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 De l'Autre Côté

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MessageSujet: De l'Autre Côté   De l'Autre Côté Icon_minitimeJeu 2 Oct 2008 - 22:36

Bonjour à tous,
En ce moment je suis sur un projet qui avait déjà était posté par une amie avec qui malheureusement je n'ai plus de relation, mais c'est pas le sujet Razz
Bref je vous poste le prologue en espérant que cela vous plaira, le début fait peut être un peu déjà vu mais j'essaie de modifier ça pour la suite.
Bonne lecture Very Happy

De L'Autre Côté

Prologue :

Un rayon de lune berçait d’une lueur orangée une chambre du pensionnat Saint Witz, quatre lits à baldaquin y étaient disposés. Le pensionnat n’accueillait exclusivement que des filles et c’est pourquoi dormaient dans ces lits quatre filles âgées d’une quinzaine d’année. Les lits étaient accompagnés chacun d’une grosse armoire en chêne massif. La nuit était calme ce qui ne put empêcher que l'une d’entre elle ne se réveille en sursaut.
Elle se redressa et le rayon de lune caressa son visage, les longs cheveux d’un noir encore plus sombre que celui dans lequel la pièce était baignée lui couvraient le visage. Ses yeux étaient d’un bleu incomparable.
Une goutte de sueur perlait sur son front, les images qui l’avaient réveillée en sursaut restaient gravées dans sa rétine. Elle se remémorait les hautes montagnes qui surplombaient un pont, des débris éparpillés un peu partout, le sol jonché de corps ainsi que ce silence inquiétant…
Ces images la troublaient mais au fond d’elle-même, elle se disait que cette scène n’appartenait qu’au royaume des rêves et que l’heure était venue de se rendormir. Elle s’allongea en fermant les yeux, le sommeil recommençant à faire son doux travail.

Très loin du pensionnat, à des centaines de kilomètres, un immense pont surplombait les montagnes. Un homme encapuchonné et tout vêtu de noir s’y tenait immobile, pensif. Le vent violent agitait les pans de sa cape qui lui fouettaient les chevilles mais il n’y fit pas attention. Il était trop préoccupé par ses pensées, son plan… Cela fonctionnerait-il ? Il l’espérait…
Enfin il s’avança vers le centre du pont où il leva les bras vers le ciel et siffla des mots dans un langage incompréhensible. Une boule d’énergie noire se forma au creux de ses mains puis d’un coup sec, précis, il abaissa vivement ses mains devant lui. La boule s’écrasa contre le sol dans un grand vacarme. Des fissures commencèrent à se former devant lui sur le pont; un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. Il fit alors de même derrière lui tandis que le bloc central du pont commençait à se détacher. Enfin il écarta sa cape et libéra un fourreau, le pommeau d’argent de son épée scintillant à la lumière des étoiles. Il l’en ôta, la souleva dans l’air puis la planta dans l’acier avec une facilité incroyable, comme si l’acier du pont n’était rien d’autre que de la terre. Le sol vibra sous ses pieds ; aucune peur ne trahissait son visage. Le bloc se détacha enfin et entama une chute libre, l’étrange homme s’agrippant à son épée avec une force surhumaine.
Le sol commençait vraiment à se rapprocher et l’homme ne tentait toujours rien pour ne pas s’écraser. Il savait que çà ne le tuerait pas.
Le bloc heurta enfin le sol et un énorme nuage de poussières s’éleva haut dans le ciel, engouffrant sous ses démons les piliers du pont.
Quelques longues minutes après, le nuage finit par se dissiper et aucun corps ne reposait sur le sol, l’homme avait disparu...

