savoir ?

Il y a cinquante ans, le 22 novembre 1963, John Fitzgeral Kennedy était assassiné à Dallas. Depuis, le monde s’interroge. Un document surprenant, trouvé par hasard, permettra-t-il à Malcolm O’Brien et Shannon Mc Entee, malgré les embûches, de découvrir enfin la vérité ?

Quatrième de couverture : Même le président des États-Unis croyait tout savoir sur l'assassinat de John F. Kennedy... Jusqu'à ce que l'on découvre par hasard une serviette en cuir, sur un chantier de démolition. Malcolm O'Brien et Shannon Mc Entee, en menant leur enquête, pensaient progresser vers la vérité, de découverte en découverte, de révélation en révélation, quand soudain, tout bascula...

Le début:

Mercredi 7 mars

Juché sur l’estrade pavoisée, Richard Perkins, le maire de Washington, D.C. vantait fièrement depuis une bonne demi-heure le nouveau quartier qui allait bientôt embellir la ville. Il ne manqua pas d’avancer, avec des trémolos dans la voix, l’amélioration de la circulation qu’apporteraient ses larges avenues, et d’assurer que tout le district bénéficierait d’une prospérité accrue, grâce à l’ouverture de florissants commerces. Les élus écoutaient, stoïques, leur chef de file pendant qu’il énumérait, devant un parterre d’électeurs conquis, les nombreux avantages que la population retirait de sa gestion volontaire des affaires municipales. Quelques centaines d’habitants s’étaient déplacés pour la circonstance – autant profiter au grand air de la belle journée ensoleillée naissante –, et cette inauguration était un but de promenade tout trouvé, avant de subir les orages diluviens prévus pour le lendemain. Au grand soulagement de l’auditoire, l’édile termina enfin son discours par un vibrant God bless America !1 et la fanfare entonna l’hymne national que toute l’assistance écouta respectueusement, la main posée sur le cœur.
L’attachée de presse de l’hôtel de ville s’était démenée : quelques notables en mal de publicité n’avaient pas longtemps résisté à ses demandes insistantes, et ils avaient fait le déplacement pour associer leur nom à l’épisode, et figurer fièrement sur les photos qui illustreraient les journaux du soir. Les commentateurs des radios se pressaient pour relater l’événement, en exagérant à outrance son importance. Une chaîne de télévision locale avait dépêché une équipe. Il faut dire que les reporters  manquaient cruellement de faits divers depuis quelques jours ; ils n’avaient même pas eu une excitante poursuite, entre les voitures de la police et un fugitif, à filmer depuis un hélicoptère ! Plutôt que de laisser son personnel assiéger la machine à café, le rédacteur en chef de la station s’était dit qu’il serait de bon ton d’assurer la propagande de l’élu.
On se congratula, on multiplia les poignées de main et les sourires devant les objectifs, le maire scella la première pierre, puis il donna l’ordre, sous une salve d’applaudissements enthousiastes, de commencer les travaux.
La destruction des vieux bâtiments en piteux état, couverts de tags et habités par une faune interlope, avait été décidée de longue date. Le conseil municipal, engagé dans une modernisation frénétique de la ville, avait pour mot d’ordre : « Du passé, faisons table rase ! » Il n’y avait plus guère de place pour les états d’âme et, la cérémonie à peine terminée, les pelleteuses entrèrent en action pour raser les immeubles anciens.
En quelques heures, aucun pan de mur ne résistant aux monstrueuses machines, des façades entières furent mises à bas dans un nuage de poussière dense. Les démolisseurs alimentèrent un bûcher avec les poutres des charpentes, les pelles mécaniques chargèrent les bennes de squelettes de béton et de monceaux de ferraille, et une noria de camions aux roues gigantesques évacua les décombres. Les bulldozers, en lançant vers le ciel d’épaisses volutes noires à chacun de leurs mouvements, s’attaquèrent aux tas de gravats et commencèrent à niveler le sol dans un vacarme assourdissant.

