Le tertre des âmes

En ce moment a part travailler 14h par jour je n'ai pas vraiment le temps de faire grand chose, Je n'ai donc pas encore lu tes textes Celtic.

Mais je pense que le plus important dans une histoire c'est la trame de l’intrigue, le scénario ; et je dirais qu'ensuite le décor n'est que secondaire, qu’il soit académique ou super original.
Pour le principe j’aurais plutôt tendance à privilégier la version super originale. Cela dit, une histoire qui se déroule au moyenne age avec des licornes c’est quand même pas exceptionnel et ca se range avec perfection dans le style : « medieval fantastic ».

Dans le même style il existe trois super livres de Pierre Pevel intitulés « les masques/ les ombres/ et le chevalier de Wieldstat » qui se déroulent presque dans le saint empire romain germanique du XV siècle pendant la guerre de 30 ans. On y côtoie dragons, fée, faune, templiers, et démons, et c’est absolument génial.

Voila sinon je trouve que c'est dommage de ranger systématiquement un nouveau texte dans une catégorie de style connue. Ca revient à brider la créativité.

Merci Alfred. Pas de problème je comprends tres bien qu'on ait que tu n aies pas le temps de lire (meme si j en serai honoré!).

Je ne prétends pas etre original...D'une part parce que mes connaissances en littérature fatasy sont tres faibles et d'autres parts, parce que je n ai pas la prétention de révolutionner quoi que ce soit..J'essayais juste d'extrapoler par rapport au message de victor qui disait être déstabilisé par mon texte (cela venant notamment du fait que j ai posté deux extraits de deux "tomes" différents).
En tout cas merci de tes remarques,je pense qu'il faut se laisser aller a ecrire ce que l on aime indépendemment des "styles".

Bon,je vais être très brève :

s'il te plait ... c'est vraiment génial encore une fois (juste deux ou trois fautes de frappes et quelques virgules, encore et toujours ^^ ).

Enfin,pour continuer sur le fameux débat, personnellement ça ne me dérange absolument pas ce mélange que tu fais,puisqu'il est fait avec talent. Et puis, autant que je comprenne,le tome 2 se passe plus tard que l'autre (nombre d'années je n'en sais rien,mais puisqu'Ambroise est mort,je l'en déduis) donc on peut supposer une évolution des croyances,par exemple.
Et puis,si je compare au Trône de Fer, il y a tout un système d'église qui ressemble (même si c'est spécifique au monde crée par l'auteur) et je trouve que ça passe sans aucun soucis.

bref,j'adore et poste nous vite la suite

oulà,j'en déduis donc que le fameux Whitlock ne sera pas un commode et le convaincre qu'il n'y a pas hérésie sera en vain ... (je sors tout juste d'une pièce de théâtre américaine un peu sur le même modèle qui finissait très mal d'ailleurs.)

par contre,je trouve juste un peu bizarre que celui qui va mener la Grande Inquisition et qui à l'air très important ne porte que le titre de "frère". Ou alors tu ne l'as employé que dans le rapport qu'entretiennent les ecclésiastiques entre eux mais c'est un peu maladroit à mon avis.

sinon,euh ... j'adore toujours autant

Alors là je veux la suite !!!

Bon, j'arrive un peu à la bourre, et euh... avec des bémols, mais ça, quand on me connaît... ^^

Je n'ai lu que le premier post, c'est-à-dire les chapitres I, II et III de ton premier roman. Et je n'ai fait pour l'instant que la critique du II.

Ton texte est embêtant... Parce que tu as du style, tu écris très bien, c'est indéniable, et tout le monde ici l'a vu. Mais c'est d'autant plus frustrant, parce que le fond n'est pas assez mis en relief, alors que tu as toutes les armes qu'il faut pour le faire. Autrement dit, tu chantes juste, tu as même une belle voix, mais tu ne fais pas ressortir l'émotion, ce n'est pas vivant. A mon goût, en tout cas...