Ce matin là, Sophie se réveilla la première. Elle avait totalement oublié son rêve mais ne se sentait pas comme à l’ordinaire. Elle resta quelques minutes assise dans son lit en essayant de se remémorer si quelque chose d’anormal s’était produit cette nuit mais rien ne lui vint à l’esprit. Elle finit alors par se lever puis elle alla se doucher.
Elle ne savait pas pourquoi mais elle était toujours trempée de sueur, l'eau pourtant fraiche lui procura un intense plaisir et se fut donc après pas loin d'une demi-heure plus tard qu'elle en immergea.
Une fois qu'elle eût fini de se préparer, Sophie décida d'aller se balader dans le parc, peut-être le fait de se balader seule le long d'une longue étendue paisible ferait s'apaiser le malaise qui l'avait submergé depuis le moment où elle était sortie de la douche. Or après une demi-heure de marche dans la fraicheur du matin, l'effet de malaise avait quelque peu augmenté. Déçue, elle marcha alors en direction du lac d'un air morose, cherchant toujours la cause de son malaise. Arrivée près du lac elle remarque que Bizarrement la surface du lac était comme troublée par un bouillonnement intérieur ce qui renvoyait une imagée déformée du paysage qui l'entourait. Elle s'agenouilla au bord du lac essayant de percer le mystère de ce bouillonnement mais tout ce qu'elle voyait était le portrait déformé d'une jeune adolescente dont les cheveux d'un noir d'encre lui tombaient sur le visage. Elle avait les pommettes rosies par le froid ce qui lui ajoutait une nouvelle touche de beauté.
Tandis qu'elle fixait le cœur du lac, un éclat d'argent attira son regard au bord de la rive. En s'y approchant, elle remarqua qu'il s'agissait d'une pierre en argent où était gravés des symboles étranges, comme des runes. Contemplant la beauté de l'ouvrage, elle repartit en direction du pensionnat. Alors qu'elle était presque arrivée devant le bâtiment, des éclats de voix la firent sursauter. Elle cacha précipitamment la pierre dans une poche de sa veste en laine, se retourna vers les nouveaux arrivants. Ce n'était autre que le directeur du pensionnat accompagné du professeur de mathématiques.
- Bonjour Sophie, salua le directeur, Mr Bonon.
- Bonjour monsieur le directeur, lui répondit poliment Sophie.
Le malaise de celle-ci devait surement être gravé sur son visage puisque le directeur lui demanda :
- Tu es sur que tu vas bien Sophie, ce n'est tout de même pas le voyage de demain dans les Alpes qui te fait cet effet là ?
- Non Monsieur, pour tout vous dire, je n'en sais rien... lui avoua t'elle.
-Bon excuse moi mais je n'ai pas de temps à te consacrer, j'ai un rendez vous important concernant le voyage de demain. A plus tard Sophie.
Sur ce il s'esquiva toujours accompagné du professeur de mathématiques. Sophie l'avait trouvé quelque peu inhabituel dans sa façon de lui parler, peut être qu'après tout elle avait déformé ce qu'il lui avait dit du fait qu'elle était bouleversée par son malaise, mais tout de même, il y avait autre chose..
Elle remonta alors dans sa chambre d'un pas précipité, elle voulait essayé d'avoir des explications a propos des runes sur la pierre mais après avoir passé la majeure partie de la journée, elle dut se résoudre à abandonner et c'est déçue qu'elle alla se coucher, alors que ses amies ne l'étaient toujours pas.


Le lendemain matin, Sophie regardait par la vitre le paysage qui s’étendait alentour : de haute montagne touchaient presque les nuages et la végétation était beaucoup plus dense que par chez eux. Le vert était la couleur dominante. Dans le bus, tout le monde chahutait, riait mais Sophie n’était pas d’humeur à plaisanter, le sentiment de malaise qui l’avait envahie la vielle ne s'était toujours pas dissipé et elle avait encore la sensation que la nuit ne s’était pas normalement déroulée. Soudain, un nuage s’écarta et le soleil réapparut, déversant sur toute la vallée une clarté éblouissante. Tandis que le chauffeur ralentissait pour ne pas faire d’accident avec cette soudaine clarté, Sophie détourna le regard pour regarder une de ses amies, elle s'appelait Rose.. Cette dernière avait la tête posé sur l'épaule d'un garçon, son visage ressemblait alors à une grosse bulle de joie. Sophie en était heureuse mais elle savait que cela ne durerait pas et elle décida donc de se remettre à contempler le paysage en tentant d’oublier son malaise dans ces vastes étendues. Mais alors que le soleil se cachait à nouveau derrière un nuage, améliorant la vision sur les montagnes, le cœur de Sophie failli : le paysage qui se révélait devant elle ne lui était pas totalement inconnu. Les montagnes, le pont … Les mots restaient bloquaient dans sa gorge, elle se précipita alors vers l’avant du car dans une course effrénée bousculant sur son passage nombre de ses camardes ébahis.
Son cœur failli une fois de plus s’arrêter, un détail du paysage qui s’offrait devant elle avait tout de fois changé : le pont était percé d’un immense trou capable de faire passer entièrement le car mais au moment où elle voulu prévenir le chauffeur qui ne l’avait pas encore remarqué,trop distrait par les exclamations des adolescents, le pont commença alors à s’ébranler sous les roues du car. C’était trop tard, ils allaient tous périrent !
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MessageSujet: Re: De l'Autre Côté   De l'Autre Côté Icon_minitimeVen 3 Oct 2008 - 8:21

