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 [En pause] Trop parfait

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MessageSujet: [En pause] Trop parfait   [En pause] Trop parfait Icon_minitimeVen 6 Avr 2007 - 21:59

******


" On examine avec soin les objets dans les boutiques, mais quand il s'agit des gens, on les juge sur l'apparence. "

" La beauté est une tromperie muette … elle dissimule la vrai nature de celui qui semble si parfait "

" Chacun de nous porte un fou sous son manteau, mais certains le dissimulent mieux que d'autres. "

*****


Les tueurs en série
par Ethan Englund *


* Ethan Englund étant le personnage de cette nouvelle, celle-ci sera écrite sous la forme d’une thèse.

Introduction



De nombreuses personnes pensent que l’apparition des tueurs en série est un phénomène récent. C’est faux. Les tueurs en série sont apparus avec la violence, la haine, l’envie, avec la frustration, la colère, le pouvoir, avec … les hommes. Ils sont simplement plus médiatisés à notre époque.

De nombreuses questions se posent à leur sujet. Comment devient-on tueur en série ? Quels sont les facteurs qui les poussent à agir ainsi ? Sont-ils de simples détraqués, de simples fous … où au contraire tout à fait conscients de leurs actes ? Beaucoup sont persuadés qu’ils sont facilement repérables dans la foule … comme si leurs crimes étaient gravés sur leur visage.

Pourtant je suis parmi vous … vous en êtes vous seulement doutés en me regardant ?

Avant d’exposer ma théorie et de vous raconter mon histoire. Je tiens à éclaircir un point important, pour mettre fin à une question qui n’a pas lieu d’être. On ne naît pas mauvais. Le mal n’est inscrit nulle part dans nos gênes, il n’existe pas de chromosomes déficients qui font de nous des êtres violents et dangereux dès la naissance. Le mal s’immisce en nous sournoisement sans même que l’on s’en aperçoive. Est-ce la société qui crée des gens comme nous ? Sommes-nous le fruit d’un conditionnement culturel, familial ou même … hormonal ?

Soyons honnête un instant, nous sommes tous des criminels potentiels. Nous ressentons tous de la rage, des instincts sadiques qui paraissent inappropriés. Mais la majorité d’entre nous possède une cage intérieure nommée la morale et savent enfermer y leurs monstres intérieurs. D’autres comme moi n’ont ni l’envie, ni la force de lutter contre leurs instincts et se laisse guider par leurs désirs, leurs envies … leurs instincts primaires. Cet état de fait, nous rends différents de vous. Parfois nous avons conscience du mal que nous semons autour de nous et parfois non. Parfois notre conscience nous persuadent que nos actes sont pour le bien d’humanité … parfois c’est par pure vengeance.

Revenons à la définition primaire d’un tueur en série. Est considéré comme un tueur en série un meurtrier récidiviste qui a commis au moins trois meurtres, un intervalle de temps - de quelques jours à plusieurs années - séparant chacun de ces meurtres. Un tueur en série est un psychopathe qui se caractérise par sa boulimie de meurtres, par le plaisir qu'il tire de ses actes et par un sentiment de supériorité qui l'amène à penser qu'il ne sera jamais pris. Le tueur en série ne tue pas par idéologie (même s'il peut parfois sélectionner ses victimes sur des critères ethniques, religieux ou sexuels), par fanatisme ou par appât du gain. Le moteur du tueur en série est le sentiment de toute puissance que lui procurent ses crimes.

Cette définition n’est pas tout à fait exacte. Voyez-vous, pour tous nous sommes de psychopathes … des fous … des aliénés… des gens n’ayant aucun sens logique. Parfois c’est totalement faux. Nous sommes parfois bien plus intelligents que la moyenne et tout à fait rationnels. Nous sommes tout à fait capables de procéder avec méthode et contrôlons parfaitement la situation que nous avons provoquée. Nous ne sommes pas toujours de simples détraqués qui réagissent par pulsions primaires.

Pour en finir avec cette introduction à ma thèse. Il reste deux derniers points que je développerais plus tard. Pourquoi la société est-elle autant fascinée par nous ? De nombreux, livres ou films nous sont consacrés. Parfois certains d’entre nous sont élevés aux rangs de stars avec leurs bataillons de fans énamourés qui seraient capables de tout pour nous approcher ne serait-ce qu’une seconde. La société nous craint et nous vénère à la fois. Etrange non ?