Jeudi 8 mars

Tôt le matin, sur le chantier ouvert la veille, alors qu’une pluie battante détrempait le sol et que des torrents d’eau boueuse emplissaient les ornières, un contremaître remarqua une vieille serviette en cuir, affleurant un amas de débris.
Il cria au conducteur d’une monstrueuse décapeuse :
« Arrête ! Arrête ! »
Une fois la machine assoupie, il enjamba les flaques pour récupérer le porte-documents, l’essuya d’un revers de manche, et en extirpa un carnet aux feuilles jaunies. Le papier était défraîchi, les caractères presque illisibles, mais il put deviner, sur la première page : Ceci est ma confession, écrit d’une main bien assurée.
Le chef des travaux, averti de la découverte, décida de prévenir la police. On lui envoya Malcolm O’Brien, un lieutenant désabusé qui venait de donner sa démission, après avoir, pendant vingt ans, couru à la poursuite des voleurs et confondu des assassins. En arrivant sur place, il avisa un des nombreux manœuvres portoricains.
Ils durent hurler pour couvrir le bruit :
« Bonjour... Monsieur Stevens ?
— Là-bas, dans la baraque. »
L’ouvrier lui tendit un casque, en intimant :
« Tenez, mettez ça. »
Le policier pataugea jusqu’au préfabriqué, en maugréant à chaque pas. Gary Stevens, sans cesser de transmettre des ordres avec son talkie-walkie, raconta brièvement les circonstances de la découverte de la serviette. Le lieutenant observa l’objet, vaguement intrigué. Malcolm O’Brien se fichait pas mal d’arrêter un dealer de plus, mais cette fois, sa curiosité fut piquée au vif. Ça le changerait enfin de la routine.
Une fois de retour au central, il se proposa pour diriger l’enquête ; il lui restait trois mois à tirer, c’était bien assez pour boucler le dossier, du moins le pensa-t-il. Le capitaine lui avait seulement répondu : « Si ça vous amuse... », avant de replonger dans le monceau de paperasse couvrant son bureau.
Malcolm fila au sous-sol, en espérant que les experts « feraient parler » le carnet contenu dans la serviette. Gavin, le directeur du labo, jeta un coup d’œil sur le trophée, pas vraiment enthousiaste.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? »
Lui, son truc, c’était la balistique : il suffisait qu’on lui apporte une balle extraite d’un corps trouvé sur un terrain vague, et il s’agitait comme un chien truffier au pied d’un chêne, mais un porte-documents en cuir racorni, manifestement, ça ne l’intéressait pas beaucoup.
Malcolm O’Brien répondit par un laconique :
« Trouvé ce matin, sur un chantier de démolition. Il y a un carnet, dedans. Sur le premier feuillet, on peut lire...
— ... Ceci est ma confession. Oui, je vois. Bizarre ton truc... Et en très mauvais état, surtout, je ne sais pas ce qu’on va pouvoir en tirer, les feuilles sont collées entre elles, sûrement par l’humidité. On va en avoir pour des heures..., si on y arrive. Tiens, donne-le donc à Shannon, elle va s’occuper de ça.
— On parle de moi ?
— Tu tombes bien, ma beauté. Admire la merveille que Malcolm vient de nous apporter.
— Hum... pas facile. Heureusement, c’est écrit au stylo à bille, je devrais pouvoir isoler le texte. Suis-moi, Malcolm, je vais voir tout de suite ce que ça donne... Alors, c’est vrai, tu pars bientôt ? »
Le lieutenant soupira.
« J’en ai assez. J’ai vu trop de saloperies,  connu trop de crapules... J’ai perdu la flamme, alors je préfère arrêter pour ne pas devenir un mauvais flic.
— Qu’est-ce que tu vas faire ?
— Tu ne le diras à personne ?
— Promis.
— Je vais louer une maison que j’ai repérée dans le Montana. Elle est construite en haut d’une colline. En bas, il y a une rivière pleine de truites. L’été, si tu savais comme l’eau est bleue, le soir... Un bleu profond, magnifique. Et en face, sur le versant de la montagne, les sapins, des milliers de sapins. L’hiver, quand la neige les recouvre, c’est féerique. J’ai besoin de rêver, tu comprends ? À deux ou trois miles, il y a une petite ville, avec quelques hôtels. Je serai guide de pêche, et ça me suffira bien pour vivre.
— Seul ?
— Pourquoi tu me demandes ça, Shannon ?
— Parce que moi aussi, j’en ai assez. »
Comme il ne s’était jamais passé quoi que ce soit de sérieux entre eux, cette réponse surprit Malcolm. Ils s’étaient toujours très bien entendus, mais guère plus qu’entre bons collègues. Certes, pendant le dernier bal annuel du district, Malcolm s’était montré particulièrement attentionné, et Shannon l’avait entraîné en riant sur la piste, malgré ses piètres qualités de danseur. Cependant, dès le lendemain, ils avaient retrouvé leurs distances. Malcolm vivait en célibataire endurci, peut-être davantage par manque de temps à accorder aux femmes, que par misogynie ; trois ans auparavant, Shannon avait perdu son futur mari dans un accident de moto, du côté de Fort Worth, au Texas. Ils étaient fiancés depuis un an, quand un dimanche matin, il enfourcha sa Harley-Davidson, « juste pour une balade... » La balade s’était terminée, par une laide journée ensoleillée, dans la calandre chromée d’un énorme Kenworth qui avait déboîté sans prévenir.
Quelques mois plus tard, Shannon quittait le Sud pour la côte est, où elle avait été nommée directeur adjoint de la section Forensics2 du WPD3. Elle ne connaissait personne à Washington, et Malcolm, comme un grand frère, l’avait prise sous son aile, le temps qu’elle s’installe... Solidarité irlandaise.
Malcolm resta un instant pensif, pendant que Shannon manipulait précautionneusement les fragiles feuilles du carnet. Elle le rassura :
« Bon, ce ne sera pas facile, mais je devrais y arriver. Je vais aussi jeter un coup d’œil à la serviette, et je te tiendrai au courant. »
Malcolm s’entendit lui répondre :
« Ça te dirait, d’aller dîner à la Grotta Azzura, ce soir ? Lasagnes al forno et chianti ?
— Si tu veux. »
Ils partageaient tous les deux un point commun : ils ne s’embarrassaient pas de longues phrases.
Le lieutenant retourna sur le chantier pour en savoir davantage sur l’endroit où la serviette avait été trouvée. Gary Stevens indiqua une zone arasée, couverte de marques de chenilles.
« Voilà, elle était quelque part par là.
— Vous avez un plan du quartier, avant la démolition ?
— Bien sûr, je vais vous montrer. »
Le chef des travaux promena l’index sur le plan.
« Ici. Les repères correspondent à Barrymore Street, à la hauteur du n° 30.
— Vous vous souvenez de l’immeuble ?
— Un grand entrepôt... C’est par là que nous avons commencé la démolition. À votre place, j’irai au service du cadastre.
— C’est bien ce que je pensais faire. Merci, monsieur Stevens. »
À la mairie, l’employée confirma que le hangar situé 30 Barrymore Steet avait été occupé par un garage. En quelques minutes, elle retrouva l’adresse de l’ancien propriétaire. Malcolm sauta dans sa Ford, et il traversa la ville en pestant contre la climatisation capricieuse de sa voiture.
Il aboutit dans un quartier mal famé et pénétra dans un vieil immeuble en briques.
« Monsieur Holbrow ? Lieutenant O’Brien de la police de Washington.
— Qu’est-ce que vous me voulez ?
— Rien de très particulier, mais... Vous possédiez bien un entrepôt, au 30 Barrymore Street ?
— Ouais, mais tout était en règle...
— Pourriez-vous quand même répondre à quelques questions, s’il vous plaît ?
— Allez-y... Entrez, nous serons mieux pour discuter. »
L’homme fit asseoir Malcolm sur un canapé crasseux, couvert de taches douteuses. La télévision diffusait un feuilleton débile, avec des rires enregistrés censés attirer l’attention des lobotomisés sur chaque blague minable.
« Savez-vous quand cet entrepôt a été construit ?
— Je n’en sais rien, tout ce que je peux vous dire, c’est que ça ne date pas d’hier. Ils n’ont pas dû avoir à beaucoup pousser dessus pour qu’il s’effondre !
— Au cadastre, ils ont une date : 1913.
— C’est bien possible. Moi, je l’ai acheté en 1959. J’ai fait un peu de travaux, et j’ai tenu mon garage jusqu’à il y a cinq ans, quand j’ai pris ma retraite. Depuis, je le louais à des gars du coin pour qu’ils stockent des marchandises. Dites-moi, il n’y avait pas de la drogue ?
— Non, je vous rassure... Avez-vous trouvé des archives quand vous êtes arrivé ? Les livres de mouvement du personnel, ou des objets... Une serviette en cuir...
— C’était vide, il n’y avait que les murs et le toit. L’ancien propriétaire était un sale radin, il ne m’a pas laissé une épingle et il avait même démonté les ampoules électriques ! Quand je suis entré, on n’y voyait goutte. Vieux grigou... »
Malcolm comprit qu’il n’y avait rien à apprendre de ce côté, et il fonda tous ses espoirs sur l’habileté de Shannon.
Le soir, quand il passa la prendre chez elle, il remarqua qu’elle avait pris le temps de se maquiller discrètement. À peine installée dans la voiture, elle fit un rapport très professionnel.
« J’ai une bonne et deux mauvaises nouvelles. Je commence par les mauvaises. J’ai étudié la serviette. Le nom du fabricant était resté gravé à l’intérieur : Brentwood & Stepsons. L’entreprise existe toujours, ils sont installés à Des Moines. Je leur ai envoyé des photos par mail, écoute ce qu’ils m’ont répondu : Madame, ce porte-documents est notre modèle référence 19-4578-B. Nous en avons réalisé des milliers, entre 1954 et 1971. Nous ne pouvons vous dire chez quel maroquinier il a été vendu. Veuillez agréer, Madame,...
— C’est une impasse.
— Ça m’en a tout l’air.
— Et la deuxième mauvaise nouvelle, je suppose qu’elle concerne le carnet ?
— Tu as deviné. Un modèle banal, impossible de savoir d’où il vient. Évidemment, il n’y a plus la moindre empreinte sur la couverture..., depuis le temps, et je n’ai trouvé aucun numéro de téléphone dans le répertoire. Rien non plus à espérer de ce côté-là.
— La bonne nouvelle ?
— J’ai envoyé un mince brouillard d’eau pour humidifier le papier, et j’ai réussi à décoller les deux premiers feuillets. En les scannant et en augmentant le contraste, j’ai pu lire le texte. Ensuite, je l’ai mis en forme avec un logiciel de reconnaissance des caractères.
