Le secret de Manon

Invité

Prologue.

Ce 8 novembre 1996, à Londres, Josse tourne en rond dans sa chambre d’hôtel.

Demain matin, au congrès international de médecine, il va dévoiler le terrible secret de Manon. Fébrille, il se demande si vraiment il est utile, de révéler ce que sa famille a toujours caché. Josse, Docteur en médecine, et chercheur à La Pitié Salpétrière, donne des cours en quatrième année de médecine, juste à coté.
"Spécialiste" dans le domaine de la reproduction animale, humaine et le clonage, il est reconnu par les milieux internationaux comme un chercheur "très pointu" et très réaliste. Demain à ce congrès il va devoir expliquer pourquoi sa grand mère n’a rien dit.

Il se pose encore des questions sur la nécessité de le faire. A ce moment de ses réflexions son portable sonne.
- Allô
- Allô, Docteur Josse?
- Lui même.
- Ici Patrick, du Daily Mail, j’aurai aimé vous parler.
Josse se dit que c’est peut être une opportunité pour lui.
- Vous souhaitez une interview ?
- Oui Docteur.
- C’est d’accord, pouvez-vous venir me voir à l’hôtel ce soir?
- Oui, bien sur, à quelle heure?
- Vingt et une heure, cela vous va?
- OK Docteur à ce soir.
Josse se dit qu’il fait peut être une bêtise, mais tant pis, il dîne tranquillement et attend le journaliste. Patrick arrive à neuf heures moins cinq et demande au chasseur où est le Docteur Josse.
- Au salon, Monsieur, là-bas.
Après les salutations d’usage, Patrick dit :
- Vous allez faire une révélation importante demain au congrès, Docteur, De quoi s’agit il ?
- Oui, Monsieur Patrick, et je suis prêt à vous donner un scoop, à une seule condition.
- Oui, laquelle?
- Que vous éditiez toute l’histoire et intégralement, sans en changer un mot, dans votre journal.
- Je suis d’accord.
Le Docteur Josse commence à raconter:

" C’est l’histoire de Manon, ma grand mère, je vais vous raconter son histoire par tranches de vie,
vous pouvez mettre en route votre magnéto."

Invité

Quelques suggestions :

Demain matin, au congrès international de médecine, il va dévoiler le terrible secret de Manon.
Fébrile, il se demande s'il est vraiment utile de révéler ce que sa famille a toujours caché.
Josse, Docteur en médecine, et chercheur à La Pitié Salpétrière, donne des cours aux quatrième année, juste à coté.
"Spécialiste" dans le domaine de la reproduction animale, humaine et le clonage, il est reconnu par les milieux internationaux comme un chercheur "très pointu" et très réaliste.
Demain, à ce congrès, il va devoir expliquer pourquoi sa grand-mère n’a rien dit.

Pour le reste on attend la suite :pirat:

Invité

Les retours à la lignes à chaque fin de phrase me laissent dubitative. Pourquoi as-tu choisis de faire ainsi?

Invité

Merci Evahé, bonnes suggestions.

Merci Kaly, j'ai l'impression que c'est à cause du traitement de texte que j'utilise. Je vais regarder cela.

Invité

Année 1919.

Manon, née en 1912, a des parents très attentionnés. Adélaïde, sa mère et André son père issus tous les deux de familles bourgeoises, s’occupent de façon permanente de leur fille. Ils habitent une grande maison en périphérie toute proche de Paris. Manon a aujourd’hui sept ans et va dans une école privée, elle est en deuxième année et travaille bien, Adélaïde vérifie tous les jours, ses devoirs et lui fait apprendre ses leçons.
Maman "couve" un peu sa fille, elle s’arrange pour que jamais, vraiment jamais, elle ne soit seule.Elle l’accompagne partout et s’occupe d’elle tout le temps. Pourtant Adélaïde doit aussi s'occuper de ses deux petits frères, Lucien, cinq ans et Gaston le bébé, un an. La maison est grande et André a fait beaucoup de travaux pour la modifier. Outre la salle et le salon, la maison dispose de quatre chambres, deux au premier étage, celle des parents et celle de Manon, avec entre les deux, deux salles de bains, une attenant à chaque chambre. Au deuxième deux chambres aussi, une pour Lucien et une pour Gaston, qui dort encore dans celle de ses parents. Entre les deux pièces une autre salle de bain. Cette disposition conçue par André n’est pas courante à cette époque, pensez, trois salles de bain pour quatre chambres!!!!
Mais il y a une raison toute particulière à cette disposition.

- Manon as-tu fait ta toilette?
- Non pas encore Maman.
- Alors monte dans ta salle de bain et ferme bien le verrou, quand je viendrai, tu m’ouvriras.
- Oui maman.
Maman frappe doucement à la porte de la salle de bain.
- Ca y est ma chérie?
- Oui maman
Le verrou claque, Adélaïde rentre avec à la main une partie des affaires de Manon.
- Le bain était bon mon ange?
- Oui maman
- Je vais t’habiller et te coiffer.
- Maman pourquoi...
- Chuttt ma chérie, tu sais que je ne veux pas parler de cela avec toi.
- Maman!!!!! pourquoi....
- Chutt, tiens, enfile cela.

Manon est très obéissante, et il ne lui viendrais pas à l’esprit de contredire sa mère. Elle enfile la chemise au col de dentelles que lui tend sa mère, puis le panty très en vogue à cette époque, puis jupon et sur-jupon, on en mettait deux ou trois à cette époque, pour faire gonfler la robe.
Manon est très jolie avec sa tenue à grands carreaux dans les tons bleutés, qui lui tombe au ras des chevilles. Les jupons font gonfler cette robe comme celle des reines du siècle précédent.
Adélaïde, maintenant, la coiffe, ses grands cheveux châtains clairs lui tombant sur les épaules. Elle va lui faire deux nattes, qui vont encadrer son joli visage un peu oblongue, avec un petit nez retroussé et des grands yeux presque noirs, profonds, ce qui la rend un peu triste, mais elle n’est pas triste du tout, elle serait même un peu espiègle.
-Maman, pourquoi je porte toujours des robes longues ? mes copines à la mode portent déjà des petites robes beaucoup plus courtes.
- Tu sais bien ma chérie que dans la bonne société, on ne montre pas ses genoux.
- Je sais bien que ce n’est pas pour ça.
- Alors si tu le sais, ne poses pas la question.

Comme tous les jours Adélaïde va chercher ses enfants à l’école avec son bébé dans la poussette.
Ce jour là Soeur Supérieure lui dit :
- Pourquoi Manon est-elle exempte de gymnastique ?
- C’est sur le conseil de notre médecin, ma soeur.
- Pourtant elle est vive et n’a pas l’air malade du tout.
- C’est vrai, mais le Docteur de notre famille pense qu’il vaut mieux qu’elle ne fasse pas de sport. Il parle d’une petite déformation cardiaque, mais je n’en ai pas parlé à Manon bien sur.
- Cela restera secret Adélaïde, vous pouvez en être sure.
Dans ce début des années folles, tout va pour le mieux pour Manon.

Invité

C'est drôlement bien cheers

Invité

Ma grand mère, Manon, née en 1912, a des parents très attentionnés. Adélaïde, sa mère et André son père issus tous les deux de familles bourgeoises, s’occupent de façon permanente de leur aînée. Ils habitent une grande maison en périphérie toute proche de Paris."
Mike, tu joues sur deux tableaux spacio-temporel et cela crée de la confusion. Si elle est née en 1912 ses parents sont morts donc tu dois utiliser le passé : avait des parents...
Si tu veux jouer la carte du présent dans le passé ce qui n'est pas forcement souhaitable pour ton récit je te propose d'agencer ton texte différemment. Par exemple ne dit pas que c'est ta grand-mère car dans le présent passé elle ne l'est pas encore.
Suite des commentaires cet aprem

, s’occupent de façon permanente de leur aînée. Ils habitent une grande maison en périphérie toute proche de Paris."
pour parler d'ainé tu dois d'abord préciser qu'il y a plusieurs enfants

Adélaïde, maintenant, la coiffe, des grands cheveux châtains clairs lui tombant sur les épaules,"
Cette phrase n'est pas correcte si les cheveux sont ceux de manon. On ne comprend pas que lui se référe à manon.

Pourtant Adélaïde n’a pas que Manon a s’occuper," c'est lourd comme tournure.
Pourtant, Adélaïde doit s'occuper aussi de....

elle est en deuxième année et travaille bien, mais, " que veux-tu dire par ce mais?

Adélaïde, maintenant, la coiffe, des grands cheveux châtains clairs lui tombant sur les épaules, elle va lui faire deux nattes, qui vont encadrer un joli visage un peu oblongue, avec un petit nez retroussé et des grands yeux presque noirs, profonds, ce qui la rend un peu triste, mais elle n’est pas triste du tout, elle serait même un peu espiègle."
Cette phrase est bien trop longue...

Comme tous les jours, Adélaïde va chercher ses enfants à l’école avec son bébé dans la poussette.
Ce jour là, Soeur Supérieure lui demanda :
- Pourquoi Manon est-elle exempte de gymnastique ?
- C’est sur le conseil de notre médecin, ma Soeur.
- Pourtant, elle est vive et n’a pas l’air malade du tout.
- C’est vrai, mais le Docteur de notre famille pense qu’il vaut mieux qu’elle ne fasse pas de sport. Il parle d’une petite déformation cardiaque, mais je n’en ai pas parlée à Manon bien sur.
- Cela restera secret Adélaïde, vous pouvez en être sure.

Voilà, je crois qu'il manque encore une ou deux virgules. Tu entretien le mystère en ce qui concerne Manon et c'est bien. Je trouve quand même que ton récit mériterais d'être un peu étoffé. pour le moment on dirait un clinicien qui analyse un cas et pas un petit-fils.
Au fait il n'est pas très clair si le narrateur et omnicient ou si c'est le médecin. Je pense que l'approche du narrateur médecin serait plus intéreésante car tu pourrais développer l'affect de ton perso.

Invité

evahe a écrit:: Ma grand mère, Manon, née en 1912, a des parents très attentionnés. Adélaïde, sa mère et André son père issus tous les deux de familles bourgeoises, s’occupent de façon permanente de leur aînée. Ils habitent une grande maison en périphérie toute proche de Paris."
Mike, tu joues sur deux tableaux spacio-temporel et cela crée de la confusion. Si elle est née en 1912 ses parents sont morts donc tu dois utiliser le passé : avait des parents...Je suis d'accord avec toi .
Si tu veux jouer la carte du présent dans le passé ce qui n'est pas forcement souhaitable pour ton récit je te propose d'agencer ton texte différemment. Par exemple ne dit pas que c'est ta grand-mère car dans le présent passé elle ne l'est pas encore.
Suite des commentaires cet aprem

, s’occupent de façon permanente de leur aînée. Ils habitent une grande maison en périphérie toute proche de Paris." ( d'accord)
pour parler d'ainé tu dois d'abord préciser qu'il y a plusieurs enfants

Adélaïde, maintenant, la coiffe, des grands cheveux châtains clairs lui tombant sur les épaules,"
Cette phrase n'est pas correcte si les cheveux sont ceux de manon. On ne comprend pas que lui se référe à manon. (Adélaïde la coiffe, cela ne peut être que les cheveux de Manon)

Pourtant Adélaïde n’a pas que Manon a s’occuper," c'est lourd comme tournure.
Pourtant, Adélaïde doit s'occuper aussi de....(d'accord)

elle est en deuxième année et travaille bien, mais, " que veux-tu dire par ce mais?
(Il signifie que la mère s'en occupe en permanence)

Adélaïde, maintenant, la coiffe, des grands cheveux châtains clairs lui tombant sur les épaules, elle va lui faire deux nattes, qui vont encadrer un joli visage un peu oblongue, avec un petit nez retroussé et des grands yeux presque noirs, profonds, ce qui la rend un peu triste, mais elle n’est pas triste du tout, elle serait même un peu espiègle."
Cette phrase est bien trop longue...( surement je vais la couper en deux)

Comme tous les jours, Adélaïde va chercher ses enfants à l’école avec son bébé dans la poussette.
Ce jour là, Soeur Supérieure lui demanda :
- Pourquoi Manon est-elle exempte de gymnastique ?
- C’est sur le conseil de notre médecin, ma Soeur.
- Pourtant, elle est vive et n’a pas l’air malade du tout.
- C’est vrai, mais le Docteur de notre famille pense qu’il vaut mieux qu’elle ne fasse pas de sport. Il parle d’une petite déformation cardiaque, mais je n’en ai pas parlée à Manon bien sur.
- Cela restera secret Adélaïde, vous pouvez en être sure.

Voilà, je crois qu'il manque encore une ou deux virgules. Tu entretien le mystère en ce qui concerne Manon et c'est bien. Je trouve quand même que ton récit mériterais d'être un peu étoffé. ( il s'agit d'une nouvelle courte de plus racontée à un inconnu : un journaliste, on comprend peut être que le petit fils ne veuille pas s'étendre )pour le moment on dirait un clinicien qui analyse un cas et pas un petit-fils.
Au fait il n'est pas très clair si le narrateur et omnicient ou si c'est le médecin. Je pense que l'approche du narrateur médecin serait plus intéreésante car tu pourrais développer l'affect de ton perso.( le prologue indique que c'est Josse le petit fils médecin qui est le narrateur)

Invité

Non mon cher
Adélaïde, maintenant, la coiffe, des grands cheveux châtains clairs lui tombant sur les épaules,"
Cette phrase n'est pas correcte si les cheveux sont ceux de manon. On ne comprend pas que lui se référe à manon. (Adélaïde la coiffe, cela ne peut être que les cheveux de Manon)
Tu peux très bien coiffer quelqu'un et avoir les cheveux qui te tombent sur les épaules. Je suis sûre de moi dans ce cas précis. Fais-moi confiance Wink

Invité

Bon d'accord, je te fais confiance....

Mais j'ai les cheveux courts ::lol:

Invité

en attente de la suite. Smile

Invité

Année 1928. (Lire plutôt la version corrigée par Evahé, elle est mieux.)

