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| | Au delà des barrières | |
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| Sujet: Au delà des barrières Sam 3 Sep 2016 - 18:59 | |
| Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle histoire. Bonne lecture à tous, on se retrouve dans les commentaires ! - Chapitre 1 Partie 1:
Au-delà des barrières
Chapitre 1
Dans un petit appartement, retentissaient les aboiements d’une husky. Celle-ci essayait par tous les moyens de réveiller sa maitresse mais en vain. Ce n’est que lorsque son chat lui sauta au visage qu’elle quitta les bras de Morphée.
_ Kuro s’énerva Mizore encore à moitié endormie.
La jeune fille chassa d’un simple geste son animal à quatre pattes avant de se frotter les yeux pour mieux observer son environnement. Elle jeta un rapide coup d’œil sur son bureau ce qui lui permit de se souvenir de la veille. Elle avait passé la soirée et une grande partie de la nuit à travailler sur des croquis pour un court-métrage qu’elle et ses amies allaient produire.
_ Flûte, j’ai recommencé. Il faut que je me fasse un emploi du temps sinon mon bureau va devenir mon nouveau lit.
Mizore se dirigea d’un pas lent vers la cuisine suivit de près par ses deux animaux. Arrivée dans la pièce, elle leur donna à chacun un bol de croquettes avant de servir un café. Tout était tranquille jusqu’à ce qu’elle vit l’heure.
_ Je vais rater le train. Faut que je me bouge !
Elle se précipita dans sa chambre pour se changer. Elle troqua son t-shirt contre un long pull qu’elle prit au hasard dans sa penderie. Enfila pantalon noir et converses avant de se précipiter dans l’entrée pour prendre ses vêtements d’hiver. Elle appela sa chienne et sortit en vitesse, direction la gare ! Pendant ce temps dans un gymnase à Paris, une sportive vérifiait les tatamis pour l’entrainement de judo qui devait avoir lieu dans la journée. Elle était assez énervée. La nouvelle recrue ne lui avait nullement annoncée que le gymnase avait été réquisitionné par les judokas. Elle ne l’avait découvert que ce matin en voyant un papier sur les portes. C’est pile à ce moment qu’elle reçut le message de l’adhérente lui disant que l’entrainement avait été suspendu pendant un certain temps.
_ Elle a intérêt à me rembourser mon billet de train sinon elle tiendra pas l’année avec nous !
Après avoir fini l’inspection, elle partit s’installer à la table mise à disposition pour les entraîneurs. En attendant les judokas, elle se mit de la musique dans ses écouteurs.
_ Ah là là, Tonton David, il n’y a que ça de vrai. Dommage qu’on puisse pas fumer ici sinon je m’en serais bien fait une.
La jeune femme resta un long moment seule dans la grande salle avant que les judokas n’arrivent. Elle se retient de rire. Pour d’obscure raison à chaque fois qu’elle voyait des asiatiques, elle ne pouvait s’empêcher de se moquer. C’est pas faute d’en côtoyer une presque tous les jours.
Un sportif français, que tout le monde connaissait bien grâce à ses nombreux titres, s’avança vers elle.
_ Et bien alors qu’est ce que tu fais ici, toute seule ? _ On m’a pas prévenu, Brook. Alors tu te doutes bien que je suis là depuis un très très long moment. Hors de question de rentrer chez moi sans avoir rien fait ici, ça coûte cher les billets de train pour mon porte-monnaie. _ Mais Amaryllis devait pas vous prévenir. _ Oh, elle l’a fait mais ce matin !! Je peux rester pour votre entrainement, je filmerais pas pour vous mater, je vous le promets ! _ Je pense que c’est possible si tu ne fais pas de bêtise. _ Je vous ai installé tous les tapis toute seule, soyez indulgent envers la pauvre rastagirl que je suis.
Le champion de judo rigola face à la demande de l’escrime. Il lui tapa l’épaule en guise d’amitié avant d’aller rejoindre son entraîneur pour lui demander si Nicole pouvait rester. Il accepta sans broncher, il n’y avait juste qu’une condition qu’elle s’occupe de distribuer de l’eau et de la nourriture. Elle acquiesça de vive voix avant de se concentrer de nouveau sur sa musique.
Les heures défilèrent vite sans qu’aucuns soucis ne viennent perturber les exercices qui constituaient à attraper et à enchaîner des petites prises sur son adversaire. Tout était calme jusqu’à un bruit se fit entendre. Il ressemblait à s’y méprendre à celui qu’un oiseau fait lorsqu’il fonce sur une vitre. Tout le monde s’arrêta l’espace d’un instant plus par surprise que par curiosité. Hors ce n’était pas un animal qui était à l’origine de ce son mais plutôt quelqu’un qui somnolait encore. La porte de la salle s'ouvrit laissant ainsi apparaître un étrange personnage. Ce dernier se frottait la tête à cause de la douleur qu’il avait ressentie.
- Mizore! Lança Nicole Oh mon dieu vieille, qu'est ce qui t'est arrivée et pourquoi es-tu ici, on a pas entrainement ! Je t'avais pourtant envoyé un message pour te prévenir ! - Pas d'entrainement répondit t'elle d'une voix endormie. Mais ... Mais ... Tu veux dire que je me suis dépêchée et que je me suis endormie dans le train pour rater mon arrêt pour rien ? - Au regret de te dire …. oui ! T'as pas vu mon message ? - J'ai pas regarde mon portable, ce matin. Je me suis réveillé, c'était 11 heures. J'ai bossé les croquis jusqu'à tard dans la nuit. - ce qui expliquerait cette magnifique trace de main bleue sur ton visage ainsi que les nombreuses taches de peinture qui parsèment tes cheveux. Les japonais doivent se demander d'où tu sors ria Nicole de bon cœur. - les japonais ? - le gymnase est pris par les judokas pour le stage judo. Les japonais sont de la partie.
Devant son manque de politesse, Mizore se dépêcha de dire bonjour aux asiatiques en se baissant comme il se doit tout en conservant son air à moitié endormie et ses yeux plissés. Elle détestait sa narcolepsie. Dormir n'importe où et n'importe quand, l'handicapait fortement. Ce fut le cas aujourd'hui encore.
Nicole se dirigea vers elle et l'emmena vers la table pour qu'elles s'y installent.
- voilà, comme ça si tu t'endors, je pourrais te rattraper et tu pourras pioncer tranquillement. - merci ! J'ai justement envie de le faire. - débarbouille avant ! Tu ressembles à un clown - sorry dit-elle Avons-nous le droit d’être ici ? - On m'a dit qu'on pouvait rester, ça m'arrange grandement. Je suis là depuis 9 heures, tu sais si j'avais du repartir, je serais allé chez cette foutue meuf responsable de tout ça pour lui apprendre ma façon de pensée. - De A à Z, en minuscule et majuscule - Alors comme ça on reprend les mots d'Inezia sans aucune gêne ! ricana Nicole - Elle m’a dit que je pouvais. Puis, c’est devenu culte. - c'est vrai ! Elle doit être deg la pauvre. Elle qui voulait essayer l'escrime, c'est mort. Bah, ça sera pour une prochaine fois.
La discussion prit fin sur ces dernières paroles, Mizore ne voulait pas répondre. Elle tentait de se battre contre le sommeil, bataille qui allait encore une fois se soldée par une défaite pour elle. Nicole lui tendit un dossier où était présent chacun des judokas avant de se passer une main dans ses longs cheveux ébouriffés partant dans tous les sens. Mizore l’accepta et jeta un petit coup d’œil discret dans le dossier du côté des japonais. Deux d'entre eux sortaient du lot. Ils étaient moins typés que les autres.