Je vais tenter d'argumenter pour ce chapitre II...
Tu fais beaucoup de narration. L'ennui est que cette narration est "parachutée". Je m'explique : tu commences le chapitre II en présentant la situation : on va assister à l'assemblée, pour décider du successeur d'Héribold, blablabla. Jusque là, tout va bien.
Et boum, le deuxième paragraphe arrive : description totalement neutre du personnage d'Ambroise. Il fait ça dans la vie, il a tel aspect, il a telles relations avec tel personnage. On dirait que c'est comme une voix off qui parle.
Puis vient le troisième paragraphe, où tu entames la descrpition de la pièce. Alors oui, c'est très bien décrit, il y a du vocabulaire, c'est détaillé, on se représente bien les choses, tout ça tout ça. Mais je me suis ennuyé, parce que je fais partie de ces gens qui n'aiment pas les passages concacrés aux descriptions. Il y a un moyen de concilier les deux camps : c'est de fondre la description dans le récit, subtilement, sans vraiment que le lecteur s'en aperçoive. Par exemple :
"Ambroise tapota nerveusement la surface lisse de la table d'ébène construite en pierres volcaniques du bout de ses doigts. Un tic qu'il avait lorsqu'il réfléchissait profondément à un problème ; en l'occurence, sauver son élève incarcéré pour avoir occis la licorne royale. Tout en remuant ses pensées, il s'attarda sur le griffon blanc et or dessiné sur la mosaïque blablabla, dont les griffes acérées emprisonnaient un serpent. A la lueur d'un des candélabres d'argent qui éclairaient la pièce, par un étrange jeu d'ombre et de lumière, l'image de son jeune enfermé élève se superposa au serpent. La situation était critique" Puis, si tu tiens à décrire physiquement Ambroise, là encore, use de ce genre d'astuce : "Ses cheveux et sa barbe d'or brillèrent à la lueur des flammes quand il pénétra dans la pièce".
Bon, j'écris vite, mais j'espère que ça t'aide à comprendre ce que je dis. Dans mon exemple, tu vois, je glisse des informations sur le décor, tout en m'intéressant au personnage. Je ne fractionne pas le paragraphe en : petit un, description d'Ambroise, petit deux, description de la pièce, petit trois, objet de la réflexion d'Ambroise. J'essaie de mélanger les trois, parce que c'est beaucoup plus vivant, parce que c'est moins neutre.
Pareil pour le dernier paragraphe de cette partie : la description de Tonrac est encore trop parachutée, et surtout trop neutre. Essaie d'employer un angle d'attaque plus incisif : "Bien que de sang royal, Tonrac impressionnait plus encore par son charisme ; en le voyant pénétrer par l'immense porte de bronze qui séparait la salle des appartements royaux (hop, je glisse de la description de décor au passage), Ambroise remua sur sa chaise (hop, je glisse une information sur la relation Ambroise / Tonrac, relation que j'invente, et qui n'est peut-être pas celle que tu as prévue, hein). Les yeux clairs du souverain mettaient particulièrement mal à l'aise le mentor d'Héribold"

Il y a des gens que ça ne gêne pas ; je sais par exemple que Morrigan adore les longues descriptions bien détaillées ; mais par exemple, Nighthaven trouvait que ce chapitre était moins intéressant que les autres, et je pense que c'est en partie pour ça. Et moi, je l'ai trouvé presque trop ennuyeux. Alors que si tu fondais plus cette description, sans forcément perdre de sa richesse et de sa beauté (je te félicite encore pour cela, d'ailleurs), je suis certain que Morrigan trouverait son plaisir, et moi aussi.

Voilà, donc pour résumer : tu écris très bien sur la forme, mais tu fais beaucoup trop de narration neutre, tu fractionnes tes paragraphes en "je décris le décor, puis le perso, et enfin j'arrive à ce que je veux arriver" alors que tu pourrais directement arriver à ce que tu veux arriver, tout en décrivant le décor et le personnage, ce qui endommage l'intérêt de ton histoire et l'attention d'un lecteur qui n'aime pas forcément les descriptions ou qui a besoin, comme moi, qu'on le prenne par la main en faisant constamment vivre le récit.