En cette année 1928, Manon a seize ans, elle est toujours dans la même école privée, chez les soeurs, ses frères Lucien et Gaston ont respectivement quatorze et dix ans. Tous les trois sont dans le même établissement.
Elle est maintenant en deuxième année de collège, c’est une très belle et grande jeune fille. Elle est toujours soignée et habillée comme une princesse. Elle a, au collège, deux copines, Délphine et Raymonde, et un copain Claude. Ils sont toujours tous les trois, pour apprendre ou pour jouer. Adélaïde ne va plus tous les jours chercher ses enfants à l’école. Quelques fois, la grande ramène ses deux frères. Maman derrière les rideaux de la fenêtre du salon guette leur retour. Elle est toujours un peu inquiète. Cette après midi là, sur la table de la salle à manger, après le goûter, Manon et ses frères font leurs devoirs, surveillés de près par leur mère. Manon est très studieuse, mais les deux frères ont tendance à rigoler et à faire des blagues.
Tout à coup Lucien lance :
- Ma..non.....a ..un ...a...mou...reux, na..na..na.
- Tais toi Lucien, tu dis des bêtises.
- Non c’est pas des bêtises, t’as....un...a...mou...reux, na..na..na.
Adélaïde toujours très attentive dit :
- Qu’est ce que c’est cette histoire d’amoureux ?
- Mais j’ai pas d’amoureux maman, j’ai juste un copain, Claude, tu le connais c’est le fils...
- Oui je le connais, il a l’air bien élevé.
- Mais..Claude.. elle... l’embrasse...sur ..la ...bouche...na..na..na.. dit Lucien.
- Tais toi, Lucien!
- C’est vrai Manon, tu l’embrasses sur la bouche ?
- C’est des bêtises maman, je l’embrasse sur la joue.
- Même pas vrai, dit Lucien.
- Bon remettez vous au travail, les enfants.
Adélaïde a clos ici cette discussion, mais elle en parlera à Manon plus tard. Le soir dans sa chambre, avant de l’embrasser, elle lui dit:
- Manon, tu connais notre secret, tu es grande maintenant.
- Oui Maman.
- Alors évite d’attirer les garçons.
- Mais je ne les attirent pas Maman, Claude est juste un copain, ne crois pas ce qu’a dit Lucien.
- D’accord, mais fais très attention, ma petite fille, dévoiler ton secret serai une catastrophe, tu le sais ?
- Oui Maman.
Quelques jours plus tard dans la cour de récréation, Manon et ses copines discutes :
Délphine dit :
- Manon, pourquoi tu es toujours habillée en robe longue?
- C’est maman qui décide.
- Oui mais tu as vu les magazines, c’est la mode du Charleston, toutes les femmes s’habillent en robes courtes maintenant.
- Je sais, mais maman ne veut pas.
J’ai vu ta mère hier dit Raymonde, elle est habillée aussi comme dans l’ancien temps, pourtant ta mère est jeune, ça lui irai bien une petite robe fourreau.
- Mais je vous ai dit que Maman ne voulait pas, elle dit que ce n’est pas correct, qu’il ne faut pas montrer ses jambes.
- Un peu arriérée ta mère dit Délphine.
- Non ma mère n’est pas arriérée.
- Ne te fâches pas Manon, je ne le pensais pas.
Claude écoutait sans broncher, mais pour défendre Manon dit :
- Chacun a le droit de faire comme il veut.
- Oui dit Délphine, mais on peut quand même suivre la mode.
- Vous m’énervez dit Manon en se levant et en partant de l’autre coté de la cour.
- Vous avez gagnées, bravo, vous êtes contentes?
Claude se lève et part rejoindre sa copine. Manon a une petite larme qui coule sur sa joue.
- Ce n’est rien Manon, ne pleures pas, elles sont bêtes les filles.
- Je ne pleure pas, j’ai une poussière dans l’oeil.