- Masu Baker et Ryu Shichinohe dit Mizore pour elle-même. - qu'est ce tu marmonnes Mimi ? - je disais juste deux noms - Regarde la taille de Ryu - 1 m 93 s'étonna Mizore c'est grand pour un japonais ! - c'est sur ! Puis toi et tes 1m52, vous devez vous sentir tous petits à côté - je me suis toujours sentie naine ! Je suis l’une des plus petites. Regarde mon frère, 1 m 90 ! - J'ai toujours trouvé ça marrant pour des jumeaux d'être si différent. Toi, typé asiatique et petite et ton frangin, européen et grand. - j'ai tout pris de ma mère qui était japonaise tandis que mon frère, c'est de mon père français. - Vous avez aussi pris leurs maladies - Oui. On a tiré les mauvais numéros à la loterie de la vie ! - un jour, le bonheur te sourira. - Je suis heureuse, tu sais. Il faut savoir apprécier ce qu'on a. - Bonne façon de pensée. Bon si ça te gène pas, je retourne sur ma chanson. C’est le meilleur moment.
Nicole repartit dans son trip reggae tandis que Mizore se concentra sur les judokas japonais. Ces derniers s’entraînaient par deux. Elle reconnut parmi eux les français. Il y avait Lucile Lumière, Brook Page, Sophie Fostère, ...
- Chacun sa route, chacun son chemin, chacun son rêve, chacun son destin chantait Nicole
Mizore ne fit point attention à son amie. Elle se sentait plus que fatiguée. Depuis qu'elle avait quitté la gare, elle sentait vaporeuse. C'était un miracle qu'elle soit arrivée ici vue que son envie de dormir était forte. Heureusement qu'elle avait son chien avec elle sinon il y a longtemps qu’elle ne serait plus de ce monde
Alors qu’elle regardait les sportifs, ses yeux croisèrent l'espace d'un instant ceux de Ryu. Ce dernier lui lâcha un sourire discret avant de se concentrer de nouveau sur son adversaire. Mizore beuga. Elle cligna plusieurs fois des yeux pour sortir de cet état passager. C’était idiot, elle le savait très bien.
_ Je suis entrain penser mon petit Ori, même si on peut pratiquer l’escrime. On peut quand même aller faire un petit échauffement questionna Nicole _ Tu veux que j’aille cou …
La jeune fille ne put finir sa phrase … elle venait de s’endormir. Elle ne se réveilla que plusieurs heures après. Le gymnase était désormais vide, tous les sportifs l’avaient déserté. L’entrainement était donc terminé pensa Mizore.
Nicole se dirigea vers elle pour voir comme elle allait et par la même occasion, lui demander de sortir car ils allaient fermer le gymnase. L’asiatique la suivit de bon cœur. Elle allait pouvoir retourner chez elle pour continuer son travail.
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| Sujet: Re: Au delà des barrières Mer 7 Sep 2016 - 18:18 | |
| - Chapitre 1 Partie 2:
Les deux femmes se dirigèrent d’un pas à lent à l’extérieur du bâtiment se soutenant l’une et l’autre. Voyant sa maitresse arrivée, Winter aboya de joie et tenta de se défaire du poteau auquel elle était attachée depuis maintenant plusieurs heures. Mizore se dépêcha de la rejoindre pour la détacher. La chienne s’empressa immédiatement de lui tourner autour et de lui sauter dessus.
_ Oui, oui, on rentre ! T’inquiète pas ! _ T’as pas peur de la laisser seule, comme ça, dehors pendant nos exercices. Questionna Nicole _ Si mais je n’ai pas le droit de la faire rentrer et puis je sais qu’elle peut se défendre si elle se sent en danger. Puis, on parle de Winter et non de Wolf, le husky de mon frère. _ C’est pas faux ! Je peux te demander quelque chose ? _ Mais bien sûr _ Je peux dormir chez toi ce soir ? J’ai honte de dire ça _ Il n’y a aucuns soucis et puis, on pourra regarder les croquis pour le court-métrage. Tu veux manger quelque chose en particulier ce soir ? Je peux te faire des chips, aussi ? A moins, que tu veuilles qu’on commande une pizza ? _ Du calme, vieille ! Tu me prépares ce que tu veux. Enfin, quelque chose que tu peux manger avec ta maladie de Crohn. _ Bien évidemment. Allez ! Dépêchons-nous, on va finir par rater le train.
Les deux femmes prirent la direction de la gare où elles prirent un TER pour aller dans la ville de Mizore. Pendant le trajet, Nicole se remit à écouter sa musique tandis que son amie lisait un livre.
_ Tu n’es pas trop stressée pour le championnat d’Europe questionna Mizore d’une petite voix _ ça dépend, c’est quand les dates déjà ? _ 5 au 11 juin, ça se passe à Montreux en Suisse _ On est le ? _ le 27 mai ! _ Oooookay, je stresse. Les différentes épreuves ? _ Le 6, il y a l’épée individuelle tandis que le 9, c’est par équipe. Le 7, c’est le sabre et le 10 en groupe. Pour finir, ce qui nous intéresse, le 8 fleuret individuel et le 11, tous ensemble. _ J’espère qu’on fera un meilleur résultat que l’an dernier. Parce que finir à la quatrième, c’est frustrant ! Tu peux pas savoir. _ J’étais avec toi, tu ne t’en souviens pas ? _ Bah si mais … raaah ça m’énerve. Cette année, je veux qu’on soit sur ce foutu podium parce que ça fait 3 ans qu’on se tape la médaille en chocolat. La première année, t’étais à l’hosto, la deuxième, Joséphine avait arrêté la veille et Martine n’était pas là et enfin l’an dernier, … _ On a pas eu de chance. _ On va dire ça.
La discussion s’arrêta là, Nicole était énervée car elle était intimement persuadée que si elles avaient perdu, c’était à cause d’elle. Tout le monde savait ce qu’elle ressentait. Lors du match contre la Pologne, l’escrimeuse avait commis plusieurs fautes et s’était laissée submergée par son adversaire. Après la défaite, elle n’avait plus pratiqué ce sport pendant plusieurs mois. Elle n’avait aussi plus donné de nouvelle pendant ce laps de temps, rendant ses amis morts d’inquiétudes. Ce n’est que lors de l’hiver, qu’elle refit son apparition plus motivée que jamais. Avec un seul objectif en tête : gagné !
Les deux filles arrivèrent dans la ville de Boifaisan-sous-Bois avant de prendre un bus pour arriver vers l’immeuble de Mizore. Elles prirent l’ascenseur et arrivèrent enfin à destination.
_ Tu n’oublieras pas qu’il y a « une marche » rappela Mizore _ Oh non, t’inquiète. Mon pied s’en souvient très bien. Ricana Nicole _ Désolé.
L’appartement de la franponaise avait un certain charme. On entrait dans un petit vestibule surélevé qui rappelait grandement les maisons japonaises. Cela permettait de poser ses chaussures avant de prendre des patins. Dans cette petite salle, on avait aussi une commode, deux pots contenant des plantes ainsi qu’un porte-manteau et des petites étagères pour mettre ses souliers. On avait aussi deux encadrements de porte, l’une en face de l’entrée et l’autre à droite. Si on allait devant, on tombait directement dans la cuisine. C’est d’ailleurs là que les deux femmes allèrent après avoir posé leurs vêtements.
_ Un petit verre proposa Mizore _ je veux bien une bière, s’il te plait répondit Nicole joyeuse _ … _ Noooooooonnn, j’avais oublié. Tu peux pas en boire. Comment tu fais, pas de champagne, pas de bière, pas de rhum, pas de cognac, pas de vin, pas de vodka et autres … _ J’ai du jus de pommes pour compenser. _ Ouais, vas-y. Je ferais en sorte que mon cerveau pense que c’est de l’alcool. _ C’est pas la mère à boire tu sais
Nicole s’installa à table et regarda un peu partout autour d’elle. La cuisine s’étalait en longueur mais là-aussi, avait une taille assez petite. Les équipements prenaient de la place et on a aussi une commode en face d’eux. Au centre, trônait une table en bois toute simple avec 6 chaises autour. Mieux valait ne pas être gros sinon on ne passait pas. Même Nicole avec son sac à dos, encore sur elle, avait du mal à circuler. Elle fut contrainte de le poser. Malgré tout, cela ne gênait point Mizore.
La petite femme servit un verre à son amie avant de se diriger vers un carnet accroché au mur. Elle s’y arrêta pour se parler à elle-même.