"une quinzaine d’année"
annéeS

"Les lits étaient accompagnés chacun d’une grosse armoire en chêne massif"
Chaque lit était ou Chacun des lits, c'est plus léger

" La nuit était calme ce qui ne put empêcher que l'une d’entre elle ne se réveille en sursaut."
ce que là peut être éffacé
l'une d'entre elle d'être réveillée

es longs cheveux d’un noir encore plus sombre que celui dans lequel la pièce était baignée
dans lequel c'est quoi?

Enfin il s’avança Enfin il écarta
Tu ne peux pas dire enfin deux fois de suite sinon quelle fin c'est?

"les images qui l’avaient réveillée"
réveilléeS

" le sommeil recommençant à faire son doux travail."
Comme déjà dit ailleurs sur le forum c'est quoi le travail du sommeil?

"Un homme encapuchonné et tout vêtu de noir s’y tenait immobile"
tout vétu est maladroit. simplement vétu de noir ou bien si tu veux insisté entièrement vétu de noir.

"aucune peur ne trahissait son visage"
Pas compris.

Il savait que çà "
cela

engouffrant sous ses démons les piliers du pont"
les démons? que quoi tu parles?

Elle ne savait pas pourquoi mais elle était toujours trempée de sueur, l'eau pourtant fraiche lui procura un intense plaisir et se fut donc après pas loin d'une demi-heure plus tard qu'elle en immergea.
C'est un peu long comme phrase, enfin c'est perso

Sophie décida d'aller se balader dans le parc, peut-être le fait de se balader"
deux fois balader. Tu peux dire une fois se promener ou se dégourdir les jambes par exemple

seule le long d'une longue étendue paisible"
le long d'une grande étendue ou d'une vaste étendue

Or après une demi-heure de marche"
Or,

Déçue, elle marcha alors en direction du lac d'un air morose"
Comme tu as déjà dis marche juste avant tu pourrais dire elle se dirigea vers le lac

Tu répétes plusieurs fois malaise...

Arrivée près du lac elle remarque que Bizarrement la surface du lac"
Arrivée près du lac, elle remarquA que b...

les cheveux d'un noir d'encre lui tombaient sur le visage. Elle avait les pommettes rosies par le froid ce qui lui ajoutait une nouvelle touche de beauté.
Pas très clair. Si tu dis que les cheveux cachent son visage tu peux pas voir ses pomettes. Et si tu vois une image dans de l'eau d'un lac tu crois que tu vois en couleur? Tu crois que les pomettes rosies ça ajoute vraiment de la beauté?

la beauté de l'ouvrage"
répétition de beauté

le directeur du pensionnat accompagné du professeur de mathématiques
Tu as deéjà dit pensionnat juste avant, inutile de le repréciser

Tu es sur que tu vas bien Sophie,"
tu es sûre

lui avoua t'elle"
avoua-t-elle

Bon excuse moi Bon, excuse-moi
rendez vous rendez-vous

Sur ce il s'esquiva"
Pas certaine que s'esquiver et le bon verbe à toi de voir

elle voulait essayé"
essayer

a propos des runes"
à propos

Elle remonta alors dans sa chambre d'un pas précipité, elle voulait essayé d'avoir des explications a propos des runes sur la pierre mais après avoir passé la majeure partie de la journée, elle dut se résoudre à abandonner et c'est déçue qu'elle alla se coucher, alors que ses amies ne l'étaient toujours pas."