— Qu’est-ce que ça raconte ?
— Pour le moment, pas grand-chose... Les problèmes d’un joueur. »
Malcolm répondit, fataliste :
« Les joueurs ont toujours des problèmes, c’est comme les alcooliques et les camés. »
Sur cette maxime sans appel, ils arrivèrent à la Grotta Azzura, un des meilleurs restaurants italiens de Washington. Shannon avait emporté la transcription de la confession, mais Malcolm, qui pourtant brûlait d’impatience, eut la politesse de ne pas la lire devant elle.
Ils passèrent la soirée à parler de leur métier et du prochain départ de Malcolm qui semblait ne pas regretter sa décision ; toutefois, Shannon remarqua une pointe de mélancolie dans son regard, pendant qu’il lui racontait ses débuts dans la police.
« J’avais à peine plus de 20 ans. Je croyais en l’Amérique, et en la justice. Quand j’ai prêté serment, pour moi, il n’y avait pas plus noble idéal que : To protect and Serve.
— Tu as commencé ici ?
— Je suis né à Washington, j’ai grandi et étudié à Washington, et j’ai toujours travaillé à Washington. Pendant longtemps, je me suis même demandé si la vie existait en dehors du District of Columbia ! Le premier jour, j’ai revêtu fièrement mon uniforme au commissariat, et ma plaque briquée comme un sou neuf brillait au soleil sur ma poitrine... Un vrai shérif ! J’ai enfilé une paire de Ray-ban, vérifié que mon Smith & Wesson était bien assuré dans son holster, et je suis sorti dans la rue, fier comme le torero qui pénètre dans l’arène. On collait toujours les débutants avec “des vieux de le vieille” et j’ai fait équipe avec Don Harris. Un sacré bonhomme ! Il m’a conduit dans le huitième district pour, comme il a dit, “faire la visite du quartier”. Ça n’avait rien de touristique ! C’était plutôt du genre : “Tiens, regarde le type là ! C’est un guetteur. Il a flanqué discrètement un coup de pied dans le rideau fer, juste derrière lui, pour prévenir un dealer qu’on était dans le coin.” Ou encore : “Chez Luigi, tu peux aller déjeuner, ce n’est pas trop cher. De temps en temps, il te refilera un petit tuyau sur les cambrioleurs ou les fourgues qui bossent dans le quartier... alors, tu fermeras les yeux sur le bookmaker qui prend discrètement les paris dans l’arrière-salle de son restaurant.” Nous avons parcouru le district pendant des années, dans notre Ford pourrie par les ivrognes et les drogués qu’on ramassait. À la fin, je connaissais le coin comme ma poche, tous les truands, tous les indics, toutes les putes. On était tellement bien renseignés que, pour un peu, on aurait pu attendre chez eux les gars qui revenaient de leur casse, pour les arrêter.
— Tu aimais bien patrouiller ?
— C’était sympathique, surtout avec Don. Finalement, on s’amusait pas mal. Une fois, un type s’est enfui dès qu’il a vu notre voiture... Enfin, je te dis “une fois”, mais ça arrivait tous les jours. Je ne sais pas pourquoi, voilà qu’il nous prend l’idée d’arrêter le bonhomme. Je lui ai couru après..., normal, j’étais le plus jeune. Pendant ce temps-là, Don a fait le tour du pâté de maisons en voiture. On n’a pas eu de mal à prendre le gus en tenaille. Au coin d’une ruelle, Don l’a attendu, avec le couvercle d’une poubelle à la main, et il lui a collé en pleine figure. Bang ! Oh... Le bruit que ça a fait ! Quand le type s’est relevé, il pissait le sang de partout, il avait le nez éclaté et il lui manquait la moitié des dents. Don lui a dit : “Faut faire gaffe où tu vas, mon garçon, tu cavales comme un dératé, tu regardes pas devant toi, et tu te blesses en tombant... Bon, maintenant, qu’est-ce que tu préfères, le juge ou l’hosto ?” Finalement, on l’a emmené aux urgences. Un mois ou deux plus tard, on retombe sur lui. Au moment où il nous a reconnus, il a eu l’air de réfléchir une seconde. Alors, plutôt que de filer, il est venu vers nous, s’est assis à l’arrière de la voiture, et il a dit : “Si je dois me retrouver là, autant le faire tout de suite et éviter le coup de poubelle dans la gueule.”
— Un sage...
— Penses-tu ! Il avait les neurones complètement grillés à la coke. On l’a ramassé un jour... Overdose. Tu me croiras si tu veux, mais on a eu de la peine. C’était un paumé, un malheureux pas vraiment méchant. Ça s’est passé pendant une de nos dernières patrouilles. Don a pris sa retraite un peu après, il est parti vivre en Floride, et moi, j’ai été nommé inspecteur. Depuis, ils m’ont bombardé lieutenant. »
Malcolm but un verre de chianti avant de poursuivre. Il savait que Shannon n’aimait pas trop parler de son passé, alors il meublait la conversation du mieux qu’il pouvait, en faisant tout pour la distraire. Il raconta d’autres anecdotes, parla de vieilles enquêtes, et décrivit le Montana avec passion, jusqu’à la fin du dîner. Il raccompagna son invitée, sans conduire trop vite. Peut-être espérait-il une invitation à boire un dernier verre, mais Shannon ne lui proposa pas de prolonger la soirée. Malcolm, vaguement déçu, en déduisit qu’il avait mal interprété sa question, l’après-midi.