Enfin avez-vous remarqué que derrière un tueur en série il y’a souvent une ou plusieurs personnes qui restent dans l’ombre mais qui sont tout aussi coupables des méfaits commis par celui qui agit ? Il peut s’agir de ceux qui sont directement ou indirectement responsables de ce que nous sommes devenus. Mais il peut aussi s’agir de gens qui sont conscients, ou non, de ce que nous sommes et sont à nos côtés, par amour, par fascination morbide, par ignorance ou par complicité …. Je reviendrais aussi sur ce point très important. Car « elle » joue un rôle important dans ce que je suis.

Maintenant la vraie question est … comment devient-on un tueur en série ? C’est à cette question vais répondre tout de suite.


Dernière édition par le Lun 9 Avr 2007 - 22:42, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [En pause] Trop parfait   [En pause] Trop parfait Icon_minitimeVen 6 Avr 2007 - 21:59

I/ Naissance d’un tueur en série

Comme je l’avais énoncé en introduction, j’ai l’intime conviction que personne ne naît «mauvais» ou avec des pensées meurtrières. C’est l’expérience de la vie qui nous façonne. Ce sont des facteurs extérieurs et indépendants de notre volonté qui au fil du temps influencent nos actes et nos pensées. Beaucoup pensent que nous sommes les uniques responsables de nos actes, que la barrière invisible entre le bien et le mal n’est qu’une question de choix, de moralité ou même de « conscience ». Ce n’est pas aussi simple. Je ne cherche pas à trouver d’excuses à moi ou à mes semblables, ce n’est pas le but de cette thèse. Mais je pense que parfois, nos actes sont guidés par des évènements ou des personnes qui ont modifiés notre perception de la vie. Bien entendu, il ne s’agit en rien d’une généralité, mais il s’agit d’un facteur déterminant, qu’on ne peut négliger. Je vais m’appuyer sur mon vécu, pour étayer cette thèse.

Beaucoup de gens pensent que les meurtriers en puissance, ne sont que des esprits malades, n’agissant que par instinct et sans aucun sens logique. J’ai, pour ma part, parfaitement conscience des facteurs qui m’ont fait basculer vers le « mal » et m’ont poussé à commettre le premier meurtre d’une longue série.

Ces instincts meurtriers naissent rarement par hasard dans notre esprit. La conjugaison de certains facteurs extérieurs peut faire la différence entre un homme capable de contrôler sa rage et ses émotions et celui qui se laisse aller à assouvir ses bas instincts. On tue rarement sans raison, j’en ai l’intime conviction.

Le mal, l’envie de tuer, la haine, la colère et la violence se sont emparés de moi, lentement et sournoisement, comme une « force maléfique », prenant peu à peu possession de mon cerveau et de ma raison.

Dans mon cas, le « facteur » extérieur fût une personne. Elle a influencé mon comportement et m’a poussé, inconsciemment, à devenir l’homme que je suis aujourd’hui. Beaucoup de tueurs en série rejettent la faute de leurs actes sur leur éducation, un manque d’affection durant leur enfance. Cela doit vous sembler une excuse trop facile qui ne justifie aucunement leurs actes. Détrompez-vous ! Nos parents ont une importance capitale dans notre évolution et notre vision du monde.

La vie est donnée par la mère … la mère est « dieu » aux yeux de son enfant. Une mère est une source de vie, un guide, le premier être aimé. C’est elle qui provoque nos premières pulsions, nos premiers fantasmes. Une mère donne conscience à son enfant qu’il est un être à part entière et qu’en ce sens, il peut exercer une puissance sur le monde qui l’entoure. Au delà des premières attirances freudiennes inévitables, il est de la responsabilité parentale de canaliser et de rationaliser ces instincts enfantins en des instincts « normaux », ces complexes psychiques disparaissant avec le temps.

Mais qu’arrive t-il quand l’un des parents ne remplis pas ce rôle … Qu’arrive t-il quand une mère se sent attirée par son propre enfant ? Quand la beauté de celui-ci devient, à ses yeux, un objet de fantasmes sexuels, de désir exclusif, jaloux et par nature destructeur ?

