Kanaela - extrait

Mais comme je te l'ai dit, j'ai mis un bémol à cette partie de la critique, car le texte est court

euh, la dernière version à disposition fait 17 pages format A4.....

(faut que je mette en ligne la dernière version d'ailleurs )

Je comprends pas : tu as remanié cette partie là (celle que j'ai commentée) jusqu'à en faire 17 pages ???

Moi, je parle de ton tout premier post, enfin pas exactement, mais ce court passage que j'ai repris en tout cas...

je n'ai pas lu la suite ! Donc te formalise pas, je n'en suis qu'au tout tout tout début !

malkus a écrit:

Je comprends pas : tu as remanié cette partie là (celle que j'ai commentée) jusqu'à en faire 17 pages ???

arf Mein Gott !! non !!

mais j'ai écrit la suite

Merci d'avoir répondu à mon horrible question.
Je n'ai pas attendu la tombée de la nuit pour commencer à lire ton roman (ou longue nouvelle?).
L'histoire démarre bien, dès les premières lignes. Ensuite je me suis un peu perdu: est-ce les cadavres d'esclaves sur la plage ?
J'ai relu et je n'en suis toujours pas certain. Donc, à partir de ce doute j'ai eu de sérieux problèmes à accrocher sur la suite et le fait que Yethel ne s'interroge pas plus. Pourtant l'histoire est correctement narrée, les dialogues sont bons, mais voilà, j'ai certainement fait un bug sur cette histoire de cadavres.
J'ai relevé ce genre de phrases qui me semblent alourdir le rythme et la dynamique de ton texte :
"Les autres pêcheurs, qui avaient relevé la tête à leur tour et s'étaient tournés pour mieux voir Yethel, adhérèrent à l'objection en hochant de la tête".
Proposition (parmi beaucoup d'autres possible, évidemment) : "A leur tour les autres pêcheurs levèrent la tête. Tournés vers Yethel pour mieux le voir, ils adhérèrent en silence". La fin de cette phrase et ce genre d'utilisation permet au lecteur d'imaginer. Tu fais d'une pierre deux coups: éviter la répétition et laisser entrer le lecteur dans ton décors et voyager aux côtés de tes personnages.

"L" a écrit:

Merci d'avoir répondu à mon horrible question.

mais je t'en prie !

Citation :

ton roman (ou longue nouvelle?).

roman, je l'espère

Citation :

L'histoire démarre bien, dès les premières lignes. Ensuite je me suis un peu perdu: est-ce les cadavres d'esclaves sur la plage ?

ma manière de le dire est si peu claire
je vais considérer l'idée d'une reformulation alors.

je verrais également à redécouper certaines phrases, en effet. certaines sont trop alambiquées.

Humhum, parcequ'un Tek n'a qu'une seul parole (aussi douteuse que cettre derniere soit), j'ai tout lut.

Alors, etant donnée la taille du texte, je ne m'attarderais pas sur la tournure ou le details qui casse tout.

Mon sentiment general est positif, au depart j'ai eu un peu de mal a rentrer dans le texte, le rtouvant desfois trop lourd, desfois trop long (dans certain passage), mais je pense pouvoire dire que le texte s'ameliore au fur et a mesure des pages.

Enfin j'ai bien aimé quoi.


Ensuite, les deux details qui m'ont sauté aux yeux :

je ne comprend pas : les vieux ont décidé d'eloigner junior pour qu'il ne vois pas les cadavres... et apres on apprend que junior a participé a l'enterrement, mais il n'etait pas sencé etre dans un autre village afin d'alerter le bourgmestre ? ( a moins qu'il soit deja revenu)

autre chose : tu parle du 16eme anniversaire de junior (donc il a plus de 16 ans) et tu dit que ça voix n'a pas encoer mué... La mue en general c'est 10/11/12/13 ans.




je ne comprend pas : les vieux ont décidé d'eloigner junior pour qu'il ne vois pas les cadavres... et apres on apprend que junior a participé a l'enterrement, mais il n'etait pas sencé etre dans un autre village afin d'alerter le bourgmestre ? ( a moins qu'il soit deja revenu)

autre chose : tu parle du 16eme anniversaire de junior (donc il a plus de 16 ans) et tu dit que ça voix n'a pas encoer mué... La mue en general c'est 10/11/12/13 ans.

