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 Baisers sous un crépuscule d'automne

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MessageSujet: Baisers sous un crépuscule d'automne   Baisers sous un crépuscule d'automne Icon_minitimeJeu 20 Oct 2016 - 4:03

Baisers sous un crépuscule d’automne


Prologue


Un matin de novembre, dans le coin le plus urbain mais tout de même peu peuplé, de la ville de Jonquière.

Claire entend des bruits de pas tout près. Quelqu’un est dans sa chambre? Elle ouvre les yeux en grommelant sa frustration, elle aurait adoré faire la grasse matinée aujourd’hui.
- Lexie? Qu’est-ce que tu fais? Demande-t-elle à sa sœur cadette.
- Oh tu es réveillée, j’ai oublié quelque chose dans ta chambre hier.
- Puis, que faisais-tu dans ma chambre hier pendant que j’étais partie?
Claire se souvient alors de sa soirée de la veille. Le garçon avec qui elle flirt depuis deux ou trois semaines l’a invitée à dîner. Une soirée magique.
- Maman était dans ma chambre et papa utilisait la salle de bain alors je me suis changée dans ta chambre. Répond-t-elle à sa grande sœur.
- Oh, c’était pour ça les vêtements qui traînaient.
- Oui.
- Allez, prend ton linge et retourne en bas Lexoue. Je vais me recoucher quelques minutes.
- Ne m’appelle plus comme ça! Je suis rendue grande maintenant! Je suis grande comme ça! s’écrit-t-elle en montrant les 5 doigts de la main à sa grande sœur à la chevelure brune.
- Tu as raison, je m’excuse Lexie. Bon, retourne au rez-de-chaussez, je vais me rendormir.
Claire se rappelle alors de son dîner avec le beau grand blond, elle a adoré.


La veille, dans le restaurant italien le moins affreux de la ville: Le resto Roberto.

Claire est à son rendez-vous, elle est accompagnée d’un très beau garçon, Charles. Ils sont dans un restaurant italien où les murs n’ont pas été repeints depuis les années 70. Mais, un restaurant où tout est toujours exquis. Ils y sont depuis déjà une dizaine de minutes.
- Êtes-vous prêts à commander? les questionne la serveuse en déposants leurs boissons demandées quelques minutes plus tôt.
Les deux tourtereaux lui donnent alors chacun leurs tours, leurs commandes.
- Charles?
- Oui?
- Tu voudrais venir me chercher et me reconduire à l’école pour qu’on y aille ensemble lundi? lui souffle-t-elle, les yeux pleins d’espoir de passer à nouveau du temps avec lui.
- Ça me ferait plaisir. lui répond-t-il en lui adressant un sourire qui la fit fondre sur place, littéralement.
Il est tellement beau, tellement serviable, tellement généreux, et il a un de ces rares sourires qui font accélérer la respiration des jeunes filles.
Le garçon avança doucement sa main vers la sienne. Elle la prit, ravie.
- J’aime passer du temps avec toi. lui confie-t-il, tout bonnement.
- Oh hum… Oui heu, moi aussi. Puis, son cœur arrêta de battre durant quelques secondes.
La serveuse arriva avec les assiettes bien remplies, elle les déposa sur la table avant de repartir tranquillement sans oublier de leur souhaiter la bonne appétit.
Le dîner se déroula à merveille, à travers de nombreux contacts visuels, quelques jeux romantiques et beaucoup de fous rires.


Au même endroit, une ou deux heures plus tard, Claire ne le sait plus, elle passe un trop bon moment.