Invité

En cette année 1928, Manon a seize ans. Elle est toujours dans la même école privée, chez les Soeurs, ses frères Lucien et Gaston ont respectivement quatorze et dix ans. Tous les trois sont dans le même établissement.
Elle est maintenant en deuxième année de collège, c’est une très belle et grande jeune fille, toujours soignée et habillée comme une princesse. Elle a au collège trois amis : Délphine, Raymonde et Claude. Ils sont toujours ensemble, pour apprendre ou pour jouer.
Adélaïde ne va plus tous les jours chercher ses enfants à l’école. Quelques fois, la grande ramène ses deux frères. Maman, derrière les rideaux de la fenêtre du salon, guette leur retour. Elle est toujours un peu inquiète. Cette après midi là, sur la table de la salle à manger, après le goûter, Manon et ses frères font leurs devoirs, surveillés de près par leur mère. Manon est très studieuse, mais les deux frères ont tendance à rigoler et à faire des blagues.
Tout à coup Lucien lance :
- Ma..non.....a ..un ...a...mou...reux, na..na..na.
- Tais toi Lucien, tu dis des bêtises.
- Non c’est pas des bêtises, t’as....un...a...mou...reux, na..na..na.
Adélaïde toujours très attentive demande :
- Qu’est-ce que c’est cette histoire d’amoureux ?
- Mais j’ai pas d’amoureux maman, j’ai juste un copain, Claude, tu le connais c’est le fils...
- Oui, je le connais, il a l’air bien élevé.
- Mais..Claude.. elle... l’embrasse...sur ..la ...bouche...na..na..na.. dit Lucien.
- Tais toi, Lucien!
- C’est vrai Manon, tu l’embrasses sur la bouche ?
- Ce sont des bêtises maman, je l’embrasse sur la joue.
- Même pas vrai, commente Lucien.
- Bon, remettez-vous au travail, les enfants.
Adélaïde a clos la discussion, mais elle en parlera à Manon plus tard.
Le soir dans sa chambre, avant de l’embrasser, elle lui dit :
- Manon, tu connais notre secret, tu es grande maintenant.
- Oui Maman.
- Alors évite d’attirer les garçons.
- Mais je ne les attire pas Maman, Claude est juste un copain, ne crois pas ce qu’a dit Lucien.
- D’accord, mais fais très attention, ma petite fille, dévoiler ton secret serait une catastrophe, tu le sais ?
- Oui Maman.
Quelques jours plus tard dans la cour de récréation, Manon et ses copines discutent :
Délphine dit :
- Manon, pourquoi tu es toujours habillée en robe longue?
- C’est maman qui décide.
- Oui mais tu as vu les magazines, c’est la mode du Charleston, toutes les femmes s’habillent en robes courtes maintenant.
- Je sais, mais maman ne veut pas.
- J’ai vu ta mère hier, dit Raymonde, elle est habillée aussi comme dans l’ancien temps, pourtant ta mère est jeune, ça lui irait bien une petite robe fourreau.
- Mais je vous ai dit que Maman ne voulait pas, elle dit que ce n’est pas correct, qu’il ne faut pas montrer ses jambes.
- Un peu arriérée ta mère, ajoute Délphine.
- Non, ma mère n’est pas arriérée.
- Ne te fâches pas Manon, je ne le pensais pas.
Claude écoutait sans broncher, mais pour défendre Manon déclara :
- Chacun a le droit de faire comme il veut.
- Oui, dit Délphine, mais on peut quand même suivre la mode.
- Vous m’énervez, s'exclame Manon se levant vers l’autre coté de la cour.
- Vous avez gagné, bravo, vous êtes contentes?
Claude se lève et part rejoindre sa copine. Manon a une petite larme qui coule sur sa joue.
- Ce n’est rien Manon, ne pleure pas, elles sont bêtes les filles.
- Je ne pleure pas, j’ai une poussière dans l’oeil.

Invité

Oui c'est mieux, merci Evahé.

Alors par où commencer.
Ton petit prolongue est trop rapide. Il m'a donné l'impression d'être fait à la va-vite.

J'ai un truc qui me chiffonne. J'ai eu l'impression de lire un télégraphe. Des petites phrases courtes, abordant des petits thèmes, le tout trés vite expédié. Je crois encore une fois que là il faudrait enrichir un peu plus les scénes.

Maintenant, tu as réussi à me donner envie de savoir ce qui est arrivé à Manon.

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Membre de la ligue révolutionnaire, contre les bisounours, les calinours, et tout ce qui se termine en ours.

Invité

Merci chers lecteurs et correcteurs

C'est une petite nouvelle d'une dizaine de pages
Ceci explique peut être le manque de descriptions et la façon concise dont sont menés les dialogues.
Je vais tenter d'écrire après une version plus étoffée.

Invité

le style télégraphique ne me gène pas. D'autant plus que cela semble correspondre au personnage qui nous raconte l'histoire et à son envie de se débarrasser au plus vite de son lourd secret.

Invité

Année 1934. Janvier.

En ce début d’année 1934, Manon a 22 ans, c’est une belle jeune femme, gaie, attirante qui a terminé ses études, et maintenant une vraie femme d’intérieur. Ses frères sont toujours à l’école et poursuivent leurs études, l’un pour devenir architecte et l’autre ne sachant pas encore vers quoi se diriger.
Au petit déjeuner ce matin là, Manon n’est pas dans son assiette.
- Ca ne va pas ? dit son père.
- Pas très bien, j’ai envie de vomir.
- Envie de vomir dit Adélaïde ?
- Oui Maman
- Ce n’est peut être, que le repas d’hier soir qui passe mal.
- Peut être.
- Un peu de repos et cela ira mieux dit son père, c’est ça, vas te reposer Manon.

