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 Vicylia : Le culte du secret

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MessageSujet: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMar 16 Déc 2008 - 23:53

Le texte est une sorte de mini-roman ( si cela existe ...) sur un univers d'heroic-fantasy que j'ai créé, peut être posterais-je le synopsis de l'univers en question dans ..ben .. synopsis justement mais le problème c'est que le dossier fait une dizaine de page word ... en attendant bonne lecture.

ps : le prélude est plus long que les chapitres pour l'instant n'ayez craintre

Prélude :


« Le noir … Le noir a toujours été un allié… Le noir m’a toujours protégé… Je vous en prie, faites que je reste à jamais dans le noir … »


J’ouvre les yeux pourtant, mes yeux prêts à supporter un changement soudain de luminosité, mais rien, il fait presque aussi noir à l’endroit ou je me trouve, je l’avais presque oublié… j’aurai voulu l’oublier. Je ne ressens plus rien mais visiblement mes membres ne peuvent pas bouger. Je tourne la tête et me rends compte que je suis en position coucher, le corps écartelé en étoile, mes mains sont liées en bouts de table, mes pieds également, et je remarque ce même lien au niveau de la ceinture. On dirait la pâle copie d’une table de médecine, comme si quelqu’un s’apprêtait à me disséquer et comme pour répondre à cette pensée, une personne entre dans la salle. Une silhouette qui se trouve dans l’intense lumière qu’a créé l’ouverture de la porte mais mes yeux elfiques me permettent de distinguer les formes gracieuses d’une femme. Je préfère regarder le plafond de la salle, sentant qu’il vaut mieux paraître encore endormie et pourtant incapable de fermer les yeux.

Je l’entends s’approcher de moi, elle fait le tour de la table, ouvre un volet qui laisse entrée la lumière des souterrains de Vicylia, cette lueur jaunâtre qui perd de sa valeur symbolique une fois au fond des tunnels tortueux de la ville, et redirigées à la guise des habitants des lieux. Je voie bien mieux et distingue clairement le plafond maintenant, d’un gris terne comme on peut s’y attendre pour une cellule, haut également mais j’ai pourtant l’impression d’être dans une geôle adaptée à la taille d’un enfant nain. Je ne peux toujours pas fermer les yeux, pourtant je crois que disparaître une fois encore dans l’oublie créer par un noir complet me serait d’une grande aide.

J’entends les talons de la femme sur le sol qui s’arrêtent juste derrière moi, j’aimerais tellement pouvoir fermer les yeux, ne pas voir son visage se placer juste au-dessus du mien, ne pas détailler ces traits parfaits, ses yeux si profonds qu’ils me rappellent que malgré ma fascination pour cette couleur le noir ne sera cette fois, pas mon allié, son nez d’une finesse irréelle, ses cheveux eux aussi d’un noir de jais dont les longues mèches caressent mon visage comme le baiser d’une des enfants du Vice. Je perds mon sang froid, j’aimerais pouvoir l’embrasser, lui offrir tout mes biens, ma vie s’il le fallait, je me demande si c’est ça que les humains désignent comme étant le « coup de foudre » d’après une de leurs expressions. Elle me sourit et soudain tout les sentiments que j’avais pour elle, se transforment en une peur indescriptible, elle a sentit, je ne sais pas comment, mais elle a sentit que je la désirais et cela lui plait, maintenant que je la crains son sourire devient un rictus d’une beauté fatale et je n’ai pas besoin d’être affilié à la même magie qu’elle pour savoir qu’elle est une enfant des ténèbres.

Je n’aurais jamais cru qu’une humaine pourrait un jour provoquer ce genre de réaction chez moi, une simple humaine … Je n’ai même pas la volonté de lui poser des questions, et elle le sait, elle prend donc la parole à ma place et avoir un parfait contrôle de la situation semble être d’une satisfaction jubilatoire pour elle. J’en ai froid dans le dos, nos cousins nous désignent comme étant l’engeance du mal mais j’ai beau être un elfe dit « noir », cette femme m’effraye et je n’ai pas honte de me l’avouer car je sais que d’autres à ma place auraient déjà succombé à son aura malsaine qui a prise possession de la pièce.

« Je suppose que tu ne te souviens plus qui je suis ? Pas la peine de répondre mon petit, mes serviteurs y sont allés un peu fort sur toi, et je me félicite qu’ils n’aient pas disloqué ton esprit avant que je ne puisse m’amuser avec. »

Les souvenirs sont presque sur le point de me revenir mais je bride ma volonté, je ne veux pas me souvenir, son rictus me dit qu’avoir oublié, est sûrement la meilleur chose qui me soit arrivé. A dire vrai, je n’ai l’air d’avoir oublié que les récents événements puisque je sais parfaitement qui je suis : Yléisis Theliume, déjà quatre-vingt-dix-sept années d’existence dont cinquante-sept que je fais partie de la guilde Furis ou guilde des voleurs. Yléisis dit « Pas de loup », les yeux bleus nuits et les cheveux d’une couleur grisâtre coupé court. Un elfe noir parmi tant d’autre en somme.

Son visage disparaît de ma vision mais elle ne bouge pas, toujours derrière moi, si proche … Je sens qu’elle se prépare, mes quelques notions en matière de magie me permettent de ressentir les énergies des ténèbres qui s’accumulent derrière moi, et nul besoin d’aller chercher loin pour savoir autour de qui cette puissance se développe.

« Je ne te demande pas si tu es prêt mon petit, personne ne l’est face à ce que je vais devoir faire. Je vais quand même t’expliquer la situation pour que tu saches que les malheurs ne tombent pas sur les gens de façons totalement arbitraires. »

Elle marque un temps de pause et se concentre pour réguler les flux de magies. C’est une parfaite initiée, elle possède une maîtrise exemplaire de son être et des énergies qu’elle invoque. Si quelqu’un m’avait dit un jour que j’allais rencontrer une humaine doué pour la magie des ténèbres au point de me faire peur, j’aurai sûrement provoqué une rixe de taverne avec cette personne en prétextant qu’elle se moquait de moi.