Je te propose de couper cette phrase
Elle remonta alors dans sa chambre d'un pas précipité. Elle voulait essayer de trouver des explications à propos des runes sur la pierre mais après avoir consacré la majeure partie de la journée, elle dut se résoudre à abandonner . Déçue, elle alla se coucher alors que ses amies ne l'étaient toujours pas.

qui s’étendait alentour : de haute montagne
hateS montagneS

beaucoup plus dense que par chez eux"
c'est qui le eux?

une clarté éblouissante soudaine clarté

Cette dernière avait la tête posé
poséE

son visage ressemblait alors à une grosse bulle de joie"
bizarrement dit

e cœur de Sophie failli"
failliT
Son cœur failli une fois de plus s’arrêter
deux fois failli (deux fois la faute en plus)

Je t'ai fait quelque suggestions à toi de voir. Je te conseille quand même de corriger ton texte en l'éditant afin que d'autres lecteurs ne soient pas génés par les fautes. L'ortho c'est le nerf de la guerre. Ne te décourage pas.
Comme tu dis une impression de déjà vu. Toutefois, j'attend la suite pour voir Wink
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MessageSujet: Re: De l'Autre Côté   De l'Autre Côté Icon_minitimeVen 3 Oct 2008 - 10:43

Whaou merci pour toutes tes corrections, c'est vraiment sympa. Je corrige ça dans la journée. Wink
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MessageSujet: Re: De l'Autre Côté   De l'Autre Côté Icon_minitimeSam 4 Oct 2008 - 10:15

Bon, avant toute chose, ton extrait était un peu trop long à mon goût alors je n'ai pas eu le courage de corriger dans les détails. Toutefois, à l'avenir, si tu postes des extraits plus courts, j'irai plus au fond des choses et je prendrai la peine de corriger les fautes de français. ^^
Cependant, rassure-toi, j'ai quand même lu ton texte. J'apporte donc commentaires et quelques corrections.

"Elle finit alors par se lever puis elle alla se doucher."
=> Ici, j'ai pris pour l'exemple, mais évite autant que possible de multiplier inutilement les "elle". Si tu supprimes le deuxième, ça évite une répétion et ça ne gêne absolument pas. "Elle finit alors par se lever puis alla se doucher". A chaque fois que ton héroïne fera plus d'une action dans la même phrase (ici, se lever et se doucher), vérifie que tu n'as pas de "elle" en trop, inutile.

"d'une demi-heure plus tard qu'elle en immergea."
=> Là, méprise sur le terme. ^^ "immerger" veut dire couler, sombrer. Bref, l'idée est de s'enfoncer sous l'eau. A mon avis, c'est l'inverse que tu voulais dire, soit "émerger".

"Sur ce il s'esquiva"
=> Je trouve le verbe mal adapté. "esquiver" signifie "éviter". On esquive un coup, voire des paroles en changeant de sujet. Ici, "s'éclipser" sera plus approprié.

"mais après avoir passé la majeure partie de la journée"
=> Là, il manque un élément ou un mot. Soit, "mais après Y avoir passé/consacré la majeure partie de la journée", elle abandonne. Soit "après avoir passé la majeure partie de la journée à tenter de découvrir la signification des runes etc...." elle dut se résoudre etc....

"qui l’avait envahie la vielle"
=> "veille"

Concernant ce qu'a dit Evahe, je n'ai pas tout lu mais je me permets quand même une petite correction ou deux :

"les images qui l’avaient réveillée"
réveilléeS

=> Non, tu l'avais bien écrit correctement. Ce ne sont pas les images qui sont réveillées, mais bien les images qui réveillent Sophie. Donc REVEILLEE (c'est une fille et elle est seule, donc féminin singulier. ^^)

"aucune peur ne trahissait son visage"
=> Là, bonne remarque car cela ne veut rien dire. Tu as inversé la peur et le visage. Ce n'est pas la peur qui trahit un visage mais le visage, en exprimant telle ou telle émotion, qui trahit le personnage. Donc "son visage ne trahissait aucune peur".

Bon, concernant les critiques dans l'ensemble. D'abord la forme : des fautes de français qu'il serait bien de corriger et la ponctuation demanderait aussi à être travaillée. Il y a des répétitions, des structures parfois un peu lourdes ou bizarres, mais l'ensemble de ton style reste agréable, bien que maladroit. ^^

Sur le fond, une première remarque sur un point qui m'a un peu dérangée : j'ai trouvé que tu insistais trop sur le "malaise". On a compris qu'elle était troublée par le rêve et qu'elle avait un sentiment de malaise, fais attention de ne pas alourdir inutilement en insistant sur ce fait.
D'autre part, je n'ai pas eu trop de mal à lire mais honnêtement, je n'ai pas été emballée. Sur ce début, au final, il ne se passe pas grand chose. Peut-être devrais-tu réfléchir au moyen de plonger tout de suite le lecteur dans un événement X qui va rendre ton texte prenant dès le début. Le point clé d'un bon récit, c'est d'arriver à accrocher l'attention du lecteur immédiatement.