_ Voyons voir, j’ai mangé ça les autres jours plus les nombreux gâteaux au chocolat aujourd’hui, aie. Ce soir, ça sera jambon nouille, obligée. _ Jambon et nouille pour ce soir Mimi ? Ça fait un bail que j’en ai pas mangé. _ Je vais faire en sorte que se soit marrant à manger. Tu peux faire ce que tu veux en attendant que je cuise les nouilles.
La rasta-girl se leva et partit sur le balcon pour prendre un peu l’air frais. Son amie, quand à elle, commença à faire cuire l’eau. En attendant qu’elle boue, elle fit un petit tour rapido sur les réseaux sociaux. Pas grand-chose de nouveau, des gens s’étaient abonnés à ses différentes pages, des chapitres avaient été publié, etc …
_ Vieille, les judokas japonais ont un beau palmarès s’éleva la voix de Nicole. Ils ont gagné pas moins de 7 médailles individuelles et 2 en groupe lors des championnats du monde de 2013. Je vais continuer mes investigations. Ils ont peut-être des comptes sur facebook, twitter ou instagram. _ ça se fait pas _ C’est pas comme si j’allais au japon pour les stalker jour et nuit. Je regarde juste. Ah, avant que j’oublie. Pendant que tu pionçais, certains sont venus me voir pour demander ce que tu avais.
Mizore se leva à la vitesse de l’éclair pour rejoindre le balcon. Elle redoutait ce que les gens pouvaient dire sur ses maladies. Il y avait certains éléments qui devaient rester secret même si elle avait la chance de pas les avoir.
_ Qu’est ce que tu as dis ? _ Que tu dormais tout le temps. J’me suis pas lancée dans de grandes explications puisque je devais parler en anglais. _ oh mon dieu, ils ont répondu quoi ? _ Ils ont rigolé puis ils ont papoté entre eux avant de boire un coup et de retourner à leur enchainement. Il y en a eu qu’un qui a demandé comment tu allais. Il m’a dit un truc en anglais mais j’ai RIEN compris à cause de l’accent et de mon manque de vocabulaire. Pour toi, j’ai dit : She sleep all time because she’s sick. Alors au vue de ma tête quand il m’a parlé, il a du voir que j’étais à l’ouest. Il m’a montré sa tête avant de te pointer du doigt. Je lui ai fait okay. _ C’était qui ? _ Euh, le plus grand ? Chinobe, un truc comme ça. _ Ryu Shichinohe, il fait 1 m93 _ 31 cm d’écart quand même. La taille d’une règle se moqua Nicole N’empêche c’était gentil de sa part de demander
Mizore hocha la tête et se dépêcha de rentrer, non pas pour s’occuper de l’eau mais pour cacher le fait qu’elle commençait à devenir rouge comme une tomate.
P.S : je pense illustrer l'histoire |
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| Sujet: Re: Au delà des barrières Dim 6 Nov 2016 - 21:08 | |
| - Chapitre 2 Partie 1:
Après le diner et l’ensemble de la cuisine rangée, les deux filles partirent dans le salon. Celui-ci était de forme carré et accueillait une petite partie de la collection de Mizore. Quand on entrait dans la pièce par la cuisine, la première chose qui frappait : c’était les trois grosses bibliothèques remplis de livres et que des romans. La propriétaire avait disposé des flacons de parfum vide, des funko pop et des figurines d’anime et de manga sur les différents niveaux pour décorer. Devant se trouvait un canapé blanc avec des traces de pattes de chien et enfin un meuble télé avec une petite bibliothèque à sa gauche contenant des consoles de l’ancienne génération. Celles de la nouvelle était dans les différents niveaux. Au dessus du poste tv, on avait de nouveau des rangées de bouquins sur des étagères.
_ Elles étaient pas là ces étagères avant ? C’est plus un appartement que tu as mais une librairie plaisanta Nicole _ Ooooh non ! répondit Mizore de sa voix douce et à moitié endormie _ Mais si ! Tu as des livres partout, tu as même une salle qui ne contient que ça. _ J’aime lire, c’est tout. _ Pas besoin d’avoir fait l’ENA pour le savoir. ‘Tain, il y en a qui se noie dans l’alcool puis il y a notre Mizo qui fait ça dans son travail et chez elle. _ Si nous commencions à regarder les croquis plutôt _ On va les regarder, t’inquiète pas. T’es pas patiente quand il s’agit de ça, c’est affreux ! _ Mais j’ai tellement bossé dessus et puis c’est à cause d’eux que je suis venue avec de la peinture. _ Peinture que tu as toujours sur toi ainsi que la main sur ta joue. Nicole vit perler quelques larmes de son amie. _ Mais arrête, c’est mignon ! _ Dire qu’ils m’ont tous vu comme ça. _ Rooooh, déprime pas. Même avec ta tête en l’air, un jour, tu trouveras quelqu’un de pas trop exigeant, qui n’aura pas trop le choix et …. Pas trop d’odorat. _ C’est méchant de ta part de reprendre les paroles de Manny envers Sid le paresseux sur moi. Bouda Mizore _ Fais pas ta petite bouille d’enfant, c’était pour rire. Allez, bossons maintenant !
La franponaise partit prendre son cahier et quelques crayons si des modifications étaient à apporter. Elle s’installa à côté de son amie sur le canapé. Elles furent rejointes par Winter qui s’installa à leurs pieds. Mizore montra les dessins des costumes qu’elles porteront pour leur websérie à Nicole. Les deux filles accompagnées d’amies avaient créé une chaine sur youtube pour poster des sketchs, des courts métrages réalisés avec leurs propres moyens ainsi que d’autres vidéos hors-sujets. Les débuts avaient été dur, peu de moyen et peu de vue. A force de persévérance, elles avaient pu gagner en notoriété. Leur série policière sur les contes de fées avait été un véritable tremplin. Aujourd’hui, elles travaillaient sur un tout nouveau projet basé sur l’héroic-fantaisie
_ Je ne pense pas trop apparaitre dans les épisodes annonça tristement Mizore _ Mais pourquoi ? _ Je me sens fatiguée. J’ai trop de chose à m’occuper en ce moment : le boulot, la série, les entrainements, …. Je continuerais d’écrire les scénarios et je ferais les costumes car c’est mon devoir mais pour le reste, je ne pense pas pouvoir tenir. _ Faut pas te mettre la pression comme ça. Prends une pause ou une semaine de vacances. Quand je dis « une semaine de vacances », entends par là que tu dois te reposer ! Quitte à dormir pendant sept jours. _ Mouais. Je vais essayer mais ! _ Ouh, il me fait peur ce « mais » _ Avant je dois finir mes commandes de dessin. _ Tu en as combien à faire ? _ au moins 20, le format varie entre carte postale et format raison, 50 x 65 cm. C’est surtout des personnages que je dois dessiner. _ Tu me déprimes !
Deux des gros plus défauts de Mizore, c’était de un qu’elle pouvait être têtue comme une mule et de deux, c’était qu’elle ne prenait jamais de pause. Elle voulait toujours tout accomplir au détriment de sa santé. On avait beau lui dire de se reposer, elle faisait tout le contraire. Bien que cela lui ait déjà joué des tours, elle continuait encore et encore au grand désespoir de ses amis. Devant l’insistance de Mizore, Nicole força son amie à aller se coucher. Cette dernière accepta à contre cœur. Elle se déplaça d’un pas lent vers son bureau pour ranger ses affaires avant de se diriger vers sa salle de bain où elle y resta un long moment. La rastagirl s’inquiéta de cette absence mais lorsqu’elle entendit son amie chantée Edith Piaf, elle se dit que tout allait bien.
Nicole déplia le canapé, sortit les draps rangés dedans, … en gros elle faisait comme si elle était chez elle. Comme simple pyjama, elle ne se vêtit que d’un t-shirt qu’elle gardait toujours dans son sac. Au moment, où elle se cala bien sous le drap, Mizore sortit de la salle de bain. La jeune fille lui fit un petit coucou puis alla dans sa chambre. Nicole rigola devant les manières de son amie. Elle était quasi sûre qu’elle devait dormir sous la couette alors même qu’il faisait chaud.