André et les garçons partis, Alédaïde songe à sa fille. Elle connaît bien, ces envies de vomir, le matin. Trois fois déjà, elle a eu ces symptômes de la femme enceinte. Elle va surveiller cela de près et peut être appeler leur médecin. Quelques jours plus tard elle est sûr que Manon est enceinte. Le retard de ces choses là, ne trompe pas. Elle décide un soir d’en discuter avec son mari.
Tout le monde étant couché elle lui dit :
- André, j’ai la certitude que Manon est enceinte.
- Cela devait bien finir par arriver, il faut prendre des mesures et rapidement, quel garçon lui tourne autour ?
- C’est Claude, depuis des années, depuis le collège.
- Comment il est ce Claude?
- C’est un bon gars, il est employé dans une grande assurance, il n’a pas inventé le fil à couper le beurre, mais je crois qu’il aime bien Manon.
- Et ses parents?
- De simples employés de bureau, mais des gens honnêtes. Je crois que l’on peut avoir confiance en eux.
- Nous pourrions essayer de le rencontrer.
- Oui, mais il faudrait faire vite.
- D’accord je vais voir si je peux prendre une assurance dans sa compagnie.
- Bonne idée.

Une semaine plus tard.

- Monsieur Claude, j’ai besoin de prendre une assurance vie pour ma fille, puis je traiter avec vous ou faut-il que j’aille voir votre chef à la Compagnie ?
- Nous pouvons traiter ensemble, Monsieur.
- Je voudrais prendre une assurance sur la vie pour ma fille, disons, vingt mille francs.
- C’est relativement simple Monsieur, il faut que je revienne avec les documents.
- Faites jeune homme, disons demain , dix-neuf heures, ici, cela vous va ?
- Très bien Monsieur.

Le Lendemain.

- Très bien, Claude, nous sommes d’accord, je ferai virer cinquante francs tous les mois sur le compte de l’assurance. Laisser moi un double du contrat.
- Il est vingt heures passées, vous allez bien dîner avec nous, Monsieur Claude, en toute simplicité.
- Je ne sais pas, Monsieur....
- Allez ne faites pas d’histoires, je crois savoir du reste que vous connaissez bien ma fille.
- Depuis plus de huit ans, Monsieur.
- Allez entrez au salon. Adélaïde!!!!! nous avons un convive pour le dîner.
On a placé Claude à coté de Manon, il ne parle pas beaucoup, intimidé.
- Dites moi, Claude, vous connaissez Manon depuis longtemps, je crois ?
- Oui Madame depuis le collège.
- Vous êtes copains, amis ou un peu plus ?
- Oh copains Madame.
- Mais au fond de vous Claude, vous l’aimez comment, ma fille ?
- Je l’aime beaucoup, mais je n’ose pas le lui dire, Madame.
- Et toi Manon ? tu aimes Claude ?
- Oui Maman, mais il ne s’est jamais déclaré, il est timide je crois.
Claude, rouge d’émotion déplace sa main sur la table et vient prendre la main de Manon dans la sienne.
- Les enfants, vous avez le même âge ou presque, pourquoi attendez vous ?
- Je n’osais pas Madame.
- Et bien osez, mon garçon, osez, dit André.
- Je crois que nous mettons Claude mal à l’aise.
- Bon alors laissons lui le temps de se remettre, disons que vous êtes invité samedi prochain , pour déjeuner, d’accord ?
- Oh oui Monsieur, je serai là.

Toujours cette même impression. Je pense vraiment qu'il faudrait approonfondir les personnages et les discussions. Faire resortir un côté plus mystérieux, voir fantastique. Il y a une petite intrigue qui peut vraiment maintenir le lecteur en haleine. Mais je me répète le côté télègraphe fait que j'ai du mal à m'attacher aux personnages. Mais bon, le tout marche quand même puisque j'ai envie de connaitre le fin mot de ton histoire.

_________________
Membre de la ligue révolutionnaire, contre les bisounours, les calinours, et tout ce qui se termine en ours.

Invité

sombretoile a écrit:: Toujours cette même impression. Je pense vraiment qu'il faudrait approonfondir les personnages et les discussions. Faire resortir un côté plus mystérieux, voir fantastique. Il y a une petite intrigue qui peut vraiment maintenir le lecteur en haleine. Mais je me répète le côté télègraphe fait que j'ai du mal à m'attacher aux personnages. Mais bon, le tout marche quand même puisque j'ai envie de connaitre le fin mot de ton histoire.

Oui je suis aussi un peu de ton avis en me relisant. Je suis entrain de retravailler cette histoire en approfondissant les caractères et les situations. Ce premier jet et les differents commentaires vont me servir de support.