Là, Sophie fait un rêve, ensuite elle a un mal-être inexplicable, il y a voyage qui se prépare, elle trouve une mystérieuse pierre... A mon avis, tu devrais venir plus rapidement sur cette fameuse pierre et engager davantage de suspense autour de cet élément. Voire imaginer un tout autre début qui amène plus vite vers la pierre et de manière plus entraînante.

Naturellement, tu restes l'auteur et libre de tes décisions. ^^ Je m'efforce d'être objective et franche dans mes commentaires, suggestions et remarques, j'espère que cela ne t'a pas découragé. Tu dois poursuivre tes efforts et ne pas abandonner à la première difficulté.
Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à me demander. Wink

Bon courage !
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MessageSujet: Re: De l'Autre Côté   De l'Autre Côté Icon_minitimeSam 4 Oct 2008 - 12:13

Merci et ne t'inquiète pas cela ne me décourage pas du tout, bien au contraire. Wink
Bon la c'est le mariage de ma mère ce weekend donc je pense que je corrigerais cette semaine.
Et encore une fois, merci de vos corrections. Smile
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MessageSujet: Re: De l'Autre Côté   De l'Autre Côté Icon_minitimeDim 5 Oct 2008 - 12:24

Voila j'ai fait quelques modifications mais je n'ai pas encore retapé le passage de la pierre je ferai ça dans la semaine.
Nouveau texte ci-dessous :

De L'Autre Côté

Prologue :

Un rayon de lune berçait d’une lueur orangée une chambre du pensionnat Saint Witz, quatre lits à baldaquin y étaient disposés. Le pensionnat n’accueillait exclusivement que des filles et c’est pourquoi dormaient dans ces lits quatre filles âgées d’une quinzaine d’années. Chacun accompagné d’une grosse armoire en chêne massif. La nuit était calme ce qui ne put empêcher l'une d’entre elle de se réveiller en sursaut.
Elle se redressa et le rayon de lune caressa son visage, les longs cheveux d’un noir encore plus sombre que celui dans lequel la pièce était baignée lui couvraient le visage. Ses yeux étaient d’un bleu incomparable.
Une goutte de sueur perlait sur son front, les images qui l’avaient réveillée en sursaut restaient gravées dans sa rétine. Elle se remémorait les hautes montagnes qui surplombaient un pont, des débris éparpillés un peu partout, le sol jonché de corps ainsi que ce silence inquiétant…
Ces images la troublaient mais au fond d’elle-même, elle se disait que cette scène n’appartenait qu’au royaume des rêves et que l’heure était venue de se rendormir. Elle s’allongea en fermant les yeux, le sommeil recommençant à faire son doux travail.

Très loin du pensionnat, à des centaines de kilomètres, un immense pont surplombait les montagnes. Un homme encapuchonné entièrement vêtu de noir s’y tenait immobile, pensif. Le vent violent agitait les pans de sa cape qui lui fouettaient les chevilles mais il n’y fit pas attention. Il était trop préoccupé par ses pensées, son plan… Cela fonctionnerait-il ? Il l’espérait…
Enfin il s’avança vers le centre du pont où il leva les bras vers le ciel et siffla des mots dans un langage incompréhensible. Une boule d’énergie noire se forma au creux de ses mains puis d’un coup sec, précis, il abaissa vivement ses mains devant lui. La boule s’écrasa contre le sol dans un grand vacarme. Des fissures commencèrent à se former devant lui sur le pont; un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. Il fit alors de même derrière lui tandis que le bloc central du pont commençait à se détacher. Puis il écarta sa cape et libéra un fourreau, le pommeau d’argent de son épée scintillant à la lumière des étoiles. Il l’en ôta, la souleva dans l’air puis la planta dans l’acier avec une facilité incroyable, comme si l’acier du pont n’était rien d’autre que de la terre. Le sol vibra sous ses pieds ; son visage ne trahissait aucune peur. Le bloc se détacha enfin et entama une chute libre, l’étrange homme s’agrippant à son épée avec une force surhumaine.
Le sol commençait vraiment à se rapprocher et l’homme ne tentait toujours rien pour ne pas s’écraser. Il savait que cela ne le tuerait pas.
Le bloc heurta enfin le sol et un énorme nuage de poussières s’éleva haut dans le ciel, engouffrant sous ses démons les piliers du pont.
Quelques longues minutes après, le nuage finit par se dissiper et aucun corps ne reposait sur le sol, l’homme avait disparu...