J'espère t'avoir aidé. Je ne sais pas si les autres sont d'accord avec ce que je raconte ; apparemment, pour la majorité, ils sont sous ton charme. C'est que je suis peut-être trop difficile ? ou pas assez expérimenté en lecture fantasy pour aimer les longueurs ? Je ne sais pas...

Merci Hakkrat pour ces remarques tres interessantes. Ne detestant pas les descritptions je n'avais pas songé qu'elles puissent être si soporiphiques.Ta façon de faire pourrait effectivement empêcher les lecteurs comme toi de s'ennuyer....
Je vais m'efforcer de retavailler le tout suivant cette idée pour voir ce que ça donne.

En tout cas merci c'est le genre de critique tres argumentée et tres précise qui aide à progresser. Y a plus qu'à, je me retrousse donc les manches!

Bonne chance pour tes exams au fait!

Mince j'avais même pas vu ton texte du 12 avril. Quel c**!
Et comme ce que vient d'écrire Hakkrat m'interpelle je vais tout relire. Car je déteste en temps normal les longues descriptions et en te lisant je n'avais pas eu cette impression. A revoir donc.

avec joie sombre étoile
j espère qu Hakkrat ne va pas me faire perdre un "fan" rire

redonne moi ton opinion!!!

Peut-être était-ce parce les descriptions étaient excellentes, et que je les aime encore moins que Sombretoile ? ^^

Toujours est-il que je poursuis ma critique, en m'attaquant cette fois au chapitre I du premier post, premier roman (et oui, je suis à la traîne, mais c'est la faute de celtic qui veut des critiques, d'abord ! ^^).

J'ai moins de choses intéressantes à dire, mais lançons-nous...
Il manque, à mon avis, quelques adverbes dans ce chapitre. Ces adverbes permettent de préciser un peu plus comment l'action se passe, et enlève la neutralité. Par exemple, première phrase : "Héribold contemplait la fin du jour depuis la minuscule meurtrière de sa cellule". Un "pensivement" ou "tristement" (ou tout adverbe plus relevé si tu veux) serait bienvenu : "Héribold contemplait pensivement la fin du jour depuis la minuscule meurtrière de sa cellule". Ca rend mieux, non ? Pareil dans cette phrase : "Héribold se dirigea dans le fond de sa geôle". Le problème avec le verbe "diriger" c'est qu'il n'indique nullement la manière dont on le fait. "Héribold se dirigea lentement dans le fond de sa geôle", par exemple, ou si tu en as assez des "truc-ment", tu peux mettre "avec lenteur".

J'ai un peu grimacé lorsque tu décris Héribold avec la surface de l'eau (il voit son reflet, et hop, on a la description). C'est un procédé très banal. Pas gênant, mais tu pourrais peut-être, en te creusant la tête, trouver quelque chose de moins classique. Je répète que ce n'est pas très gênant.

"Plusieurs messages étaient gravés dans la roche". Je ne sais pas pourquoi, mais j'aurais aimé connaître quelques-uns de ces messages. Ca rendrait peut-être plus "réelle" la situation ? De plus, avec quoi ont été gravés ces messages ? Quand tu dis "Héribold [...] imaginait des visages et s'inventait des histoires autour de ces noms et de ces mots", tu pourrais en profiter pour être moins vague, et apporter quelques précisions : "Il voyait, au tracé des lettres, que la main de leurs auteurs était tremblante" ou "qu'elles avaient été creusées à la cuillère dans la roche même", tu vois ? Ainsi dits, ces détails paraissent plus vivants.

