Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 Manuscrit : Chemin de la liberté

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Manuscrit : Chemin de la liberté Empty
MessageSujet: Manuscrit : Chemin de la liberté   Manuscrit : Chemin de la liberté Icon_minitimeMar 4 Nov 2014 - 19:57

Alice vit une enfance compliquée à Paris auprès de ses parents et de ses deux grands frères, Guillaume et Marc. Puis elle s’émancipe lors de ses études en Ecole de Commerce à Toulouse. Bipolaire, son humeur oscille depuis ses dix-neuf ans tels des montagnes russes, entre des phases hypomaniaques et des phases dépressives. Elle n’a aucunement conscience de sa maladie, dont elle n’a jamais entendue parler. Volontaire, elle réussit son école sans redoublement, malgré ses quatre dépressions annuelles. Diplômée, elle se met à travailler dans le marketing. Puis elle rencontre son futur mari, Simon. Son calme et sa douceur complètent parfaitement le caractère colérique de son petit-ami. Cinq années se suivent sans aucun souci de santé, où elle évolue régulièrement dans son travail. Jeune femme fiancée de vingt-sept ans, elle fait face à un manager qui la harcèle moralement, voir sexuellement. Sa maladie bipolaire la rattrape, et elle subit alors de nouveau une dépression, durant laquelle son fiancé, la brutalise pour la première fois. Cette dépression est suivie d’une phase hypomaniaque, où elle semble retrouver ses esprits, pardonne à son fiancé et se marie.

Son manager la pousse à nouveau à bout, et elle subit une nouvelle dépression, puis une phase hypomaniaque où elle travaille efficacement avec une nouvelle équipe plus positive. Elle ne ménage pas ses efforts pour contenter sa direction, et finit par faire un burn out avec blocage de dos, et sciatique. Alice écrit ses souffrances à sa Direction et à sa DRH, qui ouvrent une enquête pour harcèlement moral. Mais c’est un leurre, et Alice se fera licencier peu après. Elle prend plusieurs mois de repos pour se remettre de tout ce stress, et travaille toute seule son dossier en vue d’une attaque au Conseil des Prud’hommes pour harcèlement moral et licenciement abusif. Son mari, lui, ne se calme pas, ne la croit pas, et devient de plus en plus violent. Elle comprend peu à peu qu’il s’agit de violence conjugale injustifiable, aussi bien morale que physique : dénigrement, manque de respect, chantage affectif et menaces de divorce.

Après une énième altercation violente avec son mari, elle porte plainte à la police, ce qui déclenche pour la première fois chez elle une phase maniaque intense délirante. Ses pensées s’accélèrent, des souvenirs enfouis la hantent. Lorsqu’elle était enfant puis adolescente, l’attitude de son père envers elle était très équivoque, il lui touchait les fesses et le ventre. Dans une paranoïa croissante, elle se demande si son manageur, son père et son mari ne se sont pas ligués contre elle, et croit se rappeler avoir été violée par son père à l’âge de huit ans. Ce n’est pas le cas, mais elle a bien été victime d’attouchements sexuels de la part de son père, petite puis adolescente. Elle se retrouve pour la première fois internée en hôpital psychiatrique. Après une première révélation avortée par les psychiatres à l’hôpital, où l’on prend ses messages d’alerte concernant son père, son mari et son patron pour un délire, elle retourne à son quotidien cauchemardesque pour quelques mois. Elle se repose afin de retrouver une bonne santé, et s’efforce d’être lucide sur les relations toxiques qui l’entourent. Elle reprend alors les rênes de sa vie, retrouve un travail en CDD, et décide de quitter son mari violent. Sa psychologue lui affirmant qu’elle n’est pas bipolaire, elle arrête ses médicaments.

Dans les deux mois qui suivent son départ du domicile conjugal, son mari continue de la harceler sur son téléphone et sur ses emails, notamment il lui demande de l’aider pour le couvrir face à la police qui a enfin ouvert, un an plus tard, l’instruction du dossier de violence conjugale. La peur s’empare d’Alice. Elle décide alors de compléter sa plainte contre son mari auprès de la police, car elle n’avait pas tout dit à l’époque. Elle commence à osciller dangereusement vers une nouvelle phase maniaque délirante. Devant le commissariat, Guillaume l’attend. Elle est alors, sur sa demande brutale, hospitalisée sur Demande d’un Tiers, ce qui sera donc son deuxième séjour dans un hôpital psychiatrique. Elle y rencontre Pierre, un peintre rêveur qui a la soixantaine, et ils se soutiennent pour retrouver leur liberté et leur joie de vivre. A son retour chez elle, Alice subit un nouveau virage de l’humeur : une dépression se profile. Alice accepte de consulter un psychiatre, et ouvre enfin les yeux sur sa bipolarité.
Elle entrevoit la fin de son cauchemar lorsqu’elle reconnaît sa maladie, consulte un avocat de confiance avec qui elle se défend avec succès ; et pardonne à ses multiples agresseurs la résilience étant la condition de sa véritable liberté.
Revenir en haut Aller en bas
 
Manuscrit : Chemin de la liberté
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le manuscrit
» Du manuscrit au tapuscrit
» le chemin des dames
» Un chemin à double tranchant.
» L'hiatus du chemin aux songes [chapitre 5]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives Synopsis-
Sauter vers: