Prélude au roman : Exercice de style [Terminé]

J'ai commencé à lire mais je n'ai vraiment pas pu continuer à lire. Les phrases sont trop longues et la recherche du soutenu dans chaque mot m'a un peu lassé. Ça me parait trop "lourd" à lire.
J'ai lu bien des livres avec dans chaque phrase es tournures vraiment soutenues ( Eh oui j'ai pillé la bibliothèque de ma grand mère mdr ) mais ton texte me parait quand même différent, je n'arrive même pas à cerner la différence et le problème mais bon ça vient surement de moi. Je suis sure que ton texte plais à beaucoup

Je prends note de ta différenciation espoir / désespoir... (ça peut toujours servir)

Sinon, j'me suis renseigné un peu sur la photosynthèse et tout le tralala. (qu'est-ce que je f'rais pas...)
Les plantes à chlorophylle (les plus répandues à mon humble avis):
Les plantes absorbent CO2 et eau tandis que la chlorophylle capte la lumière SOLAIRE (donc pas la lune) ce qui déclenche la photosynthèse et la fabrication des éléments indispensables à la plante pour survivre. Mais la nuit, la plante ne crève pas instantanément en absence de soleil, elle respire.

Les plantes sans chlorophylle n'utilisent pas la lumière du soleil donc ça peut peut-être marcher la nuit.

Certaines plantes, dites "d'ombre" (enfin, je crois...) n'ont besoin que de peu de lumière donc ça devrait marcher le matin (ou le crépuscule, héhé ^^)...

Bien sûr, si c'est la magie qui régit tout ça, ça n'en sera que plus facile et mes explications sont caduques (encore un jeu de mots, décidément...)

Citation :

Toujours plus sublime, les hommes et les femmes

sublimes (le sujet c'est "les hommes et les femmes non ?)

Citation :

Nous ralentissons la marche à une porte immense, parce que c’est bien connu, les géants de douze coudées, ça court les rues.

ça m'a fait rire et c'est un peu ce que j'aurais pensé ^^

Citation :

avarice fardé

fardée

Sinon, je pense avoir reconnu les narrateurs.

Spoiler:

Pour mon avis personnel, Malisse est trop vulgaire et Alneym a trop de vocabulaires (moi qui pensait déjà en connaître pas mal, je m'incline maître...). En même temps, c'est justement l'effet recherché donc bon, un peu de temps en temps, ça doit être plutôt sympa.
Herl est parano, d'ailleurs, j'm'identifierais plus à lui mais un lecteur qui, d'emblée, va lire ce personnage (sans savoir à la base qu'il est très pessimiste) va croire ce que dit Herl. J'veux dire par là que le lecteur va penser que tout le monde en veut vraiment au personnage avant de penser que peut-être celui-ci en rajoute un peu (beaucoup).
La "normale" est bien parce que justement sans caricature.
Les trois autres sont vraiment à fond dans leur personnage ce qui pourrait rendre le récit moins... crédible.
Mais comme je l'ai déjà dit, un peu de chaque ne peut pas faire de mal.

Pour conclure, je dirais: bel exercice de style.

Je n'avais pas encore eu le temps de lire et de critiquer, je viens de rattraper mon retard.

Tu voulais des critiques, tu peux te préparer à en recevoir de ma part (je te préviens avant d'envoyer le scud, je te laisse le choix de la protection, armure complète ou bunker blindé) : je précise quand même que c'est mon avis personnel, donc complètement subjectif... que je résumerais en cinq mots avant de développer "je n'ai pas aimé" (mais alors pas du tout... ah zut, là ça fait dix mots avec l'ajout).

Citation :

I : Alneym - Premier narrateur ; style soutenu. Un peu grandiloquent…
II : Malisse - Troisième narratrice ; Style familier. Un peu crue...
III : Herl - Quatrième narrateur ; style courant. Un peu déprimé…
IV : Linaï - deuxième narratrice, personnage principal ; style courant. Un peu... normale ?
V : Récit à quatre plumes ; complémentarité des points de vue.

A part Malisse où le style me semble à peu près correspondre à ce qui est annoncé (et encore, j'aurais tendance à trouver certains passages de style normal), je n'ai pas du tout trouvé la même définition de style que toi :

- Alneym : style soutenu, un peu grandiloquent : non, pour moi, c'est pédant, et j'ai failli arrêter de lire dès les premières lignes. D'abord, devoir suspendre ma lecture toutes les dix secondes en me demandant ce qu'est ce mot m'a déjà gênée. Après, j'ai eu le sentiment que tu avais cherché tous les mots les plus savants que tu pouvais trouver dans un dictionnaire et que tu nous les balançais en rafales.
Sincèrement, un livre qui commence comme ça, je n'accroche pas du tout et je le referme au bout de quelques pages.

- Herl et Linaï : style courant... non, là non plus, je ne qualifierais pas ce style de courant, pour moi c'est celui-ci qui est soutenu : un exemple, "atermoyer" en langage courant ? Le type est épuisé, aux portes de la mort (enfin c'est l'impression qu'il donne) et il dit qu'il "atermoyait" ??

Sinon pour toutes les nouvelles, il y a des phrases trop longues, trop d'accumulations, de répétitions (là, j'ai eu l'impression que tu as ouvert le dictionnaire des synonymes et que tu as décidé de tous les mettre dans le même phrase...), là aussi ça m'a submergée, à tel point qu'au bout d'un moment (surtout sur ta dernière nouvelle à quatre voix où je n'ai pas vu tant de différences que ça, à part Malisse), j'ai fini par lire le texte en diagonale, je craque.

Je reconnais qu'il y a beaucoup de travail, que tu as sans aucun doute passé du temps à écrire, à corriger, à chercher le vocabulaire, et que ça ressort dans ton texte, mais j'avoue qu'en tant que lectrice, je n'y ai pas été sensible et je n'ai pas envie de lire la suite. C'est peut-être dur de ma part (non, ce n'est pas une vengeance par rapport à tes critiques sur mon prologue), mais c'est mon avis honnête, c'est bien ce que tu demandes, non ?

Juste par curiosité personnelle, tu le destines à quel public ?

Je suis une lectrice passionnée avec une culture générale assez bonne, mais non, je ne connais pas cassine, théurgie, prépotence, méphitique, pour ne citer que ceux du début.
Et je confirme mon avis : Herl et Linai, c'est plus que du registre courant.

Citation :

@ Abigaelle : À quel public, difficile à décrire, à ceux qui lisent des auteurs français de l'imaginaire ou hard-lecteurs ou passionnés. À 25 000 personnes maximum, en gros. ^^
Non, je ne sais pas, il y a peut-être un trop grand écart de lecture entre nous deux, je m'aveugle et je me referme peut-être complètement

Tes réponses confortent mon opinion.