Le restaurant commence à se vider, il est près de 20:30. Claire et Charles ne voient pas le temps avancer, il s’amusent beaucoup.
- On devrait peut-être y aller. offre-t-elle au grand blond.
- Oui tu as raison, ça fait près de deux heures que nous sommes ici. À quelle heure dois-tu rentrer?
- À 22:30 je dois être à la maison ou je ne pourrai plus venir dîner avec toi avant quelques temps. lui répond-t-elle en lui adressant un clin-d’œil.
En effet, ses parents acceptent que leur fille fréquente un garçon, elle a tout de même 15 ans. Mais, sous certaines conditions seulement.
- Super, il nous reste alors une bonne heure et demie avant que tu doives prendre le chemin de la maison.
- Oui. As-tu des idées d’activités à faire lors d’un coucher de soleil? Lui demande-t-elle, en jouant avec une mèche de ses doux cheveux bruns.
Claire ne connaissait pas encore complètement la ville, elle n’y est aménagée qu’en fin août. Depuis ses cinq ans, elle habitait Sherbrooke, mais sa mère eue l’opportunité de monter d’un grade en immobilier si elle revenait dans sa région natale. Claire a habité le Saguenay de sa naissance à ses cinq ans. Elle reste toujours dépaysée par cet accent que les Saguenéens portent, par leurs drôles d’expressions, la nouvelle école secondaire, la nouvelle ville et les nouvelles connaissances. Cela fait tout de même six ans que leur famille n’est pas retournée ici.
- Oui! Allez lève-toi, on s’en va! Dit-t-il en prenant son manteau et en déposant une trentaine de dollars près de la facture.
- Je te suis. lui répond-t-elle en faisant de son mieux pour cacher ses joues qui rougissaient.
Les deux adolescents se prirent la main et marchèrent sous le ciel rouge précédant un crépuscule en s’approchant d’un parc.
- Allez dépêche-toi! la taquine-t-il alors que le soleil se mit à baisser rapidement et en tirant la main de la jeune fille, avant de se mettre à courir vers une colline dans un coin reculé du parc.
Claire se mit à courir à sa suite. Il escaladèrent la colline avant de s’asseoir et de s’appuyer contre le tronc d’un arbre au sommet.
- Ouf juste à temps! Soupire-t-il en regardant le soleil maintenant à moitié caché, à l’horizon.
- Tait-toi et profite! lui répond-t-elle en tirant la langue.
- Tu as raison, c’est magnifique.
- Oui. répond-t-elle en approchant doucement sa tête de celle du grand blond.
Leurs visages se rapprochèrent tranquillement, laissant ainsi qu’un triste espace entre leurs lèvres. Ils se regardèrent droit dans les yeux, comme pour profiter de ce moment tant attendu autant de l’un que de l’autre.
Puis, leurs lèvres se joignirent, formant un court baiser. Ils se regardèrent une dernière fois avant de refermer les yeux et de réunir leurs lèvres, créant ainsi un autre délicieux baiser, mais plus long, cette fois.
C’est sous ce ciel maintenant rempli d’étoiles que leur désir de l’autre se concrétisa.








Merci de m'avoir lu. Ceci est mon premier écrit. Je m'appelle Francis, j'ai 14 ans et cela ne fait que 3 mois que j'ai découvert ma passion pour la lecture. J'ai donc décidé de me mettre à l'écriture. Touts commentaires constructifs sont acceptés. Merci!


Dernière édition par teenavia le Mer 26 Oct 2016 - 2:23, édité 2 fois
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Ametis
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MessageSujet: Re: Baisers sous un crépuscule d'automne   Baisers sous un crépuscule d'automne Icon_minitimeJeu 20 Oct 2016 - 5:20

Hello Francis !
Pour que tout le monde puisse te répondre et commenter ton texte, tu dois créer un nouveau topic dans la section "commentaires" des textes contemporains et polars du forum Smile
Ainsi ce sujet restera le tien, où tu pourra mettre librement la suite de ton texte, et il ne sera pas entrecoupé par nos posts !

Sinon bienvenue à toi, n'hésite pas à passer par la case "présentation des membres" pour nous parler un peu plus de toi et qu'on puisse t'accueillir comme il se doit Wink
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MessageSujet: Re: Baisers sous un crépuscule d'automne   Baisers sous un crépuscule d'automne Icon_minitimeJeu 20 Oct 2016 - 13:00

Je le fais tout de suite!
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MessageSujet: Re: Baisers sous un crépuscule d'automne   Baisers sous un crépuscule d'automne Icon_minitimeSam 22 Oct 2016 - 22:07

Chapitre I


L’aube d’un dimanche silencieux, dans un endroit reculé de la ville.