La nuit fut calme et fraiche. Pas de bruit. Tous les éléments étaient là pour que le sommeil de Nicole soit parfait … excepté une amie atteint de narcolepsie. A cause de cette maladie, Mizore était aussi victime d’insomnie. Au lieu de tenter de se redormir, elle préférait bosser. Et … c’est ce qu’elle fit. Elle partit prendre son cahier ainsi que quelques stylos pour pouvoir travailler ses commandes. Pour éviter de déranger, elle travailla sur son lit jusqu’à une heure tardive au grand dam de Nicole.
Le jour se leva, la rastagirl avait très très mal dormie. Son amie s’était dit qu’écouter du Disney et de chanter en même temps était une excellente idée. Puis attention, pas les petites chansons toutes douces toutes mignonnes, oh non non. C’était des plus puissantes dans le genre « Les Sauvages » ou « Tuons la bête » ! Il y avait aussi du métal et du hard rock. Qui a dit que les filles douces, gentilles et innocentes au premier abord n’écoutaient que de la musique classique ? Qui ?
Nicole se dirigea d’un pas lent vers la cuisine. Là-bas, un véritable petit déjeuner de roi l’attendait. Sur la table trônait des viennoiseries : pain au chocolat ou chocolatine, croissant, chausson au pomme et pain aux raisins. Il y avait aussi des petits gâteaux, des cupcakes, de la charcuterie, du fromage et des jus de fruits. Mizore rajouta à tout cela deux tasses de chocolat chaud.
_ Euh, Mimi ! On est que 2 et pas 36 ! s’exclama Nicole _ Il y en a trop, tu trouves ? J’en emmènerais au café pour Inezia, ce n’est pas grave. Allez, mangeons. J’ai une faim de loup.
Bien qu’ayant annoncé l’ouverture du petit déjeuner, la franponaise avait déjà commencé d’engloutir un croissant et un pain de chocolat et bu la moitié de sa tasse. Elle ne s’arrêta pas là puisqu’elle se servit un verre accompagné de petits cupcackes. Nicole, quand à elle, se contenta d’une pauvre tranche de brioche. Comme boisson, elle ne prit qu’un demi verre de jus de pomme.
_ Pour une sportive comme toi, ce n’est pas bien de manger si peu gronda Mizore _ J’ai pas trop faim ce matin. Je me nourrirais plus tard puis je vais y aller, je te remercie pour ton hospitalité. A plus tard à l’entrainement. _ Déjà ? Mais il n’est que 9 heures ! Tu ne veux pas attendre un peu ou venir à la boutique. Inezia travaille aujourd’hui, tu sais. Tu pourras ainsi la voir. _ Je veux pas abuser vieille. T’en fais déjà beaucoup voir trop. _ Bon et bien que vas-tu faire de ta journée alors ? _ Je sais pas encore. _ Et bien c’est décidée, tu viens à la boutique avec moi, tu n’as pas le choix !
Devant le ton de son amie, Nicole dut se résoudre à obéir. Elle l’aida à ranger la cuisine et à préparer des paniers pour le café-librairie. Mizore n’allait pas la laisser tranquille. En parlant de cette dernière, celle-ci s’était préparée pour le travail. Elle avait enfilé sa tenue qui consistait en une robe d’un style assez particulier pour les gens normaux. La partie haute était noire tandis que le bas était rouge. Les manches étaient bouffies, ce qui étaient assez amusants car cela donnait un fort contraste avec ses mains toutes petites. La jupe rouge, comme on pourrait l’appeler, était composée de plusieurs couches donnant ainsi vie à des froufrous à sa fin. Les souliers noirs, qu’elles portaient, étaient vernis pour mettre en valeur un petit nœud. Ses chaussures ne la grandissaient guères à croire qu’elle voulait toujours être petite. Pour mettre au chaud ses gambettes, elles avaient optés pour un collant opaque aussi sombre que le reste. Conformément à sa façon de penser, elle ne mis pas de maquillage. Pour Mizore, c’était un art qui permettait aux gens de prendre l’aspect de créatures fantastiques comme au cinéma et non, pour devenir un vulgaire pot de peinture. Autour de son cou, elle enroula une écharpe offerte par son arrière-grand-mère pour un de ses anniversaires. Pour finir sa coiffure, elle laissa ses cheveux bruns ondulés à l’air libre. Tout chez elle lui conférait une certaine fragilité et une apparence semblable à une poupée de porcelaine. Beaucoup de personnes l’enviaient. Bien évidemment elles ne se gênaient pas pour la juger. A chaque fois, elle écoutait, quelques fois elle en riait mais d’autres fois … c’était trop dur.
Les deux escrimeuses prirent le tramway pour rejoindre un arrêt proche de la boutique. Mizore était bien évidemment accompagnée de Winter à la fois pour se protéger si au cas où elle s’endormait et pour la promener. De plus, les habitués étaient contents de voir le husky. Même les phobiques n’en avaient pas peur.
Après avoir montée la rue commerçante, elles arrivèrent enfin au café-librairie. Celui-ci s’appelait le « Tea Party » en référence au célèbre roman de Lewis Caroll, Alice au Pays des Merveilles. La devanture du magasin était différente des autres se trouvant autour puisqu’elle était d’époque. En effet, la famille de la propriétaire avait travaillé là pendant des générations. N’ayant malheureusement point d’enfants et atteint un certain âge, la gérante avait été contrainte de chercher du beau monde pour faire vivre ce commerce d’antan. Voyant que tous ceux, qui se présentaient, voulaient tous refaire à neuf, elle avait quelque peu perdu espoir. Ce n’est que lors d’un beau jour d’hiver recouvert de neige que le désespoir s’envola. Une jeune fille était entrée toute hésitante dans sa boutique et lui avait demandé si elle engageait toujours des chapeliers. Car oui ! Le magasin était à la base une chapellerie. La vieille dame avait été quelque peu étonné en écoutant ça. Elle en avait même fait tomber ses lunettes devant la surprise. Malgré le fait que la jeune fille venait pour autre chose, elle l’embaucha en lui donnant une mission de grande importance : redonner à cette boutique son charme d’autrefois mais en changeant sa cible. Elle ne devait plus attirer les clients pour ses chapeaux. La jeune embauchée fut à son tour étonnée devant ce choix. Pourtant sans attendre, elle lui proposa son idée : ouvrir un café-librairie où il y ferait bon vivre. C’est ainsi qu’est né « Tea Party »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Au delà des barrières Ven 11 Nov 2016 - 3:00 | |
| Avant toute chose, Djevelen ne me tue pas si les phrases écrites en japonaises sont fausses. Ne sachant dire que quelques mots, j'ai du utiliser google traduction. Si tu veux corriger, n'hésite pas. - Chapitre 2 Partie 2:
Quand Mizore ouvrit la porte à son amie, le son d’une clochette se fit entendre provoquant l’apparition d’une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années au fond du magasin. Elle semblait passablement énervée au premier abord mais lorsqu’elle vit la franponaise, un petit sourire en coin naquit sur son visage.
_ Pile comme d’habitude, tu arrives en retard mais à l’heure pour le chocolat chaud ironisa la nouvelle arrivante. _ Mais …on ouvre bien à 10 heures, il n’est que 9 heures 30. Répondit Mizore en penchant la tête du côté droit. _ Je te taquine, ma puce. Allez viens m’aider, on a reçu nos commandes ! Oh et b’jour Nicole. Tu m’excuseras mais moi je bosse. Annonça Inezia d’un ton sec.
Inezia avait le sang chaud et celui-ci pouvait atteindre des températures plus qu’élevées en quelques secondes. Elle détestait par-dessous tout quand les gens lui rappelaient ses origines espagnoles car pour eux, s’étaient à cause de ça qu’elle était en colère la plupart du temps. Généralement on ne lui disait pas deux fois ! Pour une raison toute simple, …. Elle tapait très fort mais vraiment TRES FORT !!!!. On lui avait afflué du merveilleux surnom qu’était …Mike Tyson ! Enfin, … c’était Mizore qui lui avait donné. Inezia n’avait rien dit car c’était sa meilleure amie. Cette dernière en profitait énormément. Ne jamais se fiez aux apparences, chers lecteurs !