« Bien, où en était-je ? Les raisons, voilà, je devrais dire la raison plutôt. Oui, donc, la raison qui fait que tu es ici, elle est très simple, à la suite d’événements que je ne perdrais pas le temps d’expliquer, tu détiens une information dont j’ai besoin et je vais me faire un plaisir d’aller la chercher. »

Je frémis sans réellement savoir pourquoi, je sens qu’elle sourit, elle se délecte de la peur qu’elle arrive à créer en moi et je n’ai même pas le courage de m’en offusquer, je suis trop effrayé pour ça…
Je sens ses mains se placer de par et d’autre de ma tête, le flux de magie noir qui me touche, les sensations que je commençais à peine à retrouver me permette de savoir que mon corps est prit de légère convulsion mais en quelques secondes cela n’a plus aucune importance. Je n’ai plus de sensation physique, mais en ce qui concerne mon esprit, je peux presque voir sa main qui sans aucune considération pour moi, fouille dans mes souvenirs en vracs, et alors qu’elle semble pouvoir les mettre bouts à bouts mes yeux commencent peu à peu à se fermer et pour la première fois de ma vie : j’ai peur du noir…
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 14:47

Style: Bon, je me repet mais je ne suis pas fan de l'utilisation du present et surtout que dans un recit a la premiere personne la narateur, personage principal ecrit forcement un livre ou raconte son histoire oralement a des gens, et tu ne raconte pas des histoire au presents (autan a la troisieme personne bien que je n'aime pas c'est credible dans le sens ou on peux vivre l'histoire a l'instant present, autan la c'est impossible, le personnage n'ecrit/raconte pas son histoire en meme temps qu'il la vit)

bref, sinon pour le monde en lui meme ba a ce que j'ai compris c'est assez classique (elf, humain blabla) pourquoi pas.

Ensuite, l'histoire en elle meme, ba je sais pas grand chose pour l'instant mais sa peut etre simpa
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 16:45

Je me suis permis de reprendre ton texte, Hellwing. Tu as, selon moi, quelques petits problèmes de ponctuation (mais rassure-toi, tu n'es pas seul, et ça m'est certainement arrivé à moi aussi d'en avoir) et d'orthographe. J'ai donc apporté quelques petites corrections, je te laisse la liberté d'en tenir compte ou pas.

Voici le texte corrigé :

Prélude :

« Le noir … Le noir a toujours été un allié… Le noir m’a toujours protégé… Je vous en prie, faites que je reste à jamais dans le noir … »


J’ouvre les yeux, prêt à supporter un changement soudain de luminosité. Mais rien. Il fait presque aussi noir là où je me trouve. J’avais failli l’oublier… J’aurais voulu l’oublier.
Je ne ressens plus rien. Visiblement, mes membres ne peuvent pas bouger. Je tourne la tête et me rends compte que je suis allongé, le corps écartelé en étoile. Mes mains sont liées en bout de table, mes pieds également, et je remarque ce même lien au niveau de la ceinture. On dirait que je me trouve sur la pâle copie d’une table de médecine, comme si quelqu’un s’apprêtait à me disséquer.
Comme pour répondre à cette pensée, une personne entre dans la salle. Une silhouette, qui se trouve dans l’intense lumière créée par l’ouverture de la porte. Mes yeux elfiques me permettent de distinguer les formes gracieuses d’une femme. Mais je préfère regarder le plafond de la salle, sentant qu’il vaut mieux paraître encore endormi. Seulement, je demeure incapable de fermer les yeux.
Je l’entends s’approcher de moi. Elle fait le tour de la table, ouvre un volet qui laisse entrée la lumière des souterrains de Vicylia, cette lueur jaunâtre qui perd de sa valeur symbolique une fois au fond des tunnels tortueux de la ville, et redirigée à la guise des habitants des lieux. Je vois bien mieux et distingue clairement le plafond maintenant, d’un gris terne comme on peut s’y attendre pour une cellule. Bien qu’il soit relativement haut, j’ai l’impression d’être dans une geôle adaptée à la taille d’un enfant nain. Je ne peux toujours pas fermer les yeux . Pourtant je crois que disparaître une fois encore dans l’oubli créé par un noir complet me serait d’une grande aide.
J’entends les talons de la femme sur le sol qui s’arrêtent juste derrière moi. J’aimerais tellement pouvoir fermer les yeux, ne pas voir son visage se placer juste au-dessus du mien, ne pas détailler ses traits parfaits, ses yeux si profonds qu’ils me rappellent que, malgré ma fascination pour cette couleur, le noir ne sera cette fois pas mon allié. Son nez est d’une finesse irréelle, ses cheveux d’un noir de jais, dont les longues mèches caressent mon visage comme le baiser d’une des enfants du Vice.
Je perds mon sang froid. J’aimerais pouvoir l’embrasser, lui offrir tous mes biens, ma vie s’il le fallait. Je me demande si c’est ça que les humains appellent le « coup de foudre ».
Elle me sourit, et soudain, tous les sentiments que j’avais pour elle se transforment en une peur indescriptible. Elle a senti, je ne sais pas comment, que je la désirais. Et cela lui plait. Maintenant que je la crains, son sourire devient un rictus d’une beauté fatale, et je n’ai pas besoin d’être affilié à la même magie qu’elle pour savoir qu’elle est une enfant des ténèbres.
Je n’aurais jamais cru qu’une humaine puisse un jour provoquer ce genre de réaction chez moi. Une simple humaine… Je n’ai même pas la volonté de lui poser des questions, et elle le sait. Elle prend donc la parole à ma place. Avoir un parfait contrôle de la situation semble lui procurer une satisfaction jubilatoire. J’en ai froid dans le dos.
Nos cousins nous désignent comme étant l’engeance du mal, mais j’ai beau être un elfe dit « noir », cette femme m’effraie, et je n’ai pas honte de me l’avouer car je sais que d’autres à ma place auraient déjà succombé à son aura malsaine qui a pris possession de la pièce.
« Je suppose que tu ne te souviens plus qui je suis ? Pas la peine de répondre, mon petit, mes serviteurs y sont allés un peu fort sur toi, et je me félicite qu’ils n’aient pas disloqué ton esprit avant que je ne puisse m’amuser avec. »
Les souvenirs sont presque sur le point de me revenir mais je bride ma volonté. Je ne veux pas me souvenir. Son rictus me dit qu’avoir oublié est sûrement la meilleur chose qui me soit arrivé. A dire vrai, je n’ai l’air de n’avoir oublié que les récents événements puisque je sais parfaitement qui je suis : Yléisis Theliume, déjà quatre-vingt-dix-sept années d’existence, dont cinquante-sept durant lesquelles j’ai fait partie de la guilde Furis, ou guilde des voleurs. Yléisis, dit « Pas de loup », les yeux bleu nuit et les cheveux d’une couleur grisâtre, coupés court. Un elfe noir parmi tant d’autres, en somme.
Son visage disparaît de ma vision, mais elle reste toujours derrière moi, si proche … Je sens qu’elle se prépare. Mes quelques notions en matière de magie me permettent de ressentir les énergies des ténèbres qui s’accumulent, et nul besoin d’aller chercher loin pour savoir autour de qui cette puissance émane.
« Je ne te demande pas si tu es prêt, mon petit, car personne ne l’est face à ce que je vais devoir faire. Je vais quand même t’expliquer la situation pour que tu saches que les malheurs ne tombent pas sur les gens de façon totalement arbitraire. »
Elle marque un temps de pause et se concentre pour réguler les flux de magie. C’est une parfaite initiée : elle possède une maîtrise exemplaire de son être et des énergies qu’elle invoque. Si quelqu’un m’avait dit un jour que j’allais rencontrer une humaine douée pour la magie des ténèbres au point de me faire peur, j’aurais sûrement provoqué une rixe de taverne avec cette personne en prétextant qu’elle se moquait de moi.
« Bien, où en étais-je ? Ah oui, les raisons. Je devrais dire la raison, plutôt. Donc, la raison qui fait que tu es ici est très simple : à la suite d’événements que je ne prendrais pas le temps d’expliquer, tu détiens une information dont j’ai besoin, et je vais me faire un plaisir d’aller la chercher. »
Je frémis sans réellement savoir pourquoi. Je sens qu’elle sourit, qu’elle se délecte de la peur qu’elle arrive à créer en moi, et je n’ai même pas le courage de m’en offusquer. Je suis trop effrayé pour ça…
Je sens ses mains se placer de part et d’autre de ma tête, le flux de magie noire qui me touche. Les sensations que je commençais à peine à retrouver me permettent de savoir que mon corps est pris de légères convulsions. Mais bientôt, ces sensations s’évanouissent. Je ne ressens plus rien physiquement.
Cependant, dans mon esprit, je peux presque voir sa main qui, sans aucune considération pour moi, fouille dans mes souvenirs en vrac. Alors qu’elle semble pouvoir les mettre bout à bout, mes yeux commencent progressivement à se fermer, et pour la première fois de ma vie, j’ai peur du noir…




Sinon, malgré la ponctuation, j'aime assez ton style (contrairement à Tekmerak, j'aime la première personne et le présent). Tu racontes bien, c'est prenant et agréable à lire (après correction de la ponctuation, j'entends).

Au niveau du fond, ça m'a fait penser à Terry Goodkind, quand Richard est prisonnier d'une Mord-Sith qui le torture avec une grande joie. Je ne sais pas si tu t'en es inspiré...

Toujours est-il que c'est un bon début dans le sens où c'est accrocheur, avec un personnage qui aime le noir (et donc qui réveille mon côté obscur, et comme tu le sais, il n'est jamais très loin (noooon, pas magic !!!)), et qui est dans une situation désespérée. On se demande ce qu'il fait là, qui est cette femme, pourquoi elle veut des informations, et quelles sont ces informations.

J'ai donc bien aimé dans l'ensemble ! Wink

PS : pour la prochaine fois, essaie de ne pas poster trop gros, nous sommes effrayés par les longs textes. Very Happy


Dernière édition par Hakkrat le Mer 17 Déc 2008 - 22:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 16:52

Hakkrat : j'ai pas de probleme avec la premiere personne (enfin je pense que tu le savais deja mais etant donné la tournure de ta phrase on pourait croire que...)

Pour pas flooder : J'ai bien aimé la replique final
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 17:33

Ma foi,voilà un prologue fort sympathique Very Happy

Même si j'avoue que le couplage 1ère personne/présent ne m'attire pas nécessairement non plus,ton histoire reste assez accrocheuse pour que je n'ai pas envie de m'enfuir dès les premières lignes ^^

Pas grand chose à dire pour le moment ; le style est bon (mis à part quelques petites fautes ou comme l'a dit Hakkrat, la ponctuation). On visualise bien tes situations donc c'est un bon point pour moi.
Après ... que dire ? tu ne vas ni trop vite ni trop doucement pour une introduction ; bonne mise en place des éléments (encore que je trouve toujours la description physique à la 1ère personne difficile et rarement bien insérée ... mais là ce n'est pas une critique personnelle,juste une remarque générale) ... pfff, je ne fais que broder là xD

Je te souhaite une bonne continuation avec cette histoire alors,et attends la suite Wink
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 21:47

Pour ma part, l'association du la première personne avec le présent est quelquechose qui ne me gêne pas du tout, au contraire, je trouve que le rythme du récit est plus vif et perd sa lourdeur. C'est agréable Smile

Alors ... L'ensemble reste trés bien (oulà je vais chercher loin ...) : ta scène d'exposition est accrocheuse, on a envie de lire la suite.
Puis le style est bon, comme je l'ai dit là haut implcitement ... La situation expose dèjà différentes facettes de l'univers que tu nous dévoiles : un monde magique, avec des elfes etc ...
Sur ce point, je ne suis pas tellment d'accord avec Tekmerak, certes ça semble être une histoire composée d'elfes, de nains ... mais une humaine qui torture un elfe (noir, présence de variantes ! Smile) par un biais magique, c'est pas trés banal non ?
Aprés, la tension du personnage, sa peur, le malin plaisir que prend l'humaine à torturer son prisonnier, tout ça est bien décrit Wink
(en fait, je vais m'arreter là parce que je me rends compte que ce que je dis sert à rien et que je répète tout ce qu'on dèjà dit Morrigan, Hakkrat et Tekmerak ::rolling:: )

La suite ::rolling::
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 21:59

Alors je vais rajouter mon grain de sel parce que justement je tenais à dire que la lecture d'un texte au présent et à la première personne m'a plu énormément! Tu as fais une description bien imagée, c'est très bien,par contre, il est très important que tu fasses attention à la ponctuation car un texte mal ponctué ne vaut pas tripette....aïe Suspect
Si tu allais faire un petit tour chez Gérard,il a posté il y a peu, un petit cours fort intéressant sur le sujet,complété par le lien hyper texte de Hakkrat; le lecteur est perdu sans la ponctuation qui est un peu une respiration vitale d'un récit...surtout en français,il faudra t'y atteler !
Sinon,j'adore ta façon d'écrire ,et puis,l'histoire est Super

A+ ::rolling::
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeJeu 18 Déc 2008 - 1:06

*s'incline * Je vous remercie, pour vos commentaires, conseils et remarques, j'en prends donc note et commence dès à présent à faire la comparaison de mon texte original avec la correction faite par sire Hakkrat, je vais aussi m'intéressé au cour sur la ponctuation pour retravailler mon premier chapitre.

Sinon ben... l'univers se révèle petit à petit et ce premier récit dessus à pour but de passer par tout les lieux ( si possible), de présenter au moins un personnage de chaque race et de chaque guilde. Donc patience sur ce point Very Happy

Mis à part ces deux points, je ne me suis pas inspiré de l'œuvre que tu sites Hakkrat ( surement en raison du fait que je n'ai pas eu le plaisir de la lire... ) mais si vous tenez à le savoir l'univers est inspiré de l'extension à Magic ( et oui encore Very Happy ) Ravnica et de Cadwallon qui vient de l'univers de confrontation ( un jeu de figurine ).
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeJeu 18 Déc 2008 - 13:27

Waouh, si tu t'es inspiré de Ravnica, j'attends avec impatience l'affrontement entre guildes ... ( :silent: )
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeJeu 18 Déc 2008 - 23:45

En avant, c'est partie pour la suite, en espérant avoir réussis à bien tenir compte de vos conseils (je laisse le premier poste tel qu'il est ( sauf peut être les fautes) mais j'ai tenue compte de ta correction sur mon dossier word, donc, merci Hakkrat ) Very Happy

Chapitre I :

Je réouvre les yeux à l’extérieur des souterrains. Je marche dans une grande rue de la ville-centre, bien connue des habitants de la ville : « La rue du tavernier ». Nom qu’elle acquit pour une raison très simple, et à laquelle je donne raison. J’entre dans une enseigne que j’ai l’habitude de fréquenter depuis déjà un grand nombre d’année : « La brûlante ». Nom qu’elle obtint paraît-il, parce que ses repas sont toujours servis chaud, mais en réalité, ce sont surtout les informations qu’on peut y trouver qui sont brûlantes. Je m’assieds à la même table que les fois précédentes, on m’apporte le même alcool, je verse le même pourboire, à la même serveuse. Tout commencent normalement. Il est tard, comme à chaque fois que je viens ici, et la salle est presque vide, et ça par contre c’est inhabituel…

Je cligne des yeux et l’instant suivant, je retrouve ma geôle. Je me sens faible, comme sortant d’un sommeil trop court. Et, alors que la magie des ténèbres m’oblige à replonger une fois encore, je prends conscience de ce que cette femme ose me faire. Je n’avais pas réfléchi une seconde, quand elle disait vouloir une information, je pensais devoir résister à la torture : les lames, les coups, les blessures, les menaces... Toutes ces choses, qui font déjà partie de mon quotidien. Mais, je n’aurai jamais pensé devoir subir une intrusion dans mes souvenirs, et qui plus est, en m’obligeant à assister à la scène.

Ainsi spectateur de ma propre vie, et à travers mes propres yeux. Je suis de nouveau dans la taverne. Je porte mon vêtement traditionnel, une tunique en cuir de couleur sombre, mon manteau noir dont la capuche me permet de cacher mon visage. Le genre de vêtement très en vogue chez les maîtres des ombres, cette classe de « métier » qui nous regroupe moi, et tous les autres espions, voleurs et assassins de la ville. Je détaille la taverne comme si j’y venais pour la première fois. Je suis placé dans le coin gauche de la pièce, celui le plus éloigné de la porte, et qui se situe juste au-dessous de l’escalier qui mène aux chambres, la plus large zone d’ombre. Il y a dix-sept table sans compter la mienne, rangé par colonne de trois.

Un rapide coup d’œil à droite me permet de détailler le groupe d’inconnus qui s’est placé à quelques pas de la porte. Je possède assez d’expérience dans le milieu pour savoir que ce placement n’est pas anodin. Ils se sont placés là pour pouvoir observer, qui entre ou sort de la taverne. Etant donné qu’ils agissent comme des débutants, je suis persuadé qu’ils ne sont pas là pour un rendez-vous. Donc, par élimination, ils cherchent un habitué des lieux.
Ce petit groupe est formé de trois hommes, le genre d’assemblée qui me fait toujours sourire. Deux humains en armure légère et marron, l’un les cheveux courts et roux , l’autre les cheveux tout aussi courts mais noir. Tous deux là pour protéger un homme visiblement noble, en robe rouge et blanche. Encore un diplomate, cette classe social qui rassemble les conseillers et les nobles de la ville. Mais, dans une bien plus large mesure, toute personne sachant utiliser les arcanes. Je suis obligé de détailler plus attentivement ce dernier pour identifier son appartenance au peuple des fées, chose qui explique sa taille légèrement inférieur à celle de l’humain moyen.

L’un des deux gardes tourne la tête dans ma direction, et avant que je n’entre dans son champ de vision, je suis déjà entrain de siroter ma chopine de bière, en détaillant l’ordre d’une mission que j’ai déjà réalisé. J’attends quelques secondes avant d’oser regarder de nouveau dans leur direction, l’humain qui m’a observé, celui aux cheveux roux, chuchote des paroles à l’oreille de celui qui doit être son employeur, et qui se met subitement à m’étudier.
Je termine ma bière en quelques gorgées, et me prépare à me lever de table, quand je sens la présence des deux mercenaires placés dans mon dos. Au même instant, le diplomate s’installe en face de moi, un fin sourire aux lèvres. Je reprends place, lève la main, signalant que je désir reprendre de la boisson, avant de sourire à mon tour et de déclarer :
« Les négociations vont pouvoir commencer. »


Dernière édition par Hellwing le Mer 31 Déc 2008 - 0:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeVen 19 Déc 2008 - 18:37

Il y a dix-sept table sans compter la mienne, rangé par colonne de trois. => rangées
le groupe d’inconnue => d'inconnus
Etant donner => étant donné
toutes personnes sachant utiliser les arcanes. => toute personne

Tous commencent normalement => là je n'ai pas bien compris de quoi tu parlais. "Tous" me laisse à penser que tu parles des personnes présentent dans la scène; or tu ne mentionnes personne en particulier. Je pense que c'était "tout commence normalement" que tu voulais dire,non ?

Sinon,ben c'est très intéressant. Encore plus que le prologue,même je trouve. Parce que tu ne t'attardes pas sur le "pathos" et tu rentres dans l'histoire. Pas forcément originale sur le principe (rendez-vous dans une taverne,etc ...) mais moi ça me va,personnellement : j'aime bien ce genre d'histoires ^^
Ton style est toujours agréable.
En ce qui concerne le présent,je conçois que tu veuilles raconter avec ce temps mais comme il s'agit d'un souvenir qu'on lui fait revivre (et dont il se rend compte) je ne sais pas si c'est très approprié en fait ... peut-être un passé composé ? à moins que tout le reste ne soit des réminiscences,auquel cas en effet,tu peux rester avec ce temps.

Bref, j'attends la suite Wink
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeSam 20 Déc 2008 - 13:08

Bonjour, et tout d'abord merci de m'avoir corriger Morrigan * s'incline très bas *

Il y a plusieurs raisons je pense au fait que j'utilise le présent :
La première forcément... j'avais envie ? Tout simplement le fait que cela m'ai venu dès les première ligne et que je m'y suis accroché comme un forcené pour la suite.

En entrant dans un coté analytique, je pense que j'utilise le présent pour l'immersion direct dans l'action et l'histoire du point de vue du lecteur mais aussi du personnage, puisque comme tu le dis il "revit" et non "revoit" une partie de son passé. Mais, il y a aussi le fait qu'il ne possède aucun souvenir des évènements qu'il est obligé de revivre, donc pour lui c'est comme s'il les vivait pour la première fois d'une certaine façon.

Les raisons sont, peut être ( voir surement Very Happy ) mauvaises, mais au moins vous avez une idée précise du pourquoi du présent dans le texte maintenant.
Merci encore et moi aussi j'attends la suite... comment ça, c'est moi l'auteur ?
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeSam 20 Déc 2008 - 13:32

Oui, moi aussi, j'aime bien le fond, j'ai lu avec plaisir. génial

Toutefois, quelques détails m'ont gêné (outre les fautes que Morrigan a corrigées).

J’ouvre les yeux un instant, la lumière me brûle la rétine ---> cette phrase est un peu embêtante. J'ai compris que le premier paragraphe se déroule dans l'esprit du narrateur et non dans la réalité, et que quand il ouvre les yeux, il se retrouve dans la salle sombre du prélude. Mais cela m'a fait tiquer, car on pourrait croire que tu écris quelque chose d'absurde : le narrateur parle de quelque chose (la scène à la taverne), puis il ouvre les yeux. Ne les avait-il déjà pas ouvert ? En fait, oui et non ; oui dans son esprit, non en vrai. Je me demande si tu ne devrais pas essayer de raconter un peu mieux la chose. C'est vrai qu'on comprend, mais ça perturbe un peu.

Je ne comprends pas pourquoi tu appelles cela le chapitre 1 ; c'est dans la continuité immédiate du prélude ; donc à mon avis, tu devrais soit l'inclure dans le prélude, soit renommer le prélude "chapitre 1".

Hellwing a écrit:
moi aussi j'attends la suite... comment ça, c'est moi l'auteur ?
Suspect Tu n'as pas réfléchi à la suite ? C'était de l'improvisation ?
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeSam 20 Déc 2008 - 13:41

En réalité le texte n'est pas sensé avoir de chapitre, c'est jusque que j'ai repéré les endroits où une coupure était possible et j'ai finalement fait de ça des chapitres. Par, chance ils font tous plus ou moins la même taille donc je pense continuer de cette manière.

En ce qui concerne le paragraphe, je n'y avais pas vraiment réfléchie de cette façon, à vrai dire comme je connais l'univers sur le bout des doigts ( logique puisque c'est le mien), j'ai déjà du rajouté des informations sur les guildes etc, à chaque fois que je les citais. Tout ça pour dire que pour moi, cela me semblait évident qu'il revenait à l'instant présent. scratch hum, je vais essayer de revoir ça. Merci de me l'avoir fait remarquer.

Ensuite non ce n'est pas de l'improvisation puisque j'en suis déjà au chapitre 4 en réalité ::lol:
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeSam 20 Déc 2008 - 14:27

D'accord.

C'est mon avis, mais je ne pense pas qu'une histoire a besoin d'être fragmentée en chapitres plus ou moins égaux en taille. Parfois, certains chapitres sont plus intenses et prennent donc plus de place, d'autres sont moins denses et ne nécessitent pas forcément le même nombre de pages. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas écrire pour remplir des pages, ou raccourcir pour rentrer dans un nombre limite de lignes.

Et on ne met pas non plus "prélude" pour faire joli ou parce que ça fait plaisir ; il faut mettre prélude si ce qui vient ensuite est bien un prélude... et non le début de l'histoire. (J'assimile prélude à prologue, au passage).

Wink
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeLun 22 Déc 2008 - 13:24

J’ouvre les yeux pourtant, mes yeux prêts (répétition de yeux)
Je ne ressens plus rien mais visiblement mes membres ne peuvent pas bouger (visiblement pourquoi pas ? Mais qu’est-ce que le personnage ressentait-il ?)
yeux elfiques (le lecteur est-il sensé savoir ce que sont des yeux elfliques ? Chaque auteur donnant sa propre interprétation)
Je ne peux toujours pas fermer les yeux (pourquoi ?)
j’aimerais pouvoir l’embrasser, lui offrir tout mes biens, ma vie s’il le fallait, je me demande si c’est ça que les humains désignent comme étant le « coup de foudre » ( pourquoi la victime tombe si vite sous le charme de sa tortionnaire ? L’amour elfique ne connaît ne subit pas de coup de foudre ?)
Les description de la pièce et de la femme est survolée, mais tu décris le héros jusqu’ à ses cheveux coupé court ?
Je trouve que les sensations du personnage sont floues, (a-t-il mal, physiquement et moralement ?) ce manque de description sur sa souffrance empiète sur une possibilité d’identification.
Je me réveille dans mon corps, ( pourquoi, son âme avait quitté son enveloppe physique ?)

Bon sinon l’idée de lui faire revivre ses souvenirs pour que commence ton aventure est sympathique.
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 24 Déc 2008 - 1:40

Bonsoir ( ou nuit vu l'heure ), je vais tenter de répondre à certaines des questions et remarque ( pour le reste, à moi de travailler Very Happy ) :

En ce qui concerne les membres, on peut considérer très simplement que le personnage à essayer de les bouger mais il ne peut pas être totalement sur avant de voir les liens puisque il ne ressent presque plus rien.

Pour les yeux elfiques, je ne sais pas vraiment quel le problème... Dois-je être plus précis quant aux propriétés des yeux des elfes dans mon univers ?

Pour le fait qu'il ne puisse pas fermer les yeux, cela peut s'apparenter à ce qui nous arrive quand on regarde un film. Quand on dit vouloir fermer les yeux pour ne pas voir une scène mais nous somme incapable de le faire pour plusieurs raisons, chez lui, c'est une forme de peur.

Pour le coup de foudre, c'est jusque que j'ai fait en sorte que l'expression soit une expression utilisé seulement par les humains. Et, pour savoir pourquoi la femme à un tel effet sur lui, et si rapidement, et bien... prenez votre mal en patience ::lol:

Pour le flou, c'est légèrement voulu, ça montre la confusion du personnage. Du moins, je le pense...

( Comme dit plus haut, pour le reste, à moi de travailler et surement aussi pour ce que je viens de dire ici Very Happy ) Merci de m'aider à progresser ! *s'incline bas *
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 24 Déc 2008 - 2:09

(En tout les cas, je poursuis Very Happy , je vais continuer à mettre "chapitre" en partie par flemmardise ... ::dehors:: )

Chapitre II :

Le diplomate reprend son air sérieux, et ne dit mot le temps qu’on me serve. Je prends une nouvelle gorgée de bière, et désigne les deux gardes du corps de la main. Quelques secondes après, je me retrouve en tête-à-tête avec cette fée, les deux humains nous surveillant à partir du coin opposé de la pièce.
« Je me présente, Oliégas Linuïm, au service de la guilde Opes. »

Le sourire qui plane sur le visage de mon interlocuteur m’indique qu’il éprouve un sentiment de fierté, né de sa déclaration. Sûrement du à son rang, et son engagement auprès de la guilde des oracles. Ces marchands de vision, dont la véracité de leurs prédictions reste toujours douteuse.
Je prends quelques secondes pour détailler Oliégas, avant de lui répondre. Les cheveux mi-longs et d’une couleur or, qui encadrent un visage juvénile, traits qui reviennent souvent chez les fées. Ses yeux sont, aussi, de la couleur des pièces, et étant donner les ornements et broderies qu’il porte, je n’ai pas de doute sur le fait qu’il aime cette couleur. Il cache ses ailes derrière le tissu de sa longue robe, probablement pour ne pas sortir du lot à la cour.