Charles a beaucoup apprécié la soirée passée avec la jeune fille. Elle lui plaît, c’est sûr, complètement sûr. Le temps s’est arrêté la veille lors de leur baiser. Il se souviendra de ce crépuscule toute sa vie, c’est certain. Mais, une question lui vient alors en tête… L’aime-t-il? Est-ce cela l’amour dont on lui a tant parlé depuis son enfance. Il n’arrête pas de penser à leur baiser depuis son retour chez lui, dans une grande maison bâtie sur une terre dans la forêt, construite sur trois étages et accompagnée d’une jolie piscine. Il n’a pas fermé l’œil avant plusieurs heures, puis lorsqu’il les a fermés, c’était pour rêver à elle. Devrait-t-il l’appeler? Non, elle doit dormir, il ne faudrait pas prendre le risque de la réveiller. Il l’appellera dans une heure, si elle ne l’a pas déjà appelé.


Au même moment, dans le coin le plus urbain mais tout de même peu peuplé, de la ville de Jonquière.

Sa sœur vient de sortir de sa chambre parce qu’elle lui a demandée de la laisser dormir. Mais, elle en est maintenant incapable, elle repasse les événements de la veille en boucle dans sa tête. Le dîner, les heures à rigoler dans le restaurant, la promenade, le parc, la colline, puis…. le baiser. Elle s’en souvient parfaitement, un doux baiser affectueux, tendre et délicieux. Elle en rêvait depuis déjà longtemps, et ce rêve est devenu réalité sur cette colline sous un magnifique coucher de soleil. Elle l’appellera aujourd’hui. Elle aimerait bien le revoir cet après-midi. Cette fois, c’est elle qui l’invitera. Ils iront au cinéma avec ces vieux billets-cadeaux qu’elle a reçu à sa fête, il y a bientôt un an. Pour la suite, Charles choisira. Il saura où aller, quoi faire et comment passer du bon temps tous les deux. Elle aime qu’il soit à ses cotés, protecteur. Il lui plaît beaucoup. Il sera bientôt 10:00, il doit déjà être réveillé, elle va l’appeler, elle se souvient qu’il lui ait dit être un lève-tôt. Elle repasse en boucle le baiser de la veille une autre dizaine de fois avant de décrocher le téléphone et de composer son numéro, elle le connaît par cœur.
- Salut, Claire, comment vas-tu?
- Je vais bien, et toi? Répond-t-elle en sentant un frisson lui parcourir l’échine en entendant sa voix.
- Je vais bien aussi.
Dis, tu voudrais que l’on se voit aujourd’hui? J’aimerais te revoir, la soirée d’hier est passée trop vite.
Encore une fois, le cœur de Claire chavira.
- Je t’appelais pour t’inviter au cinéma, justement.
- C’est parfait pour moi. Par contre, c’est moi qui t’invite. répond-t-il, satisfait de savoir qu’elle veut toujours le voir.
- Non je te jure, ça me fait plaisir. On utilisera les billets-cadeaux qui traînent dans ma chambre depuis près d’un an.
- Tu vas rarement au ciné?
- Oui, que deux ou trois fois par an.
- Bon, alors, allons-y tous les deux. Que dis-tu de cet après-midi?
- Bonne idée. Aimes-tu les comédies romantiques?
- Je les adore. Lui répond-t-il en souriant.
- Il y en a une au cinéma présentement, tu voudrais qu’on aille la voir?
- J’aimerais bien. Je passe te chercher à 13:00.
- Parfait! À plus tard.
- Bisous.
- Bisous.
Clac. Elle resta un moment devant le combiné en le collant contre sa joue.
Oh que tu es quétaine, Claire. Pense-t-elle. Il n’est pas là, c’est le combiné que tu cajoles.  Elle aime tout de lui pour l’instant, ses yeux; ses bras musclés; ses cheveux blonds; sa générosité; sa serviabilité et sa voix, oh sa voix, elle fait dresser ses poils sur ses bras. Puis, elle le revoit cet après-midi! Ce sera un autre bon moment, elle en est persuadée, elle passe toujours du bon temps en sa compagnie. Son premier rendez-vous au cinéma avec un garçon… Elle y allait toujours avec sa famille ou ses amies habituellement. Une famille, peut-être que Charles en fondera une avec elle, ce serait plus que magique.  Non, elle ne doit pas penser à ça tout de suite, elle pourrait se décevoir. Mais, l’idée de se faire réveiller, la tête appuyée contre le torse de Charles, par leurs enfants qui jouent bruyamment dans la maison, lui plaît beaucoup. L’aime-t-elle? Elle n’en ait pas certaine. Mais elle passe tellement du bon temps avec lui: les papillons s’emparent du bas de son ventre à chaque fois qu’il la dévore du regard, un frisson parcoure sa colonne vertébrale lorsqu’elle entend sa voix, elle fond lorsqu’il lui sourie.  Est-ce ça l’amour? Elle s’en rendra compte d’ici peu.