Merci pour votre aide et votre franchise.

Cordialement,

Patrice
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MessageSujet: Re: L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez   L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez Icon_minitimeVen 20 Déc 2013 - 13:22

bonjour,

je trouve que tu as une belle capacité de nous faire voyager dans cet univers. Ce que tu évoques, je le perçois.
Techniquement, au niveau de l'univers, je trouve qu'il y a des grosse incohérences. Je me trompe sûrement:(je suis allé jusqu'à la découverte du document)

-je trouve bizarre que le Maire veuille se faire mousser par la cérémonie de destruction. Généralement, c'est plus pour l'inauguration.
-Quand on rase un quartier, ce sont les souvenirs qui y sont attachés qui émeuvent les gens, et les habitants. il y a de la mélancolie malgré tout.( je ne crois pas aux promeneurs curieux)
-je ne vois pas pourquoi la presse se ferait prier de venir. L’événement est très important.
-concernant le document, pourquoi le chef de chantier appelle-t-il la police? d'autant plus que , si je ne me trompe pas, le document est illisible. Je serai le chef de chantier, je l'enverrai à la rigueur au commissariat ou même je laisserai tomber. Comment son attention a-t-elle été captée par le doc dans ce chantier? Il est très méticuleux...
Voilà, c'est mon premier commentaire, pas facile. Le point fort est que malgré ces incohérences, on vit ton univers.On a les images. C'est une super base. Pas facile de jeter...
Bien à toi.
yannoche

ps: j'ai mis en ligne le début de mon roman "titre provisoire "cargo"" A charge de revanche si tu veux ... Smile

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MessageSujet: Re: L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez   L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez Icon_minitimeVen 20 Déc 2013 - 14:05

yannoche a écrit:
bonjour,

je trouve que tu as une belle capacité de nous faire voyager dans cet univers. Ce que tu évoques, je le perçois.
Techniquement, au niveau de l'univers, je trouve qu'il y a des grosse incohérences. Je me trompe sûrement:(je suis allé jusqu'à la découverte du document)

-je trouve bizarre que le Maire veuille se faire mousser par la cérémonie de destruction. Généralement, c'est plus pour l'inauguration.
-Quand on rase un quartier, ce sont les souvenirs qui y sont attachés qui émeuvent les gens, et les habitants. il y a de la mélancolie malgré tout.( je ne crois pas aux promeneurs curieux)
-je ne vois pas pourquoi la presse se ferait prier de venir. L’événement est très important.
-concernant le document, pourquoi le chef de chantier appelle-t-il la police? d'autant plus que , si je ne me trompe pas, le document est illisible. Je serai le chef de chantier, je l'enverrai à la rigueur au commissariat ou même je laisserai tomber. Comment son attention a-t-elle été captée par le doc dans ce chantier? Il est très méticuleux...
Voilà, c'est mon  premier commentaire, pas facile. Le point fort est que malgré ces incohérences, on vit ton univers.On a les images. C'est une super base. Pas facile de jeter...
Bien à toi.
yannoche

ps: j'ai mis en ligne le début de mon roman "titre provisoire "cargo"" A charge de revanche si tu veux ... Smile


Merci pour ton retour d'une exceptionnelle acuité, que j'apprécie beaucoup.
Quelques réponses à tes remarques: Le quartier était vétuste, fait de "vieux bâtiments en piteux état, couverts de tags et habités par une faune interlope..." Sa destruction ne peut que satisfaire les riverains. On suppose que le maire se fera à nouveau mousser lors de l'inauguration des nouveaux commerces. La presse ne s'est pas fait prier, bien au contraire : "Les commentateurs des radios se pressaient pour relater l’événement..." Ce sont les notables du coin qui rechignaient à venir. Le chef de chantier a lu : "Ceci est ma confession", d'où son appel à la police. Je pense que n'importe qui aurait agi de même.
Merci d'avoir apprécié l'ambiance; j'ai "vu" ce roman comme un film, et j'ai simplement décrit le film...
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MessageSujet: Re: L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez   L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez Icon_minitimeVen 20 Déc 2013 - 15:40

À mon tour de faire une critique, qui sera beaucoup moins élogieuse que mon prédécesseur.

Citation :
Il ne manqua pas d’avancer, avec des trémolos dans la voix, l’amélioration de la circulation qu’apporteraient ses larges avenues, et d’assurer que tout le district bénéficierait d’une prospérité accrue, grâce à l’ouverture de florissants commerces

Washington Dc est une ville qui fut battit, comme presque toutes les villes américaines, pour avoir de grandes rues et avenues. Même si à bien des égards elle est différente sur le plan de l'urbanisme en lui même (hauteur maximum limité, beaucoup de plan d'eau et de parc). Sans parler, que c'est une ville plutôt florissante vue que de nombreuses entreprises et lobby s'y sont installés.

Citation :
Une chaîne de télévision locale avait dépêché une équipe. Il faut dire que les reporters  manquaient cruellement de faits divers depuis quelques jours ; ils n’avaient même pas eu une excitante poursuite, entre les voitures de la police et un fugitif, à filmer depuis un hélicoptère ! Plutôt que de laisser son personnel assiéger la machine à café, le rédacteur en chef de la station s’était dit qu’il serait de bon ton d’assurer la propagande de l’élu.

Il faut pas oublier non plus que Washington DC est la capitale de l'état fédéral américain, les journalistes doivent avoir souvent mieux à faire que de traquer les faits divers. Sans compter que la criminalité y reste très importante.

Citation :
Le chef des travaux, averti de la découverte, décida de prévenir la police.