Je me décide enfin à lui répondre ce qu’il veut entendre, et lui confirme ainsi mon identité :
« Pas de loup… »

Visiblement satisfait par ces simples mots, il me tend un petit livre, que je fixe en levant un sourcil interrogateur. Mais la fée se contente de réitérer le geste de don, pour me convaincre d’accepter l’objet. Je lui prends donc l’ouvrage des mains, et le pose sur la table pour l’examiner, en sirotant mon verre.
« C’est tout ce que vous avec comme contrat pour moi ? »

Je lui lance cette question alors qu’il s’apprête à quitter la table, et très sûrement la taverne. Il arrête brutalement son mouvement, et me répond d’une voix agacée, qu’il exécute simplement les ordres qu’il a reçu. Je souris légèrement à cette déclaration, finalement « sire » Linuïm n’est qu’un simple sous-fifre, et très probablement, n’est pas un diplomate. Il sort de l’établissement, accompagné des deux « sans-guildes », comme on appelle les mercenaires bas de gamme de la ville.

Je me met à feuilleter le livre, et découvre à l’intérieur une multitude de marque page. Tous, marqués d’une rune pour les différenciés. Je commence donc à en examiner certains, en me demandant qui est assez tordu pour écrire un message codé avec ces pictogrammes. Ce langage écrit qui est complexe, dont la traduction reste souvent approximative. D’après les livres d’histoires, il paraîtrait que ce dialecte était autrefois parlé, mais aujourd’hui, seuls les initiés peuvent la lire et l’écrire. Et, même si cela reste à la porter de tous de l’apprendre, ceux qui sont capable de libérer le pouvoir cacher de ce que certains nomment, « l’écriture contre-temps », peuvent être aujourd’hui comptés sur les doigts d’une seule main.

Après quatre heures d’études, dont trois où je me suis privé de toute consommation d’alcool pour ne pas avoir l’esprit brouillé, je finis par repérer les deux runes qui semblent me désigner : Celui de la marche et celui de la meute ; manière subtile de m’appeler par mon surnom de Pas de loup.
J’ajoute ma touche personnelle aux deux marques pages, pour être sûr de pouvoir les retrouver facilement. Je fais le décompte du temps que j’ai passé dans la taverne, et conclus que le soleil devrait se lever dans deux à trois heures. Je prends donc mes quelques affaires, et me dirige vers les quartiers coupe-gorge, mon chez moi.


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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 24 Déc 2008 - 13:40

Post 2
Oliégas Linuïm fait donc parti du peuple des fées. Je pense qu’il y a donc des fées mâles et femelles, alors pourquoi le désignes-tu par le féminin :
Citation :
Mais la fée se contente
Et avec le masculin pour sa fonction ?
Citation :
Le diplomate reprend
Sinon ce post est bien court. Bonne continuation.
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeMer 31 Déc 2008 - 0:35

(Il y a bien des fées de sexe masculin autant que féminin, mais le terme de fée étant uniquement féminin, il est m'est impossible d'utiliser le mot fée et d'accorder l'adjectif au masculin derrière [ même si le personnage qui est une fée se trouve être un homme ] )

(Ce chapitre là n'est pas des plus intéressant, je vais donc essayer de rapidement mettre la suite Very Happy )

Chapitre III :

J’entre dans la ville-basse, après quelques minutes de marche forcé. Il en aurait sûrement fallu le triple à certains, qui ne connaissent pas les rues de la ville comme se doit de le faire tout voleur qui se respecte. Les vieux bâtiments qui encadrent les multiples ruelles, des quartiers coupe-gorge, me rappellent mes années d’enfance passées ici. le temps où monter voler quelques sous dans la ville-centre, sans se faire attraper par la milice, était périlleux.
Dès que je quitte l’artère principale, je modifie mon pas, le rendant légèrement plus lent et surtout, beaucoup plus silencieux. Le changement a été automatique, c’est comme une marque de fabrique chez tous les malandrins de la ville-basse (et les dieux savent qu’il y en a), un moyen de montrer que, si quelqu’un veut s’attaquer à notre bourse, il n’aura pas affaire au premier venu.

Pour cette fois, je n’aurai à déplorer aucune tentative de vol, et mis à part quelques novices imprudents que je sème facilement, personnes ne m’a suivit. Je dresse tout de même l’oreille durant la fin mon parcours, vérifiant que personne d’un peu plus doué ne m’ai suivi. Je le termine en pénétrant dans la petite bâtisse qui me sert de maison, quand le besoin s’en fait sentir. Je referme, et profite de la seconde qui me permet de voir encore à l’extérieur, pour vérifier une nouvelle fois que personne n’est derrière moi. Soulagé, je me dirige vers l’unique bureau de la maisonnée, qui se trouve à l’opposé de la porte. Les quelques pas que j’ai à faire pour rejoindre mon lieu de travail me font passer devant les deux lits superposés, qui, avec les murs blancs pale d’origines, formes les seuls éléments de la maison..

Le décryptage est plutôt pénible, le temps passe à une allure folle, et je n’avance pas d’un pouce. Je tourne la tête, pour voir à travers les rainures de la porte, que le soleil est déjà levé. J’essaie de calculer l’heure de la journée, mais perds rapidement pied pour finalement conclure que le brouhaha me préviendra quand il sera midi, heure du marché.

Je poursuis mon travail durant la totalité de la journée. Les tests ,faits à partir des pages marquées des runes me concernant, ne sont absolument pas concluant. Au point que je ré-inspecte tous les marques-pages, une demi-douzaine de fois, pour être sûr que je travaille bien sur les bonnes parties du livre.
Toute une semaine, passe avant que je ne puisse enfin trouver la solution. Comment vous expliquez que pour former le message il faut tout bonnement : prendre la première lettre du premier paragraphe, puis la dernière lettre du deuxième paragraphe, suivit de la deuxième lettre du troisième paragraphe, l’avant dernière du quatrième paragraphe et ainsi de suite pour les deux doubles pages marqués des deux runes signifiantes : « Pas de loup ».