Serait-ce alors cette enfance incestueuse qui engendrerait le complexe d’Oedipe et ses conséquences propres à l’histoire de chacun, y compris dans les choix d'orientation sexuelle adulte … ou dans les choix de vie.

L’enfant grandit dans une relation ambivalente et complexe. Il n’est plus l’enfant que toute mère doit protéger et élever, mais prends un statut d’amant et perd son innocence. L’image de la mère aimante et protectrice se désagrège au fil du temps, faisant place à une haine qui ronge imperceptiblement. La mère n’est plus qu’un être sexuel, même plus une femme, qui vous répugne au fur et à mesure que vous prenez conscience de l’horreur de ses actes.

Impossible de se rebeller ou de fuir. L’emprise castratrice de cette mère impie est déjà bien trop forte. Alors, dans notre âme et notre raison, la haine et la rancœur se développent. Toute femme devient un ennemi à éliminer dans l’espoir, vain, de laver son âme.

Ma beauté a perverti l’âme de celle qui devait me guider dans la vie. Je décidais alors de m’en servir comme d’une arme.

Je semble en tout point parfait aux yeux des gens. Cette attrayante apparence cache une rage qui ne demande qu’à s’exprimer.

Tout individu est supposé savoir se contrôler en s’attachant à des principes moraux et à des notions de bien et de mal. Les pulsions qui nous viennent se doivent d’être gérées et contrôlées de par ces sacro-saints principes. Mais, qu’arrive-t-il quand cette « normalité » morale ne fait pas le poids face aux déviances engendrées par une enfance de péchés et d’influences destructrices ?

L’envie de tuer devient plus forte et l’acte meurtrier devient aussi indispensable que celui de respirer.

Beaucoup d’entre vous doivent se demander comment peut-on tuer un être humain simplement par plaisir ?

Le meurtre est rarement une simple question de plaisir ou d’instinct primaire. Mais bien souvent le seul moyen que l’on trouve pour se libérer de ce qui nous tourmente. Car en tant qu’êtres humains nous devons également faire face à des peurs, des craintes et des cauchemars qui nous hantent. Comme le disait Dennis Nielsen, un célèbre tueur en série, « un esprit peut-être mauvais, sans être anormal ». Je voudrais que cette notion soit claire pour tous, un tueur en série est rarement fou. Il peut-être sain d’esprit, rationnel et peut vivre tout aussi normalement que les autres.

Je souhaiterais discuter d’une autre théorie, semble t’il prouvée, que relayent vigoureusement les criminologues et autres sociologues spécialisés dans l’étude des tueurs en série qui stipule que nous sommes des êtres solitaires et asociaux. Sur quoi se basent t-ils pour affirmer ceci?

Fort de mon expérience, je vais faire de mon mieux pour vous démontrer la stupidité de cette théorie.

à suivre ...
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MessageSujet: Re: [En pause] Trop parfait   [En pause] Trop parfait Icon_minitimeLun 9 Avr 2007 - 0:07

II/ Vie sociale d’un tueur en série


Beaucoup d’animaux vivent avec leurs semblables et se rassemblent pour former des meutes. C’est une façon pour eux de montrer qu’ils appartiennent à un groupe, à une caste … mais aussi et surtout une façon de se protéger et se défendre.

Les hommes sont aussi des animaux et leur fonctionnement paraît identique. L’être humain a besoin des autres pour exister. Il vit par et pour le regard des autres. La solitude est rarement un choix et je crois qu’un homme trop longtemps isolé, sans contact avec les autres, fini par sombrer dans la folie.

L’homme n’est pas fait pour être seul, c’est un fait. Mais contrairement, aux animaux, il a rarement besoin des autres par instinct de survie ou de protection. Il en a besoin avant tout … par vanité, l’éternel défaut de l’homme. Nous aimons nous entourer de gens qui nous admirent, nous envient, de personnes que l’on pense inférieure à nous pour bien des raisons, tout ceci afin de parfaire un vain sentiment de supériorité.

Nous choisissons aussi de nous mêler aux autres, pour être soutenu, pour comploter ou simplement pour échanger. Mais cela nous ramène encore et toujours à ce sentiment de vanité. Nous avons besoin de voir directement les effets que nos actes produisent sur les autres. Nous vivons uniquement au travers du regard des autres. Sans ces reflets, notre vie semblerait perdre tout son sens.