Pareille je bloque là-dessus. Vu le battage médiatique autour du chantier, il y a de fortes chances que le maitre d’œuvre avertisse d'abord le maire qui ensuite décidera quoi faire. Là, il risque de se faire taper sur les doigts et virer vu le retard que pourra prendre le chantier. De plus, il ne faut pas oublier qu'étant capitale de l'état fédéral, la pression des lobbys surtout sur un chantier de cette envergure sera forte et tout retard aura des conséquences.

Citation :
On lui envoya Malcolm O’Brien, un lieutenant désabusé qui venait de donner sa démission, après avoir, pendant vingt ans, couru à la poursuite des voleurs et confondu des assassins.

Un lieutenant carrément ? Pour mériter ce titre, Malcolm doit être à la tête d'une unité de police et donc avoir mieux à faire que de s'occuper d'un fait d'apparence aussi banal.

Citation :
Une fois de retour au central, il se proposa pour diriger l’enquête ; il lui restait trois mois à tirer, c’était bien assez pour boucler le dossier, du moins le pensa-t-il. Le capitaine lui avait seulement répondu : « Si ça vous amuse... », avant de replonger dans le monceau de paperasse couvrant son bureau.
Malcolm fila au sous-sol, en espérant que les experts « feraient parler » le carnet contenu dans la serviette. Gavin, le directeur du labo, jeta un coup d’œil sur le trophée, pas vraiment enthousiaste.

Tout ça pour une simple valise et un bout de papier ? J'y crois pas une seconde, les membres des unités scientifiques ont sans doute bien mieux à faire que de s'occuper d'un cas comme ça et visiblement Malcolm aussi vus que son capitaine à l'air débordé par la paperasse.

Citation :
WPD

À Washington Dc la police est : Metropolitan Police Department of the District of Columbia souvent abrégé MPCD. C'est au passage l'un des dix plus grands services de police des U.S.A à vérifier aussi si les unités de police scientifique ne dépendent pas plutôt du bureau du shérif si celui-ci existe.
Citation :

J’avais à peine plus de 20 ans. Je croyais en l’Amérique, et en la justice. Quand j’ai prêté serment, pour moi, il n’y avait pas plus noble idéal que : To protect and Serve.

Difficile de faire plus clichés que ça, mais bon c'est un peu le passage obligé. Par contre, nous sommes bien d'accord que To protect and Serve n'est pas la devise du MPD (Justice For All) , mais plutôt du LAPD même si d'autres services de police l'utilisent. Par contre, pourquoi la mettre en anglais ? Si tu peux traduire un terme en français, il faut mieux le faire. Sans oublier que les mots dans une langue étrangère doivent être en italique.

Bon hormis ces remarques, je trouve que le texte à un défaut majeur, cela va bien trop vite. Il n'y a presque pas de description, l’enquête va bien trop vite et surtout tu expliques bien trop directement le passé des personnages (qui n'a d'ailleurs rien d'original en soi, mais ça c'est un autre débat.) Alors qu'on ne connait même pas vraiment leurs présents. De plus, c'est fait vraiment maladroitement, c'est lâché comme ça en plein milieu d'un passage qui n'a rien à voir. Sans parler d' incohérence : si Malcolm a pris sous son aile Shannon, il y a quand même de fortes chances qu'ils aient déjà parlé de leurs passés respectifs. De même, l'effet de surprise de la décision de Shannon qui veut aussi partir tombe totalement à plat. On ne l'a connait pas, du coup cela n'a rien de surprenant.

De plus, il y a un total décalage entre l’intérêt de l'affaire et les moyens utiliser. Vu ce que tu nous présentes, ce genre d'affaires ne mobiliserait jamais autant de personnes. Il y a même de fortes chances que la valise soit jetée à la poubelle sans autre forme de procès ou gardé au cas où. Si encore il y avait un corps, ou la marque d'une agression sur la valise, je pourrais essayer d'y croire, mais là juste non.

Il y a donc beaucoup de choses à améliorer et je pense un travail de recherche à faire sur le cadre, autant géographique que social et professionnel, pour le rendre vivant et surtout de manière correcte.
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MessageSujet: Re: L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez   L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez Icon_minitimeVen 20 Déc 2013 - 18:35

Louen Oldwolf a écrit:
À mon tour de faire une critique, qui sera beaucoup moins élogieuse que mon prédécesseur.

C'est bien ce que je réclame !

Là aussi, quelques réponses.

[i]Washington Dc est une ville qui fut battit, comme presque toutes les villes américaines, pour avoir de grandes rues et avenues. Même si à bien des égards elle est différente sur le plan de l'urbanisme en lui même (hauteur maximum limité, beaucoup de plan d'eau et de parc). Sans parler, que c'est une ville plutôt florissante vue que de nombreuses entreprises et lobby s'y sont installés.

Oui, je suis d'accord, mais je suppose que tout Washington n'est pas neuf et que certains quartiers périphériques sont parfois rénovés.

Il faut pas oublier non plus que Washington DC est la capitale de l'état fédéral américain, les journalistes doivent avoir souvent mieux à faire que de traquer les faits divers. Sans compter que la criminalité y reste très importante.


C'est une équipe de télé locale dont le directeur veut-être bien vu du maire, en assurant sa propagande.