Le message maintenant recomposé, me permet d’avoir le droit à un rendez-vous, avec l’un des oracles de la guilde Opes. Cela se passera dans les quartiers en ruines, dans la résidence privée de mon commanditaire, et je n’ai plus qu’un seul et unique petit jour pour m’y rendre…


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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeLun 5 Jan 2009 - 20:19

Chapitre IV :

Je sais désormais ce qu’il me faut faire. Je dois traverser la moitié de l’immense cité, pour rejoindre les quartiers en ruines. Je commence déjà à préparer les affaires que je vais devoir emporter, tout en calculant approximativement, le temps que je vais mettre pour atteindre le lieu du rendez-vous.

« Je vais devoir prendre le raccourci derrière pour arriver rapidement à Contre-vend/Contrebande, ensuite je monterai en marche forcée jusqu’à la ville-centre, si je ne traîne pas pour faire mes achats, je devrais arriver un peu avant l’heure du marché. Donc, j’aurai peu de temps pour quitter la zone, et me rendre dans les premiers vestiges, je pourrais atteindre les jardins peu après midi. »

« Tu te fais un plan de route à voix haute maintenant ? Tu devrais pourtant savoir que les murs ont toujours des oreilles ici. »

Je tourne la tête vers les couchettes superposées, pour voir le visage familier de Flilia, qui vient tout juste de se réveiller. Elle me regarde avec ses yeux sans pupille, brillants de cette couleur argentée qui a toujours réussis à me charmer. La fée n’a pas changé depuis notre première rencontre, avec son approximatif mètre soixante, ses cheveux noirs et raides lui tombants jusqu’au bas de la nuque. Son visage à jamais figé dans les traits de la jeunesse, grâce à l’immortalité naturelle du seul peuple volant. Ce visage qui se moque de moi en contorsionnant ses lèvres rosées, en un léger sourire en coin.

« Ça m’arrive quand les murs sont discrets. Mais puisque tu as tout suivi, tu sais que je n’ai pas de temps à perdre. Je m’en vais donc te laisser. » : dis-je, tout en tournant a nouveau le regard, pendant qu’elle passe sa fine tunique de cuir noir.

Elle me fait la moue, comme une gamine contrariée, et moi, trop habitué pour me laisser prendre au jeu, je me dirige vers la porte et je sors dans la mince ruelle, bientôt imité par la fée. Je lui lance un regard du coin de l’œil, celui qui signifie très clairement : « Tu sais que tu n’es pas invitée. ». Et elle, comme à chaque fois, elle me lance son sourire charmeur et s’accroche à mon bras.

« C’est pas grave, tu as tout le temps qu’il te faut d’ici jusqu’à Contre-vend/Contrebande, et si tu n’as pas terminé, je pourrais toujours te suivre jusqu’à la ville-centre, et après, jusqu’aux … »

Je connais son manège par cœur, et préfère couper court au résumé de mon parcours. On se met en route, d’un pas lent. C’est à dire en faisant le contraire de ce que j’avais prévu, mais j’ai tellement l’habitude de ce genre d’imprévu que je préfère passer outre, je modifie simplement mes plans. Une petite course ne me tuera pas…
Je lui raconte ma rencontre avec l’envoyé de la guilde des oracles d’il y a une semaine, et je poursuis en lui expliquant le contenu du message codé. Je ne lui cache aucune information, puisque j’ignore presque tout, moi-même quant à la nature du contrat.
La marche prend une bonne heure, plutôt qu’une simple demi, et Flilia finit, à l’usure, par m’arracher la promesse de la tenir au courant sur la poursuite de l’affaire. Puis, elle me lâche le bras, avant et de faire battre ses deux fines toiles argentées pour s’envoler. Elle m’envoie un baiser par le vent, une fois assez haute dans le ciel pour ne risquer aucune représailles, et file à travers les nuages, vers l’une de ses propres activités. A la voir, ainsi juvénile dans sa manière de se comporter, peu de gens penseraient qu’elle possède, en réalité, près d’une centaine d’années de plus que moi.

Je clos les quelques mètres me séparant de l’entrée du marché des brigands. J’ouvre la porte de la bâtisse en me posant la même question, celle qui me revient sans cesse depuis des années de cohabitation avec la demoiselle. Et, une fois encore je ne trouve pas de réponse, quant à la nature de ma relation avec Flilia. Plus que de l’amitié, moins que de l’amour, comment deux personnes immorales, peuvent-elles être si attachées l’une à l’autre, tout en sachant pertinemment que jamais sa soit disant « âme sœur » ne volera à son secours…


Dernière édition par Hellwing le Sam 21 Mar 2009 - 16:33, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeLun 5 Jan 2009 - 20:55

Chapitre II:
Ce langage écrit complexe, dont la traduction reste souvent approximative. => il doit te manquer un verbe : "ce langage écrit est complexe" peut-être, sinon c'est étrange
seul les initiés peuvent la lire et l’écrire => les initiés
peuvent être aujourd’hui conter sur les doigts d’une seul main. => comptés / une seule main

chapitre III:
durant la fin mon parcourt => mon parcours
avec les murs blancs pales => blanc pale
Je poursuis mon travail durant la totalité de la journée, les testes ,faits à partir des pages marquées des runes me concernant, ne sont tellement pas concluant, que je ré-inspecte tous les marques-pages, une demi-douzaine de fois, pour être sûr que je travaille bien sur les bonnes pages. => ta phrase est trop longue. elle nécessiterait une coupure au moins pour la compréhension. en la relisant tu verras toi meme que le passage à partir de "que je ré-inspecte" est très mal relié à ta phrase de départ. (et c'est "tests" ^^)

Chapitre IV:
Elle me regarde avec ces yeux sans pupille, brillant => ses yeux / brillants
Ça m’arrive quand les murs son discret => sont discrets
le contraire de ce que j’avais prévue => prévu
ce genre d’imprévue => d'imprévu
je préfères => je préfère
de faire battre ces deux fines toiles argentées pour s’envoler => ses deux fines
ne risquer aucun représailles, => aucune représaille

bon, sinon ... déjà désolée de ne pas avoir vu les posts précédents ^^
le présent passe beaucoup mieux pour moi maintenant et ça s'adapte très bien à ton style qui,je le répète, est bon et fluide.
j'ai aussi beaucoup aimé le passage où tu racontes le retour dans le quartier dangereux, particulièrement le moment où le pas se règle automatiquement. j'y ai trouvé une certaine dimension ... difficile d'être plus précise ^^
Rien d'autre à dire jusque là, c'était encore très sympa et j'attends d'en savoir plus Smile
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeLun 5 Jan 2009 - 21:46

Merci d'avoir poster Morrigan, je devais être dans le patté quand j'ai posté le chapitre 4 puisque j'avais oublié une partie ...