Ce matin là, Sophie se réveilla la première. Elle avait totalement oublié son rêve mais ne se sentait pas comme à l’ordinaire. Elle resta quelques minutes assise dans son lit en essayant de se remémorer si quelque chose d’anormal s’était produit cette nuit mais rien ne lui vint à l’esprit. Elle finit alors par se lever puis alla se doucher.
Elle ne savait pas pourquoi mais elle était toujours trempée de sueur, l'eau pourtant fraiche lui procura un intense plaisir. Ce fut donc après pas loin d'une demi-heure plus tard qu'elle en emergea.
Une fois qu'elle eût fini de se préparer, Sophie décida d'aller se balader dans le parc, peut-être le fait de se promener seule le long d'une vaste étendue paisible ferait s'apaiser le malaise qui l'avait submergé depuis le moment où elle était sortie de la douche. Or, après une demi-heure de marche dans la fraicheur du matin, l'effet de malaise avait quelque peu augmenté. Déçue, elle se dirigea alors vers le lac d'un air morose, cherchant toujours la cause de son malaise. Arrivée près du lac elle remarqua que bizarrement la surface du lac était comme troublée par un bouillonnement intérieur ce qui renvoyait une imagée déformée du paysage qui l'entourait. Elle s'agenouilla au bord du lac essayant de percer le mystère de ce bouillonnement mais tout ce qu'elle voyait était le portrait déformé d'une jeune adolescente dont les cheveux d'un noir d'encre lui tombaient sur le visage. Elle avait les pommettes rosies par le froid ce qui lui ajoutait une nouvelle touche de beauté.
Tandis qu'elle fixait le cœur du lac, un éclat d'argent attira son regard au bord de la rive. En s'y approchant, elle remarqua qu'il s'agissait d'une pierre en argent où était gravés des symboles étranges, comme des runes. Contemplant la splendeur de l'ouvrage, elle repartit en direction du pensionnat. Alors qu'elle était presque arrivée devant le bâtiment, des éclats de voix la firent sursauter. Elle cacha précipitamment la pierre dans une poche de sa veste en laine, se retourna vers les nouveaux arrivants. Ce n'était autre que le directeur accompagné du professeur de mathématiques.
- Bonjour Sophie, salua le directeur, Mr Bonon.
- Bonjour monsieur le directeur, lui répondit poliment Sophie.
Le mal-être de celle-ci devait surement être gravé sur son visage puisque le directeur lui demanda :
- Es tu sûre que tu vas bien Sophie, ce n'est tout de même pas le voyage de demain dans les Alpes qui te fait cet effet là ?
- Non Monsieur, pour tout vous dire, je n'en sais rien... lui avoua t-elle.
-Bon, excuse moi mais je n'ai pas de temps à te consacrer, j'ai un rendez-vous important concernant le voyage de demain. A plus tard Sophie.
Sur ce il s'éclipsa toujours accompagné du professeur de mathématiques. Sophie l'avait trouvé quelque peu inhabituel dans sa façon de lui parler, peut être qu'après tout elle avait déformé ce qu'il lui avait dit du fait qu'elle était bouleversée par son malaise, mais tout de même, il y avait autre chose..
Elle remonta alors dans sa chambre d'un pas précipité. Elle voulait essayer de trouver des explications à propos des runes sur la pierre mais après avoir consacré la majeure partie de la journée, elle dut se résoudre à abandonner . Déçue, elle alla se coucher alors que ses amies ne l'étaient toujours pas.