Au même endroit, deux heures plus tard.

Claire est au téléphone avec sa meilleure amie, Charlotte. Elle lui a raconté l’épisode du resto, le baiser et ses rêves dont il était le personnage principal.
- Il passe me prendre dans une heure!
- Chanceuse! Comment es-tu habillée?
- Hum, mon nouveau jean bleu et mon chandail noir, ouvert à l’arrière. Répond-t-elle en baissant les yeux vers son ensemble.
- Tu dois être parfaite.
- Je ne suis pas si mal. Dit-t-elle, en grimaçant.
- Arrête, je suis sûre qu’il te trouvera splendide! Bon, ma mère m’appelle. Bonne chance, bisous, je t’aime.
- Je t’aime encore plus!
Puis, ils raccrochèrent. Charles viendra la chercher dans moins d’une heure à présent, elle n’a plus qu’à faire des retouches sur son maquillage parfaitement posé sur sa peau, à manger un morceau, se brosser les dents et à lui sauter au coup lorsqu’il arrivera. Non, elle ne doit pas faire ça, pas devant ses parents. Elle devra contenir son désir durant quelques secondes, quelques secondes atroces, avant de lui faire un énorme câlin. Mais s’il la trouvait trop collante? Lui dirait-t-il de se calmer? Si oui, elle aurait honte et voudrait partir. Malheureusement, elle devra se contenter de lui dire bonjour chez elle et de lui faire un câlin de grandeur moyenne dans sa voiture, une épreuve redoutable.  


Devant la porte d’entrée de la maison de Claire, 45 minutes plus tard.

Il devrait arriver sous peu. Mais s’il oubliait? Non, Charles n’est pas du genre à oublier ses rendez-vous. Il arrivera bientôt, enfin, elle l’espère. Et s’il avait eu un contre-temps? Non, il l’aurait appelé. Mais si le contre-temps était en fait un accident? Puis, s’il était blessé? Là, il ne pourrait pas l’appeler. C’est alors qu’une voiture se stationna dans la cour, c’est lui. Elle n’aurait pas dû s’inquiéter. Oh, ça y est, plus que quelques secondes avant qu’elle soit dans sa voiture, assise à ses cotés, en lui tenant la main. Elle prit une grande respiration, tourna la poignée et sortie de la maison pour le rejoindre dans sa belle Volkswagen. Ses parents la lui ont offert lorsqu’il eut son permis de conduire.  
- Salut, tu es prête?

Oui, cela fait déjà 2 heures que j’attends impatiemment ton arrivée.

- Oui, je suis prête.
- Parfait, on y va.
Il prit la main de la jeune fille et l’embrassa avant de démarrer la voiture et de sortir du stationnement. Elle se senti alors complètement bien.
- J’ai aimé notre soirée passée ensemble, hier. Souffle-t-elle.
- J’ai aimé aussi.
Puis, il se gara à droite sur l’accotement.
- Que fais-tu?
- Je répète l’épisode de notre baiser. Dit-t-il avant de retirer la clé, se pencher vers elle et lui offrir un long et doux baiser.
Puis, le monde s’arrêta autour d’eux, les voitures s’arrêtèrent de rouler, les nuages arrêtèrent de dévaler le ciel, la neige arrêta de tomber, il ne resta plus qu’eux et leur attirance mutuelle.
Après quelques minutes, leurs lèvres se séparèrent. Laissant ainsi leurs joues rosées de désir et un magnifique sourire imprimé sur leurs bouches.
- On devrait y aller, le film commencera bientôt.  
- Oui tu as raison. Soupire-t-elle, à bout de souffle.
Le reste du trajet se fit silencieusement. Ils furent tous deux trop gênés pour prendre la paroles, ne sachant pas quoi dire, il se contentèrent de se tenir la main et de répéter cette scène dans leurs têtes.

