boule à neige

Je me souviens,
Je me souviens d’une pièce qui m’avait beaucoup plus

Je me souviens d’une reine habillée en blanc, poudrée de même, sauf un rouge à lèvre carmin, comme une trace de vie ou de sang.
La reine vivait dans un monde tout en blanc également.
Songeuse, elle regardait un échiquier, sans aucune touche noire.
Quel pion bouger ?
Le roi, partie en voyage d’affaire,
Le fou, si inconstant par nature,
Le cavalier, mais les cavaliers n’ont rien de clair, sauf leurs yeux,
La tour, qui veille, mais toute les forteresses protégent mais sont aussi imprenables,
La reine se noyait en songe un verre de liqueur à la main.

Et soudain tout bougea, et des flocons de neige virvoltérent partout, les meubles, les nuages, se mirent à flotter.
Boule à neige, petit univers pour lequel j’ai une fascination d’enfant.
Et les pièces volèrent, puis se remirent en place et la partie recommençait.

Par lassitude, un jeu de dés, pour savoir dans quelles portes entrer.

Par curiosité un jeu de tarot, de ceux qui relient le passé au présent.
Magicien, sorcier, lit moi mon enfance et la suite.
Quelles sont mes pensées, quelles devraient être mes désirs.
De tous temps les chamans ont existé, ils changent de noms, c’est tout.

Un miroir pour constater que son image est absente.

Un lac pour retrouver cette image au milieu des feuilles mortes. La reine aime les étangs, ces choses stagnantes où prennent vie les feus follets.

Puis la reine, par souvenir d’une jeunesse orageuse, sans va, dans une de ses chambres, dormir, en attendant d’autres rêves ou d’autres énigmes.
Et le lit est tout aussi blanc.

Petite boule agite encore tes étoiles.

eu....Anne pour poster des texte ce n'est pas cetet catégories va dans" Ecriture"

Voilà comme dit Anarion, à moins que ce soit pour un exercice, mais il faut dire ce qu'il faut faire

Attention j'ai déplacé dans poême. anne, si jamais tu préfères anne que je mette dans une rubrique différente tu me le signales.

ce classement ne me géne pas du tout et c'est d'un regard différent que j'étudiraie mon reflet dans la glace.
Je n'écrie que des textes qui me sont proches et qui refletent mes préocupations du moment, n'étant pas capable d'angoisser toute seule...
Le classement, je ferai une effort, dans la limite du stock (heu, mes neurones) disponible.
cordialement à tous, anne.

je dois regarder tout ça!

Poème, ça va très bien! La typographie ressemble à des versets ou à de la prose poétique. Il y a juste ( brusque changement de personnalité, ton tyrannique de professeur haï ) quelques fautes , à feux, à s'en va (et non "sans va") et à lis-moi (si c'est bien au mode impératif ?). Je crois aussi que tu as mis parfois des "é" à la place de "è", dans protègent, par exemple. Mais (redevient brusquement l'insecte humble et négligeable d'avant) j'apprécie l'évocation à la fois féerique et personnelle, l'image inquiétante et fantastique d'une vie en forme de jeu de hasard, emprisonnée dans une sphère glacée.
BRRRR [u] , je partage l'angoisse et tente de me remettre du vertige métaphysique occasionné...

En premier lieu je retape le texte initial, même si l'orthographe n'est pas m'ont fort, je suis la premiére à reconnaitre que je fus confuse ce jour là.
Donc quelques fautes corrigées. Puis une suite.

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--BOULE A NEIGE I

Je me souviens,
Je me souviens d’une pièce qui m’avait beaucoup plus

Je me souviens d’une reine habillée en blanc, poudrée de même, sauf un rouge à lèvre carmin, comme une trace de vie ou de sang.
La reine vivait dans un monde tout en blanc également.
Songeuse, elle regardait un échiquier, sans aucune touche noire.
Quel pion bouger ?
Le roi, partie en voyage d’affaire,
Le fou, si inconstant par nature,
Le cavalier, mais les cavaliers n’ont rien de clair, sauf leurs yeux,
La tour, qui vieille, mais toute les forteresses protégent mais sont aussi imprenables.
La reine se noyait en songe un verre de liqueur à la main.

Et soudain tout bougea, et des flocons de neige virvoltérent partout, les meubles, les nuages, se mirent à flotter.
Boule à neige, petit univers pour laquel j’ai une fascination d’enfant.
Et les pièces volèrent, puis se remirent en place et la partie recommençait.

Par lassitude, un jeu de dés, pour savoir dans quelles portes entrer.

Par curiosité un jeu de tarot, de ceux qui relient le passé au présent.
Magicien, sorcier : lit moi mon enfance et la suite.
Quelles sont mes pensées ?, quelles devraient être mes désirs ?.
De tous temps les chamans ont existé, ils changent de noms, c’est tout.