Pourtant, si on met de coté ces plaisirs narcissiques, la vie en société ne suffit pas à notre bonheur. Elle n’a qu’un seul but : La rencontre de l’âme soeur.
La nature a voulu qu’il en soit ainsi. Nous passons notre vie à chercher cette moitié de nous même, cette personne qui nous acceptera tel que l’on est et avec qui nous partagerons tout. Voila le but de notre existence … être deux.

Cela semble prouvé, les hommes ont besoin d’exister aux travers des autres. C’est un fait établi. Sur quoi ce base alors ces pseudos comportementaliste pour affirmer que les tueurs en série sont des êtres asociaux et incapables de vivre en société ? N’est ce pas justement là ce qui paraît le plus horrible : qu’en apparence nous vous ressemblons ?

Auraient-ils oublié que parmi nous, bons nombres, sont des hommes mariés et pères de famille ? Des personnes avec une vie sociale très active, admirés pour leur dévouement envers la communauté ? Des gens « bien sous tout rapport » comme on aime à qualifier ceux qui mènent une ce type d’existence « exemplaire » ?

N’est ce pas alors ce qui trouble le plus lorsque éclate au grand jour la vérité, lorsque apparaît cette face sombre, si soigneusement caché ? Le fait que personne n’ait pu imaginer un seul instant que cet individu, si parfait en apparence, aient pu commettre ces atrocités.

Il apparaît en fait que la plupart des individus sont maîtres dans l’art de cacher leurs différentes facettes aux yeux de leur entourage. Nous plus que les autres. Cette capacité est la garantie de notre survie et de notre sécurité.

Mais nous n’en demeurons pas moins humains, peut-être même plus que certains. Nous avons besoin d’observer à travers d’autres les effets induits par nos exploits macabres, de nous confier, et de trouver une âme qui nous comprendra.

En fait, un tueur en série est rarement seul. Il y’a presque toujours une personne proche de lui qui connaît ses agissements. La plupart du temps, cette personne ferme les yeux sur la réalité. Elle devient alors complice passive des horreurs commises. Parfois, cette personne est une complice active en prenant part directement à nos crimes.

Ces personnes de l’ombre sont le plus souvent guidées par l’amour qu’ils nous portent. Il peut s’agir d’un membre de notre famille, d’un ami … ou alors de cette âme sœur tant recherchée.

« Elle » était ma meilleure amie, ma confidente, mon âme sœur. « Elle » avait la pureté et l’innocence qui faisait cruellement défaut à ces êtres abjects et perfides appelés femmes.
« Elle » savait qui j’étais et « elle » tenait ma main quand j’accomplissais mes méfaits. « Elle » m’avait choisi car j’étais la réponse à ses angoisses et ses malheurs. Je l’avais choisi parce qu’ « elle » m’avait regardée différemment et parce qu’ « elle » représentait la perfection à mes yeux.

Elle s’appelait Anna et du haut de ses 14 ans, semblait vivre dans une bulle, un monde imaginaire ou moi seul pouvait entrer. Elle n’était pas gangrenée par ces pensées impures et ces désirs charnels obsessionnels propre à toutes les femmes. Notre amour était pur et l’osmose parfaite.

Je me souviens de notre rencontre comme si c’était hier. Sa mère était l’une de mes victimes. Je me souviens du regard qu’elle a alors posée sur moi et celui qu’elle a eut pour le cadavre de sa mère. Elle semblait détachée de la situation, comme si elle ne réalisait pas ce qui venait de se produire sous ses yeux. Avec le recul, j’ai compris qu’en tuant sa mère je l’avais sauvée. Nos destins étaient scellés, elle était devenue ma compagne et ma complice. Qui se méfierais de son visage d’ange ? Qui penserait que le mal pourrait se dissimuler derrière cette innocence ? Et pourtant …

Si je parle d’elle au passé, c’est parce qu’au moment ou j’écris ses mots, elle n’est plus à mes coté. A toute chose, il y’a une fin. Le destin d’un tueur en série est de se faire arrêter tôt ou tard pour ses crimes … ou d’y mettre un terme à temps. J’ai choisis la seconde option, nous y reviendrons plus tard.

Pour le moment, j’aimerais développer un aspect primordial de la vie d’un tueur en série. Comment choisissons nous nos victimes ?