Invité

Année 1934.

Février

Voilà quelques semaines que Claude vient déjeuner tous les samedi midi. Il y a de plus en plus de connivences entre les deux amoureux. Puis vint le jour ou en plein milieu du repas :
- Madame, Monsieur, si je peux me permettre...
- Oui Claude ?
- Je voudrais vous demander la main de votre fille Manon.
- Ah, et vos parents jeune homme, sont-ils au courant ? sont-ils d’accord?
- Maman est au courant, mais je n’en ai pas parlé à mon père.
- Il faut en parler à votre père, jeune homme, et nous devrons les rencontrer. Ecoutez, Claude, avant de vous donner mon accord, je dois d’abord vous rencontrer seul, puis nous devrions rencontrer vos parents, disons samedi prochain à déjeuner. Venez avec moi dans mon bureau. J’ai beaucoup de choses à vous dire Claude, mais je ne peux pas tout vous dire.
Il va falloir si vous voulez épouser Manon, accepter quelques conditions. Si ces conditions ne vous conviennent pas, vous pourrez refuser, nous resterons bons amis. D’abord, Manon est dotée, elle amènera à votre ménage cent mille francs. Ensuite je vous verserai une rente à vie de trois mille francs par mois, à condition de respecter les conditions suivantes :
- Faire chambre à part, tu ne pourras pas honorer Manon.
- Accepter et élever l’enfant qu’elle porte, sans aucune question, jamais.
- Vivre ici, dans cette maison. Manon ne quittera jamais cette maison.
- Des questions, Claude ?
- Je suppose que vous n’y répondrez pas?
- Laquelle par exemple?
- De qui est l’enfant?
- Je ne peux pas répondre à cette question Claude. Les cartes sont dans vos mains, si vous acceptez vous venez samedi avec vos parents.
- Puis-je vous répondre demain? Monsieur.
- Pas de problèmes je vous attend demain soir.
Le lendemain Claude accepte l’invitation du samedi suivant. Ils arrivent en famille, déjeunent ensemble et dans une ambiance plutôt bonne, les deux familles acceptent l’union de Manon et Claude. Le mariage est programmé pour fin février. Claude ne posa plus de questions. Adélaïde se dit qu’avec un peu de chance le bébé naîtrait fin août, début septembre, un petit prématuré d’un mois, c’est fréquent.

Septembre

Le 12 septembre 1934 est un jour important. Tout le monde s’affaire dans la villa d’Adélaïde. Manon est en train d’accoucher. On a fait venir pour cela le docteur de famille qui la connaît bien.
La maison a été repensée et les chambres des garçons ont été transformées en appartement pour le nouveau couple. Deux chambres avec salles de bains privées. Le couple prend ses repas comme toute la famille au rez-de-chaussée. Les garçons ne vivent plus là, le grand est au service militaire et le petit dans une école d’ingénieur en internat.
Le bébé a crié, chacun se précipite dans les étages.
- Comment va s’appeler ce chérubin ? dit Adélaïde
- Claude, maman.
- C’est bien, Claude, comme son père.
Claude, le père, enfin celui qui va l’élever est songeur, même pendant la naissance il n’a pas pu voir sa femme, seul le médecin et sa mère sont intervenus.
Quel est ce secret, si lourd, que doit porter Manon ? pourquoi ne l’autorise-t-on pas à le partager ?
Il est quand même content que le bébé porte son nom, un garçon, Claude junior.

Invité

Quel mystère, n'empêche ^^

Invité

N'ai pas peur de corriger mon texte Hélène, c'est important pour moi.

Invité

Merci, Mike, tu as raison, je vais tâcher de le faire au mieux.

* Puis vint le jour ou[où], en plein milieu du repas :

*Madame, Monsieur, si je peux me permettre, [ ...]
Au lieu de terminer par une virgule, tu devrais mettre trois points de suspension qui donneraient bien le ton de ta phrase restée en suspens!

Oui Claude ? (là, il manquait un point d'interrogation)

*Il faut en parler à votre père, jeune homme, et nous devons[devrons] les rencontrer.

*de vous donnez[donner] mon accord

* puis nous devons [devrions] rencontrer vos parents, disons samedi prochain à déjeuner

Il va falloir, si vous voulez épouser Manon, accepter quelques conditions.

*D’abord, Manon est dotée,

*francs par mois, à condition de respecter

*- Je suppose que vous n’y répondrai[répondrez] pas?

* Puis- je vous répondre demain? Monsieur.

*Adélaïde se dit qu’avec un peu de chance le bébé naîtra[naîtrait] fin
août, début septembre, un petit prématuré d’un mois, c’est fréquent.

* rez-de-chaussée

*le petit dans une école d’ingénieur, en l’internat.(en internat)

*- Comment va s’appeler ce chérubin ? dit Adélaïde

* Claude, maman.