*  *  *

- Montez les escaliers, tournez à droite, c’est la salle 8 au bout du couloir. Leur précise-t-elle en leur rendant leurs billets. Bon film.
- Merci, bonne soirée.

- Claire, je vais faire un tour aux toilettes, tu y vas aussi ou tu nous surveilles des sièges?
- Je vais t’attendre dans la salle.
- Parfait, je reviens.
Il prit le chemin des toilettes tandis que la jeune fille se dirigea vers les escaliers.
- Claire! C’est bien toi? l’interroge un garçon d’environ 17 ans.
- Harry! Qu’est-ce que tu fais ici?  
- Je pourrais te poser la même question!
Ils se prirent dans leurs bras pour un longue étreinte.
- Tu m’as manqué, Harry.
- Toi aussi, ça fait trop longtemps.
Ils se séparèrent et se regardèrent dans les yeux, ayant tous les deux trop de questions pour choisir laquelle demander en premier.
- Tu es en ville depuis longtemps?
- Nous sommes aménagé en août, maman avait besoin de revenir en région durant un certain temps pour son travail.
- Tu blagues? Ça fait six ans que je ne t’ai pas revue et maintenant tu reviens habiter dans le coin! Tu vas à la polyvalente de Jonquière?
- Oui, mais je ne t’ai pas vu à l’école. Pourquoi?
- Oh je rêve, j’allais à la polyvalente de Kénogami et j’ai changé en milieu d’année, je commence lundi à Jonquière. Donc, non seulement après nos six ans sans se voir, tu aménages dans la même ville que ma mère est aménagée il y a une semaine, mais en plus, on se verra tous les jours!
- On se voyait si souvent avant…
- Ce n’est pas le moment d’avoir d'être nostalgique Claire, ma meilleure amie est revenue! On se reverra tous les jours!
- Tu as raison, je suis content de te revoir. Tu as tellement changé! Tu as laissé pousser tes cheveux presque aussi longs que les miens. dit-elle, pour le taquiner. Tu as vieilli, tu es rendu un homme.
- Et toi, une femme. affirme-t-il en grimaçant.

Il est vraiment trop canon.

Elle est devenue sublime.


- Je dois y aller, mon film commencera bientôt.
- Moi aussi, bon film, on se voit lundi.
- Salut, Harry.
 

Dans la salle 8 du cinéma, quelques minutes avant le début du film.

- Qui était ce garçon à qui tu parlais tout à l’heure?
- Harry? Le mec aux cheveux bruns, attachés à l’arrière de sa tête?
- Oui, ce garçon-là.
- Un ami d’enfance, nos mères étaient des meilleures amies lorsque j’habitais ici avant de déménager à Sherbrooke.
- Oh, OK.


Un peu plus tard, ailleurs en ville.

- Mathias?
- Oui maman?
- Ton père et moi allons manger au restaurant ce soir, prend soin de ta sœur.
- Pourquoi me dis-tu ça alors que Charlotte est l’aînée?
- Parce qu’elle oubliera de prendre soin d’elle-même. Explique-t-elle.
- D’accord, bonne soirée maman.

À ce moment, les parents de Charlotte et Mathias quittèrent la maison de la famille Boucher.

- Charlotte? Tu veux dîner avec moi ce soir? Nous pourrions nous commander de la pizza et manger entre frère et sœur?
- Oui, j’aimerais bien. Tu passes la commande puis je nous prépare des cabarets et nous loue un film?
- Oui. Pepperoni?
- Pepperoni.
- Que fais-tu lundi soir p’tit frère?
- Une fille de ma classe aimerait que l’on aille se promener dans des sentiers. Tu pourrais m’y emmener demain?
- Wow, mon frangin qui sort avec une fille, que quelqu’un sorte le champagne. Dit-t-elle, ironique. Mais je ne pourrai pas t’y emmener, j’ai un rendez-vous avec quelqu’un, désolé.
- C’est pas grave, je prendrai le bus. Qui est l’élu?
- Un garçon qui arrivera à la polyvalente cette semaine, il s’appelle Harry.
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