Sinon pour les copeau, sont pas malins tes paysans, chez moi ça fait lomtemp qu’on a l’astuce (oui… on habite dans un coin tellement paumé, dans une maison tellement pourrie qu’on a pas de fosse sceptique)

Je vois que tu acceptes mes remarques kalystah et t'en suis reconnaissant. Du coup j'en rejoute une : beaucoup de répétitions. Sur les mots "dans", "pour", "et", etc rien de grave : le lecteur de base ne devrait pas s'en apercevoir (il m'a fallu une seconde lecture pour cela). Par contre, les mots moins usités ou plus longs sont vite repérables (ex : "occasions", dès le début de ton texte) et se transforment inévitablement en lourdeur de style.
Bon, sinon j'ai fini par piger pour les cadavres. C'est juste que la façon d'annoncer qui ils furent de leur vivant est un peu alambiquée, pour reprendre ton expression. Et j'accroche toujours bien sur tes dialogues.
Je trouve ton récit plus fluide après la seconde page...et je vais continuer de te lire.
Amitiés.

Citation :

Au cours des cinquante dernières années, Yethel avait déjà vu bon nombre de cadavres. Des pêcheurs infortunés, pour la plupart, que la marée avait ramené à terre au milieu des restes de leurs barques après que la mer les eut impitoyablement brisée au cours de l'une des ses redoutables tempêtes. En quelques rares occasions, il était arrivé au patrouilleur de découvrir des équipages entiers de gabares, chalutiers ou autres embarcations de pêcheurs. Ballotés par les vagues, roulants sur les galets comme des pantins désarticulés, les corps sans vie de ces malheureux marins semblaient alors chercher à ramper vers la coque éventrée de leur navire comme s'ils voulaient à tout prix reprendre leur travail. A une ou deux occasions, le vieil homme avait fait la sinistre rencontre de quelques dizaine de noyés - hommes, femmes et enfants - déposés impassiblement sur la grève. Riches voyageurs abandonnés par leur bonne fortune et rendus à l'état de pitoyables dépouilles, leurs jolies dentelles se fondant à l'écume comme pour conférer une ultime touche de noblesse à leur linceul improvisé. Ce jour là, cependant, c'était différent car c'était la première fois que l'homme se retrouvait face à un tel nombre de morts.

Horrifié, Yethel s'était immobilisé, livide. Suspendant inconsciemment son souffle, il parcourut du regard l'étendue de galet, tentant d'estimer le nombre de cadavres. Toutefois, sa tentative pour obtenir un nombre précis resta vain. Car une pensée unique, terrible, avait prit possession de son esprit : "ils sont trop nombreux, se disait-il. ils sont trop nombreux!" S'appuyant sur son expérience militaire tout autant que de sa connaissance des lieux, il parvint néanmoins à une estimation : ils devaient être près de trois cents. Peut-être plus admit-il à contre cœur après quelques secondes. Portant son attention sur la carcasse brisée du navire qui gisait à l'extrémité sud-ouest de la plage, Yethel hocha pensivement la tête. La présence d'un gaillard d'avant, d'une dunette et d'un entrepont cataloguait clairement le navire dans la catégorie des transporteurs. En outre, il suffisait d'accorder un coup d'œil aux lambeaux qui tenaient lieu de vêtements à ses passagers pour comprendre quelle était la nature de la cargaison : des esclaves.
Soupirant tristement, Yethel secoua sombrement la tête. Le commerce humain avait été déclaré hors la loi depuis longtemps en Gelith et l'esclavagisme avait été aboli peu de temps après. Les trois royaumes voisins quant à eux n’avaient toujours pas abandonné ces pratiques. Ce qui faisait que des navires aux cales remplies d'esclaves continuaient régulièrement de longer les côtes. Aethirin, leur bien aimé roi avait tenté de prendre quelques mesures coercitives pour inciter ses pairs à changer de point de vue. Néanmoins, ni les pressions d'ordre financières, ni le rappel des ambassadeurs n'avaient eu d'autre résultat que d'amener les trois royaumes à s'allier pour former une coalition militaire. Ainsi placé sous la menace d'une invasion, le souverain n'avait eu d'autre choix que de revenir à des relations commerciales et diplomatiques normales.
Yethel s'était désolé de cette décision. A l'époque jeune lieutenant fringuant et vigoureux, il aurait été prêt, comme beaucoup d'autres, à se battre farouchement pour défendre les principes prônés par son souverain. En revanche, son roi, conscient d'être en infériorité numérique et tactique, avait choisi de protéger son peuple, plutôt que de le plonger dans une guerre qu'il ne pouvait pas gagner quel que soit le dévouement et la hargne de ses soldats.