Frappons nous au hasard ou est ce que nous nous basons sur des critères bien précis ?
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MessageSujet: Re: [En pause] Trop parfait   [En pause] Trop parfait Icon_minitimeLun 9 Avr 2007 - 0:09

III/ Choix des victimes et mode opératoire

Les criminologues, les profilers et autres experts judiciaires passent leur vie entière à tenter de nous comprendre. Nos faits et gestes sont passés à la loupe, décortiqués et analysés minutieusement. Nous sommes classifiés en fonction d’un profil psychologique, d’un mode opératoire ou même de nos victimes.
Il existerait plusieurs types de tueurs en série. Les « Lust Killers » qui tuent par avidité sexuelle, les « Trill Killers » qui tuent pour le frisson ou les « Comfort Killers » pour le profit. C’est sans compter ceux qui tuent pour le pouvoir, la domination, le contrôle ou qui pensent avoir été doté d’une mission.
En définitive, toutes ces pseudos classifications ne changent rien au principe fondamental qui nous dirige … la pulsion meurtrière.

Quelque soit notre mode opératoire, instinctif ou méticuleux, je suis convaincu que nous agissons tous sous l’influence d’une pulsion qui grandit et devient incontrôlable.
Commettre un crime est une façon d’exorciser ce mal qui nous gangrène. Ce qui nous rend si différents les uns des autres c’est notre façon de procéder et la cible de nos pulsions. Nous agissons avec des motifs précis en nous adaptant à un environnement donné.
C’est dans cette différence comportementale que l’apport psychologique trouve sa raison d’être. Qu’il s’agisse de notre environnement immédiat ou de notre passé, ces facteurs psychologiques influencent considérablement notre façon d’agir … ainsi que le choix de nos victimes.

Ce choix est très rarement dû au hasard. Nous sommes bien sûr influencé par des critères physiques, sexuel, ethnique ou caractérologique. Que nous en soyons conscient ou non, ce sont ces critères qui nous incitent à choisir telle personne plutôt qu’une autre. Nous avons aussi un mode opératoire qui nous est propre, une sorte de rituel que nous respectons à la lettre. Ces rites, révélateurs de la personnalité d’un tueur, sont sa « signature ». C’est souvent à cause de cette fameuse signature, que nous finissons par nous faire « attraper ».

Mes victimes ne sont nullement choisies au hasard. Je m’appuie d’abord, sur des critères sociologiques. Il s’agit de femmes qui ont un bon niveau scolaire et/ou un poste professionnel à responsabilité. Elles ont un caractère fortement prononcé et sont égocentriques. Elles ont une vie sexuelle très active et considèrent les hommes comme de simples marchandises vendu en libre service. Elles ont besoin de dominer les autres et d’affirmer leurs supériorités. Elles gravitent dans les hautes sphères sociales et le revendiquent.
Physiquement, ce sont des femmes élégantes qui prennent soin d’elles. Le genre de femmes qui jette leurs dévolus sur un homme uniquement en fonction de critères bien précis. Cet homme deviendra alors un simple objet sexuel qu’elle usera jusqu'à la moelle, jusqu'à ce qu’il perde tout intérêt à ses yeux. Des garces … des mantes religieuses, voilà ce qu’elles sont. Ne croyez pas que mes critères soient dus au hasard. J’ai bien conscience que ce portrait détaillé est celui de ma mère. C’est elle que je tente de tuer à travers toutes ces femmes qui me révulsent.

Je ne fais pas partie de ces tueurs qui traquent leurs victimes. Je leur laisse le choix de venir à moi ou pas. Il semblerait que j’attire ce type de femmes, comme certains sucs des fleurs attirent les abeilles. Elles me scrute, me dévisage avec gourmandise, me désire avec ce même regard que posait ma mère sur moi. Leurs hormones sexuelles atteignent des sommets dès que leurs regards sur posent sur mon physique avantageux. Je suis beau, physiquement parfait à leurs yeux, je suis leur proie idéale. Elles ne se doutent pas une seconde, que les vraies proies … ce sont elles.