Les deux amies se mirent au travail après s’être encouragées mutuellement. Nicole, quand à elle, préféra promener Winter en attendant l’ouverture du magasin. Les deux libraires firent leurs tâches quotidiennes : déballer les cartons de commande avant de mettre les livres à leur place, modifier le comptoir des sorties pour mettre en avant le best-seller, vérifier le stock, et ainsi de suite jusqu’à l’ouverture. Nicole ne refit son apparition seulement deux minutes avant l’ouverture. Pour patienter jusqu’à là, l’espagnole entama une petite discussion.
_ Bon, avant que les clients se pointent, quelles sont les news ? Questionna Inezia _ Et bien hier, Nicole a rencontré des judokas japonais pendant que je dormais. L’un d’entre eux mesure 1 m 93, puis … répondit Mizore _ Un peu grand pour un asiatique. Coupa l’espagnole _ Il y a au moins 31 cm d’écart entre les deux rigola Nicole. Mizore acquiesça sans dire mot tout en finissant de préparer les tables mises à disposition des clients. _ QUOI, COMMENT ?!?! s’énerva Inezia tout en tapant du poing sur la table. Où as-tu vu qu’entre 93 et 52, il y avait 31 cm ! Il y en a 41 ! Que Mizore ne soit pas une flèche en maths, c’est normal, on le sait depuis des années mais toi, Nicole ! TOI ! _ Du calme, c’est pas la fin du monde. _ Un petit de maternelle sait ça _ Mais Mizore a rien dit se défendit Nicole _ Mais parce que tout le monde sait que c’est une quiche d’une telle ampleur !! _ Pouvez-vous vous calmez s’il vous plait, les clients sont déjà à la porte conseilla Mizore tout en prenant place à côté d’Inezia derrière le comptoir.
Inezia marmonna furieusement dans sa barbe pendant que Nicole partit prendre place sur l’un des coussins mis à disposition des lecteurs. L’horloge sonna 10 heures pile ce qui annonça l’ouverture de la boutique et le bal des clients. Chacun avait des demandes bien spécifiques. Certains venaient uniquement pour prendre une collation tandis que d’autres étaient là pour enrichir leur collection de livres. Puis il y avait les curieux ! Les deux filles avaient eu l’idée de mettre en place une étagère où les gens pouvaient échanger leur livre. On en déposait un pour en prendre un autre. Si la personne avait apprécié sa lecture, on lui proposait d’acheter le livre avec une réduction ainsi qu’une boisson de son choix et des gâteaux gratuits. Pour l’instant, c’était une période test et malgré le concept assez bizarre, les résultats étaient plutôt satisfaisants.
La journée passa sans problème. Le nouveau livre de Lucien Mélodius s’était vendu comme des petits pains, il ne restait plus aucun exemplaire alors même que la soirée n’avait point encore pointé le bout de son nez. Les libraires avaient donc du marquer le nom des personnes qui passaient commande tout en s’excusant de leur mauvais calcul car c’était ça le métier de libraire ! Savoir faire des calculs et avoir de la chance quand aux nombres de livres qu’on commandait aux éditeurs. Tout le monde se souvenait du cas « Ordre du phénix ». Le cinquième tome d’Harry Potter avait fait un véritable carton à tel point que Gallimard avait du réimprimé l’œuvre. Malheureusement, l’éditeur avait vu beaucoup trop grand car peu de tomes s’étaient vendus. Il ne fallait pas non plus oublier la guerre qui sévissait entre les librairies indépendantes et les plus grosses. Avec l’arrivée d’Amazon et le développement des grandes surfaces, les petits magasins de livres avaient parfois bien du mal à joindre les deux bouts. Inezia et Mizore espéraient du fond de leurs cœurs que cela n’arrive pas.
La franponaise termina de disposer les tasses de thé à deux d’écritures quand le son de la clochette se fit entendre. En toute bonne gérante qu’elle était, elle s’excusa auprès de ses hôtes pour aller voir les nouveaux arrivants. Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle les reconnut.
_ Hello Mizo, comment vas-tu en ce beau jour ? Demanda Brook
La libraire ne répondit pas tout de suite, le temps semblait s’être arrêté pour elle. A l’entrée, étaient présents Brook, bien évidemment, accompagné des judokas japonais, soit un total de 16 personnes sur le pas de sa porte. Pour sa boutique, c’était beaucoup !
_ Euh …. Bon-bon-bonjour _ Et bien, tu bugs ? Elle se secoua la tête pour reprendre ses esprits. _ Pas du tout, je vais … très bien. Il est juste …. Que je ne m’attendais pas à voir … autant de monde, ici. _ Je me suis dis qu’il fallait que je leur fasse visiter cet endroit ! ria de bon cœur le sportif français _ C’est … très gentil. … Je vais vous installer. Euh, … veuillez me suivre.
Mizore leur fit signe de la suivre à l’étage où il restait encore un peu de place. Elle rassembla plusieurs tables pour qu’ils puissent tous être ensemble. Les japonais la remercièrent de bon cœur. Puis tous les sportifs, y compris le français, la regardèrent. La libraire ne fit rien pendant quelque instant puis comprenant enfin ce qu’elle devait faire, elle fit des gestes dont elle, seule, avait le secret. Quand elle était paniquée, Mizore agitait ses mains devant son visage. Là, elle le fit très vite. Ne voulant pas avoir honte encore d’avantage, elle se précipita au rez-de-chaussée pour aller chercher les menus.
_ Sore wa subete no soredesu (C’est tout elle) se moqua Brook
Les japonais ne dirent rien préférant se concentrer sur le décor qui s’offrait à eux. Comme en bas, on avait un faux cerisier en fleurs, au niveau de l’entrée, avec des petits mots qui pendaient des branches. Contrairement à sa voisine de niveau, cette partie là de la boutique était beaucoup plus concentrée sur la fonction salon de thé, ce qui expliquait la déco plus douce et plus posée. Tous les murs étaient recouverts d’un papier peint imitant des planches de bois sauf un qui devait accueillir une immense fresque. Les deux gérantes avaient organisé un sondage pour savoir ce que les clients voulaient. La plupart avait voté pour un paysage représentant des cerisiers pour rappeler les fausses plantes présentes à chaque entrée tandis que d’autres voulaient que les libraires laissent libre cours à leur imagination. Mizore fut enchantée de cette idée, Inezia cent fois mois. Elle savait pertinemment que son amie allait encore partir dans un trip fantastique.
L’escrimeuse refit son apparition en quatrième vitesse tout en s’excusant de son manque de professionnalisme. Elle distribua à chacun un menu tout en leur expliquant du mieux qu’elle put les différentes boissons qu’ils pouvaient commander. Voyant qu’ils ne comprenaient pas trop l’anglais, elle commença à paniquer. Comme ses mains étaient prises par un menu, elle se mit à bafouiller. Elle se sentait ridicule. Ce n’est que lorsqu’il vit que son amie avait presque les larmes aux yeux que Brook se décida enfin à intervenir. Grâce à lui, toutes les commandes furent passées en seulement deux minutes, le temps que tout le monde se décide. En attendant d’être servis, les japonais se séparèrent en plusieurs groupes : le premier irait se balader dans la rue marchande, le deuxième flânerait dans la boutique et l’autre resterait simplement à la table pour se reposer.
Mizore partit dans la cuisine pour pleurer un bon coup. Qu’elle s’était sentit idiote, elle avait cédé à la pression et au stress devant des clients ! Elle en tremblait, même. Elle avait été seule sur ce coup-là. Inezia était partie prétextant vouloir s’acheter une babiole. Brooke ne serait pas toujours là pour l’aider … Inspirer …, expirer…, inspirer …, expirer ….
_ Allez, go ! se motiva Mizore.