Quand tu expliques pourquoi Héribold est en prison, ça me gêne un peu ; c'est un point très difficile à gérer dans l'écriture : doser les informations. Des fois, je crois que tu en donnes trop, ou de manière trop évidente (ce qui renforce l'impression de parachutage : voilà la situation, et voilà le pourquoi de cette situation ; au lieu de cela, tu pourrais plus essayer de nous plonger dans la situation, et glisser des indices sur le pourquoi, sans forcément nous le dire explicitement). Tu pourrais même enlever cette information, et l'injecter plus tard, avec Ambroise, par exemple, et juste préciser que Héribold a commis un meurtre, sans dire lequel... Mais là, je te laisse voir. Je reviendrai sur ce dosage d'informations au chapitre III, qui là encore peut être amélioré à mon avis.

Après, pour chipoter, dans le passage : "Personne, se dit-il... [...] le meurtrier ne cherche à me nuire..." tu emploies trop de points de suspension.
Il y a une faute : "Sétiladom tout entier était endormi" ; je mettrais cette phrase au féminin, car Sétiladom est une cité (ou une ville) "toute entière était endormie".

Voilà, donc un peu plus de détails sur la manière dont se passe l'action serait bienvenu, un peu moins de "donc on en est là parce que...". Le style reste très bon, la description du début, avec le soleil couchant et tout ça est excellent.

J’ai réédité… l’ancien message était trop proche d’un spoiler
Milles excuses Celtic

pas besoin de t excuser quand meme, je t enprie oeil de lynx!!!!

Bon commentaire avec un peu de retard (oui plus que sa je sais).
J'aime bien, mais deja je trouve dommage que tu est mis des partit de deux livre different parceque ducoup je ne le scenario d'aucun des deux et comme je le repet sans cesse: Scenario et facon de le mettre en forme sont les deux point principaux d'un roman, sinon le style est agreable et il n'y as pas trop de description j'attend de voir ce que sa va donner pour la suite

A oui et petit detail qui ma choquer

"Ambroise était un érudit reconnu et un homme de science respecté."

"De plus le vieil homme n’était guère apprécié par ses pairs"

c'est pas un peu contradictoire?

merci de t etre arrêté mais stp fais un effort avec l'orthographe, je ne suis pas parfait et de loin mais tous tes messages sont presques illisibles tellement ils sont truffés de fautes...alors ça plus l'avatar du robert....
sinon pour ta remarque pertinente effectivement,dans ma tete les gens du peuple l'admirait , les hauts placés reconnaissaient ses qualités, mais cela les rendaient jaloux...j'esaierai de formuler différemment

ok, desoler pour les fautes d'orthographe, j'essaie de m'ameliorer mais 14 ans de mauvaises habitudes sa ce perd pas comme ça

je comprends, tu n'as pas à être désolé je le dis juste pour que tu en prennes conscience et que tu fasses des efforts. Ca sera difficile au début, mais tu te dois de faire la maximum d'effort même sur des messages sans importance pour progresser. Et comme tu aimes écrire tu DOIS progresser. Tu peux avoir la plus belle histoire du monde à raconter si tu le fait avec trois fautes par phrase, personne ne la lira, et je trouve qu'il serait dommage de se gâcher ses chances justes pour une faiblesse en orthographe...

Je viens de relire les trois premiers chapitres, et je trouve cela vraiment très bon. Ton style est excellent, facile à lire, le vocabulaire est recherché, mais tout cela a déjà été dit.

Pour ce qui est du fond, il me semble que ton récit gagnerait peut-être en étant plus vivant. Tu fais beaucoup de description physique des personnages, mais Je suis un peu restée sur ma faim, j'aurais aimé avoir plus de détails sur leur psychologie, sur leur état d'esprit surtout pour la fillette. Pour le chapitre II, peut-être pourrais-tu étoffer un peu les relations qui unissent Ambroise et Héribold.

Pour conclure, je dirais, qu'à mon avis, il manque dans ces trois chapitres un peu de "sentiments" pour casser la neutralité de la narration, mais ce n'est que mon avis.

voila, j'éspère avoir pu t'aider et je me lance dès que je peux dans la relecture de la deuxième partie.

on a assez dit, je ne vois pas ce que je pourrais rajouter

au prochain j'arrive