Une nouvelle fois, Yethel laissa son regard errer sur la masse de cadavres qui s'étalait devant lui. Il sentit sa gorge se serrer tandis que la rage envahissait peu à peu son être. Il ressentait un étrange et déroutant mélange d'émotion. Tout à la fois profondément choqué par le nombre de pauvres gens que d'autres avaient réduit à l'état de simple marchandise, il ressentait également un dégoût presque physique face à autant de morts. Pourtant, ce qui prédominait dans son cœur, c'était une colère sourde liée directement au fait qu'il savait pertinemment que même avec l'aide des villageois, il ne pourrait pas donner à tous une sépulture décente. Il lui faudrait ordonner l'excavation d'une fosse commune. Il aurait véritablement aimé épargner à toutes ces pauvres personnes cet ultime déshonneur mais le nombre de dépouilles était bien trop important. Creuser des tombes pour chacun d'entre eux serait impossible. Pas si on voulait éviter les maladies que tout corps en décomposition ne manquait jamais de générer. Soupirant, Yethel se consola en se disant qu'il ferait jeter les corps des officiers dans la même fosse commune que les esclaves. Puis, les épaules basses, il se retourna et se mit en marche en direction du village.

voilà, texte corrigé en tenant compte de vos remarques.


@ tek pour la voix qui mue : je l'ignorais merci de ta remarque, je vais corriger.

pour le retour de mon Junior, c'est vrai que mon ellipse éclipse sont retour, je vais travailler sur la question. Note cependant qu'il était aussi chargé de ramener de la chaux vive ! il n'aurait pas été possible de refermer la fosse commune sans celà. Mais sais-tu à quoi sert la chaux vive dans ce genre de situation?

pour les toilettes sèches : vi en effet .

Bonsoir Kalystah.
Un miracle a eu lieu, je t'ai lu ! (Non pas que ce soit mauvais,hein ! J'ai juste trouvé le temps de m'y mettre).

Les collègues ont déjà fait la plupart des remarques mais franchement, je n'avais pas grand chose à dire de toute façon.
J'aime beaucoup ton histoire: les personnages sont attachants, le style est bon (malgré quelques maladresses de temps à autre), l'intrigue est intéressante et pour l'instant, elle tient bien en haleine avec tous les petits mystères que tu nous colles autour.

Pourquoi l'argent pour le coupe papier ?
Pourquoi cette alerte ?
Que s'est-il passé ?
Quel va être le rôle des deux naufragées ?

Voilà les questions principales que je me pose après ces 17 pages.
Par contre, contrairement à certain, moi c'est dès le début que j'avais accroché. L'idée était suffisamment originale et bien racontée pour que ça éveille mon attention. Tu te démarques d'une bonne part des histoires de fantasy pour l'instant et c'est très chouette.

Continue et mets-nous la suite dès que tu l'auras, tu as tous mes encouragements

Si je peux me permettre : l'allerte c'etait pour des mort vivant (les anciens esclave) et l'argent ba j'immaine justement que sa tue les morts vivants, enfin c'est mes speculation, je me trompe peut etre.

et eu..pour la chaux vive, non je sais pas

Hmm,pas bête. J'avais pensé à un bateau de la flotte négrière qui pouvait venir voir s'il n'y avait pas eu de rescapés et les réclamer, mais pourquoi se battre en fait...

Bien vu Tek ! Ils ont bien subit une attaque de mort vivant. Il est prévu que je sois plus explicite dans les pages suivantes.

Pour la chaux vive : elle était utilisée pour activer la décompostion des cadavres dans les fosses communes. Cela limitait le risque de contaminations ainsi que le risque de voir se développer des maladies.

Actuellement en vacances, je n'ai pas eu le temps (ni l'envie) d'écrire, mais la suite ne devrait pas tarder, je pense.


A bientôt !

Citation :

Pour la chaux vive : elle était utilisée pour activer la décompostion des cadavres dans les fosses communes. Cela limitait le risque de contaminations ainsi que le risque de voir se développer des maladies.

en l'occurence, ça doit aussi pouvoir limiter la transformation en morts vivants...

et hop, une petite mise à jour !!

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