Elle se leva de son tabouret et prépara sa commande. Pour cela, elle sortit trois plateaux où elle répartit 16 tasses différentes puis elle les déposa sur le comptoir. Elle encaissa entre deux les livres de ses clients. Elle emmena les boissons à l’étage avant de revenir pour s’occuper des collations. Elle vit que l’un des japonais y était. C’était Ryu. Elle se dépêcha de rejoindre son poste.
_ Euh, what do you want ? questionna la libraire _ Watashi wa kono-pon o kaudeshou. Watakushiha no tame no okane o motte imasu. Mizore prit un air complètement perdu. Qu’est ce qu’il venait de lui dire ? Elle cligna plusieurs des yeux avant de pencher sa tête sur le côté. Voyant qu’elle n’avait pas compris, il tenta de parler en anglais mais cela faisait le même effet. Il tenta alors une autre technique : il montra le livre puis la caisse enregistreuse. _ Ooooooh, sorry, really sorry s’excusa Mizore
Elle prit son livre et le passa devant le scanner. Elle prit un court instant pour regarder l’ouvrage. C’était un livre qui permettait d’apprendre le français au japonais. Comme la boutique se trouvait dans une ville universitaire qui accueillait beaucoup d’étudiants étrangers, les deux amies avaient fait en sorte que des livres pour apprendre le français soient disponibles.
_ Daijobudesuka ? (ça va) questionna Ryu. _ … Hai (oui) répondit-elle
Grâce aux nombreux animes japonais qu’elle avait regardé, Mizore connaissait quelques mots.
_ Anata ga nakimasu (vous pleurez) continua le japonais en lui montrant ses yeux.
P.s : On n'oublie pas de dire un grand merci à Tassa qui m'a permis de finir ce chapitre et qui m'a donné plein d'idée pour la suite. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Au delà des barrières Jeu 17 Nov 2016 - 22:15 | |
| - Chapitre 3 Partie 1:
Mizore secoua sa tête de droite à gauche rapidement puis chassa ses larmes d'un revers de main avant de sourire à son client. Mentalement, elle se gifla et tenta de se redonner confiance. Ne jamais pleurer devant un client, jamais !
_ 11 € please
Elle lui montra ce qu'il lui devait grâce au prix inscrit sur le manuel. Il les lui donna sans trop problème ce qui étonna grandement la libraire, là ne fut pas sa seule surprise. Au lieu d'aller en haut il resta devant elle. Ils se fixèrent tous les deux pendant quelques minutes avant qu'il ne rompe le silence.
_ Are You really okay ? _ Y...yes, I will take your desserts
Elle lui désigna les plateaux mais avant qu'elle ne les attrape pour accomplir son travail. Il en prit un puis se dirigea vers l'escalier. Mizore fut stoppée dans le temps l’espace d’un instant. Elle reprit ses esprits et tenta d’arrêter le japonais.
_ stop, This Is my job ! Paniqua t-elle _ I help you _ But you're my my my customer !
Trop tard ! Il ne s'arrêta pas, bien au contraire, il augmenta le ryhtme de ses pas ce qui lui permit d'être en haut des escaliers bien avant elle. Fort heureusement, aucun des gâteaux n'avaient eu de casse. Mizore le rejoignit peu de temps après avec le second plateau. Elle remercia Ryu sous les rires de Brook qui la questionnait sur les rougeurs présentes sur ses joues. Son amie le fussilla du regard tout en gonflant ses joues. Les japonais ne firent guère attention aux deux français préférant plutôt se concentrer sur leur collègue.
_ petite question ma petite Mizore ! Que fais tu donc ce soir ? demanda Brook _ Hum .... Aucune idée. Je vais sans doute me concentrer sur les idées de la fresque. _ si tu en faisais une sur l'univers d'Alice au pays des merveilles. Je sais que tu adores cet univers _ l'idée m'est déjà venue en tête mais c'est impossible _ ah bah pourquoi ? S'etonna Brook _ chacun a sa propre vision de ce monde, et avec le film de Burton qui est sortie, les gens ont ces images là en tête _ mais c'est ton café tu t'en fous des autres !. _ les autres, comme tu dis, sont les clients et c'est eux qui me permettent de vivre en plus de Youtube. _si j'étais toi, j'imposerais ma vision. _ oui mais toi, tu fais 2 m pour 100 kilos, tandis que moi je ne fais qu'1 m 52 pour un poids aussi ridiculement petit que ma taille. _ quel est le rapport ? _ tu fais plus peur aux gens à cause de ton gabarit et peut donc ainsi imposer entre guillemets tes avis. Moi, avec ma taille de nain, je dois me taire. _ mais t'as "Myke Tyson" pour compenser ria t-il _ tu as de la chance qu'elle soit sortit. _ j'ai bien le droit de me moquer quand elle est pas là, c'est l'une des rares personnes à réussir à me mettre au tapis. Elle pratique même pas de sport de combat ! Juste de la gym! _ sous son côté femme se cache une grande part de mystère! _ je dirais plutôt un mélange entre King Kong, Godzilla, Myke Tyson et pleins d'autres noms de personnages baraqués. _ prie pour ton âme si quelqu’un lui répète ça ! . _ déjà fait !
Le son de la cloche d’entrée se fit entendre, mettant ainsi fin à la conversation. Mizore se dépêcha de rejoindre son poste pour accueillir le nouvel arrivant. Ce dernier s'avéra être Inezia qui revenait de ses courses.
_ je viens de faire ma pause alors si tu veux en faire une vas-y. Prends toi une tasse de chocolat chaud et rejoins Brook en haut. _ t'es sûr, tu veux pas que je t'aide ? _ non non va en haut et restes-y jusqu'à la fermeture. J'ai une soudaine envie de bosser à fond aujourd'hui alors profite. Je ferais le ménage après, aussi! _ quelle mouche, t'as piqué ? s’étonna Mizore _ celle du travail, allez ouste !!
Mizore fut contrainte d'accepter à contre coeur. Quand Inezia disait quelque chose, il fallait obéir même si on était sa meilleure amie. L'escrimeuse se versa un chocolat chaud dans sa tasse renarde préférée, se prit une tranche perdue et hop, direction premier étage pour rejoindre Brook. Ce dernier l'attendait de pied ferme.
_ j'ai tout entendu dit-il tout en tirant la langue. Elle a vraiment une voix qui porte, c'est affreux. _ Cela ne nous empêche pas de l'aimer quand même. _ si elle se trouve un chéri, tu me feras signe. _ Tu veux pas plutôt un canard ? _ What ? _ T’as pas compris ? Tant pis pour toi ! Pourquoi, voudrais-tu que je te fasse signe ? _ quelqu'un qui réussira à sortir avec quelqu’un d’aussi têtue qu’elle méritera une bouteille du meilleur crue ! _quand même pas _ oh si et tu feras pareil pour toi car je suis sûr qu’elle ne laisse aucun homme t’approcher. J’ai pas raison. Souviens toi de ce fameux episodes quand nous étions au lycée ! _ Oh celui où un inconnu est arrivé tout timide vers moi, bouquet de fleurs à la main et qui a détalé comme un lapin après avoir vu débarquer Inezia en courant vers moi, tronçonneuse à la main ? _ Mythique? A-t-on revu ce jeune homme ? _ Non, jamais. Je me demande ce qu’il me voulait _ Peut-être sortir avec toi
Mizore leva les yeux au ciel. Sortir avec un homme était bien la dernière chose qui l’intéressée car à chaque fois, ça se passait mal. Soit elle répondait aux exigences de son petit ami soit c’était l’inverse. Le couple ne durait alors que quelques jours. Elle voulait juste avoir des câlins alors qu’eux voulaient plus.
L’escrimeuse prit une gorgée avant de se concentrer sur les sportifs étrangers. Ces derniers étaient désormais tous réunis. Ils souhaitèrent un bon appétit avant de se lancer sur leurs gâteaux. Les deux français firent de même puis Brook prit l’initiative de présenter son amie au groupe.