Pareille je bloque là-dessus. Vu le battage médiatique autour du chantier, il y a de fortes chances que le maitre d’œuvre avertisse d'abord le maire qui ensuite décidera quoi faire. Là, il risque de se faire taper sur les doigts et virer vu le retard que pourra prendre le chantier. De plus, il ne faut pas oublier qu'étant capitale de l'état fédéral, la pression des lobbys surtout sur un chantier de cette envergure sera forte et tout retard aura des conséquences.


Là, pas d'accord, ce genre de découverte n'est pas du ressort de la mairie, et le chef de chantier ( je me mets à sa place) ne va pas perdre une heure au téléphone pour tenter de joindre un responsable municipal. La police, il l'obtient tout de suite, et il évacue l'affaire en 5 minutes.

Un lieutenant carrément ? Pour mériter ce titre, Malcolm doit être à la tête d'une unité de police et donc avoir mieux à faire que de s'occuper d'un fait d'apparence aussi banal.


L'effet est voulu. Malcolm est "désabusé'', et il vient de donner sa démission, on le colle sur une affaire sans intérêt.

Tout ça pour une simple valise et un bout de papier ? J'y crois pas une seconde, les membres des unités scientifiques ont sans doute bien mieux à faire que de s'occuper d'un cas comme ça et visiblement Malcolm aussi vus que son capitaine à l'air débordé par la paperasse.


Non, pour Malcolm, c'est sa dernière affaire, et, comme dit, il se fiche pas mal d'arrêter un dealer de plus, alors que là, sa curiosité l'aiguillonne. "Ceci est ma confession" n'est pas un texte anodin... Il présage des aveux, d'où son intérêt.

Oui, To protect ans Serve est en italique, dans le texte original. C'est pour faire couleur locale, mais tu as entièrement raison, je me suis fait avoir par ce(s) chefs d'ouevre du 7e art : "Police academy", je croyais que c'était la devise de tous les policiers américains. Bon, on dira que Malcolm est fan de Police Academy... "Proctor !!!!!!!!!!!!!!"

Bon hormis ces remarques, je trouve que le texte à un défaut majeur, cela va bien trop vite. Il n'y a presque pas de description, l’enquête va bien trop vite et surtout tu expliques bien trop directement le passé des personnages (qui n'a d'ailleurs rien d'original en soi, mais ça c'est un autre débat.) Alors qu'on ne connait même pas vraiment leurs présents. De plus, c'est fait vraiment maladroitement, c'est lâché comme ça en plein milieu d'un passage qui n'a rien à voir. Sans parler d' incohérence : si Malcolm a pris sous son aile Shannon, il y a quand même de fortes chances qu'ils aient déjà parlé de leurs passés respectifs. De même, l'effet de surprise de la décision de Shannon qui veut aussi partir tombe totalement à plat. On ne l'a connait pas, du coup cela n'a rien de surprenant.


OK, tu as entièrement raison. Juste une remarque, l'histoire de Shannon et de malcolm est dans le narratif, mais je répète, tu as raison. Généralement, les descriptions m'embêtent, c'est pourquoi j'en mets peu, mais c'est juste, il manque une "respiration". J'ai déjà entendu cette critique, et j'ai rectifié le tir dans "Mille ans...."

De plus, il y a un total décalage entre l’intérêt de l'affaire et les moyens utiliser. Vu ce que tu nous présentes, ce genre d'affaires ne mobiliserait jamais autant de personnes. Il y a même de fortes chances que la valise soit jetée à la poubelle sans autre forme de procès ou gardé au cas où. Si encore il y avait un corps, ou la marque d'une agression sur la valise, je pourrais essayer d'y croire, mais là juste non.


Oui, c'est ce que j'ai exprimé avec la réaction du chef du labo, conforme à la tienne... mais, c'est la dernière affaire de Malcolm, elle lui tient à coeur, et Shannon veut l'aider... Ensuite, dès que le texte sera déchiffré, l'affaire prendra une autre dimension !

MPDC : un grand merci, je rectifie partout !

Cordialement,

Patrice





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MessageSujet: Re: L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez   L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez Icon_minitimeVen 20 Déc 2013 - 19:13

Citation :
Oui, je suis d'accord, mais je suppose que tout Washington n'est pas neuf et que certains quartiers périphériques sont parfois rénovés.

Bien évidemment, mais la justification ne cadre pas.

Citation :
C'est une équipe de télé locale dont le directeur veut-être bien vu du maire, en assurant sa propagande.

Ce n'est pas le fait d'y être qui me pose problème, mais ta justification. Il n'y a pas de raison d'en avoir de particulière. Le maire fait une conférence de presse et les journalistes y vont c'est tout.

Citation :
Là, pas d'accord, ce genre de découverte n'est pas du ressort de la mairie, et le chef de chantier ( je me mets à sa place) ne va pas perdre une heure au téléphone pour tenter de joindre un responsable municipal. La police, il l'obtient tout de suite, et il évacue l'affaire en 5 minutes.