Un miroir pour constater que son image est absente.

Un lac pour retrouver cette image au milieu des feuilles mortes. La reine aime les étangs, ces choses stagnantes où prennent vie les feus follets.

Puis la reine, par souvenir d’une jeunesse orageuse, sans va, dans une de ses chambres, dormir, en attendant d’autres rêves ou d’autres énigmes.
Et le lit est tout aussi blanc.

Petite boule agite encore tes étoiles.



BOULE A NEIGE II

La reine s’est éveillée,
De ses songes il ne lui reste rien.
Voilà longtemps qu’elle est étrangère à ses nuits,
Rêve ou cauchemar, aucun ange, aucun démon ne l’atteint.
Et c’est d’un pas las, flottant qu’elle retourne à son jeu d’échec.
Combien de matin, les yeux cernés sera-t-elle devant ce jeu, à contempler les pièces, sans pouvoir choisir ?.
Pourquoi attend-t-elle qu’une liqueur fasse tanguer son monde et miroiter des reflets de cristal sur les murs.
Mais le scintillement des étoiles l’attirent et le vide aussi.
La perte de repaire, doucement couler dans son labyrinthe intime comme au cœur d’un coquillage.
L’étang est dehors, mais sa tête contient ses propres eaux mortes où vivent toutes les créatures nocturnes.
La terre tourne sans elle, trop concentrée sur sa propre galaxie.
Elle ferme les yeux, le vide, le silence, le repos.
Dans ses yeux qui cligne, du fond d’un couloir, trottine une petite personne.
Elle ne voit que son étrange démarche, et d’un saut il grimpe sur sa table.
Elle n’a pas peur. Il est trop petit pour lui faire du mal.
Non, elle se demande juste ce qu’il fait là,
Le château est bien gardé.
Pourtant elle ne pose aucune question.
Ce qui tombe plutôt bien car il n’entre pas dans son attention d’y répondre.
Non il se contente de s’asseoir sur le jeu, de lui tendre un doigt menu et de dire trois choses :
-soit vivante
-soit joyeuse
-sort de ce château qui est une tombe
Puis il sauta, sauta encore sur le battant de la fenêtre et sauta une dernière fois par delà la forêt.
La reine n’avait pas bougé, interdite.
Elle alla à la fenêtre. Le soleil brillait, un chemin fendait l’horizon.
La reine commanda une tonne de couleur et du papier :
Elle se fit les cheveux rouges, une robe verte, des pantoufles roses, une ceinture violette, un collier en cristal bleu.
Sur les murs, elle colla des papiers couleur ciels,
Couleurs prairie, avec le rouge des coquelicots,
Couleurs oiseaux,
Couleurs vagues,
Couleurs sables,
Elle posa et reposa toutes ses couleurs.
Les vitres de son château devinrent arc-en-ciel ou papillon.
Et puis elle s’arrêta, mis une boule à neige au fond de sa poche, ses pinceaux dans son sac et suivi le chemin du lutin.
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Un happy end! Même pas mièvre en plus! Merci, ça fait du bien. Pardon pour l'immonde chipotage, un réflexe de prof en herbe peut-être.

En fait je sais pas trop quoi dire ... J'ai le sentiment bizarre d'avoir visionner un de mes rêves en te lisant.
J'aime beaucoup.

Tu as écrit une très belle histoire en poésie,
C'est le" le roi ,parti " non? Mais , c'est bête de chipoter pour une
étourderie quand un texte est si joli!
Sinon,merci d'être passée chez moi avec un texte automatique
déjanté qui m'a plu tout autant ,j 'aurai voulu parler sur le tchat
mais ,je t'ai loupé de peu ! Je n'ai pas encore l'habitude de ce monde
merveilleux ! Alors, à + tard!


Hélène

BOULE A NEIGE III

Elle suivit son chemin.
Elle suivit son lutin.
Elle marcha sur les chemins de pierres.
Elle marcha sur les broussailles.
Elle marcha tant, que sa robe se déchira.
Elle marcha tant, qu’elle perdu ses allures de reines.
Elle marcha
Ses pieds saignés, ses jambes saignées, ses mains saignées
Le sang maculés les ronces
Le sang maculés ses pas
Le lutin marchait, marchait
Joyeux, joyeux
La nuit les étoiles étaient belles.
Il dormait en leurs parlant.
Il parla tant et tant qu’il resta ainsi longtemps.
Il la revit
Méconnaissable
Yeux de verts
Yeux d’or
Yeux fou
Les ongles longs de terre
Les cheveux longs sur la terre
Elle lui sourit
Il compris,
mais ne mourût pas.
Les reines ont leurs châteaux
et leurs oubliettes !