Le lendemain matin, Sophie regardait par la vitre le paysage qui s’étendait alentour : de hautes montagnes touchaient presque les nuages et la végétation était beaucoup plus dense que par chez eux. Le vert était la couleur dominante. Dans le bus, tout le monde chahutait, riait mais Sophie n’était pas d’humeur à plaisanter, le sentiment de malaise qui l’avait envahie la veille ne s'était toujours pas dissipé et elle avait encore la sensation que la nuit ne s’était pas normalement déroulée. Soudain, un nuage s’écarta et le soleil réapparut, déversant sur toute la vallée une clarté éblouissante. Tandis que le chauffeur ralentissait pour ne pas faire d’accident avec cette soudaine clarté, Sophie détourna le regard pour regarder une de ses amies, elle s'appelait Rose.. Cette dernière avait la tête posée sur l'épaule d'un garçon, son visage ressemblait alors à une grosse bulle de joie. Sophie en était heureuse mais elle savait que cela ne durerait pas et elle décida donc de se remettre à contempler le paysage en tentant d’oublier son malaise dans ces vastes étendues. Mais alors que le soleil se cachait à nouveau derrière un nuage, améliorant la vision sur les montagnes, le cœur de Sophie faillit : le paysage qui se révélait devant elle ne lui était pas totalement inconnu. Les montagnes, le pont … Les mots restaient bloquaient dans sa gorge, elle se précipita alors vers l’avant du car dans une course effrénée bousculant sur son passage nombre de ses camardes ébahis.
Son cœur faillit une fois de plus s’arrêter, un détail du paysage qui s’offrait devant elle avait tout de fois changé : le pont était percé d’un immense trou capable de faire passer entièrement le car mais au moment où elle voulu prévenir le chauffeur qui ne l’avait pas encore remarqué,trop distrait par les exclamations des adolescents, le pont commença alors à s’ébranler sous les roues du car. C’était trop tard, ils allaient tous périrent !
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MessageSujet: Re: De l'Autre Côté   De l'Autre Côté Icon_minitimeDim 5 Oct 2008 - 12:31

Therra a écrit:
Bonjour à tous,
En ce moment je suis sur un projet qui avait déjà était posté par une amie avec qui malheureusement je n'ai plus de relation, mais c'est pas le sujet

Cette amie n'était-elle pas Hermione ? C'est l'histoire qu'elle nous a postée, et qui, bizarrement, a été effacée par elle... Que s'est-il passé au juste ? bounce

Donc pour mes commentaires... il suffit de se reporter au topic d'Hermione.
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MessageSujet: Re: De l'Autre Côté   De l'Autre Côté Icon_minitimeLun 6 Oct 2008 - 12:39

C'est un peu compliqué enfaite, j'ai demandé à sa grande sœur de lui demander d'expliquer sur le forum de qui venait ce texte et apparemment elle n'a pas voulu trop s'embêter, elle l'a effacé. :s
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MessageSujet: Re: De l'Autre Côté   De l'Autre Côté Icon_minitimeJeu 25 Déc 2008 - 17:31

Post 1

Citation :
les longs cheveux d’un noir encore plus sombre que celui dans lequel la pièce était baignée lui couvraient le visage.
(Un peu lourd)
Citation :
restaient gravées dans sa rétine
(mémoire)
Citation :
cette scène n’appartenait qu’au royaume des rêves
vu la description de la scène, c’est plus du ressort du cauchemar ?
Citation :
Un homme encapuchonné et tout vêtu de noir s’y tenait immobile, pensif.
(un peu maladroit) ex : Pensif, un homme encapuchonné et vêtu de noir, se tenait immobile.
Citation :
Sophie décida d'aller se balader dans le parc, peut-être le fait de se balader seule le long d'une longue étendue paisible ferait s'apaiser le malaise qui l'avait submergé depuis le moment où elle était sortie de la douche.
(
Répétition de balader, étendue paisible et s’apaiser.)
Citation :
Or après une demi-heure de marche dans la fraicheur du matin, l'effet de malaise avait quelque peu augmenté. Déçue, elle marcha alors en direction du lac d'un air morose, cherchant toujours la cause de son malaise.
Répétition de malaise. Phrases lourdes.
Citation :
Contemplant la beauté de l'ouvrage, elle repartit en direction du pensionnat. Alors qu'elle était presque arrivée devant le bâtiment, des éclats de voix la firent sursauter. Elle cacha précipitamment la pierre
(Nul part tu mentionnes qu’elle prend la pierre.)
Citation :
Le malaise de celle-ci devait surement être gravé sur son visage puisque le directeur lui demanda :
(Proposition. Sophie avait du mal a cacher son malaise. Le directeur lui demanda ).
Le directeur lui pose une question sur sa santé, Sophie répond. Et le directeur ne donne suite, prétextant qu’il a des choses à faire ? sa réaction n’est pas logique à mon sens.
Citation :
Soudain, un nuage s’écarta et le soleil réapparut, déversant sur toute la vallée une clarté éblouissante.
L’emploi de soudain est bizarre et fait que la phrase me semble maladroite.
Citation :
le cœur de Sophie failli.
(Je ne comprends pas le choix de ton verbe.)
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