_ Watashi wa sore ga kurasu no joshi chīmu haku fenshingu ni zokushi, mizore o teiji shimasu. Sore wa kojin to anata ga kinō atta nikōru o fukumu gurūpu o sakusei shimasu. Yori ōku no nani o iu ni wa? Kanojo wa Furansu no chanpiondeari, sono saidai no mono wa Roshia no chanpiondesu. Jikanganaide wa, Ōshū senshuken o okonaimasu (Je vous présente Mizore, elle appartient à l'équipe féminine d'escrime en catégorie fleuret. Elle fait l'individuel et le groupe notamment avec Nicole que vous avez rencontré hier. Que dire plus ? Elle est championne de France et sa plus grande, c'est la championne russe. Dans pas longtemps, elle va faire le championnat d'Europe.)
Tous les japonais lui souhaitèrent bonne chance du moins ce que pensa la libraire. Elle les remercia chaleureusement en hochant la tête et en souriant. Elle aurait tant voulu se cacher, avoir autant d’attention la gênait énormément. Fort heureusement, les médias français ne se concentraient guère sur les sportifs en dehors du foot et du tennis.
Un petit blanc fit son apparition après le monologue de Brook, les japonais se regardèrent entre eux. Comme s’ils se demandaient qui allait parler en premier. L’un d’entre eux, celui qui paraissait le plus sévère, désigna ses collègues les uns à la suite des autres tout en annonçant leur nom. Nous avions Naohisa Takato évoluant dans la catégorie des moins de 60 kg et qui était légèrement plus grand que Mizore, vient ensuite Masashi Ebinuma( elle ne se rappela pas l’avoir vu sourire une seule fois depuis qu’il est dans la boutique), Riki Nakaya (le fou de la band) Daiki Kamikawa (le bon vivant, il avait pas arrêté de sourire contrairement à son collègue),Hisayoshi Harasawa (lui aussi très sérieux), Ryunosuke Haga (très curieux sur les bords, il n’avait fait que regarder partout autour de lui depuis son entrée dans le magasin) vient ensuite le tour des deux métisses, le premier était Mashu Baker tandis que le second se nommait Ryu Shichinohe. Mizore se dépêcha de boire car elle se sentait sourire jusqu’aux oreilles et rougir en même temps. Bon sang, qu’est ce qui lui avait fait pour qu’il la mette comme ça. Un gros dilemme se forma au fond de son esprit : soit elle arrêtait de lui parler et l’évitait donc plus de rougeurs ou alors elle lui parlait car au fond d’elle-même elle savait qu’elle était bien en sa présence … Pourquoi était ce si dur !?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Au delà des barrières Jeu 24 Nov 2016 - 19:32 | |
| La journée s’acheva sous les rires des discussions plus qu’endiablés des clients. Inezia fit comme elle avait dit : elle s’occupa de la fermeture du magasin laissant le groupe sur le pas de la porte. Mizore lui fit un petit coucou avant d’être embarquée par Brook. _ Dakara wareware wa nani o shimasu ka ? (alors que faisons-nous ?) questionna le français. _ Anata wa hoteru ni totatsu suru mae ni machi ni aruku koto ga dekimasu. Wareware wa mada kochi kara mongen made no jikan o motte imasu. (On peut se promener dans la ville avant de rejoindre l'hôtel. On a encore le temps avant le couvre-feu de l'entraineur.) répondit Nakaya _ Okay, tu nous accompagnes Mizore ? Je te ramènerais après si tu veux. _ Pour…pourquoi pas _ Génial, watashitachiha, shinai chushin-bu ni totatsu suru tame ni michi o ikimasu (on va descendre la rue pour se rendre dans le centre ville) Les japonais acquiescèrent et suivirent leur guide pour cela ils traversèrent la rue artisanale de la ville de Boifaisan-sous-bois. La ville avait une particularité qui la rendait unique. Elles favorisaient beaucoup les commerces du passé. C’est pour cela qu’on trouvait des épiceries au comptoir, des cordonniers, des marionnettistes, des limonadiers, … Toutes possédaient une devanture d’antan Les rues pavées dataient de l’époque du moyen-âge et étaient accompagnées de lampadaire fonctionnant au gaz rappelant ceux de l’époque Victorienne. La mairie organisait même des week-ends historiques où une période était mise en avant. Dans quelques semaines, ça allait être au tour de la Belle Epoque. Tous les vendeurs allaient se vêtir d’habits réalisés par les couturières ou par les commerçants eux-mêmes. Tout le monde attendait l’événement avec impatience car cela voulait dire que la ville allait voir sa population doublée grâce aux habitués et aux curieux qui viendraient jetés un œil. Une fois arrivé dans le centre-ville, le groupe se promena dans la grande artère, s’arrêtant parfois devant des vitrines pour pouvoir les observer plus en détails. Ils posaient aussi quelques questions sur les statues qu’on trouvait à intervalle régulier. Brook leur expliqua qu’elle provenait d’un atelier de sculpteur de la rue artisanale. Ses œuvres étaient toutes des représentations des personnes qu’il admirait le plus comme Zola et Manet. La plus connue était celle qui mettait en scène Victor Hugo et Jules Verne. Elle se trouvait dans un parc non loin de l’immeuble de Mizore. Bien évidemment, certains d’entre eux prirent des photos : seul ou accompagné. Ils prirent des poses que Brook trouva bizarre. Son amie l’informa qu’elles provenaient d’un manga du nom de Jojo’s Bizarre Adventure. Le judoka français lui annonça qu’il regarderait chez lui ce que l’escrimeuse approuva fortement ! _ Chotto, kite, watashitachiha issho ni shashin o okonaimasu (hey, venez on va faire une photo tous ensemble) annonça Nakaya Le français acquiesça et poussa son amie avant qu’elle ne prenne la fuite. Comme à son habitude, elle dut être devant. Heureusement, elle n’était pas seule cette fois-ci. A ses côtés, se trouvaient Takato, Nakaya,Ono et Baker puis derrière, ils y avaient le reste du groupe. Brook demanda à des passants de les prendre en photo. Une fois qu’elle fut prise, le français la posta sur les réseaux sociaux. Ils vaguèrent encore quelques temps avant de voir qu'il était l'heure de rentrer. Comme promis, Mizore fut raccompagnée chez elle. Elle remercia les garçons puis entra dans le bâtiment. Arrivée dans son appartement, elle fut accueillie par son chat qui lui tourna tout autour. Il ne fit même pas attention au husky qu’il ignora royalement comme à son habitude. Sa maîtresse comprit tout de suite son message : le dieu de la maison avait faim ! Elle se dépêcha alors de lui servir de la nourriture à lui et à Winter. Enfin, elle s’occupa d’elle. Elle se prépara des petites croquettes de pomme de terre avec de la viande. En attendant que tout soit chaud, elle continua sa lecture du soir. Bien évidemment, elle jetait de temps en temps un coup d’œil à la cuisson pour éviter que ça déborde. Plus question que les épisodes des nouilles et du riz à la mer se reproduisent. C’était beaucoup trop pénible à nettoyer. Quand elle eut mangée, elle prépara ses affaires pour le lendemain. Elle allait enfin pouvoir s’entrainer avec les autres. Elle n’attendait plus que ça. L’escrime faisait parti de ses petits plaisirs de la vie, pas aussi important que la lecture, le dessin et le violon mais quand même. De plus l’idée de battre Nicole était assez tentent bien qu’elle ne lui traversa l’esprit l’espace de quelques secondes. Elle rigola à cette pensée. Non, elle n’était pas sadique, loin de là. Elle voulait juste se venger sur la rastagirl qui l’avait abandonné dans la journée sans un mot Voyant qu’elle n’avait reçu aucun de ses messages de ses amies pour la prévenir qu’un live était prévu, elle partie directement au lit avec comme lecture du soir, le tome 1 de Tara Duncan. Elle s’était fixée comme objectif de lire tous les tomes avant la sortie du onzième. Elle se sentait plutôt confiante. Comme à leurs douces habitudes, KuroSleepSloth et Winter se mirent sur la couette. Le chat ne mit pas longtemps à s’endormir tandis que la chienne luttait contre le sommeil. Quand elle eut lu une bonne centaine de pages en 1 heure, Mizore se dit qu’il était tant de dormir. Mais quelqu’un en décida autrement. En effet, son portable vibra. C’était Nicole qui venait de lui envoyer un message. _ Hello, ma demie japonaise préférée comment ça va ? =D _ Il est 22 heures, tu sais è_é répondit Mizore _ Ouep ouep, mais moi je me couche plus tard. _ Pourquoi t’es partie de la boutique :’( _ Je voulais te laisser avec ton prince charmant =D _ Mon prince charmant ? ?