* C’est bien, Claude, comme son père.

*Quel est ce secret, si lourd, que doit porter Manon ? Pourquoi ne l’autorise t’on[l'autorise-t-on] pas à le partager ?

Ce sont de petites erreurs de ponctuation , dans l'ensemble...rien de grave, j'espère que cela va te donner un petit coup de main;
Ton histoire est tout à fait intéressante, et, j'attends de de connaître la suite avec impatience Wink

Invité

Année 1934. Janvier.

En ce début d’année 1934, Manon a 22 ans. C’est une belle jeune femme, gaie, attirante, qui a terminé ses études, et maintenant une vraie femme d’intérieur. Ses frères sont toujours à l’école et poursuivent leurs études, l’un pour devenir architecte et l’autre ne sachant pas encore vers quoi se diriger.
Au petit déjeuner ce matin là, Manon n’est pas dans son assiette.
- Ca ne va pas ? demande son père.
- Pas très bien, j’ai envie de vomir.
- Envie de vomir? s'inquiète Adélaïde
- Oui Maman.
- Ce n’est peut être que le repas d’hier soir qui passe mal.
- Peut-être.
- Un peu de repos et cela ira mieux, déclare son père, c’est ça, va te reposer Manon.

André et les garçons partis, Alédaïde songe à sa fille. Elle connaît bien ces envies de vomir, le matin. Par trois fois déjà, elle a eu ces symptômes de femme enceinte. Elle va surveiller cela de près et peut-être appeler leur médecin. Quelques jours plus tard, elle est sûr que Manon est enceinte. Le retard, de ces choses là, ne trompe pas. Elle décide un soir d’en discuter avec son mari.
Une fois tout le monde couché elle lui dit :
- André, j’ai la certitude que Manon est enceinte.
- Cela devait bien finir par arriver, il faut prendre des mesures et rapidement, quel garçon lui tourne autour ?
- C’est Claude, depuis des années, depuis le collège.
- Comment est-il ce Claude?
- C’est un bon gars, il est employé dans une grande assurance, il n’a pas inventé le fil à couper le beurre, mais je crois qu’il aime bien Manon.
- Et ses parents?
- De simples employés de bureau, mais des gens honnêtes. Je crois que l’on peut avoir confiance en eux.
- Nous pourrions essayer de le rencontrer.
- Oui, mais il faudrait faire vite.
- D’accord, je vais voir si je peux prendre une assurance dans sa compagnie.
- Bonne idée.

Une semaine plus tard.

- Monsieur Claude, j’ai besoin de prendre une assurance vie pour ma fille, puis-je traiter avec vous ou faut-il que j’aille voir votre chef à la Compagnie ?
- Nous pouvons traiter ensemble, Monsieur.
- Je voudrais prendre une assurance sur la vie pour ma fille, disons, vingt mille francs.
- C’est relativement simple Monsieur, il faut que je revienne avec les documents.
- Faite jeune homme, disons demain dix-neuf heures, ici, cela vous va ?
- Très bien Monsieur.

Le Lendemain.

- Très bien, Claude, nous sommes d’accord, je ferai virer cinquante francs tous les mois sur le compte de l’assurance. Laissez-moi un double du contrat.
- Il est vingt heures passé, vous allez bien dîner avec nous, Monsieur Claude, en toute simplicité.
- Je ne sais pas, Monsieur....
- Allez ne faites pas d’histoire, je crois savoir du reste que vous connaissez bien ma fille.
- Depuis plus de huit ans, Monsieur.
- Allez, entrez au salon. Adélaïde! Nous avons un convive pour le dîner.
Placé à coté de Manon, Claude ne parle pas beaucoup, intimidé.
- Dites-moi, Claude, vous connaissez Manon depuis longtemps, je crois ?
- Oui Madame, depuis le collège.
- Vous êtes copains, amis ou un peu plus ?
- Oh! copains Madame.
- Mais au fond de vous Claude, vous l’aimez comment, ma fille ?
- Je l’aime beaucoup, mais je n’ose pas le lui dire, Madame.
- Et toi Manon ? Tu aimes Claude ?
- Oui Maman, mais il ne s’est jamais déclaré, il est timide je crois.
Claude, rouge d’émotion déplace sa main sur la table et vient prendre la main de Manon dans la sienne.
- Les enfants, vous avez le même âge ou presque, pourquoi attendez vous ?
- Je n’osais pas Madame.
- Et bien osez, mon garçon, osez, dit André.
- Je crois que nous mettons Claude mal à l’aise.
- Bon, alors laissons lui le temps de se remettre, disons que vous êtes invité samedi prochain , pour déjeuner, d’accord ?
- Oh! oui Monsieur, je serai là.

Invité

Merci Evahé, revenue ? déjà ?

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