Donc voilà, chapitre 4 au complet, fautes corrigées ( et quelles fautes mes aïeux ::wall:: ) , je n'ai plus qu'à aller me pendre ... :pend:
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeLun 5 Jan 2009 - 21:51

Je clos les quelques mètres => "clos" me semble un peu bizarre. c'est plus quand on veut fermer que terminer quelque chose. "je parcours" peut-être ... à toi de voir
peuvent-elles être si attacher l’une à l’autre => si attachées

vala vala ^^ ah et puis j'aime bien ta dernière phrase. ça donne un trait de plus à tes personnages, c'est sympa Smile
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeDim 18 Jan 2009 - 2:09

Chapitre V :

J’ouvre la porte du bâtiment pour atterrir dans un couloir de marbre noir. Les murs tous aussi sombres, ne me permettent que de voir la mince lumière s’échappant de la sortie, qui se trouve à quelques mètres. Quelques secondes plus tard, je me trouve dans une grande cour, de ce qui, jadis, a été un palais. Le sol composé de dalles de pierres blanches reflète avec vigueur les rayons du soleil. Pendant que sur les hautes murailles abîmées et grisâtres, les tireurs de la guilde surveillent avec passivité, les activités qui se déroulent en dessous d’eux. Les arbalétriers, archers et fusiliers ne semblent pas très nombreux au total, une dizaine pas plus. En considérant le fait que les défenseurs sont là sur la base du volontariat ( et aussi sur celle d’une petite rémunération ), je peux considérer que leur nombre est tout de même assez conséquent.

Je m’avance vers la foule, regroupée en différent groupe de taille variable, qui se déplace à l’unisson, au rythme des échoppes, qui se font et se défont, dans un balai incessant d’entrées et de sorties. Je fais le tour de la cour essayant d’apercevoir des contacts, et plus précisément ceux qui ont des dettes envers moi. Les négociations sont toujours plus simples quand votre interlocuteur n’a pas le choix. Par chance, je tombe exactement sur celui qu’il me faut.
Je m’avance, lui adressant un signe de la main, pour être sûr qu’il me remarque ; jusqu’au moment où, enfin, nos regards se croisent. Son visage devient subitement livide, et il se met à jeter des regards rapides de droite à gauche. Il a sûrement cru, pendant une seconde, pouvoir remballer sa petite échoppe et fuir.
Je me retrouve devant lui, souriant pour souligner ma position dominante. Il prend la parole en premier, essayant de se rassurer, en voulant contrôler l’échange.

« Pas de loup, quelle surprise, tu es bien vivant finalement… déclare-t-il en tentant un sourire, qui se termine finalement en une grimace grotesque. Tu désires quelque chose de ma part ? »

« Plus d’une en effet : tes dagues de lancer, tes poisons soporifiques, ton meilleur matériel de crochetage et ta meilleure longue vue. » lui dis-je, en lui faisant signe de se dépêcher, ce qu’il fait, tout en se mordillant la lèvre inférieur pour contenir sa rage. J’inspecte le matériel quelques secondes, où je vois perler quelques gouttes de sueurs sur son front. Je finis par ranger le tout dans les poches secrètes de mes vêtements ou dans les emplacements prévues de ma ceinture.

« Rien d’autre ? » Parvient-il à articuler, dans un effort considérable pour ne pas me hurler dessus.
Je lui adresse un sourire, d’apparence amical, avant de lui répondre : « Non rien. ». Puis, je m’approche de son visage pour que personne ne puisse entendre la suite, mis à part lui, et continue :

« Mais, la prochaine fois que tu voles la marchandise que j’ai moi même déniché, essaie d’être plus discret. »
Je lui tourne le dos, et reprends mon tour du « marché », un fin sourire aux lèvres, en le laissant tout tremblant, de rage et de peur mêlées.

Cette fois, je cherche une vieille connaissance, amicale. Je la retrouve dans un des seuls coins sombres de la cour, créé par l’un des escaliers qui permet de monter sur les murailles, ce qui est fortement déconseiller. Je salue le nain qui me répond par un simple signe de tête. Il se nomme Riersol dit « la passerelle », du fait que tout les objets qu’il revend dans la ville-basse proviennent de la ville-haute. Je lui achète une montre, de simple facture, malgré ses efforts pour m’en fournir de bien plus extravagante. Celles qui auraient impressionner les dames ou attirer les regards des voleurs, mais malheureusement pour lui, je ne cherche pas à être remarquer, bien au contraire.
Nous discutons ensemble, quelques minutes, des quelques fois où nous avons collaboré, et je dois bien avouer que les meilleurs coups sont toujours ceux qu’on réalise en groupe, j’en viendrais presque à regretter mon frère.
Je sors par un couloir différent de celui par lequel j’ai pénétré dans la cour, mais dont l’aspect intérieur est parfaitement identique, pour sortir plus proche de l’artère principal. Une fois lâché dans les ruelles, je profite de ma nouvelle montre, et notre premier contact n’est pas des plus encourageant, puisqu’elle me crache en plein visage que j’ai pris du retard.


Dernière édition par Hellwing le Sam 21 Mar 2009 - 16:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitimeDim 18 Jan 2009 - 11:32

Les murs tous aussi sombres, ne me permettent que de voir la mince lumière s’échappant de la sortie, se trouvant à quelques mètres." vu la construction de ta phrase il est difficile de comprendre qu'est-ce ce qui se trouve à quelques métres

Quelques secondes plus tard, je me retrouve dans une grande cour, de ce qui jadis a été un palais."
je propose Quelques secondes plus tard, je me retrouve dans la grande cour de ce qui, jadis, a été un palais.
Se retrouver dans ce cas n'est pas adapté. Je me trouve ou bien je me trouve de nouveau.

Le sol composé de dalles de pierres blanches reflètent avec vigueur les rayons du soleil." c'est le sol qui reflète.

Tandis que sur les hautes murailles abîmés et grisâtres, les tireurs de la guilde surveillent avec passivité, les activités qui se déroulent en dessous d’eux." construction incorrect. Si tu dis tandis que il faut un contre point à ta phrase.
Tandis que les tireurs surveillent... les ... s'activent quelques métres plus bas par exemple.

Les arbalétriers, archers et fusiliers ne semblent pas très nombreux aujourd’hui, une dizaine pas plus." tu veux dire en tout ou bien de chaque? ce n'est pas clair.

Les négociations sont toujours plus simple " simple avec S.

Hellwing ton texte est intéréssant mais je te conseille de revoir toutes tes phrases une par une. C'est difficile de lire et de chercher à comprendre ce que tu veux dire.
A bientôt. Wink
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MessageSujet: Re: Vicylia : Le culte du secret   Vicylia : Le culte du secret Icon_minitime

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