Vous prendrez bien un vers ?

Une poitrine se soulevait, cherchant le carburant d'une vie presque terminée,

(à nouveau, faut changer de rime)

Matinales pâleurs, laissant deviner leurs silhouettes hostiles,

Les suivre jusqu'à l'heure, où surgissent démons vêtus de leurs guenilles,

Étreindre tous ces cœurs, que plus jamais la moindre lueur n'y brille,

Ni haine ni rancoeur, serrer jusqu'à ce que se voilent leurs pupilles,

Récapitulatif...

Thème; nous sommes seuls dans la forêt (ou on croit l'être). On entend de l'eau couler au loin...

Entre rochers et troncs, les sons urbains s'évanouissent au gré des eaux,
Ils épousent les ombres qui glissent entre les immeubles hauts,
De sons ou de visions, ne serait que danger de croire que tout est faux,
mais les morts arrivent, avec leurs vêtement en lambeaux.

Des ventres affamés, avides de nos âmes un  peu trop esseulées,
Leurs dents arrachaient la chair dans un ballet ensanglanté,
L'éveil éviscéré, ne voyait plus que le film de sa vie défiler,
Une poitrine se soulevait, cherchant le carburant d'une vie presque terminée,

Matinales pâleurs, laissant deviner leurs silhouettes hostiles,
Les suivre jusqu'à l'heure, où surgissent démons vêtus de leurs guenilles,
Étreindre tous ces cœurs, que plus jamais la moindre lueur n'y brille,
Ni haine ni rancoeur, serrer jusqu'à ce que se voilent leurs pupilles,

                 FIN