Ce serait encore plus rapide de la jeter dans un coin et d'oublier qu'elle a exister avec ton idée de pas perdre de temps. si ce sont des bâtiments délabrés et squatter, il va y avoir plein de merde récupéré par l'équipe, donc il n'y feront pas attention. Et désolé, mais à partir du moment où le chef du chantier va prévenir la police et donc déclencher une enquête, ralentir les travaux cela va forcement attirer l'attention du maire ou de ses adjoints. Sans parler qu'il n'y aura surement aucun procureur ou substitut du procureur qui va s'occuper de gérer l’enquête.

Citation :
L'effet est voulu. Malcolm est "désabusé'', et il vient de donner sa démission, on le colle sur une affaire sans intérêt.

Cela ne change rien, au U.S.A sauf cas véritablement exceptionnel, les lieutenants s'occupe de la gestion de groupe de policiers et souvent des spécialistes comme l'unité anti-émeute ou le S.W.A.T ce qui enquête sont les détectives. Et c'est le cas dans la police de Washington D.C j'ai vérifié.

Pour moi, cela reste trop incohérent et ceux même avec tes justifications. Vu le niveau de Malcolm, on ne l'enverrait jamais sur le terrain sur ce genre de chose, même pour le faire chier (sans oublier qu'au U.S.A les unités de polices sont ultra-spécialisé). Il y a bien plus efficace et bien d'autre poste plus embêtant (faire de la paperasse, vérifier les rapports des membres de son unité, faire de la compta et ainsi de suite. Pour faire un parallèle, c'est comme si on envoyait un commissaire mettre des contraventions, c'est totalement illogique. Si encore il était qu'un petit officier en uniforme, qui tombe par hasard sur l'affaire et veux s'en occuper en plus de son service classique, là ce serait plausible.
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MessageSujet: Re: L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez   L'étrange confession de Sterling B. Merci de me dire ce que vous en pensez Icon_minitimeVen 20 Déc 2013 - 19:49

Louen Oldwolf a écrit:
Citation :
Oui, je suis d'accord, mais je suppose que tout Washington n'est pas neuf et que certains quartiers périphériques sont parfois rénovés.

Bien évidemment, mais la justification ne cadre pas.

Citation :
C'est une équipe de télé locale dont le directeur veut-être bien vu du maire, en assurant sa propagande.

Ce n'est pas le fait d'y être qui me pose problème, mais ta justification. Il n'y a pas de raison d'en avoir de particulière. Le maire fait une conférence de presse et les journalistes y vont c'est tout.

Citation :
Là, pas d'accord, ce genre de découverte n'est pas du ressort de la mairie, et le chef de chantier ( je me mets à sa place) ne va pas perdre une heure au téléphone pour tenter de joindre un responsable municipal. La police, il l'obtient tout de suite, et il évacue l'affaire en 5 minutes.

Ce serait encore plus rapide de la jeter dans un coin et d'oublier qu'elle a exister avec ton idée de pas perdre de temps. si ce sont des bâtiments délabrés et squatter, il va y avoir plein de merde récupéré par l'équipe, donc il n'y feront pas attention. Et désolé, mais à partir du moment où le chef du chantier va prévenir la police et donc déclencher une enquête, ralentir les travaux cela va forcement attirer l'attention du maire ou de ses adjoints. Sans parler qu'il n'y aura surement aucun procureur ou substitut du procureur qui va s'occuper de gérer l’enquête.

Citation :
L'effet est voulu. Malcolm est "désabusé'', et il vient de donner sa démission, on le colle sur une affaire sans intérêt.

Cela ne change rien, au U.S.A sauf cas véritablement exceptionnel, les lieutenants s'occupe de la gestion de groupe de policiers et souvent des spécialistes comme l'unité anti-émeute ou le S.W.A.T ce qui enquête sont les détectives. Et c'est le cas dans la police de Washington D.C j'ai vérifié.

Pour moi, cela reste trop incohérent et ceux même avec tes justifications. Vu le niveau de Malcolm, on ne l'enverrait jamais sur le terrain sur ce genre de chose, même pour le faire chier (sans oublier qu'au U.S.A les unités de polices sont ultra-spécialisé). Il y a bien plus efficace et bien d'autre poste plus embêtant (faire de la paperasse, vérifier les rapports des membres de son unité, faire de la compta et ainsi de suite. Pour faire un parallèle, c'est comme si on envoyait un commissaire mettre des contraventions, c'est totalement illogique. Si encore il était qu'un petit officier en uniforme, qui tombe par hasard sur l'affaire et veux s'en occuper en plus de son service classique, là ce serait plausible.

Je ne sais pas si je jetterai à la poubelle un vieux machin contenant un carnet dont la première page porte : "Ceci est ma confession", peut-être par curiosité, ou par désir d'aider, il me semble que je l'apporterai à la police, peut-être aussi pour en refiler la responsabilité, sans que l'on puisse me reprocher quoi que ce soit. "j'ai trouvé ça bizarre, alors, j'ai appelé les flics", me semble plus logique que "J'ai trouvé ça bizarre, alors je l'ai fichu en l'air"... et puis, si notre ami le chef de chantier jette la serviette... Y a pu d'roman ! Il faut qu'il soit curieux, et Malcolm aussi...

J'ai dû regarder trop de "Columbo" à la tété, il est lieutenant, si je me rappelle bien, et il dirige les enquêtes, ce qui m'a enduit d'erreur.
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