Anna, mon âme sœur, ma complice était l’appât qui menait à moi les plus hésitantes. Nul ne pouvait résister à son visage d’ange. Elle avait le don d’éveiller l’instinct maternel et protecteur de n’importe quelle femme même la plus égocentrique. C’est un fait, un homme avec un enfant ou un jeune chiot attire la sympathie et les regards attendris du sexe opposé. Voila le rôle d’Anna. Elle leurs servaient d’excuse pour réussir à m’approcher. Elles ne se doutaient pas qu’elles venaient de signer la fin de leurs pitoyables existences.

Je procédais invariablement de la même façon.

Je les laissais me séduire, elles avaient toutes la même façon de faire, convaincu que nul ne pouvait leur résister. Je les laissais croire à leurs supériorités et à leur sex-appeal dévastateur. Je laissais le processus de séduction qui conduisait au passage à l’acte s’enclencher.

Elles m’amenaient chez elles, ou dans hôtel luxueux - avec ou sans Anna – et je me retrouvais très rapidement dans leurs chambres, leurs antres de perversion. C’est au moment de l’extase, que je les étranglais alors qu’elles étaient les plus vulnérables. Je savais qu’Anna prenait un malin plaisir à observer cette scène. Plus elle grandissait et plus elle voulait prendre part à ses « petits jeux ». Elle et moi savions que notre association prendrait fin un jour ou l’autre. Elle grandissait et commençait à me regarder … comme ma mère me regardait. Le désir commençait à la pervertir. J’en reparlerais dans le dernier chapitre.

Pour en revenir à l’analyse comportementale des tueurs en séries, il était important de mettre en évidence que même s’il agit sous l’influence d’une pulsion meurtrière il n’en demeure pas moins conscient de ses actes. Dans la mesure où il va tout faire ensuite pour effacer ses traces et éviter de se faire prendre.
Il a également conscience que ses crimes ne peuvent rester éternellement impuni. A tout chose, il y’a une fin. Cette spirale mortelle s’arrêtera tôt ou tard … à son arrestation … ou à sa mort.

Qu’une chose soit claire … on ne m’attrapera jamais.

Avant d’aborder le dernier chapitre qui terminera cette thèse qui, vous l’avez compris, relate en même temps mon histoire, je souhaiterais aborder un sujet qui m’intrigue. La fascination morbide qu’exercent les tueurs en série sur notre société. Vous nous craignez et nous vénérez à la fois.

PAS DE SUITE


Il était censé avoir une suite et une conclusion mais je suis totalement bloquée sur cette thèse-histoire car j'ai reçue tellement de critiques et de conseils divers que je ne sais plus comment la finir (ou la réecrire)
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MessageSujet: Re: [En pause] Trop parfait   [En pause] Trop parfait Icon_minitimeLun 9 Avr 2007 - 18:38

Je viens de terminer de lire ta thèse-histoire, et, si on peut dire ça comme ça, j'ai adoré...

J'aime beaucoup la façon que tu as d'expliquer les choses; ce que pense les tueurs en série, comment ils choisissent leurs victimes...

C'est dommage que tu n'arrives pas à la terminer, parce que arrivé à la dernière page, j'avais vraiment envie de connaître la fin !!

Donc, si un jour tu la termines, n'hésite pas à poster la suite, parce que j'aurais vraiment hâte de connaître la fin.

Vraiment BRAVO!!!! Wink

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MessageSujet: Re: [En pause] Trop parfait   [En pause] Trop parfait Icon_minitimeLun 9 Avr 2007 - 22:41

Il y'aura une fin n'en doute pas ... car cette histoire figure sur un autre forum aussi et je vais me faire botter le derrière si je ne la finis pas(rires). Je pense que je vais la finir comme il était prévu quitte à la réecrire une prochaine fois en fonction des conseils donnés. Donc ne supprimez pas mon topic lol je reviendrais la finir promis !
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MessageSujet: Re: [En pause] Trop parfait   [En pause] Trop parfait Icon_minitimeMar 10 Avr 2007 - 10:43

Tu n'as pas à t'en faire, nous le supprimerons pas... Wink

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MessageSujet: Re: [En pause] Trop parfait   [En pause] Trop parfait Icon_minitimeJeu 27 Oct 2011 - 20:41

Hum hum, en fait je crois qu'il n'y a pas de suite, et après 4 ans, je doute d'en voir une (rire) Mais j'ai bien aimé...
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MessageSujet: Re: [En pause] Trop parfait   [En pause] Trop parfait Icon_minitime

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