_ ? O_o Tu parles de Brook ? Je t’ai dis que je ne l’aimais pas >.< Faut te le dire en extraterrestre. _ Je te parle pas de lui, banane. _ Je ne suis pas une banane T_T _ Je te parle du Ryu !!!!!!!!!! T’es plus aveugle que tous les aveugles réunis !! C’est grave à ce niveau-là _ C’est pas plutôt toi qui es amoureuse de lui, tu ne fais que parler de lui depuis qu’il est là ! _ Normal, je te taquine parce que quand il est dans les parages ou qu’on parle de lui, tu deviens rouge comme une tomate. Puis ça se voit hyper bien sur ton teint blanc. Continue comme ça et tout le monde le saura ! _ Mais je suis pas amoureuse de lui nom de diou, je le connais même pas ! _ Un coup de foudre, ça peut arriver n’importe quand et sur n’importe qui ! Allez, je te fais un bisous et je vais au lit. Comme je jubile à l’idée que tu vas sans doute réfléchir à mes paroles toute la nuit. Tant pis, si demain je me fais exploser à l’entrainement XD. C’est tellement bon de te voir comme ça. _ Mais euh, t’es méchante >_< _ Je sais. Ne recevant point de nouveau message, Mizore se mit sur le ventre pour dormir tout en serrant dans ses bras, sa peluche préférée qui était un Monokuma, emblème du jeu vidéo Danganronpa. Alors qu’elle commençait à s’endormir, elle reçut un autre message de son amie _ P.S : J’en ai parlé à Inezia et Martine Sans rancune. _ Je la déteste ! maugréa la franponaise |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Au delà des barrières Ven 25 Nov 2016 - 17:54 | |
| Les phrases en gras sont celles des japonais, elles ne sont pas encore traduites. - Chapitre 4 Partie 1:
Martine arriva de bon matin et de bonne humeur au gymnase où elle fut rejointe par la suite par le reste de son équipe composée de Nicole, Mizore et Jane. Comme à leur habitude, elles firent les échauffements seules. Une fois chose faite, elles se parèrent de leur tenue et se mirent par deux. La franponaise choisit bien évidemment Nicole.
_ toi et moi, on a des comptes à régler dit Mizore avec une certaine hargne. _ oh mais je t'ai attendu toute la nuit ! Alors en garde ma mignonne, tu vas connaitre la fureur de la cuisse de poulet ! Ironisa son adversaire. _ euh ce surnom _ vient de mon petit copain, cherche pas. Moi-même j'ai pas compris en étant dans les vapes du sommeil profond. Je veux pas entendre tes explications qui seront surement sordides à souhait. _ un peu de musique mes damoiselles ? Questionna Martine _ Ouep, mets la playlist habituelle. De toute façon, le temps que l'entraineur arrive, elle sera fini. _ chose dite, chose due
Martine sautilla jusqu'à la sono et mit la musique. Les douces chansons mais néanmoins énergiques chansons du très célèbre Claude François résonnèrent à travers toute la salle. Il manquait plus qu'un petit nuage de fumée violette accompagnée de paillettes pour que tout soit parfait selon Mizore. Elle n'était pas folle, elle laissait juste son esprit voguer de temps en temps voir un peu trop pour certaines personnes.
Les armes s'entrechoquèrent les unes aux autres dans une certaine harmonie donnant vie à un ballet mêlant grâce et combativité. Personne ne voulait que son adversaire gagne. Pourtant parmi les escrimeuses, l'une d'entre elles s'amusait à faire tourner le bourrique sa rivale en parant chacun de ses coups sans pour autant riposter. Mizore appréciait sa douce vengeance. Au bout d'un moment, l'agacement prit le dessus car elle avait beau laisser pas mal d'ouvertures, Nicole ne les voyait pas et s'essoufflait de plus en plus.
_ toi et la russe, vous venez d'une autre planète sinon comment expliquer le fait que votre niveau soit à des années-lumières des nôtres. C'est limite s'il y a pas vous deux et à côté le reste du monde. _ ...
Mizore le percevait. Son amie commençait de s'énerver alors qu'elle reprenait son calme.
_ s'en est limite humiliant ! Je suis quasi sûr que j'ai dû louper des dizaines que dis je des centaines d'ouverture de ta part.
En disant ça, elle tapa du pied par terre mais au lieu d'abandonner comme beaucoup de personnes le feraient, elle resta là face à Mizore pour l'affronter !
_ vas-y, fait comme si j'étais la russe. Tu dois mettre toute ta puissance. _ je retourne ta phrase _ pff, je sais déjà que j'ai perdu contre des monstres comme vous. _ je vais te répéter ce que me dit toujours ma mère: C'est en ayant ce genre de pensée que tu finiras faible et écrasé par les autres. On t'a donné la force d'avoir une volonté alors à toi de l'utiliser pour prouver qui tu es !
Nicole regarda son amie, son regard changea. Il était plus déterminé. Elle se mit de nouveau en garde et cette fois-ci, elle allait prouver ce qu'elle valait. Du moins c'est ce que ressentait son adversaire. Le chronomètre se remit à zéro. Les paroles de l'arbitre se firent entendre des deux. Le match débutait vraiment ! ... Malheureusement, la fin n'était pas celle espérée par la rasta. La franponaise la dominait littéralement. En seulement 1 minute et demie, elle lui infligea 10 touches lui donnant 10 points. Il n'en restait plus qu'une pour que la libraire gagne. Entre-temps, le gymnase accueillit les judokas. Ils furent très intéressés par le combat qui avait lieu devant eux. Celui de Martine et Jane s'était terminé il y a longtemps sur une victoire de la dernière. Pour se reposer, elles observaient leurs deux amies qui n'avaient absolument pas remarqué leur public.
Nicole tenta une dernière percée qui fut vite parée par l'attaque de Mizore qui la toucha en plein Coeur sonnant ainsi la fin du combat. La perdante s'effondra par terre tandis que la gagnante enleva son casque. Elle en profita aussi pour défaire sa queue de cheval laissant libre ses cheveux. Des applaudissements se firent entendre obligeant les deux adversaires à regarder d'où venait un tel boucan. Elles n'eurent pas du tout la même réaction. La première se sentait envahir par la honte sans savoir pourquoi alors que la deuxième voulait tout simplement se cacher à cause de tout ce monde.
_ très beau combat même si grosse domination de Mizore _ les petits en force ! _ pourtant Nicole a une portée plus allongé. _ ouais mais nous les petits, on compense par la rapidité se gonfla de fierté Takato _ vous n'avez rien vu paniqua Mizore
Brook traduit les deux langues comme à son habitude depuis maintenant deux jours.
_ si si si, on a beau rien y connaitre, c'était quand même de beau geste que tu faisais. _ Dommage que dans votre sport, il y ait pas différente catégorie comme dans le notre. Cela éviterait ce genre de combat. _ on pourra essayer si vous avez ce qui faut pour nos gabarits _ on devrait pouvoir trouver rassura Martine mais il faudra faire nos échauffements pour éviter de vous casser. _ on demandera à notre entraîneur quand même
Mizore cessa d'écouter la conversation pour se reconcentrer sur son amie qui était toujours à terre pour déprimer. Elle lui tendit la main pour qu'elle se relève. Nicole vit le geste de son adversaire mais avant tout amie et l'accepta. Une fois debout, elles firent les gestes de fin de match qui consistaient à enlever le gant de sa main droite puis à se serrer la main tout en saluant après. Dans certains cas, on pouvait saluer avec son arme.
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